[Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

Modérateurs : Anshu Kipai, Wei-chi Komoku

Avatar de l’utilisateur
Ryo Hazuki
Chûnin
Messages : 1199
Inscription : mar. 12 avr. 2005, 23:35
Question obligatoire : NNS
Localisation : Yuki no kuni
Contact :

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

"Ryo ! Ralentis !"

Entendant hurler son coéquipier, le jeune shinobi ralenti la cadence, histoire de voir ce qui clochait. A peine eut-il tourné la tête, qu’il aperçut Ikari le dépasser à vive allure. Il semblait se battre avec l’animal pour l’arrêter. Finalement, il réussi à calmer la bête, quelques mètres plus loin. Le chunin le rejoignit assez vite au trot.

"Excuse-moi, je me suis emporté sans savoir si tu étais déjà monté à cheval, dit-il en souriant. Bah écoute, tu ne le sais peut être pas, mais je ne suis pas né à Yuki. J'ai vécu plusieurs années avec mon père dans le dojo familiale en retrait du village de Konoha. Là-bas, j'ai reçu un certain enseignement...il resta un instant pensif, levant la tête en l'air avant de reprendre. On avait pour habitude de se balader à cheval...il s'arrêta à nouveau comme troublé par cette montée de souvenirs. Mais c'était il y a bien longtemps..."

Puis, il essaya de se ressaisir pour aider son coéquipier. Celui-ci lui demandant s’il avait ne serait-ce qu’une petite astuce pour pouvoir au moins tenir le coup jusqu’à Kori. Ainsi, tout en se grattant la tête, le jeune homme réfléchit un instant, cherchant comment expliquer de façon basique et compréhensive, les rudiments qui pour lui étaient devenus si instinctif avec le temps. Il ajouta alors :

"Bon, si tu veux galoper sans danger je vais te donner quelques petites astuces. Bon, il est vrai qu'on apprend pas du jour au lendemain, mais cela devrait faire l'affaire pour que tu tiennes la distance. Premièrement, ne met pas ta jambe trop en arrière et surtout ne les plaques pas. Tu ne réussiras qu'à durcir ton corps et contracter le cheval. Il faut que tu essayes d'être le plus souple possible. Mais le plus important lors du galop, c'est d'avoir les fesses lourdes, ton dos sera alors plus léger, tes mains resteront légères, fixes et indépendantes. Essaye maintenant! Si je vois que c'est passable on repartira."

Le genin envoya alors un coup de talon sur le dos de l’animal pour le faire repartir et tenter d’exercer les paroles de l’Hazuki. Le cheval s’élança, accélérant au fur et à mesure sa vitesse de galop. Ikari s’éloigna alors vivement avant de s’arrêter au loin. Il fit un grand signe de la main à son coéquipier en guise de réponse positive. Ils pouvaient ainsi reprendre leur périple. Ryo caressa la crinière de son animal tout en lui glissant quelques doux mots. Puis, il se précipita vers le garçon. Prêt à terminer leur périple et traverser les derniers kilomètres les séparants du fameux port de Kori. Leur voyage se déroulait agréablement. Faisant une halte pour manger avant de repartir assez brièvement. Pendant leur chevauchée, une multitude de paysages diverses et variés s’offrait à eux. Jusqu’à finalement cette barrière de vent iodée qu’ils franchirent en début d’après-midi. L’air marin se faisait déjà sentir avant même de pouvoir apercevoir les portes de la petite ville de passage.

Bientôt, ils se retrouvèrent au cœur d’une foule de personnes. Traversant l’amas de passants qui afflués ça et là, passant d’un bateau à l’autre, sortant d’une auberge, rentrant dans un bar, ou tout simplement se promenant sur le port habillé de son marché matinal. Du haut de leur monture respective, les deux ninjas se frayaient assez facilement un chemin jusqu’à l’étape relais. Ils se séparèrent ainsi des deux cheveux. Ryo caressant une dernière fois le fidèle animal, histoire de le remercier de l’avoir mené à bon port.

« Au revoir toi. » lui glissa-t-il.

C’est alors qu’Ikari s’interposa entre l’animal et lui. Posant une question à son coéquipier sur la suite des affaires. Il n’avait pas tord.

"Comme on est bien en avance, on va avoir le choix, tu veux commencer par chercher la personne dont nous a parlé Wei-chi ou bien on se réserve déjà une chambre ?"

Ryo n’état pas contre chercher une auberge, mais bon. Ce n’était réellement pas ce qu’il manqué par ici. Ainsi, il opta assez rapidement pour la première proposition, celle qui les avait amenée jusqu’à Kori. « Je préférerais pouvoir trouver cette vieille voyante. Histoire de pouvoir être libéré de ce fardeau. Il y a assez d’auberges dans le coin pour en trouver une ce soir qui nous accueillera. Surtout qu’on ne sait toujours pas dans quel coin, elle peut crécher. » Sur ces mots, le chunin s’approcha d’un bateau qui venait d’amarrer quelques instants auparavant. Le capitaine se trouvait encore sur le ponton attendant que tous les passagers aient finis de quitter le navire. D’une voix neutre il s’adressa à lui : « Bonjours, vous êtes du coin ? demanda-t-il interrogateur avant d’ajouter. Mon ami et moi aurions besoin d’un petit renseignement, concernant une voyante locale dont la réputation dépasse les frontières. »

Le commandant rétorqua alors d’une voix grave mais suave, dans un langage plutôt familier mais compréhensible. Un vrai loup de mer en somme.

« Mon p’tit bonhomme, le vent de la baraka t’a guidé jusqu’à moi. J’suis un local, un vrai de vrai !! Kori, c’est chez moi. Et, pour la modique somme de 50 ryos, alors j’suis même prêt à t’guider jusqu’à elle. Sinon, pour l’demi, j’peux t’indiquer sans trimballer mon p’tit cul d’marin. »

Ryo fixa un instant Ikari. C’est que le budget commençait largement à se serrer. Il n’était pas contre faire quelques économies appréciables, surtout qu’ils n’avaient pas la confirmation du village que tout cet argent dépensé serait remboursé. Sans même se parler, ils se comprirent assez naturellement, et l’Hazuki répondit :

« Euh, on va se débrouiller pour s’y acheminer. Il tendit alors les vingt cinq ryos de sa poche et conclu. Indiquez nous simplement la voie à suivre. »

Le marin prit l’argent, puis descendit du ponton tout en pointant du doigt l’artère principale. « Suffit d’longer le port jusqu’au bout. » Puis, il disparut dans le premier bar en face, laissant les deux shinobis face à leur destin.
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
Cliquez pour afficher le message:
Image
Avatar de l’utilisateur
Ikari Yorukawa
Genin
Messages : 297
Inscription : ven. 15 juin 2007, 15:37

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Ryo lui répondit qu’il préférait partir à la recherche de la femme dont leur avait parlé Wei-chi, faisant remarquer avec justesse que vu le nombre d’auberges ça n’était pas le plus pressant. C’est vrai que même à la nuit tombée s’ils ne trouvaient pas où dormir, c’était vraiment qu’ils étaient maudits, la petite ville portuaire comportant plusieurs auberges, l’endroit étant pas mal fréquenté. Au pire ils seraient condamnés à passer la nuit dans un bar à boire de la bière, un destin vraiment horrible… surtout quand on connaît Ikari. Le seul problème c’est que c’est le genre d’activités qui taxent un max et s’il dépensait trop, et qu’au final l’académie de leur remboursait pas les frais, Mai risquait de lui faire la gueule un bon moment, et il était peu probable que l’administration paye pour une nuit de beuverie, alors que pour les chambres et les repas il y avait de l’espoir.

Ryo avait encore une fois parlé d’une voyante et Ikari s’apprêtait à lui faire une remarque à ce sujet lorsque son équipier se dirigea résolument vers un bateau avant d’en accoster le capitaine. Un peu intrigué, le genin le suivit pour voir ce qu’il voulait à cet homme. Il voulait savoir si le capitaine connaissait "une voyante locale donc la réputation dépasse les frontières". Ikari se figea, lui aurait plutôt demandé à quelqu’un dont il était sûr qu’il habitait dans le coin, et aurait demandé où se trouvait la rue où habitait la vieille femme, Wei-chi leur ayant donné son adresse. *De toute façon il n’y a aucune de chance qu’il voit de qui lui parle Ryo.* C’est là que l’improbable se produisit…

L’homme leur dit qu’il connaissait bien l’endroit, ce qui restait possible, et qu’il pouvait même les guider à elle moyennant finance, ou simplement leur indiquer où aller pour la moitié du prix. Ça c’était déjà beaucoup moins crédible parce que d’une Wei-chi n’avait jamais parlé de voyante, c’était de ça que voulait parler Ikari à Ryo, et de deux si le type la connaissait vraiment il aurait au moins mentionné le nom de la vieille femme.
La proposition du marin puait l’arnaque à cent mètres à la ronde et Ryo devait avoir flairé le piège, si bien que lorsqu’il se tourna vers Ikari, son équipier secoua négativement pour lui signifier de refuser toute la proposition.

Le genin pensa tout d’abord que le message était bien passé car lorsque Ryo reprit la parole il sembla certes un peu hésitant, comme on peut l’être lorsqu’on va envoyer bouler quelqu’un, mais il se ressaisit rapidement en disant au type qu’ils allaient se débrouiller pour y aller. Pour Ikari, qui ne pouvait pas croire que Ryo marchait dans la combine de l’homme, cela voulait dire qu’ils allaient se débrouiller entièrement pour trouver celle qu’ils recherchaient mais au lieu de ça Ryo sortit les vingt cinq ryos demandés par l’homme et lui demanda de leur indiquer le chemin sous le regard impassible d’un Ikari incrédule.
La suite se passa trop vite pour qu’il puisse agir, le marin empochant les billets et leur indiquant une direction avant de commencer à s’éloigner.

Ne quittant pas l’homme de vu, Ikari s’adressa immédiatement à Ryo, parlant vite pour ne pas laisser le temps à l’homme de disparaître. "Nan mais je peux pas croire que tu lui as filé du pognon. T’as pas vu qu’il se foutait de nous ? Il ne savait même pas de quoi tu lui parlais." Le ton restait neutre mais Ikari était un peu énervé par la situation. Se faire pigeonner comme ça, il trouvait pas ça humainement possible. "Allez viens, on va récupérer ton fric avant qu’il soit dans le bar." Et sans attendre de réponse, le genin se lança à la suite de l’homme, marchant rapidement à travers la foule avec la ferme intention de chopper le type et de récupérer le blé de Ryo, parce qu’on laisse pas les potes se faire avoir comme ça, même quand on n’a pas le temps d’en placer une.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

Cause I'm T.N.T., I'm dynamite
T.N.T. and I'll win the fight
T.N.T. I'm a power load
T.N.T. watch me explode
Avatar de l’utilisateur
Ryo Hazuki
Chûnin
Messages : 1199
Inscription : mar. 12 avr. 2005, 23:35
Question obligatoire : NNS
Localisation : Yuki no kuni
Contact :

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

"Nan mais je peux pas croire que tu lui as filé du pognon. T’as pas vu qu’il se foutait de nous ? Il ne savait même pas de quoi tu lui parlais."

Le ton d’Ikari restait neutre, mais on pouvait sentir une pointe d’énervement devant la situation qui venait de se dérouler, et Ryo toujours silencieux fixait l’homme avec une pointe d’agacement aussi. Il avait senti dans les dernières paroles du marin une sorte de foutage de gueule balançant une direction approximative pour se débarrasser d’eux. Il n’avait que faire des deux ninjas, et voulait simplement trouver de la monnaie pour aller terminer sa journée dans un bar à s’enivrer après un long voyage. Son coéquipier proposa d’aller récupérer l’argent, n’ayant pas perdu la trace du capitaine. Quand au chunin, il restait silencieux et immobile, le point serré. Il n’aimait pas qu’on l’arnaque et, dans l’état actuel, il risquait de perdre son self contrôle. Les yeux ciblant toujours l’homme qui prenait la direction d’une enseigne juste en face du bateau, le jeune homme aperçu le genin le rattraper par le bras, stoppant son avancée. C’est à cet instant que l’Hazuki sortit de sa poche un kunai, le glissant doucement dans la manche de sa chemisette de façon à ne laisser sortir que la pointe au niveau de la paume de sa main.

Puis, il s’élança jusqu’aux deux protagonistes, poussant sur son passage tout les passants sans même le moindre regard. Une fois à hauteur, sans même écouter la discussion entre Ikari et le capitaine, il agrippa le vieil homme par derrière, passant sa main dans laquelle la pointe se trouvait, au niveau du cou en murmurant : « Ecoutes moi bien. Les tarifs ont changés. Tu estimes à combien de ryos ta vie ?! Vingt cinq, ou peut être cinquante. Moi, tu vas apprendre à me connaître. Je ne plaisante pas. Tu vas me rendre la monnaie et même nous mener à l’endroit que tu nous avais indiqué. Si la voyante si trouve, tu pourras repartir, si tu t’es payé notre tête, alors la tienne ne tiendra pas longtemps. On se comprend ?! Et n’essai pas de t’enfuir ou d’alerter la moindre personne, au moindre mouvement suspect, je t’abats. Maintenant avance ! » dit-il en poussant l’homme dans le dos.

Le capitaine se mit à avancer à travers la foule, escorté d’Ikari et Ryo juste derrière. Le jeune chunin se tenait prêt à réagir à la moindre tentative d’entourloupe de la part du marin. Il était à une distance tellement faible, qu’il pouvait lui asséner un violent coup de kunai dans le dos, sans même que les personnes déambulantes sur le port ne puisse comprendre se qui se déroulait. Ryo et Ikari pourrait tranquillement se fondre dans la masse sans le moindre souci, et cela, le vieux loup de mer, le savait. Il n’était pas né de la dernière pluie. Mais bon, il fallait rester méfiant avec ce genre de bonhomme imprévisible. D’ailleurs, au fond de lui, il était obligé de tenter quelque chose, étant donné que la direction qu’il leur avait indiqué n’était qu’une ridicule arnaque. Ca aussi, il le savait. Le marin se trouvait face à un double problème, et dans les deux cas, il jouait sa propre vie. Mais, il avait un avantage sur eux, connaître le coin, et pouvoir réfléchir à une issue de secours pendant qu’ils traversaient l’amas de gens. Il zieutait ça et là, les entrées vers les ruelles s’enfonçant dans le village, prêt à tenter une fuite. Il cherchait aussi la présence de ninja du village, pouvant lui offrir une plus large manœuvre.

De son côté, le jeune chunin était concentré, l'arme en main. Bien entendu, il n'espérait pas avoir besoin d'utiliser la force, et ses paroles précédentes n'avaient été qu'un leurre, mais parfois, pour sauver sa peau, il était utile d'enlever celle des autres. Et, il n'aurait aucune pitié à le faire dans le cadre de la réussite de sa mission. Mission qui dépassée le cadre d'un simple objectif. Celle-ci était un peu le dénouement final de sa vie. Il n'oubliait pas la promesse faite à sa promise. Promesse qu'il ne reviendrait qu'une fois libre, ou qu'il ne reviendrait jamais. Oui, cette mission était en quelque sorte, un moyen de le libérer de ses chaînes du passé. Retrouver Lan Di, et détruire l'organisation qu'il avait constitué...

Bientôt, au loin, il aperçu celle qui se trouvait être son issue de secours. Une grande allée s’engouffrant dans l’artère principale du bourg devant laquelle étaient postés deux shinobis. S’il devait fuir, c’était celle-ci ou rien. Qu’allait-il se passer ??
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
Cliquez pour afficher le message:
Image
Avatar de l’utilisateur
Ikari Yorukawa
Genin
Messages : 297
Inscription : ven. 15 juin 2007, 15:37

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Ikari rattrapa l’homme avant même qu’il ne soit entré dans le bar, le saisissant par le bras. "Une minute, je crois qu’on n’a pas bien saisi l’adresse." En dépit de la touche d’humour évidente qu’avait fait Ikari, le ton restait totalement neutre. L’homme le toisa un instant, sans doute prêt à se débarrasser du jeune homme qu’il considérait comme un simple avorton. Il allait répliquer lorsque Ryo entra en scène, saisissant lui aussi le marin qui devait déjà se préparer à la bagarre pour se débarrasser de ces deux gamins un peu trop gênants mais la lame d’un kunaï contre son cou sembla le dissuader efficacement de jouer avec eux. Ikari en avait tout autant au service de cet homme, bien qu’il n’aspirait pas à faire usage de la force s’il pouvait l’éviter.

Ryo murmurait à l’oreille du marin, assez proche Ikari parvint à saisir en grande partie les paroles de son camarade. Après l’avoir menacé, Ryo avait exigé de leur escroc qu’il les guide jusqu’à l’endroit qu’il leur avait indiqué et s’il s’était moqué d’eux alors il n’hésiterait pas à le tuer. *Chapeau bas pour le bluff, j’y croirais presque.* Le genin ne voyait pas son coéquipier abattre quelqu’un pour le seul motif qu’il avait tenté de le rouler de quelques ryos, mais peut-être se trompait-il après tout, en tout cas lui n’aurait pas tué pour une si petite somme. Certains disaient de lui qu’il était avare mais en vérité il ne courrait pas tant après l’argent ; simplement, et comme tout le monde, lui et sa sœur avaient besoin de remplir le réfrigérateur et de payer les factures.

Tous trois prirent la direction indiquée auparavant par le capitaine, les deux ninja se tenant à l’affût du moindre geste du marin où de ceux qui se trouvaient à proximité au cas où des amis à lui voudraient lui venir en aide. Ryo collait leur prisonnier, ce qui lui permettait d’avorter les tentatives de fuite plus facilement que s’il se trouvait un peu en retrait comme l’était Ikari mais ce dernier surveillait la foule autour d’eux. Ils s’étaient répartis le travail sans même avoir à se concerter, Ikari se contentant de compléter leur formation, Ryo étant parfaitement capable d’empêcher l’homme de prendre la poudre d’escampette. D’ailleurs, en parlant d’essayer de leur échapper, Ikari n’avait pas raté les coups d’œil que lançait l’homme à la ronde, cherchant désespéramment une échappatoire.

Les mains croisées derrière la tête, Ikari s’étira avant de prendre la parole. "Tu sais Ryo, je pense qu’on devrait en finir tout de suite, ce type ne savait même pas de quoi tu lui parlais." Par là il entendait qu’il fallait se débarrasser de lui tout de suite, mettre en œuvre les menaces qu’avait proféré le chunin. Ikari n’y croyait pas un instant, il n’aurait pas cautionné cette manœuvre mais en rentrant dans le jeu de son équipier il espérait bien stimuler l’envie de vivre de leur prisonnier. Dans tout le discours de l’homme il y avait au moins une chose que le genin voulait bien croire, c’était qu’il était effectivement de Kori, que c’était en tout cas son port d’attache. Si tel était bien le cas, il n’aurait aucun mal à leur indiquer l’endroit où ils voulaient se rendre et il ferait bien entendu l’effort de les y accompagner, sa parole n’étant pas digne de confiance.

Au loin ils approchaient de cette fameuse allée coupant l’artère principale du village entourant le port et là-bas se trouvaient deux shinobi. Ikari ne les avait pas encore remarqué. Ils se trouvaient toujours à Yuki, aussi y avait-il de grandes chances pour qu’ils soient de leur bord, mais Ikari et Ryo étaient là incognitos aussi valait-il mieux éviter de s’attirer des ennuis avec eux. Ikari n’était qu’un genin mais Ryo était un véritable gradé, ce qui pouvait jouer en leur faveur, ici, à Yuki si jamais les choses venaient à s’envenimer.
Cette fois le genin s’adressa directement à leur prisonnier, quelques instants après qu’il ait conseillé à Ryo de gagner du temps en s’occupant de leur escroc tout de suite. "On sait tous les trois que tu ignores jusqu’au nom de la personne que nous voulons rencontrer mais tu nous as dis être de Kori, alors peut-être que tu as encore une chance de t’en sortir sans trop de casse. Nous cherchons la rue monogatari, mènes-y nous et l’affaire sera oubliée… une fois que tu auras rendu son bien à mon ami."

La rue aux deux ninja se rapprochait, la balle était dans le camp du capitaine. Il pouvait soit les mener là où ils le voulaient et s’en sortir sans casse, à condition que les deux ninja n’aient pas menti, ou bien tenter de leur montrer qui était le boss et risquer d’être blessé, voir pire, pendant la course-poursuite qui résulterait de sa tentative d’évasion. Peut-être même n’y aurait-il même pas de poursuite, le kunaï de Ryo étant tout près mais l’homme ne négligerait probablement pas ce détail et tenterait de s’en prendre à Ryo en premier lieu avant de partir à toutes jambes, ou bien il le neutraliserait en tentant de se faire aider des deux ninja qu’ils s’apprêtaient à croiser. Là où ils en étaient, Ikari les avait à présent repéré et se préparait à anticiper toute tentative de fuite de l’homme même si dans l’hypothèse où il crierait pour se faire aider, Ikari n’agirait pas, se laissant avaler par la foule le temps d’estimer la situation, usant du henge si nécessaire.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

Cause I'm T.N.T., I'm dynamite
T.N.T. and I'll win the fight
T.N.T. I'm a power load
T.N.T. watch me explode
Avatar de l’utilisateur
Noriko Asahina
Chûnin
Messages : 227
Inscription : ven. 31 juil. 2009, 9:29
Question obligatoire : NNS
Localisation : Konohagakure no Sato

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Noriko Asahina »

L'homme ne semblait pas prêt à perdre la vie. Une couche plutôt épaisse de sueur commençait à recouvrir son visage et quelques gouttes quittaient son front pour s'écraser aléatoirement devant lui. Une forte odeur de musc commençait également à s'élever de ses aisselles alors que ses mains étaient légèrement relevées pour écarter la foule et en un geste de soumission passable.

La foule était plutôt dense en cette partie du port et une farandole de sons et de couleurs accompagnait constamment les habitants de cette partie de la ville. Le brouhaha des voix de la foule mélangé aux cris des marins vendant leurs dernières prises rendait difficile toute discussion à voix normale. Plus le croisement approchait, plus il fallait crier pour se faire entendre. De même, la densité s'accrut rapidement de sorte qu'il fallait forcément frôler quelqu'un pour continuer à avancer dans le sens favorable de la file.

Néanmoins, les habitants, habitués à ces constants mouvements de foule, étaient capable d'entendre une rumeur particulière. Pour un étranger, ce n'était que quelques bruits de ferraille, des gloussements et des bruits de pas supplémentaires. Mais pour eux, c'était le groupe de plus impitoyable de la ville : la garde portuaire.

Comme surnaturellement, un espace se créait automatiquement autour d'eux, s'ouvrant spontanément dans la foule qui, au fil des altercations, avait compris que la proximité des hommes d'armes était une source facile d'ennuis. Incapables de reconnaitre les bruits caractéristique du corps armé, concentrés sur les deux shinobi au bout de la rue ou sur l'homme qu'ils escortaient, les deux jeunes ninjas n'eurent le temps de se rendre compte de rien. Ils étaient là, bêtement, sur le chemin des guerriers qui étaient si éberlués de voir l'audace des ninjas de Yuki qu'ils n'avaient pas encore réagis à l'outrage.

[BULLET TIME] Agissez si vous le souhaitez, vous êtes ninjas, à vous de choisir si vous restez sur la route ou non. Si non, comment en sortez-vous ? Prière de ne pas lire la suite avant d'avoir répondu à cette question[/BULLET TIME]
Cliquez pour afficher le message:
Profitant de l'occasion inespérée en espérant se sauver la vie, le marin corpulent, qui s'était spontanément éloigné du chemin de la milice, effleura "involontairement" la rapière d'un des hommes d'armes qui, voyant là occasion à distraction, prit instantanément la mouche. Attrapant sa lame d'un geste théâtral, il donna un coup de coude à l'un de ses camarades pour attirer son attention, et, une expression furieuse et illusoire sur le visage, il commença à rugir :

"Imbécile ! Tu as osé toucher ma lame ! Ma lame qui vaut plus que toi, ta mère, ton père, ton engeance tout entière et l'ensemble de ta race de voleur ! Tu voulais ainsi me détrousser, hein ?
- Mais ... mais non monseigneur ... je ... je ... je ne faisais que passer ..."

Le marin aussi jouait bien son rôle de victime. Sous le regard de cette populace soudain figée par le divertissement, on ne pouvait plus intenter à sa vie. Il tomba à genou à terre, les mains jointes dans une supplication bruyante sous le regard assassin du garde dont le visage laissait apparaitre un sourire moqueur et sadique. Mais que font donc nos deux ninjas pendant ce temps ? Vont-ils laisser cet innocent homme se faire lapider par la foule ? Ne voudront-ils pas faire de vagues et uniquement disparaitre dans la foule ?

La suite au prochain épisode ...
PS : Vous êtes au bord de la mer, sur la jetée. Le sol et les maisons alentours sont en bois, craquelé par l'iode, sali par les oiseaux, puant le poisson et abimé par l'eau de mer. Au sud, vous avez l'eau et les bateaux, de l'autre la ville. Comme décrit par Ikari, vous êtes au croisement d'une grosse artère bien peuplée, mais il suffit de sortir de la foule et dans 4-5 mètres à l'ouest vous pourrez trouver des petites ruelles vides et le bout de la jetée. La grande artère part au nord et le bord de mer continue à longer la côte vers l'est. La foule est aussi bigarrée qu'inédite. Des pouilleux et des marins se côtoient, mais il y a aussi des femmes venues chercher de quoi préparer le diner du soir et des gentilshommes prenant place sur les bateaux en partance pour ailleurs. Comme dit dans le post, il y a également à l'ouest deux shinobi à côté d'un bateau. Ils sont tous les deux vêtus de noir (inédit, non ?) et n'ont pas de symbole d'appartenance visible à cette distance.

[HRP]Pour le bullet time, l'intérêt est que vous n'ayez pas l'occasion d'interagir vu que c'est une action réflexe. Une fois que vous aurez choisi seul votre réaction, soit vous me l'envoyez par MP (dans ce cas, vous pourrez alors contacter votre compagnon de voyage pour savoir quel choix il a fait et l'intégrer à votre post), soit écrire directement votre post la réaction conséquente.

Bonne lecture et bon RP ![/HRP]
Asahina Noriko de Konohagakure no Sato

Une brise souffle
La ville dort, paisible
Le ciel se dévoile
Avatar de l’utilisateur
Ryo Hazuki
Chûnin
Messages : 1199
Inscription : mar. 12 avr. 2005, 23:35
Question obligatoire : NNS
Localisation : Yuki no kuni
Contact :

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

L’avancée se déroulait avec une tension certaine, lisible sur le visage de l’homme menacé par le jeune shinobi. Mais, il n’était pas le seul à sentir cette force inquiétante qui humait l’air. Les deux garçons pourtant habitués à connaître ce genre de situation n’étaient pour le moins épargnés, néanmoins, la sensation était bel et bien différente dans leur cas. Ryo aimait éprouver cette excitation boostante. Une bonne montée d’adrénaline savoureuse. Plus il avançait au sein de cette marée humaine, plus ses pas le rapprochaient des deux hommes en noirs et plus il semblait se délecter de l’instant présent. Chacune de ses foulées le rapprochant d’une mystérieuse réaction. Il ne connaissait pas encore le futur, mais le toucher du bout des doigts paraissait jouissif.

Sa main tenant le kunai, pointe courbée vers le dos de son guide, tremblait. Non pas de peur, mais d’excitation. Ses yeux, zieutaient ça et là, avec une vitesse presque animalière, les personnes présentent dans cet amas impondérable, mais aussi les décors typiques. L’affluence portuaire était vraiment ondoyante et que dire des maisons, spécifiquement consumées par le vent salé. Son nez buvait encore et encore de cette brise mélodieuse venues de mille et une contrées lointaine, s’inondant d’un monde fantasmagorique qu’il rêvait d’atteindre un jour. Laissant ce souffle lui caresser le visage, comme on laisse une mère border son enfant. Et, au milieu de ce refrain portuaire qui résonnait en fond sonore, comme un murmure vibrant, il n’accorda aucune intention aux claquements de ferrailles provenant de la garde la plus effrayante de la modeste ville.

Soudain !

Comme prodigieusement, un grand espace s’ouvrit face à lui. Masqué par l’homme qu’il tenait en joue, l’Hazuki n’aperçut d’abord que partiellement le groupe militaire armé qui s’avançait au pas. Un réflexe instinctif, s’empara du jeune ninja. Il n’eut guère le temps de penser, juste agir. Il glissa le kunai dans la poche la plus proche et exécuta le signe du henge pour changer son apparence, profitant d’être derrière le marin. Ceci se déroula en une fraction de seconde qui eut l’effet d’une myriade. Le sablier du temps s’avérait s’être bloqué sur le lieu, lui offrant un moment chimérique et intemporel. Mais, ceci n’était que le fruit de l’imagination qui, bientôt, se retrouva sur le chemin des hommes. Droit comme la justice (ou pas ^^), muet comme une carpe. Il se présentait comme le mur de Berlin. Séparant les deux côtés du trottoir. Qu’allait-il se passer ?! Il ne le savait pas. Il n’y pensait même pas. D’ailleurs, il n’avait pas peur, il n’eut pas le temps. Tout comme savoir ce qu’avait fait Ikari juste derrière. Il ne s’en était pas encore soucié…

C'est alors que...

Le marin voyant un échappatoire avec l'arrivée de cette milice qu'il connaissait, effleura légèrement la rapière de l'un d'eux. Le soldat sortit alors l'arme de son fourreau de façon plutôt exagéré, limite scénique. Il interpella par la même occasion, le soldat à ses côtés avant de s'acclamer pour la foule entière. C’était parti pour une nouvelle tirade tragi-comique. Sa tirade allait en ce sens. Le garde portuaire avait un don pour le théâtre, et si Ryo en aurait douté aux premiers abords, il en était maintenant sûr. Discrètement, le jeune homme qui avait prit les traits d'un simple marchand s'écarta pour se fondre dans la foule et laisser le marin face à ses problèmes. Cependant, il restait là, pour scruter la suite. Et, il ne fut pas déçu, digne des plus grand acteurs de théâtre, le vieux loup de mer fini les deux genoux au sol, limite les larmes aux yeux. C’était presque touchant ! Il aurait aimé applaudir, mais le chunin ne voyait pas l’utilité de se faire remarquer, surtout après avoir profité de ce petit moment d'inattention pour disparaître. Ne devenant plus qu'un simple passant, curieusement amassé devant le spectacle.

Devant la scène qui semblait être un divertissement, l'Hazuki eut un instant de remord. Il était un peu coupable de la détresse du marin, même si celui-ci l'avait bien mérité en ayant voulu le rouler dans la farine. Il tourna la tête pour voir si son coéquipier se trouvait aux alentours, mais il ne put l'apercevoir dans cette pléiade de gens. Il s'éloigna du rassemblement pour prendre vers l'Ouest vers des ruelles plus calmes. Là, à l'abris des regards, il exécuta les sceaux du Kage Bunshin no Jutsu, créant un clone ayant l'apparence de sa métamorphose. Il l'envoya alors sur les lieux pour sauver le pauvre homme. Quand à lui, il restait à l'écart. Prêt à reprendre sa forme initial si le clone ne tenait pas le coup.

***

Au même moment du côté du clone.

Le clone sous les traits d'un marchand parcourant les contrées s'avança vers le coeur du conflit, écartant les personnes sur son passage. Il se retrouva assez rapidement devant le groupe portuaire et le marin suppliant pour sa vie. D'une voix grave et opaque de sentiment il s'exclama assez fort pour être entendu, autant par le soldat que par Ikari. Il y avait un message codé dans ses paroles qui à première vue paraissait n'atteindre que le pseudo-juge.

"Excusez l'ignorance de mes coutumes d'homme de l'Ouest, né dans les ruelles désertes. Mais, à moins que mon esprit soit enneigé comme les terres yukiennes, il me semble que ce vieil homme n'a pas commis de délits punissable, si ce n'est avoir eux la maladresse de vous effleurer. Alors monseigneur, ayant la grandeur de rengainer votre arme, en même temps que votre arrogance. Vous en sortirez grandi..."

Comment le soldat allait-il réagir face aux accusations du clone? Ikari allait-il comprendre qu'il y avait un message pour lui afin qu'il retrouve son coéquipier?

HRP:
Apparence du clone et du henge:
Cliquez pour afficher le message:
Image
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
Cliquez pour afficher le message:
Image
Avatar de l’utilisateur
Ikari Yorukawa
Genin
Messages : 297
Inscription : ven. 15 juin 2007, 15:37

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Le marin ne répondit rien aux paroles d’Ikari mais il semblait se hâter, de plus en plus nerveux, une forte odeur de transpiration se dégageant de lui, bien qu’avec la foule les entourant il était difficile de dire d’où provenait l’odeur mais la nervosité de l’homme était également visible à travers ses gestes. Si Ikari ne croyait pas aux paroles de Ryo, le marin semblait y accorder suffisamment de crédit pour se sentir menacé.
Plus ils approchaient du croisement, plus la foule se faisait dense à tel point que les contacts devenaient systématiques. Ikari relâcha un peu l’attention qu’il portait au marin pour surveiller ses effets personnels, ne tenant pas à être la victime d’un voleur, l’endroit étant rêvé pour les pickpockets. *C’est d’un chiant tout ça. Trop de monde, trop de trucs à surveiller…* Il gardait une main en contact avec le manche de sa lance, fixée à son sac, et avec son bouclier, les deux objets les plus précieux, avec les bières, qu’il ait emmené.

Quelques bruits se firent entendre mais ils se perdirent dans le brouhaha de la foule… Comme en réponse aux pensées du genin, la foule s’écarta suite à ces bruits. Ikari n’avait pas tout compris à ce qu’il se passait mais en un instant ils s’étaient retrouvés lui, Ryo et leur invité, au milieu d’une allée déserte, la foule se massant sur les côtés. *Wouhou, mieux que Moïse…* Même si l’idée qu’une wave urbaine ait été organisée plaisait bien au genin, il doutait que cela soit ça. Tout doute lui fut enlevé lorsqu’il vit à quelques pas seulement des hommes d’arme leur faisant face, l’air surpris qu’il y ait quelqu’un pour leur barrer la route.

Ils devaient faire profil bas pour le moment, ce qui était déjà en partie raté par la prise d’otage du marin, et sans hésiter Ikari suivit la foule aussi vite qu’il le put afin d’à nouveau se mêler à elle, laissant Ryo s’occuper du marin. Son équipier venait d’user du henge en se dissimulant derrière son otage, ils étaient sans doute le centre d’intérêt et le genin espéra qu’il n’y avait pas eu trop de gens pour voir l’action de son équipier.
Ces hommes étaient probablement une sorte de milice locale et en tant que ninja les deux garçons auraient pu leur faire face, en terme d’importance évidemment, voir même leur demander de coopérer puisqu’ils étaient toujours à Yuki, mais pour le moment ils n’étaient que deux civils, c’est en tout cas ce que disaient leurs papiers.

Leur prisonnier jugea la situation opportune et en profita pour leur fausser compagnie mais pour éviter que les deux ninja ne puissent le rattraper, il se débrouilla pour attirer toute l’attention sur lui. Pour cela il avait effleuré l’arme de l’un des miliciens et celui-ci avait instantanément pris la mouche, mais sa réaction sonnait aussi creuse que les actions du marins étaient exagérées. C’était un plan bien pensé… jusqu’au moment où un kunaï volerait pour se ficher en plein cœur de l’évadé mais ça n’était pas le genre des deux Yukiens. *Se connaissent-ils, c’est si gros…*
Pour le moment Ikari se contentait de chercher Ryo en attendant de voir la suite des évènements mais le henge de son équipier ne lui facilitait pas la tache puisqu’il ne l’avait vu que de dos avant que le chunin ne se laisse avaler par la foule.

Se reculant doucement jusqu’au mur, Ikari vint y prendre appui. Rester en première ligne ne lui disait rien, pas plus que de rester au cœur de la foule. *Bon, Ryo t’es où ? Fais moi signe nom d’une pipe.* Visiblement il suffisait de demander puisque Ryo réapparut à cet instant, fendant la foule avant de… s’adresser au milicien. Les vêtements correspondaient à ce qu’avec vu le genin lorsque son équipier lui tournait le dos.
Pour le profil bas c’était complètement raté à présent, c’est du moins ce que pensait Ikari qui n’avait pas deviné qu’il s’agissait d’un clone. Les paroles de Ryo étaient étranges, pourquoi parler de ses origines au milicien ? Il n’y avait aucune raison à cela, donc c’était sans doute parce que ça ne s’adressait pas à lui et par extension cette partie était probablement destinée à Ikari.

Un homme de l’Ouest, des ruelles désertes. Ikari leva les yeux et ciel et repéra rapidement l’Ouest grâce à la position du soleil. Peut-être Ryo lui donnait-il rendez-vous par là-bas, dans cette direction se trouvant justement quelques ruelles désertées par la foule, le genin pouvait les voir de là où il était puisqu’ils marchaient dans cette direction tout à l’heure en compagnie du marin.
Marchant vers les ruelles, Ikari ne manqua pas de passer devant les deux hommes en noirs. Pour lui c’était des shinobi à voir leur façon de s’habiller et leur posture mais ils auraient tout aussi bien pu être des mercenaires ou des combattants. Le genin ne leur accorda pas même un regard, il les avait déjà bien vu et ne souhaitait pas attirer leur attention mais il n’avait vu aucun symbole d’appartenance à un village caché lors de son observation précédente. Peut-être n’étaient-ils pas de Yuki et eux aussi faisaient profil bas.

Retrouvant finalement son équipier sous l’apparence de l’homme qui avait bravé les miliciens, Ikari comprit finalement qu’il s’agissait d’un simple clone. Jetant un coup d’œil alentour, il vit qu’ils n’étaient pas tout à fait hors de vu aussi ne changea-t-il pas sa propre apparence, préférant éviter d’user de ses techniques en public alors qu’il était censé être un simple marchand. "Ça a failli mal tourner, mais bien joué pour le code. Cette fois on va faire ça à ma manière, demander à quelqu’un de nous indiquer la rue où habite notre contact. À ce sujet, tu parles de voyante mais Wei-chi n’a jamais dis ça, par contre il m’a dit que c’était une ancienne anbu, peut-être sa capacité pour localiser les gens est liée au chakra." Ils verraient bien de toute façon mais cette vision des choses intéresserait peut-être Ryo et lui permettrait de commencer à croire que cette femme qu’ils devaient rencontrer n’était peut-être pas une charlatane. Ils n’avaient rien à perdre, si ce n’est un peu de temps, de toute façon.

Avisant un passant, Ikari se dirigea tranquillement vers lui, ou elle. "Excusez-moi, nous sommes de passage et nous cherchons la rue monogatari, cela vous dit-il quelque chose ?" Après avoir obtenue une réponse ou une autre, le genin reprit, s’interrogeant sur le spectacle de tout à l’heure. "Merci bien. Dites moi, cela arrive-t-il souvent que la milice abuse de son autorité ?"
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

Cause I'm T.N.T., I'm dynamite
T.N.T. and I'll win the fight
T.N.T. I'm a power load
T.N.T. watch me explode
Avatar de l’utilisateur
Noriko Asahina
Chûnin
Messages : 227
Inscription : ven. 31 juil. 2009, 9:29
Question obligatoire : NNS
Localisation : Konohagakure no Sato

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Noriko Asahina »

[HRP]En rapide, parce que je suis malade et que rester devant le PC ne m'aide pas trop à guérir ^^".



"Excusez l'ignorance de mes coutumes d'homme de l'Ouest, né dans les ruelles désertes. Mais, à moins que mon esprit soit enneigé comme les terres yukiennes, il me semble que ce vieil homme n'a pas commis de délits punissable, si ce n'est avoir eux la maladresse de vous effleurer. Alors monseigneur, ayant la grandeur de rengainer votre arme, en même temps que votre arrogance. Vous en sortirez grandi..."

Le garde se voit offensé, insulte le clone, et sous l'exhortation des autres de foutre une rouste à l'étranger, il attaque le clone. Le marchand en profite pour se barrer.

Vous arrivez à vous glisser à l'extérieur et vous prenez à partie une passante qui semble amener un lourd cageot de légumes avec elle. Elle est petite, aux cheveux noirs, le regard fuyant, les vêtements proche des guenilles. Elle est assez maigrichonne. Elle vous répond avec gentillesse et vous annonce qu'elle n'a pas le droit de parler aux étrangers, mais sinon qu'elle ne sais pas où se trouve la rue "monagata" (d'ailleurs, j'ai pas trouvé dans le RP où vous l'avez trouvée celle-là). Elle vous invite néanmoins à trouver un lieu où dormir parce que les rues ne sont pas sûres du tout à la tombée de la nuit.

Quant aux deux ninjas, vous voyez qu'un des deux a disparu et que le deuxième vous observe.[/HRP]
Asahina Noriko de Konohagakure no Sato

Une brise souffle
La ville dort, paisible
Le ciel se dévoile
Avatar de l’utilisateur
Ryo Hazuki
Chûnin
Messages : 1199
Inscription : mar. 12 avr. 2005, 23:35
Question obligatoire : NNS
Localisation : Yuki no kuni
Contact :

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

Le garde ne semblait guère avoir apprécié les sages paroles du clone. Offensé, il commença alors à déblatérer une série d’insulte plus ou moins virulente à son encontre, exagérant les traits au maximum devant la création toujours silencieuse. Mais, cette cascade de blasphèmes ne paraissait pas suffire pour clore les débats. Sous l’impulsion de ses frères d’armes, le haranguant, il ne put en rester aux paroles. Le seuil de la violence verbale fut littéralement franchit lorsqu’il pointa la lame de sa rapière, prêt à donner une correction à l’impétueux étranger, toujours placide. Il dégageait une assurance certaine malgré la menace qui virevoltait sur le tranchant de l’épée. La sagesse s’avérait s’illuminer de sa personne. Et, cette prestance absolue aveuglait de toute sa splendeur rayonnante, le soldat. Elle était tellement palpable pour le garde qu’il eut une once d’hésitation. Mais, la fureur de ses camarades qui résonnait dans ses tympans l’obligeait d’agir. Comme disait toujours Yuanda Zhu, « il faut plus de courage pour refuser un duel que pour en accepter dix ».

Aussitôt, il s’élança face à son adversaire immobile. Profitant de la discorde, le marin s’engouffra immédiatement dans la foule, sauvant sa peau. Il venait d’échapper par deux reprises à la mort. Du moins, c’était ce qu’il croyait pour Ryo. Il s’éloigna très loin pour disparaître et ne jamais être retrouvé. Ce fut la dernière fois qu’il croisa alors la route de nos deux chers yukiens. Mais revenons en au spectacle qui s’offrait aux curieux. Un duel s’annonçait. Plus où moins court. Lancé avec furie, le soldat comptait bien apprendre les bonnes manières à cet étranger, et prouver encore aux plus incertains, qu’ici, la milice avaient tout les pouvoirs. Le « pauvre homme » murmuraient les uns ; « il va être pendu sur la place public » glissaient les autres. Mais, personnes n’osaient parier un ryos sur cet homme voilé dans sa longue cape. Pourtant, l’orgueilleux le sentait. Ce fut l’intensité de ce pressentiment qui le força à jauger la force de frappe de sa première attaque. Il retînt son coup, bridant sa puissance. Le clone esquiva d’un bond latéral. C’est à cet instant que la foule comprit qu’il n’était pas un simple marchant…

***

Dans la ruelle déserte

Ryo toujours sous les traits du clone qui affrontait le milicien, pu apercevoir la silhouette de son coéquipier qui émergeait du bout de l’artère. Il avait donc bien décodé le message qui lui était adressé. Un sourire se dessina sur le visage du garçon. Le laissant approcher, il restait adossé au mur. Une fois à hauteur, le genin s’adressa à son vis-à-vis avec toujours ce ton caractéristique : « Ça a failli mal tourner, mais bien joué pour le code. Cette fois on va faire ça à ma manière, demander à quelqu’un de nous indiquer la rue où habite notre contact. À ce sujet, tu parles de voyante mais Wei-chi n’a jamais dis ça, par contre il m’a dit que c’était une ancienne anbu, peut-être sa capacité pour localiser les gens est liée au chakra ». L’Hazuki l’écoutait sagement. Une ancienne anbu, cela le passionnait fortement. Ainsi, cette mission commençait à être intéressante. Rencontrer un ninja ayant un passé lié à son avenir. Le Chunin concernait, décida qu’il était temps de reprendre leur recherche, et donc de reprendre sa propre apparence. Il fallait tout d’abord en finir avec l’arrogant garde portuaire. Mais peut être pas de la façon la plus attendue…

***

Sur le port

Le clone faisait toujours face à son adversaire. Mais, la fin était déjà proche, malgré l’imminence de l’affrontement, ou plutôt du heurt dans ce cadre là. Ryo avait choisi de privilégier la mission afin de pouvoir rencontrer cette fameuse vieille femme qui l’intriguait de plus en plus. Mais, il ne pouvait cesser son henge, tant que le clone respirait encore, sous peine que ce dernier aussi reprenne la vraie apparence de son créateur. Il fallait agir vite, surtout que l’hargneux ennemi déboulait à nouveau. Cette fois avec plus de haine, sentant ses coéquipiers rires de son premier échec.

SPLASH !

Ce fut le bruit de la giclée de sang lorsque le ventre de l’étranger fut transpercé de part en part. Le clone faisait face à son bourreau. Un regard. Œil pour œil, qui parut une éternité. Avant que ce dernier ne disparaisse dans un nuage de fumée. Le garde venait de comprendre qu’il avait affaire à un simple clone. Mais, c’était trop tard. Devant la scène, le bruit s’arrêta. Laissant la foule, les gardes portuaires et le batailleur abasourdis. C’était la stupéfaction. L’arrogant soldat, éprouvait une émotion différente. Il venait de se faire rouler. Le moral dans les chaussettes, et son image écorné, il fallait qu’il réagisse. Sur un ton plutôt hautain il s’adressa à la foule : « Voilà ce qui arrive quand on est trop présomptueux ! », avant de rejoindre les rangs.

***

Retour avec nos deux héros…

Le shinobi pouvait désormais reprendre son apparence. Chose qu’il ne tardait à faire. De son côté, son compère interpella une vieille passante tirant un lourd cageot de légume derrière elle. La pauvre défraîchie stoppa sa fébrile avancée plutôt peureusement. Le regard fuyant comme si elle cherchait à ne pas s’attirer de problème, elle répondit au garçon. « Vous m’en voyez désolé, mais il est interdit de parler aux étrangers…je suis dans le regret de vous dire que cette rue ne dit vraiment rien non plus. » Puis, elle parut vouloir reprendre son chemin, et, fit un pas assez timide. Ikari rétorqua alors : « Merci bien. Dites moi, cela arrive-t-il souvent que la milice abuse de son autorité ? » Elle zieuta discrètement aux alentours, comme pour voir si quelqu’un pouvait l’apercevoir en leur compagnie, puis ajouta doucement : «Chut...vous voulez aller en prison. Vous feriez mieux de trouver une auberge, étranger…les rues ne sont pas fréquentables la nuit tombée. » Puis, elle fit un deuxième pas, tout en forçant avec son chariot. L’Hazuki passa près de son ami pour lui glisser quelques mots, alors que la vieille femme s’éloigna.

« J’ai bien l’impression que la population est opprimée par ici. Ce port renferme quelques mystères que je compte élucider. Mais restons quand même sur nos gardes, j’ai comme un mauvais pressentiment. Je me sens observé depuis que je suis dans cette ruelle déserte. Il s’arrêta un instant, fixant le bout de l’allée, dans laquelle se trouvait précédemment les deux ninjas, tout de noir vêtus. Le seul encore adossé au mur fixait les deux jeunes hommes avec indélicatesse. Pas une once de discrétion. Avec la même impudence, l’Hazuki se mit à parler au genin, sans même détourner son regard, Je crois bien que le ninja nous a remarqué. Le deuxième qui était avec lui a disparut. Je ne sais pas si c’est bon signe, mais, il faut prendre les choses en mains avant de les subir. Tu me suis ?! » La question n’en étant pas vraiment une, il s’élança en direction du shinobi. Le dévisageant durant son avancée. Une fois à hauteur, il s’adressa sur un ton ferme :

« Tu n’es pas très discret. Je vais être franc avec toi ! Et direct. Je sais pas ce que tu manigance avec ton compère volatilisé, mais, si tu a pour objectif d’attenter à nos vies, je te conseils de ne pas nous sous-estimer ! »

Il le fixait. Regard dur. Confiant. Limite arrogant. Maintenant, les cartes étaient données. Le ninja possédait son jeu, et, il était le gardien de sa réaction. Réaction qui entraînerait un rouage d’évènements. Son choix était donc déterminant. Ami ? Ennemi ? A lui de choisir. Mais Ryo avait fait le sien, peut être avec témérité. Mais bon, c'était dans sa nature, le Yukien n'allait pas changer. Il avait toujours eu le don de se précipiter. Intrépide, il était, intrépide, il le resterait.
Dernière modification par Ryo Hazuki le lun. 28 sept. 2009, 8:49, modifié 1 fois.
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
Cliquez pour afficher le message:
Image
Avatar de l’utilisateur
Ikari Yorukawa
Genin
Messages : 297
Inscription : ven. 15 juin 2007, 15:37

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Pour la plus grande déception d’Ikari, la passante qu’il interrogea ne connaissait pas la rue Monogatari mais elle avait dis quelque chose qui avait intrigué le genin, au plus au point même. Elle n’avait pas le droit de parler aux étrangers… c’était quoi ce port ? Un port où les habitants ne pouvaient pas parler avec les voyageurs ? Sans être très axé commerce il ne trouvait pas cela très touristique comme concept et de manière générale il était outré qu’une politique existe dans son pays qui, il prenait son village comme exemple, s’il n’était pas aussi pure que les neiges éternelles des plus hauts sommets n’était de loin pas une dictature, même au niveau de son village qui était pourtant un village militaire mais on ne l’avait jamais fait chier avec des règlements à la noix comme celui que venait d’évoquer la femme.

Le genin aurait pu lui demander des détails mais devant le malaise de la villageoise il n’insista pas, lui demandant quand même s’il y avait des abus de la part de la milice, voulant jauger la situation locale bien que ça n’était au final pas leur affaires mais il pourrait en parler à son retour. Suite au conseil qu’elle leur donna Ikari remercia la villageoise et lui tendit une pièce de quelques ryos, sensible à l’accoutrement de sa vis-à-vis. "Merci de votre aide, et voici pour votre peine." Bien sûr ça n’était pas grand-chose mais à voir ses vêtements et sa maigreur, Ikari n’était pas certain que les légumes qu’elle transbahutait étaient pour elle, aussi s’il pouvait lui offrir un bon repas aujourd’hui, il en serait heureux. Les deux ninja la laissèrent s’éloigner, ne voulant pas l’importuner plus longtemps, ni même lui attirer des problèmes.

Ryo s’approcha ensuite pour glisser quelques mots à son équipier. Tout comme Ikari, et probablement n’importe qui dans leur situation, Ryo était arrivé à la conclusion que la population locale était opprimée, le chunin lui fit également part d’une sensation d’être observé depuis qu’il était dans la ruelle. Ikari acquiesça silencieusement en réponse aux propos de Ryo. Suivant le regard de son ami, le genin vit qu’un des ninja devant lesquels il était passé précédemment pour rejoindre Ryo avait disparu. *Oho… il est parti acheter des clopes vite fait ou bien c’est pour nous cette disparition ?* À voir comme les regardait avec insistance le ninja restant, la seconde option devenait viable mais il valait mieux éviter de se précipiter. Quant bien même le second ninja se trouverait dissimulé à les observer, cela ne signifierait pas pour autant que les deux hommes leur voulaient du mal.

Ryo poursuivit à l’attention d’Ikari, fixant sans ciller le ninja qui les observait, ne craignant pas de lui montrer qu’il avait repéré son petit manège. Pour sa part le genin était totalement d’accord avec l’attitude de son équipier, montrer à l’autre qu’on ne le craignait pas, sans pour autant se montrer violent. Faire montre de calme et répondre en égal lui semblait la meilleure option dans un tel cas et tout comme Ryo il pensait qu’il fallait prendre les choses en main avant qu’il ne soit trop tard et qu’ils se retrouvent victime de la situation. "Tu me suis ?!"
"Ouais." Répondit le genin, tout en sobriété, marchant à la suite de Ryo tout en tirant de l’une de ses poches son paquet de cigarettes, ou plutôt l’un de ses paquets de cigarettes. Tapotant le fond, il fit ressortir l’une des cigarettes et l’attrapa des lèvres puis prenant son briquet il s’alluma sa clope, le tabac l’aidant à se détendre même si l’expression de son visage ne changeait en rien.

Pendant leur marche vers leur observateur, Ikari avait observé les alentours, principalement les toits, à la recherche de quelque chose d’insolite qui aurait pu le mettre sur la piste d’un quelconque guet-apens. Il aurait pu utiliser un henge mais le faire maintenant lui semblait risqué, de toute façon la foule avait dû se disperser à présent, le genin se demandait d’ailleurs comment les choses s’étaient terminées avec la milice. Il fit malgré tout un kage bunshin après s’être assuré que personne d’autre que leur observateur ne le verrait faire.
Le clone apparut dans un nuage de fumée qui masqua un instant le genin qui en profita pour inverser les rôles, de sorte que ce soit lui qui passe pour le clone.

Le "clone", donc le véritable Ikari avançait en retrait, comme pour couvrir son créateur et Ryo en surveillant les alentours, toujours à la recherche du ninja disparu.
Lorsque le kage bunshin et Ryo arrivèrent à portée de voix de l’homme qu’ils considéraient comme un ninja, Ryo prit un ton ferme pendant qu’Ikari continuait de scruter les alentours, restant en retrait contrairement au kage bunshin qui était à présent au même niveau que Ryo. Il se demandait si l’homme face à eux était bien ce qu’il paraissait être et surtout il se demandait ou se trouvait son camarade, équipier ou quoi qu’il soit.

Lorsque Ryo en eut fini, le kage bunshin prit à son tour la parole, afin de tempérer les propos de son équipier qu’il jugeait un peu trop directs, bien que l’attitude des deux ninja qu’ils avaient croisé ne lui disait rien qui vaille. "Inutile de faire comme si nous ne nous étions pas vu, que nous voulez-vous toi et ton camarade ? Ce port appartient à Makyou no kuni, et vous m’avez tout l’air de ninja, de quel pays venez-vous tous les deux ?" Le ton était neutre, sans la moindre once de menace, ou de chaleur, mais le genin gardait tous ses sens en alerte, la disparition de l’équipier de leur interlocuteur ne lui disant définitivement rien vaille mais peut-être qu’il se faisait des idées, c’était si gros.

[hrp] : Wei-chi a donné l’adresse de la vieille femme à nos personnages donc j’ai inventé le nom de la rue comme nos personnages connaissent l’adresse exacte, mais pas nous.
Remets toi bien si ça n’est pas déjà fait Noriko.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

Cause I'm T.N.T., I'm dynamite
T.N.T. and I'll win the fight
T.N.T. I'm a power load
T.N.T. watch me explode
Avatar de l’utilisateur
Noriko Asahina
Chûnin
Messages : 227
Inscription : ven. 31 juil. 2009, 9:29
Question obligatoire : NNS
Localisation : Konohagakure no Sato

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Noriko Asahina »

[HRP]Veuillez m'excuser pour mes posts grossiers en HRP. Je viens de rentrer de maladie, j'ai trois projets à finir en fin de semaine, aussi je préfère vous donner les détails comme ça pour que vous puissiez commencer à réfléchir. Je développe le post dès que j'en ai le temps.

Le ninja fit apparaitre un sourire carnassier. Une fois plus proche de lui, on peut voir qu'une tenue noire plutôt large l'entoure mais est passée au dessus de ses propres vêtements, qui transparaissent un peu. Ses yeux d'un rouge sang sont pointés sur Ryo. Il a les bras croisés autour du buste et est appuyé nonchalamment contre une des poutres remplie d'algues du quai. Il se relève un peu en riant d'un rire tabagique et avance de deux pas vers la foule, ignorant totalement ce que vous dites. Soudain, son image se trouble et il disparait, comme une image de télé qu'on vient d'éteindre, se déformant avant de disparaitre. Au sol, un papier, plié en plusieurs.

PS : dites moi si le rythme vous convient ou si vous préférez avancer plus vite dans l'intrigue :)[/HRP]
Asahina Noriko de Konohagakure no Sato

Une brise souffle
La ville dort, paisible
Le ciel se dévoile
Avatar de l’utilisateur
Ryo Hazuki
Chûnin
Messages : 1199
Inscription : mar. 12 avr. 2005, 23:35
Question obligatoire : NNS
Localisation : Yuki no kuni
Contact :

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

Seul les fous rigolent face à la mort...

Ryo venait de distribuer les cartes.
Le shinobi qui lui faisait face n’avait plus qu’à réfléchir à la bonne stratégie à adopter. Tendre une main, ou tendre le poing. C’était un choix qui s’offrait à lui. Chose qu’il fit assez rapidement, en renvoyant un sourire féroce. L’Hazuki silencieux le fixait. Pas du tout paniquait par son attitude sanguinaire. Il avait connu un homme fou par le passé, un homme qui l’avait fait grandir dans l’art ninja, un homme qui l’avait formé, un homme qui était devenu son mentor et son ami au fil du temps, malgré cette intense folie l’habitant. Anshu Kippai vivait en partie en lui. Il lui avait transmis son savoir, lui retirant les œillères qui masquaient sa vue de genin à l’époque. Oui, le jeune homme avait désormais une autre vision du monde, bien plus sombre qu’auparavant.

En face, cet homme aux yeux de braise noyait les sentiments et la souffrance dans sa posture aussi nonchalante que machiavélique. Mais, l’Hazuki n'avait pas froid, il n'avait pas peur, il n'avait rien à perdre. Non, il n'avait pas peur. Ou tout du moins il luttait contre ce sentiment. Il ne voulait pas mourir dans ce village portuaire, il ne voulait pas que le sang coule dans cette ruelle vide. Il préférait perdre la vie au grand jour. Question de style peut être, surtout question d'honneur. Il voulait mourir comme un démon. Les mort en pleins jours sont plus agréables, tu sais les anges n'ont que faire de ce genre de détails. Mais, il n’était plus de cette trempe ! Son âme avait été bien trop souillée par les missions à répétitions, les amis tombés au combat.

Soudain…

L’homme se redressa dans un rire malsain avant de s’avancer vers la foule sans faire attention aux suites des paroles des deux yukiens. Deux pas plus loin, son image commença à s’évanouir sous les yeux ébahis du chunin. *Un genjutsu !* pensa-t-il. Bientôt, il n’était plus qu’un souvenir parmis tant d’autres, volatilisé. Comme s’il n’avait jamais existé. Ou presque. Il avait laissé derrière lui un papier plié en plusieurs fois.

*Une lettre piégé ou bien…*

La curiosité est un vilain défaut, lui avait-on toujours dit, durant son enfance. Mais cette curiosité, et les mystères qu’elle appelait, était si forte, qu’il ne pu s’empêcher de ramasser le morceaux de papier. Le dépliant lentement. Chaque pli défait, rapprochait de la finalité dangereuse ou pas. Les secondes défilaient, et bientôt il serait ce que cachait ce chiffon.

Hrp: Désolé aucune inspi. Et puis il y avait pas grand chose à dire. Cela serait bien qu'on accélère parce que j'ai l'impression de tourner en rond. Mais tu fais comme tu veux, c'est juste mon opinion ;D
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
Cliquez pour afficher le message:
Image
Avatar de l’utilisateur
Noriko Asahina
Chûnin
Messages : 227
Inscription : ven. 31 juil. 2009, 9:29
Question obligatoire : NNS
Localisation : Konohagakure no Sato

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Noriko Asahina »

[HRP]Y a pas de problème j'accélère alors[/HRP]

Le papier, qui n'était pas piégé comme on aurait pu s'y attendre, se révélait être un plan. Un plan où l'avenue que cherchait les deux compères était mentionné. Il devait se trouver à environ une demi-heure de marche rapide de ce point-ci. Une phrase manuscrite était inscrite en bas du papier : "Heureux les idiots et les simples d'esprit".

[HRP]Ici, vous pouvez y aller ... ou pas, à vous de choisir. Décrivez également attentivement ce que vous avez sur vous, une sorte d'inventaire, ainsi que les précautions que vous prenez, si c'est le cas. Ce qui n'est pas décrit n'existe pas ou se trouve encore sur les chevaux que vous avez rendu.[/HRP]

Soit, une demi-heure plus tard, vous vous trouvez face à une vieille bâtisse de pierre de taille, entourée de murets épais. C'est une maison d'un certain âge et son architecture date des temps anciens où la guerre atteignait ce petit port qu'est Kori. Deux étages, ce devait être une ancienne caserne transformée désormais en maison. Au moment où vous vous approchez de la porte, elle s'ouvre. Derrière, une jeune domestique vous demande de bien vouloir entrer, sa maitresse vous attend.

L'intérieur est plutot spartiate. Les murs ne sont pas décorés, les lumières dispersées. Le jour s'est éteint à l'extérieur aussi il vous est impossible de distinguer les ouvertures vers l'extérieur. L'intérieur de la maison est entièrement constitué de corridors fins et tortueux dans lequel la jeune domestique s'oriente sans problème. Mais à moins que vous n'ayez une très bonne mémoire ou un sens de l'orientation inné, il vous sera difficile de retrouver le chemin de la sortie sans elle.

On finit par vous conduire à l'étage dans une petite pièce décorée de deux ou trois bouquets de fleurs typiques, des fleurs des neiges d'ailleurs. Étonnamment, elles sont encore fraiches. On vous propose à manger, à boire et on vous annonce que Kyoko-sama va vous recevoir très prochainement mais qu'elle est indisposée pour le moment. Environ quelques minutes plus tard, un peu de grabuge provient d'en bas et vous voyez arriver les deux ninjas qui se trouvaient sur le port à vous observer. Dans leurs mains, le cadavre du marin que vous aviez menacé. Ils vous le balancent mollement à vos pieds. Le cadavre a la gorge tranchée, on peut également voir qu'il a de nombreuses équimoses sur l'ensemble de son corps. Il tient avec lui sa besace de marin qui ne semble ne pas avoir été ouverte. Le sang est encore chaud et gicle faiblement de la blessure sur le parquet ciré. Celui à qui vous aviez parlé élève la voix en pointant un doigt ganté vers Ryo :

"Je vais être franc avec toi ! Et direct. Je te conseille de ne pas nous sous-estimer !"

Très étrangement, sa voix ressemble tout à fait à celle de Ryo. Il attend quelques secondes pour voir vos visages se décomposer avant d'éclater de rire. A ce moment, la jeune domestique vous demande de bien vouloir entrer, elle fait également un signe de tête aux deux autres ninjas qui lui répondent d'un hochement.

A l'intérieur de la pièce dans laquelle on vous fait pénétrer, il y a une sorte de salon avec de nombreux coussins où s'assoir, et un paravent. Le reste de la pièce est dans le noir le plus total. Le ninja resté encore muet s'approche du paravent, s'incline à genou et coupe la tête du marchand. Il laisse de longues trainées de sang au sol jusqu'à faire une petite mare. Une fois qu'il en est satisfait, il lance à Ikari le morceau de cadavre, met un pied dans la mare et disparait, comme aspiré.

Un bruit de chuchotement provient de derrière le paravent. Une fois qu'ils s'arrêtent, vous entendez des gémissements, comme ceux d'un jeune animal, provenant de derrière la décoration. Puis la jeune domestique prend la parole.

"Tokerasu Kyoko est honorée de vous voir en sa demeure. Vous pourrez y demeurer tant que vous le souhaitez. Maintenant, ma maitresse a besoin de votre sang pour vous aider. Elle vous demandera également un autre service une fois que vous aurez accepté ce première ... offrande."
Asahina Noriko de Konohagakure no Sato

Une brise souffle
La ville dort, paisible
Le ciel se dévoile
Avatar de l’utilisateur
Ikari Yorukawa
Genin
Messages : 297
Inscription : ven. 15 juin 2007, 15:37

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ikari Yorukawa »

Il leur sourit mais ne répondit rien aux paroles des deux Yukiens. En fait de sourire, c’était celui d’un prédateur, bien que cela ne sembla impressionner personne. Ryo et Ikari fixaient tout deux l’homme, silencieusement et attendant la suite. Ils en avaient vu d’autres et des plus impressionnantes, un simple sourire ne suffirait pas à les déstabiliser, pas plus que les yeux rouges de leur vis-à-vis. Des yeux rouges Ikari en voyait chaque fois qu’il se regardait dans un miroir, c’est dire si ça le laissait de glace.
Se redressant, l’homme éclata de rire et se dirigea vers la foule en continuant de les ignorer superbement. *Il n’en a rien à foutre de nous…* Instinctivement le véritable Ikari s’activa dans sa surveillance des alentours à la recherche d’une chose qu’on aurait cherché à leur dissimuler au moyen d’une diversion. Il ne vit rien de particulier mais lorsqu’il reporta son attention sur le quai, l’homme avait disparu, ne laissant que le kage bunshin et Ryo.

De son côté le clone avait assisté à la disparition du supposé ninja qui s’était révélé n’être qu’une illusion ou un clone mais de quel type, cela restait à déterminer. La disparition ne correspondait pas à celle d’un kage bunshin ou d’un clone aqueux, cela pouvait être un bunshin qui aurait cessé d’être alimenté en chakra mais le clone orienta plutôt sa théorie sur un clone de brume. Il ne connaissait pas les détails de cette techniques mais en avait entendu parlé lorsqu’il avait commencé à s’intéresser au clonage.

Le papier au sol n’avait pas échappé au clone mais de là où il était Ikari ne pouvait le voir et le genin maintenait une certaine distance, continuant d’assurer la couverture de son équipier et par la même occasion de son kage bunshin. Tout comme le clone, Ryo avait remarqué le bout de papier et déjà il le ramassait pour commencer à le déplier, s’y prenant doucement, craignant de déclencher une quelconque réaction. Le clone aurait pu lui proposer de le faire à sa place mais il connaissait assez Ryo pour savoir que ce dernier refuserait la proposition, préférant prendre les risques.

En fin de compte le papier n’était pas piégé et le clone vit qu’il s’agissait d’un plan. Faisant signe de s’approcher à Ikari, le genin jeta un dernier coup d’œil alentour avant de s’approcher pour voir ce qu’avaient découvert son équipier et son clone. À son tour Ikari découvrit qu’il s’agissait d’un plan mais ce plan avait de surprenant qu’il leur indiquait la rue Monogatari or il ne voyait pas comment l’autre ninja avait pu apprendre qu’ils cherchaient cet endroit. *Ça pue quand même un peu cette affaire… et en bas c’est écrit quoi ? Heureux les idiots et les simples d’esprit… ouais, ok.*

Le clone prit soudain la parole, suivant la logique d’Ikari. "Cet homme nous a peut-être entendu parler au marin mais je trouve ça étrange qu’il nous laisse ce plan, sans dire un mot. En même temps c’est notre seule piste pour le moment mais si on y va, il va falloir se montrer prudent."
"Ouais. Ryo j’aimerais que tu formes un kage bunshin lorsqu’on sera à l’abri des regards. On va former deux équipes, la première ira chez Kyoko et la seconde restera à l’extérieur en couverture. À propos il a disparu comment ?" Avoir une seconde équipe prête à intervenir en cas de problème était un atout non négligeable et ils allaient devoir se montrer prudent, l’homme qu’ils avaient rencontré ne lui inspirant pas vraiment confiance.
"Il s’est dissipé, c’était peut-être un clone de brume." Lui répondit son clone.

Deux d’entre eux, un de chaque, suivirent ensuite le plan, prenant la direction de la maison pendant que les deux autres les suivaient à petite distance, Ikari ayant profité de l’endroit tranquille où Ryo avait fait apparaître son kage bunshin pour user du henge et modifier son apparence. Il était à présent blond et possédait des yeux verts quant à ses vêtements ils étaient toujours noir pour le pantalon mais il portait à présent un t-shirt vert à la place de sa veste quant à sa casquette elle avait disparu de même que ses montantes qui avaient été remplacées par de simples baskets. En revanche le clone conservait l’apparence d’Ikari, ce qui était le but puisqu’il devait se faire passer pour lui le temps de l’entrevue. S’il se sentait en confiance, le clone pourrait toujours signaler à Ikari que c’était bon et le genin viendrait alors, expliquant les raisons de cette mascarade.

Peu avant la rue Monogatari, le véritable Ikari cessa de suivre et s’installa pour attendre, tranquillement installé contre un mur. Faudrait qu’ils se trouvent une auberge tiens. Lui et le Ryo qui se trouvait avec lui, que ce soit le vrai ou non, allaient attendre et au cas où les choses tourneraient mal à l’intérieur de la maison, ils aviseraient, prévenus par la disparition de l’un des clones. Il lança la discussion, parlant de choses triviales avec Ryo, il valait mieux ça que d’attendre dans le vent et paraître louche auprès de tous les passants.

La maison devant laquelle ils s’arrêtèrent paraissait vieille mais était bien entretenue. En tout cas elle était grande, ça c’était une certitude. Le muret épais qui en faisait tout le tour suggérait qu’elle avait eu un but militaire à une époque ou bien qu’elle avait appartenu à quelqu’un soucieux de sa sécurité mais ils n’étaient plus en temps de guerre et cela était sans importance. Ils n’eurent pas le temps de frapper à la porte qu’elle s’ouvrit, révélant une jeune domestique qui les invita à entrer. *P’têt bien que Ryo avait raison et que c’est une voyante, mais notre arrivée était plus ou moins prévue depuis qu’on a récupéré le plan. J’aime quand même pas bien ça.*

L’intérieur de la maison n’était guère décoré mais l’obscurité semi présente dissimulait peut-être certains détails. La jeune domestique les mena à travers un dédale de corridors et si au début le genin tenta de mémoriser le chemin qu’ils prenaient il dut se rendre bien vite à l’évidence, il aurait du mal à le retrouver tout seul mais il ne s’inquiétait pas trop de cela pour le moment. D’ailleurs il ne s’inquiétait pas tout court. *C’est un vrai labyrinthe c’te baraque. Pas d’origine à mon avis.*
Après un certain temps à déambuler dans les couloirs, ils montèrent un escalier pour s’arrêter à l’étage et s’enfiler quelques couloirs de plus avant de s’arrêter dans une pièce où on leur demanda de patienter car leur hôte étant indisposée pour le moment. La servante leur proposa malgré tout à boire et à manger, honorant ainsi les règles de l’hospitalité. "Non merci, j’ai déjà mangé." Promenant son regard sur la pièce, le clone remarqua les fleurs, qu’il reconnut, un peu surpris d’en trouver si bas, genre au niveau de la mer alors que c’était des fleurs qu’on ne trouvait normalement que là où il y avait de la neige mais bon, la botanique ne le fascinait pas vraiment aussi n’y accorda-t-il pas plus d’attention que cela.

Leur attente ne fut pas très longue. Du bruit au rez-de-chaussée se fit entendre, la suite du spectacle arrivait ! Encore quelques instant plus tard les deux shinobi du port firent leur retour. *Wouhou, qu’est-ce qu’ils foutent là ?* Ils tenaient un cadavre qu’Ikari identifia comme étant celui du marin qui avait cherché à les arnaquer juste avant qu’ils ne le balance à leurs pieds. La gorge béante et des ecchymoses sur tout le corps, le marin avait dû passer un sale quart d’heure avant de passer de vie à trépas. *Putain c’est quoi cette embrouille ?* Même s’il n’en montrait rien, restant de marbre, le kage bunshin était en colère face à ce qu’il voyait.

Avant qu’ils ne puissent dire quoi que ce soit, celui dont le clone leur avait laissé le plan, peut-être l’original cette fois, pointa Ryo et imitant à la perfection la voix du chunin il reprit les propos qu’avait tenu Ryo sur les quais. "Je vais être franc avec toi ! Et direct. Je te conseille de ne pas nous sous-estimer !" L’imitation était excellente, peut-être même un peu trop. Laissant passer quelques secondes il semblait attendre quelque chose mais avec Ikari il pouvait attendre longtemps pour voir le visage du genin changer d’expression. Le genin ne montrait pas ses sentiments, ça n’avait aucun intérêt.
*Bon, c’est définitivement plus un hasard si on a eu ce plan pour trouver la maison. Kyoko a dû leur demander de nous le transmettre pour qu’on la trouve mais j’aime carrément pas la tournure des évènements.*

Le shinobi finit par éclater de rire, la jeune domestique revint à ce moment-là pour leur demander d’entrer, adressant également un signe de tête aux deux shinobi, signe qui n’échappa pas à Ikari, de même que leur réponse. Le clone prit malgré tout le temps de poser une question aux deux hommes, leur désignant le cadavre du menton, conservant son air neutre. "Qu’avait-il fait ?" La question fut à nouveau ignorée, c’était un peu énervant.
Ils pénétrèrent ensuite dans une nouvelle pièce. Pour le peu qu’ils en voyaient c’était un salon. Un paravent se trouvait dans un coin, et des coussins étaient posés à même le sol pour leur permettre de s’asseoir mais le clone préféra rester debout. Le reste de la pièce était plongé dans le noir et Ikari ne voyait rien de ce qui les entourait, il pouvait aussi bien y avoir une armée dissimulée dans les ombres que rien du tout. Stressant, mais il n’y eut pas de réaction visible chez le genin.

Les deux Yukiens purent alors assister à une scène pour le moins étrange. Le shinobi resté muet jusqu’à présent s’était approché du paravent avec le cadavre du marin et après s’être agenouillé, il décapita le corps et laissa le sang s’écouler avant d’envoyer la tête du marin vers Ikari qui évita "l’attaque" d’un simple pas de côté. Il n’aimait pas les manières des deux hommes en noir, mais la suite se révéla intéressante. Une mare de sang se trouvait à présent au pied du lanceur de cadavre et marchant dedans il disparut, semblant être aspiré. *Mais où on est tombé ?* Le clone jeta un regard à Ryo, commençant à vraiment se demander ce qui se jouait ici.

Des chuchotements se firent entendre en provenance du paravent, suivis de quelques gémissements. La domestique prit ensuite la parole, les invitant à demeurer ici le temps qu’ils le souhaiteraient et leur annonçant que Kyoko aurait besoin de leur sang pour être en mesure de les aider et que ses services se payeraient d’un autre service. Rien n’est gratuit en ce bas monde. Prenant la parole le premier, le genin exprima ses questionnements. Il aurait pu laisser Ryo prendre les devants mais il n’était pas nécessaire qu’il reste dans son ombre parce qu’il était moins gradé. "Nous vous remercions de votre hospitalité mais comment savez-vous que nous avons besoin de votre aide, et même comment saviez-vous que nous vous cherchions ?" Il la laissa répondre, par l’intermédiaire de sa domestique, puis reprit. "Nous aimerions également savoir le type de service que nous serions amené à rendre. Tuer un marin ? À propos, qu’avait-il fait ?"

[hrp] : le rythme de ton dernier post me convient, ni trop ni pas assez. Pour l’inventaire, c’est moche de faire la liste en rp donc je t’envoie ça par mp ainsi qu’à Ryo.
Ikari, Shimei Yorukawa genin à Yukigakure no sato

Cause I'm T.N.T., I'm dynamite
T.N.T. and I'll win the fight
T.N.T. I'm a power load
T.N.T. watch me explode
Avatar de l’utilisateur
Ryo Hazuki
Chûnin
Messages : 1199
Inscription : mar. 12 avr. 2005, 23:35
Question obligatoire : NNS
Localisation : Yuki no kuni
Contact :

Re: [Ryo, Ikari][Here comes the thing.]

Message par Ryo Hazuki »

Le garçon dépliait lentement le papier, méfiant, mais d’un autre côté excité à l’idée de ne pas savoir si c’était un piège ou bien un indice. Bientôt, sa soif de savoir fut estompée par la perception de traits qui semblaient être des ruelles sur l’un des plis. Une fois le tout déployait, il pu confirmer ses pensées. Il s’agissait bel et bien d’un plan du port de Kori. Le clone du Yorukawa fit alors un signe à son créateur placé en retrait pour assurer les arrières. Il vérifia rapidement s’il n’y avait plus de danger avant de se rapprocher des deux protagonistes.

Le Chunin reprit alors son analyse. La carte entièrement étalée, il put chercher en compagnie des deux Ikari, la fameuse rue monogatari. Avec six yeux cela serait bien plus simple de la déceler. Et, ce fut en zieutant ça et là avec hasard que le genin tomba dessus. D’un mouvement sec, il pointa l’emplacement sur le plan, accompagné d’un : « Là ! ». L’Hazuki lui renvoya presque instantanément un « bien joué, Ikari. » avant de se situer dans l’optique d’identifier le chemin le plus court pour rejoindre les lieux. Il était concentré sur le tracé du parcourt afin de se rendre le plus rapidement possible chez la vieille. Il n’avait pas l’intention de traînailler. Une fois cela de fait, le jeune chunin attrapa son balluchon (dans lequel il y a ses affaires) pour le reposer à nouveau contre son épaule. Ils allaient reprendre la route.

Le clone prit soudain la parole. "Cet homme nous a peut-être entendu parler au marin mais je trouve ça étrange qu’il nous laisse ce plan, sans dire un mot. En même temps c’est notre seule piste pour le moment mais si on y va, il va falloir se montrer prudent." Ce à quoi son créateur répondit le plus simplement du monde."Ouais. Ryo j’aimerais que tu formes un kage bunshin lorsqu’on sera à l’abri des regards. On va former deux équipes, la première ira chez Kyoko et la seconde restera à l’extérieur en couverture. À propos il a disparu comment ?" Assez brièvement, le jeune homme fit un léger signe distinct de la tête aux deux protagonistes sans le moindre son, ils s’étaient tous compris. Pendant qu’il exécutait un kage bunshin, les deux bonhommes entrèrent dans une hâtive discussion concernant la disparition de l’homme en noir. Quand à l’Hazuki, il tendit alors le plan à son double, afin de le laisser en première ligne. Il le suivrait discrètement. Tournant la tête, il aperçu alors le genin se métamorphoser à l’aide du henge. *Pourquoi pas*, pensa-t-il, sans pour autant faire de même. Il suffisait simplement d’être vigilant en restant à une distance respectable pour ne pas se faire voir. De plus, il y avait deux facteurs à prendre en compte en utilisant le henge. Ikari allait épuiser du chakra bêtement, mais aussi, en maintenant la technique, il brûlait du carburant potentiellement captable. Il valait mieux ne pas créer d’activité énergétique. D’ailleurs, il lui en toucha un mot :

« Je penses qu’il vaut mieux ne pas utiliser de technique, même minime, pour ne pas éveiller de soupçons. Un grand ninja serait capable de sentir la production de chakra même infime. » Il espérait ainsi que le genin stoppe sa technique et mette plus d’énergie à se concentrer sur leur filtration. Les meilleurs moyens restaient encore les plus naturels.

Ainsi, les deux clones, plan en main, suivaient tranquillement l’itinéraire tracé afin de rejoindre le point de rendez-vous. Derrière, à une distance appréciable afin de pouvoir suivre les deux protagonistes, les deux « vrais » shinobi, restaient à l’affût. Scrutant chaque recoin, pour ne pas anéantir leur couverture. Cependant, en restant sur le parvis, ils étaient obligés de maintenir une distance plus courte. L’Hazuki proposa de continuer par les toits, ainsi ils auraient une meilleure vision d’ensemble, tout en rallongeant la distance les séparants de leurs clones. Sautant de toit en toit avec une allure féline, les deux espions voltigeaient silencieusement. C’étaient juste des ombres de passage. Lorsqu’ils rattrapaient trop les deux éclaireurs, ils s’arrêtaient à couvert, assurant toujours la liaison d’un œil rigoureux.

Peu avant la rue Monogatari, les deux poursuivants cessèrent de suivre et s’installèrent derrière le mur du toit, donnant sur les escaliers d’un immeuble afin d’attendre. De cette hauteur, ils avaient une vision élargie du panorama, tout en étant hors d’atteinte. Les deux ninjas avaient désormais le temps devant eux, n’intervenant que si les choses se compliqueraient pour les deux créations. Dans cette optique, ils aviseraient une réaction imminente, mais réfléchie. Quoiqu’avec le chunin, rien n’était moins sûr, connaissant le bonhomme instinctif. C’est alors que le Yorukawa lança la discussion, parlant de choses triviales pour détendre l’atmosphère oppressante et polarisante. Ce à quoi le jeune shinobi prit part, jetant toujours au coin du mur, un œil vers les alentours de la vieille bâtisse qui s’offrait aux deux clones.

Ryo les vis disparaître à l’intérieur…

***

Point de vue du clone de Ryo.

Les deux protagonistes arrivèrent bientôt devant une ancestrale bâtisse taillée dans la roche. Le genre de demeure qui en impose par sa stature magistrale et gargantuesque. Mais qui vous fait dire aussi par son aspect extérieur qu’elle date des temps anciens, une époque de guerre aujourd’hui révolue dans les contrées de Makyou no Kuni. Et puis ce style, cette architecture ! De l’art à l’état pure. Une maçonnerie plus utilisée depuis quelques lignées.

Soudain…

La porte s’ouvrit comme par enchantement, * Bordel, j’aime pas ce genre de tour de passe-passe…*, laissant apparaître une jeune femme qui paraissait être une domestique. Elle les invita à rentrer avec la plus grande politesse, expliquant que sa maîtresse les attendait. * Oé, oé…elle nous a vu venir dans sa boule de cristal. Je connais ! * Le clone irrité par l’accumulation de sorcellerie succinct pénétra tout de même dans l’ancienne caserne, grommelant dans sa barbe. Il suivit alors la jeune femme dans cette pénombre qu’il n’appréciait guère. D’ailleurs, l’intérieur de celle-ci l’énervait au plus haut point. Il trouvait en elle, cette caractéristique des voyantes vivant recluse dans l’obscurité. * Si elle crois me faire flipper avec sa déco ténébreuse. * Au fur et à mesure de son avancée dans ce labyrinthe brumeux, le jeune homme maudissait crescendo le coupable de sa présence ici. * Wei…j’espère que t’es infos sont bonnes…sinon…sinon quand je reviens…je te fais bouffer un lapin que je sortirais d’un chapeau.* Tellement hanté par ses ronchonnements, il ne fit même pas attention à la servante lorsqu’elle lui proposa de quoi se rafraîchir en attendant. * Madame Soleil, elle se fait attendre en plus ! * Il s’adossa alors contre le mur, les bras croisés, fermant les yeux.

Son repos de courte durée, fut brisé par le brouhaha provenant de l’étage inférieur, et se rapprochant. Il ouvrit les yeux, déposant son regard sur la porte. Les deux ninjas du port surgirent alors, le cadavre du marin en main. Avec hargne, ils le balancèrent aux pieds du chunin, impassible, toujours les bras croisés. Il ne détourna pas sa tête de la porte. Fixant avec insistance le ninja. Comme un air de défi. C’est alors que ce même homme, tout en pointant son doigt vers le clone, s’écria avec un timbre de voix identique à Ryo.

"Je vais être franc avec toi ! Et direct. Je te conseille de ne pas nous sous-estimer !"

Le ton était ravageur, la voix identique à l’Hazuki. Pourtant, l’imitation ne fit sourciller le clone, qui se contenta de renvoyer un sourire narquois. * Si tu crois me faire peur avec une simple imitation de voix, tu me connais mal, Laurent Gerra…* Le shinobi laissa alors éclater un rire sadique, qui fit frissonner la copie du chunin. Un frisson d’excitation.

C’est alors que la servante revînt, faisant signe d’entrer dans la nouvelle pièce à tous les protagonistes. Ryo se redressa sans esquisser le moindre bruit. La moindre parole. Contrairement à son coéquipier qui essaya de comprendre le pourquoi de la mort du marin. En vain. * Pfff…un mort inutile. C’est tout. * Dans cette pièce actuelle, une sorte de salon, le clone se laissa tomber sur un coussin avec nonchalance. Regardant de façon spectateur, ce qu’il allait suivre. Le deuxième shinobi encore silencieux, s’avança près du paravent, et s’agenouilla comme pour s’incliner. D’un mouvement brusque et sec, il trancha alors la tête du marin comme pour une offrande. Toujours aphone, il laissa alors une mare de sang se propager sur le sol, avant de se retourner pour balancer le crâne vers le clone d’Ikari. Toujours affalé, le clone du yukien, reluqué la scène bizarroïde. L’homme se releva, pataugeant dans le liquide encore tout chaud avec satisfaction, avant de disparaître. * Tu vas voir qu’il va réapparaître d’ici peu…* pensa-t-il désabusé. D’ailleurs, il ne paraissait pas être le seul, le clone d’Ikari le fixa un instant, le regard interrogateur. Il lui renvoya un simple : « Mouais, que veux-tu… » dépité, avant d’être coupé par des bruits de chuchotements provenant de derrière la façade. Les bruits furent interrompus par des gémissements animaliers suivis des paroles de la domestique. Elle prit encore et toujours la parole au nom de sa maîtresse, les invitant à demeurer aussi longtemps que nécessaire dans la vieille maison. Mais aussi, à faire un don plutôt farfelue.

Prenant la parole le premier, le genin exprima ses questionnements. "Nous vous remercions de votre hospitalité mais comment savez-vous que nous avons besoin de votre aide, et même comment saviez-vous que nous vous cherchions ?" Il la laissa répondre, par l’intermédiaire de sa domestique, puis reprit. "Nous aimerions également savoir le type de service que nous serions amené à rendre. Tuer un marin ? À propos, qu’avait-il fait ?"

Une fois ces deux questions de posées, le clone de Ryo se releva de son coussin, et avec une voix plutôt ironique et lassé, il ajouta : « Et sinon, ta maîtresse…elle a toujours besoin d’un interprète pour parler ?! Non pas que ta compagnie me soit inconfortable, mais j’ai pas besoin d’un pantin pour faire les choses. Si t’as maîtresse, ou devrais-je dire le charlatatan qui fait office de maîtresse est honoré de nous voir dans sa demeure, la politesse serait de nous recevoir personnellement. Et pour son offrande, elle se croit où Madame Soleil ??! D’ailleurs, j’ai appris que dans la vie, c’est donnant-donnant. Alors avant de vouloir un deuxième service, j’aimerais la voir, elle ! Et pas un perroquet !! » dit-il plutôt agacé. Il se tourna vers le dernier shinobi noir, celui l'ayant imité et conclua: "Et toi, Gerard Majax, tu peux lire le futur dans les cartes? Histoire qu'on tue le temps, en attendant que Mamie voyante se montre."Il provoquait, mais c'était pour créer une réaction, et faire sortir la fameuse Anbu, de sa cachette.
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato

Ryo Anbu :
Cliquez pour afficher le message:
Image
Répondre

Revenir à « Centre - Ville de Yukigakure no Sato »