La maison de Weï-chi.

[Kikako Mitsumasa]

[ Quand on fait quelque chose qu'on aurait pas dû ou, dans le cas présent, quand on ne fait pas quelque chose qu'on aurait dû faire, (et ce sans prévenir) la moindre des choses c'est de s'excuser, du moins c'est ce qu'on m'a toujours appris. Mais j'ai noté : ne plus m'excuser, tu n'en tiens pas compte et puis c'est inutile. (quoique bien gentil tout de même) ]

Tout compte fait les équipes de trois ce n'était pas si mal non ? A peine arrivé, le nouveau s'était déjà assis, pour ne pas dire jeté, aux côtés de Setee. Haussant un sourcil, Kikako resta quelques instants interdite avant de plaindre intérieurement sa camarade de cours. Elle détailla ensuite Mashiro. Tant qu'il n'avait pas ouvert la bouche et tant qu'il était resté immobile, elle aurait pu avoir un peu de compassion pour lui, mais là...fallait pas lui en demander autant. Regard vicieux, bouche béante et presque...bave dégoulinante.
Grimaçant, elle soupira et reporta son attention sur leur Sensei sans plus faire attention au manège qui s'opérait non loin d'elle, mais déjà Mashiro s'éloignait de Setee pour se mettre sur une chaise, trop proche encore au gout de Kikako. Jouant à présent l'élève modèle, il n'oublia cependant pas de se retourner histoire de leur faire un clin d'œil qu'il du croire séduisant. Levant les yeux au ciel elle se pencha sur Setee et lui souffla :

" Je te le laisse volontiers. Je ne voudrais pas me fâcher avec toi à cause de lui..."

La voix de Wei-chi la rappela à l'ordre bien que la réplique ne lui fut pas adressée. Elle visait le nouveau qui apparemment contre toutes attentes semblait trop pressé d'apprendre. Mais il y répondit tout de même, et comme toujours avec précision.

Ils passèrent enfin à table. Kikako commençait à avoir faim et ce repas en perspective la ravit. Soudain le professeur leva la main et intercepta quelque chose au vol. Un avion en papier...Désespérant...Il lut et ne parut pas très satisfait de ce qui était écrit, puisque l'avion finit sa trajectoire dans la cheminée où brulait un feu.
Un sourire léger s'était dessiné sur les lèvres de Kikako lorsque le chunin avait reprit la parole pour faire part à son nouvel élève de ce qu'il pensait. Un troll attardé... Quelle comparaison ! Donc cet avion leur étaient destiné à Setee et elle. Elle nota d'ailleurs que Wei-chi avait dit "charmantes demoiselles". C'était toujours flatteur non ?

Après s'être excusé de ne pas saler ses repas en raison des problèmes de santé que le sel apportait, ils purent enfin commencer à manger. Pas de chance pour Kikako qui adorait saler ses plats, mais elle n'en dit rien et fut surprise de ne pas être tant que ça gênée par ce manque de sel. Professeur sympa et pédagogue, bon cuisinier...Décidément. Sa femme avait dû être heureuse. Entre deux bouchées, la jeune fille posa ses yeux sur les photos qui ornaient le salon. Etait-ce le souvenir de cette femme qui rendait Wei-chi si....absent ?
Une remarque un peu déplacée de Mashiro la sortit de ses pensées et avant qu'elle ait eu le temps de répondre quoi que se soit avec son ton le plus aimable...non pas avec son ton le plus aimable, bien au contraire, Wei-chi s'occupa de lui.
Elle ne se demanda même pas pourquoi ce fameux Mashiro avait choisi de s'assoir entre Setee et elle...Heureusement le professeur veillait au grain.
Une bruit de gong se fit entendre et Kikako s'aperçut avec surprise qu'il était déjà 22h ! Si toutes les heures de colles se passaient de la sorte, elle était prête à se faire coller souvent. Elle ne pouvait pas dire qu'elle s'était éclatée, mais la soirée n'avait pas été déplaisante ! Le comportement de Mashiro mis à part. Cela lui avait permis de passer un peu de temps avec Setee et Ikari qu'elle ne connaissait pas très bien, mais aussi avec leur Sensei. Quoi de détestable là dedans ? Rien.

Tout le monde avait fini et Wei-chi les congédiait déjà en leur annonçant que les trois heures de colle s'était écoulées. Kikako se leva, reput, prit son bol (assiette) et son verre pour les déposer dans la cuisine.

"On vous aide à faire quelque chose sensei ? La vaiselle peut-être ? Cinq couverts à laver au lieu de un ça fait beaucoup..."

Elle avait dit "on" car elle ne voyait en cet acte aucune volonté de jouer les fayottes, mais simplement l'intention de rendre service en échange du repas. Setee serait certainement du même avis et Ikari...ben elle pensait aussi. Mashiro elle n'en savait rien et tant qu'il ne lavait pas les bol avec elle ça irait...

[Mashiro kijin']

Mashiro voyait bien qu'en parlant aux filles, ça dérangeait Wei-chi. *On vit dans un monde cruel et sans pitié mec, ces nana sont pour moi alors va voir ailleurs si j'y suis vieux débris hahahaha* Lorsqu'il eut posé toutes ses questions concernant le cours, Mashiro reçut une réponse de la part de Wei-chi. « Si tu attendais que je commence avant de m'interroger ? » Mashiro ne réagit pas... Il lança un regard neutre à cette personne, puis se retourna de nouveau vers les filles.

Une fois à table, Mashiro avait envoyé un avion en papier sur lequel était marqué un petit mot adressé aux deux seules demoiselles de cette maison. Mais malheureusement pour notre jeune homme plein de volonté et d'enthousiasme, son objet volant fut identifié par Wei-chi et intercepté au vol. Celui-ci lut en haussant un sourcil. « Monsieur Kijin... je vous prierai de réserver ceci à votre temps libre. N'oubliez pas que vous êtes en heure de colle... de plus, je doute que vous obtiendrez un quelconque succès auprès de ces charmantes demoiselles en bavant comme un troll attardé... »

Et là, ce fut le déclic, jamais encore un adulte responsable ne s'était adressé à lui de la sorte. *Hug ... Comment vient-il de m'appeler ? J'ai pas rêvé là ?!* Se levant lentement de la table, fixant le sol, il se recoiffa, puis retira ses lunettes qu'il laissa tomber au sol. Il lança un regard digne des plus grands tueurs. Un regard sombre et inquiétant, froid, glaciale ... « Comment est-ce que tu viens de m'appeler espèce de vieux débris ?! T'es pas jouasses ou quoi ? Tu veux qu'on se mette sur la gueule c'est ça ?! » Mashiro serra le poing, le dressant vers Wei-chi pour lui montrer qu'il le défiait. Il n'avait pas peur, enfin... Pas pour le moment. Son arrogance avait pris le dessus.

Il entama un face à face avec le Chûnin, il ne cessait de le regarder... Faisant attention à ses moindres gestes, l'atmosphère de la pièce était devenu rigide, mais les autres étudiants devaient se dire qu'il ne s'agissait là encore que d'un fou qui ne tenait pas à la vie. Car personne ne défiait Wei-chi. Non, personne, excepté Mashiro.
La réaction du chuunin fut immédiate. Il n'était pas du genre à perdre son calme en temps normal, mais ce jeune l'agaçait. Il avait réussi à le blesser, surement sans s'en rendre compte...un vieux débris...oui ça ressemblait à ce qu'il restait de lui...
"Tu te rassieds et tu la fermes. Fais encore une fois des tiennes et tu te fais radier de l'académie, est-ce que c'est assez clair ?"
Le ton était sec, catégorique et sans équivoque. Il ne lui laissait pas le choix. * Et merde ... Je dois fermer ma gueule... Pfff *

Mashiro sentit peser sur lui le poids lourd des regards gênés de ses camarades et de son chûnin qui devaient se dire, celui là ?! Pourquoi est il venu au monde (-_-)... Et bien tout simplement parce qu'il faut de tout sur cette terre, et malheureusement pour les personnes censées, il manquait un Mashiro Kijin' à Yuki. Peut-être qu'un jour il deviendra la mascotte de ce pays de la neige... Qui sait ?

Revenons un peu à nos moutons, Mashiro se releva pour rester présentable, quoi que ... Sa couverture était grillée. Il ne pouvait plus revenir en arrière, alors il resta planté là assit. Jusqu'au moment fatidique, ou vint la fin de la soirée... Les étudiants sentaient bien que Wei-chi ne voulait pas rester seul, certains ralentissaient le pas, pour dire indirectement : si vous voulez nous pouvons rester un peu plus ? Et d'autres comme la charmant Kikako propose carrément de l'aide au "vieux monsieur sans compagnie" « On vous aide à faire quelque chose sensei ? La vaiselle peut-être ? Cinq couverts à laver au lieu de un ça fait beaucoup... »

* Tiens, une occasion se présente de m'excuser de mon geste *

Très vite recoiffé en petit intello de la classe avec ses lunettes aux bout du nez, sans que personne n'ai pu le voir, Mashiro était déjà dans la cuisine à frotter une assiette... « Ne vous inquiétez pas Senseï, je gère la situation, et avec Kikako comme partenaires de vaisselle, vous allez même pouvoir vous coucher maintenant... » * Parfait, il suffit qu'il se couche et qu'il dorme pour que je puisse enfin mettre un terme à mon pucelage avec cette ravissante Kikako *

Se qui se passe dans sa tête :

Cliquez pour afficher le message:

[Hrp:Veuillez excuser la personnalité de mon personnage, mais je voulais faire quelque chose d'autres qu'une personne froide et triste, qui pense toujours à la mort et blablabla comme la plupart des personnages ]

[Wei-chi Komoku]

Hrp : le personnage froid et triste qui ne pense qu'à la mort tu sais ce qu'il te dit ? Il te dit que là tu abuses un peu, tu crois franchemnet que Weï-chi va te laisser faire ? Quand on met les actions faut un peu réfléchir avant. Weï-chi laissera jamais Mashiro se lever de table, et je ne pense pas que Kikako qui a déjà posté ne réagisse pas à ce que fait Mashiro, or elle n'a rien mis à ce sujet, il faut un peu penser aux autres joueurs, là c'est un peu comme si tu forçais tout le monde à accepter que tu te lèves, qui te dit que Wei, ou même Ikari (:p) ne va pas te mettre un bon poing dans laggle avant la fin de ton post ?

La moindre des choses quand on provoque un perso, soit on s'arrête juste après, soit on demande la réaction par mp, parce que crois-moi que feinte ou pas, Weï-va pas le laisser faire. D'ailleurs je me demande même s'il va le laisser le regarder comme ça assez longtmeps pour que mashiro aie le temps de la faire, sa feinte. Déjà le post d'avant t'avais mis pas mal d'actions qui suscitent des réactions les uns à la suite des autres alors que peut-être les persos t'auraient interrompus avant... faut prendre un peu en compte les autres joueurs.

[Kikako Mitsumasa]

[Je confirme que Kikako ne se serait pas laissé embrassé (même sur la joue) sans une petite riposte digne de ce nom ... J'allais justement demander ce qu'on pouvait faire, mais Wei-chi a posté avant moi. Rapide rapide...]

[Mashiro kijin']

[Bon bin je vais tout modifier !! =( pardon de la gène occasionnée !]

[Wei-chi Komoku]

c'est pas grave, c'est pardonné. tu le sais maintenant .
T'as pas besoin de tout modifier, et le fait que ton perso soit une brute ne gene pas, mais, généralement, quand on attend une réaction d'un autre perso, soit on s'arrête, soit on lui demande par mp .
arrangez-vous par mp, tout ça, mais je veux plus voir de HRP ici .

[Ikari Yorukawa]

Le repas avait à peine commencé que Mashiro faisait déjà des siennes en envoyant un avion à travers la pièce, avion qui était visiblement destiné à l'une des deux demoiselles. Malheureusement pour lui, ou bien heureusement quand on sait ce qui était marqué sur le bout de papier, l'avion fut intercepté pour un Wei-chi décidément moins stone qu'à l'accoutumée. Celui-ci lut le message, fit un bref commentaire dont lui seul avait le secret et envoya la missive au feu.

Mashiro se leva alors, bien lentement et après s'être débarrassé de ses attributs d'élève modèle il incendia le chunin, lui parla gras et brandit son poing dans sa direction en un ultime signe de défi. Ikari lui n'avait pas bougé en voyant cela, ça n'était de toute façon pas à lui d'intervenir, son professeur étant bien assez grand pour se débrouiller tout seul.
Se contentant de manger tranquillement il attendait de voir comment la situation allait évoluer. Genjutsu, coup d'épée, mauvais calembours, tout était encore possible et bien que restant impassible, Ikari ne voulait pas perdre une miette du spectacle à venir. Au lieu de quoi le chunin se contenta de remettre Mashiro à sa place, encore une fois, verbalement. Bon, pas de brochette de Mashiro au dessert.

Puis comme si tout ce qui venait de se passer était on ne peut plus normal, le chunin s'excusa de ce qu'il ne salait pratiquement pas ses plats. Ça n'était pas un problème pour Ikari qui n'aimait pas non plus lorsque les aliments étaient trop assaisonnés. De toute façon chez lui, tout était dosé avec parcimonie afin de retarder l'échéance à laquelle il faudrait en racheter.
Le repas s'éternisa alors sans que personne ne vienne plus en troubler le calme, pas même cette tête brûlée de Mashiro qui semblait avoir repris son rôle d'élève modèle, surtout quant au bout de deux heures Wei-chi voulut les congédier et que comme Kikako avait proposé de donner un coup de main pour la vaisselle, ils avaient entendu Mashiro dire qu'il gérait la situation et qu'avec l'aide de Kikako il aurait fini en un rien de temps.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que ces trois heures de retenue avaient été plutôt agréables, un cours où on ne les surestimait ni ne les sous-estimait pas et surtout un bon repas, copieux qui plus est.
Pour ce qui en était de l'invitation à rentrer chez lui, le jeune homme ne pouvait y répondre positivement et ce pour deux raisons, il n'allait pas laisser ses camarades se taper toute la vaisselle, encore qu'à deux ça irait vite et que là il risquait surtout de les gêner et la seconde raison était que le chunin avait demandé à lui parler en fin de retenue. Si lui semblait avoir oublié, ce n'était pas le cas de l'étudiant qui, se dirigeant vers lui, se rappela à son bon souvenir.
Le jeune homme prit donc la parole. "Professeur, vous vouliez me parler à la fin de cette soirée, au sujet du château." Il avait volontairement usé du mot soirée plutôt que de celui de retenue, le terme lui plaisant déjà beaucoup plus.

[hrp] : désolé de l'attente, j'avais pas vu que tu avais édité Mashiro.

[Wei-chi Komoku]

Weï-chi fut agréablement surpris par la proposition de faire la vaisselle de ses élèves. Néanmoins il refusa. C'était à lui de le faire, plus tard. Et puis, il ne voulait pas laisser à Mashiro une occasion d'embêter Kikako. D'ailleurs il hésitait à les laisser partir seuls ainsi à cette heure avancée où il faisait déjà bien nuit. Yuki était une ville sûre mais cela n'empêchait pas quelques malfrats de rôder, tapis dans l'ombre. Mais il n'avait pas le temps de les raccompagner, d'ailleurs devait-il encore parler à Ikari. Il n'avait pas oublié il attendait juste que tout le monde soit parti.

« C'est gentil de proposer, mademoiselle Kiku, monsieur Kijin. Mais je me débrouillerai ne vous en faites pas. Prenez garde à vous lorsque vous rentrerez, j'espère que vous n'habitez pas trop loin. Je vais vous chercher vos affaires. Enfin, si certains d'entre vous veulent rester ici, j'ai assez de chambres...»

Il trouvait que vingt-deux heures était déjà bien tard. Pour lui, c'était couvre-feu à vingt-et-un. Nul doute que s'il avait eu un enfant en heure de colle aussi tardivement il serait allé le récupérer lui-même. Enfin, les parents n'avaient décidément plus peur pour leur progéniture.

Weï-chi quitta le salon pour se rendre dans le couloir, disparut quelques instants puis retourna dans la pièce avec les vêtements de tout le monde, qu'il déposa sur un fauteuil. « Voilà.. » Il eut un sourire puis se tourna vers Ikari : « Oui, par rapport au château...je tenais à m'excuser, j'étais un peu...ailleurs... » Il ne semblait pas vraiment se souvenir de l'état dans lequel il s'était mis – ou alors préférait minimiser la chose pour ne pas se faire honte à lui-même. « En ce qui concerne les deux écrivains que vous m'avez cités tout à l'heure, ma foi, je n'ai jamais lu plus que les trois premières pages de leurs ouvrages mais l'un d'entre eux s'est fait radier de l'académie il y a quelques années; il était professeur mais seuls les élèves issus des clans Yukiens trouvaient grâce à ses yeux. Il avait quelques idées dangereuses... je ne l'ai eu que pendant trois semaines mais il essayait de nous faire développer des aptitudes que nous n'avons pas... celles des Itosugi, par exemple... en vain, bien sûr. J'ignore ce qu'il est devenu par la suite... apparemment il a su trouver des gens pour l'aider dans ses expériences aussi ignobles soient-elles. Je ne sais pas grand chose du deuxième... mais j'ai du mal à comprendre pourquoi on vous a interrogés là-dessus, ces ouvrages sont loin d'être accessibles... j'étais d'ailleurs persuadé qu'ils avaient été censurés, enfin... ils sont à vous donner un mal de crâne de tous les diables. Pour ce qui est du château je pense que plus personne n'y fera rien maintenant, j'y retournerai peut-être demain, pour voir.. Au fait avez-vous des nouvelles de vos camarades ? Les blessés se remettent-ils bien ? »

HRP : alors, pour tous, vous avez le choix entre rentrer chez vous ou rester dormir, si vous restez dormir et que vous voulez prévenir vos parents Wei-chi vous passe le téléphone – pour ceux qui l'ont. Les téléphones existent mais juste localement, en fait. Donc nixx appel à Konoha ou autre. Et c'est encore assez euh...basique, vous savez quand les doigts doivent faire le tour du cadran. Sinon vous rentrez chez vous avec les recommandations du vieux (je précise pour ceux qui l'ignorent qu'il n'a que 23 ans) ou alors vous allez faire la vaisselle en rat ou que sais-je d'autre (quoique il vous accompagne à la porte tout en parlant à Ikari, avec un vague « au revoir » quand vous parlez, sauf si vous attendez qu'il ait fini pour vous saluer) Ikari, tu réponds ce que tu veux, tu peux aussi faire ce que tu veux, poser d'autres questions etc.. d'ailleurs si les autres ont des oreilles indiscrètes ils peuvent essayer de s'immiscer dans la conversation et poser aussi des questions, tout est possible. Mashiro, évite juste de violer Kikako à la sortie, attends d'être plus loin pour faire ça, merci Vous avez jusqu'à mercredi soir

[Kikako Mitsumasa]

HRP : ah ! la bonne blague ! Il évite tout simplement de la violer, que ce soit devant la porte ou plus loin. Sensei indigne !! HRP

Kikako avait pensé rendre service à Wei-chi en lui proposant de faire la vaisselle, mais maintenant que Mashiro avait accouru pour l'aider, elle n'était plus certaine de vouloir se retrouver en "tête à tête" avec le pervers, dans la cuisine du Chunin. Elle fut donc soulager d'entendre leur sensei refuser poliment. Elle laissa donc les bols (assiettes) là où elle les avait posé dans la cuisine et d'un pas agile, en sortit en évitant tout contact avec ledit troll attardé... Un faible sourire moqueur apparut à nouveau sur ses lèvres. La comparaison effectuée pendant le repas par Wei-chi, l'avait marqué au point de s'en souvenir encore maintenant et si elle avait été adressé à un autre élève que Mashiro, elle aurait trouvé ça méchant. Mais le nouveau avait été le seul à parler de la sorte à Wei-chi et méritait ce petit surnom qu'elle se promit de retenir au cas ou.

En refusant l'aide proposé par ses élèves, le professeur leur avait souhaiter un bon retour en leur demandant de faire attention sur la route et Kikako se figea, une expression déconfite sur le visage. Dès qu'elle mettrait le pied dehors, Mashiro la suivrait certainement. Non pas qu'elle ait peur de lui, loin de là, mais elle n'avait aucune envie de traverser tout Yuki avec un gars comme lui collé à elle, pour lui faire des propositions qui ne l'intéressait pas. Et comme si Wei-chi avait lu dans ses pensées, ou plutôt grâce à son bon sens, il proposa à ceux qui voulait, de dormir chez lui.

Pendant l'espace d'une seconde, Kikako faillit dire à Mashiro qu'une belle fille l'attendrait certainement dans la chambre que Wei-chi lui mettrait à disposition, mais elle se retint, en pensant que cela ne plairait peut-être pas au professeur qu'elle mente ainsi sur le contenu de ses chambres.
Deux solutions s'offraient à elle du coup. Attendre de voir si Ikari rentrait chez lui, et si oui, faire le chemin avec lui histoire de ne pas se retrouver seule avec l'autre, ou alors dormir chez Wei-chi... Elle réfléchit rapidement. Dormir chez son professeur, ne la dérangeait pas en soi, du moment qu'il leur avait proposé, mais elle serait tout de même plus à l'aise dans la maison qu'elle occupait pendant l'absence de Sagara, malgré l'impression de solitude qu'elle ressentait entre ses murs.
Descision prise ! Elle sortit de ses pensées et chercha Ikari du regard pour lui demander ce qu'il faisait et elle le trouva près de Wei-chi, qui d'ailleurs venait de poser leur affaires sur un des ses canapés avant de se tourner vers son élève.

* C'est vrai qu'il avait dit qu'il devait lui parler...* se dit elle en pinçant les lèvres. Elle devrait attendre qu'ils aient fini pour demander à Ikari. * C'est cette histoire de chateau encore...* continua t-elle en percevant les mots prononcés par leur professeur. Kikako se dirigea vers son manteau et son sac et écoutant la suite. Après tout, s'ils ne s'étaient pas enfermés dans une pièce c'est ue tout le monde pouvait écouter non? Et puis Wei-chi parlait des deux écrivains qu'Ikari avait cité avant le repas, ceux du contrôle, alors cela ne pouvait que lui servir d'écouter ce qu'il disait à leur sujet. Au moins elle ne resterait pas bêtement là à attendre Ikari pour lui demander.

Ainsi donc un des deux auteurs avait enseigné à Yuki avant de...disparaitre. Un enseignant pas très net d'après Wei-chi. Il avait essayé de développer chez ses élèves une aptitude appelée... Itosugi... Elle haussa un sourcil... Qu'est ce que c'était que ça? Elle voulu lui poser la question, mais il continuait son explication. Ce fut l'excuse qu'elle se trouva pour ne pas lui poser la question. Bien que naïve, elle se doutait bien, qu'elle ne devait pas spécialement écouter ce qui se disait.
Elle n'arrêta pas d'écouter pour autant !
Wei-chi finit par demander si les camarades d'Ikari allaient bien, en particulier les blessés. Donc il n'y été pas allé seul.
Elle eut envie soudainement d'aller voir de plus près ce chateau dont il ne cessait de parler, mais pour le moment, elle se contenta d'attendre la réponse d'Ikari afin de pouvoir ensuite lui demander ce qu'il comptait faire...

[Setee Fujiwara]

[HRP: Bon, même si t'aimes pas ça, Weiwei, je vais quand même m'excuser pour le retard dans mes réponses. Par rapport aux autres joueurs, c'est pas cool, et donc je vous présente mes plus humbles excuses. *Baisse la tête de honte.*]


En voyant le calme dont Setee avait fait preuve toute la soirée, certains auraient pu penser qu'elle faisait profil bas. D'autre auraient pu penser qu'elle était intimidée par le fait de se trouver dans la maison de son professeur. C'était vrai que, quelque part, c'était quelque chose de plutôt inhabituel. Et impressionnant. D'autres encore s'imagineraient qu'elle était simplement stupide. Et bien qu'il y ait quelque chose de vrai dans cette troisième théorie, ça n'était pas pour ça qu'elle avait été tellement discrète. Elle avait juste été prise d'une rêverie de laquelle elle n'avait pas vraiment réussi à se sortir. Oh, quand on lui adressait la parole, elle répondait, hein. Par monosyllabes. Mais elle répondait, au moins.

Cela dit, n'allez pas vous imaginer qu'elle avait zappé tout ce qui avait été dit. Tout avait été enregistré dans un coin de sa p'tite tête, et lui reviendrait un jour ou l'autre. Elle se souviendrait de l'attitude pathétique de Mashiro, qui n'avait décidément rien compris à l'art de séduire. S'il la payait assez cher, et s'il lui jurait de ne jamais plus l'approcher à moins de dix mètres, il y avait des chances que peut-être elle songerait à éventuellement lui apprendre quelques techniques plus subtiles. Ou pas. Oui, en fait. Pas.

Elle l'avait ignoré quand il s'était collé à elle. Non, elle ne s'était pas donné la peine de sortir de sa rêverie pour lui. Elle avait gardé les yeux dans le vague, ne l'avait pas repoussé, mais certainement pas encouragé non plus. Et quand, pendant le repas, Kikako lui avait soufflé qu'elle lui laissait Mashiro, Setee s'était contentée de lui lancer un regard laconique. Mais pas de réponse verbale non plus. Ce qui avait tiré le plus de réactions de sa part, de toute la soirée était l'éclat de Mashiro à table, et la façon qu'avait eu Weiwei de le remettre à sa place. Avec classe. Comme toujours. Aaah, sigh. Sacré Wei-chi.

Elle cessa de rêvasser tout net, quand elle entendit son sensei leur proposer de passer la nuit ici. Du coup, rappelée au monde des vivants, elle leva les yeux vers lui, toute révolutionnée. Hân oui, c'était une trop bonne idée. Et un moyen de passer encore un peu plus de temps avec lui. Enfin, en un sens. Elle se doutait bien qu'il n'allait pas passer la soirée à leur faire la causette au coin du feu, en grillant des marshmallows sur les flammes. Non, elle était naïve, mais pas à ce point. Quand même pas. Et cette proposition de la part du bishichunin eut le mérite de lui faire prononcer ses premières paroles de la soirée, à part les salutations qu'elle avait échangées avec à peu près tout le monde. Sauf l'autre énergumène. Ah, et Kikako. Donc pas tout le monde, tout compte fait.

"... Si ça ne vous embête pas, je pense que je préfèrerais rester ici pour la nuit, sensei. Je ne suis pas sûre de retrouver mon chemin de nuit."

Aaah. Le merveilleux sens de l'orientation de Setee. Une vraie bénédiction, surtout quand on préfère passer la nuit pas chez soi.

[Mashiro kijin']

La fin de soirée était arrivée si vite, que Mashiro ne s'aperçut même pas qu'il s'agissait là d'heures de colle. Heureusement se disait-il, et même qu'il appréciait plutôt cette ambiance légèrement familial où tout le monde le repousse, il aime faire son malin, et se rend compte que les personnes le négliges à force, malheureusement, ce n'est pas ce qu'il recherche, il cherche à se trouver une petite amie, et à devenir fort, après le reste il s'en moque un peu.

Malgré la franchise de ses partenaires par quelques regards lancés à son égard, celui-ci n'est pas pour autant découragé, et décide de changer de comportement, de rester un peu plus ... "Adulte", même si après cette brève expérience, il n'allait plus être crédible du tout auprès de ces quatre personnes. Il fallait donc qu'il réussisse son coup, ou bien qu'il aille tout simplement à l'encontre d'autres personnes. Seulement, il fut frappé par la foudre deux fois en une seule soirée, en voyant le physique de ces deux jeunes demoiselles qu'était Kikako et Setee.

Mashiro ne voulait pas s'en aller il était trop tôt, enfin, pas si tôt que ça tout compte fait, mais pour lui cela restait convenable. Il entendit alors les Divines paroles de son sensei qui pour lui semblait être une très bonne opportunité de se racheter envers les autres. « C'est gentil de proposer, mademoiselle Kiku, monsieur Kijin. Mais je me débrouillerai ne vous en faites pas. Prenez garde à vous lorsque vous rentrerez, j'espère que vous n'habitez pas trop loin. Je vais vous chercher vos affaires. Enfin, si certains d'entre vous veulent rester ici, j'ai assez de chambres...» Après tout, ça serait peut-être marrant, et surtout hors du commun de se faire inviter à passer la nuit chez son sensei.

« Derien sensei, en revanche je pense que pour ce soir ...» Il s'arrêta un moment et parcouru du regard ses camarades, puis reprit « Je vais rentrer chez moi... Je vous ai assez ennuyé. Passez tout de même une excellente soirée, et je vous dis à toutes et à tous à très bientôt, si je n'ai pas eu de problème en rentrant chez moi d'ailleurs !! ...» Il se retourna devant la porte l'ouvrit, regarda la nuit obscure de l'extérieur, quelques gouttes de sueur coulaient le long de son crâne, et avec un air portant un regard du mauvais choix, celui-ci retourna délicatement sa tête vers ses camarades et son sensei. « Bon bin... Bin moi j'y vais... Aller !! J'y vais ...» ...

Mashiro sortit enfin, puis referma doucement la porte derrière lui. *Pfiou, quelle galère, je vais surement même pas rentrer -_- je ne me rappel plus du chemin...* Mashiro s'installa devant la porte, et sans savoir ce qui était entrain de se passer, ses paupières devinrent lourdes, puis se fermèrent à cause du vent gelé qui soufflait en cette sombre nuit. Puis Mashiro s'endormit directement sur le seuil de la porte de Wei-chi sensei.

[Ikari Yorukawa]

Après avoir déposé leurs manteaux dans un fauteuil, le chunin s’entretint rapidement avec Ikari. Il avait parlé de s’excuser pour ce qu’il s’était passé au château. Ok, il avait un peu perdu les pédales mais le pire avait été évité alors l’étudiant l’excusait volontiers. La suite se révéla beaucoup plus intéressante puisqu’elle concernait les deux écrivains sur lesquels ils avaient été interrogés par Snape. Finalement le chunin en savait plus long qu’il n’avait bien voulu l’admettre en début de soirée. En fait l’un d’eux avait même été l’un des professeurs de Wei-chi. Une chose était certaine, ça avait l’air d’être un beau salopard. *À moins que ces Itosugi ne soient capable d’invoquer de la bière, t’as pas intérêt d’essayer sur nous senseï !*

Un salopard ou bien un génie ? Nul doute que celui qui réussirait à synthétiser des compétences héréditaires rendrait un fier service au village qui en bénéficierait. Qu’en serait-il d’une armée de Uchiha ? Ou bien d’Hajimari ? Par contre les Renraku, bof, ils ne servent à rien eux. Mais tout ça, ça passait bien haut dessus de la tête d’Ikari, exception faite du fait que le professeur ait tenté ses expériences sur ses propres élèves. Ça, c’était le genre de choses qu’Ikari n’acceptait pas. Si encore les élèves avaient été volontaires, mais là l’étudiant avait de gros doutes à ce sujet.
Wei-chi l’informa également qu’il retournerait le lendemain au château, mais ça ne semblait guère être une invitation. Dommage, ça aurait pu être intéressant. Enfin le chunin lui demanda s’il avait des nouvelles de ses camarades. "Trois morts… Joke, j’ai seulement rencontré Primura depuis. Elle va bien." L’étudiant avait dit tout cela sur le même ton et sans montrer la moindre expression sur son visage.

Ceci dit, le jeune homme prit sa veste et l’enfila avant d’ajouter : "On m’attend et mon salaire d’étudiant ne nous permet pas d’avoir le téléphone. Merci pour le repas." Puis il s’en fut, Wei-chi l’ayant raccompagné jusqu’à la porte tout en devisant avec lui. Tant mieux, ça lui éviterait de se perdre dans le couloir. Comme Mashiro partait, l’étudiant pouvait rentrer la conscience tranquille, les filles ne risqueraient rien, au moins Setee puisqu’elle dormait sur place.
Arrivé sur le perron, il remit sa casquette et dégaina son briquet pour s’allumer une cigarette. Trois heures sans fumer, ça faisait beaucoup.
Non, ils n’avaient pas le téléphone, et si Mai ne le voyait pas rentrer, elle risquait de s’inquiéter. De plus il avait fait passer un petit message à son professeur, à savoir qu’une promotion serait la bienvenue. Il ne lui manquait plus que le bunshin pour maîtriser les cinq techniques de base et alors qui sait, au prochain cours, peut-être le maîtriserait-il et ainsi passerait-il genin. À moins qu’il ne doive passer un quelconque test pour ça. Qu’on le mette à l’épreuve ne le gênait pas plus que ça, du moment que derrière il touchait une meilleure solde.

En arrivant chez lui, il vit que la lumière était allumée. Mai l’attendait encore. Il la trouva en train de lire -le livre sur les armes qu’il lui avait emprunté à la bibliothèque le matin même- agenouillée à la petite table de la cuisine. En le voyant, elle lui sourit et lui alla déposer un baiser sur son front. "Je suis rentré grande sœur."
"Oui, et il est grand temps d’aller dormir." Elle ne lui reprochait rien, ça n’était pas de sa faute s’il avait été collé sur une durée aussi longue et ça il le savait. Pourtant elle avait raison, il était grand temps d’aller se coucher, sans quoi demain il ne parviendrait pas à se lever.

[Wei-chi Komoku]

Trois refusèrent. Une accepta. Setee. Il ne se demanda même pas pourquoi cela ne l'étonnait pas. Il trouvait en effet préférable que la jeune Fujiwara restât chez lui. Dieu savait ce qui pouvait lui arriver s'il la laissait sortir dehors, seule, loin de chez elle, dans le noir - surtout si elle avait une fois de plus laissé la porte ouverte.

Weï-chi hocha la tête au compte rendu que lui fit Ikari. "Tant mieux si tout va bien. J'espère que vous vous en remettrez tous rapidement." Il savait qu'il était responsable mais il n'allait pas l'avouer. Il ne savait plus vraiment où il en était, à vrai dire. Il salua ceux qui sortirent, puis se tourna vers Setee.

"Suivez-moi, mademoiselle Fujiwara, je vais vous mener à votre chambre.."

Il se dirigea vers le salon et actionna visiblement un mécanisme car une étagère coulissa latéralement pour laisser place à un escalier montant et un autre descendant. "Montez.."
A l'étage, un couloir de plusieurs portes. Le chuunin s'arrêta devant l'une d'elles et ouvrit la porte. A l'intérieur, un lit, une table de chevet, une armoire et une petite fenêtre. C'était sobre, les murs étaient aussi blancs que ceux du salon et un tableau représentant une forêt enneigée venait orner le mur. Seule décoration de la pièce. "Je n'ai pas de pyjama à vous donner mais il y a un peignoir dans l'armoire, si vous voulez... la salle d'eau se trouve en bas, il suffit de descendre l'escalier , de traverser le couloir et d'ouvrir la porte, c'est la seule, vous ne pouvez pas vous tromper. Je vous souhaite une bonne nuit.. "

Avec un sourire poli il tourna les talons et redescendit les escaliers, histoire de faire un peu le ménage avant d'aller lui-même se coucher. Il lui restait une poubelle à sortir...

*C'est pas vrai...*

Il jeta son sac et revint, s'arrêtant un instant pour considérer le gamin endormi devant sa porte. *Bon...j'espère que personne ne s'inquiètera pour lui..*
Weï-chi avait une sainte horreur de réveiller les gens qui dormaient, cela lui rappelait d'affreux souvenirs. Oh ce n'était pas au point de la phobie, mais tout de même... il le souleva - avec étonamment d'aisance pour quelqu'un de sa constitution et le transporta jusqu'à une chambre voisine de celle de la jeune Fujiwara... Conscient que ce n'était peut-être pas une très bonne idée pour celle-ci, il frappa à sa porte, et, si elle se trouvait dans la chambre, lui dit "Pardonnez-moi de vous déranger... monsieur Kijin se trouve dans la chambre voisine à la vôtre alors...peut-être feriez-vous mieux de fermer à clef, sait-on jamais... "
Disant cela, il lui tendit une clef en argent plutôt grosse, au cas où elle préférait s'enfermer. Si elle n'était pas là, par exemple sous la douche (wei a fait tout le ménage avant ça prend bien une heure) alors il lui posa simplement la clef ur le lit.

[hrp] Bon ben Mashiro et Setee vous faites ce que voulez, vous avez jusqu'à mardi, après quoi si vous ne faites rien ou si vous dormez juste wei-chi viendra vous reveiller^^. Les autres, merci pour ce rp Dommage que vous ne soyiez pas restés, plus on est de fous plus on rit.[/hrp]

[Kikako Mitsumasa]

[HRP] Mais Kikako n'avait même pas encore décidé elle attendait de savoir si Ikari et Setee restaient ou partaient...Bon, improvisons ! [HRP]

Ikari avait déserté la maison de Wei-chi avant même que Kikako n'ait pu lui demander ce qu'il comptait faire. Setee de son côté avait décidé de rester dormir et finalement, Mashiro avait suivit l'exemple de Ikari et était parti lui aussi. La jeune étudiante avait donc attendu un peu pour saluer son professeur et lui dire qu'elle aussi rentrerait "chez elle". Une fois bien emmitouflée elle était sortit et avait trouvé sur le pas de la porte, une masse sombre lui rappelant vaguement quelqu'un. Mashiro. L'étudiant était endormi en boule sur le pas de la porte de la maison de Wei-chi.
Kikako soupira et enjamba le corps, persuadée d'être encore victme de la comédie que le jeune homme aimé exercé à tout va et elle disparu dans les rues de la ville. Elle s'arrêta cependant, quand elle prit conscience que le fameux Mashiro ne l'avait pas suivit.

* Il devait vraiment dormir...*

S'arrêtant en plein milieu du chemin elle soupira.

"Faudrait au moins que je prévienne Wei-chi..."

Plantée au milieu d'une rue déserte, elle soupira à nouveau et voulut glisser sa main dans son sac, comme elle le faisait par réflexe, mais ce fut impossible. Elle l'avait laissé chez Wei-chi. Elle l'avait déposé dans un coin de l'entrée en enfilant son écharpe...Ce n'était as dans ses habitudes d'être tête en l'air pourtant.

"Bon je n'ai plus le choix là...si je veux pouvoir passer la nuit au chaud, il faut que j'aille récupérer mon sac et mes clefs..." dit-elle à voix haute en se parlant à elle même. Ca lui arrivait quand elle était seule. Et elle fit donc demi-tour en trainant des pieds et en évitant de penser à ce que la nuit noire de Yuki pouvait bien cacher dans ses recoins.
Elle arrivait en vue de la maison, quand elle vit la porte du Chunin se refermer au loin et le palier vide...

" Mince... Mais comment-a t'il fait pour s'apercevoir que Mashiro dormait là."

L'étudiante se mit à courir, mais la porte était déjà fermée. Lorsqu'elle arriva devant la porte, elle se mordit la lèvre.

* Bon, il ne devrait pas dormir tout de suite, le temps de montrer à Mashiro sa chambre.*

Elle attendit cinq minutes avant de toquer doucement à la porte.

Quelques minutes passèrent, et enfin le chuunin ouvrit la porte. Il n'eut pas l'air surpris de la voir, visiblement avait-il déjà relevé pour le sac.

"Mademoiselle Kiku... vous venez pour votre sac ?"

" Euh, oui ! Entre autre. Je l'ai laissé juste dans votre entrée,là !" dit elle en pointant son doigt ganté vers la porte.
Alors qu'il se retournait pour attraper ledit cas, Kikako jeta un regard par dessus son épaule. Elle en avait pour un bon quart d'heure avant d'arriver à la maison de Sagara. Voire même 20-25 minutes en prenant en compte la nuit noire qui ne l'aidait guère. Lorsqu'elle se retourna, Wei-chi lui tendait son sac.

"Ah merci Sensei. Mais...vous croyez qu'il vous reste une chambre ? "

Elle haussa un sourcil et retint un sourire. Elle avait l'impression de s'adresser à un hôtel. "il ne vous reste pas une chambre." Elle avait déjà fait mieux, mais bon. Le plus important fut qu'il acquiesça et la mena à la chambre qu'elle avait occupait la dernière fois, avec la même étagère coulissante. Avant de la laisser seule, il lui précisa qu'elle se trouvait entre les chambres de Mashiro et Setee et lui conseilla de fermer sa porte à clef. Ainsi ils étaient presque tous restaient chez leur professeur, à l'exception d'Ikari. Rien d'étonnant à cela.

"Merci Sensei et bonne nuit à vous." dit-elle en s'inclinant machinalement pour le remercier

[Setee Fujiwara]

Sethee se dandina un peu sur place, en attendant que les autres partent. Elle était surprise d'être la seule à rester. Elle aurait pensé que Ikari et Kiku auraient sauté sur l'occasion de passer un peu plus de temps avec leur sensei. Ou en tous cas, pour essayer d'en savoir un peu plus sur le mystérieux junin aux cheveux argentés. Mais non elle était la seule à rester. Bizarrement, ça l'intimidait un peu. Mais après tout, si ça lui permettait de passer la nuit au chaud... Parce que oui, il y avait de fortes chances pour qu'elle ait encore une fois laissé la porte de sa maison ouverte. Et fatalement, elle aurait dû dormir dans une maison glacée.

Elle suivit donc Wei-chi, et laissa échapper un petit cri surpris, et ravi, quand son professeur actionna le mécanisme qui révéla deux escaliers.

"Oh! Un passage secret! n___n" s'écria-t-elle, toute enchantée. Elle écouta le professeur, et monta les escaliers, même si sa curiosité la brûlait et qu'elle mourrait d'envie de deviner ce qui se cachait en bas. D'ailleurs, la question la tiraillait tellement, qu'elle lui échappa sans qu'elle ne put y faire quoi que ce soit. "Qu'y a-t-il, en bas?" Elle se plaqua aussitôt les deux mains sur les lèvres, réalisant seulement maintenant son audace. Mais ne se reprit pas. Et ne lui demanda pas de ne pas faire attention à sa question. Après tout, s'il répondait, elle n'allait pas se plaindre, hein.

Elle prit bonne note de tout ce que Wei-chi lui disait. La salle d'eau en bas, le peignoir... Elle s'abstint de lui faire remarquer qu'une culotte et un débardeur lui suffiraient, parce que ça n'était visiblement pas le genre de la maison. Elle opina donc sagement du chef. Brave bête. Et puis Wei-chi se trissa, et la laissa seule dans la chambre. Dont elle fit le tour, un petit sourire aux lèvres.

Le temps qu'il revienne, elle avait viré ses bottes, et une bonne couche de pulls mais restait encore parfaitement décente. Elle avait senti son coeur faire un bond dans sa poitrine, quand il était revenu. Il l'avait vraiment surprise. Une main sur sa poitrine, donc, elle se tourna vers lui. Ah. Le nouveau serait là, lui aussi. Son visage se décomposa malgré elle, et ça, Wei-chi ne pourrait certainement pas passer à côté.

Cela dit, elle se reprit bien vite, et afficha un large sourire. Elle prit la clef qu'il lui tendait, en effleurant ses doigts au passage. Un léger sourire, du coup. Un peu confus, un peu mignon. Et un regard par en-dessous, l'air de rien. Et puis elle s'écarta, et reprit une distance tout à fait convenable.

"Je vous remercie. Je pense que ça ne sera pas superflu..." Oui, oui. Elle connaissait des mots comme ça. Et même qu'elle arrivait de temps en temps, à les caser dans le bon contexte. Comme là, présentement. Elle joua pensivement avec une mèche de ses cheveux. Puis releva les yeux vers lui. "Y a-t-il une heure à laquelle il faut que je sois levée, pour le petit déjeuner?" Et non. Je vous arrête tout de suite. Elle ne demandait pas pour savoir jusqu'à quelle heure elle pourrait paresser au lit. Juste parce qu'elle savait pertinemment qu'elle serait réveillée tôt. Et qu'elle voulait savoir quand elle pourrait descendre.