Un long dimanche de retrouvailles..

Faut bien vivre quelque part et se détendre... ^-^

Modérateurs : Anshu Kipai, Wei-chi Komoku

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Wei-chi Komoku
Bisho Chûnin.
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Message par Wei-chi Komoku »

HRP: VOtRE ATTENTION S'IL VOUS PLAÏT. Ceci est la suite du scénario. Il concerne à la fois la team Sukyuri, la team Akikaze, et tous les autres du village qui voudraient se rajouter. Le reste des indications figure à la fin de ce post.

Avez-vous déjà vu plus troublant que l'innocence qui brille dans les yeux d'un enfant? Avez-vous déjà réussi à soutenir leur regard, lorsque vous venez de commettre quelque chose que vous savez que vous ne pourrez jamais vous pardonner? Quel horrible sentiment ce doit être, n'est-ce pas, d'être aimé de quelqu'un qui ignore qu'on l'a trahi. D'autant plus horrible que ce petit être vous est totalement dévoué. Mais après tout, qu'importe? Les shinobis doivent se contrôler. Les shinobis ne doivent pas laisser courir leurs émotions. C'est dommage n'est-ce pas? On m'a dit un jour, qu'un ninja avait trois interdit. L'alcool, l'argent et les femmes. Si je peux comprendre les deux premiers, je n'ai jamais partagé le troisième avis. Aujourd'hui je comprends mieux pourquoi. Une femme devient pour un shinobi le pire des moyens de pressions. Que ne ferait pas un homme pour sa bien aimée? Vous vous demandez sûrement le rapport entre tout ceci et ce que vous et moi sommes en train d'observer. Et si vous ne vous le demandez pas, peut-être, voire sûrement, que vous avez compris. Vous vous demandez sûrement ce qu'il va se passer. Je l'ignore moi-même. Je peux explorer à ma guise présent et passé. Mais comment deviner ce que l'on ne peut imaginer? Regardez-les. Pouvez-vous seulement me dire comment tout va finir? L'énoncé du problème semble enfin avoir été donné. Reste à trouver une solution. Mais dans ce genre d'énigmes, on préfèrerait parfois n'avoir aucun indice. Je me demandais ce qu'il avait bien pu se passer pour que les choses en arrivent là. Peut-être vous-mêmes désirez-vous le savoir, ou pensez-vous avoir tout compris. Si vous ne le savez pas encore, ce n'est pas grave; « On ne résoud pas ses problèmes avec des phrases à l'imparfait ». [©ZaralBak/Seregorn Illystin]. Penchez-vous plutôt sur les événements présents, il y a bien assez à faire...

Le petit avait regardé son interlocuteur sans vraiment comprendre. Il fallait dire qu'il avait beau avoir quelques années de vie, marcher n'était pas dans ses habitudes. Les mots non plus. Il n'y avait jamais eu grand monde pour lui parler, et il ne disposait que d'un vocabulaire réduit qu'il ne savait répéter. Non, il ne possédait vraiment pas l'esprit qu'un enfant de son âge se devrait d'avoir acquis depuis longtemps. Il ne s'était jusque là intéressé qu'à un seul mot. Widji. Il voulait Widji. Et Widji, semblait vouloir partir. Alors le petit se traîna comme il put juqu'à lui. Le regard du chûnin à ce moment précis fut des plus curieux. Quelle était cette mélancolie au fond de ses yeux? Triste sentiment qui s'accordait à merveille avec le rictus de culpabilité sur son visage. Cet enfant n'était pas n'importe quel enfant. Mais il était évident qu'il n'était pas pour les jeunes gens ce qu'il était pour le chûnin.

Les autres avaient décidé de le suivre. C'était tant mieux. Weï-chi espérait simplement qu'ils ne lui poseraient pas trop de questions. Il était loin de s'imaginer que les questions n'auraient même pas besoin d'être posées... Il marchait devant, l'enfant dans les bras. Il le tenait avec précaution...et tendresse. Si d'ordinaire c'est avant la tempête que tout est calme, ici il venait après. Le silence absolu. Rien d'autre que leurs propres bruits. Autour d'eux, la nature entière s'était tue. Oui, c'était calme. Quelqu'un de superstitieux eut même dit « Trop calme ». Non vraiment, ce calme sonnait exactement comme quelque chose de trop beau pour durer. Peut-être...peut-être parce que c'était le cas. Une tempête peut en cacher une autre...et de nature totalement différente.

Le chemin était pénible, il fallait prendre garde à ne pas tomber. La neige était traîtresse. Et puis, tout se fit plus clair, bien que la nuit n'allait pas tarder à tomber. L'orée du bois se laissait distinguer, paradoxalement inquiétante. L'endroit rêvé du grand méchant loup qui attend les trois petits cochons. Par précaution, pressentiment ou habitude, Weï-chi se concentra rapidement, et changea d'apparence. (Muahaha, une demi-ligne, pas de signe, le henge no jutsu a peine prononcé, et la technique est réussie...c'est bon d'être modo.) A nouveau, il avait les cheveux noirs, et longs, et le reste qui allait avec... Cela ne surprit pas l'enfant. Le petit était habitué. Il sourit. Il avait cessé de pleurer. Il avait confiance.

« Ne vous inquiétez pas si vous ne savez pas faire pareil. Vous n'êtes pas obligés. ». (et là vous vous apercevez avec joie que c'est tout à fait synchro avec la fin du cours où vous maîtrisez déjà la tech au stade ou vous en êtes ;) sauf akitoshi vu que tu n'as pas posté.) C'était à leur guise. Il était peut-être plus prudent pour eux de se cacher maintenant qu'ils étaient impliqués malgré eux. Mais ce n'était pas nécessaire, après tout. Se cacher de qui, et de quoi? Le ton du chûnin avait été inquiet. Il voulait leur montrer de l'assurance, de la sérénité et du calme. Mais quelque chose le tracassait. Il avait l'impression d'avoir fait une bêtise.

Peut-être de ce qui les attendait à la sortie. Tout avait été d'abord normal. Ils étaient sortis des bois par le même chemin qu'ils avaient emprunté à l'aller, souillé de leurs pieds la neige vierge qui avait été déposée là par la tempête.... et Weï-chi s'arrêta net. Comment avait-il pu être aussi bête? Comment avait-il seulement pu laisser des traces aussi évidentes de son passage? Il était parti après la tempêtes. Son aller à lui n'avait pas été recouvert. Voilà donc ce qui justifiait son impression d'avoir fait une bourde. Il se retourna vers les jeunes gens, et continua d'avancer. Non, les traces semblaient continuer jusqu'à chez lui. Plus vite, il fallait aller plus vite. L'enfant dans ses bras était toujours le même, on n'usait d'un henge que sur sa propre personne, mais quelle importance, personne ne le connaissait.

Seulement voilà. Ce n'était pas parce que ceux qui le cherchaient ne l'avaient jamais vu qu'ils ne devinèrent pas. C'est rageant n'est-ce pas? Cette tendance à découvrir la vérité lorsque le seul à la connaître cherche à la cacher absolument. Ils étaient arrivés sur une petite place presque déserte à cette heure-ci, sur laquelle des mères de familles se hâtaient en rentrant des courses, ou que des enfants quittaient après leur bataille de boules de neige. Et Weï-chi s'arrêta. Deux secondes avaient suffi pour qu'il comprît que tout était fini.

Cinq personnes les entouraient à présent, grandes en taille, toutes se ressemblant plus ou moins. Richement vêtues. Deux d'entres elles arboraient un air particulièrement condescendant. De toutes évidences, ces hommes faisaient partie de la même famille. L'un d'eux prit la parole dans leur dos, et lorsque le chûnin se retourna, faisant ainsi face à ses élèves par la même occasion, ceux-ci purent constater l'horreur qui vint frapper Weï-chi. Son étreinte sur l'enfant s'était resserrée. Son regard semblait implorer quiconque pouvait l'entendre d'empêcher le piège de se refermer sur lui...et, par sa faute, sur eux tous...

Oui, il suppliait quiconque de l'aider. Mais la seule à pouvoir l'entendre avait décidé de ne pas le faire. Non. Qu'il remontât seul du gouffre où il avait déjà par le passé précipiter la personne qui lui avait été si chère qu'il voulait bien me le dire.

« Alors c'était toi, Komoku.. »

Weï-chi recula, comme une louve protégeant son chiot. Manque de chance, ils étaient encerclés... Heureusement, pour l'instant, l'enfant pouvait encore leur servir d'otage.
« Tu es dans la merde, Komoku. Ton petit jeu a assez duré. Rends-nous ce bâtard. Il nous appartient.
- Oublie cette idée, Sukyuri... cet enfant est sous la responsabilité du v...
- Me prends pas pour un con, Komoku. Tu sais aussi bien que moi que le village s'en branle complet. D'ailleurs pour ça, encore faudrait-il que le village soit au courant. Ha et... Tu crois vraiment que ton misérable Henge peut tromper des spécialistes en genjutsu tels que nous?
- Cet enfant n'est pas le vôtre...
- Toujours plus que le tien... »

Weï-chi ne répondit pas. Il marqua une pause, un silence. Enfin, ceux qui voulaient réagir eurent le temps de le faire.

HRP: voilà voilà. Voici donc le dernier acte de ce scénario (enfin dernier, à voir comment il se prolonge) que j'ai un peu modifié (j'ai enfin trouvé comment enchainer :D) . Cela ne concerne comme dit pas uniquement les membres de la team d'Akikaze. La team Sukyuri peut aussi y participer, de même que quiconque désire s'en mêler. Ce n'est pas par hasard que tout ceci se déroule sur une des petites placettes du village. En revanche vous, vous pouvez tomber dessus par hasard. Les Sukyuri, vous pouvez avoir passé autant de temps que vous voulez chez Sagara tant que ça reste cohérent (pas une semaine de vacances, en gros :p) et vous reconnaissez les cinq personnes entourant les autres comme des membres de votre clan, et pas n'importe lesquels: vos deux aînés préférés (ceux de un peu avant) et leurs trois cousins.

Comme c'est les vacances et que je ne veux pas que vous vous sentiez obligés de faire vite pour bâcler, et que je risque d'être moins disponible du 2 au 7 janvier, je vous laisse un peu plus de temps. Rendez-vous le huit. Evidemment si tout le monde a posté avant ou si quelqu'un fait quelque chose qui nécessite une réponse absolue dans la minute, et que je suis disponible, je posterai avant. Par contre une chose est claire: je n'attendrai personne. Je continuerai le huit janvier, posté ou non. Courage, on en voit le bout.Néanmoins la priorité revient aux membres Akikaze, vu que ceux qui se rajoutent ne reconnaîtront pas forcément leurs camarades s'ils sont sous henge. Venez, venez tous ^^ plus on est de fous plus on rit.
Weï-chi Komoku (so-called) chûnin de Yukigakure No Sato

"There was a chuunin and his wife...and she was beautiful...a foolish chuunin and his wife..."
Neï Saïdo
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Message par Neï Saïdo »

[Bon, je me lance, si cela ne va pas, Mp moi.]



Il était partit, il ne pouvait plus supporter ce Sagara. Il lui donnait envie de tout détruire, de faire voler en éclat toute sa vie. Il avait parlé, il avait fait claquer sa langue et une phrase en étai sortit. Puis, il s’était levé et était sortit. Cela avait sans doute déçu Nanami au plus haut point, mais il devait sortir. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait un mauvais pressentiment, quelque chose lui disant qu’il devait se diriger vers une des places du village de YUKI, pas exactement là-bas, mais dans cette direction tout du moins. Et tant pis si elle lui en voudra, si elle ne l’aimait plus, il devait le faire. La tempête était encore présente lorsqu’il se dirigea d’un pas lent vers l’Est. Pourquoi l’Est ? Je n’en sais pas plus que vous et sans aucun doute que Neï n’en sais rien lui-même. Il se répéta une dernière fois la phrase qu’il avait lâchée comme une bombe sur les trois personnes qu’il avait suivit jusque dans l’antre d’un Genin.

« Le village nous contient nous opprime, il autorise des choses horribles sous l'étendard de leur justice, leurs justice qu'ils disent bonne, alors pourquoi pas notre justice à nous, une justice "libre"... »

Cette phrase lui sembla quelque peu étrangère pour lui, comme si c’était quelqu’un d’autre qui l’avait prononcé. Pourtant, c’était bien ce qu’il pensait à maintenant, à l’instant. Il était déconcerté, pourquoi ? Pourquoi se diriger là-bas alors qu’il devait rester avec les autres et avec son amour ? Il avait pourtant eut des ordres de la part de son supérieur, le chunin Komoku. Des ordres durs qui avait claqués et qui paraissaient impénétrable.

Il ne voulait pas se mêler de se qu’il ne le regardait pas, et surtout, il ne voulait pas se mêler de la vie de Wei-chi, encore plus qu’il leurs avait ordonnés de rester chez Sagara et de ne pas el suivre… Mais même si son objectif lui était inconnu et qu’il ne pensait pas le suivre, il avait la forte désagréable impression de se mêler de quelque chose qu’il ne devait remuer, surtout pas. Mais il le faisait quand même.

Il se rapprochait de plus en plus du point qu’il visait inconsciemment et des bruits de pas et de discutions parvinrent jusqu'à lui.


« Tu es dans la merde, Komoku. Ton petit jeu a assez duré. Rends-nous ce bâtard. Il nous appartient.
- Oublie cette idée, Sukyuri... cet enfant est sous la responsabilité du v...
- Me prends pas pour un con, Komoku. Tu sais aussi bien que moi que le village s'en branle complet. D'ailleurs pour ça, encore faudrait-il que le village soit au courant. Ha et... Tu crois vraiment que ton misérable Henge peut tromper des spécialistes en genjutsu tels que nous?
- Cet enfant n'est pas le vôtre...
- Toujours plus que le tien... »


Mais que faisait-il ici ? Il se mêler d’une histoire qui ne le regardait pas dut tout et qui allait lui attirer encore plus d’ennui

* Mais pourquoi mes pas m’ont il amenés jusqu’ici ? Pourquoi devrais je l’aidé ? Il ne m’aime pas et ses réciproques. En plus, il veut me tuer ! Non….je ne vois pas pourquoi … !

Mais, enfin, un éclair de lucidité le frappa et il comprit à peu près ce qu’il se passait ici. Et même si il ne pouvait voir Komoku en peinture depuis sa menace, une certaine forme de respect se créa en lui pour celui-ci. Il faisait un acte noble et qui méritait un profond respect pour lui. Il n’était pas aveugle et il avait une certaine ouverture d’esprit tout de même.
Pendant la pose que Wei-chi observa, il passa à l’acte. Enlevant sa cape verdâtre, il s’avança d’un pas moyennement rapide vers les Sukyuris. Il avait une tenue vestimentaire assez spéciale.
Un long et plutôt large pantalon en lin de couleur noir et une sorte de sous pull de couleur noir, qui ressemblait un peu à celui du chunin qui avait pour charge de le former.

Il prit la parole, un ton calme et posé :


« Il n’a pas tord Wei-chi. Mais ce qu’il veut en faire, je pense le savoir et je trouve ton acte respectable…c’est pourquoi… »

Il n’avait aucune chance en combat contre les membres du clan mais il pourrait toujours les retenir… Il prit deux Shurikens. Il savait concentrer son chakra dans certaine partit de son corps et les bras en faisaient partit. Il concentra une bonne dose d’énergie à l’intérieur de son bras droit et envoya deux shurikens sur la personne qui avait l’air d’être le chef…

Lui, allait sûrement esquiver mais, au moins, cela créera peut-être une brèche parmi le cercle qui entourait Komoku et lui permettrait peut-être de fuir.
Neï Saïdo Etudiant à Yuki No Kuni
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Minzokujiketsu Shousan
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Message par Minzokujiketsu Shousan »

Le groupe marchait en direction du village, l'idée de s'entraîner semblait être bien lointaine maintenant. Et dire que tout ceci devait être un simple entraînement collectif d'étudiants. Les évènements s'étaient enchaînés, ils avaient conduit les adolescents dans une grotte, là où était séquestré un enfant de bas âge. Celui-ci fut libéré quelques minutes après par Kenji et Shousan grâce à leur efforts cumulés. Le groupe sortit ensuite de la caverne avec l'enfant, ils tombèrent par la suite sur une personne qui semblait vouloir l'enfant, celui-ci s'était révélé être leur sensei sous un henge. Maintenant, penser que cela ne devait être qu'un entraînement faisait sourire Shousan. En un sens c'était beaucoup mieux que de simple exercice. Ça devait sûrement se rapprocher d'une mission, une non officiel qui servait de complément à l'examen genin.

L'étudiant regarda son sensei, celui-ci tenait l'enfant dans les bras. Dans peu de temps, l'histoire sera révélé. En attendant, ce n'était pas le moment à posé des questions, le groupe devait juste suivre le chuunin jusqu'à chez lui. Soudain, le gradé de Yuki changea d'apparence, il reprit celle d'avant, l'enfant n'avait pas semblé être perturbé par ce soudain changement. La nouvel apparence qu'avait prit Wei-chi avait sûrement un lien avec cette histoire, la photo et le comportement de l'enfant le prouvait, ce sera une question à poser en plus lorsque le moment sera venu.

« Ne vous inquiétez pas si vous ne savez pas faire pareil. Vous n'êtes pas obligés. ».

Sa voix était inquiète, il devait sûrement se passer quelque chose, le chuunin avait certainement perçut quelque chose que les étudiants n'avaient pas ressentis. Shousan était décidé à exécuter le henge, si il l'avait apprit ce n'était pas pour rien. Il chercha du regard sa cible parmi tout les habitants, il vit un vieillard, ce serait l'apparence parfaite, après tout, qui oserait s'en prendre à un vieillard ? Il pourra certainement passer inaperçu de cette manière, du moins c'est ce que sa réflexion avait eut comme conclusion. Le choix était fait, il devait à présent refaire étape par étape le processus de métamorphose, mais le problème était que le vieux fossile était loin maintenant, il n'arriverait pas à reproduire les détails aussi bien qu'en plein cours, mais au moins, il aurait une apparence qui devrait ressembler approximativement, du moins il l'espérait.

Il commença à visualiser un vieil homme tout en continuant de marcher, il ne fallait pas retarder le groupe pour une simple technique. Des cheveux blancs, une certaine fragilité et diverses rides, c'étaient les premières choses qui lui venaient à l'esprit lorsqu'il pensait à une vieil personne. Il s'imagina entrain de changer de corps pour s'approprier l'image mental qu'il avait faite, quelque secondes après, la technique était terminée. Le résultat était sans doute loin d'être parfait, mais au moins il était à l'abri des regards lointain. Il essaya d'adopter l'attitude de quelqu'un qui aurait des problèmes de dos, ce fut la première idée qui lui vint à l'esprit. Après quelques secondes, le chuunin s'arrêta net. Il se retourna vers le groupe composé majoritairement d'étudiants, il continua ensuite à marcher. Il semblait avoir augmenter la cadence, il pressait le pas, il avait dû voir quelque chose qui le faisait faire cela.

Shousan suivait le pas tout en essayant de garder l'attitude qu'il avait prit jusqu'à sa métamorphose. Le groupe arriva vers une petite place. Leur sensei s'arrêta à nouveau. Cinq personnes entouraient l'équipe à présent, Shousan ne les avait pas vu venir, le niveau entre ces personnes et lui devait sans doute être très différent.

« Alors c'était toi, Komoku.. »
- Tu es dans la merde, Komoku. Ton petit jeu a assez duré. Rends-nous ce bâtard. Il nous appartient.
- Oublie cette idée, Sukyuri... cet enfant est sous la responsabilité du v...
- Me prends pas pour un con, Komoku. Tu sais aussi bien que moi que le village s'en branle complet. D'ailleurs pour ça, encore faudrait-il que le village soit au courant. Ha et... Tu crois vraiment que ton misérable Henge peut tromper des spécialistes en genjutsu tels que nous?
- Cet enfant n'est pas le vôtre...
- Toujours plus que le tien... »


Ils avaient donc bel et bien un rapport avec l'enfant, c'était prévisible vu l'inquiétude du chuunin. Les henge n'avaient servis à rien, mais malgré ça Shousan ne voulait pas annuler le sien, en tout cas pas maintenant. Il fallait analyser la situation, agir trop hâtivement pourrait attirer des ennuis encore plus grave.

* Vu leur vitesse, nos niveaux sont largement différents, si on attaque on risque gros. On a bien un genin et un chuunin avec nous, mais avant de nous risquer à attaquer, il faudrait être sûr d'avoir l'appui de ceux-ci. Notre meilleur atout serait les mots, essayé de calmer la situation, ça doit être le seul moyen. Mais je ne suis pas bon diplomate, je suis juste doué pour provoquer... Autant me taire, je ne sais pas comment ils pourraient réagir si je dis un mot de travers. La situation ne repose pas sur moi pour l'instant, tout ce que je peux faire c'est attendre le bon moment où je pourrais usé de mes talents et peut-être changer la situation. Bien que je n'ai encore fait aucun combat, il faut que je reste sur mes gardes, ils n'attendront pas forcement une réaction de notre part pour agir, autant se préparer à l'inévitable.

Shousan était sur ses gardes, il annula son henge et se mit dans une position de défense totalement improviser. Pour l'instant il ne pouvait rien faire hormis cela.

« Il n’a pas tord Wei-chi. Mais ce qu’il veut en faire, je pense le savoir et je trouve ton acte respectable…c’est pourquoi… »

Deux shurikens volèrent, ils avaient pour cible une des cinq personnes qui entourait le groupe. Il regarda la personne qui les avaient envoyé, il l'a reconnut. C'était celui qui avait sembler avoir un comportement étrange dans le cour. Comment un étudiant pouvait espérer pouvoir toucher un ninja plus entraîné ?

* Mais pour qui il se prend ? Il ne fait qu'empirer la situation, si ils se sentent agresser ils pourraient commencer à attaquer plus tôt que prévu ! La différence de niveau n'a-t-elle aucun sens pour lui ? C'est un acte suicidaire pour un étudiant ... *

Il grimaça en regardant celui qui avaient lancés les shurikens, grâce ou à cause de lui, la situation allait peut-être changé, restait à savoir dans quel sens.
Minzokujiketsu Shousan, Genin de Yukigakure no Sato
Urusaki Kenji
Chûnin
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Message par Urusaki Kenji »

Le silence se fit.

Sans un mot, le chuunin prit la tête du cortège, les faisant évoluer silencieusement dans le paysage secoué par la tempête. Kenji ne disait rien, preferant garder ses interogations pour plus tard; d'ailleurs, il continuait à se mefier de l'individu et de ses intentions, il ne fallait pas lui faire croire que des doutes persistaient en se laissant aller à l'interoger inutilement. De toutes façons, à terme, les reponses à ses questions devraient se trouver là, chez ce chuunin, c'est ce qu'il avait promis.

Le garçon ne s'inquietait pas outre mesure du gamin, ce qui le préoccupait était sa propre vie qui se trouvait menacée par toute cette histoire surtout parce qu'il ne savait pas à qui il pourrait sciement se fief sans risquer de mourir. Il ne put s'empêcher de se dire que mourrir en sachant pourquoi était autrement plus agreable que d'être tué ans le dos, sournoisement et par traitrise pour une histoire dont on ne connaitrait même pas les tenants et aboutissants.

Kenji écarta ses pensées pour se concentrer sur la suite et sur ce chemin pénible d'après tempête. Il vit le chuunin se metamorphoser sous l'effet d'un henge bientôt suivi par d'autres étudiants.

*Zut...Ce ne serait pas du luxe que j'apprenne à faire cette technique...et j'ai l'air de quoi, de simple étudiants savent le faire...*
Regrettant d'avoir negligé cette partie de la formation, il fouilla son sac et en ressortit un petit bonnet noir et une écharpe rouge tricotée par sa tante. Il se l'enroula alors (l'écharpe , pas la tante^^) de manière à masquer sa bouche et son nez et il mit son bonnet qui dissimula ses cheveux. Il considerait ces vêtements superflus en tant qu'habitant de Yuki, mais se rendit compte qu'après tout, ils pourraient servir.
Il observait l'interieur de son sac où Rin restait particulièrement silencieuse.

*Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle que tu ne t'agites pas.*

Entretemps, le groupe penetrait dans Yuki et alors qu'ils entraient sur une place, ils furent rapidement encerclés par cinq individus. Kenji ne savait pas qui étaient ces personnes mais une chose était évidente comme le nez au milieu du visage : Ils étaient de la même famille.
Alors que l'un d'eux pris la parole, il devint également évident que ces personnages étaient dangereux. Ils avaient identifié le chuunin, caché pourtant derrière un henge. Ce dernier lui-même affichait une mine horrifiée, épouvantée même comme s'il savait sa fin proche sans pouvoir y faire quoi que ce soit... Tendu, Kenji sentit cette tension se propager à lui, lui tendant chacun de ses muscles.
Si le chuunin ne pouvait s'empêcher de sentir qu'il ne pourrait rien faire, que pouvait-il, lui ? Le reste du dialogue renforça cet impression, ils étaient seuls contre ces individus...contre ce clan. Des Sukyuri...
L'espace d'un instant, le garçon ne put s'empêcher de regretter que ça ne soit pas son clan qui ait manigancé tout ça, que ce ne soit pas ceux de sa famille qui l'encerclaient... il aurait eu une chance de s'en sortir en vie. Une mince chance mais une chance quand même. Quelle ironie de mourir en plein centre-ville d'un village dont on est l'arme et par la main de representants du même village...

Non, même là, il pouvait il y avoir une chance. Ces hommes allait prendre le gosse, cela semblait inévitable mais allaient-ils tuer tout le groupe ? En tous cas, la reaction la plus stupide serait d'essayer d'attaquer ces hommes, ce serait le meilleur moyen d'écourter sa carrière de ninja... Et ça arriva. Un garçon que Kenji ne connaissait pas pris le parti de proteger le chuunin et d'attaquer les hommes.

*Action stupide...*

Curieux de voir ce qui se passerait, le genin resta prêt à se defendre tout en observant la scène.
Urusaki Kenji du Clan Urusaki, Chuunin de Yuki
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Primura Tchinonamida
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Inscription : lun. 13 nov. 2006, 22:46

Message par Primura Tchinonamida »

Mais comment en était elle arrivée là ?
Primura effectua une dernière traction de la main droite et agrippa de la main gauche le haut du toit de la petite maison qu'elle escaladait . De sa position surélevée , elle avait loisir d'observer et d'écouter le petit groupe qui se trouvait en contrebas , sur une des nombreuses petites placettes que comptait leur petit village de Yuki d'ordinaire calme et sans histoire . Du moins le pensait elle . Car se qui se jouait en bas de sa cachette ne ressemblait aucunement à une réunion amicale . Un petit vent glacée vint caresser son visage légèrement rougi par l'effort qu'elle venait d'effectuer . Sa robe étanche et ses hautes bottes lui permettaient d'être à l'abri du froid et de l'humidité qui n'auraient pas manqués de la gêner . Oui , comment en était elle arrivée là ? Primura ne put s'empêcher , tout en prêtant attention au petit groupe hétéroclite , de se remémorer tout se qui l'avait conduite à cette position pour le moins ... inconfortable .


Aujourd'hui était un jour de repos pour les étudiants de l'académie ninja . Primura avait fait la grasse matinée , les aiguilles de son réveil affichant dix heures et demi à son réveil .
Elle s'était levée et était descendue à la cuisine en chemise de nuit , son nounours favoris dans les bras , les yeux encore ensommeillés . Elle s'était assise en réprimant à grand peine un bâillement , et avait posée son ours en peluche sur ses genoux .
Sa grand mère Sari lui avait servie un grand bol de lait chocolat bien chaud en disant : « Tiens ma princesse , sa va te revigorer ... tu es tombée du lit pour avoir l'air aussi peu réveillée ? » Primura lui avait alors répondue d'une petite voix ensommeillée qu'une future kunoichie se devait de se lever tôt même en période de repos , et que se levait immédiatement après son réveil faisait partie de sa préparation personnelle .

Sa grand-mère avait sourie d'un air entendue , devant tant de motivation , en pensant que la jeunesse n'avait pas changée d'une génération à une autre ... elle était revenue à son tas de légumes qui attendait sagement d'être épluché avant d'être mis à bouillir .
Primura faisait tourner sa petite cuillère dans son bol , créant un tourbillon de lait chocolaté dont elle ne pouvait détacher ses yeux , comme hypnotisée .
« Et que compte tu faire aujourd'hui ma chérie ? » avait demandé sa grand mère en épluchant une carotte qu'elle lança ensuite dans une énorme casserole où elle rejoignit quelques unes des ses congénères .

Primura réfléchie , analysant le temps qu'il lui restait , et se qu'elle comptait faire . Il lui restait un peu plus d'une heure avant le repas , cela suffirait à effectuer ses exercices quotidiens de contrôle du chakra . Après le repas elle comptait aller faire un peu d'exercice physique avec son grand père Kyo , puis elle rentrerait se doucher avant de finir son livre dans la bibliothèque . Cela lui paraissais un bon programme . Elle en fit part à sa grand mère qui hocha la tête approbatrice avant de prendre la parole . « Que dirais tu d'aller rendre visite à tes amis après ta douche ? Tu les trouveras certainement au parc comme d'habitude ... et puis tu pourras me chercher des ingrédients pour le bronnie , je manque d'amandes et de cacao noir amère , or l'épicier est sur ton chemin de retour . Comme sa , le gâteau sera prêt pour le dessert de ce soir ... et puis sa fait longtemps que nous n'avons pas cuisinées ensemble . » termina t'elle avec un clin d'oeil .

Un fin sourire vint éclairer le visage songeur de Primura . Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas rendue visite à ses amis dans leur repaire secret . Le bronnie était également une bonne idée , toute la famille disait se languir de ce gâteau au chocolat qui était sa spécialité et qu'elle n'avait pas préparée depuis se qui lui semblait être des lustres . La jeune fille remercia sa grand-mère , expédia son petit déjeuner en dix minutes et monta les marches du grand escalier quatre à quatre , elle était à présent bien réveillée , la journée pouvait commencer !
Elle s'habilla d'une légère et confortable robe blanche ainsi que de bas et de collants blancs . Elle se relaxa et se prépara mentalement a l'exercice du henge . Primura avait récemment compris que à l'instar de n'importe quel exercice , comme le dessin ou l'écriture , les techniques ninja requéraient un exercice régulier , si possible quotidien . Cela ne la dérangeait pas outre mesure , depuis toute petite elle était habituée à travailler régulièrement , par ailleurs elle devait reconnaître qu'elle aimait s'entrainer .

Elle devait d'abord se choisir un modèle . Primura pensa qu'il serait amusant de mettre la présence de mamie Sari à profit . Si il y avait possibilité , autant s'amuser intelligemment . Elle choisit de se transformer en sa maman . Un exercice ardu car les deux femmes étaient très proches . Mais si il n'y avait pas de réel défi , alors l'exercice perdait de son intérêt . La jeune fille posa son réveil sur un tabouret près d'elle pour se chronométrer .

Primura visualisa sa mère , ses longs cheveux chatins clairs , ses yeux bleu acier , son fin visage à la bouche sensuelle souvent soulignée d'une touche de discret rouge lèvres . Elle dépassait sa fille de la tête et des épaules , possédait une poitrine bien proportionnée , un bassin étroit , et de fines et longues jambes . Primura choisit de l'habiller d'un pantalon bleu moulant , d'un pull à col montant beige en laine , de bottes en cuir brun foncé ainsi que d'un long et chaud manteau assorti aux bottes . Après la visualisation , vient la mise en oeuvre de la technique en elle même .

Primura ferma les yeux et plongea au fond d'elle même . Le chemin menant à son moi intérieur lui sembla incroyablement simple à suivre . Elle savait exactement où aller , et un sentiment d'euphorie l'accompagna tout le long de son parcours . Elle se posa en douceur dans son océan de pouvoir . Pas un remous ne vint le troubler , pas une vague ne vint l'agiter , il semblait docile , attendant sagement sa maîtresse . Sans plus attendre , Primura fit apparaître l'image de sa mère , elle s'en approcha , l'observa plus attentivement et modifia certains détails comme le grain de peau et la longueur des cheveux . Satisfaite , la jeune Tchinonamida , la plongea dans son océan de pouvoir en se remémorant la formule magique de Suzumi sensei : « concentration ,migration , libération . » . L'océan de chakra commença a bouger , des vagues se formèrent et passèrent au travers de la silhouette de sa mère , quand tout redevint calme , Primura enfila ce costume , vérifia que tout était en place puis forma le tao de la chèvre avant de laisser le chakra exploser autour de son corps . Le « POUF » caractéristique de la réalisation de la technique la fit revenir à la réalité . Primura consulta immédiatement son réveil . Elle avait mis un peu moins de cinquante secondes pour exécuter la technique . Ce n'était pas mal , mais c'était encore trop . Primura décida de commencer par terminer cette première phase avant de penser à autre chose .

Elle descendis les escaliers normalement , veillant à se que les vêtements et les cheveux aient un mouvement naturel . En arrivant devant l'entrée de la cuisine , Primura adopta le doux sourire qu'utilisait généralement sa mère comme expression de tous les jours et une marche au rythme calme et mesuré . Mais en entrant dans la cuisine , Primura rata un battement de coeur . Toute la famille était réunie autour de la table , l'air à moitié endormie , la plupart des membres étaient d'ailleurs encore en pyjama .

D'un coup , d'un seul , le silence se fit dans la salle ...Puis , comme le grondement d'un torrent dévalant son lit , le rire de toute la famille s'éleva haut et clair dans l'accueillante pièce qu'était la cuisine . Primura elle même ne put s'empêcher de sourire devant tant de bonne humeur , même mamie Rine , d'ordinaire si posée , si maîtresse d'elle , riait à gorge déployée . Quand tout le monde se fut un peu calmé , la famille demanda à Primura de s'approcher pour qu'ils puissent l'admirer . La jeune fille s'exécuta de bonne grâce , multipliant les poses et les allées et venues . Chacun la félicita , même sa mère reconnut qu'elle lui ressemblait vraiment beaucoup , néanmoins chacun s'accorda à dire que si on les mettait cote à cote , on finissait par reconnaître la vrai de la fausse , non au niveau du physique , mais plutôt au niveau de l'aura , de se qu'elles dégageaient , de leurs attitudes . Pour quelqu'un qui ne connaîtrait ni l'une , ni l'autre , la transformation serait réussie , il ne saurait les dissocier , néanmoins pour un observateur qui les connaîtrait toutes les deux , il sentirait au bout d'un moment qui était qui .

Primura leur dit alors qu'elle avait besoin de leur participation pour progresser . Ceux-ci se firent tout ouïe et écoutèrent avec attention en quoi consisterait leur implication dans l'exercice . La jeune fille leur expliqua qu'elle souhaitait améliorait sa vitesse d'exécution de la technique , facteur important en mission selon elle . Ainsi , elle comptait retenter une transformation , de la même personne , et sa famille devrait lui dire en toute sincérité si elle était aussi ou moins bien réussie .
Sa famille accepta avec enthousiasme , et Primura relâcha le noeud de tension qui la reliait à la technique . Un nouveau « POUF » éclata , et Primura reprit sa forme originelle .

Elle remonta dans sa chambre , prit son réveil et le régla de façon à se qu'il sonne sous trente secondes . Elle devait absolument réussir à raccourcir le temps d'exécution. Mais comment ? Pendant quelques instants , elle échafauda des plans et des moyens , tous plus fantasmagoriques les uns que les autres . Puis il lui vint à l'esprit un proverbe qu'affectionnait particulièrement les donneurs de leçons qu'étaient ses grands parents « c'est avec la pratique que vient la technique » .

Primura sourit . Rien ne pressait , si tout était simple , apprendre et progresser dans la voie du shinobi n'aurait aucun intérêt . La petite fille donna un coup sur le haut du réveil , les aiguilles se mirent en marche , Primura inspira et plongea au fond d'elle même . Cette fois , plutôt que d'apprécier la descente , elle fila plus vite que le vent , pénétrant dans son sanctuaire comme une tornade . Elle n'avait pas encore atterri que déjà elle invoquait la silhouette de sa mère . Une fois immergée jusqu'à la taille , elle invoqua immédiatement son pouvoir ,« concentration », des remous et des vagues commencèrent à troubler la paix de l'océan alors qu'elle s'emparait de la forme . Elle la plongea dans l'eau sans attendre ordonnant au chakra de se concentrer sur la silhouette .
"Migration"Son pouvoir répondit avec enthousiasme à son appel pressant , une véritable déferlante faillit faire lâcher prise la petite fille qui tint bon malgré la puissance qui la submergea elle et son mannequin . Dés que le raz de marée de pouvoir fut passé , Primura enfila son costume , s'offrant même le luxe de vérifier deux trois détails sur sa forme . Satisfaite , elle forma le tao de la chèvre et libéra son chakra . "Libération" , l'explosion retentit , Primura n'attendit pas que la fumée se dissipe et donna un coup sur le réveil . Les aiguilles se figèrent sur vingt neuf secondes secondes . La jeune Tchinonamida expira profondément . Elle avait réussie , ce n'était pas glorieux mais elle avait atteint son objectif .

Primura descendit le grand escalier et pénétra dans la cuisine où toute la famille devisait gaiement . Elle se retrouva alors face , à six pairs de yeux critiques et inquisiteurs , cherchant la moindre faille dans sa transformation . Primura craignit pendant un moment de l'avoir complètement ratée , par son manque de patience et son impétuosité . Mais il n'en fut rien . Tout les membres de la famille reconnut qu'une fois encore elle avait réussie . D'un autre côté , ils lui répétèrent leur mise en garde : d'un point de vue technique , Primura avait réussie , mais d'un point de vue gestuelle , elle n'était pas encore au point . La petite fille en prit bonne note , et la famille réclama une autre transformation et lui proposèrent , quand elle leur eut exposer l'objectif qu'elle s'était fixée , de la chronométrer avec l'horloge de la cuisine , histoire de lui éviter des déplacements inutiles . Primura accepta avec enthousiasme l'aide qui lui été proposée .

Pendant plus d'une heure elle exécuta les transformations qui lui étaient demandées se transformant en chacun des membres de la famille , dans un ordre puis dans un autre puis encore un autre ... jusqu'à se qu'elle demande grâce . Ses réserves de chakra étaient épuisées , elle se sentait lessivée et elle avait faim . Grand-mère Sarie expédia tout le monde hors de son antre , en leur ordonnant de ne revenir que lorsqu'ils seraient convenablement habillés , et gare à ceux qui reviendraient en pyjama , ils seraient privés de dessert le soir même . Quand les gourmands demandèrent en coeur quel serait ce fameux dessert , la reine de la cuisine leur répondit que Primura leur servirait son super-bronnies-recette-extra-spéciale-familiale . Un battement de coeur plus tard , il ne restait plus dans la cuisine que mamie Sarie et Primura , qui terminèrent avec un sourire complice , d'éplucher les légumes . Elles mirent ensuite la table , et terminèrent de préparer le déjeuner . Quand tout le monde fut assis et servis , Primura demanda à son grand père Kyo , s'il était disponible pour superviser une leçon de sport . Celui-ci lui répondit , les yeux brillants en arbhorrant un sourire de requin qui aurait vue les fesses nues d'un baigneur , qu'il serait absolument ravi de lui donner entière satisfaction . Le repas terminé , Primura monta dans sa chambre pour se changer , et enfiler une tenue de sport plus appropriée à l'exercice physique qui l'attendait .

Elle noua ses cheveux en une queue de cheval et mit un bandeau élastique sur son front pour empêcher la sueur de lui couler dans les yeux avant d'enfiler un survètement et une chaude paire de gants . Elle retrouva son grand père , piaffant comme un étalon dans le couloir d'entré , vêtu d'un confortable survêtement . Ils débutèrent par un footing au rythme moyen , Primura inspira avec bonheur l'air glacé qui lui chatouillait le nez et condensait son souffle en une régulière et voluptueuse vapeur . Ils avançaient à leurs rythmes , qui par la force de l'habitude s'accordaient parfaitement , selon une mélodie qu'eux seuls connaissaient .

Une demi-heure plus tard , ils arrivèrent à un petit parc , où ils s'arrêtèrent pour s'étirer et faire un peu de musculation . Steppes , pompes et abdominaux composèrent l'essentiel du quart d'heure suivant . Le souffle court , Primura récupéra en effectuant une nouvelle série d'étirements , qu'il était bon de sentir ses muscles travailler , son souffle et son coeur s'emballer sous l'effort . Son grand-père l'appela pour lui présenter l'exercice qu'il avait concocté pour elle . Sur une longueur d'environ vingt mètres , des morceaux de bois étaient disposés à des distances différentes les uns des autres . L'exercice consistait à parcourir le plus vite possible la distance qui la séparait du premier bout de bois , se baisser pour le toucher , puis repartir au point de départ , le toucher du bout des doigts avant de parcourir la distance qui la séparait du deuxième bout de bois et ainsi de suite jusqu'au dernier . Primura se mit en position , relevant au passage , que le sol était glissant par endroit , un point important qu'elle devrait prendre en compte pendant ses sprints .
Au « Top! » de son grand père , Primura s'élança . Couvrant la distance qui la séparait du bâton en un rien de temps ... en s'apercevant soudain que ses foulées étaient trop longues , elle dérapa pour toucher le morceau de bois , s'accroupissant presque jusqu'à toucher le sol avec ses fesses , puis se redressa violemment pour repartir dans l'autre sens , du coin de l'oeil elle vit que son grand père avait croisé les bras et l'observait d'un oeil attentif . Un défi , il lui avait lancé un défi . Elle ne perdrait pas aussi facilement , Primura décida de lui en mettre plein les mirettes . Juste au moment où son pied gauche franchissait la ligne de départ , Primura esquissa une gracieuse pirouette puis se laissa glisser en position de fente , se qui lui permit de s'abaisser jusqu'à toucher de la paume le morceau de bois , avant de solliciter violemment son pied d'appui , afin de repartir en un départ éclair . Elle repartit comme une flèche , et observa attentivement le second morceau de bois qui se rapprochait à grande vitesse , elle devait modifier le rythme de ses foulées pour ne pas se refaire surprendre . Elle , ralentit toucha le bout de bois , et repartit , son grand père lui dit qu'elle ne devait pas ralentir pour toucher sa cible . Primura sourit , elle avait peut être une idée , jusqu'à présent , elle s'était contenter quand elle faisait un sprint de faire de longues et amples foulées , qui la propulsait à grande vitesse sur de longues distances , néanmoins le défaut majeur de cette technique était qu'elle mettait longtemps à s'arrêter , le but de cet exercice était vraisemblablement , outre le changement de rythme , de lui faire découvrir un nouveau style de course , et Primura avait peut être découvert lequelle . En arrivant à quelques mètres du troisième bâton , elle réduisit l'amplitude de ses foulées , mais maintint sa vitesse , avant d'effectuer une nouvelle pirouette , et une nouvelle fente . Elle se sentit mieux , le fait qu'elle ait fait de plus petites foulées lui avait permis de mieux appréhender son objectif , et contrairement aux précédents , elle n'avait pas eu à casser une de ses foulées en plein milieu pour se retourner , elle n'était plus déséquilibrée . Primura exulta , elle repartit , filant comme le vent , elle avait trouvée , il ne lui restait plus qu'a s'entraîner pour que cela lui vienne naturellement . Son grand père hocha la tête appréciateur , il la laissa finir la série et lui fit faire une nouvelle série d'étirement avant de donner le signal de retour à la maison .

Ils repartirent en longues foulées tranquilles avant de s'arrêter devant leur logis pour une dernière série d'étirements . Primura partit immédiatement pour la douche , prenant au passage des vêtements propres . Elle se détendit dans un bain fumant , dans lequel trempait des pétales de roses . Elle se lava énergiquement en dehors de la baignoire avant de se délaisser une dernière fois dans l'eau chaude . Elle sortit , s'habilla d'une robe de lin fin et se dirigea vers sa chambre . Elle se sentait un peu fatiguée . Si elle voulait pleinement savourer son après-midi avec ses amis , elle devait se reposer un peu . Elle régla son réveil sur une demi-heure , avant d'accrocher un panneau à sa porte sur lequel était inscrit : « sieste » .

Elle tira ses volets avant de se glisser avec délice sous ses couvertures . Elle dormit d'un sommeil sans rêves mais non moins réparateur . Elle se réveilla au son strident de son réveil , et le fit taire d'une tape sur se qui constituer sa tête . Elle s'étira en baillant largement et sauta de son lit . Elle se sentait merveilleusement bien . Elle enfila sa robe bleu favorite , mit son serre tête assorti , et enfila ses longues bottes a semelles compensées bleu marine . Elle dévala les escaliers , prit sa planche de snowboard au passage .
Sa grand mère Sarie l'avait attrapée alors qu'elle ouvrait la porte d'entrée . « Rentre avant la nuit ma chérie , je te passe des sous pour acheter du beurre , des oeufs et du cacao noir amère . Profite bien de ton après midi ! » dit elle en l'embrassant .
« Promis mamie ! » lui avait répondu la petite fille en embrassant la vieille joue ridée que sa grand mère lui présentait .

Elle posa sa planche à terre et s'élança , qu'il était bon de surfer à nouveau . Primura accéléra en poussant à terre avec son pied d'appui , et dévala une côte à toute vitesse en éclatant de son rire cristallin qui la suivit sur le reste du chemin menant au point de ralliement de ses amis .
Elle les retrouva au pied de l'arbre habituel , ravis de la revoir , ils l'accueillirent à bras ouverts . Ils jouèrent toutes l'après midi , les batailles de boules de neige succédaient aux bonhommes de neige et aux parties de cache-cache . Puis vint l'heure de se séparer , comme toujours elle arriva trop vite , entité invisible , sournoise mais implacable . L'appel du foyer se faisait trop ressentir pour que chacun n'y résiste . Ils se promirent de se revoir et se souhaitèrent une bonne fin de week-end .

Sur le chemin de retour , Primura s'arrêta chez l'épicier pour acheter les ingrédients manquant à la confection du dessert de ce soir . Son paquet sous un bras , elle surfa joyeusement à travers les ruelles du village .
Au moment où elle allait s'engager sur une des nombreuses placettes du village qu'elle devait traverser pour rejoindre sa maison , elle pila net en effectuant un dérapage contrôlé à quatre vingt dix degrés . A une vingtaine de mètres devant elle , un groupe hétéroclite s'était arrêté , encerclé par cinq personnes . L'attitude menaçante des uns , et sur la défensive des autres , sauta immédiatement aux yeux de Primura , de plus , il lui semblait connaître les cinq personnes à l'air menaçant . Elle avait plusieurs choix , de tous elle n'en retint qu'un : elle voulait en savoir plus , mais elle comptait le faire discrètement . Son instinct de protection s'était réveillé et sa soif de danger attisée .

Une petite voix lui souffla de partir , de s'éloigner , de fermer les yeux et de se détourner de la scène . Mais Primura savait en son fort intérieur qu'elle était une éternelle et surtout une incorrigible idéaliste doublée d'une curieuse . Elle ne pouvait pas résister à ce parfum capiteux que dégageait la scène , un parfum à la fois doux et excitant , un parfum qu'elle reconnaîtrait entre mille , le parfum de l'aventure . Une violente dose d'adrénaline la traversa , elle l'accueillit avec bonheur . Son cerveau marchait à cent à l'heure . Une idée , elle devait trouver une idée . Elle regarda autour d'elle , le croassement d'un corbeau lui fit lever la tête . De la hauteur , elle devait prendre de la hauteur .

Une petite maison au solide toit de tuile non loin de sa position lui donna une idée lumineuse . Une gouttière surplombait des poubelles , d'un peu plus d'un mètre . Primura prit sa planche sous son bras et courut le plus discrètement possible vers elles . Elle grimpa sur l'une d'elle , lança sa planche sur le toit au rebord incurvé vers l'intérieur , dissimula son paquet contenant ses courses derrière les poubelles dans un coin propre et à l'abri . La petite fille se concentra sur son objectif , s'accroupit et bondit en utilisant toute la force dont elle était capable . Elle aggripa la gouttière de toute ses forces . Le contrecoup lui coupa la respiration , elle avait l'impression qu'on tentait de lui arracher les bras . Elle grimaça mais se servit de la douleur comme d'une nouvelle source d'énergie . Elle serra les dents et tira , elle se hissa , passa un pied par dessus le rebord , puis l'autre . Elle roula sur le toit et souffla , le visage rougi par l'effort . Elle remercia intérieurement son papi Kyo pour l'entraînement qu'il lui avait fait subir depuis toute petite . Elle saisit sa planche et grimpa en s'appuyant sur les tuiles . Elle avait choisie la bonne maison : les tuiles étaient agencées de telle façon que l'escalade en était simplifié , elles formaient un escalier un peu glissant certes mais néanmoins praticable . Une fois au sommet , Primura mit sa planche sous son ventre avant de se coucher sur le toit pour observer et écouter le groupe en contre bas .


Et voila où elle en était à présent . Primura quitta ses pensées pour se concentrer sur les évènements à venir . Le temps de l'observation silencieuse était terminé , le temps du dialogue était venu . Primura détailla les agresseurs . Richement vêtus , ils avaient un air de ressemblance entre eux , leur expression lui disait quelque chose mais quoi ? Cet air condescendant , un poil méprisant avec une touche d'arrogance et une pointe d'orgueil ... Un flash mental , une image , une fête du village deux ans auparavant , ses parents l'avaient présentéé à deux de ses personnages . Les Sukyuris , une des familles de ninja les plus prestigieuses dont la spécialité était le genjutsu . Elle avait été frappée par l'arrogance de ces personnages . Qu'est ce qu'ils pouvaient bien vouloir à ce petit groupe ?
Ils s'adressaient à une jeune femme en avant du groupe qui tenait un petit garçon serré dans ses bras .
« _Alors c'était toi, Komoku... »Primura sursauta , elle ne savait pas que le sensei avait une femme et un enfant ...elle semblait apeurée , elle s'accrochait à l'enfant comme le feraitun homme qui se noierait d'une bouée .


«_ Tu es dans la merde, Komoku. Ton petit jeu a assez duré. Rends-nous ce bâtard. Il nous appartient."
« Comment sa ? », pensa Primura , "un être humain n'appartient à personne ! Pour qui se prend il donc ce grossier personnage ?" Il avait appelé l'enfant « bâtard » , ce qui d'après ses lectures , signifiait que l'enfant était né de sang dit noble et de sang dit impure , sans noblesse . En clair d'une personne noble et d'une personne roturière . Mais cela faisait longtemps que ce mot était tombé en désuétude . Primura le trouvait d'ailleurs révoltant .
« _Oublie cette idée, Sukyuri... cet enfant est sous la responsabilité du v...
_Me prends pas pour un con, Komoku. Tu sais aussi bien que moi que le village s'en branle complet. »

« Cet homme est décidément d'une grossièreté abominable. » pensa la petite fille .

« _D'ailleurs pour ça, encore faudrait-il que le village soit au courant. Ha et... Tu crois vraiment que ton misérable Henge peut tromper des spécialistes en genjutsu tels que nous? »

« _Genjutsu ? Mais alors... c'est Komoku sensei ? Mais que se passe t'il ? Quel lien a t'il avec les Sukyuri ? Pourquoi se dissimule t'il sous un henge ? »
« _Cet enfant n'est pas le vôtre...
_Toujours plus que le tien... »


Primura sera les dents , elle ne devait être repérée aucun prix , mais tout de même , le discours de cet homme était révoltant ...non seulement dans sa teneur mais aussi le ton avec lequel il avait été prononcé . C'était le ton du prédateur qui a coincé sa proie et qui joue avec elle avant de porter le coup de grâce .

Une explosion retentit , la tirant de ses sombres pensées . Quand la fumée se fut dissipée , Primura reconnut un de ses senpai de l'académie . Elle n'avait plus de doutes , cette affaire concernait des camarades de classe et un professeur qu'elle affectionnait . Elle ne laisserait pas les Sukyuri leur faire du mal . Mais elle devait attendre le moment opportun , attendre et patienter le temps qu'une occasion se présente . Elle se ramassa sur elle même , adoptant l'attitude d'un chat à l'affût , sa planche prête .
Attentive au moindre mouvement , Primura détecta immédiatement un mouvement en périphérie de son champ de vision . Elle plissa les yeux pour en déterminer la nature . Elle reconnut un autre de ses senpai , qui marchait d'un pas décidé en direction du groupe . En chemin il détacha sa cape et la laissa tomber à terre . La jeune fille le vit prendre deux shuriken en disant :
« Il n’a pas tord Wei-chi. Mais ce qu’il veut en faire, je pense le savoir et je trouve ton acte respectable…c’est pourquoi… »
Il les lança en direction du Sukyuri le plus proche .
« Il est fou ! Cette action n'a aucun sens ... mais sa va accélérer les choses d'une façon ou d'une autre . » pensa t'elle en souriant . Elle banda ses muscles , et se prépara à la réaction qui allait suivre , pendant qu'une petite voix dans son esprit lui chuchotait qu'elle en oubliait le gâteau et l'heure ... en effet , le soleil commençait à se coucher , auréolant le village d'une aura rouge orangée .
Primura Tchinonamida, anciennement kunoichi de Yukigakure No Sato à présent désertrice.

Que tous vos rêves se réalisent sauf un !

There was a chunin and his wife, and he was beautiful, a proper artist with his knife...
Sukyuri Kisuke
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Message par Sukyuri Kisuke »

Liberté, un but, un rêve, un accomplissement, une recherche éternelle.
Regret, un sentiment si humain, mais si inutile, on ne peut vivre une vie sans regret, car cela fait partie de la vie.
Passé, Une ombre éternelle, un volcan en ébullition, sans passé, il ne pourrait y avoir d’avenir.


Le jeune Sukyuri fut l’expérience de ces trois, émotions, il fut l’expérience de la vie, telle qui ne l’avait jamais, cette journée sera inoubliable, car il vit la vie d’une nouveau regard, plus sombre, plus réelle, plus douloureux. Tout avait commencé un matin, le temps était grisâtre, sombre, mais c’était une habitude ici, à Yuki. Mais depuis, tout avait changé, il apprit tellement de choses, des révélations si triste, il avait apprit la mort de sa douce cousine maika, elle qui voulu déserter, il apprit les volontés de sa cousine Nanami, le passé allait refaire surface, telle une ombre endormie, mais qu’elle finit pas se réveiller.

Le jeune garçon resta silencieux, il n’avait ni le morale, ni l’expérience nécessaire pour aider sa cousine, il avait une puissante douleur, l’impuissance, il ne pouvait retenir sa cousine, elle cherchait la liberté, et était intiment convaincu que la désertion serait une solution, mais c’est à yeux ébahi et remplie de ce profond regret, qu’il fut attentif au paroles si pesés de Sagara. Kisuke sentait l’expérience du genin, il ne fut braqué contre eux comme le fut le jeune Sukyuri, mais il était plus compréhensible, tout en voulant leur démontrer qu’ils choisissaient la mauvaise solution. * Alors c’est ça un genin, un calme impressionnant, des paroles pesés et une grande compréhension…Pourrais je un jour devenir comme lui…Puis je vraiment devenir un ninja… Je ne le pense pas…Je suis si…Nul, faut toujours une personne pour venir m’aider…Pourquoi suis-je ainsi ? *

Le poing du jeune yukien était si serré, une grande colère jaillissait en lui, il croyait au début, que cette colère était envers sa cousine, mais il finit par comprendre, que la personne qui le mettait le plus en colère, n’était que lui-même, il haïssait sa faiblesse, il haïssait son manque d’expérience, il ne voulait plus avoir besoin d’autrui, il voulait devenir une autre personne, il aurait tellement voulu être comme ce genin, qu’il avait rencontré, il fit l’expérience d’un autre sentiment, c’était la jalousie.

Il continuait de boire le thé, et cette rage continuait à remuer son esprit, telle une flamme consumant du bois. Jusqu’au moment où l’étudiant sortit de la maison, ne pouvant contenir son ardeur, dans un certain sens, Kisuke comprenait ce geste. Mais à la suite, frustré de n’avoir pu raisonner la Sukyuri (Je vois les choses comme ça, mais si tu veux, j’enlève) il demanda à l’assemblé d’aller retrouver l’étudiant, il avait un curieux pressentiment, et même si le jeune apprenti ninja n’appréciait pas le sombre personnage, il se senti obliger de rattraper Neï.

Mais avant de quitter la maison du genin, il avait le sentiment qu’il devait parler au genin, c’était ainsi qui lui adressa la parole, juste après s’être rapproché de Toshiro : « Vous savez monsieur, j’aurais tellement voulu être comme vous, je suis qu’un simple idiot qui ne sert à rien, je suis faible, et il faut toujours qu’une personne vienne m’aider…Je ne pense pouvoir devenir un ninja…Je ne pense atteindre mon rêve…Je ne l’ai pas dit, mais mon rêve est de devenir un grand ninja pour aidez les villageois, pour protéger mon village, Mais je ne suis qu’un gamin qui rêve les yeux ouvert…Désolé de vous avoir ennuyé avec mes gamineries…Merci de m’avoir écouté, et merci pour le thé…Au revoir »

Ainsi, dans le poing séré, la tête baissé, les yeux larmoyantes et le regard mélancolique, d’un rêve cassé, il coura à la recherche de Neï, en arpentant les ruelles du villages, il voyait les veilles personnes déneiger leur planchés, discuter sur la tempête, de parler de tout et de rien, un quotidien éternelle, mais vu d’une manière différente, une conviction si frêle. Mais la vie devait continuer, et pour l’instant, il fallait retrouver l’étudiant, mais pourquoi ? Cette question ne traversa même pas l’esprit du garçon, trop déstabilisé, il lui fallait faire quelque chose, il voulait oublier, oublier cette douloureuse journée, marcher, courir vers l’avant, c’était son seule, et unique but, du moins pour l’instant, ne pas se poser des questions, il apprit quelque chose, c’était que sa curiosité lui avait apporté bien des misères.

En marchant, il ne put s’empêcher de voire à sa droite, la vie si capricieuse n’en arrêtait pas de lui jouer des mauvais tours, cette journée n’était pas encore terminé. Ce fut ainsi qu’il vit au premier moment un groupe de six personnes, l’une d’entre eux portait un enfant, un bébé, mais le tout était entouré par plusieurs personnes, à ce moment là, il ne pouvait bien voire la scène, il était bien trop loin, il lui fallait se rapprocher, ce qu’il le fit très discrètement, sa leçon sur la curiosité était vite oublier, c’était un sacré incorrigible. En se rapprochant, il était capable de bien voire la scène, Et à sa grande surprise, il put reconnaître Komoku sensei, il n’avait pas l’apparence du chûnin, mais il ne put oublier son épée, Kisuke avait admiré l’épée dans toutes ses coutures, en plus, il était devant le professeur, lorsque celui-ci prit l’arme. Aussi, il reconnût les membres de son clan, c’était les deux aînés du cimetière, pendant un cour laps de temps, le jeune Sukyuri se rappela de la filature des aînés, ce n’était pas un bon souvenir, mais il avait le mérite de se passer avec ses deux cousins, peu être la dernière bêtise du trio, puis après un court soupire, il reconnu également les trois autres Sukyuri, c’était les cousins des aînés, enfin, c’était de haut membres du clan, il participaient au réunions du conseils du clan. Mais il ne pouvait entendre leur paroles, pour entendre, il devait encore plus se rapprocher, mais comment le faire sans se faire repéré.

C’était ainsi qu’il eu l’ingénieuse idée d’utiliser le henge no jutsu, ce fut un plaisir pour lui de se remémorer ce cours, il se rappela de quel façon, les sensei leur avaient jouer un tours, il se rappela de façon dont il était tombé pleinement dans le panneau en criant au secours, il se rappela des élèves qu’il avait connu, Shousan le dormeur, le Tenki qui avait complètement raté un henge, créant un immense chewing-gum, Oni qui a été très gentil d’avoir laissé le garçon l’utiliser comme modèle et bien sûr, la jeune Primura qui impressionna le jeune Sukyuri par sa personnalité si paradoxal, un visage de poupée avec cette lueur dans son regard, une puissante passion et assurance, et également ses cousins.

Utiliser le henge était une bonne solution, pour se rapprocher discrètement, mais il fallait utiliser cette technique avec prudence et intelligence, c’était pourquoi la première question était très importante, En quoi se transformé ? La deuxième interrogation était importante, comment faire pour ne pas se faire repérer ? Grâce aux sensei, il se rappela qu’un henge peut être repéré à cause du flux de chakra, et sachant que les personnes devant lui étaient des spécialistes en genjutsu, l’importance de bien penser sa technique était une nécessité, c’est alors qu’il se rappela des principes qu’il avait compris la veille, le genjutsu se faisait en deux étapes, l’étape physique, et l’étape psychologique, donc pour réussir son jutsu, il devait utiliser un métamorphose qui n’attirerait pas l’intention, donc, on ne chercherait pas à vérifier le flux de chakra. C’est alors que lui venue l’idée de se transformé en un animal, ça serait une drôle d’expérience, mais quel animal pourrait être utiliser ?

*Je dois me transformé en un animal qui pourrait passer discrètement, mais quoi ? En plus, avec mon manque d’expérience, je ne sais pas si ça va marcher…Pff …Un lapin ? Un insecte ? Non, un insecte, c’est beaucoup trop petit, c’est impossible…En quoi puis je me transformé ? Je dois trouver l’animal me permettant de me rapprocher d’eux, sans être repéré…Et déjà est ce que je peux vraiment le faire ? J’suis nul, un bon à rien…Je pourrais aussi intervenir, en étant un Sukyuri, il vont sûrement nous laisser tranquille…Mais non, après le regard que m’avais fait l’aînés, je risque pas de m’en tirer…Alors quoi ? En quoi vais-je me transformer ? Un chien ? Oui mais c’est trop grand…Ah oui !!! J’ai trouvé !! Un chat !! C’est parfait, petit, passe inaperçu…L’animal parfait, je n’aurai plus qu’à lui donner une teinte blanche comme la neige pour qu’il passe encore plus inaperçu, ça existe des chats blancs ! Donc c’est choisit…Visualisation, migration et libération…*

Kisuke avait répété plusieurs fois le henge en entrant chez lui la veille, mais là, c’était différent, il devait imiter un animal, plus précisément un chat, la seul avantage, c’était qu’un chat est assez facile à visualiser, mais pour cette exercice périlleux, il devait avant tous, avoir la position d’un chat, un henge serait sûrement raté s’il gardait sa position debout, enfin, c’était son avis. Il prit la position du chat les bras devant les jambes, aussi, il lui fallut penser à la marche d’un chat, pas après pas, après réflexion sur tous les principes d’un chat, il se lança dans la visualisation d’un chat, le moindre détail, mais c’était bien plus durs, il n’y avait pas de chat dans le coins, donc il du se rappeler de tous les chats qu’il avait l’habitude de voire tous les jours, pour finalement avoir terminé la visualisation, il ajouta le blanc neige, pour la totalité des poiles du chat, il visualisa les yeux et le regard des chat, il n’avait rien oublié. Puis, vient les migration, il ferma les yeux pendant quelques secondes, lors des ces dernières, il alla vers la source de son pouvoir, il se l’appropria et la forma à l’image de sa visualisation pour ainsi, la libérer en formant le Tao chèvre, dont il était habitué à former, et murmura : « Henge no jutsu »

Ne pouvant entendre aucune paroles des deux groupes, il était logique que ses derniers ne purent entendre le pof du jutsu, il était devenue un chat, mais il ne pouvait vérifier, il décida de tenter sa chance, il fit abstraction de son manque de confiance, le devoir l’appelait, enfin, il le ressentait comme ça, et ainsi il se rapprocha silencieusement pour écouter et observer la situation. L’atmosphère était oppressante, les visages étaient ternes, on ressentait le danger, les regards étaient fortement paradoxaux, les uns avaient les regards craintifs, et les autres, avaient le regard assuré, content d’eux, ce fut assez étrange pour le garçon, non je veux dire le chat, et le silence fut rompu :

« Tu es dans la merde, Komoku. Ton petit jeu a assez duré. Rends-nous ce bâtard. Il nous appartient. * Bâtard, sensei nous avait parlé d’un enfant...Oui, le fils de Maika !!*
- Oublie cette idée, Sukyuri... cet enfant est sous la responsabilité du v...
- Me prends pas pour un con, Komoku. Tu sais aussi bien que moi que le village s'en branle complet. D'ailleurs pour ça, encore faudrait-il que le village soit au courant. Ha et... Tu crois vraiment que ton misérable Henge peut tromper des spécialistes en genjutsu tels que nous?
- Cet enfant n'est pas le vôtre...
- Toujours plus que le tien... »


* Je ne comprends plus rien ! L’enfant dont nous avait parlé Komoku sensei, c’est lui !! Donc il l’avait en sa possession ? Les autres veulent l’utiliser comme esclave, mais comment cet enfant à t’il bien pu tomber des les bras du sensei ? Serait ce…? *

Mais comme un problème ne pouvait qu’en rapporter un autres, une personne jaillit des ombres, Kisuke fut assez déçu de voir que c’était Neï qui d’une marche nonchalante, retira son manteau, et prit la parole : « Il n’a pas tord Wei-chi. Mais ce qu’il veut en faire, je pense le savoir et je trouve ton acte respectable…c’est pourquoi… »

Il sortit des shurikens pour les lancer sur les Sukyuri * Quoi !!! Mais il est fou !!* Cette action pourrait finir par un désastre, sachant que ses cousins pourraient aussi intervenir, il essaya de se positionner prés de Neï de façon à la protéger si un shuriken devait le toucher, en arrêtant son henge, il aurait la force de le pousser, ou même de sa position, il fit confiance à Komoku sensei et à son groupe. Mais, qu’allait il bien se passer ?
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Tenki Kentaro
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Message par Tenki Kentaro »

Les journées de Yuki sont courtes en cette saison. Le soleil ne pointe guère sont nez, et la nuit s’improvise maîtresse du village. Le ciel portait son voile sombre, et les yeux goûtaient un gris foncé triste. Il n’était pourtant pas tard, mais les fenêtres reflétaient l’intérieur chaleureux des maisons. Un orange rose issu des lampes à huile. Une pale copie de soleil couchant. Les pellicules de neige scintillaient, portant en cet instant la majesté d’une voûte stellaire. Les rues se pavanaient de silence. Il ne restait qu’un simple crissement sous la botte, les nouveaux flocons apportés par la tempête périssaient en ce râle ultime. Les divers croisements se traçaient d’empruntes, signe d’une activité passée il y a peu. Un volet claqua, faisant sursauter Tenki, qui suivait le groupe, sans dire un mot. L’envie de tabac se mêlait à ses questions. Leur professeur allait il leur donner explication ? Le méritaient ils ? Dans le sens : N’était pas présomptueux de vouloir une explication ? En quoi cela les concernait ? Pourquoi Wei Chi Senseï se cachait sous ce Henge ? Que signifiaient tant de précautions ?
Il nageait dans cet ensemble, tout extenué qu’il était de son entraînement. Les bois Akikaze avaient la curieuse compétence de faire mûrir. Même si son énergie semblait à plat, une étrange flamme brûlait en lui. Peut être une confiance nouvelle. Il avait aimé cette journée et ces rencontres. Mystère. Amitié. Respect. Honneur. Les sentiments se tressaient en lui, sorte de guirlande unique. L’expérience ?

A la mention de la transformation, Tenki fit un vague sourire dubitatif. Il avait apprit cette technique depuis peu, et même s’il la maîtrisait, il redoutait de l’utiliser. Elle lui demandait du temps, et une certaine réflexion. Et il n’oubliait pas, ô combien, il l’avait raté une fois. Il fallait encore qu’il se familiarise avec, chose qu’il n’avait osé faire devant les autres. Un zest de timidité futile. Et puis, à quoi bon ? Cela aurait été une pure perte. Ils étaient en sécurité, tous. Ne formaient ils pas un groupe compact, une petite balade avec un enseignant ? Un étranger ne risquait il pas plutôt d’attirer l’attention ? Non, il se garda bien d’effectuer le Henge.
Une trouée dans le ciel fit apparaître, un court instant, l’éclat du ciel embrasé. Les ombres s’étirèrent sur les lattes d’une maison de bois clair. Ainsi grand, ils paraissaient pittoresques. Des caricatures de chewing-gums étirés. Ce reflet de ténèbre formait un drôle d’estampe. Le jeune Kentaro joua avec, de ses doigts longs et fins semblables aux pattes d’une araignée. Espérait il amuser l’enfant ?
Ils arrivaient bientôt sur une place circulaire. Les nuages recouvrèrent l’astre assoupi.

A peine eurent ils franchit l’enceinte que cinq hommes se dévoilèrent, un air de mépris dans leurs traits, une haine froide au regard. La place se vidait lorsqu’ils les encerclèrent. C’était des adultes costaux, vêtus de chauds kimonos aristocrates. L’un d’eux avait une face de vieux crapaud, des yeux globuleux soulignés par ses joues flasques et traînantes. De grosses lèvres, charnues en boudin, exprimaient une moue rogue. Sa calvitie luisait dans le crépuscule, comme huilée de cirage gras. Un autre, un peu en retrait, les scrutait de ses yeux porcins, affublés de sourcils épais. Sa peau se couvrait d’un épais duvet, couvrant les marques d’anciennes cloques d’acnés.
Le plus grand possédait une allure élégante, des traits fins et souples. La douceur d’une lame de rasoir. Son expression était, néanmoins, tout aussi dangereuse.
On remarquait sur leurs vêtements le signe du clan Sukyuri. Une des puissances du village. Que leur voulaient ils ?

*Ils appartiennent à la famille à Gale, le garçon qui m’a aidé pour le bonhomme de neige. Il était sympa, dommage qu’il en soit pas venus prendre le thé chez moi. Peut être aurait il accepté de venir à Akikaze ? De toute évidence, il n’a pas hérité sa douceur de ces personnages là. Ils sont si morgues… Je me demande bien ce qui leur passe par la tête. Le Henge de Senseï ne leur plait pas ? D’une certaine façon, ils me rappellent mes parents. Quand ceux-ci jasent en fin de soirée, après le repas. Ou dans leur manière de sourire, lorsque les invités ont le dos tourné. On n’a pas que ça à faire. Autant les contourner. Ce sont des membres de clan, évitons toute dispute.*

L’un des leurs prit la parole dans leurs dos. Sa voix traînait un peu, révélant un accent rauque. Le dernier mot : « Komoku » se fit tranchant. Le Chûnin se retourna, une once d’horreur dans le regard. Ils étaient encerclés. Ces hommes ne leur voulaient aucun bien, Tenki saisit la menace qui planait sur leurs épaules. L’homme continua son discours et Wei Chi lui répondait. Le ton n’était nullement respectueux. D’un sens, ils avaient insulté le Chûnin, ce qui alluma un four dans le ventre du petit étudiant. Cette chaleur le crispa tout d’abord, puis se diffusait légèrement dans ses veines. Son rythme cardiaque se mit au galop. Tenki se sentait blessé, cela ne lui était jamais arrivé. Il avait si peu d’estime pour lui-même, qu’il se fichait de pas mal de piques. Pourquoi une telle réaction ?

*Serait-ce la colère ? Ce n’est pas la peur, non. C’est autre. M’ont-ils blessé ? Je n’arrive pas à savoir. Komoku Senseï n’a pas l’air innocent. Son expression marque une sorte de regret. Prit au piège ? De quel coté sommes nous ? Notre maître ? Le clan ? Qui représente le village ? De quel côté sommes nous, donc ? Celui de l’enfant. Peut être. Oni, en tout cas. Il s’est attaché à ce petit bout. Vers qui se tourner pour mettre le gosse à l’abri ? Bâtard ? Ce terme est dénigrant. Je doute qu’il soit heureux si on les laisse le prendre. Que ferrait le Kage ? Que ferai-je moi ? Je me sens si petit entre tous. Mais voilà que Senseï marque un silence. Va-t-il sortir son épée ? Qu’attend-il ? Notre présence ne le réjouit pas, j’ai l’impression. Sommes nous une gêne ? Comment lui faciliter la tâche ? Il faudrait nous espacer, comme cela, nous serions plus difficile à encercler. Encore faut il pouvoir bouger. Nous sommes six, sans compter l’enfant, nous avons l’avantage du nombre pour créer l’ouverture. Normalement, elle devrait déjà exister. Le problème, c’est la différence de niveau. Si certaines personnes les prenaient à revers, alors ils se retrouveraient en sandwich et l’on aurait l’avantage. Quelles sont nos chances de fuite ? Et celles de l’enfant ? Combien de rues mènent à cette place ? Ont-ils d’autres alliés cachés après ? Réfléchir, ça me redonne des forces. Il ne faut pas se retrouver avec un otage, le bonhomme de neige nous l’a enseigné…*

Tout à ses stratégies, Tenki entendit modestement l’avancé de Neï. Le vent se leva et l’épaisse chevelure de ce héros oublié virevolta, dans un mouvement circulaire. Ses mèches battaient dans le froid, recouvrant une partie de son front, puis laissant apparaître entièrement ce visage d’adonis. Un regard de braise, qui transperça l’assemblée. Son menton dur possédait une forte dose de virilité. La cadence mesurée de ses pas accentuait son charisme gargantuesque. Le mouvement, presque fauve, de ses muscles se faisait dans une sorte de balancier enivrant. Lorsqu’il détacha sa cape, d’un geste aérien, celle-ci eu la bonne idée de se faire porter par une bourrasque avant de retombée mollement, un chuintement imperceptible. Il n’y avait plus aucune peur. Oui, il était là. L’élu. Le sauveur ! Tout serait finit en un éclair.
Il prit la parole, une voix suave fraîcheur cassis et fleurs de montagnes s’incrusta dans leur tête. Cet homme avait la classe. Sa rhétorique aurait fait agenouiller Cicéron :

« Il n’a pas tord Wei-chi. Mais ce qu’il veut en faire, je pense le savoir et je trouve ton acte respectable…c’est pourquoi… »

C’est pourquoi ? On se le demandait bien. Qu’allait il nous sortir, lui, de si bonnes surprises ? En l’occurrence : Deux Shurikens affûtés qu’il lança tant bien que mal sur leurs adversaire en kimono. L’action était… comment dire ? Pleine de bonnes attentions ? Etait elle l’élément clef, et imprévisible, de leur réussite ? L’action se suspendit, Tenki sentait pointer une grosse goûte à l’arrière de son crâne. Le genre de truc qui laisse des traces d’escargot baveux.

[Les Shurikens atterrirent ils ? Nul ne sait. On les a perdu en chemin, vers Pet-à-Ouchnok. Tous se tournaient à présent vers Neï, encore crispé dans sa pose pour calendrier du parfais ninja. Un silence gêné et pressant alourdissait la place. Un corbeau vint alors croasser. Un triple cri. Le vent avait cessé. Il restait une impression de vide. Puis, Tenki retint un pouffement. Et. Là. C’était. Ce fut. Trop. Et un « MouhahahahahHhHhAHAhaHaHAHhahaHaHahahaHhahhaHAha » général vint clouer le tout. Les Sukyuri étaient par terre, se tenant leurs côtes, tordu de rire. Les étudiants avait un mal fou aux abdos. Des larmes d’hystéries zébraient leurs joies. Un fou rire magistral. Un souffle électrique bouscula tellement le village que même le soleil se permit de pointer son nez, voir ce qu’il se tramait. Ivre de joie, personnes ne semblaient pouvoir s’arrêter. Et si cela arrivait, voir les autres ainsi le replongeait dans l’euphorie. L’instant dura bien dix bonnes minutes. Bien plus si l’on compte les hoquet et la fin de soirée souvenir. Ce fût tellement incongru de revenir au sérieux que les Sukyuri tendirent la main à Senseï.

« Allez, c’est pas pour un gosse en plus ou en moins… »

Et tout rentra dans l’ordre. On les invita même à festoyer dans le grand dojo du clan. La fête devint un jour férié et l’on érigea une statue de Neï au milieu de la place.]

Retour à la réalité : L’instant délaissa la suspension et choisit un ralentit à la mode. Tenki était plutôt surprit et détourna l’œil, guettant une possible ouverture. Il n’y croyait pas trop.
Tenki Kentaro, Genin de Yuki
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Wei-chi Komoku
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Message par Wei-chi Komoku »

L'émotion. Qui n'a jamais, sous l'effet d'une colère, du chagrin, de la haine, de l'ennui, de l'envie, agi de manière irréfléchie? Ecouter son coeur, comme on dit. Etre persuadé de bien faire. Avec mon recul, je peux observer toutes ces réactions typiquement humaines. C'est peut-être ceci qui fait la beauté de l'humanité. Sa spontanéité. Ici, rien ne bouge, tout est figé. Rien n'est possible à part observer. Voir le monde en noir et blanc. Quand on le voit. Les détails deviennent plus flous, peut-être est-ce mon esprit qui s'éloigne, à mesure qu'il s'apaise devant une vengeance presque accomplie, vers cet endroit qu'on nomme "au-delà". Je ne sens plus d'émotions vis à vis des personnes que je vois ici-bas. Mais je sens toujours la crainte. Suis-je en train de disparaître? J'ai de moins en moins conscience de mon existence. Ce n'est pas tant disparaître qui me fait peur, à vrai dire, que le fait que ce soit pour toujours et que tout ce que j'ai fait sera oublié, non pas de la multitude, mais de moi. Si je n'existe plus, si je n'ai plus même de conscience, quelle importance à ce que l'on se souvienne de moi? Cela me rassure pour le moment sans doute. Weï-chi m'aime toujours et regrette. Je vais dans l'au-delà oui. Mais j'ai peur que cet au-delà s'assimile au plus profond des néants. Que mon âme ait à subir le même destin que mon corps. Je ne sais pas même ce qu'il advient de mes semblables. Nous ne nous voyons pas entre nous. Parfois je sens une présence qui m'effleure, et je dis "bonjour", mais aucun son ne sort. Nous ne parlons pas. Nous sommes seuls, avec la seule possibilité de contempler le monde que nous avons quitter, et de nous dire qu'au moins, on aura appris ici bien des choses. Découvrir le sens même de l'existence alors qu'il est trop tard pour en profiter. Quelle ironie n'est-ce pas?

Je les vois en contrebas. Ils sont tellement. Ma famille, et des gens que je ne connais pas. Je n'ai pas tout suivi de l'histoire. Je sais simplement que c'est ma faute. J'ai causé du tort à tout le monde. Simplement parce que je désirais une liberté que j'avais déjà. J'étais libre du moment que j'avais le choix, et j'ai fait le mauvais. Cet enfant qui était le mien et n'aurait jamais dû être, cette famille, cet ami que j'ai trahi, cette femme qui est morte seule parce que j'occupai celui qui avait promis de la soigner. Elle a dû avoir peur. Je me sens coupable. Au début cela me faisait mal. Maintenant, cela m'est simplement désagréable. Mes sentiments s'altèrent avec le temps. C'est étrange de mourir. D'abord, on ne comprend pas. Ma mort a été, il est vrai douloureuse. Mais je la trouve méritée. Quelle idiote j'ai fait. J'espère bien rattrapper mon erreur même si je n'en ai pas les pouvoirs. L'espoir n'a t-il pas toujours été ma ligne de conduite? Un signe, aurais-je seulement les moyens de leur envoyer un signe? Non, évidemment. Ce serait trop facile. Si les morts pouvaient ainsi communiquer... cela se saurait, et combien n'en auraient-ils déjà profité? J'espère simplement qu'aucun mal ne sera fait à mon fils. Ma famille ne le mérite pas. Je ne veux pas le voir dans un de ces orphelinats miteux. Je ne veux pas le voir esclave des ordres du village. Je ne veux pas le voir élevé par celui qui a tout gâché. Il n'a sa place nulle part, en quelque sorte. Je voulais pour lui une vraie famille. Mais telle chose était impossible. Un bâtard chez les Sukyuri aurait à partager le fardeau de sa mère tout le restant de sa vie, et quand bien même il ne serait plus la cible de leur violence, il serait toujours celle de leurs railleries. Le laisser à son père? Le responsable de tout ceci? Je n'ai jamais rien dit et c'est maintenant trop tard. Je n'ai jamais parlé de ces abus. Parce que j'aimais cet homme qui m'a forcée tout en douceur. C'est paradoxal et compliqué. Je ne voulais attirer d'ennuis à personne. C'est un peu, je crois raté... mon silence semble avoir fait trop de bruit.(©Il fait trop de bruit ton silence, de je sais plus qui.)



L'attaque de Neï semblait avoir paralysé tout le monde car il n'y eut aucune autre entreprise particulière. Les shuriken envoyés firent un beau voyage. Dignes d'un véritable safari photo. Entre les petites filles perchées sur les toits, les chats blancs géants d'un mètre soixante de hauteur et aux mouvements de queue pas très naturels, et les fantômes observant d'en haut, autant dire que ce n'était pas triste. Sans parler de tous ces fauves enchaînés sur la place centrale du village par leurs sentiments animés renforcé de quelque malchance. Malheureusement pour eux, les shurikens n'allèrent pas toucher leur cible. L'un deux fut tiré plutôt droit, l'autre passa de côté. Ils tombèrent au sol l'un après l'autre dans un bruit metallique. L'Aîné qui semblait le plus jeune et qui en était le plus proche tourna la tête. Haussant un sourcil surpris, il fixa un moment les deux shuriken au sol. Alors que les autres fixaient Neï. Certains d'un air blasé, d'autre d'un air amusé. Weï-chi adressa à Neï un sourire, peut-être le vit-il, peut-être pas, mais il était plein de reconnaissance. Certes, non pas pour ce qu'il avait fait, mais pour ce qu'il avait voulu faire. Il était de son côté? Il voulait l'aider? Aurait-il changé d'avis... le chûnin l'ignorait. Il n'eut pas le temps de méditer longtemps. Car déjà, l'un des Aînés, le plus hargneux, sur un ton méprisant avait pris la parole:

"Alors, c'est ça que tu leur apprends Komoku? Joli... saurais-tu seulement faire mieux... Rends cet enfant à sa famille. Nos pouvoirs doivent rester en notre clan, et il est hors de question que d'autres en profitent. Quelle importance peut donc avoir ce bâtard à tes yeux? Toi qui n'as pas hésité à tuer sa mère pour sauver notre honneur? Sers notre honneur jusqu'au bout et rends-nous ce bâtard que nous le débarrassions de ces tares et que tout le monde ici oublie cette aventure. Que ta fiancée ne soit pas morte pour rien, que ta mission n'ait pas été vaine. Nous force pas à enquiquiner le kage...
- Tu ne feras pas ça. Tu aurais trop peur qu'il désapprouve. Que ce qui soit porté à sa connaissance vous deshonore au sein des autres ninjas...
-Allons Komoku, tu ne vas tout de même pas te mettre dans une impasse? Tu es en train de mettre chaque personne ici présente en danger. D'ailleurs ils en savent tous déjà trop.
- Et quoi? Tu prévois d'utiliser sur eux ton fameux Genjutsu? Il est parfois dangereux de mélanger rêve et réalité dans l'esprit des gens tu sais...
- Prétendrais-tu que tu t'y connais mieux que moi? Ne vous inquiétez pas, jeunes gens. Vous êtes innocents dans cette affaire nous le concevons. Nous ne vous ferons aucun mal. Vous ne vous souviendrez même plus de ce qu'il s'est passé aujourd'hui. "

A cela, Weï-chi ne répondit rien. Son attention avait été captivée par autre chose. Autre chose caractérisé par une vibration qu'il avait pu sentir, et que Kenji avait pu légèrement percevoir, émanant du plus jeune des Aînés Sukyuri. Un murmure, un signe... et rien. Mais Weï-chi observait Neï, sourcils froncés. Les autres avaient pu percevoir cet enchaînement de signes, ou entendre le murmure, mais pas assez fort pour distinguer quoi que ce soit. (et seulement, soyez honnêtes, si votre peresonnage avait son attention fixée sur le jeune Aîné. Si vous étiez fixé sur la discussion entre Weichi et l'autre sukyuri, vous n'avez rien vu et pas entendu. si vous écoutiez la converse en regardant le jeune sukyuri vous pouvez avoir vu un enchaînement de signes mais c'est tout.)

Bien, vu que les vacances sont finies (enfin pour certains. Je dois encore les supporter jusqu'à début février pour ma part.) on va reprendre un peu le rythme normal parce que là ça a traîné... enfin après, moi si vous postez pas, ça me fait toujours moins de fiches à mettre à jour. Bon vu que je mets vos fiches à jour mercredi, vous avez plutôt intérêt à poster avant (pour qu'un post soit validé dans la semaine faut qu'il soit posté avant mercredi minuit:D), mais dans mon extrême gratitude je vous laisse jusqu'à jeudi..evidemment, si la grande majorité poste avant, je répondrai dans la mesure du possible. je veux dire, si tout le monde sauf une personne a posté, je n'attendrai pas. Allez, à vos claviers. On en voit le bout :) (n'ayez pas peur, bien d'autres événements vous attendent, muahaha.)
Weï-chi Komoku (so-called) chûnin de Yukigakure No Sato

"There was a chuunin and his wife...and she was beautiful...a foolish chuunin and his wife..."
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Minzokujiketsu Shousan
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Message par Minzokujiketsu Shousan »

La situation n'avait pas changé, l'action de Nei ne semblait pas avoir été d'un grand recours, personne n'avait bougé, préférant sûrement attendre quelque chose qui aurait pu laisser une ouverture et prendre l'avantage. Les deux shurikens de Nei aurait certainement pu faire l'affaire si celui-ci avait plus d'expérience, ce qui n'était pas le cas. Tout le monde semblait avoir prit attention à l'interruption de l'étudiant. Ses deux armes avaient volé, l'adolescent avait semblé intervenir en ayant la noble intention de sortir son sensei du pétrin mais bien que ses armes furent porté par ce désir d'aider, elles n'atteignirent pas la cible espéré. Elles tombèrent un à un sur le sol, une chute qui donna naissance à un fracas métallique. Le temps avait sembler s'être figé depuis le départ des shurikens, il n'avait reprit son cours normal qu'après qu'ils aient chutés sur le sol enneigé du village de Yuki.

Tous regardèrent Nei, Shousan y comprit, il regarda l'étudiant avec un air désabusé. Les raisons de son acte lui était encore inconnu, cependant cela semblait avoir un rapport quelconque avec le chuunin. Sa façon de s'adresser à l'homme en utilisant son prénom l'indiquait, il remarqua cela en repensant à ce que l'adolescent avait dit avant d'entre en scène. En ce moment même, Shousan essayait d'éclaircir la situation qui était toujours trop floue pour son esprit. Il avait secouru un enfant qu'il ne connaissait pas et s'était retrouvé encerclé par des membres du village. Bien qu'il savait le risque qu'il allait devoir affronter en ramenant l'enfant, il était encore surprit de l'élan de bonté qu'il avait eut. Alors que les autres n'avaient pas décider de libérer l'enfant, ce fut lui qui décida de le faire, une pulsion produite à la vue de l'enfant enchaîné. La vie de ninja allait certainement lui révélé ses cotes cachés.

Alors que la situation semblait être assez claire pour lui, un détail troublant fit son apparition. Il s'agissait d'un chat possédant la taille d'un adolescent. Une fourrure aussi blanche que la neige, il aurait été assez dur de le distinguer si il n'avait pas cette taille hors-norme pour un félin. Il fut comme hypnotisé par ce qu'il venait d'apercevoir, comment un chat aussi grand pouvait exister ? Il aurait certainement le record du monde si il était présenté à un jury qui se chargeait de juger les records. Il lui fallut quelques secondes pour pouvoir envisager qu'il s'agissait d'un henge.

* Et si c'est un henge, qui est sous l'apparence de ce chat énorme ? Un allié de ceux qui nous encerclent à ce moment même ? Peut-être nous empêchent-ils de fuir, ils ont sûrement dû mettre d'autres personnes à chaque endroit par où on pourrait sortir. Si c'est le cas, vu la qualité du henge, le gardien ne doit pas être d'un grand niveau. Mais confié cette tâche à quelqu'un qui n'est pas assez doué pour accomplir l'objectif ne serait pas intelligent... Après tout, cette personne pourrait être de notre coté ou encore ne serait dans le camp de aucun de nous. Il semble avoir notre niveau, on dirait presque qu'il vient de connaître le henge... Il est proche de Nei aussi, il doit sûrement le connaître. Il doit être de l'académie, ou encore un du cours. *

"Alors, c'est ça que tu leur apprends Komoku? Joli... saurais-tu seulement faire mieux... Rends cet enfant à sa famille. Nos pouvoirs doivent rester en notre clan, et il est hors de question que d'autres en profitent. Quelle importance peut donc avoir ce bâtard à tes yeux? Toi qui n'as pas hésité à tuer sa mère pour sauver notre honneur? Sers notre honneur jusqu'au bout et rends-nous ce bâtard que nous le débarrassions de ces tares et que tout le monde ici oublie cette aventure. Que ta fiancée ne soit pas morte pour rien, que ta mission n'ait pas été vaine. Nous force pas à enquiquiner le kage...
- Tu ne feras pas ça. Tu aurais trop peur qu'il désapprouve. Que ce qui soit porté à sa connaissance vous deshonore au sein des autres ninjas...
-Allons Komoku, tu ne vas tout de même pas te mettre dans une impasse? Tu es en train de mettre chaque personne ici présente en danger. D'ailleurs ils en savent tous déjà trop.
- Et quoi? Tu prévois d'utiliser sur eux ton fameux Genjutsu? Il est parfois dangereux de mélanger rêve et réalité dans l'esprit des gens tu sais...
- Prétendrais-tu que tu t'y connais mieux que moi? Ne vous inquiétez pas, jeunes gens. Vous êtes innocents dans cette affaire nous le concevons. Nous ne vous ferons aucun mal. Vous ne vous souviendrez même plus de ce qu'il s'est passé aujourd'hui. "


Les paroles d'un de leur agresseur avait réussi à troubler légèrement Shousan. Non pas parce qu'il venait de menacer l'ensemble du groupe, mais plutôt sur les révélations qu'il avait apporté au sujet de son sensei, elles avaient réussi à lui faire perdre sa vigilance, dorénavant il ne fixait plus ceux qui l'encerclaient mais plutôt son maître. Son passé semblait être sombre, si les dire de celui qui avait prit la parole précédemment s'avérait être juste, il aurait perdu sa fiancée au prix d'un travail pour eux. Cette mission aurait été celle de tué la mère de l'enfant. Les raisons de cet acte lui était inconnues, mais pour pouvoir commettre un tel crime dans l'enceinte du village, elles devaient certainement valoir le prix d'un meurtre.

Le cour des évènements allait certainement à nouveau s'enchaîner de façon improbable, Shousan continuait d'observer son sensei, attendant toujours le bon moment pour pouvoir être utile aux mieux. Entre temps, diverses signes avaient été exécuté par un des Sukyuri. Ils ne présageaient rien de bien, Shousan n'avait pas pu les percevoir, il n'était donc pas prêt à subir la suite.
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Message par Neï Saïdo »

[....quel nul....ne rien toucher ni faire esquiver....:oops: ]

Un mouvement fluide, qui pénétrait bien dans l’air, qui était quasi parfait… Un geste fluide qui avait donné un style certain à Neï, lorsqu’il était intervenu, tous les autres protagonistes était resté bouche bée… A cause de lui ou bien du chat géant qui était à coté de lui ? Peut-être la cause ce trouble était seulement causé par la tension palpable que le groupe de sukyuris exercaient ? Enfin le stress était à son comble lorsque les deux shurikens entamèrent leurs descentes dans une lente courbe belle, parfaite…

La théorie était parfaite, le mouvement bien exécuté… Alors pourquoi ? Pourquoi avoir lamentablement raté le plus jeune du groupe ? La conviction n’était pas assez bonne ? Il n’avait pas réellement envie d’aider, il ne faisait ça que pour tromper le groupe, le village ? Non, il ne pensait pas ! Il ne voulait pas ! Il avait un honneur et lorsqu’il avait décidé de faire quelque chose, il le faisait de tout cœur ! Sans artifice, sans ornement, il se livrait brut, fort, comme un diamant non taillé…Il avait du potentiel mais il était encore trop brut pour briller…
Comme dit le proverbe….

Celui qui ne sait pas et qui l’ignore … fuis le
Celui qui ne sait pas et qui en a conscience … éduque le
Celui qui sait et qui l’ignore … éveille le
Celui qui sait et qui en a conscience … suit le

Quelle était la catégorie de Neï, lui-même n’en avait conscience et ne connaissait pas la réponse à cette question existentiel pour un guerrier ou même un homme. Moi j’en ai une petite idée… Il le sait mais il l’ignore… Il faut l’éveillé en douceur car, malgré son apparente force et froideur, il sensible et faible… quo qu’il en dise, quoi qu’il en face, il restait le petit enfant de 6 ans se cachant dans un placard…Alors que sa mère est là, agonisante au milieu du salon, agonisante et souffrante pour son fils… Peut être est qu’il se voyait dans ce petit enfant ? Que l’histoire de celui-ci reflétait la sienne ? Il percevait sa vie dans celui de ce « bâtard » -comme il l’était.

Puis, tout ce passa rapidement, les deux projectiles percutèrent le sol sans que leurs missions soi trempli, au pied de celui qu’il voulait blesser, tuer, torturé… Mais des paroles vif, blessante, saignante et ironique sortit de la bouche de l’intéressé :

« Alors, c'est ça que tu leur apprends Komoku? Joli... saurais-tu seulement faire mieux... Rends cet enfant à sa famille. Nos pouvoirs doivent rester en notre clan, et il est hors de question que d'autres en profitent. Quelle importance peut donc avoir ce bâtard à tes yeux? Toi qui n'as pas hésité à tuer sa mère pour sauver notre honneur? Sers notre honneur jusqu'au bout et rends-nous ce bâtard que nous le débarrassions de ces tares et que tout le monde ici oublie cette aventure. Que ta fiancée ne soit pas morte pour rien, que ta mission n'ait pas été vaine. Nous force pas à enquiquiner le kage...

- Tu ne feras pas ça. Tu aurais trop peur qu'il désapprouve. Que ce qui soit porté à sa
connaissance vous deshonore au sein des autres ninjas...

-Allons Komoku, tu ne vas tout de même pas te mettre dans une impasse? Tu es en train de mettre chaque personne ici présente en danger. D'ailleurs ils en savent tous déjà trop.

- Et quoi? Tu prévois d'utiliser sur eux ton fameux Genjutsu? Il est parfois dangereux de mélanger rêve et réalité dans l'esprit des gens tu sais...

- Prétendrais-tu que tu t'y connais mieux que moi? Ne vous inquiétez pas, jeunes gens. Vous êtes innocents dans cette affaire nous le concevons. Nous ne vous ferons aucun mal. Vous ne vous souviendrez même plus de ce qu'il s'est passé aujourd'hui. »


Une série de signe, noir total, cauchemar sans fin…

Que ce passait-il dans sa tête ? Un cauchemar ? Non, plus que ça, une horreur vivante... Si celui qui avait lancé le genjutsu aurait vu ses scènes, il aurait lui-même pâlit car dans l’esprit de Neï , et dans la vérité, les scènes s’étaient déjà passées… Il se voyait à 6 ans, la torture de sa mère, lui, caché dans un placard étroit, sombre, comme le néant… Il était emprisonné dans son propre néant, sa propre illusion… Lorsqu’il vit la tête de sa mère se détaché de son corps, il cria, un cris qui ne sortit pas de sa bouche, coincé dans sa gorge comme un clou en travers de l’orifice…. Il leva juste les yeux au ciel, toujours pulsés, et ouvra la bouche sans qu’aucun son ne puisse en sortir…

Puis, la torture se fit sur lui et alors là, enfin, il bougea. Il tomba à terre lourdement et il se mit à ramper par terre, se recroquevillant sur lui-même dans une petite ruelle, se balançant d’avant en arrière pendant que, mentalement, il était en train de se faire écorché à vif le bras, le genoux puis casser la rotule avec un tenaille…. Et autre encore que je ne vous décrirez pas tellement elles sont ignobles….

Qu’allait-il se passer ? Seul Dieu le sait ou alors cette petite conscience tout la haut, les regardant de son œil bienveillant le savait-elle ? Ou était-elle dans la même ignorance que nous ?
Neï Saïdo Etudiant à Yuki No Kuni
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Tenki Kentaro
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Message par Tenki Kentaro »

A sa grande surprise, l’ouverture ne vint pas. Le jet des shuriken était pourtant beau, peut être trop souple pour la main droite, et pas assez pour l’autre. Les projectiles n’atteignirent personne, ils tintèrent sur le sol de pierre, rompant ainsi le charme de l’envol. Il y eu une sorte de blanc, un flottement gêné, et Tenki espérait presque voir son rêve devenir réalité. Cela faciliterait tant la chose. Neï n’était apparemment pas assez entraîné, ou alors rouillé par le froid. Le Destin n’avait pas fait de lui un héros, du moins, pas ce jour. Que se passait il dans sa tête en ce moment ? Il s’était porté à découvert, et cela pour un résultat médiocre. Trop pressé, il n’avait su attendre le moment propice, un effet de surprise magistral. Il se retrouvait sans défense, deux armes en moins, un air presque penaud. Il n’avait même plus sa cape pour lui tenir chaud.
Tenki se sentait tout de même un peu déçu, ils restaient dans la même immobilité. Coincés. Sans aucune échappatoire. Les Aînés n’avaient pas bougé d’un pouce, un vague sourcillement sans terreur. Ils étaient de marbre. Leurs postures hautaines les rendaient si antipathiques, c’était à se demander quel serait l’avenir du village ? Maintenant que Neï s’était grillé, qui allait pouvoir leur porter « secours » ?

Bien sûr, il avait vu le chat d’un mètre soixante. La grosse bête gigotait dans le coin de sa rétine. Seulement, il n’y fit pas attention, comme si son cerveau ne captait pas l’énormité de l’objet. L’être était si absurde qu’il passait pour un mirage. Une hallucination consciente. Il ne pouvait appartenir à ce monde, donc, dans l’esprit du jeune Kentaro, le matou était hors de propos. Tenki avait encore du mal à considérer les évènements dans son ensemble, à ouvrir l’esprit sur 360 degrés. Vouloir lire, le nez collé à la feuille, ce n’est pas la meilleure façon. Aveuglé du pittoresque, il se concentrait sur l’adversaire faisant face à Komoku Senseï. Celui fit esquissa une grimace hargneuse. Du zoo, il était le Pitt Bull. Sa grosse mâchoire émit un semblant de paroles :

« Alors, c'est ça que tu leur apprends Komoku? »

Il parlait comme l’on crache un glaire. La suite de son discours n’était guère mieux. Même s’il tentait de paraître gentil, le dédain pointait son nez à chaque début de phrase. Les étudiants étaient pour lui une espèce de vermine à amadouer. Ses expressions telles que : «Ne vous inquiétez pas, jeunes gens. » avaient l’odeur d’un parfum de cabinet. Une forte senteur chimique pour cacher la merde, en gros. Le Chûnin ne semblait pas dupe, ses élèves non plus. Ils avaient fait tuer leur consoeur pour l’honneur, que risquaient ils avec des nabots ? Oseraient ils toucher à des membres d’autres clans ? Ces derniers étaient ils une sauvegarde, ou un appât en plus ? Leurs faits et gestes risquaient ils de créer une guerre interne ? A moins qu’elle n’existe déjà.

Quand le Dog prononça sa volonté d’effacer les souvenirs de cette journée, un électrochoc frappa la poitrine de Tenki. Ses yeux s’ouvrirent grands, et ses sourcils touchaient le haut de son front. On leur proposait de modifier leur mémoire avec la douceur semblable d’une pub pour dentifrice. Cela ne ferra aucun mal, on vous tripatouille juste votre cerveau, rien de bien méchant.

*Non ! Il s’imagine qu’on va se laisser faire ? Effacer notre journée, pour qui se prend t-il ? Je l’aime, moi, cette journée. Elle représente beaucoup. J’ai fait connaissance avec ceux qui pourraient devenir mes partenaires. De vrais amis sur lesquels je pourrais compter. Je découvre enfin leurs caractères, leurs manies, leurs consciences. Il me reste tant à apprendre, et si l’on me vole cette journée, ce souvenir, cette base, alors rien ne pourra être construit. On détruira l’édifice de nos liens. Tranchés à vif, aux ciseaux. Comment oublier ce moment ? Je ne peux. Je ne veux. Ce jour est certainement un pivot, un croisement de chemin. Oublier, je risque de me perdre. Rejeter le peu de destin qui m’est dû. C’est un membre de clan, et un adulte, aussi nous considère-t-il comme de l’engrais. Des jouets fragiles. Je ne veux pas être son jouet à lui. Ca ne me dérange pas d’appartenir à quelqu’un, à un village, mais certainement pas à lui. Ses yeux ne semblent pas nous voir, mais je te vois, moi. Une chaleur brûle mes tripes, et mon souffle est ardent. Ennemi. Target. Target ! ! Warning ! Je ne l’ai jamais désiré, je ne l’ai jamais caressé un seul instant, pourtant le voila qui m’empare, qui me porte : l’envie de me battre. Elle m’aguiche, telle une passion. Je la reconnais à l’instinct. On a beau dire, l’homme reste un chasseur.*

Tenki prit le visage inexpressif qu’il affiche avec sa famille. Cette image vide, comme absent, comme se foutant de tout. Celui qu’il porte dans les moments d’intense danger, ou quand son frère le tabasse. Il n’est ni fermé, ni ouvert. Il n’est rien. C’est une face pire que le dédain. La vision de la banalité extrême. Une tiédeur agaçante. A l’intérieur, son cerveau bouillonnait.

* Si on reste comme ça à rien faire, ça va chier. Il y a un moment où il faut agir. Encore faut il que ce soit le bon. Je suis sur que nous pouvons le provoquer. Créer soit même une ouverture. Neï a échoué, il est venu trop tôt. Pourtant, il y a eu un moment de flottement, peut être dû à la surprise. S’il avait fait mouche, il nous aurait fallut enchaîner. Faisons l’inventaire de nos forces : Oni, Shousan et moi, nous connaissons le Kinobori et le Henge. Pas vraiment utiles pour l’instant. Kenji est un Genin, il devrait connaître les techniques de bases, et il dispose d’équipement. Akitoshi connaît le Kinobori, et je sais qu’il a des Kunai sur lui. Enfin Wei Chi Senseï, un Chûnin, donc pas de problème pour lui. A part, l’enfant… bien sûr. Nous sommes six. Sept avec Neï. Ils sont Cinq. Ils ne peuvent s’occuper de nous à un contre un, ce qui provoque automatiquement un trou. Encore plus si l’on ajoute Neï. Nous devons trouver ce trou.
Ensuite, le fait que notre maître porte l’enfant peut devenir un désavantage. Il est le seul à pouvoir retenir les aînés en cas de fuite. En même temps, il est le seul à pouvoir protéger l’enfant s’il se fait rattraper. Qui doit fuir ? Lui ou nous ? Si nous fuyons, nous avons l’avantage du nombre, et donc nous serons plus difficile à rattraper tous. Mais lors d’un face à face, nous ne vaudront pas grand-chose. Sur la route de la fuite, il serait aisé de cacher l’enfant quelque part, de le soustraire à quelque chose d’autre. Cela dit, il est un peu gros pour ressembler à un bébé.
Si on les considère en nombre, un de nous peut s’enfuir, pendant que le reste retient le groupe entier. Ont-ils des alliers autres parts aussi ?
Le meilleur moyen de faire sortir l’enfant du cercle, c’est le Kawamari. Un échange, voir plusieurs, accélérerait l’action. Nous sommes malheureusement peu à le maîtriser. Et puis, nous ne sommes pas ici pour une passe à dix.

Enfin, si nous effectuons le Henge d’une même forme, ils ne pourront pas reconnaître qui est qui. Juste qu’il y a plusieurs ninja. Senseï nous l’a apprit dans le cours, ils reconnaissent l’émission de chakra mais pas ceux qui sont dessous. Ce pourrait être une piste en cas de fuite. Dommage qu’Akitoshi ne maîtrise pas le Henge… Il ne faut absolument pas d’otage. *


Il remarqua alors l’étrange mine de Neï. Il semblait chose, tout pâle. Malade ? Comment être malade à un moment pareil ? Non, c’était trop soudain. Ce n’était pas naturel. Neï devait subir une technique, mais laquelle ? De qui ? Tenki n’arrivait pas à le deviner. Il se maudissait de ne pas ressentir les flux de chakra des autres. Il se sentait tout petit et minable, d’un coup. Une balle de ping-pong, brûlante de haine sourde. Le morpion qui râle. Neï était absent. Que se passait il en lui ? Que se passerait il si l’on rompait le sort brusquement ? Etait ce la dernière des conneries à faire ? Il n’avait pas apprit ça en cours. Il ne savait pas. Il hésitait, n’osant se fier à son instinct. Le doute est le premier pas de l’intelligence, mais l’intelligence est bien faible.
Bizarrement, son regard se porta vers le Genin Kenji. Son supérieur. De ses yeux brillaient l’espoir, peut-être que Kenji saurait quoi faire ? Si c’était le cas, alors Tenki le suivrait, sans soupçons.

Au fond, il restait un mouton. Un mouton lâche.
Tenki Kentaro, Genin de Yuki
Sukyuri Kisuke
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Message par Sukyuri Kisuke »

L’ambiance dans cette placette était palpable, on sentait les regards crispé, mais le temps ralenti pendant un cours instant, bien des espoirs étaient dans les deux shurikens, ces deux derniers auraient pu créer une ouverture permettant d’aider le groupe du chûnin, mais le temps se figea, effaçant tous les espoirs des gens lorsqu’un son métallique signifiant l’échec retenti.

Kisuke avait un certain avantage, mais ce n’était que d’un certain sens, il connaissait les personnes se trouvant prés du sensei, pas tous, mais il y avait les élèves qui passèrent la veille avec lui, un cours sur le henge no jutsu, parlons de cette technique, celle qu’il utilisa pour passer inaperçu, il était ironique de voire que sa technique eut l’effet inverse, mais une chose était sûr, c’était que personne ne pouvait le reconnaître, c’était au moins une chose de gagné.

Comment pouvons nous parler de gagné, dans une telle épreuve, le regard hautin de l’un des Sukyuri fixa le jeune Neï, mais le malheur fut que ce n’était pas le regard d’un simple membre du clan, c’était malheureusement celui du plus dangereux du clan, un expert en genjutsu, la fierté du clan, Kisuke avait l’habitude de le voire avec un regard ébahi, mais il ne connaissait pas sa véritable nature. Et soudain, le plus laid, et le plus visqueux du clan prit la parole : « Alors, c'est ça que tu leur apprends Komoku? Joli... saurais-tu seulement faire mieux... Rends cet enfant à sa famille. Nos pouvoirs doivent rester en notre clan, et il est hors de question que d'autres en profitent. Quelle importance peut donc avoir ce bâtard à tes yeux? Toi qui n'as pas hésité à tuer sa mère pour sauver notre honneur? Sers notre honneur jusqu'au bout et rends-nous ce bâtard que nous le débarrassions de ces tares et que tout le monde ici oublie cette aventure. Que ta fiancée ne soit pas morte pour rien, que ta mission n'ait pas été vaine. Nous force pas à enquiquiner le kage... »

La révélation sonna tel un tonner dans l’esprit du jeune Kisuke, c’était impossible, l’homme qu’il admirait, il n’y avait que cela, une seconde, était la personne qui avait éliminé froidement sa cousine bien aimé ?

*Non !! Non !! Non !! NON !!!!!!!!!!!!!!!!! Je ne peux le croire ! Lui ?? Non !! C’est IMPOSSIBLE !!!!! Il possède une grande gentillesse, il ne peut pas tuer ma cousine !!!!!!!!! Mon modèle, lui qui est si fort et si gentil, comment a-t-il pu tué ma cousine ??? Je n’arrive pas à y croire, je n y’arrive pas…Je ne peut pas le croire…Il a tué ma cousine…Maika…Elle qui était dans son équipe…Il ne peut pas la tuer…C’est ça LE TRAVAILLE D’EQUIPE ???? Tuer ses coéquipiers ? Monteur !! Wei chi est un traître…Wei chi le monstre…Lui que j’appelle maître !!! Au mon dieux !! Dites moi que je rêve !! Que ce cauchemar se termine !! Je la haie !! Je haie cette misérable et douloureuse vie !!! Que m’a-t-elle apporté…Des malheurs !! Avec qui dois je être ? Pourquoi rien n’est facile !! Pourquoi devrais je aider le minable qui a tuer Maika ? Que dois je faire ? Père…Qu’auriez vous fait si vous étiez à ma place ? "Tu dois apprendre à te débrouiller » Oui, telle était les conseils de mon absent de père…Me débrouiller…Réfléchir… *

Kisuke fixait le regard du chûnin, et dans une brise de mélancolie, il se remémora les paroles de son professeur :

"Nous ne nous connaissons pas bien, peut-être pourriez-vous me dire les raisons qui vous poussent à être ninja? Ce n'est qu'une idée comme une autre pour faire la conversation, vous n'êtes pas obligés de répondre, proposez si vous avez un meilleur sujet." * Ca me parait bien loin, j’admirais sa gentillesse, il avait une douce présence… *

"Malheureusement tu te trompes.. Notre village n'est plus ce qu'il était. C'est triste à dire mais c'est comme cela. Tes rêves "d'avant" ressemblaient à ceux de Kisuke, et ils ont changé. C'est peut-être une bonne chose tu seras moins déçue. Tu trouveras de quoi suivre ta propre voie ici. " *les rêves d’avant, moins déçus…J’ai bien finit par comprendre…croire en la vie…Quel idiot...*

« Tiens, je te la donne. Si tu veux tout savoir, nous étions dans la même équipe chûnin, et nous avons réalisé certain nombre de missions ensemble, avec Namoru du clan urusaki, le jeune homme de l'autre côté. Nous étions l'une des équipes les plus efficaces...à l'époque. » * cette photo, m’avais tellement rappelé des choses, la douceur de Maika, la joie d’une vie en famille, il ne reste plus rien désormais*

« Il ne faut pas oublier les morts, renier le passé. Il faut se les rappeler pour qu'ils continuent de vivre dans notre coeur, en nous. Maïka Jinko Sukyuri, ou M J S, car elle avait un deuxieme prénom, Votre cousine, s'est faite tuer pour quelque chose qu'elle a tenté de faire, et c'est pourquoi les Aînés ont tenté de le cacher; la honte que cela leur attirerait, ainsi que sur votre clan, leur serait insupportable. Votre cousine était quelqu'un de bien, jusqu'à ce qu'elle commette la pire des erreurs. Aujourd'hui encore, je m'en veux de n'avoir rien pu empêcher. Ca doit faire deux semaines qu'elle a quitté ce monde. Je suis navré de vous l'apprendre si vous l'ignoriez. Ne le répétez pas, à moins que vous ne désiriez répandre le déshonneur sur votre famille. » * Elle s’est faite tué par cette homme, cette personne que je respectais…Déserter, ce mot me fait vomir...la raison de mon malheur...Je n’ai rien pu faire pour Maika, mais je jure de ma vie d’empêcher Nanami de déserter, je ferai mon possible !! Je ne la laisserai jamais partir !! *

« Ce sont les Aînés qui ont demandé au kage de lancer l'ordre de mission contre votre cousine. Mais ne les blâmez pas, leurs raisons étaient légitimes. Les secrets de famille sont une chose précieuse, ils ont les leurs, et Maïka...avait les siens. Ils l'ont tenue enfermée dans sa chambre pendant plusieurs années, celle que vous auriez pu croiser dans les couloirs n'était qu'un genjutsu, une illusion, mais n'est-ce pas là la spécialité de votre clan. Non, la vraie Maïka était enfermée dans sa chambre, et pas seule. Elle avait un bâtard, et de cette manière, apporté la honte dans sa demeure. On ignore encore qui est le père, et elle refusait elle-même de le dire. Elle était très proche de Namuro, qui sait. Toujours est-il que n'ayant rien voulu dire, les Aînés l'enfermèrent et qu'elle parvint à s'échapper avec l'enfant, un esclave potentiel puisque possédant les capacités héréditaires non négligeables de votre clan. Voilà ce qu'ils recherchent, l'identité du père de l'enfant, et l'enfant en question. Votre petit cousin. Ils ne vous cachaient rien. Ils recherchent quelque chose. » * Plus je vois ces gens, moins j’ai d’espoir en ce clan pathétique, Si Wei chi a tué ma cousine, c’est à cause d’eux, ces minable ne méritent que la mort, mais je ne suis assez fort, j’attendrai, secrètement, de devenir plus fort, maîtriser les techniques du clan, et jours, je changerai ce clan*



Le regard du jeune Sukyuri fixait toujours le chûnin, il était tellement déstabilisé, mais ce qu’il n’arrivait à comprendre, c’était comment, lui, qui venait d’entendre la révélation sur son sensei, lui qu’il aurait du haire cette personne qu’il appelait maître, il la respectait encore, il commençait par comprendre la douleur de son professeur, lui qu’il avait dû tuer pendant que la femme de son cœur agonisait.

Devoir - C'est mon devoir ! Si j'accomplis mon devoir, je me libère... Mais je ne suis pas libre si je suis obligé de faire mon devoir.

*c’est le devoir, qui à tuer ma cousine. Devoir ! Ah, je ne puis souffrir ce vilain mot, cet odieux mot ! Il est si pointu, si aigre, si froid. Devoir, devoir, devoir ! On dirait des coups d'épingle. Mais la vie du shinobi en est le résumé, Que dois je faire ? Je ne sais plus…Je ne le haie pas, au contraire, je le respecte bien plus, mais je haie mon clan, je ne pouvait imaginer de tels secrets, je ne pouvait penser que le clan dont je suis membre, pouvait être si sombre, non, je ne voulais, je m’était caché dans la fausse vérité, mais ce clan, tel que je le vois aujourd’hui, tel qu’on m’ait donné l’occasion de le voire, il ne peut avoir d’avenir, je ne me sent pas un Sukyuri lorsque je vois cette décadence, je ne peux être fier devant cette troublant, et visqueuse vision…Je peux comprendre Nanami, je peux comprendre Maika…Comment puis je aider mon sensei…Comment rendre un unique et dernier service à ma défunte cousine ? *

Mais les pensés du jeune Kisuke furent interrompu, une chose avait attiré son intention, il vit Neï dans curieux état, sa douleur était palpable, c’était bien étrange, que ce passait il ? Beaucoup trop concentré sur le sensei, il n’avait pas remarqué l’enchaînement de signe que fit le grand Sukyuri : * Que ce passe t’il ?? Neï ?? Que lui arrive t’il ? Ca doit être un genjutsu, ils n’auraient donc pas utilisé une technique de clan ?? *

Et d’un pouf ! Apparut le jeune sukyuri, face aux membres de son clan, la seule idée qu’il eut, c’était d’utiliser son nom, il s’était mit entre les Sukyuri, et Neï, il voulait le protéger, c’était ironique, mais il considérait cela comme un devoir, il se devait d’intervenir. Ainsi, il prit la parole : « Arrêtez !!! Il ne vous a rien fait !! Utiliser les techniques de notre clan sur lui est un crime !! Et j’en aviserai au kage !! Moi-même !! Qu’allez vous faire ? Me ôter la mémoire, vous savez bien plus que moi que c’est impossible, pour cela, vous devrez effacer bien plus loin que cette journée, pensez vous que je ne me rappelai plus de Maika, une seule photo et tous votre jutsu sera nul, c’est aussi de même pour tous les autres personnes !! Alors, aurez vous l’audace de tuer un Sukyuri ?? Mon absence sera vite remarquée, et une enquête sera lancé, croyez vous être capable de vous sortir indemne ? Alors allez y !! »

Il n’aurait jamais crue avoir le courage de dire autant de chose, le ton était assuré, c’était un drôle de bluff, il risquait sa vie à cet instant, mais il sen moqua, sa vie avait désormais un sens, et il espérait qu’une ouverture permettrait d’aider le group du chûnin et surtout, il voulait protéger Neï.
Sukyuri Kisuke du clan Sukyuri. Genin à Yukigakure No Sato

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Primura Tchinonamida
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Message par Primura Tchinonamida »

Primura n'avait toujours pas bouger depuis le début de l'altercation et elle commençait à perdre patience .
Ces Sukyuri étaient tout simplement abominables , dégoulinant de mépris et d'arrogance . La petite fille avait beau échafauder des plans par dizaines , elle en revenait tout le temps au même point : ces hommes étaient tout simplement trop forts pour qu'elle conserve un quelconque espoir de les blesser . C'était des Aînés , les plus puissants d'un clan déjà réputé pour sa force et sa capacité à engendrer de puissants ninjas . Primura ne faisait vraiment pas le poids face à eux . A quoi cela servirait il de les attaquer ? Ils la verraient sûrement venir à l'avance et l'immobiliserait sans même qu'elle ait le temps d'esquisser un geste .

Un constat pour le moins déprimant qui ébranla la petite fille au plus profond d'elle même . Une fourmi restait une fourmi , aussi longtemps s'entraînera t'elle , aussi puissante deviendra t'elle , elle ne sera jamais plus forte qu'un tigre . Primura secoua vigoureusement la tête de droite et de gauche pour s'éclaircir l'esprit et sortir de ses idées noires . Si elle n'était pas assez puissante , alors il lui fallait contacter quelqu'un de plus puissant qu'elle . Une personne capable de se faire entendre et obéir de tous et capable d'énoncer un jugement publiquement reconnu . Une seule personne celon Primura en avait le pouvoir et les capacités . Un seul individu était en mesure de mettre fin à cette affaire . Le Yukikage .

Primura savait où le trouver , son palais et quartier général était connu de tous , et aisément accessible . La principale difficulté etait de rencontrer le Kage . Malgrés tout , la petite fille estima , avec l' optimiste purement enfantin qui la caractérisait , qu'en vingt minutes elle pouvait se voir accorder une entrevue et en trente ramener le Kage sur les lieux . Oui , c'était une bonne idée , le Yukikage ne permettrait sûrement pas que l'on fasse du grabuge dans son village , en sa qualité de chef du village et garant de l'ordre , il ne pouvait qu'intervenir .Tout du moins c'est se que lui dictait son coeur et son esprit , tout deux remplis d'idéaux . Primura posa les mains à plat sur le toit dans l'intention de se lever quand un énorme doute la heurta au creux de l'estomac comme si elle avait reçu un violent coup de poing . L'angoisse l'étreignit violemment , la recouvrant d'un lourd manteau d'anxiété . Les gardes allaient ils la laisser passer ? Elle était encore une enfant , sa requête ne serait sûrement pas prise au sérieux . Peut être que si elle invoquait le nom des Sukyuri et leur expliquait qu'une affaire risquant de finir en bain de sang en ville devait être immédiatement présentée au Yukikage , ils la laisserait passer . Mais le Kage allait il la croire ? Allait il seulement l'écouter ? Laisserait il en plan toute ses affaires en cours , abandonner ses dossiers , bouleverser son programme , tout cela simplement à cause d'une petite fille qui apparaissait devant lui et affirmait qu'il se passait des choses graves sur une des nombreuses places que comptait leur d'ordinaire si paisible village de Yuki ?
Les larmes montèrent aux yeux de la jeune Tchinonamida en imaginant se qu'il pourrait lui dire en réponce à sa requête . Pourquoi avait elle abandonnée ses camarades ? Était-ce ainsi que devait se comporter une aspirante ninja ? Comment réagirait elle en mission quand elle se trouverait avec ses équipiers devant un adversaire plus puissant qu'elle ? Partirait elle aussi voir le Kage en abandonnant ses camarades ?
Il pouvait se passer tellement de choses en trente minutes . Les Sukyuri pouvaient se lancer à l'attaque , exterminer le petit groupe , prendre l'enfant et partir sans avoir à souffrir d'aucun témoin ... Les étudiants ou le sensei allaient peut être tenter quelque chose et elle raterait alors une occasion de leur venir en aide .

La vue de la petite fille se troubla et c'est en sentant les larmes couler le long de ses joues couleur de nacre que Primura comprit qu'elle pleurait . Elle pleurait de honte . De honte car elle avait , pendant un instant , envisagée la possibilité d'abandonner ses amis derrière elle , d'enfreindre un de ses propres serments , une clause de son nindo : « Ne laisse jamais personne derrière toi ! » . Primura essuya ses larmes avec sa manche , serra ses petits poings et releva fièrement son menton . Elle ne fuirait pas ! Elle tenterait tout se qui était en son pouvoir pour aider ses futurs coequipiers , elle ne les abandonnerait pas .

Elle embrassa une fois de plus du regard la scène qui se déroulait sous ses yeux . Une fois de plus elle tenta d'y repérer une quelconque faille . En vain . L'excitation commença à la gagner . L'aventure montrait le bout de son nez et elle était bien décidée à le lui attraper .Son sang se mit à bouillir , un regain de motivation éclairant son regard rose bonbon . Ce n'était rien d'autre qu'un défi , un nouvel exercice , un challenge de plus .
Elle n'échouerait pas .

Ses pensées furent interrompues par un Sukyuri qui reprenait le dialogue avec le sensei . Ses paroles semblaient jaillir de sa bouche comme le flot d'immondices et de bave que crachait l'affreux roi crapaud Tomuyara dans une des histoires favorites de la jeune fille . Oui , c'était cela , il était l'affreux Tomuyara accompagné de ses sbires tout aussi repoussants que lui et ils étaient les héros qui allaient les terrasser . Primura sourit à la comparaison , son imagination et sa mémoire lui fournissait déjà les images de la mise en déroute de ces vilains personnages , bien que la victoire était encore un peu prématurée ... mais certaine , décida la petite fille tout sourire .

« _Alors c'est sa que tu leur apprend Komoku ? » Dit il d'un air franchement narquois .
De ce point de vue là , Primura pouvait le comprendre . L'entrée de Neï avait été aussi ridicule qu'inutile . Elle abondait , dans une certaine mesure et seulement à ce niveau , dans son sens .
« Joli ... saurais tu seulement faire mieux ...rend cet enfant à sa famille. Nos pouvoirs doivent rester en notre clan , et il est hors de question que d'autres en profitent . Quelle importance peut donc avoir ce bâtard à tes yeux ? Toi qui n'a pas hésiter à tuer sa mère pour sauver notre honneur ? Sers notre honneur jusqu'au bout et rends nous ce bâtard que nous le débarrassions de ses tares et que tout le monde ici oublie cette aventure . Que ta fiancée ne soit pas morte pour rien . Que ta mission n'ait pas été vaine . Nous force pas a enquiquiner le Kage ... »En fait , décida Primura il était pire que tout se qu'elle avait pu imaginer . Malgrés le fait que le petite fille ne sache rien de l'histoire , elle en devina peu à peu les grandes lignes .
« _Tu ne feras pas ça . Tu aurais trop peur qu'il désapprouve . Que ce qui soit porté à sa connaissance vous déshonore au sein des autres ninjas ... »Primura sourit , son senseï était un ninja selon ses idéaux , du moins se le figurait elle ainsi .
« _Allons Komoku , tu ne vas tout de même pas te mettre dans une impasse ? Tu es en train de mettre chaque personne ici présente en danger . D'ailleurs ils en savent tous déjà trop . »Primura ne s'y trompa pas , malgrés le ton mielleux qui était employé , elle sentit la menace sous jacente , cela n'annonçait rien de bon .
« _Et quoi ? Tu prévois d'utiliser sur eux ton fameux Genjutsus ? Il est parfois dangereux de mélanger rêve et réalité dans l'esprit des gens tu sais ...
_Prétendrais-tu que tu t'y connais mieux que moi ? Ne vous inquiétez pas jeunes gens . Vous êtes innocents dans cette affaire nous le concevons . Nous ne vous ferons aucun mal . Vous ne vous souviendrez même plus de ce qu'ils s'est passé aujourd'hui . »

Une sonnette d'alarme sonna dans l'esprit de la petite fille , ils couraient un grave danger . Elle devait agir , et vite . Sa position élevée lui permit de voir l'un des Sukyuris effectuait une série de Tao à une vitesse surhumaine . Dans le même temps Primura vit le visage de Neï devenir pâle ...il se passait quelque chose . Le Sukyuri avait du lancer un jutsu , sûrement une illusion , leur spécialité . Primura serra les dents , bien qu'elle n'ait pas d'affection particulière pour Neï , il était un étudiant comme elle qui plus est il avait tenté d'aider le sensei et les autres . Il avait lamentablement échoué mais cela partait d'une bonne intention , cela elle ne pouvait l'oublier .

C'est alors qu'une idée , que son grand père Kyo qui pourtant cultivait un certain goût pour "l'impossible" aurait jugé iréalisable s'il avait été là , germa dans l'esprit en ébullition de la jeune Tchinonamida .
Le toit formait une pente de près de cinq mètres qui se terminait par un rebord légèrement recourbé vers le haut ... un tremplin parfait qui lui permettrait de "voler" jusqu'au groupe . Elle décida d'effectuer une attaque aérienne sur le Sukyuri qui avait exercait le jutsu sur Neï , se qui lui permettrait , en plus de briser la formation des Sukyuri et peut être de libérer Nei du jutsu , de créer une ouverture dans laquelle s'engoufreraient certainement ses senpaï . Elle avait entièrement confiance en leurs capacités , en leur intelligence et en leur vivacité . Elle savait qu'ils ne la décevrait pas . L'instant n'était plus au doute mais bien à l'action ... Un frisson . Qui n'était ni dut au froid ni dut au dégout que lui inspirait les aines Sukyuri mais bien au plaisir qu'elle ressentait à ce moment . Un flot d'adrénaline la submergea . Primura se leva et posa sa planche sur le rebord du toit . Sa cible était droit devant elle , à près de douze mètres .

Un saut impossible , irréalisable ...mais une kunoichie ne devait elle pas tout tenter ? Ne devait elle pas être prète à rendre possible l'imposssible ? Etre prête à repousser ses propres limites ? Primura s'obligea à maitriser le tourbillon d'émotions qui faisait rage en elle . Elle inspira profondément en priant pour que les Sukyuri ne la remarque pas à présent qu'elle était debout . Elle se mit alors en quête de son sanctuaire de l'esprit , son lieu de paix intérieur . Son souffle se fit ténu , pasible ; sa respiration calme et régulière .
Primura observa calmement son snowboard et sourit . Elle avait descendu des pentes et des collines avec elle , cette planche était chargée de souvenirs et jamais elle ne lui avait fait défaut . Solide et souple à la fois , les sensations de glisse qu'elle conférait à sa porteuse étaient pour Primura inégalables . Aujourd'hui , l'humain et l'objet devaient s'unir pour un nouveau défi , un nouvel exploit . Elle ressentit alors cette harmonie , qu'elle éprouvait lorsqu'elle jouait du violon . Ce monde rien qu' à elle qui lui permettait de faire abstraction de se qu'elle ressentait , de se qu'elle éprouvait pour se concentrer sur un seul but , un seul objectif .

Le monde se réduisit à la pente , au tremplin et au Sukyuri . Le chemin s'ouvrit sous ses yeux en même temps qu'elle capta dans un coin de son esprit l'apparition de Kisuke Sukyuri un autre de ses camarades de cours qui avait abandonné son jutsu de chat d'un mètre soixante pour s'interposer entre sa cible et Neï . Une diversion parfaite pour la mise en oeuvre de sa propre diversion .

Mais de tout cela Primura n'en eut pas immédiatement consciense , tout comme elle n'entendit pas et ne comprit pas ce que disait le jeune Sukyuri . Elle inspira à fond une dernière fois , le chemin était choisit , il lui fallait à présent trouver la meilleure manière de se placer sur la planche , et le moment optimal pour effectuer l'unique impulsion qui lui ferait emprunter le chemin des airs .
Une fois tout à fait sure qu'elle n'avait omis aucun détail , elle s'élança sur son snowboard , accroupie , les muscles de ses jambes prêts à répondre à son appel . Sa tenue virevolta alors qu'elle prenait de la vitesse et elle vit le tremplin improvisé se rapprocher de plus en plus vite . Quand elle sentit le snowboard prêt à prendre son envol elle donna l'impulsion requise . Le monde des airs s'ouvrit à elle , et c'est dans une envolée majestueuse que Primura s'éleva dans le ciel . Quand elle huma l'air qui pénétrait dans ses poumons , qu'elle sentit le vent faire voler sa chevelure et jouer avec sa robe , Primura se sentit gagnée par une joie animale : elle volait . Un sourire féroce vint éclairer le visage de la petite fille qui écoutait le vent lui murmurait des mots doux à l'oreille , alors qu'elle se rapprochait dans le dos de sa cible .

L'atterissage était imminent ... l'action aussi .
Dernière modification par Primura Tchinonamida le mar. 16 janv. 2007, 1:43, modifié 5 fois.
Primura Tchinonamida, anciennement kunoichi de Yukigakure No Sato à présent désertrice.

Que tous vos rêves se réalisent sauf un !

There was a chunin and his wife, and he was beautiful, a proper artist with his knife...
Invité

Message par Invité »

Gale avait suivit les ordres de Wei-chi, il avait été chez Sagara mais avait préféré rester dehors. La curiosité du jeune Sukyuri avait prit le dessus et lui avait enlever l'idée d'aller manger chez Sagara. Trop de questions lui tournaient dans la tête, et puis il y avait toujours l'enfant de Maika. Si il n'aurait pas été interrompu par l'arrivée de Sagara, il aurait pu en savoir beaucoup plus sur les aînés et sur le fils de Maika leur chère cousine. Avaient-ils bien fait de ne pas suivre les aînés? Comment les membres de sa famille avait-il put cacher toutes ces choses atroces ? Cela faisait quelques temps que Gale était assis dehors et attendait Nei, Kisuke et Nanami. Combien de temps allait-il passer avant que l'enquête recommence ?

Quelques temps après, il se retrouvait a nouveau aux cotés de Wei-chi et les autres étudiants. En plus des membres de sa famille, il y avait Nei et une autre équipe. Il ne connaissait pas les membres du groupe car ils étaient sous la technique du Henge. En pensant au Henge, Gale ne put s'empêcher d'essayer lui aussi de se camoufler. Il regarda au tour de lui et chercha une personne en qui tout le monde a confiance. La personne qu'il choisit était la jeune femme qui était serveuse a son café préféré. En ayant déjà fait un henge en femme et en voyant souvent la jeune femme, il avait de grandes chances de réussir.

*Elle a des cheveux longs, noirs et soyeux. Ses yeux étaient de couleur marron, elle a une poitrine de taille moyenne. Elle est assez mince et ses vêtements de travail son beiges. Elle porte habituellement une ceinture rouge et elle a des boucles d'oreilles en forme de goutte d'eau. *

Il fit le signe du Tao et dit en chuchotant ''Henge no Jutsu''. La métamorphose devait être parfaite car ils auraient peut-être affaire a des gens plus fort qu'eux et peut-être même plus fort que Komoku-sensei. Heureusement pour lui, la transformation fut une réussite sauf pour la couleur des yeux qui fut changée. Gale avait une petit dague que son père lui avait donner pendant une activité de survie. Il l'utilisa comme si c'était un miroir. Les yeux n'étaient pas de la bonne couleur mais Gale jugea que ce n'était pas nécessaire de réessayer pour un détail comme cela.

Les autres personnes s'étaient eux aussi transformer en quelqu'un d'autre. Il y avait un vieillard, un chat et d'autres. A l'exception de Kenji qui se contenta de revêtir un bonnet et un foulard. Puis il vit Wei-chi avec un enfant dans les bras, cet enfant ne pouvait être nul autre que le fils de Maika. L'enfant n'avait eu aucune réaction en voyant Wei-chi se métamorphoser. Wei-chi continua son chemin jusqu'a ce qu'il commence a ralentir le pas. Avait-il entendu quelque chose, il regardait par terre lorsque cinq personnes apparurent.

Gale les reconnut aussitôt, il en fut surment de même pour Kisuke. C'était les aînés du clan Sukyuri, parmi eux il y avait les deux aînés qui étaient si gentils. Les mêmes aînés que dans le cimetière plus tôt ce jour la. Les hommes avec qui toute cette histoire avait commencer. Ils étaient les hommes qui voulaient voler le fils de Maika, les mêmes qui avait enfermer sa cousine. Le temps ou il aimait ses deux la était terminé et avait laissé place a la haine. Ces hommes étaient tous dangereux, chacun d'eux était plus fort que Wei-chi.

*Qu'allons nous faire, ces mecs ne sont pas des ninjas de bas niveau. Nous ne pouvons rien faire contre eux, les seules techniques que nous connaissons sont le henge et le kinobori. Ils sont des as dans le genjutsu, même si j'aurais corriger la couleur de mes yeux ils m'auraient reconnu tout de suite.*

Les Sukyuri commencèrent a parler de l'enfant et demandèrent a Wei-chi de le leur donner. Wei-chi refusa et les Sukyuri enchaînèrent en disant qu'il avait déjà tué Maika.

*Enfoiré , Sale Traître, si je reste en vie je vais le tuer pour ce qu'il a fait. Il aurait put nous le dire lorsque nous étions chez lui. Il mérite seulement de mourir mais nous devons au moins sauver l'enfant. Mais je ne peux pas lui en vouloir, il paraissait si sincère et en plus il veut protéger le fils de Maika.*

Nei lanca deux shurikens sur les aînés mais ils n'atteignirent pas leur cible. Puis Kisuke éclata de rage et annula sa métamorphose. Il commença a insulter les aînés et pendant ce temps, une jeune fille qui était au cours de henge était sur un toit. Elle allait attaquer un des Sukyuri en foncant sur lui avec son snowboard pour une raison que Gale ne connaissait pas.

''Kisuke que fais-tu ? Toi qui est si calme habituellement. Moi aussi je suis en colère et faire cela ne fera qu'empirer les choses. Nous devons rester unis et nous débrouiller avec l'aide de Wei-chi. Nous ne sommes peut être pas très forts, mais nous sommes plus grand en nombre. Il existe un moyen de se sortir de cette embrouille, il suffit de réfléchir et de faire un plan.''
Urusaki Kenji
Chûnin
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Message par Urusaki Kenji »

Kenji s'était attendu à une reaction suite au tir de shuriken... elle ne vint pas, tous virent les projectiles se perdre sans rien toucher. Personne n'avait reagi, personne n'avait bougé même comme si le temps avait été suspendu.
Anxieux, le garçon surveilla l'attitude des Sukyuri, après tout il s'attendait à ce que ces hommes se defendent ou lancent une attaque en reaction à ce qui les avait visé. Mais il restaient calmes même si celui qui semblait être leur Chef avait un air meprisant alors qu'il se mit à railler le chuunin.
Et la discussion entre les deux hommes reprit, concernant l'enfant et apparement la mère de celui-ci. Mais le genin n'y prêtait pas attention, il voulait seulement que tout cela se finisse et était frustré de realiser qu'il n'avait pas la moindre idée de ce que serait cette fin, trop d'incertitude planait. Il n'avait même pas fait attention au chat géant à proximité ou plutôt il avait preferé ne pas en avoir conscience.

Mais sa reflexion fut soudainement interompue en entendant une phrase :

"Tu prévois d'utiliser sur eux ton fameux Genjutsu? Il est parfois dangereux de mélanger rêve et réalité dans l'esprit des gens tu sais... "

Effectivement ce clan était specialiste du Genjutsu, il était en mesure d'agir sur les souvenirs, enlever et rajouter comme ils le souhaitaient...
*Il en est hors de question ! Je ne laisserai personne toucher à mes souvenirs, je prefère encore que mon corps soit reduit en charpie plutôt que mes pensées, mes faiblesses, mes égarements soient laissés en pature et violés par des inconnus, soi-disant notables du village !
Je ne veux peux risquer de perdre mon admiration pour ma mère ou ma haine pour mon père, mes sentiments font de moi ce que je suis, ils ont fait de moi un ninja, personne ne me les enlevera, personne ! *


Il se rendit compte que son rythme cardiaque s'était acceleré, la peur coulait aisement dans ses veines et il commençait à se laisser envahir par une fureur qu'il n s econnaissait pas et il decida de la calmer.

*Restons tout de même calme, et analysons la situation. evitons de nous jetter dans la gueule du loup sans reflechir. Quels sont mes atouts ? Non, je n'en ai pas J'ai passé les dernières mois à rester sur mes acquis et l'un des points sur lequel j'ai le plus travaillé, la manipulation de clones, n'aurait aucun interêt ici, face à des pros du genjutsu. Je ne pourrai même pas m'en proteger.
Face à un ennemi specialiste d'une competance, il faut lui en opposer une autre comme dit Grand-Père mais il n'y a pas de domaine dans lequels je peux surpasser l'un d'eux, ni même une technique qui pourrait les toucher, ma seule technique autre que celles de base est une technique de genjutsu... Un atout interessant aurait été que je connaisse au moins une technique de clan, pourquoi Grand-père ne m'en a pas apprise ? Et moi, pourquoi je n'ai pas insisté ? Peut être qu'en insistant, j'aurais pu en apprendre une au moins.
Fichue flemmardise, j'aurais du posseder plusieurs techniques et maîtriser certaines de mon clan, deja. Pourquoi j'ai attendu ? En attendant, si j'attaque maintenant, ils n'auront aucun mal à me stopper, je ne peux même pas faire diversion... mais si ça se trouve, ils sont deja en train de me dissequer le cerveau par la pensée.*


Kenji faillit sursauter en sentant 'quelque chose'. Il y avait un mouvement, quelque chose qui se passait autour d'eux. Il ne savait pas ce que c'était mais il le localisa : L'un des hommes terminait de realiser une serie de signes. Qu'avait-il ressenti ? L'avait-il ressenti parce qu'à l'idée d'une intrusion dans son esprit il avait cherché à être receptif aux attaques, prêt à lever ses barrières mentales à la moindre alerte ? Quoi qu'il en soit, c'est ce qu'il fit, s'attendant au pire et mettant toutes ses forces à repousser toute tentative d'intrusion. Mais rien ne lui arriva.
D'un coup d'oeil circulaire, il vit que la chuunin fronçait les sourcils tout en regardant l'étudiant qui avait envoyé les shurikens. Il semblait ailleurs et vu la reaction du chuunin et l'action precedente du Sukyuri, il était très certainement atteint par une technique.

*Et moi qui me cherchait par où commencer pour attaquer*

Il passa la main sur sa sacoche. Dedans se trouvaient ses armes. Il n'avait pas confiance en sa precision mais ça pouvait marcher. L'homme était concentré, il aurait du mal à éviter les shurikens ce qui le rendrait en position inconfortable pour éviter l'attaque au poing de Kenji. Au poing aux ondes même. Le garçon n'avait pas la pratique mais connaissait la theorie, son grand-père lui avait au moins expliqué ça. Après tout, il s'agisait de faire vibrer son chakra au moment de l'impact.
De toutes façons, il fallait agir et c'était le meilleur moment. Mais une diversion serait ideale... Dans le sac, Rin semblait nerveuse.

*Bien sûr... Agitée comme ça, elle bondira du sac pour fuir. J'en profiterais pour attaquer. Merci Rin.*

Soudain, l'autre chat , le geant, repris sa forme originelle et vint se placer entre le bourreau et sa victime.

*Alors lui aussi c'est un Sukyuri ? En tous cas, j'ai ma diversion, tant mieux*

Mais quelque chose d'autre attira son attention : Une fille de petite taille glissait avec un snowboard vers le bord d'un toit environnant.
*Qu'est ce que c'est que ça ? C'est qui et qu'est ce qu'elle vient fair ici ?*

Son regard se porta sur la trajectoire du snowboard : Le Sukyuri qui se concentrait.
*Impeccable. Je ne sais pas pourquoi tu es là, petite, mais ça vas m'être utile, tout ça.*

L'homme allait probablement éviter le snowboard par un bond ou une roulade, le genin était prêt à identifier le point de chute, prêt à y envoyer des shurikens. Que les shurikens aient touché ou pas, il attaquerait ensuite l'homme par une tentative voire plusieurs de poing des ondes. D'ailleurs au pire, il frappait par la force propre de ses poings.
Son plan en tête, il se prepara pshychologiquement à agir.


Il n'oubliait pas les quatre autres adversaires mais il savait qu'il était preferable de se concentrer sur un seul d'entre eux vu son niveau. Et puis, il y avait les autres qui pourraient peut-être aider, les dernières interventions lui ayant rappellé qu'il n'était pas seul. Après tout, la situation allait peut-être pouvoir s'ameliorer.
Urusaki Kenji du Clan Urusaki, Chuunin de Yuki
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