"Aaaaaah ! Enfin dehors ! C'est long, un mois et demi au lit ! "
Edge était content de sortir de l'hôpital, après une longue convalescence.
Il avait malencontreusement subi tout d'abord la puissance physique de Moloch et la dureté du bois des portes de l'académie de Yuki, le premier l'ayant écrasé avec la seconde contre un mur de ladite académie.
Mur, qui soit dit en passant avait aussi fait sa part de dégâts...
*D'après les médecins, j'ai eu de la chance de m'en sortir vivant, et pas trop abimé


Il avait en effet passé une bonne partie de son temps à travailler le bushin no jutsu et, plus tard, le kinobori.
Il avait également fait quelques exercices de San Ryu, pour ne pas rouiller.
Si il avait pu, il serait sorti avant, mais les infirmiers ne voulaient pas le laisser sortir, tant qu'il n'était pas complètement sur pieds.
*Heureusement que Moloch et les autres sont venus me voir, sinon je pense que ça aurait vraiment été dur au début... Même si Papa a eu l'idée GENIALE de m'appeler 26c devant tout le monde... je sens que c'est un surnom qui va me coller à la peau...

Hé oui, "26 c" était le numéro gravé sur la porte qu'Edge s'était pris en pleine figure... Il avait gardé le numéro inscrit dans le front quelques jours, mais juste assez pour que son père en profite pour se foutre de lui...
*En plus, il a commencé à faire un temps zarbi, je crevais de chaud dans ma chambre, Katshino senseï et Tasuki senseï sont introuvables, la plupart de mes amis se sont barrés à la fête du pays du Malt, et en plus il n'y a plus de bateaux qui y vont, donc je suis coincé ici.*
Il est vrai que beaucoup de choses s'étaient déroulé durant ce mois, et le fait qu'Edge ne puisse être qu'un spectateur passif l'avait exaspéré au plus haut point.
"Heureusement, j'ai ça pour passer le temps !" dit-il en brandissant des parchemins.
Ceux-ci contenaient des techniques ninja que le jeune Ryusaï désirait maîtriser, en attendant le retour des étudiants et des profs.
"Bon, je passe voir Sakori-san et j'y vais

Une fois qu'Edge eut fait ce que la politesse lui indiquait, il fonça vers la sortie du village, ses parchemins à la main, pour aller s'entraîner.