Le Genin jeta un coup d'œil à son petit atelier aménagé dans sa chambre, sa dernière création représentait Shimone qui essayait t'en bien que mal de garder une posture correcte alors que sa jeune femme lui sautait au cous en souriant.
« J'espère que ça leurs plaira ... » Il rangea la sculpture dans son sac, ce dernier en avait plusieurs bien à l'abri dans une boite métallisé remplie d'une quantité non négligeable de coton pour éviter qu'elles ne s'endommagent.
Ryugi fit rapidement sa toilette et s'habilla avant de prendre un rapide petit déjeuné, même si il avait du mal à l'admettre il évitait encore un peu son père, ne parvenant pas à trouver le courage pour engager la conversation ou les deux Ida mettrait tout sur le tapis.
Vétus d'un T-shirt rouge marqué d'une grosse tache blanche sur son torse, comme une éclaboussure de peinture, ainsi que d'un pante-cours blanc marqué de quelques arabesques noir il sortit de sa maison, son sac contenant son matériel ninja et quelques affaires sur l'épaule.
Aujourd'hui il avait eu envie de se promener en ville chercher l'inspiration pour ses sculptures, et, il l'espérait, pouvoir croiser certaines de ses connaissances. Mais il devait surtout passer par la boutique de Kazuki-san pour soumettre son travaille au maître sculpteur qui choisira alors de fournir encore en matière première le Genin ou non.
Il retrouva rapidement l'endroit, restant devant un instant il déglutis péniblement avant de pousser la porte. Le silence pesant de la boutique et les ombres déformé des sculpture présent avait vraiment quelque chose d'inquiétant.
« Kazuki-san ? Vous .. Vous êtes la ? Si vous pouviez éviter de ... »
« EVITER DE QUOI ? »
« WHAAAAAAAAAAAAA ! » Ryugi sursauta et se retourna se mettant en garde par réflexe avant de parler d'une voix haletante. « De me refaire le même coup que la dernière fois, j'ai horreur de ça. »
Le vieil homme était plié en deux au sol riant à en perdre halène et n'arrêtant pas de répéter « Deux à zéro, deux à zéro ! »
Il était dégarnie et portait une longue barde maintenue par des bandes noir. Il portait une tenue sombre avec un genre de veste blanche qu'il gardait sur les épaules. Son regard semblait percer les gens pour les sonder, mais cette sensation était exacerbé lorsqu'il regardait du bois.
Il y avait celle qui représentait Akeru, debout, sa sempiternel moue gravé sur le visage alors qu'elle semble regarder au loin, Hara la regardant joyeusement. Il y avait celle qu'il venait de finir pour le couple Ayanami. Un buste du quatrième étant également présent, ainsi que trois anbu en position de combat dos à dos. Il y'en avait aussi une représentant Mitzu, ce dernier largement accroupis tenait son baton le long de son bras, une main en garde devant lui.
Le minutes qui s'écoulaient parurent interminable, le vieil homme grommelant, regardant chaque sculpture en détaille, les posant pour les reprendre juste après, fermant même parfois les yeux pour ne plus faire que toucher le grain du bois.
Finalement il reposa celle représentant les trois Anbu et fixa Ryugi de ses yeux perçant, ce dernier ayant l'impression d'être face à un Hyuga.
« Pas mal ... » Le genin fut extrêmement soulagé d'entendre ces simples mots. « Tu dois avoir un dons pour ça, car même si tu n'est qu'un novice, tu sculpte avec ton cœur, même des maîtres dans le maniement du ciseaux à bois ni parviennent pas et toi tu semble faire ça tout naturellement. » Il fit alors une pose théâtral, le « mais » suspendus dans l'aire. « Cependant ... Ne te repose surtout pas sur t'es laurier, je vois que tu n'a pas encore utilisé l'ébène qui est pourtant un bois splendide, pourquoi ? »
Le genin pesa ses paroles. « Je présume que c'est parce que je n'ai pas encore trouvé le modèle qui trouverais toute sa force dans ce bois et .. »
« Faux ! » le ton de l'homme était plus tranchant qu'un katana. « tu à peur de l'utiliser car tu craint de rater ton coup, si tu ne pense que comme ça tu ne progressera plus, tu régressera même ! » Les paroles suivantes furent plus douce. « Je veux bien te fournir encore du bois, mais la prochaine fois que tu viendra, je veux voir les résultat que tu aura obtenus sur l'ébène. » Il le congédia d'un geste.
Ryugi sortit donc de la boutique en reprenant ses affaires, il se sentait soulagé, mais aussi les derniers mots du maître sculpteur pesait lourd sur l'esprit du garçons. Sur le chemin du retour il fut attira par une parfum de sucrerie. Se disant qu'après l'effort, il y a le réconfort, il s'acheta une bonne barbe-à-papa ainsi que quelques friandises. Dégustant le tout, il marchait un peu au hasard des rues, prenant plaisir à une petite promenade simple.