Un marchand à Konoha... pas si loin que ça du village...

[Antonio Accatone]

Ouvert à tous . J'aurai pu le poster aux portes, mais cela aurait été ambigu par rapport au fait qu'il ne sait pas du tout où est le village .

« I’mmmmmmmmmmmmmmm so prettyyyyyyyyyyyyyyyy !!!!!
I’m feeeeeeeeeling sooooooooooooooooooooooo looooooooooooooooooonely !
But I want to kiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiisssssssssssss you hard !!!!!!!!!!! »

*Oh men... What the Fuck.
C’est quoi ça ? Pourquoi c’est tout vert ces trucs. Moi je viens du pays de la Foudre mec ! Du pays de la Foudre, tu sais ce que c’est ? Et là j’arrive… il fait beau, il y a des arbres tout verts et tu vas me faire croire que c’est un beau pays ?
Non mais attends, je t’explique, ça c’est trop vert pour être vrai. Et c’est là que je dois faire des affaires ? C’est dans ce pays de morpions asthmatiques que l’on m’a demandé d’étendre notre raison de connaissance ? Oh putain, c’est mal barré.
Ko…ko…konoha ?
Ah ah c’te blague. Et en plus, il faut que je parvienne à obtenir de l’aide pour que soit protégés nos marchandises…
Mais quel est l’abruti qui m’a dit qu’il suffirait que je cherche un village caché.
Imbécile, s’il est caché comment veux-tu que je le trouve ? Ah ! Un agriculteur !*

« Hep mec ! Ca rrroule ? Pas trop dourrrr la vie les pieds dans la terrrrrre ? »
« Et bien écoutez… » « Ok, je m’en fous, j’aimerrai savoir si vous savez où est situé le village de ninja de Konoha ! »
« Non aucune idée… »
« Poutain !!! Tou serrrrs à rien… »

Accatone et son délicieux accent (italien mais dans ce pays personne ne saurait dire d’où il a tiré cette manière de parler) s’éloignèrent, percevant non sans une certaine satisfaction les injures maugréées par le paysan.
*Sale bouseux.*
Les villes qu’il avait traversées ne l’avaient pas aidé dans sa quête. Alors, les mains dans les poches, il s’assit contre un arbre et ferma les yeux. Cela ne dura pas bien longtemps puisque qu’à peine deux minutes après ce léger repos, il se releva et reprit sa route. Il interrogea encore quelques bouseux mais rien n’y fit, personne ne semblait connaître ce village.

*Soit-ils me prennent pour un con, soit ils sont vraiment ignorants, soit ils sont cons et ignorants.*
Après une longue hésitation de deux dixièmes de secondes, il opta pour la troisième proposition. Celle offrant donc un plus large panel de psychologie Konohaienne.
*Putain, il fait chaud. Je vais enlever ma chemise et rester en marcel. Il sera toujours temps de la remettre lorsque je rencontrerai leurs autorités.*
Et c’est cheminant qu’Accatone aperçut une silhouette au loin…

[Hyûga Hayate]

" Hayate ... Il est l'heure ... "

La désagréable sensation du réveil était, elle au moins, toujours la même, malgré l'accident, il n'avait pas de doutes la dessus : il n'aimait vraiment pas le matin. Il fit tout de même un effort surhumain et souleva légèrement une paupière. La lumière l'agressa sans vergogne. Se jurant intérieurement de ne plus jamais renouveler l'expérience, le jeune Hyûga referma à l'instant les yeux.

" Tu m'écoutes au moins Hayate ? " Redemanda la voix.

Le jeune garçon manifesta son mécontentement en se retournant violemment sur le côté, poussant par la même occasion un grognement destiné à faire fuir son adversaire. Une main vint le secouer plus vivement mais tous ses efforts furent réduits à néant par un bâillement qui lui décrocha la mâchoire. D'un air satisfait, Hayate se re-retourna dans l'autre sens pour ressombrer dans le merveilleux monde qu'on l'avait forcé à quitter. Un soupire s'éleva au dessus de lui et la chaleur que dégageait le corps de Keigo s'éloigna. Elle prononça quelque chose et un son guttural parvint aux oreilles du jeune garçon.

" Laisses le, tant pis, il restera à dormir toute sa vie et ne sera jamais un shinobi s'il ne fait pas les exercice nécessaires à sa rééducation. " Dit la deuxième personne.

L'argument de Ayamine, autrement plus persuasif que celui de sa femme, ne mit pas longtemps pour arriver au cerveau d'Hayate.

" Hein, que, quoi ? Où shinobi ? Pourquoi rééducation ? " furent malgré tout les seules choses qu'il parvint à dire, à chaud.

Le jeune garçon apprit alors que, les quelques temps passés dans un lit n'avaient pas aidés à développer ses muscles et, par conséquent, il lui fallait au plus vite reprendre l'exercice s'il ne voulait pas finir commerçant (profession qu'il exécrait par dessus tout). C'est donc pâle, essoufflé, transpirant comme pas deux et haletant qu'il arriva à la porte de la ville. La course de l'hôpital jusqu'à la porte avait été, de loin, le parcours du combattant le plus ardu qu'il eu jamais eu à faire. Il s'arrêta donc pour reprendre son souffle.

" Déjà hors course Hayate ? " demanda Ayamine, arrivant en marchant lentement derrière lui. " Moi qui espérais qu'un plat de pâte t'attendrait quand tu reviendrais vainqueur à la maison ! "

L'oreille frémissante et la bouche humide - débordante, bavant ! - Hayate essaya de parler mais le seul son qui sortit, fut un souffle grave - et humide. Pour être un peu plus clair dans son discours pourtant bien fondé et très compréhensible, il lança un regard interrogateur à Ayamine, rassemblant ses cheveux rouges, maintenant lui tombant jusqu'aux épaules, en une très petite queue de cheval.

" Tu n'as donc rien entendu de ce que nous avons dit avec Keigo pendant que tu te réveillais délicatement de ton sommeil ?! " Répondit l'intéressé en s'esclaffant. " J'ai parié un plat de pâtes que tu réussirait à faire le tour de la ville. Sinon, c'est moi qui cuisine ce soir "

* Ayamine ? Cuisiner ? Je ne sors pas de l'hôpital pour y retourner ce soir ! * Pensa Hayate, se massant douloureusement le ventre au souvenir atroce de ces magnifiques nems préparés par son père adoptif.

" J'ai compris, j'ai compris, je vais le faire ce tour du village ... mais en marchant, sinon j'y laisse ma peau ! " Répondit-il avec une lueur inquiète dans le regard.

" Je savais que je pouvais compter sur toi Hayate ! Je reviens ici dans quelques heures et fais le tour du village pour te retrouver. " S'exclama Ayamine, un sourire entendu aux lèvres.

Avant d'avoir obtenu confirmation le shinobi s'en alla, disparaissant sans prévenir du champs de vue d'Hayate. Ce dernier s'en alla, marmonnant et entreprit donc de trouver le chemin qui faisait le tour du village. Une demi-heure plus tard, il entendit une voie forte avec un accent ridicule s'élever à quelques mètres de lui. Il s'avança donc en haut de la butte qui lui cachait la vue et vit arriver quelque chose ... visiblement un homme.

[Antonio Accatone]

Merci ! Je commençais à désespérer . Par contre désolé pour l'attente .

Il marchait, de sa démarche violente, chaque pas semblable à un poignard devant transpercer le sol, le rapprochait davantage de cette étrange silhouette à l'horizon.
*Encore un guignol ! J'espère qu'il se montrera plus coopératif que son putain de collègue paysan.*

Continuant son avancée sauvage, lorsqu'il passa à côté du bellâtre qui servait de poteau télégraphique à la butte afin de communiquer avec les arbres environnants, il lui plaça un violent coup d'épaule et se rejeta en arrière... tel un Pipo Inzaghi de la ninjatitude.

"Ma ! T'es malade dans ta tête ou quoi ! Qu'est ce qui te prend dé mé bouscouler. Lé pétits merrrrdeux dans ton genrre, je les éclate doune pichenette, fisa. Tou te crois où pour bouscouler dé cette manière lé étrangers ?"

Le regard noir, Accatone semblait parfaitement dans son rôle. Il est même certain qu'un observateur étranger et neutre, venant d'arriver aurait certainement cru à l'agression du jeune ninja de Konoha.
Puis se calmant, il enchaîna sur un ton moins agressif :

"Bon ! Ca va pourrr cette fois. Ma ! Parrrr contrre j'espèrre que tou pourras m'indiquer où se trrrrouve le village dé ninja dé Konoha. Yé dois leur demander oune service per mon patron."

Il sortit de sa poche, une bourse, en la soupesant, il était facile de deviner qu'elle contenait au bas mot 5 000 ryos et en plus de cela quelques billets dépassaient de sa poche.

"Tou comprrrends, tou connais ? Maaaa ! Vou ta tête, yen doute ma il è importante dé démander malgré tout."

Et voilà comment le jeune Hyuga fit la connaissance de l'homme le plus corrompu sur ces terres. Même Shaka passerait pour un ange à côté de lui. Il porta sa cigarette à sa bouche et recracha la fumée, non sans fixer... fixement, le jeune homme que le destin avait mis sur sa route.

[Hyûga Hayate]

La silhouette s'approchait dangereusement d'Hayate, massacrant sous ses pieds toute la faune et la flore qui se trouvaient sur son chemin. Le garçon imaginait les dernières secondes des quelques herbes qui poussaient en travers du chemin avec tristesse, il savait bien ce que c'était que de ne pas comprendre ce qui ce passe. Ces pauvres petites courageuses qui perçaient la terre battue par les vents, piétinée par les passants et durcit par la pluie. La pensée de cette pauvre nature incomprise par les hommes. Et les animaux, les insectes qui avaient laborieusement creusés des terriers, des fourmilières ... tout leur travail réduit à néant par cette brute.

Un violent coup d'épaule ramena Hayate à la réalité. Il ne s'était pas rendu compte que l'homme - puisque c'en était bien un en fin de compte - avait finit de gravir la butte de terre. Il était resté là, planté sur sur place, ne comprenant pas que le danger était imminent et avait récolté douloureusement les fruits de son inaction. Un hurlement retentit à ses oreilles, une fureur semblait se dégager de son agresseur. Le plat de nouilles semblait bien moins appétissant maintenant qu'un obstacle se dressait sur sa route. Le jeune Hyuga balbutia des excuses en croisant le regard sombre et inquiétant de l'homme, mais celui-ci semblait en même temps si content de lui qu'il n'écouta même pas. Une sorte de frisson semblait le parcourir puis il s'arrêta et une voix un peu plus douce mais toujours ponctuée de ce ridicule accent s'éleva de l'homme.

Hayate écouta avec attention ce qu'il disait, pour être sûr de comprendre mais un tintement clair et doux s'éleva alors, l'arrachant à ses pensées. Il porta toute son attention sur la bourse bien remplit que l'autre tenait à la main. Des feuilles d'un vert doux, pastel un peu, sortaient également de la poche de celui-ci. La richesse étalée dégoûta un peu le garçon mais il porta toute son attention sur le visage de son interlocuteur pour effacer cette image malsaine qu'il se faisait déjà de lui. Le discours qu'il lui tint d'ailleurs ne l'aida pas à s'en défaire. Une fureur commença peu à peu à l'envahir et, au prix d'incroyables efforts, il se remit en marche, dépassant l'immonde personnage qui agressait tous ses sens, notamment grâce à la fumée de cigarette qu'il venait de lui souffler au visage. D'une voix la plus calme possible il lui lança :

" Je ne suis pas débile, je comprends très bien. Par contre, c'est l'envi qui me manque pour répondre. "

Content de lui, Hayate détourna totalement son attention de "l'imbécile" qu'il venait de croiser et ferma tous ses sens pour ne pas être à nouveau dérangé.

* Au moins, c'est juste un désagréable personnage bourré d'argent, il n'est donc pas commerçant ... * Se dit-il pour se rassurer.

[Antonio Accatone]

A nouveau désolé pour l'attente j'ai eu une semaine chargée

Accatone le fixa quelques secondes, interloqué par la réponse du morveux. Il planta... son regard dans celui de cet energumène. Et avec son inimitable accent, italien il reprit :

"Ecoute, ya pas dé temps à perdre. Soit tou connais, soit tou connais pas. Ya doit voir un certain Eau cagué... drrrôle de nom soit dit en passant... ma on t'a déjà dit ké tou avai des yeux bizarres ?"

Un léger sourire en coin apparut sur les lèvres du commerçant. Et si l'attitude du ninja l'avait énervé avant même qu'il n'ouvre la bouche, il pouvait désormais être certain qu'il avait fait atteindre à Antonio, le comble de l'exaspération.

"Yé soui prêt à payer pourrr avoir cé renseignement tou sais. Soit tou saisis ta chance dé té faire oune peu dé blé... et vou ta tête, tou dois pas t'en fairrre beaucoup... soit tou laisses passer cette opportounité et je finirai bien par trouver ce village et cet Eau caguée... Ma tou en dis quoi ?"

Il sortit de sa poche la liasse et commença à compter mentalement ce qu'il avait, en passant un à un ses doigts derrière les billets, facilitant ainsi l'exercice. Ne détournant pas son regard du jeune homme, il jeta sa cigarette par terre et l'écrasa du talon. Il remit ses mains dans ses poches et puis après un léger silence...

"Alors ?"

[Hyûga Hayate]

L'homme se fit de plus en plus pressant et énervant. Cependant, un mot dans ce qu'il dit remit tout de suite Hayate en alerte. Ainsi, ce bougre sans foi ni loi, ce personnage hautement odieux cherchait le Hokage. Le cerveau du jeune garçon tourna de plus en plus vite. Si cet homme avait effectivement à faire avec le Kage, le fait de ne pas lui indiquer la direction serait une faute pour un ninja, fut-il étudiant. Par contre, s'il était aussi malsain qu'il le paraissait et que par malheur il attaquait le chef du village, ce serait de sa faute.

* Boarf, ne jugeons pas le livre à sa couverture, même si elle est miteuse, laissons lui une chance. *

Hayate releva en plus une remarque sur ses yeux, un peu particuliers, il est vrai. Il pouvait en tirer profit. En parlant de profit, l'autre retira la liasse de billets qui dépassait de sa poche. Sur un relent de culot, il décida de tirer sa chance. Avec un peu d'argent, plus besoin de cuisiner ou de manger quelque chose de non comestible, il suffira d'aller au restaurant !

" Je connais l'Hokage, je ne sors pas de nul part ! Mais qu'est-ce qui me dit que vous n'êtes pas mal intentionné ? Si je devais faire une erreur vis à vis de mon village, autant ne pas la faire gratuitement ! Je suis peut-être jeune et inexpérimenté mais je connais quand même les valeurs de la vie ! " Dit-il enfin, une fois que l'autre s'était tut. " Etant donné l'affront sur mes yeux, mon intelligence et mon physique en général, je pense que cela mérite réparation, non ? A Konoha, on aime tout ce qui est vert, billets compris ! Qu'en dites-vous ? "

* Quelle honte, je ne vaux pas mieux qu'un commerçant, mais bon, au moins je n'aurais pas perdu ma journée ! *

HRP : désolé pour le retard, problème de connexion pendant les vacances.
Houla, en relisant mon post ... Hayate se dévoile une nouvelle nature ça ne va faire qu'empirer, j'en ai bien peur xD