Deux ninjas sur la route.
Publié : dim. 25 nov. 2007, 16:02
Kenji arriva finalement. Sagara le reconnut aisément pour une simple raison…
*Qui aurait l’idée de se ramener à une heure pareille si ce n’est pour galérer dans une mission à l’autre bout du monde.*
Vu sous cet angle là, reconnaître Kenji devenait nettement plus aisé.
« Pas mal le costard . C’est seyant je trouve. »
Cela le fit rire. Il en faut peu (pour être heureux, vraiment très peu !). Kenji lui posa la question fatidique… était-il prêt ?
« Oui, je pense que l’on peut y aller. »
Et sur ces bonnes paroles nos deux ninjas prirent la route. Il fallait éviter de nombreux pièges. Traverser des torrents en cru, chasser les ours pour se nourrir, taper dans des silex pour allumer les feux permettant de se réchauffer la nuit venue. Tailler des branches de bois pour en faire des flèches capables de transpercer les oiseaux et réaliser un arc avec un bout de ficelle et une branche souple, de vrais Mac Gyver en somme.
Comment ça c’est pas crédible !
Bref, ils avançaient. Leurs discussions se limitaient au strict minimum mais cela devait sans doute être lié au climat. Un tel froid ça empêche d’ouvrir la bouche trop souvent sauf si on souhaite courir le risque de voir son palais givrer dans l’instant.
« En fait, si on ne s’entraîne pas de suite c’est pour arriver le plus rapidement possible à destination. »Sag parle plus au lecteur qu’à Kenji mais bon c’est la magie du RP !
« Le pays de la Roche… je ne sais même pas à quoi il ressemble. Je n’y ai jamais mis les pieds et j’ajouterai même que je ne suis jamais sorti de mon village… enfin pas très loin disons. Je ne sais même pas ce que c’est un paysage sans neiges. »Sa remarque l’amusa alors il en rit. Cela pouvait permettre de détendre légèrement l’atmosphère.
Ils poursuivirent leur route parvinrent finalement à une auberge. Le patron les accueillit chaleureusement. Suspicieux sur la manière promouvoir la Ghaïka par l’aubergiste, Sagara se laissa entraîner.
*Cela ne peut être que de la contrefaçon !*
A peine assis, alors que Toshiro allait s’adresser à Kenji, une serveuse bondit vers leur table et les assaillit de questions. Du style ! Un remontant ? Vous avez dû faire un long trajet ! Je peux vous déshabiller, ces manteaux doivent vous tenir chaud ! Vous prendrez bien un bon repas ? Le plat du jour ?
La tête bourdonnant de toutes ces questions, notre Chunin jeta un regard hagard vers Kenji.
« Euh oui, le plat du jour et puis un canette de Ghaïka. »
« Ah monsieur vous ne le regretterez pas ! Il s’agit de l’authentique Ghaïka. La seule ! L’unique ! »
« Oui, oui. Tu prends quoi Kenji ? »
Après qu’il eut passé commande, Sagara prit enfin le temps de répondre à la remarque de son coéquipier.
« Je trouve le cadre plutôt sympathique… si l’on excepte les mines patibulaires, les serveuses un peu collantes et bavardes, des tables bancals, des chaises à l’assise incertaine et des tarifs presque prohibitifs… un lieu presque parfait en somme. »
Un large sourire éclairait le visage du Chunin.
La serveuse arriva avec la Ghaïka commandé. Toshiro s’en saisit immédiatement et regarda le culot de la bouteille.
« C’est de la fausse… Une contrefaçon… je me disais bien que je n’avais jamais rien vendu de tel à Iwa. J’ai eu un doute, je me suis dit que peut-être Shaka, Shinka ou Moloch avait pu en vendre… Mais face à la piètre qualité du malt employé, je suis certain qu’il s’agit d’une bien pâle imitation. Enfin bon… cela peut se répercuter sur le chiffre d’affaire de l’entreprise mais je n’ai pas tellement envie que l’on se fasse remarquer. »
Evidemment la serveuse se trouvant à trente centimètres, il eut été difficile pour elle de ne pas entendre la réflexion du Chunin. S’en allant en dodelinant joliment de droite et de gauche, de gauche et de droite, elle se glissa derrière une porte dérobée.
Qu’y fit-elle ? Aucune idée pour les deux Chunin qui n’y prêtèrent qu’une relative attention, bien trop occupé à trier les morceaux qui, dans leur assiette leur semblaient comestibles, et ceux qui ne l’étaient pas.
Alors que leur auge semblait toujours à moitié remplie, que nos deux Chunin laissaient doucement filtrer entre leur dent le jus de ce « repas » , deux énormes gorilles au sourire Colgate à deux dents demandèrent poliment à Sagara et à Kenji de les suivre afin de rencontrer, le VRAI patron.
*Je vais pouvoir lui dire ce que je pense de leur nourriture infect.*
Pas très méfiant, il faut l’admettre, Sagara leur emboîta le pas. Derrière la porte dérobée décrite précédemment se trouvait un escalier menant à une chambre insonorisé.
*Bizarre…*
A peine eut-il le temps de finir de penser que déjà le molosse lui asséna un grand coup derrière la nuque. Trente six chandelles et rejet du soir, espoir ! Sa figure atterrit lamentablement sur le mur.
Kenji avait dû suivre la scène quelle serait sa réaction…
Mystère et suite au prochain épisode.
Sagara se relèvera-t-il ?
Toutes ces épineuses questions seront éclaircies dans les aventures de nos deux ninjas en vadrouille à travers la campagne.
*Qui aurait l’idée de se ramener à une heure pareille si ce n’est pour galérer dans une mission à l’autre bout du monde.*
Vu sous cet angle là, reconnaître Kenji devenait nettement plus aisé.
« Pas mal le costard . C’est seyant je trouve. »
Cela le fit rire. Il en faut peu (pour être heureux, vraiment très peu !). Kenji lui posa la question fatidique… était-il prêt ?
« Oui, je pense que l’on peut y aller. »
Et sur ces bonnes paroles nos deux ninjas prirent la route. Il fallait éviter de nombreux pièges. Traverser des torrents en cru, chasser les ours pour se nourrir, taper dans des silex pour allumer les feux permettant de se réchauffer la nuit venue. Tailler des branches de bois pour en faire des flèches capables de transpercer les oiseaux et réaliser un arc avec un bout de ficelle et une branche souple, de vrais Mac Gyver en somme.
Comment ça c’est pas crédible !
Bref, ils avançaient. Leurs discussions se limitaient au strict minimum mais cela devait sans doute être lié au climat. Un tel froid ça empêche d’ouvrir la bouche trop souvent sauf si on souhaite courir le risque de voir son palais givrer dans l’instant.
« En fait, si on ne s’entraîne pas de suite c’est pour arriver le plus rapidement possible à destination. »Sag parle plus au lecteur qu’à Kenji mais bon c’est la magie du RP !
« Le pays de la Roche… je ne sais même pas à quoi il ressemble. Je n’y ai jamais mis les pieds et j’ajouterai même que je ne suis jamais sorti de mon village… enfin pas très loin disons. Je ne sais même pas ce que c’est un paysage sans neiges. »Sa remarque l’amusa alors il en rit. Cela pouvait permettre de détendre légèrement l’atmosphère.
Ils poursuivirent leur route parvinrent finalement à une auberge. Le patron les accueillit chaleureusement. Suspicieux sur la manière promouvoir la Ghaïka par l’aubergiste, Sagara se laissa entraîner.
*Cela ne peut être que de la contrefaçon !*
A peine assis, alors que Toshiro allait s’adresser à Kenji, une serveuse bondit vers leur table et les assaillit de questions. Du style ! Un remontant ? Vous avez dû faire un long trajet ! Je peux vous déshabiller, ces manteaux doivent vous tenir chaud ! Vous prendrez bien un bon repas ? Le plat du jour ?
La tête bourdonnant de toutes ces questions, notre Chunin jeta un regard hagard vers Kenji.
« Euh oui, le plat du jour et puis un canette de Ghaïka. »
« Ah monsieur vous ne le regretterez pas ! Il s’agit de l’authentique Ghaïka. La seule ! L’unique ! »
« Oui, oui. Tu prends quoi Kenji ? »
Après qu’il eut passé commande, Sagara prit enfin le temps de répondre à la remarque de son coéquipier.
« Je trouve le cadre plutôt sympathique… si l’on excepte les mines patibulaires, les serveuses un peu collantes et bavardes, des tables bancals, des chaises à l’assise incertaine et des tarifs presque prohibitifs… un lieu presque parfait en somme. »
Un large sourire éclairait le visage du Chunin.
La serveuse arriva avec la Ghaïka commandé. Toshiro s’en saisit immédiatement et regarda le culot de la bouteille.
« C’est de la fausse… Une contrefaçon… je me disais bien que je n’avais jamais rien vendu de tel à Iwa. J’ai eu un doute, je me suis dit que peut-être Shaka, Shinka ou Moloch avait pu en vendre… Mais face à la piètre qualité du malt employé, je suis certain qu’il s’agit d’une bien pâle imitation. Enfin bon… cela peut se répercuter sur le chiffre d’affaire de l’entreprise mais je n’ai pas tellement envie que l’on se fasse remarquer. »
Evidemment la serveuse se trouvant à trente centimètres, il eut été difficile pour elle de ne pas entendre la réflexion du Chunin. S’en allant en dodelinant joliment de droite et de gauche, de gauche et de droite, elle se glissa derrière une porte dérobée.
Qu’y fit-elle ? Aucune idée pour les deux Chunin qui n’y prêtèrent qu’une relative attention, bien trop occupé à trier les morceaux qui, dans leur assiette leur semblaient comestibles, et ceux qui ne l’étaient pas.
Alors que leur auge semblait toujours à moitié remplie, que nos deux Chunin laissaient doucement filtrer entre leur dent le jus de ce « repas » , deux énormes gorilles au sourire Colgate à deux dents demandèrent poliment à Sagara et à Kenji de les suivre afin de rencontrer, le VRAI patron.
*Je vais pouvoir lui dire ce que je pense de leur nourriture infect.*
Pas très méfiant, il faut l’admettre, Sagara leur emboîta le pas. Derrière la porte dérobée décrite précédemment se trouvait un escalier menant à une chambre insonorisé.
*Bizarre…*
A peine eut-il le temps de finir de penser que déjà le molosse lui asséna un grand coup derrière la nuque. Trente six chandelles et rejet du soir, espoir ! Sa figure atterrit lamentablement sur le mur.
Kenji avait dû suivre la scène quelle serait sa réaction…
Mystère et suite au prochain épisode.
Sagara se relèvera-t-il ?
Toutes ces épineuses questions seront éclaircies dans les aventures de nos deux ninjas en vadrouille à travers la campagne.