Shinji se leva se matin là, sans grande conviction. Il n'avait pas à aller en cours aujourd'hui. Il pouvait se permettre donc de s'amuser avec ses potes sans craindre quoi que ce soit de la part de sa sensei. Bien que ses craintes soient infondées. Haeru Mikomi ne l'avait jamais réprimé et encore moins frappé de quelquoncque façon. Même pour sa pseudo mission, il s'en était sortit indemne. Shinji ne réfléchissait guère à la journée de la veille. Elle avait été totalement gâchée par toutes sortes d'évènements :
Une mission de peinture où il fut plus que lamentable, inutile et presque le boulet. Il y avait aussi eu cette discution avec Kaworu pour qu'il puisse trouver son chakra. Et pour finir, le dîner avec Haeru-sensei, Mai, Teydo et le génie Sanshouuo. Il y avait d'autres protagonistes tels que Kaworu, mais vu qu'il était tout à fait effacé à cette soirée, il en avait oublié la présence.
Shinji était assis à table en train de boire un peu de lait quand son père vint s'asseoir à côté de lui pour lire un journal. Il lui demanda pourquoi il faisait cette tête de déterré.
"C'est simple, papa. Je me demande pourquoi je me trompe tout le temps et pourquoi je rate tout ce que je fais."
Shinji répondit sur un ton exaspéré et rapide. Il avait parlé en baissant la tête afin de ne pas regarder son père et pour que celui ci ne lui pose pas d'avantages de questions.
"Ha bon! Tu rates tout ce que tu fais? Tu peux m'en dire plus?"
Son père n'en avait que faire des malheurs de Shinji. Mais voir son fils avec des problèmes aussi peu importants pesé comme cela à l'esprit de son fils n'avait fait que poussé son envie de l'embêter. De plus, son père détestait que l'on se prenne la tête avec des choses aussi inexistencielles.
Shinji ne répondi rien. Sans lever la tête, il leva les yeux vers son père et le regarda d'un oeil à lui demander comme un certain nain:
*Qu'est ce que tu me racontes là?*
"C'est quoi cette manière de me regarder. N'oublie pas qui je suis. Si je te demande quelque chose, tu es dans le devoir de me répondre."
"Ha ouais, et qu'est ce qui m'y oblige? Le fait que tu sois mon père ne m'oblige en rien à tout te dire. Et puis j'en ai assez. Vous tous, autant que vous êtes, vous m'ennervez. Hier soir, il y avait ce Sanshouuo qui n'avait qu'une idée en tête, c'était de me ridiculiser. Tout comme toi ,il pense être omniscient. Il possède toute la connaissance du monde entier. Rien! Mais rien au monde ne lui échappe. Il sait tout, sur tout, sur tour le monde, sur la vie, sur la raison de vivre, sur ce qui faitt qu'un homme est heureux ou ne l'est pas. Non mais franchement, de quel droit tu te permets de me juger? Ce n'est pas toi qui m'a toujours enseigné l'humilité. Pourquoi, il se met à me rabaisser. Pourquoi tu comprendrais mon problème. En quoi lancer un kunaï aurait fait de lui un être meilleur? Et comment résoudre mon problème alors qu'il n'est pas existenciel? Peux-tu ne serais-ce qu'imaginer la vie qu'un ninja doit endurer? La honte, le désespoir, la solitude. Toutes ces choses les as tu ne serait-ce qu'effleurer? Alors, n'ouvre pas la bouche pour me dire que tu peux m'aider."
Le père de Shinji leva la tête du journal à ce moment et lui dit tranquilement:
"Heu tu peux répéter, ils donnent des infos sur la fête du malt. Et je me demandais si on ne devrait pas y aller!"
"RRRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
En plus tu ne m'écoutes même pas. Tu me demandes ce qui ne va pas, et toi qu'est ce que tu fais? Tu lis ton ..."
Son père le coupa et le regarda sévèrement.
"Tu sais, je suis né bien avant toi. La honte je l'ai connue très souvent. Chaque fois que j'approchait ta mère. Et aussi l'autre fois, lorsque ce type m'a donné une rixe. Toi même tu dois t'en souvenir. La solitude, elle était là aussi. Tu ne t'es jamais demandé où étaient mes parents. Et bien sache qu'à l'âge de 16ans, ils m'ont mis à la porte parce que je ne voulais pas devenir banquier comme eux. Je me suis retrouvé seul, avec interdiction de revoir mes frères et soeurs. Jusqu'à présent, je ne peux les voirs. Tu vois je sais ce que ça fait d'être rejeté. Peux-tu m'expliquer ton problème plus clairement et calmement parce que je n'ai rien compris à ton dilemne.
Tu es confronté à un type qui connait tout et à un autre qui voulait te blesser. Je pensais que les professeurs étaient chargés de faire régner l'ordre."
"Ha bon?!
Tu as été rejeté par ta famille."
Shinji tout penaud demanda, à ce moment, pardon à son père. Il réalisa qu'effectivement son problème était bénin. Il accepta l'aide de son père qui lui proposa une façon toute simple de rabaisser le jeune garçon au nom de Sanshouuo. Il lui dit tout de même que si ils arrivaient à régler leur différent d'une façon pacifique que ça serait l'idéale. Après cette discution, Shinji décida de demander conseil à son père plus souvent.
La discution se termina sur une touche d'humour et le souhait de partir pour la fête du pays du malt.
Lorsque Shinji se retrouva dans sa chambre, il décida de préparer plusieurs cibles pour s'entrainer au lancer de shuriken et de kunai. Il fit des cibles de tailles différentes, des grandes des petites et des géantes. Il prit un sac, enroula les feuilles sur lesquelles il avait dessiné les cibles, les fourra dans son sac. Il rammassa une dizaine de shuriken et de kunai.
Shinji était décidé à se préparer à un éventuel affrontement. Sanshouuo avait prouvé la veille qu'il avait le sang chaud et qu'il ne se démontait face à un adversaire. Il avait une assurance qui ne présageait rien de bon. Shinji était presque sûre qu'il devrait en découdre après avoir mis les suggestions de son père à exécution. En pensant à se qu'il ferait pour lui qu'il prenne conscience de ses agissements, shinji se mit à jubiler. Pour lui, l'idée de son père valait au moins un prix nobel. Son père avait fait preuve d'un génie insoupsouné. Il fut fier d'avoir un père tel que lui. Il ne manquerait pas de le signaler aux autres; un plan aussi ingénieux ne pouvait échoué.
Shinji referma son sac a demi, enfila une bandoulière, ajusta ses chaussures à sa taille. D'habitude il les gardait largement ouverte. Mais cette façon de les garder était peu propice à l'exercice. Mais il aimait bien les avoir peu serrées, mais aujourd'hui il avait décidé de faire quelques exercices avec le plus d'efficacité possible. Il ne faudrait pas qu'il se blesse bêtement. Il mis quelques biscuits et gateaux de riz dans son sac au cas ou.
Il s'appretait à partir quand il se souvint que Kaworu habitait non au fond du couloir.
*Je pourrais passer lui dire bonjour et voir ce qu'il fait. C'est vrai qu'hier soir il était au restaurant avec nous. Je n'ai même pas prêté attention à lui. J'espère qu'il n'est pas en train de se morfondre et qu'il a la pêche. On pourrait aller s'entrainer ensemble si le coeur lui en dit.*
Shinji traversa le couloir et frappa à la porte de la chambre de son ami.
"Kaworu ? Tu es là? Je peux entrer?"
Aussitôt dit il colla l'oreil à la porte de la chambre pour distinguer le moindre son émanant de la chambre. Il retint même sa respiration. Tel un fauve prêt à fondre sur sa proie, shinji fut silencieux et attentif aux signes qui aurait put trahir une activité quelcquonque.
/hrp: Kaworu j'attends une réponse!
