Qui vole un Oeuf vole un Boeuf (Mangetsu, Aoshi, Shiyu)
Publié : dim. 30 nov. 2008, 3:08
La chunin n'eut pas à attendre longtemps, les genin arrivèrent peu de temps après leur propre arrivée. La magnifique fontaine qui avait donné son nom à la place trônait en plein milieu, chantant comme si de rien n'était. La jeune femme s'y était raffraichie, incitant Mangetsu à faire de même en attendant. La petite s'était penchée au bord et avait failli basculer cul par dessus tête dans la fontaine en tentant d'attraper de l'eau avec un peu trop d'énergie. Retenue par Miyu par le dos de sa robe, on aurait dit un chaton retenu par sa maman. Avec un soupir, la chunin hésita entre la lancer dans le bassin ou l'aider à se rafraîchir d'une façon un peu plus douce... finalement la deuxième solution l'emporta... peut être parce que les traces laissées par la petite risquaient de leur attirer des ennuis... ou pas.
La chunin accueillit les genin avec une révérence amusée.
« Toujours en vie ? C'est que vous avez été formés à bonne école ! Il est temps de nous assurer le soutien du dernier des quatre clans principaux de Suna à savoir le mien. Nos Oeufs sont retenus en otage à la Cantine de l'Académie, ils seront probablement moins bien gardés à cause de l'attaque donc c'est le moment. Musashi nous rejoindra une fois qu'il aura terminé avec sa part du plan c'est à dire bientôt normalement. Mais on ne peut pas se permettre d'attendre plus longtemps, si l'on arrive à supprimer les communications entre les troupes par les Renraku en plus de celles provenant de la tête grâce aux deux chunin Kirien, les partisans du putsh n'auront plus la moindre chance. Au passage je vous présente Rito Renraku, un membre de mon clan, il nous aidera pour porter les oeufs. En route ! »
Ils passèrent quelques ruelles, Miyu en tête... et celle-ci tomba nez à nez avec un homme massif, à la barbe et aux cheveux bleu ciel striés de quelques mèches blanches. La jeune femme eut à peine le temps d'esquisser un geste de défense que l'homme l'enlaça dans une étreinte à lui briser les os avec un grand éclat de rire. Tentative de meurtre ? Non, juste étreinte-du-papa-qui-n'a-pas-vu-sa-fille-chérie-depuis-longtemps.
« Ma poupée à moi ! Comment vas tu ? J'étais inquiet ! »
« Papa lâche moi ou je te brise chacun de tes os en commençant par le petit orteil... » répondit elle avec un sourire qui ne laissait présager rien de bon.
Le bonhomme ne se formalisa pas de la menace et lui posa un bisou piquant sur chaque joue avant de la reposer à terre avec un sourire énorme.
« J'allais voir avec les copains ce qu'on allait pouvoir faire pour les oeufs. Mikan m'en a un peu parlé, apparemment le réseau d'information de ta mamie est toujours aussi développé. » annonça Muraki.
Les copains en questions étaient des deux sexes et brandissaient des armes aussi disparates que fourches, couteaux, pelles, poêles et rouleau à pâtisseries. Le boucher portait pour sa part un hachoir de taille plus que respectable accompagné d'un assortiment de couteaux à l'air tout aussi anthipatiques.
« Je suis contente que tu ailles bien papa mais si tu m'appelles encore une fois poupée crois moi que la chasse au tigre de la dernière fois qui a mal tournée te semblera un doux divertissement en comparaison... »
« Mais oui mais oui mon oisillon joli on y va ou on attend que le nuage passe de orange à rouge ? » demanda t-il en passant un bras autour des épaules de sa fille en pointant l'autre vers le nuage de poussière soulevé par la bataille. La poussière des roches qui entouraient le village associé à la lumière et au sable faisaient comme un nuage orange au niveau du mur nord.
La jeune femme leva les yeux au ciel avec un sourire à la fois amusé et attendri. La sensation de quelque chose lui enlaçant la jambe faillit déclencher chez elle une réaction psychomotrice de type « je ne regarde pas et j'écrase contre le mur », solution expéditive mais qu'elle délaissa au profit de la solution « je regarde ensuite j'agis ». Bien lui en pris parce que c'était l'enfant qui semblait fascinée par ce géant de 1m90 qui dépassait les 100 kilos.
« Oh ! Une toute petiote... » s'exclama le Muraki « Ne me dis pas que... ma fifille tu aurais... ? »
« Non papa ce n'est pas la mienne... » esquiva Miyu en prenant la gamine dans ses bras. Celle-ci avait l'air à la fois curieuse et un peu intimidée. Mais l'homme tendit ses grosses paluches d'ours vers elle et la cueillit comme la plus délicate des fleurs avant de la poser sur son épaule où on aurait aussi bien put en caser deux comme elle. Une main sur la nuque de taureau du bonhomme, l'autre à côté d'elle, la petite semblait très bien sur son perchoir et sourit même lorsque Muraki avança d'un bon pas avec sa troupe.
Ils arrivèrent peu de temps après en vue de l'académie. Miyu envoya Tai en reconnaissance et quelques secondes plus tard annonça :
« Deux gardes à l'entrée, apparemment personne à l'intérieur. On pourrait infiltrer par derrière sans se faire repérer par eux mais on ne va rien laisser au hasard. Papa tu prends tes amis et tu fais diversion nous on entre par la fenêtre ouverte du réfectoire. Il n'y a qu'une pièce que Tai n'a pas pu voir c'est la salle à manger réservée aux supérieurs, je suppose que les oeufs sont dedans. »
Elle mit la main sur l'oreillette de son communicateur et utilisa à nouveau la fréquence de Musashi.
« Musashi tu en es où ? »
Le regard suspicieux que lança soudain Muraki à sa fille s'apparentait à celui d'un chien policier ayant flairé quelque chose de pas net.
Une fois la communication terminée il demanda tout de suite à la chunin :
« C'est qui ce Musashi ? »
« Mon supérieur hiérarchique. » contra t-elle du tac au tac.
« Ah bon... alors ça va, pas de risques... » soupira t-il l'air soulagé.
Les genin, Mangetsu et Rito purent tous voir le sourire satisfait de la jeune femme lorsqu'elle se détourna avec l'indexe sur la bouche à leur intention après avoir souhaité bonne chance aux villageois.
« Une fois en haut, vous vous placerez de chaque côté de la porte, Aoshi visera la porte, moi je l'ouvrirai. Si personne n'est à l'intérieur je rentre d'abord, ensuite vous suivez si je vous le dis. Si il y a quelqu'un Aoshi tire sur ce qu'il voit en évitant à tout prix les oeufs. Je retiendrai l'opposant pendant que vous vous emparerez des oeufs. Vous sortirez ensuite et vous cacherez avec les oeufs dans la maison de votre choix en attendant Musashi. Plan adaptable selon situation, on a pas le temps de faire dans le complet. »
Miyu leur fit contourner le bâtiment par la gauche et alors qu'ils franchissaient les dix mètres qui les séparait de la fenêtre du premier étage ils purent tous entendre le gros rire de Muraki et l'entrevoir poser son énorme main sur l'épaule du pauvre garde qui avait du avoir l'épaule démise sous le choc.
La jeune femme avait repris la petite sur ses épaules et venait de passer la fenêtre suivie de près par les autres membres de l'équipe de récupération.
Arrivée à la porte, la chunin leur fit signe de se poster de part de part et d'autre de la porte, et fit signe à Aoshi de bander son arc pour mettre en joue l'ouverture qu'elle créerait. Elle décompta trois sur ses doigts avant d'ouvrir et de pénétrer dans la pièce. Personne. Après avoir sondé les alentours avec Tai elle annonça aux autres qu'ils pouvaient entrer. Les oeufs étaient dans des boites de bois précieux stylisées, contenant de la paille. La jeune femme en confia quatre à Rito, et une à la petite, insistant pour que Mangetsu, Shiyu et Aoshi aient les mains libres pour se déployer en triangle de protection. Alors qu'ils se préparaient à partir, un homme s'encadra dans l'ouverture, l'air triomphant.
« Je peux savoir où vous comptez aller avec mes oeufs ? » demanda Chomei.
HRP :
Chomei :
Suivez le déroulement des post des topics précédents puis celui ci. N'hésitez pas à parler ou autre, à m'envoyer des mp pour des paroles échangées, des questions, des envies, des actions.
Vous terminez sur ce que vous faites et comptez faire.
Amusez vous bien, vous avez jusqu'à mercredi soir.
La chunin accueillit les genin avec une révérence amusée.
« Toujours en vie ? C'est que vous avez été formés à bonne école ! Il est temps de nous assurer le soutien du dernier des quatre clans principaux de Suna à savoir le mien. Nos Oeufs sont retenus en otage à la Cantine de l'Académie, ils seront probablement moins bien gardés à cause de l'attaque donc c'est le moment. Musashi nous rejoindra une fois qu'il aura terminé avec sa part du plan c'est à dire bientôt normalement. Mais on ne peut pas se permettre d'attendre plus longtemps, si l'on arrive à supprimer les communications entre les troupes par les Renraku en plus de celles provenant de la tête grâce aux deux chunin Kirien, les partisans du putsh n'auront plus la moindre chance. Au passage je vous présente Rito Renraku, un membre de mon clan, il nous aidera pour porter les oeufs. En route ! »
Ils passèrent quelques ruelles, Miyu en tête... et celle-ci tomba nez à nez avec un homme massif, à la barbe et aux cheveux bleu ciel striés de quelques mèches blanches. La jeune femme eut à peine le temps d'esquisser un geste de défense que l'homme l'enlaça dans une étreinte à lui briser les os avec un grand éclat de rire. Tentative de meurtre ? Non, juste étreinte-du-papa-qui-n'a-pas-vu-sa-fille-chérie-depuis-longtemps.
« Ma poupée à moi ! Comment vas tu ? J'étais inquiet ! »
« Papa lâche moi ou je te brise chacun de tes os en commençant par le petit orteil... » répondit elle avec un sourire qui ne laissait présager rien de bon.
Le bonhomme ne se formalisa pas de la menace et lui posa un bisou piquant sur chaque joue avant de la reposer à terre avec un sourire énorme.
« J'allais voir avec les copains ce qu'on allait pouvoir faire pour les oeufs. Mikan m'en a un peu parlé, apparemment le réseau d'information de ta mamie est toujours aussi développé. » annonça Muraki.
Les copains en questions étaient des deux sexes et brandissaient des armes aussi disparates que fourches, couteaux, pelles, poêles et rouleau à pâtisseries. Le boucher portait pour sa part un hachoir de taille plus que respectable accompagné d'un assortiment de couteaux à l'air tout aussi anthipatiques.
« Je suis contente que tu ailles bien papa mais si tu m'appelles encore une fois poupée crois moi que la chasse au tigre de la dernière fois qui a mal tournée te semblera un doux divertissement en comparaison... »
« Mais oui mais oui mon oisillon joli on y va ou on attend que le nuage passe de orange à rouge ? » demanda t-il en passant un bras autour des épaules de sa fille en pointant l'autre vers le nuage de poussière soulevé par la bataille. La poussière des roches qui entouraient le village associé à la lumière et au sable faisaient comme un nuage orange au niveau du mur nord.
La jeune femme leva les yeux au ciel avec un sourire à la fois amusé et attendri. La sensation de quelque chose lui enlaçant la jambe faillit déclencher chez elle une réaction psychomotrice de type « je ne regarde pas et j'écrase contre le mur », solution expéditive mais qu'elle délaissa au profit de la solution « je regarde ensuite j'agis ». Bien lui en pris parce que c'était l'enfant qui semblait fascinée par ce géant de 1m90 qui dépassait les 100 kilos.
« Oh ! Une toute petiote... » s'exclama le Muraki « Ne me dis pas que... ma fifille tu aurais... ? »
« Non papa ce n'est pas la mienne... » esquiva Miyu en prenant la gamine dans ses bras. Celle-ci avait l'air à la fois curieuse et un peu intimidée. Mais l'homme tendit ses grosses paluches d'ours vers elle et la cueillit comme la plus délicate des fleurs avant de la poser sur son épaule où on aurait aussi bien put en caser deux comme elle. Une main sur la nuque de taureau du bonhomme, l'autre à côté d'elle, la petite semblait très bien sur son perchoir et sourit même lorsque Muraki avança d'un bon pas avec sa troupe.
Ils arrivèrent peu de temps après en vue de l'académie. Miyu envoya Tai en reconnaissance et quelques secondes plus tard annonça :
« Deux gardes à l'entrée, apparemment personne à l'intérieur. On pourrait infiltrer par derrière sans se faire repérer par eux mais on ne va rien laisser au hasard. Papa tu prends tes amis et tu fais diversion nous on entre par la fenêtre ouverte du réfectoire. Il n'y a qu'une pièce que Tai n'a pas pu voir c'est la salle à manger réservée aux supérieurs, je suppose que les oeufs sont dedans. »
Elle mit la main sur l'oreillette de son communicateur et utilisa à nouveau la fréquence de Musashi.
« Musashi tu en es où ? »
Le regard suspicieux que lança soudain Muraki à sa fille s'apparentait à celui d'un chien policier ayant flairé quelque chose de pas net.
Une fois la communication terminée il demanda tout de suite à la chunin :
« C'est qui ce Musashi ? »
« Mon supérieur hiérarchique. » contra t-elle du tac au tac.
« Ah bon... alors ça va, pas de risques... » soupira t-il l'air soulagé.
Les genin, Mangetsu et Rito purent tous voir le sourire satisfait de la jeune femme lorsqu'elle se détourna avec l'indexe sur la bouche à leur intention après avoir souhaité bonne chance aux villageois.
« Une fois en haut, vous vous placerez de chaque côté de la porte, Aoshi visera la porte, moi je l'ouvrirai. Si personne n'est à l'intérieur je rentre d'abord, ensuite vous suivez si je vous le dis. Si il y a quelqu'un Aoshi tire sur ce qu'il voit en évitant à tout prix les oeufs. Je retiendrai l'opposant pendant que vous vous emparerez des oeufs. Vous sortirez ensuite et vous cacherez avec les oeufs dans la maison de votre choix en attendant Musashi. Plan adaptable selon situation, on a pas le temps de faire dans le complet. »
Miyu leur fit contourner le bâtiment par la gauche et alors qu'ils franchissaient les dix mètres qui les séparait de la fenêtre du premier étage ils purent tous entendre le gros rire de Muraki et l'entrevoir poser son énorme main sur l'épaule du pauvre garde qui avait du avoir l'épaule démise sous le choc.
La jeune femme avait repris la petite sur ses épaules et venait de passer la fenêtre suivie de près par les autres membres de l'équipe de récupération.
Arrivée à la porte, la chunin leur fit signe de se poster de part de part et d'autre de la porte, et fit signe à Aoshi de bander son arc pour mettre en joue l'ouverture qu'elle créerait. Elle décompta trois sur ses doigts avant d'ouvrir et de pénétrer dans la pièce. Personne. Après avoir sondé les alentours avec Tai elle annonça aux autres qu'ils pouvaient entrer. Les oeufs étaient dans des boites de bois précieux stylisées, contenant de la paille. La jeune femme en confia quatre à Rito, et une à la petite, insistant pour que Mangetsu, Shiyu et Aoshi aient les mains libres pour se déployer en triangle de protection. Alors qu'ils se préparaient à partir, un homme s'encadra dans l'ouverture, l'air triomphant.
« Je peux savoir où vous comptez aller avec mes oeufs ? » demanda Chomei.
HRP :
Chomei :
Suivez le déroulement des post des topics précédents puis celui ci. N'hésitez pas à parler ou autre, à m'envoyer des mp pour des paroles échangées, des questions, des envies, des actions.
Vous terminez sur ce que vous faites et comptez faire.
Amusez vous bien, vous avez jusqu'à mercredi soir.