Re: Qui vole un Oeuf vole un Boeuf (Mangetsu, Aoshi, Shiyu)
Publié : mer. 07 janv. 2009, 22:27
Morbide jouissance. Elle s’amusait. La terreur dans les yeux de sa proie l’excitait. La kunochi en face d’elle ne pouvait plus rien faire. Sa main et son poignet avaient été transpercés par deux flèches. Maintenant, la pauvre ninja ne pouvait plus rien faire. Elle allait tenter de fuir, puis, s’apercevant qu’elle était dans les griffes de son prédateur, elle allait se débattre avec toute l’énergie du désespoir. Réflexe parfaitement inutile, il était déjà trop tard.
De toutes façons, Wakajini n’avait jamais considéré la personne en face d’elle comme une proie. Ce n’était qu’un petit passe temps, un amuse bouche, avant le réel plat de résistance : un magnifique familier Renraku.
C’était divertissant de jouer avec cette petite fille, mais ce n’était rien par rapport à ce qui allait arriver. Elle n’était qu’un petit échauffement.
Wakajini s’appropriait tranquillement le corps de son archer, découvrait les adorables sensations de la douleur, et surtout, elle s’initiait au charmant plaisir de la mise à mort.
Autour d’elle, les gens hurlaient, s’agitaient, mais l’arme s’en moquait. Déjà, elle s’élançait vers sa petite proie, l’arc prêt à assener un coup mortel. Inutile de la laisser en vie. Elle était devenue inutile avec une main en pareil état –elle ne pouvait ni se battre, ni cuisiner- et elle n’était pas assez jolie pour le reste.
Wakajini riait comme une enfant en s’élançant gracieusement vers la condamnée. Plus que quelques mètres entre la lame et la chair. Elle jubilait. Quelques instants avant le coup de grâce. L’arc arma son bras. Et frappa.
Au lieu d’une gerbe de sang, ce fut des plumes qui vinrent couvrir la figure du genin. Wakajini recula d’un pas, surprise et observa la situation. La Renraku venait de s’interposer entre elle et la proie. Un grognement plus tard, l’arme avait accroché une flèche à son arc.
« Renraku… Ca ne va pas se passer comme cela… »
Elle concentra du chakra à la pointe de la flèche. C’était une très mauvaise idée de s’être placée là où la pauvre chounin l’avait fait. Juste dans la trajectoire de sa flèche. Pas de chance, elle allait être transpercée de part en part, sans pouvoir empêcher cette fois la mort de l’autre kunochi.
« Cette proie ne vaut plus rien... » dit la Renraku, comme pour apaiser la tension.
« Je t'en offre une bien plus alléchante... »
Voyant la chounin pointer du doigt le faucon aux plumes blancs et ors, Wakajini sourit et changea de cible. Il n’y avait plus qu’à attendre l’ouverture promise.
Taï coupa la route de sa proie, l’obligeant à s’arrêter. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à placer une magnifique flèche. L’arc ria de cette situation. L’oiseau, si fier, si puissant, battait des ailes fébrilement, essayant tant bien que mal de ne pas tomber. Malheureusement, son ridicule n’avait que d’égal sa vulnérabilité. Une chance pour Wakajini, il lui offrait son ventre, et la flèche n’aurait pas à abimer ses ailes ou sa mignonne petite tête.
Le projectile transperça proprement le familier. L’oiseau chuta, mort.
Alors, Wakajini regarda le petit faucon, gisant au sol, avec un petit air enfantin, s’en approcha doucement, et à mi-chemin, elle éclata de rire. Un rire froid, fou, dément, absurde.
Les lignes noires avaient gagné tout son bras et remontaient petit à petit dans son coup.
« Petit petit noiseau ! »
Elle s’approchait de plus en plus de l’oiseau, tandis que son bras droit s’agitait tout seul, essayant visiblement d’enlever l’arc. C’est quand elle se mit à genoux et qu’elle voulu caresser l’oiseau, qu’elle remarqua le phénomène. Essayant de reprendre sans résultat le contrôle de son bras, elle finit par se pencher encore plus et à poser sa joue sur le doux plumage de l’oiseau. De son côté le bras ne s’était pas laissé faire, et avait empoigné une branche de l’arc, et tirait de toutes ses forces.
Wakajini, qui prenait ça pour une crise d’hystérie normale, ne connaissant pas encore bien le fonctionnement du corps humain, ne s’inquiéta pas trop et continua à câliner l’oiseau mort.
« Mhé arrête un peu le bras ! »
Aoshi s’était un peu réveillé entre temps, et essayait de récupérer son corps. Plus facile à dire qu’à faire. Perdre le contrôle de son corps n’était jamais une situation agréable, et l’était encore plus quand on le laissait aux commandes d’une personne comme Wakajini. Elle était dangereuse, très dangereuse, car pour elle, les autres personnes n’étaient que des proies potentielles. L’arc se moquait parfaitement des relations qu’entretenait son archer avec les autres personnes.
Petit à petit, il retrouvait l’usage des parties de son corps qui n’étaient pas touchées par les lignes, ainsi que de son chakra. Aoshi n’était pas de très bonne humeur après cette première expérience. Plus jamais il ne laisserait son corps à une folle pareille. Qui sait ce qu’elle aurait fait s’il ne s’était pas réveillé.
« Lâche cet arc espèce de tarée ! »
Wakajini se releva, l’air plus sérieuse. Elle se sentait un peu menacée par cet importun qui venait de se réveiller d’un sommeil trop court à son goût. Ca avait beau être son corps, maintenant il lui avait laissé sa place et c’était elle qui commandait.
« Aoshi ? »
Une expression malsaine se figea sur son visage. Couper le bras dont elle avait perdu le contrôle ? Non, c’était une bêtise, il fallait être plus subtile. La chasse recommençait, d’une manière différente, mais tellement plus excitante. Il fallait emprisonner une bonne fois pour toute l’âme de son archer.
Les lignes noires rampèrent, envahissant de plus en plus le corps du genin. Mais cette fois, Aoshi ne se laissa pas faire. De son bras valide, il attrapa la poignée de l’arc, et tira violement. Une chance pour lui, à cause de la pratique intensive du tir, son bras droit était devenu plus musclé que le gauche.
L’arc à terre, les lignes noires se résorbèrent, laissant place à de longs sillons plus ou moins sanguinolent. Le Tsukyo s’assit à terre, et souffla. Tous les ennemis avaient été vaincus. Le combat avait été violent et deux personnes étaient mortes, mais les dégâts n’étaient pas la principale préoccupation du genin.
Wakajini.
Deux âmes pour un corps.
Plus jamais il ne l’invoquerait. Il fallait qu’elle parte, qu’elle disparaisse. Elle était dangereuse pour lui et pour les autres. Aoshi n’avait pas envie de la voir prendre pour toujours le contrôle de son corps.
Il avait peur d’elle.
[HRP] Miraaaaaacle ! J'ai réussi à poster la première partie ! J'écrirai le reste bientôt (je ne sais pas trop quand), et je le posterai dans l'autre topic !
Bonne année ![/HRP]
De toutes façons, Wakajini n’avait jamais considéré la personne en face d’elle comme une proie. Ce n’était qu’un petit passe temps, un amuse bouche, avant le réel plat de résistance : un magnifique familier Renraku.
C’était divertissant de jouer avec cette petite fille, mais ce n’était rien par rapport à ce qui allait arriver. Elle n’était qu’un petit échauffement.
Wakajini s’appropriait tranquillement le corps de son archer, découvrait les adorables sensations de la douleur, et surtout, elle s’initiait au charmant plaisir de la mise à mort.
Autour d’elle, les gens hurlaient, s’agitaient, mais l’arme s’en moquait. Déjà, elle s’élançait vers sa petite proie, l’arc prêt à assener un coup mortel. Inutile de la laisser en vie. Elle était devenue inutile avec une main en pareil état –elle ne pouvait ni se battre, ni cuisiner- et elle n’était pas assez jolie pour le reste.
Wakajini riait comme une enfant en s’élançant gracieusement vers la condamnée. Plus que quelques mètres entre la lame et la chair. Elle jubilait. Quelques instants avant le coup de grâce. L’arc arma son bras. Et frappa.
Au lieu d’une gerbe de sang, ce fut des plumes qui vinrent couvrir la figure du genin. Wakajini recula d’un pas, surprise et observa la situation. La Renraku venait de s’interposer entre elle et la proie. Un grognement plus tard, l’arme avait accroché une flèche à son arc.
« Renraku… Ca ne va pas se passer comme cela… »
Elle concentra du chakra à la pointe de la flèche. C’était une très mauvaise idée de s’être placée là où la pauvre chounin l’avait fait. Juste dans la trajectoire de sa flèche. Pas de chance, elle allait être transpercée de part en part, sans pouvoir empêcher cette fois la mort de l’autre kunochi.
« Cette proie ne vaut plus rien... » dit la Renraku, comme pour apaiser la tension.
« Je t'en offre une bien plus alléchante... »
Voyant la chounin pointer du doigt le faucon aux plumes blancs et ors, Wakajini sourit et changea de cible. Il n’y avait plus qu’à attendre l’ouverture promise.
Taï coupa la route de sa proie, l’obligeant à s’arrêter. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à placer une magnifique flèche. L’arc ria de cette situation. L’oiseau, si fier, si puissant, battait des ailes fébrilement, essayant tant bien que mal de ne pas tomber. Malheureusement, son ridicule n’avait que d’égal sa vulnérabilité. Une chance pour Wakajini, il lui offrait son ventre, et la flèche n’aurait pas à abimer ses ailes ou sa mignonne petite tête.
Le projectile transperça proprement le familier. L’oiseau chuta, mort.
Alors, Wakajini regarda le petit faucon, gisant au sol, avec un petit air enfantin, s’en approcha doucement, et à mi-chemin, elle éclata de rire. Un rire froid, fou, dément, absurde.
Les lignes noires avaient gagné tout son bras et remontaient petit à petit dans son coup.
« Petit petit noiseau ! »
Elle s’approchait de plus en plus de l’oiseau, tandis que son bras droit s’agitait tout seul, essayant visiblement d’enlever l’arc. C’est quand elle se mit à genoux et qu’elle voulu caresser l’oiseau, qu’elle remarqua le phénomène. Essayant de reprendre sans résultat le contrôle de son bras, elle finit par se pencher encore plus et à poser sa joue sur le doux plumage de l’oiseau. De son côté le bras ne s’était pas laissé faire, et avait empoigné une branche de l’arc, et tirait de toutes ses forces.
Wakajini, qui prenait ça pour une crise d’hystérie normale, ne connaissant pas encore bien le fonctionnement du corps humain, ne s’inquiéta pas trop et continua à câliner l’oiseau mort.
« Mhé arrête un peu le bras ! »
Aoshi s’était un peu réveillé entre temps, et essayait de récupérer son corps. Plus facile à dire qu’à faire. Perdre le contrôle de son corps n’était jamais une situation agréable, et l’était encore plus quand on le laissait aux commandes d’une personne comme Wakajini. Elle était dangereuse, très dangereuse, car pour elle, les autres personnes n’étaient que des proies potentielles. L’arc se moquait parfaitement des relations qu’entretenait son archer avec les autres personnes.
Petit à petit, il retrouvait l’usage des parties de son corps qui n’étaient pas touchées par les lignes, ainsi que de son chakra. Aoshi n’était pas de très bonne humeur après cette première expérience. Plus jamais il ne laisserait son corps à une folle pareille. Qui sait ce qu’elle aurait fait s’il ne s’était pas réveillé.
« Lâche cet arc espèce de tarée ! »
Wakajini se releva, l’air plus sérieuse. Elle se sentait un peu menacée par cet importun qui venait de se réveiller d’un sommeil trop court à son goût. Ca avait beau être son corps, maintenant il lui avait laissé sa place et c’était elle qui commandait.
« Aoshi ? »
Une expression malsaine se figea sur son visage. Couper le bras dont elle avait perdu le contrôle ? Non, c’était une bêtise, il fallait être plus subtile. La chasse recommençait, d’une manière différente, mais tellement plus excitante. Il fallait emprisonner une bonne fois pour toute l’âme de son archer.
Les lignes noires rampèrent, envahissant de plus en plus le corps du genin. Mais cette fois, Aoshi ne se laissa pas faire. De son bras valide, il attrapa la poignée de l’arc, et tira violement. Une chance pour lui, à cause de la pratique intensive du tir, son bras droit était devenu plus musclé que le gauche.
L’arc à terre, les lignes noires se résorbèrent, laissant place à de longs sillons plus ou moins sanguinolent. Le Tsukyo s’assit à terre, et souffla. Tous les ennemis avaient été vaincus. Le combat avait été violent et deux personnes étaient mortes, mais les dégâts n’étaient pas la principale préoccupation du genin.
Wakajini.
Deux âmes pour un corps.
Plus jamais il ne l’invoquerait. Il fallait qu’elle parte, qu’elle disparaisse. Elle était dangereuse pour lui et pour les autres. Aoshi n’avait pas envie de la voir prendre pour toujours le contrôle de son corps.
Il avait peur d’elle.
[HRP] Miraaaaaacle ! J'ai réussi à poster la première partie ! J'écrirai le reste bientôt (je ne sais pas trop quand), et je le posterai dans l'autre topic !
Bonne année ![/HRP]