Aoshi était en état de léthargie depuis quelques minutes, il était fatigué, ses jambes lui faisaient mal, le bras qui c'était cassé le tiraillait un peu, mais il supportait tout cela sans broncher. Sa réussite du suimens en était pour beaucoup. Une phrase, plus ou moins insolite selon les points de vue, le réveilla. Elle venait de Shinji:
" Monsieur c’est pas possible d’aller se laver après votre lecture ? Parce que moi j’aime pas me sentir sale -_- donc au moins un petit peu si possible hein"
Ainsi donc, le vaillant, Shinji n'aimait pas la crasse... Intéressant, on pourrait faire avec cette phrase une étude psychologique de Shinji. Allez, on y va. Pourquoi Shinij aimait se sentir propre? Peu-être qu'il était très attaché à son image? A mon avis, il devait être un grand séducteur, au même titre que Lélio serpillière de Suna. A mon avis, on ne se ballade pas tout le temps avec un turban sur le crâne, juste pour le style. Il devait cacher quelque chose, comme... Une calvitie aiguë! Lélio-sama devenait de plus en plus chauve et il le supportait très mal. Alors il a décider de changer de look pour faire d'une pierre deux coup: il s'attirait maintenant plein de filles, et il cachait son troublant défaut. Musashi devait apprécier aussi le look de Lélio, et il l'a copié en le mettant à la mode "Punk", avec un cadavre de rat à la place de la serpillière. Ils étaient tous trop attachés à leur image. Aoshi l'avait été lui aussi: il avait payé presque 200 ryos pour se faire faire une superbe tresse, qui avait été coupé deux jours plus tard pendant l’attaque de l’académie… Maintenant, son image il s’en moquait un peu, regardez, ses cheveux étaient en bataille, et il ne s’était pas lavé depuis trois à quatre jours (nan la je déconne, mais il pue la sueur). Bon reprenons, Shinji voulait plaire aux filles et c’est pourquoi il s’attachait beaucoup à son image, à son odeur et à sa propreté. Il avait la même carrure que Monsieur Propre, et on aurait plus le confondre avec lui si Shinji n’était pas autant bronzé et s’il n’avait pas cette tignasse blonde ; Pour ne pas reprendre les paroles d’un chuuin expert en genjustu et pervers à ses heures perdues. D’allieur, je vais l’appeler Monsieur Propre à la place de Shinji qui est un nom commun. Je tiens à préciser que c’est moi qui parler, et pas mon personnage, lui il a pour l’instant, la même activité qu’un escargot fatigué.
Sur ses entre-faits, Musashi venait de commencer son histoire. Ce n’était pas une histoire à proprement parlé –je ne vais pas faire de jeux de mots là dessus- Musashi citait juste un passage du livre écrit par le gars qui avait fait aussi le code du ninja. Ce code avait fait bondir de rage plus d’uns étudiants, qui c’étaient mis à clamer que cet auteur n’était un vieux débris, et que maintenant, le monde étaient au jeunes. Le fait de beugler haut et fort qu’on n’est pas d’accord, pas content du tout et qu’on allait tout casser parce que Monsieur Machintruc a écrit un livre qui disait qu’il ne fallait pas manger trop de nouilles aux beurres parce qu’après on se détournait de son devoir, c’était pas productif du tout, et cela ne faisait pas avancer de réflexions particulières. Aoshi était plus calme, et il n’aimait pas trop les explosions de voix, les cris de rage parce que c’était trop bruyant et même pas mélodieux. Oui, je sais, ce personnage est un peu excentrique, mais il aime l’ordre et la musique.
Le récit de Musashi parlait de Terre, d’eau, de feu et de vent. Ces éléments étaient cessés représenter des styles de personnalités, mais c’était plutôt abstrait… Musashi demanda alors aux étudiants l’élément qui les caractérisaient le plus, celui qui leur faisait défaut, celui qu’il comptaient travailler, et enfin celui qui leur semblait le plus important. Aoshi était un peu troublé par cette demande ; c’était toujours dur de s’analyser, de décerner sa personnalité. C’est dur se trouver un point faible en étant vraiment honnête : des personnes, pour paraître humbles, se trouvaient beaucoup de défaut, trouvaient qu’ils étaient nuls, alors qu’en fait ils ne manquaient pas d’orgueil. Il réfléchit pendant longtemps, tout les autres élèves avaient déjà répondus, sauf Kodomo et lui, par contre, Kodomo semblait y avoir pensé activement : après la lecture, il avait fait une sorte de grimace qui montrait qu’il se servait plus de ses muscles que de son cerveau, et avait eu du mal à retenir un filet de bave. Evidemment, il avait utilisé toute son énergie restante pour se servir de son ciboulot, et avait un peu oublié de commander à ses glandes salivaires de ne pas trop saliver.

En fait, Kodomo ne répondait pas surtout pour montrer son désaccord -il faisait un gros caprice-, mais pas parce qu’il en était incapable.
C’était un exercice simple, mais Aoshi n’arrivait pas du tout à formuler une réponse. Pourquoi ? C’était si simple, il fallait réfléchir avec sa tête, trente secondes et pas agir à l’instinct comme il en avait l’habitude. Ses sourcils étaient froncés, et sa bouche était plissée, il n’arrivait vraiment pas à se décrire ce qu’il était et cela l’embêtait vraiment. Il se remémora son combat avec Musashi ; à la première attaque, il avait lancé avec une précision diabolique des shurikens, et il avait suivit une courbe parabolique pour ne pas se prendre les shurikens en cas retours. Pour la course vers Musashi, il avait apprit en regardant les genins qui se battaient contre leurs aînés, que neufs fois sur dix, il se reprenaient les shurikens qu’ils avaient lancés à cause d’un justu Futon. Donc la stratégie qu’il avait élaborée pendant le combat, c’était grâce à son expérience. Alors il était Eau, vu qu’il se servait beaucoup de son expérience pour le combat et la vie de tout les jours. Un jour, il avait ouvert le four encore brûlant pour prendre du gâteau, et il c’était brûlé au deuxième degrés. Après ça, il n’avait plus jamais recommencé, preuve qu’il se servait de son expérience et donc qu’il était Eau.
Mais à la naissance, il savait déjà presque jouer de la musique sans avoir reçu de formation. Pareil pour le lancé et la chasse, il savait bien suivre une piste, et tirer à l’arc alors qu’il avait la encore suivit aucune formation. Cela prouvait qu’il avait aussi beaucoup d’instinct et donc qu’il était vent. Rhaaaa ! Aoshi était irrité, il venait de trouvé qu’il était Eau, mais quelques minutes après, il venait de découvrir qu’il était aussi beaucoup vent… On en peut pas avoir deux éléments dominants en même temps ! Il réfléchit encore un peu, en fait, il savait bien tirer à l’arc et jouer de la musique parce que c’était dans ces gènes, il faisait parti du illustre clan de Suna dont les membres étaient réputés pour leur talents pour la chasse et pour la musique. Son instinct venait donc de ses ancêtres, à moins que l’instinct dont parlait Musashi, cela soit de l’expérience innée, inscrite dans ses gènes qui se transmet de générations en générations. Donc dans ce cas là, l’eau et le vent seraient confondus.
Il souffla sa rage et il décida qu’il était Eau et Vent, comme ça, l’histoire est réglée. Il y avait déjà deux éléments en moins donc pour le point faible, il y aurait moins à réfléchir. Le feu, c’était quand on se servait beaucoup de l’environnement, mais quand on ne se servait pas de stratégie, en fait on fonçait dans le ta sans penser aux conséquences. Pas très malin. La terre, c’était quand on se servait de se que l’on a apprit théoriquement, mais sans se servir de son expérience. Là aussi, c’était pas malin, si on c’était brûlé avec un four et que un gars dit qu’un four cela ne brûle pas, si l’on est Terre, alors on recommencera vu que l’on a apprit que le four ne brûlait pas. A vrai dire, il trouvait qu’il n’était pas trop feu, foncer tête baissée ne lui plaisait pas, c’était son point faible.
Bon maintenant, il ne restait plus qu'à trouver l'élément qu'il devait travailler, et celui qui lui semblait le plus important. Super! On progresse, au début Aoshi n'arrivait pas à discerner son caractère, et maintenant, il avait répondu à la moitié des questions de son senseï excentrique. Aoshi s'apprêtait à traiter la troisième question lorsque Musashi annonça que c'était fini, et que tout le monde allait dormir parce qu'il était tard et que demain ça serait une dure journée. Aoshi fut prit un peu au dépourvu, il avait pas eu le temps de répondre aux questions de Musashi.
Aoshi soupira doucement, cette journée c'était passée vraiment rapidement. Le matin, il c'était fait brisé le bras au cours d'un combat, et pendant l'après-midi Kodomo avait tenté de déserter et avait faillit se faire tuer. Dure journée, Aoshi ne demandait qu'à vivre une vie paisible, et de jours en jours son quotidien devenait de plus en plus tendu. Depuis qu'il c'était inscrit à l'académie, que des embrouilles lui arrivait; il avait été emmené presque de force dans cette ville pour poursuivre son enseignement.
Il remarqua avec joie qu'il avait un succulent repas devant lui. Il le mangea rapidement. Il se leva et décida d'aller tout en haut de la Tour pour se changer les idées, après tout il fallait au moins un moment dans la journée où l'on pouvait être calme. Il entendit la petit voix de Lee, hésitant, faible, qui disait:
"Moi..moi j'ai une question. Ce n'est pas trop en rapport avec le sujet mais...puisqu'on parle de..de livres, je me demandais si..enfin j'avais lu une fois une histoire, enfin c'était y a pas longtemps et euh.. donc j'ai pas eu le temps de demander... est-ce que les fantômes existent? "
Cette question était bizarre, pourquoi se demandait il ça? On croit ce que l'on veut dans la vie. Aoshi était superstitieux, il pensait que si on n'enterrait pas un mort correctement, il reviendrait pour faire comprendre l'erreur aux vivants –plus ou moins gentiment-, il pensait que le désert était le territoire de trois dieux, le premier commandait aux vents du Nord et de l'Est et était le dieu des marchants. Le second commandait aux vents du Sud et de l'Ouest, et qu'il représentait les nomades. Le troisième commandait aux vents soufflants la morts, la désolations, il apportait les sept plaies du déserts au envahisseurs, et tous ceux qui c'en était fait son ennemis, se voyaient perdus dans le désert, sans voir d'oasis, ni de ville, et finalement ils mourraient sans avoir de sépulture décente et voyaient aussi leur chair repaître la faune du désert.
Musashi répondit à Lee avec une voix bienveillante que les fantômes n'existaient pas, qu'ils faisaient partis de notre imagination. Musashi ne disait pas la vérité. Enfin si, mais c'était la vérité que Lee voulait entendre. Les fantômes existaient : cette ville était un fantôme, un simple spectre de se qu'elle était autrefois, une ombre qui petit à petit se faisait étouffé par l'imposant désert, vorace et qui avait déjà dévorés d'autres villes. Même ce bâtiment, était un fantôme, même si six personnes y vivait. Et ses fantômes ça ne sera pas une simple abstraction mentale qui les fera disparaître. Même si les murs autour de la Tour empêchaient au sable de rentrer, et permettaient la sauvegarde de ce monument, rien n'est éternel, et un jour le désert recouvrira entièrement cette ville.
Il monta les marche et arriva jusqu'en haut de la tour. Il n'y avait plus de toit, mais quelques bouts de mur étaient encore debout et semblaient bien tenir. Il utilisa le kinobri et il monta en haut d'un de ses murs. Avec son chakra, il se maintint en équilibre et il écarta les bras. Un légers vent chaux lui souffla dans le visage, faisait voler ses cheveux. Il faisait chaux et le soleil se couchait éclairant de ses derniers rayons le désert. C'était grisant, Aoshi se sentait voler, le sol était à trente mètres. A cette hauteur, on dominait tout, les gens ressemblaient à des fournies, et les bâtiments eux aussi semblaient tout petits. Une bouffée d’adrénaline prit Aoshi si bien qu’il faillit crier à plein poumons, comme dans ses films à l’eau de rose où il y a des bateaux qui coulent et cetera : « Je suis le maître du monde, Whouhou !!! ». Bon bien sûr mon personnage ne l’a pas crié, il a quand même un peu de bon sens. Parfois, il penchait un peu en avant, mais il était maintenu au mur, il avait l’impression de tomber, de faire l’ultime saut. Eclairé par les derniers rayons du soleil, le désert brillait de milles feux.
Il ne fallait pas oublier pourquoi Aoshi était venu ici, il était monté à l’observatoire pour être au calme et finir de répondre aux questions tordues de son senseï. Il lui en restait deux à traiter. La première était l’élément qu’il devait travailler le plus. Cela coulait de source, si son point faible était la Terre, alors il lui faudrait travailler plus la Terre. L’élément qui lui semblait le plus important était le Vent. Avoir de l’instinct, c’est toujours bon. Si on réussit des choses qu’on avait pas apprises, c’était mieux.
Hop, il décida que la séance de méditation était finie, donc il sauta vers le sol, celui de la Tour bien sûr. Il redescendit vers la bibliothèque et là, il y croisa son senseï, tout beau tout propre. Il lui dit fièrement :
"Tadam ! J’ai trouvé la réponse à vos questions -plus ou moins tordues- je pense que l’éléments dominant en moins est le Vent ou peut-être l’Eau. En fait, ces deux éléments représentes la même chose car de l’instinct, c’est de l’expérience innée. Je pense que je suis plutôt faible au niveau de la terre, car je ne me sert pas assez de mes connaissances théoriques et donc, c’est l’élément que je vais travailler le plus. L’élément le plus important pour moi, c’est le Vent."
C’était plutôt maigre comme explication, mais il avait rien d’autre à dire. Après un silence, il ajouta :
"Et est-ce que ces éléments on un rapport avec les techniques élémentaires, Futon Doton Katon et celle de l’Eau dont j’ai oublié malheureusement le nom."
Musashi lui répondit et Aoshi satisfait de la réponse, décida d’aller se laver rapidement parce qu’il puait grave la sueur. Quelques minutes plus tard, il revint, hyper bien coiffé, sentant la rose, avec des dents ultra brillantes, mais par contre avec une sérieuse envie de dormir. Et puis d’allieur, il ne faut pas résister à ses envies alors il s’écroula sur son lit et tant pis si Musashi racontait une autre histoire.
Avant de s’endormir totalement, il entendit une voix de très loin, très chaleureuse et qui faisait penser à celle d’un ours qui disait :
"Bonne nuit les petits !"
[hrp] Tayooooooo!!!! [/hrp]