Dojo Zhang [Entraînement]
Publié : dim. 30 nov. 2008, 18:25
[Je n’aime pas faire cela en général car on ne sait jamais comment va finir une mission, mais étant donné qu'on rame, et en ayant l’accord, je me permets ce petit écart. Ce qui suit, se déroule ainsi après la mission au Futura Glacière]
La mission qui était censé n’être qu’une approche à priori furtive avait prit une tournure bien différente en réalité. Provoquant la mort de personnel du village. Ryo et Ikari avaient du se frayer un chemin à la force de leurs armes pour retrouver la trace de Wei qui les avaient brièvement abandonné au détour d’un couloir. Cela faisait désormais bien 48H qu’elle avait prit fin, mais, dans la tête du genin, c’était bel et bien encore frais et présent. Ryo s’en voulait d’avoir du ôter la vie de membres appartenant au même village que lui. Il s’imaginait qu’il pourrait lui aussi, très bien y laisser la vie un jour, des mains d’un ami. Une pensée le traversa. Il se voyait périr face à des ninjas, qu’il avait côtoyé, durant ses années académiques. Kenji, Primura et consort…
Il fallait qu’il se change les idées. Et, la seule chose que le jeune homme savait faire pour vider le cerveau de ses troubles, était de se noyer dans le travail. Oui, l’Hazuki avait été éduqué dans une famille qui vouée le culte de l’effort. Son père lui répétait sans cesse ; lorsqu’un souci s’empare de toi, combat-le par le travail. C’est ainsi, qu’il décida de rendre visite à Master Chen.
Cette fois, il ne prit pas la route du hangar comme il l’avait fait plusieurs fois lors de l’apprentissage du Taiyôken. Non, cette fois, il allait directement dans la fameuse demeure familiale du maître d’art martiaux. En effet, celui-ci l’avait convié à la fin de son initiation à venir prendre le thé.
Le thé. Oubliez l'idée habituelle, réduit au seul thé noir et bu par les Occidentaux entre souvenir colonial et snobisme de salons. Passez de l'autre côté de cette image convenue, et rejoindre ses origines chinoises. Entrouvrir les portes d'un vaste monde, aux racines anciennes de cinq mille ans, et dont la culture rayonne sur toute la Chine, sa sensibilité et ses arts, ses traditions, sa médecine et sa vie quotidienne! Cette dimension spirituelle, sa voie et ses vertus, et plonger, à travers légendes et voyages, dans un monde vibrant de richesses.
Oui, Master Chen était un fervent adorateur de cette douce boisson. Pour lui, le thé nous est offert par la nature. Eclairé et enraciné dans le taoïsme, l‘être humain doit suivre la Voie de la nature, et ne rien faire qui perturberait son harmonie. Il représente le lien qui nous unit à elle…
Bientôt, le jeune homme se trouva devant la porte du dojo. De l'extérieur, celui-ci avait un aspect sobrement prétentieux : ses murs de pierre gris, auréolaient une auguste porte de métal grise, également, à deux battants, au-dessus de laquelle étaient gravés les mots "DOJO ZHANG" de façon à ce qu'on ne puisse pas se tromper sur la fonction du lieu en question. L'endroit captivait l’attention ; étrange, pour un lieu dont la corrélation officieuse devait rester secrète…
En pénétrant dans la bâtisse, on se retrouvait dans à une sorte de jardin d'intérieur, où se trouvaient des plantes, une fontaine et des bancs. Dans cet endroit, il était alors très agréable de s'y trouver. En face, se trouvait la résidence familiale, alors que sur la droite, si on s’enfonçait un peu plus dans le paradis vert, on pouvait affluer jusqu’aux salle d’entraînement.
L’Hazuki prit la direction de la bâtisse familiale. A l’intérieur, le vieux maître attendait impatiemment que la geisha lui porte son fameux thé. Ryo le salua avec le plus grand respect. D’un geste de la main, le vieil homme l’invita. Gui Zhang, était là aussi. C’était comme un rituel. L’art du thé. Le doyen prit alors la parole. C’est ainsi qu’il raconta ces fameuses histoires liées…
« Selon la légende de l’origine du thé, à l’époque de Shen Nong, une épidémie sévit sur le pays, entraînant un nombre considérable de malades et de morts. L’empereur lui-même se mit à la recherche de plantes pour guérir son peuple. Cette personnalité possédait des pouvoirs exceptionnels attribués aux divinités. Son corps était transparent comme le jade, son cœur, comme du cristal. Il pouvait observer son organisme interne. Quand il goûtait des plantes non empoisonnantes, son corps restait transparent et clair. A l’inverse, quand les plantes étaient empoisonnantes, son corps exprimait un liquide noir. Un jour qu’il avait goûté 72 plantes, il constata que ses cinq organes étaient devenus noirs, puis la totalité de son corps noircit. Se sentant d’une extrême faiblesse, il tomba doucement à terre. Juste auprès de lui, une plante, d’une belle teinte vert émeraude, attira ce qui lui restait d’attention. Il en cueillit deux feuilles qu’il mâcha. Il lui trouva un goût pur et une odeur très parfumée. Il observa alors son corps redevenir clair, puis transparent. Ainsi, lui ayant sauvé la vie, il voua un culte à cette plante. »
Ryo écoutait attentivement. Adorateur, ses paroles d’évangiles. Puis, quelques secondes plus tard, la fameuse geisha arriva. Le thé fut servit. Sensation de chaleur, moment d’accalmie. Instant arrêté. Comme si le monde extérieur avait fuit l’espace d’une tasse.
Bientôt, la réalité le rattrapa. Master Chen lui fit signe de le suivre jusqu’à la partie du dojo qui constituait la salle d’entraînement.
Une grande cloison coulissante de bois, taillé avec beaucoup de raffinement faisait face. L'ouvrir permettait d'accéder à une salle immense, au sol de parquet boisé et aux murs eux aussi dans la même teinte. Pourtant, on ne voyait pas beaucoup le sol, puisqu'il était recouvert de tatamis : c'était la salle d'entraînement, où les cours étaient dispensés, jusqu'à ce que les apprentis atteignent leur troisième grade dans l'art du combat que des générations de Zhang avaient élaboré, développé, et qu'un cercle de six professeurs enseignaient désormais. Au-delà du troisième grade, l'enseignement continuait de façon individuelle. Ca et là, étaient orné sur les façades, des rouleaux aux inscriptions anciennes, sorte de kanji. En face l’entrée, se trouvait une nouvelle cloison. Et cette porte n'était pas n'importe laquelle : c'était la seule qui permettait, après l’avoir franchi, d'accéder au temple de la glace.
Ryo amené par le maître pu la découvrir.
La salle en question était garnie par six statues. Cinq, plus élancées que des hommes, incarnaient chacune la personnification d'un élément. Mais, la plus imposante était évidemment celle de l'élément de glace. Idole majestueuse autour de laquelle avaient été allumé des feux dont Gui Zhang avait le devoir de s'occuper afin qu'ils ne s'éteignent jamais. Sur le sol, une gravure symbolisant le village, occupait toute la pièce. C’était magnifique, et le garçon restait bouche-bée devant une telle beauté. L’atmosphère calme et paisible, alliée à la noblesse et à la pureté du lieu, donnait l’impression au genin de n’être qu’une futilité dans ce monde si vaste. Sans un mot, il contemplait.
Master Chen lui expliqua ensuite, que ce lieu de prière, n’était accessible seulement que par les membres de la famille, où des convives invités par ces derniers. C'était un lieu patriarcal que peu de personnes avaient découvert, avant d'être éliminés par les Zhang. Le code de l'honneur de la famille interdisait de tuer, si ce n'était par légitime défense : mais la défense du temple était une raison licite.
Puis, ils retournèrent en arrière après s’être grandement recueillit. L’Hazuki pria pour son père durant ce temps. C’est enfin le moment que choisi le maître pour lui faire découvrir un rouleau. Celui-ci n’était pas un bâton simple. Il représentait le kanji d’une technique interdite. Selon les histoires anciennes, les rouleaux interdits, renfermaient différentes techniques censurées par le kage de chaque village parce qu’elles étaient considérées comme trop dangereuses. Utilisées à mauvais escient, elles pouvaient être fortement redoutables.
« Mon aïeul avait apprise cette puissante technique, il y a de cela plusieurs centaines d’années. Mais depuis, la dimension délicate de l’enseignement d’une telle technique a été interdite. Seul, les ninjas l’ayant reçu comme transmission d’un descendant l’ayant entraîné durant sa période autorisé, peuvent l’infuser à leur descendance. Gui Zhang est mon fils, mais il s’est destitué de l’art du ninjutsu se tournant vers le gentutsu ; il me revient de droit et pour l’amitié qui me liait à ton père, de te l’inculquer. »
S’arrêtant un instant, il posa sa main sur l’épaule du genin avant de reprendre :
« Le Kage Bunshin no jutsu. C’est son nom. Ce Jutsu s'apparente au Bunshin no Jutsu, cependant, contrairement à ce dernier, les clones ici formés ne sont pas de simples illusions, ils ont une réelle consistance et peuvent interagir avec l'environnement de façon indépendante. Ils possèdent aussi leur propre réserve de Chakra leur permettant de réaliser de simples Jutsus, en effet le Chakra de l'original est équitablement réparti entre ses clones et lui même. De cette façon, chaque clone possède une fraction de la puissance totale de l'utilisateur. Le nombre de copies créées n'a de limite que le Chakra de l'utilisateur donc si ce Jutsu n'est pas employé de façon parcimonieuse, l'original peut utiliser toutes ses réserves de Chakra assez rapidement. C'est pour cette raison que le Kage Bunshin no Jutsu est un Kinjutsu dont l'apprentissage est réservé aux ninjas les plus avancés. Tu es arrivé à maturité, Ryo. Et, il me semble que le temps est venu pour toi de l’apprendre. »
Le jeune adolescent laissa apparaître un sourire. Il était fier. Pour autant, il savait que l’acquisition ne serait pas de tout repos. Mais il était content. C’était le moyen idéal d’oublier les fantômes qui le hantaient concernant cette mission au Futura Glacière. Avant de commencer, il demanda s’il pouvait rester au dojo durant toute la formation, histoire d’éviter les déplacements nombreux et inutiles. Chose que le vieux sensei, ne lui refusa pas. Il ordonna alors à un membre, de lui préparer la chambre d’amis pour la nuit. Et les suivantes…
15min plus tard…
Le jeune adolescent était fin prêt à pouvoir commencer la pratique. Car, la théorie s’est bien beau, mais, rien ne vaut le terrain. Tout d’abord, d’après ce qu’il avait pu comprendre, il fallait pouvoir créer un clone consistant. Et non une simple image de lui-même comme pour le bunshin. Ainsi, il débuta son exercice en malaxant son chakra afin de le faire circuler dans chacun des canaux le constituant. Il ne devait pas oublier la moindre parcelle de son corps. Les Organes tel que le cœur, les poumons (et tout les autres), les os, les cellules, les tissus, et tout le système sanguin comprenant les artères, les veines, et les vaisseaux. Chacun de ses endroits étant cheminé par le chakra malaxé dans l’optique de les reproduire à l’identique.
Le jeune homme était prêt à se surpasser afin d’apprendre le Kage Bunshin. Ensuite, il se focalisa sur son apparence externe, tout en continuant de diffuser son énergie dans tout son corps. Oui, il y avait toute la partie interstitielle, mais il ne fallait pas négliger aussi l’extérieur. Pour cette deuxième partie de la technique, il pouvait s’appuyer sur les bases solides du Bunshin. Il essayait de se concentrer sur tous les aspects qui le caractérisaient, que ce soit sur le plan physique ou bien moral. Sa concentration était ultime, il pouvait apercevoir son image au creux de sa rétine.
Se mettant en position pour l’unique sceaux, il s’élança…
"Kage Bunshin no Jutsu!"
La mission qui était censé n’être qu’une approche à priori furtive avait prit une tournure bien différente en réalité. Provoquant la mort de personnel du village. Ryo et Ikari avaient du se frayer un chemin à la force de leurs armes pour retrouver la trace de Wei qui les avaient brièvement abandonné au détour d’un couloir. Cela faisait désormais bien 48H qu’elle avait prit fin, mais, dans la tête du genin, c’était bel et bien encore frais et présent. Ryo s’en voulait d’avoir du ôter la vie de membres appartenant au même village que lui. Il s’imaginait qu’il pourrait lui aussi, très bien y laisser la vie un jour, des mains d’un ami. Une pensée le traversa. Il se voyait périr face à des ninjas, qu’il avait côtoyé, durant ses années académiques. Kenji, Primura et consort…
Il fallait qu’il se change les idées. Et, la seule chose que le jeune homme savait faire pour vider le cerveau de ses troubles, était de se noyer dans le travail. Oui, l’Hazuki avait été éduqué dans une famille qui vouée le culte de l’effort. Son père lui répétait sans cesse ; lorsqu’un souci s’empare de toi, combat-le par le travail. C’est ainsi, qu’il décida de rendre visite à Master Chen.
Cette fois, il ne prit pas la route du hangar comme il l’avait fait plusieurs fois lors de l’apprentissage du Taiyôken. Non, cette fois, il allait directement dans la fameuse demeure familiale du maître d’art martiaux. En effet, celui-ci l’avait convié à la fin de son initiation à venir prendre le thé.
Le thé. Oubliez l'idée habituelle, réduit au seul thé noir et bu par les Occidentaux entre souvenir colonial et snobisme de salons. Passez de l'autre côté de cette image convenue, et rejoindre ses origines chinoises. Entrouvrir les portes d'un vaste monde, aux racines anciennes de cinq mille ans, et dont la culture rayonne sur toute la Chine, sa sensibilité et ses arts, ses traditions, sa médecine et sa vie quotidienne! Cette dimension spirituelle, sa voie et ses vertus, et plonger, à travers légendes et voyages, dans un monde vibrant de richesses.
Oui, Master Chen était un fervent adorateur de cette douce boisson. Pour lui, le thé nous est offert par la nature. Eclairé et enraciné dans le taoïsme, l‘être humain doit suivre la Voie de la nature, et ne rien faire qui perturberait son harmonie. Il représente le lien qui nous unit à elle…
Bientôt, le jeune homme se trouva devant la porte du dojo. De l'extérieur, celui-ci avait un aspect sobrement prétentieux : ses murs de pierre gris, auréolaient une auguste porte de métal grise, également, à deux battants, au-dessus de laquelle étaient gravés les mots "DOJO ZHANG" de façon à ce qu'on ne puisse pas se tromper sur la fonction du lieu en question. L'endroit captivait l’attention ; étrange, pour un lieu dont la corrélation officieuse devait rester secrète…
En pénétrant dans la bâtisse, on se retrouvait dans à une sorte de jardin d'intérieur, où se trouvaient des plantes, une fontaine et des bancs. Dans cet endroit, il était alors très agréable de s'y trouver. En face, se trouvait la résidence familiale, alors que sur la droite, si on s’enfonçait un peu plus dans le paradis vert, on pouvait affluer jusqu’aux salle d’entraînement.
L’Hazuki prit la direction de la bâtisse familiale. A l’intérieur, le vieux maître attendait impatiemment que la geisha lui porte son fameux thé. Ryo le salua avec le plus grand respect. D’un geste de la main, le vieil homme l’invita. Gui Zhang, était là aussi. C’était comme un rituel. L’art du thé. Le doyen prit alors la parole. C’est ainsi qu’il raconta ces fameuses histoires liées…
« Selon la légende de l’origine du thé, à l’époque de Shen Nong, une épidémie sévit sur le pays, entraînant un nombre considérable de malades et de morts. L’empereur lui-même se mit à la recherche de plantes pour guérir son peuple. Cette personnalité possédait des pouvoirs exceptionnels attribués aux divinités. Son corps était transparent comme le jade, son cœur, comme du cristal. Il pouvait observer son organisme interne. Quand il goûtait des plantes non empoisonnantes, son corps restait transparent et clair. A l’inverse, quand les plantes étaient empoisonnantes, son corps exprimait un liquide noir. Un jour qu’il avait goûté 72 plantes, il constata que ses cinq organes étaient devenus noirs, puis la totalité de son corps noircit. Se sentant d’une extrême faiblesse, il tomba doucement à terre. Juste auprès de lui, une plante, d’une belle teinte vert émeraude, attira ce qui lui restait d’attention. Il en cueillit deux feuilles qu’il mâcha. Il lui trouva un goût pur et une odeur très parfumée. Il observa alors son corps redevenir clair, puis transparent. Ainsi, lui ayant sauvé la vie, il voua un culte à cette plante. »
Ryo écoutait attentivement. Adorateur, ses paroles d’évangiles. Puis, quelques secondes plus tard, la fameuse geisha arriva. Le thé fut servit. Sensation de chaleur, moment d’accalmie. Instant arrêté. Comme si le monde extérieur avait fuit l’espace d’une tasse.
Bientôt, la réalité le rattrapa. Master Chen lui fit signe de le suivre jusqu’à la partie du dojo qui constituait la salle d’entraînement.
Une grande cloison coulissante de bois, taillé avec beaucoup de raffinement faisait face. L'ouvrir permettait d'accéder à une salle immense, au sol de parquet boisé et aux murs eux aussi dans la même teinte. Pourtant, on ne voyait pas beaucoup le sol, puisqu'il était recouvert de tatamis : c'était la salle d'entraînement, où les cours étaient dispensés, jusqu'à ce que les apprentis atteignent leur troisième grade dans l'art du combat que des générations de Zhang avaient élaboré, développé, et qu'un cercle de six professeurs enseignaient désormais. Au-delà du troisième grade, l'enseignement continuait de façon individuelle. Ca et là, étaient orné sur les façades, des rouleaux aux inscriptions anciennes, sorte de kanji. En face l’entrée, se trouvait une nouvelle cloison. Et cette porte n'était pas n'importe laquelle : c'était la seule qui permettait, après l’avoir franchi, d'accéder au temple de la glace.
Ryo amené par le maître pu la découvrir.
La salle en question était garnie par six statues. Cinq, plus élancées que des hommes, incarnaient chacune la personnification d'un élément. Mais, la plus imposante était évidemment celle de l'élément de glace. Idole majestueuse autour de laquelle avaient été allumé des feux dont Gui Zhang avait le devoir de s'occuper afin qu'ils ne s'éteignent jamais. Sur le sol, une gravure symbolisant le village, occupait toute la pièce. C’était magnifique, et le garçon restait bouche-bée devant une telle beauté. L’atmosphère calme et paisible, alliée à la noblesse et à la pureté du lieu, donnait l’impression au genin de n’être qu’une futilité dans ce monde si vaste. Sans un mot, il contemplait.
Master Chen lui expliqua ensuite, que ce lieu de prière, n’était accessible seulement que par les membres de la famille, où des convives invités par ces derniers. C'était un lieu patriarcal que peu de personnes avaient découvert, avant d'être éliminés par les Zhang. Le code de l'honneur de la famille interdisait de tuer, si ce n'était par légitime défense : mais la défense du temple était une raison licite.
Puis, ils retournèrent en arrière après s’être grandement recueillit. L’Hazuki pria pour son père durant ce temps. C’est enfin le moment que choisi le maître pour lui faire découvrir un rouleau. Celui-ci n’était pas un bâton simple. Il représentait le kanji d’une technique interdite. Selon les histoires anciennes, les rouleaux interdits, renfermaient différentes techniques censurées par le kage de chaque village parce qu’elles étaient considérées comme trop dangereuses. Utilisées à mauvais escient, elles pouvaient être fortement redoutables.
« Mon aïeul avait apprise cette puissante technique, il y a de cela plusieurs centaines d’années. Mais depuis, la dimension délicate de l’enseignement d’une telle technique a été interdite. Seul, les ninjas l’ayant reçu comme transmission d’un descendant l’ayant entraîné durant sa période autorisé, peuvent l’infuser à leur descendance. Gui Zhang est mon fils, mais il s’est destitué de l’art du ninjutsu se tournant vers le gentutsu ; il me revient de droit et pour l’amitié qui me liait à ton père, de te l’inculquer. »
S’arrêtant un instant, il posa sa main sur l’épaule du genin avant de reprendre :
« Le Kage Bunshin no jutsu. C’est son nom. Ce Jutsu s'apparente au Bunshin no Jutsu, cependant, contrairement à ce dernier, les clones ici formés ne sont pas de simples illusions, ils ont une réelle consistance et peuvent interagir avec l'environnement de façon indépendante. Ils possèdent aussi leur propre réserve de Chakra leur permettant de réaliser de simples Jutsus, en effet le Chakra de l'original est équitablement réparti entre ses clones et lui même. De cette façon, chaque clone possède une fraction de la puissance totale de l'utilisateur. Le nombre de copies créées n'a de limite que le Chakra de l'utilisateur donc si ce Jutsu n'est pas employé de façon parcimonieuse, l'original peut utiliser toutes ses réserves de Chakra assez rapidement. C'est pour cette raison que le Kage Bunshin no Jutsu est un Kinjutsu dont l'apprentissage est réservé aux ninjas les plus avancés. Tu es arrivé à maturité, Ryo. Et, il me semble que le temps est venu pour toi de l’apprendre. »
Le jeune adolescent laissa apparaître un sourire. Il était fier. Pour autant, il savait que l’acquisition ne serait pas de tout repos. Mais il était content. C’était le moyen idéal d’oublier les fantômes qui le hantaient concernant cette mission au Futura Glacière. Avant de commencer, il demanda s’il pouvait rester au dojo durant toute la formation, histoire d’éviter les déplacements nombreux et inutiles. Chose que le vieux sensei, ne lui refusa pas. Il ordonna alors à un membre, de lui préparer la chambre d’amis pour la nuit. Et les suivantes…
15min plus tard…
Le jeune adolescent était fin prêt à pouvoir commencer la pratique. Car, la théorie s’est bien beau, mais, rien ne vaut le terrain. Tout d’abord, d’après ce qu’il avait pu comprendre, il fallait pouvoir créer un clone consistant. Et non une simple image de lui-même comme pour le bunshin. Ainsi, il débuta son exercice en malaxant son chakra afin de le faire circuler dans chacun des canaux le constituant. Il ne devait pas oublier la moindre parcelle de son corps. Les Organes tel que le cœur, les poumons (et tout les autres), les os, les cellules, les tissus, et tout le système sanguin comprenant les artères, les veines, et les vaisseaux. Chacun de ses endroits étant cheminé par le chakra malaxé dans l’optique de les reproduire à l’identique.
Le jeune homme était prêt à se surpasser afin d’apprendre le Kage Bunshin. Ensuite, il se focalisa sur son apparence externe, tout en continuant de diffuser son énergie dans tout son corps. Oui, il y avait toute la partie interstitielle, mais il ne fallait pas négliger aussi l’extérieur. Pour cette deuxième partie de la technique, il pouvait s’appuyer sur les bases solides du Bunshin. Il essayait de se concentrer sur tous les aspects qui le caractérisaient, que ce soit sur le plan physique ou bien moral. Sa concentration était ultime, il pouvait apercevoir son image au creux de sa rétine.
Se mettant en position pour l’unique sceaux, il s’élança…
"Kage Bunshin no Jutsu!"