
Chapitre I – La construction du bateau
Les trois genins parlaient à voix basse depuis déjà trop longtemps. Leolio décida de reprendre les choses en main.
« J’avais décidé de vous donner une arme en cadeau au meilleur bateau mais comme ça traîne de trop, je vais le construire moi-même. Vous n’avez qu’à regarder le travail. C’est que je suis un homme pressé, je n’ai pas le temps, je file ma carrière est en jeu… je suis une comète humaine universelle »
[HRP : ©l’homme pressé de Noir Désir….remasterisé par mes soins

Leolio se concentra quelques instants et malaxa son chakra avant de le libérer tout en hurlant
“Kage Bunshin no jutsu”
50 clones de l’ombre se tenait maintenant devant le jûnin, ils étaient en tout point identiques à l’original.
« Bon, messieurs voilà le plan. Nous devons construire un navire pour aller sur l’une des nombreuses îles de Kiri, vous allez donc vous diviser en plusieurs groupes. On va dire 5 groupes avec chacun 10 membres dedans. Et pour bien vous reconnaître vous porterez chacun un brassard d’une couleur différente.
L’équipe rouge sera chargée de dresser les plans du navire.
L’équipe bleue devra aller couper du bois en grande quantité c’est l’équipe des bûcherons.
L’équipe verte ira dans la ville la plus proche, je vais vous expliquer pourquoi après.
L’équipe jaune taillera les rondins de bois apportés par l’équipe bleu pour faire la coque du navire.
Et enfin l’équipe noire s’occupera de tous les équipements de bords : à savoir compas, la barre… mais aussi de tous les éléments esthétiques comme la proue, les couleurs…
Bon vous pouvez vous répartir, l’équipe bleue, jaune et noire filez à votre poste.
L’équipe rouge commencez-moi de suite les plans, je veux un bateau qui navigue vite et bien, avec tout ce qu’il faut à bord.
L’équipe verte, vous allez me chercher plusieurs trucs en ville : j’ai besoin de clous pour les planches, de cordes, de la nourriture. Mais vous allez aussi essayer de me recruter du monde, il me faudrait un type avec un prénom naze du style d’un justicier masqué et qui sait se servir d’épée, un mec qui hurle fort pour la vigie avec un chapeau de paille ridicule, un cuisinier avec des jambes c’est plus pratique, une ravissante et magnifique jeune navigatrice qui devra rester dans ma cabine tout le trajet et un type totalement inutile mais avec un long nez, il pourrait servir d’appât au cas ou.
Allez dépêchez-vous !! »
Toutes les équipes se répartirent, Leolio allait d’une à l’autre pour voir l’avancement, seul l’équipe verte était en totale liberté. Devant la place de l’équipe noire, l’un des clones interrompit notre jûnin.
« Chef »
« Autorisation de parler force noire »
« Est-ce que nous devons aussi faire des voiles pour le bateau ? »
« Non nous avons là-bas trois genins qui seront content de ramer.
Mais faites en tout de même on ne sait jamais »
« Bien chef »
Les bûcherons avançaient vite et bien, déjà plusieurs arbres avaient été abattus.
Cependant l’équipe jaune ne pouvait pas commencer les travaux tant que les rouges n’avaient pas terminé les plans de la coque.
Leolio alla les presser.
« Force rouge, on s’active. N’oubliez pas que vous êtes les leaders des autres équipes, sans vous plus de bateau. On se dépêche »
« Voici les plans chef !
Alors vous avez là le troisième pont avec la salle pour les rames, ici la cuisine, votre cabine, votre chambre, votre salle de bain perso, la pièce commune des genins, après sur le deuxième pont vous avez la salle des provisions et du matériels, ici c’est la soute et sur le pont principal la barre, avec tout ce dont il y a besoin sur un navire.
Nous avons mis 4 mats c’est plus pratique avec au sommet du plus haut le poste de vigie.
Est-ce que ça vous va chef ? »
« Pas mal force rouge, même si je trouve ma cabine, un peu petite. Allez donner vos plans aux jaunes et aidez-les. »
Tout le monde travaillait bien, déjà les premières planches étaient découpées. La construction irait sans doute plus vite que prévu.
C’est à ce moment qu’arrivèrent l’équipe verte. Cependant ils étaient habillé bizarrement. Ils avaient tous sur la tête des petits casques jaunes, une chemise grande ouverte et une ceinture avec des outils. Ils amenaient avec eux le matériel demandé et 2 personnes.
« Votre rapport force verte »
« Oui chef, nous avons trouvé tout le matériel demandez »
« C’est bien, mais vous pouvez m’expliquer cette tenue »
« Ah ça……on en a ramené pour tout le monde ici. En fait le petit bourg où on est allé, se nomme village people, et il n’y avait que des gens habillés comme ça, ou en policiers, indiens, soldats de la navi….et on a trouvé ça sympa du coup, comme la tenue de charpentier était plus adéquat par rapport à ce qu’on faisait, on en a pris une pour tout le monde. »
« Non mais vous vous foutez de ma gueule. Rhabillez-vous normalement merde, on n’est pas là pour faire un tube disco. »
Leolio désigna du doigt les deux personnes qui se tenaient devant lui. Il les regarda bien intensément. Il y avait un jeune garçon, les cheveux mi-long et en tenue de boulanger

et à côté un…..

« Mais c’est un pantin ça !!! »
« Je ne suis pas un pantin mais un petit garçon, mon nom c’est Pinocchio »
« Mais c’est que ça parle cette chose ignoble. C’est le fils de l’enfer….ahhhhh Satan t’habite…… »
« Mais non je suis Pinocchio, un petit garçon »
« Force verte, tu peux m’expliquer ça »
« Oui chef, et bah en fait, on a trouvé que ces deux là qui voulaient bien venir. Déjà c’était les seuls qui n’étaient pas habillés pareil. Boulanger et cuisinier c’est sensiblement pareil et l’autre chose en bois… »
« …je ne suis pas de bois, je suis fais de chair humaine »
« …ouais l’autre truc là, bah il a un grand nez et il est inutile comme vous l’aviez demandé. En plus, à chaque fois qu’il ment son nez grandit. »
« Triple idiot, et un pantin qui parle, tu trouves ça normal toi !!! »
Leolio se concentra pour pouvoir sentir le chakra, il ne faisait nul doute que c’était un ninja du type marionnettiste qui se cachait derrière ce pantin désarticulé de bois. Léo l’aperçut enfin, il était caché dans les bois à proximité. D’un signe de tête il envoya l’un des verts le chercher et le déposer devant lui.
« Alors c’est toi le marionnettiste. Tu m’as fais une peur bleue avec ton pan…. ton machin là. Quel est ton nom ? »
« Je suis Gepetto, et j’aime bien faire des farces »
« Mouais, super hilarant. Dis-moi vieil homme, serais-tu intéressé par un voyage en mer, tu pourrais aller sur la vigie et nous avertir du danger. Ne t’inquiète pas tu seras bien rémunéré. Par contre si tu t’avises de nous faire des coups fourrés, je te tuerais. Et tu laisses Pinocchio dans une malle, je ne veux pas le voir. »
« D’accord monsieur »
« Et toi, le boulanger, pourquoi veux-tu venir ? »
« Mon rêve c’est de faire le meilleur pain, le Ja-pan. Et pour cela je dois trouver des ingrédients superbes et ce n’est pas dans mon village que je peux les trouver. »
« Soit…..bon ok, restez avec mes trois genins là-bas, ils s’occuperont de vous pendant qu’on finit de construire le bateau »
Et toutes les équipes retournèrent à leurs activités, chacun travaillant le mieux possible, venant dresser un rapport de leurs activités toutes les 15 minutes devant Leolio.
Et enfin, un bateau se dressait fièrement devant tous.

« On n’aurait pas vu un peu trop grand pour ce style de voyage ? Non parce que tout compte fait, on n’a que quelques heures de traversée.
Il ne manque plus que la proue et le nom du bateau »
« Chef, que pensez-vous du : Sunasien »
« Mouais non, j’aime pas. Je crois que je vais l’appeler le Santa Maria, ça sonne plutôt pas mal, je sens que c’est un bateau qui va pouvoir nous amener de grandes découvertes.
Pour le nom c’est ok, maintenant pour la proue. Les 10 membres de l’équipe noire vont chacun tailler une proue et nous voterons pour la meilleure. »
C’est ainsi que chaque Leolio de l’équipe noire sculptèrent avec entrain la proue du navire. Tous choisirent un modèle féminin, et au bout de 30 minutes d’un travail soigné et juste, les 40 autres Léo accompagné du vrai, votèrent pour élire le maillon fort des sculpteurs.
« Bon si vous voulez éliminer n°1, votez 1. Pour éliminer le 2 et ne plus le revoir en deuxième semaine, votez 2….. »
« Le grand vainqueur est le numéro 4, qui nous a fait une magnifique reproduction d’une ancienne déesse Sunasienne. La plus belle femme du monde d’après les légendes. Félicitation à toi numéro 4, tu gagnes le droit de baptiser le navire avec une gourde d’eau, désolé mais nous n’avons que ça. »
C’est ainsi que le vrai Léo, accompagné de Gepetto, d’un boulanger et de ses 3 genins qui allèrent directement sous ordre de Leolio, prendre les rames, partirent en direction d’une des îles de Kiri.
Numéro 4, envoya la gourde contre la coque du navire qui commença à voguer sous les flots. Chaque Leolio faisait du bras sur la plage avant de disparaître dans un nuage de fumée.
Chapitre II – La navigation : en route vers Kiri.
Le bateau naviguait paisiblement sur la cime des vagues, regardant de droite à gauche, enfin de bâbord à tribord, pour admirer la vue qu’offrait la splendeur maritime, là-bas une mouette se saisissant d’une sardine, et ici un banc de baleine jouant avec leurs petits.
La beauté des océans, voilà quelque chose qui était indéfinissable dans ce monde. Par contre ce qui l’était définissable, c’était les maux de cœur que le jeune boulanger avait. Quelle idée de choisir comme cuistot, quelqu’un qui avait le mal de mer.
Les trois genins ramaient au rythme du tambour que tenait en haut de sa vie le vieux Gepetto. Et Léo se tenait debout, fièrement, il était sur le nez du bateau, juste au-dessus de la proue. Les effluves de la mer lui parcouraient les narines et emplissaient son nez de mille senteurs plus agréables les unes aux autres. Les yeux fermés, Leolio écartait les bras pour respirer pleinement et ainsi gonfler ses poumons, l’ivresse de tant de liberté, lui fit pousser une phrase
« Je suis le maître du monde »
Comme quoi l’ivresse des océans rend aussi débile que l’ivresse de l’alcool.
Gepetto hurla alors à la vigie.
« Des Pi pi…. Des pi pi……des pirates !!!! »
« Ah, c’est d’un banal tout ça. Des pirates sur l’eau, franchement il y en a qui font preuve d’un manque tangible d’imagination »
C’est alors qu’un petit bateau, beaucoup plus petit que le santa maria, accosta. Deux garçons montèrent à bord.
Leolio les regarda d’un air dubitatif et scruta l’intérieur de leur bateau. Il ne restait que 3 personnes dedans, dont une jeune fille.

Le jeune garçon avec le chapeau de paille prit la parole, il semblait être le chef de cette bande.
« Je m’appelle Luffy et lui derrière moi c’est Zoro. Savez-vous où se trouve la route des périls ? »
Léo parla alors en direction de ses genins
« Bah vous voyez, si l’équipe verte avait bien fait son taf, c’est cet équipage là qu’on aurait. Un niais avec un chapeau, un débile avec un long nez, un cuistot, un type avec un prénom de justicier masqué et avec des épées et une charmante jeune navigatrice. Salut mademoiselle ! »
La jeune fille prit la parole.
« C’est 5000 ryos pour entamer la discussion avec moi »
« Non mais elle est pas bien celle là.
Et pis toi, le niais au chapeau de paille, je ne sais pas où est ta mer. Mais bon du péril il y en a partout »
« N’insulte pas mon équipage et d’abord mon chapeau il est superbe, ne le critique plus »
C’est alors que le dénommé Luffy fonça en direction du jûnin. Leolio l’attrapa par le bras et le lança dans l’eau.
« Non je ne sais pas nager »
* M’enfin on aura tout vu, un pirate qui sait pas nager….et pourquoi pas un mec se battant avec une épée entre les dents *
L’autre garçon aux cheveux bleus sauta alors dans l’eau pour repêcher son capitaine. Leolio fit signe de tête à Gepetto qui retapa sur son tambour et les genins ramèrent de nouveau.
Leolio déplia la carte que lui avait confié le conseil des anciens de Suna. Dessus était indiqué l’île exact où ils pourraient trouver des carpes soleil, si elles voulaient bien se montrer. L’île n’était plus très loin mais apparemment la mer était spéciale à son approche. On relate plusieurs navires disparus et des choses bizarre.
Gepetto, en haut de son poste de guet, interpella les pensées du jûnin.
« Un bateau qui coule à bâbord »
Leolio tourna la tête vers la droite mais ne voyait rien
« C’est de l’autre côté bâbord…..imbécile »
«Quoi? Un problème Gepetto?»
« Non non»
Léo tourna alors la tête à gauche et vu un bateau qui semblait sombrer. Le jeune cuistot arriva à son tour pour jouir du spectacle entre deux vomissements.
« Ne devrions nous pas sauver les gens »
« Non mais attend, ils ont tapé dans un iceberg, nous sommes sur une mer chaude ici, c’est sans doute un mirage. Et un bateau aussi grand ça n’existe pas. »
Des gens hurlaient mais une douce musique continuait de percer parmi cet affolement. D’un coup le bateau se scinda en deux et fut attiré inexorablement vers le fond impitoyable de l’océan.
Le navire de Leolio s’approchait de ce géant des mers qui sombrait. Presque à proximité, le titan des mers disparut ne laissant flottant sur l’eau que quelques rescapés et quelques équipements.
En s’approchant de plus près, le junin pu entendre une conversation.
« Rose, tu dois vivre, il faut que l’un de nous deux puisse raconter plus tard ce qui s’est passé »
« Mais je t’aime Jack, toi issu d’un milieu pauvre et moi la petite noble. Notre amour est si fort, comment croire qu’un plouc comme toi ai pu faire chavirer mon cœur à ce point. »
« Il a été écrit que cet amour serait impossible. Jamais ta famille ne m’aurait respecté »
« Sniffffffff »
« Je me gèle les ******** »
« Oh Jack…. »
« …. »
Le cuistot se mit alors à sangloter.
« Qu’est ce qu’il se passe encore »
« Attends…..Léo, il est mort »
« M’enfin t’es débile ou quoi ??? je suis là devant toi, je ne suis pas mort…..
Ils sont tous cinglés ici »
Leolio savait très bien que les mirages étaient fréquent dans le désert, il ne savait pas qu’en mer il pouvait y en avoir aussi. Mais tout ceci n’était qu’un vilain cauchemar, rien de tout cela n’avais une consistance physique.
La Santa maria approchait du Nouveau Monde, bientôt le petit équipage allait toucher terre.
Quand tout d’un coup, le navire vogua à travers un épais brouillard. On y voyait rien devant. Tout le monde s’était arrêté sur le navire, à part les genins qui continuaient à ramer. La vigie était descendu et se tenait à côté du capitaine Leolio.
Dans un choc incommensurable, le bateau frappa un objet. En y regardant de très près, il s’agissait d’un autre bateau, apparut alors un homme qui s’adressa à Léo.

« Excusez-moi, je me prénomme Ulysse. Je suis perdu depuis des années sur cette mer. Je cherche le moyen de revenir vers le pays dont je suis originaire : Ithaque. Connaissez-vous u moyen d’aller là-bas ?»
« Appelez-moi Leolio. J’aurais aimé vous venir en aide, malheureusement je ne sais pas où se trouve Ithaque.
J’aime bien votre tenue par contre, vous vous êtes mis sur votre 31 Ulysse »
[Hrp : Je sais, je n’avais pas le droit à cette blague mais bon au point où j’en suis]
« Merci Leolio. J’aimerais tant revoir ma femme Pénélope. Je navigue en espérant qu’un jour je la reverrai »
« Oh…tiens, c’est quoi ce truc rouge sur votre épaule »
« Ah ça c’est nono, le petit oiseau. C’est un cadeau pour Télémaque mon fils.
Bonne route Leolio »
« Bonne route Ulysse, et bonne chance pour retrouver ta patrie d’origine »
La Santa Maria continua de naviguer et après quelques heures toucha enfin terre. Le navire était arrivé sur l’île voulue. La mission pouvait commencer.
Tour à tour, l’équipage regagna la terre. Le cuistot allant même jusqu’à embrasser le sol, heureux d’être revenu sur terre.
« Bon Gepetto, tu gardes le navire. Toi le cuistot, tu vas nous chercher de la nourriture dans le village le plus proche.
Quant à nous, vous savez ce qu’on à faire. Pécher la carpe soleil. »
Leolio sortit tout le matériel nécessaire pour la pêche, mais n’ayant jamais pécher, il ne savait pas vraiment se servir du matériel. Oh il savait bien mettre un appât et attendre qu’un poisson y morde mais est ce que c’était tout ce qu’il y avait à faire ? Le junin en doutait.
Cependant, il installa tranquillement un ver au bout de son hameçon puis lança le fil de la canne au loin.
Cela faisait maintenant plus de 20 minutes qu’il péchait et toujours rien n’avait mordu. Ces genins se débrouillaient-ils mieux ?
Il s’adressa alors à eux.
« Vous avez une idée pour être sur de pécher cette saleté de carpe ? Dites le moi, n’hésitez pas. Parce que je n’ai pas l’intention de perdre du temps sur cette mission »
[HRP] A vous de jouer.
Alors vous donner votre avis sur la construction du bateau, l'arrivée du cuistot et du marionnetiste, la navigation, l'arrivée sur la bonne île et le début de la pêche.
Ce qui fait que vous devez me pondre un bon et long post.
Et essayez de faire ça le plus tôt possible.
Pour l'instant, mis à part les modos de Kiri, les étudiants Kiriens ne peuvent pas venir....sous peine de mort
