[Sukyuri team] Une famille formidable

[Sukyuri Kisuke]

Dans une maison au milieux de la neige éternelle de yuki-gakure no sato, l’idéale flirt avec le réalité, le passé avec le présent. On pouvait sentir une mélancolie indescriptible entre les invités et leur hôte.

Kisuke était un garçon passionné, il croyait en la vie, un peut trop peut être, il savais que la vie n’était pas toute blanche, il savait qu’elle n’était pas que de bien. La vie est emplie de nuances, et c’était cela qui faisait de la vie une bénédiction.Kisuke était jeune, il fallait qu’il mûrisse.

Nanami était différente, elle croyait déjà avoir tout compris à cette vie, elle avait perdu cette humilité, c’était dommage, elle croyait qu’on désertant, elle résoudrait tous ses problèmes. Maika avait voulu déserter, pourquoi ? Cette question troublait l’esprit du jeune Sukyuri, il adorait sa cousine, mais il ne pouvait accepter cet égoïsme, et comme un malheur ne venait jamais seule, son autre cousine, voulait suivre cette voie.

Kisuke s’était adressé à l’assemblée avec tous son cœur, il espérait tellement leur insuffler sa foie, mais ça n’eu malheureusement aucun effet, ou peut être de la sympathie, ou peut être de la pitié. Il fit le tour des regards de la salle, et fut terriblement déçu, il ne pouvait que douter de ses paroles, une grande tristesse pouvait se voir dans ses yeux, il était totalement anéanti, il était en plein doute, il baissa sa tête…

_* Pourquoi ? Pourquoi suis-je si incompris ? Je ne parle que d’enfantillage, ma foie en la vie est peut être seulement la preuve de mon idiotie…Suis-je vraiment fait pour être ninja…Je ne le sais pas…Mais je sais que je veux en devenir un !! Mais suis-je capable ? Que dois je faire ? En quoi dois je croire ? Déserter hum…Est-ce le moyen de se libérer ? Non…C’est la solution des lâches, Maika a lâchement voulu abandonner sa famille, son village…Pourquoi ? Liberté…ts…Je n’y croie pas…*

Kisuke commençait à douter, douter de sa façon de voir la vie, il devenait instable dans son esprit, et cherchait d’analyser la situation, le passé…Le présent et l’avenir…Tellement de choses lui passait par la tête…Et C’est alors que Gale prit la parole, ce dernier essayait de garder une certaine objectivité et stabilité, Kisuke lui enviait tellement… * Et lui…Je suis certain qu’il est contre cet envie de déserter !*

Et là, dans un délire d’orgueil et de facilitée, Nanami prit la parole : « La réponse est simple, Komoku Senseï n’a jamais dit que Namoru était le père. Il a juste signalé que Maika était proche de cet homme. De plus, je me sens mal débarquer chez lui, lui parler d’une femme nouvellement morte alors qu’il n’est certainement pas au courant et qu’il l’aimait peut-être. Tout du moins, il la connaissait, c’est assez pour le rendre triste. En tout cas moi, je ne viens pas. J’en ai assez pour aujourd’hui…

Et pour finir, Kisuke. Arrêtes d’être aussi naïf, arrêtes de croire tout. Un jour, il va falloir que tu grandisses. Un jour, je l’espère pour toi, tu deviendras un grand ninja et, il te faudra prendre des décisions dures. Alors, tu te rendras compte que tout n’est pas aussi rose que tu le crois actuellement. Après, tu dis ne pas être d’accord avec moi, prouves moi que j’ai tord. Montre moi que ma voie peut être suivie à yuki. Fais le et, peut-être est-ce que je resterais ta cousine pour toujours… »

Kisuke, ne la reconnaissait plus, cette personne du nom de Nanami n’était pas dans cette salle, une personnalité ridicule prit sa place, le jeune garçon ne considérait plus la personne en face comme une cousine, c’était une étrangère au coté d’un étranger, est il derrière ce revirement ? Kisuke en été certain, il en éprouvé une rancune.

C’était alors que le jeune repris une autre fois le parole, mais le ton était différend : « Te prouver ? Je n’ai pas que ça à faire…Si tu veux déserter, alors vas y, faut déjà que t y arrives, on dirait que ta rien compris à ce que disait le sensei…Maika s’est faite tué car elle avait égoïstement voulu déserter comme toi... Et en ce qui me concerne, tu n’es plus ma cousine »

Il avait dit, son regard était sure et impassible, il baissa se petite tête…Et ne pouvait que penser, chercher ça foie…Il croyait tellement à la vie, ses yeux brillait de milles feu, on pouvait voire et sentir cette innocence en lui, cette recherche de la vérité.

C’est alors, dans cette triste atmosphère, autour de cette table, idéaux pouvaient se croisaient avec regrets, pessimismes, et incertitude…Tel était le moment choisit pour l’entrée d’une personne.

En effet, le silence fut brisé par l’entrée de Sagara Toshiro, Nanami et Neï semblaient vouloir quitter la demeure du chuunin, mais il fut stoppé par ce Sagara, il était assez étrange, on pouvait comprendre qu’il aimait bien rire, il s’adressa à la Sukyuri : « Tu ne vas pas déjà nous quitter alors que j’arrive à peine. Ce serait grossier et je suis persuadé que j’en serai vexé, voir même meurtri. Tu ne voudrais pas me vexer, n’est ce pas… »

Puis après avoir bien fixé la fille, il s’adressa à Wei chi, il était sacrément bavard, bien plus que le jeune Sukyuri : « Salut, vous devez être Wei-chi. J’ai croisé un vieux tout à l’heure en train de rendre ses boyaux. Je revenais tranquillement de mon entraînement bi-annuel et là... *pouf* je tombe sur lui, étrange et étonnant non ? Il n'avait pas l’air d’avoir toute sa tête, il m’a donné un mot de passe, dont je ne me souviens plus… après quoi il a rajouté que vous comprendriez. J’ai hésité entre laisser ce pauvre vieux mourir de froid et venir ensuite chez vous… mais en réalité malgré sa sénilité il a l’air plutôt sympa. Alors je suis venu et ait trouvé cette porte ouverte. C’est votre père ? Votre amant ? Vous avez l’air d’être une personne qui aime les hommes mûrs non ? C’est sympa comme piaule chez vous, moi je vis dans une maison beaucoup plus « typique », beaucoup de bois, beaucoup de tatamis. J’ai même appris l’art de servir le thé… enfin c’est vieux tout ça. Ah oui, ce n’est pas poli, je vois qu’il y a du monde. Je me présente Sagara Toshiro, Genin membre de l’équipe de Kipai-sama. Ami aussi de Moloch, Edge, qui furent dans mon équipe… mais ont mystérieusement disparu… en réalité je les ai tué pour acquérir encore plus de puissance. J’avais besoin de comprendre le Ryu Sei ken d’Edge. C’est parfois dommage d’en arriver là, mais il faut ce qu’il faut, on ne devient pas ninja sans casser quelques œufs, n’est ce pas Wei-chi ! D’ailleurs que sont devenus vos amis ? Morts non ? C’est notre lot à tous, disait mon père. Mais pour nous le lot arrive plus tôt que prévu… décidemment on a de la chance avec les loteries macabres. »

*De quoi parle t’il, il aurait tué ses camarades ? C’est un genin !! Kipai, je suis certain d’avoir déjà entendu ce nom…Mais qu’est ce que ça veut bien dire tout ça ? Les amis de Wei chi mort ? Est ce que Namoru fait partie des amis morts ? Non puis qu’il avait l’air d’accord avec l’idée de Gale…Un code ? Décidément je ne comprends plus rien*

Le genin, avec cet air assez nonchalant, il roda autour des personnes présentes, et s’arrêta devant Neï et ne put s’empêché de le vanné : « Waaahh, c’est héréditaire ce truc ? Parce que qu’est ce que c’est moche . Enfin je veux pas te blesser Bicolore de rocher, mais vraiment le coup des lentilles pour le style, ça passe mal chez les ninja, tu devrais essayer autre chose pour te distinguer… enfin je suppose que tu compenses ta faiblesses par ces yeux pour te faire remarquer. T’inquiète la route est longue petit scarabée, et la voie pour accéder à la force est longue et semée d’embûches ! »

Le jeune garçon ne pouvait pas s’empêcher de rire à la vanne, le genin laça un éclat de rire, c’était assez étrange, mais Kisuke s’était mit également a rire, il aurait voulu remercier le genin, car il avait réussit à le faire rire après tellement d’évènements troublant.

Troublant, c’était la réaction de Wei chi, d’un éclair, il devint vague, et penser à autre chose, aussi, tel une tornade silencieuse, il se leva et enfila son fourreau, puis alla à la cheminé pour retirer l’épée, que ce passait t’il ? Il pria aux invités de quitter sa demeure.

D’un éclair, le rie prit place au silence, à la confusion, Kisuke cherchait à capter un regard, une expression, mais en vain. Le sourire n’était facette à la tristesse, Qu’allait il faire, le Sukyuri sentait que le passé de cet homme le rattraper, Quel étrange personnage.

Il demanda au genin de r’accompagner ses invités chez eux, mais le Sagara ne vit pas les choses comme ça, et c’était assez normal, Kisuke était totalement déstabilisé, il ne pouvait trouver une réponse, une solution, un explication au comportement du sensei. Alors il décida de lui demander :

« Excusez encore mon emportement, mais tout cela me parait louche, ou surtout étrange, vous étiez calme, normale, et d’un coup, vous avez une mission, c’est sure que ce n’est pas un oublie, ça ne serait pas votre genre…Alors expliquez nous… »

[Wei-chi Komoku]

De mon vivant, j'étais toujours persuadée de vivre normalement, avec l'homme que j'aimais, cet homme si gentil, doux, et attentionné avec moi. Jamais, je n'aurais imaginé ceci. Je ne dis pas que je suis morte par sa faute, car la maladie m'a pris et je ne pense pas que les médicaments auraient aidé. Je ne lui en voulais pas d'avoir mené à bien sa mission, c'étaient les ordres. Je suis donc morte seule, l'aimant plus que tout et convaincue de tout savoir de lui. Il est arrivé, j'étais déjà trop loin. Je lui pardonnais. Il n'y pouvait rien. Et puis, je suis passée dans l'autre monde, mais il n'y avait pas de tunnel blanc. Non. J'ai tout de suite compris que quelque chose n'allait pas. Je me sentais tirée vers le sol, une force me retenait, alors que mon âme tentait de s'envoler. Je n'ai pas trouvé le repos, j'avais mal, et je me demandais pourquoi. J'ai fini par comprendre qu'il s'agissait là de mon désir de lui faire comprendre que je ne lui en voulais pas. D'ôter de son esprit toute trace de culpabilité. Mais alors que je cherchais un moyen, je me suis mise à lui en vouloir, car j'ai fini par trouver ce qui l'avait retenu cette nuit là. Ma rancoeur envers lui n'est que légitime, vous ne trouvez pas? Non? Ne comprenez-vous donc pas? Qu'importe. Je ne veux faire souffrir personne, mais seule une vengeance me permettrait de trouver le repos. Je pense. Non pas qu'observer le monde ici-bas m'ennuie, mais c'est parfois douloureux.

C'est étrange, de s'apercevoir du jour au lendemain que vous vous êtes trompé sur toute la ligne, et de ne pouvoir exprimer votre souffrance parce que vous n'avez plus de voix pour hurler, plus de larmes pour pleurer, plus de corps pour vous venger. Cette journée là avait pourtant commencé comme toutes les autres journées...

Et, à l'identique, rien ne laissait présager à Weï-chi lorsqu'il s'était levé ce matin-làq ue cette journée là allait le confronter à un tel embarras. Tout avait pourtant commencé tranquillement, il s'était levé, avait mangé, et avait remis un rendez-vous au lendemain à cause de la tempête. Il était à la place allé au cimetière se recueillir sur la tombe de Kadjin et rendre un petit hommage à Maika qu'il était l'un des seuls à savoir morte, était tombé sur les sukyuri, et parce qu'il se sentait seul et avait envie de parler à quelqu'un, de se changer les idées, il les avait tous invités chez lui, à boire un chocolat. Ceux-ci avaient accepté. Et tout avait dégénéré. Cela avait commencé par un aveu de Nanami sur son envie de déserter. Le chûnin accusa mentalement Neï d'être à l'origine de cette idée. Mais qu'importait? Qu'elle essayât seulement, il saurait l'arrêter. Ce ne serait pas la première. Ni la dernière. Il avait toujours été réputé pour son impassibilité lors des missions. Le sang, la mort, cela ne l'effrayait pas, ne l'effrayait plus. Il n'aimait pas ça, oh, bien sûr. Mais il n'en montrait rien. Il espérait simplement qu'il n'aurait pas besoin d'en arriver là. Il passait son temps libre, lorsqu'il était de bonne humeur, et en forme, à aider les ANBUS. Il en avait pris de la graine.

Et puis, le pire était arrivé ensuite. Sagara Toshiro, genin, était venu lui annoncer la fin du monde. La fin de son propre monde. Qu'il comptait ne rendre que temporaire. "ON" avait vu. C'était fini. "on" avait vu. Qui était ce "on", il était sur le point de partir le découvrir lorsque deux des cinq jeunes gens qui se trouvaient à présent chez lui insistèrent pour en savoir plus. Ce n'était pas dans la nature de Weï-chi, mais il allait devoir invoquer son statut de supérieur hiérarchique, il en avait bien peur, pour se débarrasser d'eux. Il n'aimait pas cela, mais ils n'auraient pas à déroger à ses ordres. C'était comme ça. Injuste, peut-être. Mais pour Weï-chi, cela faisant longtemps que l'égalité n'existait plus. Il inspira un grand coup et répondit à Sagara le plus calmement possible. Son discours était en revanche plutôt différent de son habitude, plus froid, plus terre à terre.

"Si tu es ici ce n'est que pur hasard. Tu m'as rendu service, c'est vrai. Tu m'as porté un message et ta mission est maintenant terminée. Le reste ne te regarde pas. Je t'ai demandé de les raccompagner chez eux pour être sûr que l'idée de s'en aller ne viendrait pas à deux de ces jeunes gens, puisque, ne nous voilons pas la face, telle semble être leur intention. Je ne suis pas un idiot. Mais si vous pensez réussir à vous enfuir lorsque même une chûnin confirmée n'y est pas arrivée, vous vous trompez. Allez-y, si vous désirez mourir. Je ne cache pas que vous m'avez déçu. Sagara, vous les raccompagnez chez eux. Vous n'avez pas à poser de question, ce sont les ordres. "

Non, ce n'était vraiment pas dans son habitude de parler comme cela. D'employer de tels termes. De faire part en public de son mécontentement. Mais il était pressé. Chaque seconde perdue était une tragédie. Il n'avait pas le choix. Il espérait que cette fois ils ne contesteraient pas. Il avait ignoré Kisuke, mais un regard sur lui fit qu'il ne put s'empêcher d'avoir envie de lui répondre. D'être sincère. Après tout, cela ne risquait pas de le compromettre. Un peu radouci, il répondit, inventant un peu...:

"La mission m'a été donnée par ce vieil homme , mais vous êtes encore trop inexpérimentés pour le savoir, même toi, genin. Plus tard, plus tard vous comprendrez. Alors ne me retardez pas, car en agissant ainsi vous vous rendez complices de nos ennemis. Sortez de chez moi..."

La dernière de ses phrases sonna plus comme une supplique que comme un ordre. Son regard le trahissait. D'ailleurs il ne les fixait plus comme un peu avant. Il se voyait déjà faire couler le sang, là-bas, là où "on" avait vu. Il n'avait pas le choix. C'était eux ou lui. Mais il ne pouvait les laisser ainsi chez lui... C'est pourtant ce qu'il se résignerait à faire si les jeunes gens ne se décidaient pas rapidement à quitter les lieux. Il avait envie de crier, de taper du poing sur les murs, pourquoi, pourquoi les choses devaient-elles toujours être si compliquées? Mais il se contentait de regarder, l'air mélancolique, en direction de la forêt qui ne se trouvait pas très loin de chez lui, les yeux dans le vague. *Qu'ils se dépêchent... pourvu qu'ils se dépêchent...qu'ils arrêtent de me poser des questions auxquelles je ne saurai répondre...et qu'ils s'en aillent bon sang, pourquoi ne s'en vont-ils pas? *

Il était également surpris par la manière dont un peu plus tôt kisuke s'était adressé à sa cousine.Il n'avait pas imaginé le jeune adolescent capable de tenir un tel discours.C'était courageux de sa part.

Mais il n'avait pas le coeur à faire de remarque là-dessus, autre chose l'obnubilait en ce moment... et cela devenait urgent...

HRP: bon, ça commence à se traîner un peu là, désormais, je ne vous attendrai plus, vous avez jusqu'à vendredi soir pour poster. Ensuite, et bien... les absents en subiront les conséquences MUahaha.

[Sukyuri Kisuke]

Cette journée devenait de plus en plus étrange, pourtant, elle avait si bien commencé, avec les retrouvailles des trois cousins Sukyuri, Kisuke fut si content, il avait décidé de ne plus perdre le contact avec eux. Mais depuis, tout avait changé, Nanami qui désirait déserter, la nouvelle de la mort de maika, elle aussi avait désiré déserter. Le jeune Sukyuri ne pouvait plus compter que sur son cousin Gale. La vie lui jouait de mauvais tours, mais que pouvait il bien faire ?

« Te prouver ? Je n’ai pas que ça à faire…Si tu veux déserter, alors vas y, faut déjà que t y arrives, on dirait que ta rien compris à ce que disait le sensei…Maika s’est faite tué car elle avait égoïstement voulu déserter comme toi... Et en ce qui me concerne, tu n’es plus ma cousine »

Le ton était dur, le regard aride, mais le cœur brisé. Jamais il n’aurait trouvé le courage de dire une chose pareille, mais il le fallait, Kisuke avait certains principes qu’il ne pouvait déroger, il aimait la vie, il aimait sa famille, il aimait son village, mais il ne pouvait comprendre les déserteurs, leur volonté n’était qu’égoïsme, vouloir la liberté c’était bien, mais la liberté avait des limites, car la liberté d’une personne, se limitait à la liberté d’autrui.

L’atmosphère était irrespirable, le malheur s’heurtait au passé, et la mélancolie au présent. Le ton prêtait à la tragédie, les esprits sombraient dans le doute et dans le regret.

Wei chi était si pressé, quelque chose torturait son esprit, mais quoi ? Kisuke essayait de comprendre, mais c’était difficile, c’était un chuunin, et ne pouvait continuer de l’importuner avec des questions :* Je ne comprends plus rien, je ne sais plus quoi faire…Ca, c’est du moi…Je dois faire quelque chose, mais quoi ??*

L’esprit du jeune garçon était tellement embrouillé, cette journée était emplie d’événements de plus en plus dur d’interpréter, il aurait bien voulu prendre plus de distance pour analyser la situation, mais c’était impossible, il était tellement troublé par les agissement du sensei, surtout lorsqu’il prit la parole, d’un air calme, mais le ton était si étrange : «Si tu es ici ce n'est que pur hasard. Tu m'as rendu service, c'est vrai. Tu m'as porté un message et ta mission est maintenant terminée. Le reste ne te regarde pas. Je t'ai demandé de les raccompagner chez eux pour être sûr que l'idée de s'en aller ne viendrait pas à deux de ces jeunes gens, puisque, ne nous voilons pas la face, telle semble être leur intention. Je ne suis pas un idiot. Mais si vous pensez réussir à vous enfuir lorsque même une chûnin confirmée n'y est pas arrivée, vous vous trompez. Allez-y, si vous désirez mourir. Je ne cache pas que vous m'avez déçu. Sagara, vous les raccompagnez chez eux. Vous n'avez pas à poser de question, ce sont les ordres. » * C’est étrange, pourquoi agit il de la sorte ? Décidemment, je ne pourrais jamais le comprendre…Mais, pourquoi est il si pressé, que veut dire ce -on- ? ahhgg !! Mais qu’est ce qui se passe ??*

Komoku sensei était tellement pressé, mais il fixa Kisuke, puis prit la parole : « La mission m'a été donnée par ce vieil homme, mais vous êtes encore trop inexpérimentés pour le savoir, même toi, genin. Plus tard, plus tard vous comprendrez. Alors ne me retardez pas, car en agissant ainsi vous vous rendez complices de nos ennemis. Sortez de chez moi... »

Il parla calmement, peut être était est ce pour apaiser leur curiosité, mais le ton de sa dernière phrase était différend, ce n’était plus un ordre, ou quelque chose du genre, non, c’était différend, c’était comme s’il leur avait supplié de sortir.

Il était étrange, il ne fixait plus ses invités, le regard mélancolique, que ce passait il ? Il était calme, mais l’on pouvait sentir un ouragan en lui, à quoi pensait il ? C’était troublant : * Qu’est ce qui se passe ? N’importe qui pourrait sentir cette détresse dans ses yeux, que dois je faire ? Je ne suis qu’un stupide gamin, alors comment pourrais je aider un chuunin, un homme, il a du vivre tellement de choses, il du faire des choses difficile…Et moi, qu’est je fait ? Je vis tranquillement, je suis sur protégé car je suis un Sukyuri, et merde !!! J’en ai marre !! Ce que je vis aujourd’hui n’est rien comparé à la vie de celui-ci, et je me prends pour qui ? Moi qui cherche à tous savoir…Je ne suis qu’un stupide gamin…*

Le jeune Sukyuri continua tristement à observer le chuunin, et constata que ce dernier fixait étrangement la forêt : * Est le lieux de sa mission ? Pff…J’en ai passé des moments dans cette forêt, je me rappel du temps où j’y allait tous les jours pour marcher, et méditer sur la beauté de notre pays…C’était le bon vieux temps…*

C’était alors qu’une lueur, une lueur de curiosité jaillit dans l’esprit de ce stupide gamin, c’était son éternel défaut, même s’il la considérait comme une qualité, c’était alors qu’il prit la parole, son but était de laisser le sensei partir, et le suivre, mais était il capable de suivre un chuunin ? Il l’espérait, tout en sachant qu’il connaissait tous les recoins de la forêt, sauf ceux qu’il ne pouvait atteindre : « Bien en ce qui me concerne, je vous laisse tranquille, si vous avez une mission, qui suis-je pour vous retarder. Sinon merci pour le chocolat »

Pouvait il réellement le suivre ? Que cachait se sensei ? La vie est si capricieuse.

[Nanami Sukyuri]

« Te prouver ? Je n’ai pas que ça à faire…Si tu veux déserter, alors vas y, faut déjà que t y arrives, on dirait que ta rien compris à ce que disait le sensei…Maika s’est faite tué car elle avait égoïstement voulu déserter comme toi... Et en ce qui me concerne, tu n’es plus ma cousine »

La phrase avait fusée, telle une baffe invisible qui avait frappée la jeune Sukyuri. Mais, ne l’avait-elle pas cherché…elle avait elle aussi dû blesse Kisuke ?? Depuis un certain temps, elle avait l’impression de ne plus rien contrôler. Elle avait décidée de créer sa propre voie et apparemment, sa voie contenait énormément d’emmerdes. C’était mal parti. Mais, elle assumait, se disait que ce n’était que le début, changer est difficile et, on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs.

N’empêche que, maintenant, elle ne pouvait plus compter sur Kisuke. Elle avait voulu briser les liens, lui faire comprendre qu’ils devaient se séparer. Et maintenant, elle se surprenait à s’en vouloir, à regretter ses paroles…Non, elle ne les regrettait pas, elle les redoutait, se demandait où cela allait la mener, si elle n’allait pas regretter… Elle verrait bien, elle assumerait et, suivrait sa voie quoi qu’il se passe, elle ne voulait plus jamais regretter ce qu’elle faisait. Et, Wei-Chi était l’exemple humain le plus concret que, être ninja à Yuki apportait forcément des regrets.

Oh certes, la fierté de sauver des vies, de savoir se défendre, se battre devait être présente dans cette vie. Mais, quand on vous ordonne de tuer quelqu’un, que vous n’avez pas le temps de réfléchir si cette personne doit être tuer, vous avez obligatoirement des regrets. Elle ne voulait pas avoir un jour l’impression d’avoir fait quelque chose contre son plein gré.

Puis, un jeune homme entra dans la maison du Senseï et, commença à parler. Mais avant, il fit remarquer à nanami que, partir alors qu’il venait d’arriver serait grossier. Il avait raison mais, elle voulait partir, elle se sentait mal à l’aise. Elle se contraignit tout de même à se rassoire à sa place original et, d’écouter ce que ce garçon avait à dire. Mais, celui-ci ne pu s’empêcher de placer une petite blague au passage sur le jeune femme :

« Gros seins »

”Oh!!...Goujat!!!!”

Mais, avant qu’elle n’est eu le temps d’extérioriser ses pensées, le jeune homme, ou plutôt le Genin continua son discours. Apparemment, c’était un bavard. Il s’entendrait bien avec Kisuke…^^
Nanami eut beau écouter, elle ne comprit pas tout. L’histoire était compliquée et, on pouvait apparemment difficilement la comprendre sans en faire parti. Notamment le passage avec le petit vieux mourant sembla flou…mais apparemment, Wei-Chi, lui, comprit.

D’ailleurs, une lueur passa dans ses yeux et, il se leva puis, confia au Genin le devoir de les raccompagner chez eux. Ou plutôt, de raccompagner Nanami et Neï chez eux. Il ne voulait pas qu’ils se « perdent »…Il aurait apparemment désiré continuer la discussion mais, il semblait désormais pressé de partir. Sa mission devait être importante pour qu’il les mette ainsi à le porte… Elle n’avait pas envie d’être raccompagnée chez elle, mais, il semblait qu’elle doive se soumettre.

Elle était d’ailleurs prête à le faire quand, son nouveau garde du corps informa Komoku Senseï qu’il n’avait aucune envie de les raccompagner, il n’était pas un baby siter…Et, le Senseï en personne dû user de son pouvoir hiérarchique pour le lui obliger et, surtout, pour se débarrasser de ses élèves tout d’un coup devenu gênants. Bizarre alors que, une dizaine de minutes plus tôt encore, il semblait si heureux de rompre la solitude dans laquelle il devait vivre depuis quelques temps.

Du coup, l’événement prenait une autre ampleur et, faisait ressortir la curiosité de Nanami. Elle voulait savoir ce qu’allait faire son Senseï, cela semblait important. Peut-être même était-ce lié aux Sukyuri. Après tout, n’était-il pas en train de parler aux Aînés lorsque les trois cousins étaient arrivés ?? La jeune femme se tourna vers Kisuke pour essayer de croiser un regard, comprendre une intention.

Puis, elle se rappela de la phrase qu’il lui avait prononcé quelques minutes plus tôt…et, perdit l’espoir de croiser un regard de son cousin. Il ferait tout pour l’éviter. Et, encore plus étonnant, il semblait vouloir abandonner, laisser Wei-Chi s’en aller.

« Bien en ce qui me concerne, je vous laisse tranquille, si vous avez une mission, qui suis-je pour vous retarder. Sinon merci pour le chocolat »

Très bien, s’il voulait abandonner, c’était son problème. Elle, ne le ferait pas. Mais elle doutait qu’il les laisse le suivre. Et en plus, il y avait ce garçon, ce Genin qui ne la laisserait certainement pas tranquille avant qu’il ne l’ait ramenée chez elle. Il faudrait qu’elle n’égocier avec lui, qu’il la laisse suivre le SenseÏ. Puis une autre question vint à son esprit : pourrait-elle suivre un Chuunin sans se faire repérer ??

Non, elle ne le pouvait pas. Mais, celui-ci était perturbé et, il ne prendrait certainement pas le temps de regarder s’il était suivit. En tout cas, elle l’espérait. C’est pourquoi elle se leva, montrant qu’elle acceptait de partir et, commença à réfléchir à comment elle allait pouvoir convaincre son nouveau garde du corps. Elle ne pu tout de même s’empêcher de poser une petite question, coir faire un chantage au Senseï avant de partir.

« Très bien, j’accepte de le laisser me raccompagner. D’ailleurs, c’est la moindre des choses que je puisse faire après l’accueil que vous nous avez fait et, la mauvaise impression que j’ai du vous faire.

Par contre, je refuse de partir avant que vous ne nous ayez expliqué un minimum ce que vous allez faire. Trop curieuse ? Peut-être. Mais, j’aimerais savoir, savoir si notre cousine à avoir avec le veille homme dont parlait…ce jeune homme… Savoir si je peux faire quelque chose… »

[Sagara Toshiro]

Décidemment l’absurde et le ridicule se mêlaient avec grâce dans cette discussion. Des étudiants qui voulaient que leur Chûnin leur rendent des comptes, comme s’il n’en avait pas suffisamment à rendre à ses supérieurs et un Genin qui se demandaient ce qu’il faisait là et ne comprenant pas pourquoi ces étudiants devaient rentrer chez eux alors que visiblement ils étaient en danger.

« Mademoiselle, permettez moi de vous appeler ainsi puisque personne ici n’a eu le bon goût de se présenter, et que je ne sais toujours pas qui vous êtes, hormis qu’apparemment vous souhaitez déserter, ce qui m’en apprend bien plus sur vous qu’un quelconque nom, mais qu’importe ! Vos questions ne font que retarder l’inéluctable et importune grandement votre sensei. Je ne le connais pas et ne sais ce qui se passe ici mais ayant vu un homme à l’agonie, je doute que cela soit un jeu auquel serait aimablement convié quelques étudiants aussi faible que vous. Ne nous voilons pas la face, je pourrais ménager votre susceptibilité, mais soyons honnêtes, tout comme je suis faible face à Anshu ou même Wei-chi, ce que je peux ressentir de votre être m’apparaît trop insignifiant pour que vous puissiez jouer un quelconque rôle dans la tragédie qui se noue actuellement.

Le ton était posé, la voix calme et chaude. Un tendre sourire éclairait son visage, d’un geste simple, il passa sa main dans ses cheveux ébènes, puis reprit.

« Wei-chi puisque vous me demandez de les garder et d’éviter qu’en eux s’éveille la tentation de fuir, je préfère les amener chez moi. Bien qu’au vu de leur faiblesse nous n’ayons que peu de soucis à nous faire quant à leurs chances de survie dans les déserts enneigée entourant Yuki, mais sait on jamais. Un miracle est toujours possible. Cette solution a ceci de bénéfique, qu’elle me permet de ne pas les laisser seuls une fois rentré chez eux et victime de toutes les tentations de leur être mais aussi, et plus simplement, d’en savoir un peu plus sur eux. Après tout, je n’entretiens aucune haine envers les déserteurs et chaque voie possède sa noblesse. Il serait trop prétentieux de condamner aussi vite cette jeune fille par le simple fait qu’elle souhaite déserter, tentons de la comprendre avant de la juger et de la condamner pour de simples pensées.

Quel étrange discours pour un shinobi de Yuki mais pourtant sincère. Sa maison se situait à quelques pâtés de maison de ce salon. Ils y seraient rapidement et Sagara pourrait enfin grignoter un peu, et boire une tasse de thé… chose qu’il aurait bien aimé faire plus tôt si ce vieillard sénile n’était apparu sur son chemin. Mais encore une fois depuis qu’il avait intégré l’Académie de Yuki, son chemin croisait celui des déserteurs. Tout tournait donc qu’autour de cela ? Triste mémoire de l’homme faible qui fuit son passé plutôt que de l’affronter, Sagara se dressait fier face aux rugissements de la houle, l’écume sur la mer, renvoie aux vastes étendues enneigées où il aime à se réfugier. Son sang, tissu écarlate, bouillonne, son visage fragile cristal illumine la pièce de sa froideur incandescente. Combien d’innocents payent les crimes des ces âmes égarées ? Combien de meurtriers drapent leurs forfaits du sceau de la légalité ? Combien de questions encore l’assaillaient ?

Dans cette pièce… la chaleur devenait étouffante.

[Wei-chi Komoku]

Intérieurement, Weï-chi remercia Sagara, il avait répondu à sa place. Pas exactement comme il l'aurait fait lui-même, mais ce n'était tout de même pas moins une réponse correcte, au moins il serait tranquille. L'idée du genin n'était pas mauvaise non plus, le principal était surtout que les jeunes gens s'en allassent, et cela était l'occasion parfaite. Weï-chi les regarda les uns après les autres, oubliant un moment qu'il était pressé, et hocha la tête. Oui, Sagara pouvait les emmener chez eux. Il les poussa tous gentiment dehors et ferma la porte, mit la clef dans sa poche, puis se tourna vers les adolescents:

"Je sais que ma conduite peut vous paraître étrange, voire inhabituelle, mais n'avons-nous pas tous notre petite part de mystère? Vous me voyez navré de vous mettre ainsi à la porte... mais vous savez tous ce que l'on risque à ne pas remplir une mission n'est-ce pas? Vous m'avez déjà fait perdre assez de temps. Je vous donne toutefois ce conseil: restez bien en-dehors de tout cela. Il en va de votre... oubliez. filez."

Et disant ces mots, Weï-chi s'en alla, sautant sur un toit, après avoir usé du tao de la chèvre pour ne pas glisser car après tout il venait de neiger, mais la tempête semblait s'être bien calmée, et fila, vers l'extérieur de la ville. Il n'allait pas extrêmement vite, il n'avait pas le droit de glisser...pas le droit au faux pas. Desormais, le temps était compté.



HRP: désolé pour cette attente, à vous de voir ce que vous faites, tout est évidemment possible, après, à vous d'en subir les conséquences Muahaha.[et je sais que c'est court... mais c'est toujours mieux que rien, ne?]

[Sukyuri Kisuke]

Quel étrange journée, le jeune Sukyuri était si troublé et si désorienté, il n’avait que douze ans et croyait en la vie, mais il commençait à voir la vie d’une autre façon, bien plus sombre, il vit un homme meurtri par le regret, sa tendre cousine voulait trahir cet idéal, son idéal. Il espérait devenir un jour un grand ninja, et servir son village avec ses deux cousins, mais la vie n’était pas un rêve, il vivait la réalité, et inconsciemment, il doutait de ses idéals, il doutait de la vie.

Il était tellement perturbé qu’il en oublia les bonnes manières, mais il fut ramené à l’ordre par le genin, c’était quelqu’un de bien, front et était assez bavard, il proposa d’emmener les étudiants chez lui, ça le permettait de bien surveiller les jeunes rebelles, un problème pour Kisuke qui cherchait à comprendre l’attitude de Wei chi, il avait le pressentiment que tous cela avait un rapport avec l’histoire de son clan.

Mais le jeune genin avait touché Kisuke, peut être que ses paroles visaient le garçon, car il avait parlé sur les déserteurs, il disait qu’il ne fallait les juger. Nanami désirait en devenir une, mais peut être est ce juste un simple vœux d’un adolescent, cette phase, les personnes ont envie de liberté. Le jeune garçon l’espérait de tout son cœur, mais il ne voulait trop y croire par peur déception.

Ainsi, le sensei faisait sortir ses invités, ils n’étaient plus que des poids pour lui, sa mission était devenue une priorité, peut être même un peut trop : « Je sais que ma conduite peut vous paraître étrange, voire inhabituelle, mais n'avons-nous pas tous notre petite part de mystère? Vous me voyez navré de vous mettre ainsi à la porte... mais vous savez tous ce que l'on risque à ne pas remplir une mission n'est-ce pas? Vous m'avez déjà fait perdre assez de temps. Je vous donne toutefois ce conseil: restez bien en-dehors de tout cela. Il en va de votre... oubliez. Filez. »


_* De notre… ? Que veut il dire ? Y t’il une relation entre sa mission et nous ? Etrange, que dois je faire ? Je dois faire quelque chose…Mais quoi ? Si je vais dans la forêt, comment le trouver ? Je tente et je verrai bien… *

A peine le temps de sortir de la maison de Komoku sensei, ce dernier se hâta vers la foret, et Kisuke s’adressa au genin : « Je voudrais m’excuser de ne pas m’être présenté, je suis assez fatigué et désorienté…Je m’appel Kisuke, Sukyuri Kisuke, j’ai douze ans et je suis étudiant à l’académie des ninja, enchanté. Sinon, je n’ai aucune envie de déserter, j’aimerais marcher un peu, mais j’espère qu’on pourra mieux se connaître une autre fois, dans une situation normal hé » Il lâcha un petit sourire puis reprit la parole : « Alors à une prochaine fois, j’y vais…Ce fut un plaisir de vous avoir rencontré »

Il vit son cousin Gale mais ne chercha même pas à voire sa cousine, et prit la parole : « Bon Gale, j’y vais, alors à la prochaine fois, on se revoie à l’académie ok » et juste avant de partir, il lança un court regard sur Nanami, tristesse, colère et mélancolie pouvaient se sentir sur ce regard, ainsi il commença par marcher, et s’éloigna doucement de l’assemblé se fondant dans le paysage enneigé.

Il marcha assez pour disparaître du regard des autres, et contourna quelques maisons pour pouvoir aller à la forêt le plus discrètement possible, et entra dans la forêt, il voulait trouver les réponses aux questions qu’il avait en tête, et il était certain de les trouver.

* Comment vais-je trouver le sensei ? Pff…Je vais aller dans cette direction, je pense qu’il y a une rivière dans le coin…Enfin, j’espère bien le trouver *

/HRP : Désolé, c’est court //

[Nanami Sukyuri]

Sur les joues de la belle Nanami, une larme coule. Une larme de chagrin, un chagrin qu’elle s’est elle-même imposée. Kisuke avait salué son cousin et le Genin mais n’avait pas fait attention à sa cousine. Certes elle l’avait cherchée, certes c’était ce qu’elle avait voulu mais, la séparation lui paru plus dur que ce qu’elle avait imaginé. Elle avait crû que cela se ferait petit à petit et, avait même espérée que son cousin la retienne, il n’en avait rien fait. Au contraire, il la laissait sans même semblait la regretter. Alors qu’il regrettait Maika, disparue depuis si longtemps…

Puis, petit à petit, elle se mit à pleurer de joie, en remerciement à Kisuke. Certainement sans le faire exprès, il lui accordait son autorisation, la laissait partir sans rien dire, n’essayait pas de se mettre en travers de sa route, de la route qu’elle s’était tracée, celle qu’elle espérait ne jamais regretter. Et ça, elle ne pouvait en être que reconnaissante. Mais d’un autre côté, n’était-ce pas une certaine lâcheté du garçon ? Ca, elle s’en fichait, ce qu’elle voulait, ce garçon le lui accordait, c’était tout ce qu’elle demandait.

Puis, une poésie lui vint à l’esprit. Mais, elle se contenta de la penser, de laisser le vent l’emporter. En effet, la prononcer à haute voie l’aurait gâchait, l’en aurait dénuée d’intérêt. Gage de pureté, cette poésie s’enlaçait aux mots tracés, jamais aux mots prononcés. Elle aurait pu la tracer dans la neige…mais cela aurait pris trop de temps et, elle doutait que ceux qui l’entourait puissent ou prennent le temps de la comprendre, de la savourer…peut-être Neï…

De la même façon aimés
Dans la même famille éduqués
Parenté

Enfance partagée
Toujours à deux appréciée
Amitié

Amour partagé
Désaccords obstinés
Adversité

Adversité à jamais oubliée
Amour pour toujours déchiré
Regrets

…

Voilà ce qui résumait la vie des deux Sukyuris. Mais maintenant, cette vie à deux était terminée, mais elle resterait à jamais gravée dans la mémoire de Nanami…et peut-être de Kisuke. Elle avait envie d’écrire ce poème, de le faire partager…mais déjà, sa curiosité reprenait le dessus. Elle ne pouvait…non ne voulait laisser le Senseï s’en allait avec ses secrets, un secret qui, elle en était presque sûr les concernait.

Elle sécha donc les larmes qui dégoulinaient maintenant sur ses joues d’un revers de manche et, pensa à comment elle allait convaincre le Genin. Déjà, peut-être fallait-il qu’ils fassent connaissance. Mais pour ça, il fallait du temps, et ce temps, ils ne l’avaient pas. Elle devait donc tenter le tout pour le tout, convaincre…

« Nous ne nous connaissons pas et, je pense que certain événements vont nous empêcher de nous connaître. Mais s’il vous plaît, laissez moi suivre le Senseï, il le faut… Avez-vous déjà entendu parler des Sukyuris ? Certainement…mais surtout, avez-vous déjà entendu parler des gens qui forment ce magnifique clan, et surtout, de leur curiosité ? En tout cas, cette curiosité existe. Hors, je suis une Sukyuri, et peut-être la pire…

De plus, je suis presque certaine que ce que va faire Komoku Senseï nous concerne, ou plutôt…concerne le clan, les Sukyuris… Je sais que, si vous décidez de ne pas me laisser partir, vous me l’empêcherez. Et, simple apprentie que je suis, je n’arriverez certainement pas à passer outre. Mais faîtes moi confiance, j’essayerais…

En ce qui concerne la désertion…ne vous inquiétez pas…pas ce soir… »

Le ton était grave et constrasté avec les paroles, presque suppliantes, elle n’hésiterait pas…elle ne regretterais jamais plus…

/HRP/ Voilà, je n'avais pas relu mon post, mais, j'ai eu le temps de le faire rapidemment ce matin (à 7h22 pour ceux que ça intéresse^^) et, j'ai modifié deux vers ou pieds, ou phrases (selon l'époque de celui qui lira ça^^) de ma poésie...merdique. je trouve qu'elle rend un peu mieux comme ça. /HRP/