Publié : mar. 15 mai 2007, 0:47
... (cherchez pas, je cherchais juste un nom, j'ai pris celui du premier doujin - yaoi, comme de bien entendu - venu. Eh non, je ne suis pas Tsuka, ni même une de ses disciples, huhu.)
La jeune femme avait eu le plus grand mal à convaincre les autorités de Konoha quant à sa bonne foi dans l' « Affaire Mizushi Kenji », ce jeune chuunin de Yukigakure qui avait disparu du jour au lendemain aux alentours du village.
En réalité, il ne s'agissait jamais que d'un déserteur – Mizaki Tarô - qu'on lui avait confié à la dernière minute et qui avait, d'après ses informations, décidé de rejoindre les exilés du Pays de l'Eau dans la foulée.
Qu'il soit parti ainsi... cela lui était resté en travers de la gorge, même si elle ne l'avouerait pour rien au monde ; Eh, depuis des années qu'elle sert Yuki, notre kunoichi n'a pas été foutue de tisser de véritables liens, à cause de son exaction. Là, il n'y avait rien à cacher ou à dissimuler, pas de tics de langage, de mauvaise habitude héritée de sa formation militaire initiale, juste une personne à aider, former et tester pour quelqu'un d'autre. Une « mission » plutôt reposante, en vérité.
La suite avait été bien moins agréable, si l'on peut dire cela ainsi ; Emma avait jugé bon de se constituer prisonnier avant que l'on enquête trop à son sujet et à celui qu'elle avait présenté comme étant son « apprenti ». Cela lui permettait également de faire appel aux autorités de son village, tout en bénéficiant de meilleures conditions d'incarcération que si on l'avait directement « fortement soupçonnée ».
Le frétillant Kôrikage avait eu tôt fait de la sortir de ce mauvais pas ; En échange de quoi, la demoiselle devrait guider la délégation venue de Konoha jusqu'au village (en prenant garde de ne pas trop en dévoiler) et, par la suite, prendre part au soutien médical prévu durant les épreuves.
Rien de bien folichon, mais c'était, quelque part, toujours mieux que de devoir rafistoler en urgence des plaies béantes sous une pluie battante pendant une mission de rang A quelconque.
Un vrai job de planqués – Ou pas, d'ailleurs (pour avoir participé à d'autres « sessions » en tant que responsable du staff médical, notre shinobi est bien placée pour savoir qu'il y a toujours des imprévus durant ce genre de manifestations).
Bref. Tout ça pour en arriver au vif du sujet, soit le rendez-vous fixé le lendemain du discours de l'Hokage, près de la Stèle MAC (Morts Au Combat). Une tradition intéressante, qui avait aussi cours à Suna quelques décennies auparavant, mais sous une autre forme (des falaises gravées de noms, qui s'érodent avec le temps.
Les gens du désert n'ont pas la mémoire courte, ils pensent simplement que l'oubli peut être synonyme de paix). Eh eh. Voilà à quoi pense la jeune femme, nonchalamment adossée sur le rebord de l'une des plaques commémoratives, en attendant tout son petit monde.
Les gradés sont arrivés quelques temps auparavant ; Elle a pris la peine de les saluer, en s'attardant juste un peu plus que nécessaire auprès de Nekozaka Tsukiyo.
« Ca faisait longtemps... » murmure la Yukienne avec un petit sourire, que lui rend sa collègue tout en lui serrant la main ;
« La dernière fois que je suis allée voir Hayate ? C'était, il y a quoi... sept ou huit ans ? » dit Tsukiyo, qui, elles le savent toutes deux, connaît parfaitement la réponse à sa question.
« Quand tu es allée voir ton frère après ta promotion jounin ? Non, c'est... Ryôkô, que tu as vu à ce moment-là. » répond tranquillement la demoiselle, pas déstabilisée pour un sou.
« Eh. Exact... je me souviens que tu m'avais dit de ne pas me montrer si intransigeante avec lui, à l'époque. »
« Il faut dire qu'il était un peu désespéré de voir à quel point tu avais grandi sans qu'il s'en aperçoive. Ce n'était pas un mauvais bougre - Je ne pense pas qu'il le soit aujourd'hui, non plus, d'ailleurs. Il n'avait juste pas réalisé, quand il était plus jeune, que tu étais une partie intégrante de sa famille, et non l'ultime provocation de votre père, si je puis dire. Ce n'était qu'un ado, combattant ou non. » ajoute la medic avec une petite grimace, du genre « Ah, les fameux problèmes inhérents aux clans ».
« Cesse donc d'essayer de nous analyser. S'il t'entendait, il... » La jeune femme s'interrompt, comme consciente d'être près de la gaffe.
« On aurait toutes les deux pu prévoir la moindre de ses réactions il y a quelques années, mais maintenant... on n'a plus vraiment eu le temps de se voir, à cause de notre job. » fait-elle, un brin moqueuse sans que ce soit dirigé vers quoi que ce soit en particulier.
« Oui. Peu de temps pour la famille, et encore moins pour les amis ; Voilà ce que c'est que d'avoir un travail prenant. The show must go on, comme dirait ton abruti de Kage. »
« C'est rare de te voir dénigrer ainsi une figure d'autorité, Neko-chan. » fait encore Emma, avec un petit rire, tout en surveillant les arrivées des aspirants, et tutti quanti.
Pendant ce temps, les deux responsables issus de la Feuille semblent plutôt, hmm, comment dire ? En désaccord sur la marche à suivre quant à la suite des évènements.
Saya, qui a déjà avalé une flasque de saké, semble persuadée qu'avancer jusqu'à ce qu'ils tombent (les genins, hm), quitte à en laisser les trois quarts derrière, est encore la meilleure solution pour arriver en premier, avant tous les autres villages, et (insérer ici un délire limite mégalomane concernant une vieille rancoeur contre un jounin lié à des serpents - ou à une serpillère, c'est assez flou) : Aoki, quant à lui, apparaît depuis le départ comme assez enthousiaste, et même, plutôt excité, à tel point que même les récriminations de sa collègue contre ces mous du genou (pour rester polie hein) de genins qui n'arrivent pas et ce bordel de (biiiiiiip) de pays de pingouins où il faut aller, entre autres joyeusetés, ne semblent pas pouvoir entamer sa bonne humeur.
Une bonne humeur telle... qu'il se montre aux petits soins pour les jeunots ; Azy que je te file une couverture supplémentaire, une veste, une écharpe, des recommandations que grand'ma ne renieraient pas... faut croire que se séparer de sa petite famille commence déjà à lui taper sur le système, hmm.
Tremblez, aspirants, Papa-Cot-Cot is in da place. (Pauvres petits)
Emma prend plaisir à les observer se chamailler un peu ; C'est, quelque part, le signe d'une bonne entente... ou pas, se dit-elle quand elle aperçoit la première veine de colère sur le front de Saya. La jeune femme prend une longue inspiration, sort son calepin qu'elle compulsa rapidement, jusqu'à une fiche précise, soupire légèrement tout en lisant.
D'après ses notes, ils sont tout au plus une quinzaine – Comprendre que gérer tout ce petit monde pour qu'ils paument sans se perdre réellement risque d'être plutôt éprouvant.
Paradoxal, certes, mais... il faut bien ça pour que le village ne puisse pas être repéré aussi facilement que Konoha, en gros (eux c'est pas dur, c'est le truc qui se dresse en hauteur au milieu d'une forêt gigantesque * kof kof *).
« Hmm. » conclut Tsukiyo (quelle politesse !), tout en tournant la tête les genins d'Iwa, qui arrivent juste.
Quelques minutes plus tard, tout le monde (ou presque) semble être là ; L'heure du premier discours est venue, avec présentation et conseils de dernière minute à la clef.
Emma prend de la hauteur (c'est un coin agencé en « plateaux », si vous voyez ce que je veux dire), s'éclaircit la voix et débute de cette manière ;
« Votre attention, s'il vous plaît. » dit-elle en forçant un peu pour bien se faire entendre de tous.
« Tout d'abord, je tiens à vous saluer et à me présenter. Je suis Mikazuki Emma, ninja de Yukigakure no Sato, chargée de vous escorter jusqu'au village. C'est un honneur pour moi que de me voir confier la responsabilité de cette délégation... » hésita la demoiselle d'une voix douce,
* Mais bien sûr... *
Avant de reprendre sur le même ton ;
« Et c'est justement parce que vous êtes sous ma responsabilité que je me réserve le droit de produire une note disciplinaire à destination du jury de l'examen, qui pourrait statuer en faveur une éventuelle disqualification, le cas échéant.
... Soit dit en passant, je dis cela tout en me doutant bien que vous n'êtes pas là par hasard et avez donc déjà compris l'intérêt de vous montrer dociles, dans ce cas précis. »
La Yukienne marque une pause ; Souriante, comme si de rien n'était.
« Petites choses de dernière minute ; Nous allons voyager, comment dire ? A un rythme soutenu, en utilisant le Shunshin, ou le Kinobori pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce « petit truc utile ».
Si tout se passe bien, nous serons à Yuki dans quatre à cinq jours.
Pour votre gouverne, nous ferons un 4-20 / 6-40 / 2-08 / 2'45-15 ; Quatre heures de route, vingt minutes de pause, six heures de route, quarante minutes de pause, deux heures de route, six heures de repos, un quart d'heure pour le petit-déjeuner, deux heures de route, un quart d'heure de pause, et on repart sur le même rythme.
J'espère que vous avez pensé aux vêtements chauds et n'avez rien oublié de votre équipement, parce que là, il est déjà trop tard. Bon, sorti de cela, il est 7h50, on décolle à 8h ; Juste de quoi prendre vos dernières précautions. Des questions ? » demande la demoiselle avec un sourire, son air plutôt aimable et son ton posé contrastant bizarrement avec ses paroles...
Son apparence aussi, d'ailleurs. Alors qu'elle vient de leur rappeler l'importance d'être à l'aise dans ses fringues - chaudes de préférence - l'ANBU / Medic, si elle porte l'uniforme noir sur noir, gilet de protection, wakizashi au côté et bandeau de Yuki au bras droit, ne semble pas vraiment prête à affronter un climat rigoureux, vu le peu d'épaisseur des vêtements choisis. M'enfin.
« Encore une chose. Vous portez aussi les provisions. » fit la jeune femme en désignant du regard plusieurs sacs de taille moyenne, posés en tas, un peu à l'écart de l'attroupement.
(Comprendre, en plus de votre barda personnel. Huhu.)
[HRP]
Si vous avez le temps de poster, youpi. Sinon j'enchaînerai. Mais ce serait mieux que vous le fassiez.
La suite cette semaine (début de semaine > mercredi, certainement), AMHA.
[HRP]
La jeune femme avait eu le plus grand mal à convaincre les autorités de Konoha quant à sa bonne foi dans l' « Affaire Mizushi Kenji », ce jeune chuunin de Yukigakure qui avait disparu du jour au lendemain aux alentours du village.
En réalité, il ne s'agissait jamais que d'un déserteur – Mizaki Tarô - qu'on lui avait confié à la dernière minute et qui avait, d'après ses informations, décidé de rejoindre les exilés du Pays de l'Eau dans la foulée.
Qu'il soit parti ainsi... cela lui était resté en travers de la gorge, même si elle ne l'avouerait pour rien au monde ; Eh, depuis des années qu'elle sert Yuki, notre kunoichi n'a pas été foutue de tisser de véritables liens, à cause de son exaction. Là, il n'y avait rien à cacher ou à dissimuler, pas de tics de langage, de mauvaise habitude héritée de sa formation militaire initiale, juste une personne à aider, former et tester pour quelqu'un d'autre. Une « mission » plutôt reposante, en vérité.
La suite avait été bien moins agréable, si l'on peut dire cela ainsi ; Emma avait jugé bon de se constituer prisonnier avant que l'on enquête trop à son sujet et à celui qu'elle avait présenté comme étant son « apprenti ». Cela lui permettait également de faire appel aux autorités de son village, tout en bénéficiant de meilleures conditions d'incarcération que si on l'avait directement « fortement soupçonnée ».
Le frétillant Kôrikage avait eu tôt fait de la sortir de ce mauvais pas ; En échange de quoi, la demoiselle devrait guider la délégation venue de Konoha jusqu'au village (en prenant garde de ne pas trop en dévoiler) et, par la suite, prendre part au soutien médical prévu durant les épreuves.
Rien de bien folichon, mais c'était, quelque part, toujours mieux que de devoir rafistoler en urgence des plaies béantes sous une pluie battante pendant une mission de rang A quelconque.
Un vrai job de planqués – Ou pas, d'ailleurs (pour avoir participé à d'autres « sessions » en tant que responsable du staff médical, notre shinobi est bien placée pour savoir qu'il y a toujours des imprévus durant ce genre de manifestations).
Bref. Tout ça pour en arriver au vif du sujet, soit le rendez-vous fixé le lendemain du discours de l'Hokage, près de la Stèle MAC (Morts Au Combat). Une tradition intéressante, qui avait aussi cours à Suna quelques décennies auparavant, mais sous une autre forme (des falaises gravées de noms, qui s'érodent avec le temps.
Les gens du désert n'ont pas la mémoire courte, ils pensent simplement que l'oubli peut être synonyme de paix). Eh eh. Voilà à quoi pense la jeune femme, nonchalamment adossée sur le rebord de l'une des plaques commémoratives, en attendant tout son petit monde.
Les gradés sont arrivés quelques temps auparavant ; Elle a pris la peine de les saluer, en s'attardant juste un peu plus que nécessaire auprès de Nekozaka Tsukiyo.
« Ca faisait longtemps... » murmure la Yukienne avec un petit sourire, que lui rend sa collègue tout en lui serrant la main ;
« La dernière fois que je suis allée voir Hayate ? C'était, il y a quoi... sept ou huit ans ? » dit Tsukiyo, qui, elles le savent toutes deux, connaît parfaitement la réponse à sa question.
« Quand tu es allée voir ton frère après ta promotion jounin ? Non, c'est... Ryôkô, que tu as vu à ce moment-là. » répond tranquillement la demoiselle, pas déstabilisée pour un sou.
« Eh. Exact... je me souviens que tu m'avais dit de ne pas me montrer si intransigeante avec lui, à l'époque. »
« Il faut dire qu'il était un peu désespéré de voir à quel point tu avais grandi sans qu'il s'en aperçoive. Ce n'était pas un mauvais bougre - Je ne pense pas qu'il le soit aujourd'hui, non plus, d'ailleurs. Il n'avait juste pas réalisé, quand il était plus jeune, que tu étais une partie intégrante de sa famille, et non l'ultime provocation de votre père, si je puis dire. Ce n'était qu'un ado, combattant ou non. » ajoute la medic avec une petite grimace, du genre « Ah, les fameux problèmes inhérents aux clans ».
« Cesse donc d'essayer de nous analyser. S'il t'entendait, il... » La jeune femme s'interrompt, comme consciente d'être près de la gaffe.
« On aurait toutes les deux pu prévoir la moindre de ses réactions il y a quelques années, mais maintenant... on n'a plus vraiment eu le temps de se voir, à cause de notre job. » fait-elle, un brin moqueuse sans que ce soit dirigé vers quoi que ce soit en particulier.
« Oui. Peu de temps pour la famille, et encore moins pour les amis ; Voilà ce que c'est que d'avoir un travail prenant. The show must go on, comme dirait ton abruti de Kage. »
« C'est rare de te voir dénigrer ainsi une figure d'autorité, Neko-chan. » fait encore Emma, avec un petit rire, tout en surveillant les arrivées des aspirants, et tutti quanti.
Pendant ce temps, les deux responsables issus de la Feuille semblent plutôt, hmm, comment dire ? En désaccord sur la marche à suivre quant à la suite des évènements.
Saya, qui a déjà avalé une flasque de saké, semble persuadée qu'avancer jusqu'à ce qu'ils tombent (les genins, hm), quitte à en laisser les trois quarts derrière, est encore la meilleure solution pour arriver en premier, avant tous les autres villages, et (insérer ici un délire limite mégalomane concernant une vieille rancoeur contre un jounin lié à des serpents - ou à une serpillère, c'est assez flou) : Aoki, quant à lui, apparaît depuis le départ comme assez enthousiaste, et même, plutôt excité, à tel point que même les récriminations de sa collègue contre ces mous du genou (pour rester polie hein) de genins qui n'arrivent pas et ce bordel de (biiiiiiip) de pays de pingouins où il faut aller, entre autres joyeusetés, ne semblent pas pouvoir entamer sa bonne humeur.
Une bonne humeur telle... qu'il se montre aux petits soins pour les jeunots ; Azy que je te file une couverture supplémentaire, une veste, une écharpe, des recommandations que grand'ma ne renieraient pas... faut croire que se séparer de sa petite famille commence déjà à lui taper sur le système, hmm.
Tremblez, aspirants, Papa-Cot-Cot is in da place. (Pauvres petits)
Emma prend plaisir à les observer se chamailler un peu ; C'est, quelque part, le signe d'une bonne entente... ou pas, se dit-elle quand elle aperçoit la première veine de colère sur le front de Saya. La jeune femme prend une longue inspiration, sort son calepin qu'elle compulsa rapidement, jusqu'à une fiche précise, soupire légèrement tout en lisant.
D'après ses notes, ils sont tout au plus une quinzaine – Comprendre que gérer tout ce petit monde pour qu'ils paument sans se perdre réellement risque d'être plutôt éprouvant.
Paradoxal, certes, mais... il faut bien ça pour que le village ne puisse pas être repéré aussi facilement que Konoha, en gros (eux c'est pas dur, c'est le truc qui se dresse en hauteur au milieu d'une forêt gigantesque * kof kof *).
« Hmm. » conclut Tsukiyo (quelle politesse !), tout en tournant la tête les genins d'Iwa, qui arrivent juste.
Quelques minutes plus tard, tout le monde (ou presque) semble être là ; L'heure du premier discours est venue, avec présentation et conseils de dernière minute à la clef.
Emma prend de la hauteur (c'est un coin agencé en « plateaux », si vous voyez ce que je veux dire), s'éclaircit la voix et débute de cette manière ;
« Votre attention, s'il vous plaît. » dit-elle en forçant un peu pour bien se faire entendre de tous.
« Tout d'abord, je tiens à vous saluer et à me présenter. Je suis Mikazuki Emma, ninja de Yukigakure no Sato, chargée de vous escorter jusqu'au village. C'est un honneur pour moi que de me voir confier la responsabilité de cette délégation... » hésita la demoiselle d'une voix douce,
* Mais bien sûr... *
Avant de reprendre sur le même ton ;
« Et c'est justement parce que vous êtes sous ma responsabilité que je me réserve le droit de produire une note disciplinaire à destination du jury de l'examen, qui pourrait statuer en faveur une éventuelle disqualification, le cas échéant.
... Soit dit en passant, je dis cela tout en me doutant bien que vous n'êtes pas là par hasard et avez donc déjà compris l'intérêt de vous montrer dociles, dans ce cas précis. »
La Yukienne marque une pause ; Souriante, comme si de rien n'était.
« Petites choses de dernière minute ; Nous allons voyager, comment dire ? A un rythme soutenu, en utilisant le Shunshin, ou le Kinobori pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce « petit truc utile ».
Si tout se passe bien, nous serons à Yuki dans quatre à cinq jours.
Pour votre gouverne, nous ferons un 4-20 / 6-40 / 2-08 / 2'45-15 ; Quatre heures de route, vingt minutes de pause, six heures de route, quarante minutes de pause, deux heures de route, six heures de repos, un quart d'heure pour le petit-déjeuner, deux heures de route, un quart d'heure de pause, et on repart sur le même rythme.
J'espère que vous avez pensé aux vêtements chauds et n'avez rien oublié de votre équipement, parce que là, il est déjà trop tard. Bon, sorti de cela, il est 7h50, on décolle à 8h ; Juste de quoi prendre vos dernières précautions. Des questions ? » demande la demoiselle avec un sourire, son air plutôt aimable et son ton posé contrastant bizarrement avec ses paroles...
Son apparence aussi, d'ailleurs. Alors qu'elle vient de leur rappeler l'importance d'être à l'aise dans ses fringues - chaudes de préférence - l'ANBU / Medic, si elle porte l'uniforme noir sur noir, gilet de protection, wakizashi au côté et bandeau de Yuki au bras droit, ne semble pas vraiment prête à affronter un climat rigoureux, vu le peu d'épaisseur des vêtements choisis. M'enfin.
« Encore une chose. Vous portez aussi les provisions. » fit la jeune femme en désignant du regard plusieurs sacs de taille moyenne, posés en tas, un peu à l'écart de l'attroupement.
(Comprendre, en plus de votre barda personnel. Huhu.)
[HRP]
Si vous avez le temps de poster, youpi. Sinon j'enchaînerai. Mais ce serait mieux que vous le fassiez.
La suite cette semaine (début de semaine > mercredi, certainement), AMHA.
[HRP]