L'auberge Reyna(Reyna Shinji) + chambre 123(Kaworu Shingiri)

[Saya Minatsuki]

HRP/ Toujours après l'event /HRP

Sur la route, la chunin inspectait le vase procuré illicitement, elle ne se souvenait pas vraiment mais la forme ressemblait vaguement d'après ses derniers souvenirs à celui des ReynaS qu'elle avait fait exploser un soir auparavant.

Cible répérée, l'auberge se trouvait à quelques mètres, la brute hésita un moment entre le "je débarque, je m'excuse, je pose et je me taille" ou le "ni vu ni connu, oohhh un vase revenant " . Difficile le choix...Surtout après la dernière altercation avec la mère de son souffre douleur pour le moment (Shinji).

La réponse vint toute seule, le petit vieux pervers de l'autre fois venait de passer dans son champ de vision, il avait ses courses en main et semblait rentrer pour se préparer un bon plat.

Pas difficile, elle le chopa, le maltraita un peu, faut pas abusé et prit ses clés, ainsi que ses courses. Elle sortit une corde de son sac, la suite n'est que inevitable...Elle se dirigea vers l'auberge en portant le vase bien voyant dans ses mains.

*Ce me fout la chair de poule d'etre déguisé en lui mais qu'importe il va réparer mes conneries...*

La voila ou plutot le voilà devant la porte d'entrée, il ouvrit la porte, pénétra en toute discrétion, personne pour l'arreter, posa le vase là ou il était censé etre et ressortit en vitesse par cette meme porte.

Enfin! Saya estompa l'illusion peut-etre trop vite? et se dirrigea vers le pervers, le ramassa sans délicatesse puis l'embarqua avec elle. Il ne fut jamais revu dans les parages. Jamais?.

A ce qu'on dit, il a été vendu à un marchand de poisson sur le marché populaire, ce dernier trouvant que ce spécimen bizarre de poisson gigottait beaucoup et sans arret, le jetta alors aux poubelles...

[shinji]

Shinji rentra ce soir la avec une certaine fatigue. Quand il rentra il dut expliquer à sa mère ce qui lui était arrivé et pourquoi il n'était pas revenue pendant plusieurs nuits à la maison.
Sa tête le démangeait, il put enfin se soulager et passer sa tête sous l'eau chaude. Cela eut l'attente escomptée et il put retirer sa perruque.Quelques poils avaient poussés mais étaient toujours très courts. Il redescendit dans la pièce commune et expliqua à sa mère qu'il aurait une mission dans quelques jours. Il expliqua qu'il s'était sentit faible ces jours derniers face à ses adversaires. Il souhaitait absolument mettre à profit les jours qui lui restaient pour s'améliorer, se perfectionner et apprendre de nouvelles techniques. Il demanda la permission à sa mère de ne pas travailler le lendemain afin de pouvoir se documenter sur divers techniques et faire quelques achats.

Sa mère lui en donna l'autorisation. Elle comprit son intérêt et se dit qu'il vallait mieux qu'il se prépare de manière à ce qu'il revienne toujours vivant. Elle ne voulait vraiment pas que son garçon meurt parce qu'il n'a pas put se préparer. Elle estimait qu'il fallait lui laisser quartier libre même si c'était difficile pour elle et son mari.

"Je voudrais juste que tu sois là dans deux jours. J'aimerai que tu aides ton père à boucher les trous du toit, et à repeindre un peu la façade d'entrée. Le reste on se débrouillera."

Elle espérait qu'elle passe un peu de temps avec son père et que le travaille se termine plus rapidement. Car si Shinji n'avait pas vut son père ce soir là, c'était parce que ce dernier était fatigué de sa journée. Il passait sa journée à retaper l'auberge afin de la rendre plus présentable. Il avait commencé par réparer les toilettes et toutes les portes de la maison. Il avait extirper tous les tapis pour les nettoyer et réparer les escaliers.

Shinji qui lui aussi tombait de fatigue n'avait pas remarqué les changements opérés dans la maison. Il était au courant que son père devait reconstruire après les violents orages qui avaient considérablement abimé l'auberge.
Les travaux avaient tardés et maintenant, ils étaient obligatoire sous peine de voir le bâtiment s'effondrer.

Shinji accepta aussitôt. Il proposa également de l'aider le surlendemain si l'ordre de mission n'était pas arrivé.
Il avait conscience qu'il lui fallait venir en aide à sa famille. Il ne devait pas abandonner ceux qui lui avaient tout appris.

Cette nuit la, Shinji s'endormit en ressassant encore une fois son aventure passée. Il se voyait changer le cours de l'hsitoire en éliminant son adversaire autrement. Il se voyait parrer la balayette qui l'avait projeté dans le fossé. Il se voyait frapper sans cesse son adversaire de coups sans jamais se faire toucher. Shinji imaginait à quel point ses coéquipiers et sa mère seraient fier de lui. Il aurait put aider Naera et empêcher qu'elle ne se fasse blesser par un gars encore plus faible que son adversaire. Il finirait par vaincre sa peur des serpents et donner le coup de grâce au chunin surpuissant.

Shinji repensa à Naera et ses blessures. Cela lui remémora sa première journée d'entrainement avec elle. Il se souvint que déjà à l'époque, elle avait finit par être vâchement blessée. Même si elle avait fait forte impression en maîtrisant le kinobori avant tout le monde, elle n'avait pas sut éviter les pièges. Shinji vint à penser aux autres qui avaitent subit cet entrainement.
Son esprit arrêta de divaguer une fois qu'il y eu l'image de Shina dans sa tête.

*Oh! Shina. Si tu savais. Heu heureseusement qu'elle ne sais pas. J'espère que personne ne saura rien de ce combat. J'estime avoir été une vraie tapette dans ce combat. Je n'ai même pas réussit à assomer une lavette, un pleurnichard. Je suis nul*

"Bouhouhou"

Shinji finit par s'endormir sur l'idée qu'il verrait bientôt sa bien aimée.

[Shimone Ayanami]

Seul Kohaku répondit à sa proposition. C’était… encourageant. Enfin, elle n’allait pas se laisser abattre pour si peu, s’ils préféraient rentrer chez eux c’était leur choix, autrement ils savaient où se trouvait l’auberge Reyna.
Soudain elle se rappela d’un détail, il y avait le matelas à ranger. S’approchant de l’étudiant, elle lui dit : "Je vais ranger le matelas et on ira à l’auberge."
Tandis qu’elle allait pour ranger le matelas, elle se rendit compte que ce serait son second repas avec le jeune homme. Cela allait-il devenir une habitude ? Enfin, les deux fois ça n’était pas Kohaku qui avait proposé.

De retour, elle fit signe au jeune homme de la suivre. Ils traversèrent les rues de Konoha sans trop perdre de temps, c’est qu’il n’est pas aisé d’écrire en marchant, et donc Hiromi ne parlait pas non plus. Les conversations à sens unique ça n’était jamais très drôle.
Lorsqu’ils arrivèrent à l’auberge, elle vit qu’aucun étudiant n’attendait devant mais ça ne voulait rien dire, s’ils étaient allés prévenir leurs parents, ils en avaient pour un petit moment avant d’arriver.

Poussant la porte de l’auberge, la jeune femme invita Kohaku à entrer en lui tenant la porte, mais elle passa quand même la première. Cela fait, elle se dirigea vers le comptoir et prévint qu’elle attendait peut-être d’autres personnes, aussi se permettait-elle d’utiliser l’une des grandes tables. Étant donné l’heure, il y avait assez peu de monde donc ça ne poserait pas de problème.
Elle s’installa à l’une des tables d’angle, sur la banquette parce que c’est beaucoup plus confortable que les sièges en bois.

Elle laissa passer un instant puis se saisit du menu et si Kohaku n’avait pas encore fait de même, elle lui en tendit un à lui aussi. En silence, elle passa le doigt de haut en bas de la carte afin de voir ce qui lui ferait plaisir. Soudain, elle s’arrêta et s’exclama joyeusement : "Ça." Du bœuf au curry. Oui, il lui en faut peu pour être heureuse. Et avec ça du vin de poire. Le vin de poire est assez peu fort mais très parfumé et le goût est réellement délicieux, chaque goutte rappelle l’arôme du fruit. Elle ne demanda pas à l’étudiant s’il avait choisit, choisissant de le laisser un peu respirer, elle n’était pas non plus sa mère, c’était même relativement impossible.

"Alors, qu’est-ce que tu écrits de beau ? Et qu’as-tu pensé de ce premier cours ?" Finalement elle ne le laisserait pas tellement respirer mais elle était curieuse de voir si ça lui avait plu. C’était la première fois pour elle aussi donc elle s’interrogeait. Et puis elle voulait savoir comment il s’en sortait depuis leur dernière visite.

Pour les autres étudiants, si vous voulez quand même nous rejoindre, n’hésitez pas hein. Vous nous trouverez à la table du fond .
Shinji, si ça te tente de venir squatter, pareil, hésite pas. C’ton auberge XD.

[Kohaku Mizunomaboroshi]

Waku hocha la tête. Il était cependant hors de question de laisser une demoiselle ranger seule ce matelas. De laisser n'importe qui le faire, d'ailleurs. Alors il se proposa pour aider. Il ne renoncerait que si elle insistait dans son opposition. Lorsque le matelas fut rangé, ils prirent la route, tous les deux. Le jeune homme était un peu mal à l'aise de se retrouver seul à la jeune femme. D'abord parce qu'elle était son professeur, et que cette proximité temporaire avait quelque chose de dérangeant, aussi à cause de leur dernière rencontre, et ensuite parce qu'il était un peu déçu de ne pas voir plus de monde suivre, lui qui était toujours partant pour que le plus de monde possible puisse s'amuser ensemble au même endroit. Peut-être étaient-ils tous allés prévenir leurs parents, qui savait. Pourtant aucun n'avait dit qu'il viendrait. Bon, aucun n'avait dit qu'il ne viendrait pas. Le monde était étrange. Les gens l'étaient. La vie était différente. A Kiri personne ne l'avait jamais invité nulle part - pas même Keyran qui se contentait de venir le voir au square, pour passer de longues heures avec lui. Il tint la porte après elle et la suivit. Le contact avec la banquette fit du bien au jeune garçon. Assis confortablement, n'était-ce pas là de quoi bien finir la journée ? Il n'avait pas cherché à entamer la discussion - il n'avait rien à dire. Et puis si elle avait envie de parler, elle aurait sûrement ouvert la bouche. Il ne voulait pas forcer les gens. Elle le ferait quand elle voudrait.

Il regardait les gens autour de lui et le temps s'arrêta. Il regardait sans voir, il écoutait sans entendre, ses yeux croisant plusieurs fois ceux d'un homme, plus loin, qui les fixait tous les deux en silence, derrière une bonne bière. Les images défilaient les unes après les autres puis s'envolaient au loin. Il n'était plus qu'un récepteur du monde extérieur sans y apporter aucun jugement ou aucune réflexion. La jeune femme en face de lui le tira de ses pensées en lui tendant un menu. Il le prit et le regarda de long en large avant de se décider. Par réflexe, il opta pour le menu le moins cher, et le pointa avec un grand sourire après quoi il écrivit "c'est mon met préféré.'" Ce n'était évidemment pas vrai - mais il n'était pas difficile en matière de nourriture - mais déjà qu'il ne payait pas, autant coûter le moins possible, à qui ou quoi que ce fût. "Avec de l'eau, s'il vous plaist.". Il ne buvait que de l'eau - ou du jus de fruit en de très rares occasions. et puis il avait treize ans - quatorze d'ici peu...ou quinze ? il avait cessé de cmpter - toujours était-il que ça restait trop jeune pour boire quelque alcool que ce fût.

La jeune femme l'interrogea ensuite. Question difficile. Ce qu'il en avait pensé... il était instructif. Trop court : il aurait aimé réessayer son entraînement. Jusqu'à la réussite. Mais ça ce n'était que sa faute, les autres avaient parfaitement réussi alors pourquoi pas lui ? Il était parfait. J'espère que tous les cours seront comme celui-ci."

Un cours tranquille, sans prise de tête, où régnait la bonne humeur. Au moins ici il ne serait pas embarqué du jour au lendemain dans une mission à laquelle il ne comprenait rien. Pourquoi les gens se faisaient-ils la guerre ? Encore aujourd'hui il l'ignorait. Il fallait dire que les éléments lui manquaient. Tout ce qu'il savait c'était qu'il avait perdu bien plus qu'il n'avait gagné - alors qu'il n'avait même pas été membre actif de l'événement. Il n'osait pas imaginer ceux qui étaient encore sur place. il se surpris à l'ironie :*Mes parents avaient l'air d'aller bien....*
Son visage s'était assombri rapidement. Sa famille lui manquait et en même temps il la haissait - et il se haissait de la hair. Il lui en voulait. Elle l'avait remplacé. Il n'existait plus pour elle. D'ailleurs il n'existait plus pour personne. Sauf pour Konoha. Et pour Hiromi qui se trouvait en face de lui, peut-être ? Et pour l'homme qui n'avait de cesse de les fixer. Waku fronça les sourcils. Il l'avait déjà vu quelque part. Mais impossible de savoir où... le henge qui le dissimulait n'aidait sans doute pas. Le jeune garçon décida finalement que s'il devait le savoir un jour cela se ferait en temps voulu et préféra ne plus y penser. "Je ne savais pas que vous étiez professeur. Mais vous êtes douée. Les élèves savent quoi faire et comprennent. Enfin moi. Dommage qu'ils ne soient pas venus, je ne sais pas s'ils viendront encore."

[Shimone Ayanami]

La réponse de Kohaku fit sourire la jeune femme. Son cours avait été parfait. C’était gentil de sa part mais elle en doutait. Enfin, normalement elle n’aura pas à s’occuper d’autres cours donc elle n’aura peut-être même pas besoin de s’améliorer.
Comme elle était en train de lire, elle ne remarqua pas l’homme qui les fixait, ou plutôt qui fixait Kohaku… enfin Kohaku. Fixait-il Kohaku, un élève de Konoha, ou bien Waku ancien citoyen de Kiri ? Nul doute que si elle l’avait remarqué, elle ne serait pas restée ainsi attablée à attendre que leur commande arrive.

En parlant des commandes, on leur apporta bientôt les boissons. Il faudrait encore attendre un peu pour les plats. Pour le moment Hiromi ne toucha pas à son verre, elle n’avait pas soif. Ça viendrait, elle le savait, un bon curry vous donnait tellement chaud que vous ne pouviez pas vous empêcher de boire en même temps. C’était bon pour les affaires. Il n’y avait bien que Shimone pour jouer au fier et boire tout à la fin, ou pas du tout. Bonjour l’haleine de braise par contre après ça. La première fois qu’elle en avait mangé, c’était lorsqu’elle était toute petite et on lui avait demandé si elle voulait que ce soit un peu, moyennement ou très épicé. Elle avait choisi un peu et ce qu’on lui apporta lui fit le même effet que du feu liquide. Ceux qui avaient pris très assaisonné avaient dû s’en mordre les doigts.

Le jeune homme poursuivit en notant d’autres choses sur son carnet et pendant qu’il s’exécutait, Hiromi finit par remarquer l’homme. Son apparence ne lui disait rien. Aurait-elle dû ? Certainement que non. Le carnet glissa à nouveau jusqu’à la jeune femme afin qu’elle puisse lire la réponse de Kohaku. Hiromi lui répondit de façon distraite cette fois-ci, l’esprit préoccupé par autre chose. "Non, je ne suis pas professeur, mais je connais quelques techniques et avec l’examen genin, ils n’avaient personne pour s’occuper de vous. En tout cas merci, tu es gentil. Mais oui, c’est dommage que les autres ne soient pas venus, tant pis pour eux." Elle termina avec un petit clin d’œil puis elle ajouta : "Je reviens tout de suite."

Calmement, elle se leva et se dirigea vers la table où se trouvait l’homme qui les observait depuis quelques temps. Se plantant devant lui, elle le toisa puis lui demanda : "On peut savoir ce que vous regardez depuis avant ?"
Ça n’était pas elle qu’il regardait, c’était une évidence mais à quoi bon le lui dire ? Sa question se suffisait à elle-même. Peut-être connaissait-il Kohaku, ou bien était-ce juste un pervers et dans ce cas les regards qu’il portait au jeune homme étaient intolérables. Encore si ça avait été elle qu’il regardait, elle n’aurait rien dit, tant que ça restait des regards il n’y avait pas de quoi en faire toute une histoire mais avec un enfant… Quel genre de personne était donc ce type ?

Pendant que les grands discutaient de leur côté, l’une des serveuses, une jolie jeune fille qui ne devait pas avoir plus de vingt ans, se dirigea vers la table de Kohaku et Hiromi. Les cheveux et les yeux noirs, elle était habillée d’un jeans et d’un t-shirt tout simple avec par-dessus un tablier sur lequel était écrit le nom de l’auberge avec le logo de l’établissement. Ni grande ni bien épaisse, on se demandait comment elle faisait pour porter ses deux assiettes, toutes deux étaient d’un bon format et pas remplies à moitié. La portion des champions o/.

[Hyûga Hayate]

[HRP]Fwarf ... Je crois que j'ai pas mal de trucs à rattraper ... tout d'abord désolé pour le retard, j'ai eu un concours blanc et je pensais que ce serait plus calme après ... c'était compter sans les profs ... donc encore désolé pour ce mois (ça fait mal de compter jusque là ...) d'absence ...[/HRP]

Hayate était fier de sa dernière tentative de Kinobori. C'était un véritable bonheur de sentir comme ça qu'il approchait de la maîtrise d'un second jutsu surtout en pensant que c'était son premier cours depuis son séjour à l'hôpital. C'est donc avec un sourire étiré qu'il se tourna vers son père. Mais celui-ci semblait concentré sur autre chose. Le front plissé, il regardait Hayate sans le voir.

" Quelque chose ne va pas Ayamine ? " Demanda le jeune Hyûga, légèrement inquiet par l'attitude inhabituelle de son père adoptif.

" Hein ? Oh ... désolé, j'étais perdu dans mes pensées ... Tu m'as l'air de bien progresser, ça fait plaisir à voir. J'espère que ce soir tu montreras tout ça à ta mère, ça lui fera plaisir. " Répondit l'intéressé, apparemment troublé dans un moment d'intense et importante réflexion.

" Mouais ... je suis sûr que tu ne me dis pas tout ... allons ! Je suis assez vieux pour savoir et suffisamment jeune pour oublier si ce n'est pas important ! " Déclara le garçon, les sourcils froncés, une pointe de défi dans le regard.

" Le vieil Hayate me manque ! Jamais tu ne m'aurais posé de questions sur ce ton avant ! Et si jamais tu l'avais fait, j'aurais eu le droit à des excuses immédiatement ... enfin bon, je suppose que je peux toujours courir sur ce coup là. Bah, c'est comme la fois où tu m'avais demandé ... " Dit Ayamine en rigolant, l'air un peu tendu.

" En effet, ne comptes pas t'en sortir comme ça cette fois-ci ! J'ai appris à voir quand tu détournais le sujet avec le temps. Je pense que ce qui le manque le plus c'est ma naïveté ... " Renchérit Hayate, cherchant vraiment par tous les moyens à sa porté d'arriver à ses fins.

" Ahahahah ... euh oui, tu dois avoir un peu raison dans le fond ... Enfin bon, si tu veux savoir, je me disais que ta mère était de plus en plus stressé ces temps-ci ... Je ne suis pas vraiment venu te voir pour passer le temps ... elle m'a un peu mit à la porte en fait. "

" Keigo ? Non ... par contre, je la trouve un peu plus ... enfin je ne sais pas, de toute façon je ne suis qu'un enfant. "

" Je vois ça ... enfin tu l'es surtout quand ça t'arrange non ? Enfin bon, je me demandais si j'avais pas fait quelque chose ... t'aurais une idée toi ? " Demanda l'homme, plein d'espoir.

" Non ... t'es toujours le même ... mais peut-être que c'est elle qui pourra te donner la réponse ... il faudrait trouver un moyen pour que je ne rentre pas à la maison sans éveiller les soupçons ... " Une lueur de malice brillait dans les pupilles blanches du jeune garçon ... une lueur que son père trouvait effrayante.

"Jeune gens, le cours est terminé. Je vous invite donc à rentrer chez vous. Si vous le souhaitez, vous pouvez me retrouver à l’auberge Reyna pour un petit repas gracieusement offert par l’académie. Par contre prévenez vos parents." Déclara d'un seul coup cette très chère Hiromi.

Hayate se retourna vers Ayamine, un grand sourire aux lèvres. C'était l'excuse parfaite. Son père lui rendit d'ailleurs son sourire. Apparemment il ne trouvait pas son idée si ridicule que ça. Il lui donna donc sans parler l'autorisation d'aller s'amuser avec ses amis pendant le repas. Ils se dirigèrent ensemble vers le centre ville pour trouver un fleuriste. Ayamine acheta un grand bouquet très joli et ils allèrent répéter dans une ruelle déserte. Une bonne occasion pour le garçon de pratiquer le Henge. Il se concentra, malaxa son chakra en pensant très fort à Keigo.

Dix minutes plus tard :

" Où est Hayate ? Je croyais t'avoir mit à la porte tout à l'heure ! Pars et ne reviens jamais plus ! "

" Euh ... t'es obligé de ne prévoir que des scénarios catastrophe ? Elle m'a simplement dit qu'elle devait voir quelqu'un dans l'après-midi et qu'elle aimerait beaucoup que je ne sois pas là ... " Demanda le pauvre Ayamine, victime du courroux de sa femme qui ne l'était, pour le coup, pas vraiment.

" Il vaut mieux se préparer au pire ... enfin bon, je vais quand même aller à cette auberge ... je pense que je suis légèrement en retard ... bonne chance ! " Il tourna les talons sans attendre la réponse.

Il arriva à l'auberge en courant. Il eu juste le temps de se voir dans une vitre ... il avait oublié d'enlever l'effet du Henge. Il le fit donc juste avant de pousser la porte. Dès l'instant où il entra, une délicieuse odeur de nourriture entra dans ses narines. Il se dirigea vers Kohaku, le "nouveau". Il s'assit à la table après lui avoir lancé un bonjours et s'être brièvement excusé de son retard.

" On s'est pas vu pendant très longtemps tout à l'heure, je m'appelle Hayate Hyûga, enchanté ! " Déclara-t-il, enjoué.

Une assiette fut posée devant lui avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit ... c'est juste à ce moment là qu'il se rendit compte que sa sensei n'était pas assise à la table.

[Kohaku Mizunomaboroshi]

Waku leva les yeux vers Hayate, avec un grand sourire. On venait lui parler... de manière spontanée et sans y être obligé...et gentiment. Cela lui fit plaisir. Il lui tendit son carnet à la premiere page dans lequel était marqué Kohaku Mizunomaboroshi. Puis il lui tendit la main pour la serrer et l'invita à s'asseoir avec lui, en attendant le professeur, sur laquelle son regard se posa.

Elle discutait avec cet homme qui lui était familier..

Homme qui lui répondit, d'abord d'un « hum » accompagné d'un sourire en coin. C'était une excellente question. Il ne s'y était pas attendu. Et il ne savait pas vraiment quoi lui répondre. La vérité ? Un mensonge ? Voyons voir...les ordres... oui. Non. Et s'il venait pour... non il ne pouvait pas, pas encore, pas de nouveau. C'était compliqué. L'éloigner... « Honnêtement ? Ce garçon là. Surtout ne le laissez pas rentrer à Kiri... il faut qu'il reste ici s'il veut être en sécurité. Et ne lui dites pas que je le connais. »

Heureusement, Waku qui savait lire sur les lèvres s'occupait plus de faire la conversation à Hayate, par papier interposé. Pour lui demander s'il avait réussi son exercice, d'abord. Si les entraînements se passaient toujours ainsi, ensuite. S'il avait faim. Pourquoi il avait choisi d'être ninja.
Il n'osa pas lui demander s'il avait déjà tué quelqu'un. Si le monde shinobi était aussi dur ici que chez lui. Il n'avait pas l'air méchant. Il avait même l'air gentil.
Mais qui savait ? Les apparences étaient si souvent trompeuses et ça, il était bien placé pour le savoir, même s'il tentait de l'oublier.

[Shimone Ayanami]

Pendant qu’Hiromi faisait la conversation à l’homme de la table d’à côté, un des étudiants fit son entrée. Hayate. La jeune femme était contente de le voir, il ne manquait plus que Sonia et Leen et ils seraient au grand complet, même si vu le temps écoulé il devenait de moins en moins probable qu’ils ne les rejoignent.
N’étant guère éloignée d’Hayate, elle éleva légèrement la voix pour qu’il l’entende : "Coucou Hayate, je suis heureuse de te voir parmi nous. Pas touche à mon assiette, commande-toi ce que tu veux ."

Elle reporta alors son attention sur l’autre homme, son éternel sourire ayant disparu. Ce qu’il venait de lui dire, loin de l’éloigner, la préoccupait grandement. L’homme s’était visiblement montré honnête avec elle mais ce qu’il lui avait dit était… inquiétant. "Pourquoi ? Qu’est-ce qui lui arriverait s’il retournait à Kiri ? Est-ce lié à la Mayoi ? Non, il est trop jeune pour qu’ils s’en préoccupent… Mais, et vous, lui voulez-vous quelque chose ?"

[hrp] : désolé, ça ne fait pas beaucoup avancer les choses pour vous . Je voulais vous parler de ce qui va suivre pour votre groupe mais là Hiromi est vraiment intriguée par ce que lui a dit l’inconnu.
En plus je manque carrément de motivation là. Rien à voir avec vous, je vous rassure .

Hayate, la serveuse t’apporte ce que tu lui commandes (ben oui ça vient pas tout seul, c’était l’assiette d’Hiromi qu’elle venait d’amener XD).

[Hyûga Hayate]

" Re bonjours sensei ! Je ne toucherais pas à votre assiette promis !! "

Hayate regarda avec surprise et curiosité le carnet de son interlocuteur. Apparemment, soit le jeune garçon était très timide, soit il avait peur qu'on ne l'entende pas (pourtant la salle était très calme), soit il était muet ... ou momentanément aphone ... Après avoir constaté que cette attitude semblait très naturelle chez son camarade, il pencha plutôt pour la troisième hypothèse. De peur de le vexer, il tenta d'adopter un air décontracté et de ne pas se formaliser plus que ça du moyen de communication.

" Eh bien ... ça c'est un nom ... je ne sais pas si j'arriverais à m'en souvenir ... " Dit le jeune Hyûga en se massant le crâne.

" Vous avez fait votre choix ? " Demanda la jeune serveuse qui avait apporté les assiettes.

" Euh oui ... excusez-moi ... mettez moi une portion de porc au caramel avec un peu de riz ... s'il vous plaît ... " Répondit Hayate, encore plus gêné.

Se reprenant en main, le jeune garçon regarda le carnet qui venait de revenir vers lui, toujours souriant. C'était vraiment difficile de rester zen ... ses pensées n'arrêtaient pas d'osciller entre Keigo, Kohaku, la belle Hiromi et la famélique serveuse. Il décida de tout balayer de son esprit pour se concentrer sur sa discussion avec le jeune garçon d'en face ... enfin jeune garçon, il restait quand même plus âgé que lui.

" Eh bien oui, j'ai plutôt bien réussit aujourd'hui ... j'ai réussit à maîtriser le Henge et je suis à deux doigts de maîtriser le Kinobori ... mais il va me falloir pas mal de pratique avant d'arriver à les posséder totalement ... pour l'une comme l'autre des techniques ... Enfin je dois quand même dire que j'ai peu de mérite : ce n'est pas mon premier cours ... enfin pas tout à fait ... "

A nouveau, le papier changea de côté de la table. Une assiette pointa son nez pour se poser cette fois-ci devant le bon client, à savoir un Hyûga aux cheveux rouges. Mais avant d'avoir pu ne serait-ce que prit ses baguettes, le carnet revint près de lui.

" Eh bien oui ... enfin non ... euh ... en fait je ne sais pas ... je t'ai dit que ce n'était pas mon premier cours ... en fait c'était le deuxième ! Et j'ai eu une petite absence de quelques mois à cause d'un accident ... donc je n'ai pas une grande expérience en la matière mais le premier cours que j'avais suivit s'était passé uniquement en intérieur ... par contre, le fait que chaque élève soit plus ou moins dans son coin, il me semble que c'était déjà un peu comme ça, même si nous étions plus nombreux que ce matin. "

Nouveau changement de côté. Cette fois-ci Hayate a le temps de mettre trois ou quatre fournées dans sa bouche.

" Si j'ai faim ? ... bah écoutes, oui j'ai faim mais que serait un bon repas sans une compagnie sympathique. Et que serait cette compagnie sans une discussion ?! "

Cette fois-ci, Hayate ne mangea pas, il se contenta de sourire à Kohaku, pendant que celui-ci écrivait. Un sourire poli.

" Pourquoi j'ai choisit d'être ninja ? ... alors là ... parce que c'est une sorte d'hômage à mon père ... et puis parce que c'est dans un milieu de ninja que j'ai été élevé ... mes soeurs ... mon père adoptif ... mon père ... mon autre père adoptif ... tous sont ninja. Et toi ? Je pourrais te retourner la moitié de tes questions ... " Déclara-t-il avec un grand sourire.

[shinji]

[HRP]Bonjour, tout le monde. J'espère ne pas dérangé. Je me permets tout de même d'intervenir vu que j'ai l'autorisation.
Attention, "i come back" ou plutôt "my back is come" .
Je suppose que plein de choses ont changé, je corrigerai au fur et à mesure que je lierai le rêglement. [/HRP]

Après son voyage avec les autres genins pour l'examen chunin, Shinji avait décidé de mettre sa vie de ninja entre parenthèse. Il avait expliqué à ses parents que son équipe avait été mise au repos car leur sensei n'était vraiment pas d'attaque. Il pouvait justifié ces paroles par l'hatitude qu'avait eue Saya lors de la première rencontre parent-professeur de Konoha [HRP]Je peux me tromper[/HRP]. Il fallait avouer qu'elle n'était pas du tout prévue. Saya divaguait, ivre, près de l'habitation d'un de ses élèves. Fut-ce un malheur? En tout cas, Shinji remerciait le ciel de cette visite. Elle lui servit d'alibi pour ne plus se rendre à l'académie. Shinji avait ressenti une profonde fatigue intellectuelle et physique à son retour. Physique car le voyage avait été épuisant. Un genin inexpérimenté pouvait-il suivre le rythme imposé par ses sensei. Immaginez: une sadique, une brute, et une étrangère qui ne voulait pas qu'on reconnaisse le trajet. Cela avait été dure. Ca avait dégouté Shinji du métier.
Il avait également vu la qualité des combats assurés par ceux participants à l'examen. C'était totalement impressionnant et terrifiant. Les voir se battre lui avait fait prendre conscience qu'il avait un énorme retard et qu'il lui faudrait travailler énormément. Travailler à l'académie mais également, s'entrainer en dehors. Il ne lui suffirait pas seulement de travailler sa forme et force physique. Il lui faudrait se documenter énormément pour comprendre, appliqué et parré les techniques. L'une des premières choses qu'il fit en rentrant de ce cours voyage fut de passer à l'académie. Plus exactement, à la biblihotèque. Il emprunta quelques livres parmis les milliers traitans de technique ninja. Ca pouvait aller de la théorie, à la pratique en passant par les cours d'apprentissage , tout en traitant du ninjutsu, du genjutsu et de moyens matériels et humains utilisables.
Il passa ainsi le plus clair de son temps à lire ses livres ou à faire semblant de les lire. Cela lui permettait de ne pas avoir à aider ses parents. Il sortait très peu de sa chambre, il voulait absolument éviter ses amis par honte. Il ne remarqua que ses parents avaient embauché du nouveau personnel que quatre jours après leurs arrivés.

Ce soir la, Shinji décida d'aller manger avec ses parents. Il décida donc de descendre de sa chambre pour les rejoindre dans les cuisines.
En s'y rendant, il vit une bande de ninja présent en train de manger.

Shinji s'arrêta net aux pieds de l'excalier.


*Seraient-ils venus pour moi?


Viennent-ils me chercher?


Vont-ils me punir?


C'est incroyable, ils viennent me chercher avec des étudiants. Serait-ce possible que ce soit le niveau qui soit en hausse? ou serait-ce qu'ils estiment pouvoir de forcer la main avec uniquement un chunin et des élèves?
Comment faire pour savoir?

Il faut agir et vite avant qu'ils ne me voient!

Je sais!!!*

C'est alors que Shinji prit l'apparence de la serveuse qui les avait approchés grâce à un discret Henge.
Il arriva alors près des protagonistes et leur demanda:

"Heu Bonsoir, "[HRP]Théoriquement, la serveuse vous a déjà dit bonsoir. Donc notez ce détail [/HRP]

Avec sa voix naturelle. Remarquant son erreur il se reprit en allant un peu plus dans les aigus et en immitant du mieux que possible la voix de la jeune serveuse.

"HUM, HUM... J'aurai aimé savoir si vous étiez des ninjas? Parce qu'il y en un ici qui ne glande rien. Je dis ça, mais je ne dis rien. Parce que c'est le fils du patron. Je tiens à ma place.


En fait, il reste enfermé dans sa chambre à soit disant lire des livres sur comment combattre. Mais une fois je suis entré dans sa chambre pour la nettoyer, et ce pauvre c.. dormait paisiblement. J'ai un peu espionné et je me suis rendu compte qu'il n'avait pas que des livres portant sur le combat. Il avait aussi des revus à caractère très osé."

Remarquant la gaffe, il essaya de rattraper discrètement le coup.

"Enfin, ça doit être normal pour un garçon de son âge de se mastub.."

Comprenant qu'il s'enfonçait encore plus, il se tut brutalement. Il fit une sacrèe grimace qui laissait croire à la grosse bourde et posa par la même occasion sa main droite sur son visage.
Il respira un grand coup et finit par ajouter:

"Bon il est pas là; il a fillé dès qu'il vous a vut entré dans l'auberge. Par contre si vous êtes des ninjas, vous avez droit à une tournée gratuite des boissons de votre choix."

Il sortit son calpin et son stylo pour noter avant de retourner à la cuisine.

[HRP]J'espère que le topic est toujours d'actualité!![/HRP]

[Shimone Ayanami]

Lorsque Hiromi fut de retour à la table des étudiants, elle constata avec plaisir que non seulement Hayate était servi mais qu’en plus il était en grande "conversation" avec Kohaku. La jeune femme eut un petit sourire désolé pour le Kirien, suite à ce que lui avait dit l’autre homme, cette ombre disparaissant de son visage aussi vite qu’elle était apparue.
Elle mangea alors un peu, pendant que c’était chaud mais la serveuse revint les voir. Qu’est-ce qu’elle leur voulait encore ? Oui, oui elle paierait en partant, pas de souci à se faire de ce côté-là.

Étrangement elle leur dit une nouvelle fois bonsoir mais sa voix était différente de la fois précédente. Aucune chance qu’elle ne se soit enrouée en si peu de temps. Autant dire que c’était louche. Pour le moment, Hiromi ne dit rien, se contentant d’hausser un sourcil interrogateur. Pas de quoi lancer un katon, ils étaient en plein cœur de Konoha et ne risquaient normalement rien. En plus elle ne connaissait pas le moindre katon, donc ça réglait le problème.

En fait la soi-disant serveuse voulait savoir s’ils étaient des ninja et leur signaler que l’établissement abritait sous son toit un fumiste. S’il était étudiant, ça pouvait effectivement donner lieu à des sanctions mais s’il était genin alors c’était à l’académie de prendre contact avec lui pour lui proposer du travail. La démarche pouvait également être faite par le genin, ou chunin et junin selon le cas mais rien ne l’y obligeait. De toute façon Hiromi n’était pas vraiment au courant de tout le côté administratif de l’académie, elle avait juste accepté de remplacer son époux le temps d’un cours.

Chose intéressante, elle leur proposait une tournée gratuite s’ils étaient des ninja, tant mieux pour les étudiants. "Pour ma part je ne suis pas une shinobi, je remplace juste leur professeur le temps de l’exam genin mais ces deux jeunes gens sont effectivement des shinobi. Quant à celui dont vous nous avez parlé, s’il est étudiant, il risque de se faire virer, ce qui serait dommage, par contre s’il est genin ou d’un grade supérieur, c’est à l’académie de le contacter, cela dit il peut aussi faire la démarche lui-même."

Si l’offre la concernait elle aussi, la jeune femme prendrait bien un Ninja-Cola, la boisson qui rafraîchit le chakra quant à Hayate et Kohaku, ils étaient bien assez grands pour choisir eux-mêmes ce qu’ils désiraient boire.
Une fois la serveuse partie chercher les consommations, Hiromi se pencha légèrement en avant afin de s’approcher des deux étudiants, comme si elle avait une confidence importante à leur faire.

"Au sujet de votre prochain cours, celui-ci se passera en dehors de Konoha. L’académie a accepté de vous envoyer en excursion avec ceux qui seraient recalés à l’examen genin. Apparemment, vous irez passer quelques jours dans un temple qui dépend directement du village, vous verrez, on m’a dit que le cadre était magnifique et ça pourrait être enrichissant pour vous. Si ça se trouve vous connaîtrez plein de nouvelles techniques en rentrant." Les techniques, rien de mieux pour motiver les étudiants, souvent avides de connaissances et de pouvoir.

[hrp] : Shinji, je dis que ton perso part chercher les consos, mais s’il a encore des trucs à dire ou faire, t’hésite pas, sachant que ce que dit Hiromi se passe une fois que ton perso a fini de faire ce qu’il avait à faire . Pas parce que tu ne dois pas entendre, ça n’a rien de secret, mais parce qu’Hiromi ne va pas t’interrompre, elle est bien élevée .

[Kohaku Mizunomaboroshi]

L'inconnu n'avait pas bronché lorsque la jeune femme s'était approchée de lui. Il s'était contenté de lever les yeux sur elle, et de la fixer, intensément. Comme l'aurait fait un mage essayant de sonder l'esprit de sa victime. Elle devait avoir à peu près son âge. Charmante, tout ce qu'il fallait là où il fallait. Son bandeau indiquait toutefois qu'il valait mieux la laisser tranquille. Il se contenta de murmurer : « S'il devait retourner à Kiri, je ne pourrais plus rien pour lui. Ne vous inquiétez pas, la Mayoi ne s'intéresse pas aux gens de notre espèce. Il y a pire. On peut dire que je le surveille, en quelque sorte. Je ne lui veux que du bien vous savez... Mais c'est une longue histoire - et qui ne vous regarde pas, qui plus est. D'ailleurs vous devriez retourner vers eux. Avant d'avoir l'air suspecte. Après tout, je suis un étranger, il serait mal vu que vous ayez l'air de me communiquer quelques informations secrètes... »

Un demi sourire plus tard, il s'était repenché sur sa consommation.

Waku quant à lui ne se doute de rien, discutant comme il le peut avec ses nouveaux camarades. Il se sent bien ici. Il les aime bien, ils sont gentils. Et puis quelque chose d'étrange se passe. La serveuse revient. Une voix légèrement changée. Et qui émet quelque chose de bizarre. Le jeune homme fronce les sourcils. Elle leur a déjà dit bonsoir. Il sent que quelque chose n'est pas normal. Ce n'est pas la serveuse. Il n'aime pas trop ça...un espion ? Un tueur en série ? Hiromi ne semble pas réagir. Ne doutant pas de ses capacités il lui fait confiance. S'il y avait eu danger, elle l'aurait dit. Non elle semble s'en fiche et commande même. Bon. Un jus de fruits pour lui. S'il vous plaît mademoiselle. Il se contente de pointer la carte, en fait, avec un sourire. Mais l'intention de politesse y est. Même si le clone de la jeune femme lui paraît suspect.

Au moins elle s'enva. Hiromi prend la parole et lui, il se contente d'écouter ce qu'elle a à dire. Il se demande à quoi ressemblerait ce temple elle parle. Il est pressé d'y aller. Si les dieux existent un temple est le meilleur endroit pour leur faire entendre quelque prière. Il a des choses à leur demander. Pardon. Des choses à leur dire. Il garderait pour lui les choses à leur reprocher. Mais il a le sentiment qu'un tel endroit aiderait à calmer les ardeurs de son esprit. A trouver un peu de sérénité. Oui, il est pressé.

[shinji]

Une fois après avoir pris les commandes, Shinji retourna en cuisine. Aussitôt après avoir passé la porte, il se plaqua derriere elle afin d'écouter la discussion des espionnés. Il écoutait avec avidité. Il entendit l'un d'eux parler d'un cours hors de l'académie.
Ils allaient se rendre dans un temple et apprendre quelques techniques lors du trajet.
Cela ne pouvait qu'être de bonne augure pour eux. Enfin fallait-il encore que ce prof ne soit pas celui qu'il avait eu. Il se rappella comment son premier cours hors des couloirs de l'académie s'était déroulé. Comment ils avaient tous finis à l'hôpital, et finalement appris une technique ma fois fort utile. Il n'oublia pas qu'il s'était fait attaquer par sa propre prof, un malade du sang. Pour elle, un cours sans sang n'était pas assez instructif. Les étudiants se sortaient forcément grandis quand ils vivaient des cours où ils risquaient leur vie. Il fallait afuté leurs sens et leur volonté de toujours rester en vie.

Sur le coup, il avait énormément de rancoeurs en lui auprès de sa sensei, mais après avoir vu l'examen chunin et les combats qui en avaient résulté, il trouvait louable et appréciables les efforts de sa sensei. Il se dit que si ils venaient à se revoir qu'il la remercierait chaleureusement.

Shinji, comme à son habitude, partait dans ses rêves, il en oubliait qu'il était transformé et qu'il obstruait le passage de la cuisine vers la salle commune. C'est alors que vint la véritable serveuse qui fut très surprise de se voir.

On pouvait entendre de la salle sans pour autant voir puisque la porte était fermée.

"Et mais, t'es qui toi? Comment ce fait-il que tu sois moi? Patron venez voir, y a un truc de pas normal? Laisse moi te Botter le cul moi. Je vai te me la faire. Tu vas comprendre qu'on ne me copie, qu'on ne me plagie pas."

"Mais attends ne crie pas comme ca Marika. C'est moi Shinji. J'essai juste..."

"Quoi, tu te fous de ma gu... Tu penses vraiment que je vai te croire. Shinji ne pourrait jamais s'abaisser à une telle chose. Tu es un imposteur qui essaie certainement de voler la recette. PATRON! VENEZ VITE!"

"Bon attends, j'annule la technique tu verras pas toi même!"

"C'est du n'importe quoi! Tu me prends pour une idiote? Si tu peux prendre mon apparence tu pendre la sienne! Reste là et ne bouge pas. Je suis sûre de te démasqué, toi le voleur! PATON! MAIS IL FICHE QUOI CELUI LA, ENCORE!"

Shinji annula la technique et redevint lui même.

"AU SECOURS, AU VOLEUR, A L'AIDE! VENEZ M'AIDER S'IL VOUS PLAIT!"

Shinji fut prit de panique, il eu peur que les étudiants et la ninja ne viennent voir ce qui se passait. Il ne voulais surtout pas qu'on se rende compte qu'il manquait à l'appel des genins. Il ne voulait pas non plus qu'on l'accuse de désertion. Il voulait pouvoir avoir le temps de trouvé une excuse valable pour rentrer dans les rangs.

*Que faire. Mais que faire?*

Son père arriva donc en courant en demandant ce qu'il se passait. Une fois la situation expliquée, il décida qu'il faudrait l'aide d'un expert pour déterminé la vérité. Il pourrait aussi appeler son fils mais celui ci ne sortirait pas de sa chambre. Il pouvait aussi le questionner sur des choses personnelles, mais le coeurn'y était pas. Il ne voulais pas se remémorer les bons souvenirs de son fils.
Il pensa donc qu'il fallait demander aux ninja qui étaient présents de l'aide.[HRP: Si vous n'êtes pas déjà dans la cuisine bien sûre[/HRP]
Il les appela donc et leur demanda si la personne qui avait l'apparence de son fils était authentique ou était-ce une imitation? Auquel cas, il leur demanderais de jeter l'énergumène hors des locos.

[Shimone Ayanami]

Alors qu’ils mangeaient tranquillement, attendant leurs boissons gracieusement offertes par la maison, des cris se firent entendre en provenance de la cuisine… et le bien-être du client ? Le service laissait à désirer de ce côté-là . Qu’ils s’engueulent entre employés d’accord mais ils pourraient le faire de façon plus discrète.
Par contre toute cette histoire commençait à sentir bizarre, et c’est un comble dans un restaurant. D’abord la serveuse qui changeait de voix à volonté et maintenant cette discussion agitée en cuisine. Après tout ça ne serait pas la première fois qu’un commerçant rival payerait des étudiants pour qu’ils aillent espionner un peu en utilisant le henge pour passer inaperçu.

Que devait faire Hiromi ? Se précipiter et passer pour une indiscrète ou bien faire comme si de rien était tant que la jeune femme continuait de crier et n’appelait pas à l’aide ? Bien sûr si la serveuse s’arrêtait soudainement, il serait peut-être temps d’intervenir mais pour le moment elle ne semblait pas en danger, c’était plutôt son voleur qui avait du souci à se faire.
Donc pour le moment, Hiromi continuait de manger, se parant d’un flegme à faire pâlir d’envie n’importe quel "Angle".
"Ne vous inquiétez pas… tant qu’elle lui crie dessus c’est qu’elle va bien." leur dit-elle avec un sourire rassurant.

Soudain Marika appela à l’aide. Bon, il allait quand même falloir intervenir, en espérant que ça ne prendrait pas trop de temps sinon son repas allait refroidir . "Ok, allons sauver la demoiselle en détresse. Par contre restez derrière moi." Il y aurait peut-être un ou deux shuriken qui voleraient et s’il arrivait quelque chose aux étudiants pendant qu’ils étaient avec elle, ça ferait tout un tas d’histoires, parce que leur magouille pour remplacer Shimone, ça n’était pas tout à fait officiel.
Elle n’avait pas d’arme avec elle mais n’avait pas non plus eu de raison d’en prendre une ce matin pour faire cours. Ça irait se disait-elle, c’était juste un ou deux étudiants qui voulaient voler la recette du chef. Rien de plus… enfin elle l’espérait.

Hiromi envoya un coup du plat du pied dans la porte afin de l’ouvrir sans pour autant être directement derrière et découvrit Shinji et Marika. "Bordel ! Restez derrière moi ! C’est quoi ce mutant ?" Non, ça n’était pas très gentil, de même que jurer n’était pas très beau mais il faut aussi comprendre qu’on ne se retrouve pas tous les jours face à une personne comme Shinji et son apparence avait de quoi surprendre, voir même effrayer.
Le père de Shinji arriva alors et ils eurent droit, de même que lui, à un début d’explication. Donc le truc bizarre en face d’eux était peut-être le fils du gérant ? Mais quelle famille !

On leur demanda alors, en tant que shinobi, de faire un diagnostique de la personne en face d’eux afin de faire éclater la vérité au grand jour. Hiromi regarda ses élèves puis se rendit compte que la question devait surtout être pour elle. Ça promettait…
"C’est eux deux les shinobi ici, pas moi… Je n’y connais pas grand-chose en matière de genjutsu, d’illusions, mais il existe quelques tests assez simple pour vérifier si c’est bien votre fils."

Elle s’approcha alors de lui et le regarda sous tous les angles, touchant ses cheveux pour voir comment ils réagissaient à son contact, si elle ne passait pas au travers, de même pour ses vêtements et elle examina attentivement son ombre. Puis elle passa au second test, enfin ce serait plutôt à Shinji d’y passer… "Ok, allons-y… têtard jeune homme, en caleçon !" En cas de henge, il était peu probable que l’usurpateur ait formé son illusion directement sur sa peau puis qu’il ait enfilé des vêtements par-dessus ou alors c’était rudement bien préparé, mais déjà là elle avait l’impression d’avoir le vrai Shinji en face d’elle, à moins que ça ne soit un déguisement mais dans ce cas ses parents devraient se rendre compte de quelque chose.
"Au fait on attend toujours nos boissons offertes." Le ton était innocent, mais c’était peut-être bien le seul…

[hrp] : Shinji, n’oublie pas de te relire .

[Shimone Ayanami]

Toc ? Toc ? Toc ? Les étudiants qui n'ont pas posté ici, n'hésitez pas à enchaîner directement sur le cours ici. Shinji, on continue ?

D'ailleurs je dis ça ici, mais à l'echope de râmen Tanaka vous dormez tous ?