Finalement, ils allaient simplement s’occuper du déchargement une fois arrivé sur l’île car pour le reste, le bateau était déjà équipé des ouvriers nécessaires. Pas plus mal. Les deux coéquipiers pourraient donc se dégourdir après un jour et demi de voyage. Puis, avec la plus grande sympathie, il prit l’initiative de leur dégoter une cabine pour s’établir tout en leur demandant d’éviter de se mêler aux convives. Ryo n’y voyait aucun inconvénient. Ainsi, ils prirent congé pour gagner leur local. Celle-ci était assez exigu et rudimentaire, mais elle faisait amplement l’affaire pour deux shinobis en mission. Deux lits superposés, et un lavabo. Rien d’autre, pas même une ouverture vers l’extérieur. L’homme se retira immédiatement après, les saluant poliment. Arbitrairement Ikari posa son sac sur le lit du bas avant de s’y installer.
« Tu en penses quoi ? Ça se présente pas trop mal finalement. »
« Oui, mis à part l’empaffé des billets, le personnel présent est assez aimable. La chambre n’est pas du grand luxe, mais pour une seule nuit, elle faire amplement l’affaire. Nous n’avons pas besoin d’être vu à bord de ce bateau. »
Ryo jeta son sac sur le lit extérieur, avant de se diriger vers le lavabo pour l’ouvrir et se mouiller un peu le visage. Grimpant sur son matelas en hauteur, il s’allongea songeur. Le temps dans le hublot semblait interminable, et c’est pour cela qu’il brisa à nouveau le silence, pour s’adresser à son coéquipier. Ils discutèrent un peu de tout et de rien. Après un moment, la fatigue accumulée commença à se faire sentir, et il décida de faire une sieste…
***
Durant la nuit, des caisses s’étaient écroulée au niveau de la calle et, on vînt leur demander gracieusement de l’aide pour rétablir ce désordre. Les deux hommes ne pouvait pas refuser, surtout qu’ils profitaient bien du Sun de leur côté. De plus, Ryo n’arrivait pas à trouver le sommeil, à cause de la sieste qu’il avait fait auparavant. Lorsqu’Ikari se leva pour suivre l’homme, le jeune Hazuki en fit autant.
Une fois sur place, les deux ninjas purent constater les dégâts, et la difficulté pour de simples hommes de le réparer. Plusieurs caisses s’étaient renversées à cause des mouvements du bateau qui traversait une mer un peu agitée. Le genin fit assez rapidement les signes du Kage Bunshin pour gagner en temps et en capacité d’action, imité dans la foulée par Ryo qui matérialisa quatre clones. Les différents clones ainsi que les créateurs se mirent alors au travail. Il fallait en premier lieu vérifier l’état de chaque caisse puis par la suite les réinstaller conformément. Logiquement, celles qui avaient chutés, se trouvaient être en haut des pyramides constituées. Les différentes équipes se positionnèrent de façon intelligente pour s’échanger les caisses. Le travail dura ainsi encore plusieurs minutes. Dans la foulée, le genin demanda intelligemment du cordage pour solidifier l’assemblage et les fixer contre le mur afin d’éviter de se lever toutes les dévastations de mer. L’application réellement terminée, le Yorukawa fit disparaître ses clones et quitta les lieux silencieux. L’Hazuki fit de même, mais n’avait pas l’intention de rentrer de nouveau à la cabine, il avait besoin de prendre un peu l’air. Il prit la direction du ponton, tout comme son coéquipier. Finalement, ils étaient deux à saturer à l’intérieur de leur cabine. Le garçon sortit une cigarette tout en restant le plus loin possible des passagers pour ne pas les indisposer. Quand au Chunin, n’étant pas fumeur, il ne voyait aucun inconvénient à gagner un peu la foule sous une apparence différente. Soudain, un jeune homme aux cheveux blonds comme les blés, les yeux aussi bleu que l’azur, très fin de visage, apparu sous le regard du genin.
« Que dis-tu de Jack comme prénom pour ce soir ?! » dit-il en rigolant.
Puis, il s’élança à travers la foule. A l’intérieur, tout n’était que strass et paillettes. Un restaurant grand luxe, avec pour détente pendant le repas, un numéro de French Cancan des plus sulfureux. Le jeune homme se posa un instant devant l’entrée avant de gagner une autre salle, puis une autre, puis une autre…au fur et à mesure du défilé des salles, le shinobi pu constater l’effroyable ennui que cette vie là lui procurait. Toujours les mêmes gens si étroits d'esprit, toujours les mêmes bavardages futiles. Lui, ce qu’il aimait, c’était la découverte de nouvelles contrées, la palpitation des combats, l’excitation des missions et leur côté imprévisible dans leur tournure. Il se dirigea alors vers la partie arrière du ponton. La moins fréquentée. Pas la moins belle. Là, une jeune femme, seule, se trouvait suspendue, s’apprêtant à sauter. Toute ressemblance avec un film dénommé Titanic n'est fortement pas une coïncidence. LOL.
« Ne faites pas ça ! »
« N'approchez pas, n'approchez pas ou je saute ! »
« Allons donnez-moi la main je vais vous ramener ici ! »
« Non, restez où vous êtes ! Je ne plaisante pas sinon je saute... »
C’est alors que Ryo se rapprocha pour se pencher et contempler la mer. Se positionnant aux côté de cette jolie rousse de bonne famille. D’une voix calme et douce, il s’exclama à nouveau.
« Vous le ferez pas. »
« Que voulez-vous dire "je ne le ferai pas ? ", vous n'avez pas la prétention de me dire ce que je ferai ou non, vous ne me connaissez pas ! »
« Ben vous l'auriez déjà fait sinon... »
« Vous me déconcentrez aller vous-en ! »
« Je peux pas, je suis concerné maintenant, si vous sautez je vais être forcé de plonger pour vous sauver... »
C’est à ce moment qu’un homme brisa la conversation. Il s’agissait sûrement du futur époux de la jeune malheureuse. L’un de ses richissimes peuplant le navire. La jeune fille enjamba alors la rambarde comme apeurée par sa présence. Il la prit dans ses bras de façon peu chaleureuse, avant de s’avancer vers l’Hazuki. Il le remercia d’une manière plutôt impolie en lui glissant des ryos dans la main, comme on donne un billet à un garçon de chambre. Le ninja prit l’argent sans sourciller, pour ne pas éveiller l’attention, avant de voir le couple s’éloigner. La jeune fille jeta un dernier regard à son Caprio. Quand au jeune homme, il resta un instant là, seul, avant de regagner sa cabine pour terminer sa nuit.
***
Le lendemain, après une courte nuit, le garçon décida de profiter à nouveau de l’extérieur, en montant à l’arrière du ponton, mais cette fois avec sa vraie apparence. Simplement histoire de s’aérer cinq bonne minutes. Il en avertit son compère, lui proposant de venir griller une clope par la même occasion.
« Je vais juste m’aérer à l’arrière du bateau, si tu veux venir en griller une. »
Il quitta alors l’étroite cabine (avec ou sans Ikari). Une fois à l’extérieur, il pu admirer le magnifique étendu bleu qui s’offrait à lui. Une immensité marine magistral, ainsi qu’un ciel azur dégagé. La journée s’annonçait des plus radieuses, et la chaleur combinée à l’air marin rendait la température des plus agréables. Ryo s’appuya alors sur la rambarde pour contempler le décor. Il ne restait plus beaucoup d’heure de trajet avant d’atteindre la fameuse île. Soudain, il fut interpellé par quelque chose de bizarre et connu dans les profondeurs. Il se pencha pour mieux observer, et, au même moment, une secousse le fit basculer en avant. Il passa par dessus bord, et termina son plongeon dans l’océan au cœur des remouds du gigantesque navire. Un marin le vit chuter et alerta immédiatement les secours. Dans l’eau, la puissance des vagues l’entraîna rapidement vers le fond, et malgré le fait qu’il se débattait pour remonter à la surface, ses efforts furent vains. Il perdit rapidement connaissance tout en coulant vers les profondeurs. Vers cette chose qui l’avait intrigué. Bientôt, il disparut à l’intérieur de se vortex pour apparaître dans le monde desman… (Voir dans la partie Invoc par la suite.)
Au bout de quelques minutes, le vortex l’expulsa à nouveau dans l’océan, en surface, alors qu’une bouée de sauvetage se posa à distance. Nageant jusqu’à elle, il s’agrippa. Il espérait qu’Ikari intervienne car il en avait grandement besoin dans la situation actuelle.
Hrp : J’avais prévu de faire mon invoc 3 en pleine mission, donc pour faire bouger un peu, et créer de l’animation, j’ai rajouté le passage où Ryo tombe par dessus bord. Comme je ne sais pas si tu m’as suivi à l’extérieur je suis resté vague. Tu es libre de faire comme tu veux.