[Sukyuri team] Une famille formidable

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Nanami Sukyuri
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Message par Nanami Sukyuri »

Une seul phrase, Nanami n’avait pu entendre qu’une seule phrase avant que Wei-Chi ne fasse remarquer de façon habile sa présence aux Aînés. Une phrase plutôt mystérieuse qui, seule, n’avait pas vraiment un sens concret. Qu’est ce que cela voulait dire … ? les utiliser…pourquoi ? Comment ? QuI ? Eux ?… Encore une fois, toutes ces questions étaient sans réponses et, encore une fois, leur curiosité allait leur faire avoir des ennuis.

En effet, le senseï se doutait de la raison de leur venu et, une fois les Aîné furieux partis, il leur divulgua ses doutes à propos de leur venue. Il n’était pas Chuunin pour rien et, était à la hauteur de sa réputation (comme dans la pub pour le black jack^^). Comment allaient-ils se sortirent de cette impasse… ?? Il fallait qu’elle trouve une excuse béton et vite !!!

Mais déjà Kisuke commencé à prndre la parole. Il s’excusa très vite et, disculpa ses deux cousins. Plutôt sympa !!! Puis, il parla d’une personne derrière un muret. Comment l’avait-il vu… ?? Encore un mystère. Mais bon, peut-être avait-il vu Wei-Chi regarder dans cette direction ou peut-être l’avait-il remarqué plu tôt. Mais encore une fois, le plus important, c’est qu’il risquait bien de faire une bourde…encore…

C’est pourquoi Nanami devait parler pour lui et vite, avant qu’il ne dise quelque chose d’irréparable. Elle cherche donc un silence dans son discours pour en prendre la suite. Mais surtout, elle chercha quelque chose à dire…pas facile étant donné que le Chuunin avait tout compris.

“ Mais avant tout, j’aimerais savoir respectueusement qui est la personne caché derrière le muret, je pense avoir bien vu que vous la connaissez non ? Sinon en ce qui concerne notre présence... Eh nous sommes là pour...”

Et, tout d’un coup, l’idée lui vint. Elle n’y avait pas vraiment réfléchi mais, elle ne voyait que ça à dire : la première raison de leur réunion : présenter l’académie à leur cousin. Après tout, il y avait une part de vérité…

«En fait, c’était mon idée. Sachant que Kisuke allait bientôt rentrer à l’acdémie, je l’ai invité avec Gale pour lui en parler un peu. On n’a tout d’abord parlé de ce que l’on y avait fait jusqu’à maintenant puis, on a décidé de parler en marchant. Un l’instant, on était en train de lui parler du Kinobori lorsque nous vous avons aperçu au loin. On vous a aussitôt présenté à notre cousin et, celui-ci n’a pas pu s’empêcher de venir vous voir. Il faut le pardonner, dans la famille, on est plutôt curieux…

Mais au fait, c’était des Aînés les deux hommes là non ?? »


Certes ce n’était pas une super escuse mais, ça devrait suffire. EN tout cas, nanami l’espérait.

/HRP/Tout petit message, surtout à côté de celui de Kisuke…mais bon, je ne voyais pas quoi dire d’autre…/HRP/
Nanami Sukyuri, Genin Yukienne.

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Wei-chi Komoku
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Message par Wei-chi Komoku »

La curiosité dit le proverbe, est un vilain défaut. Tout dépend des points de vue. Pour ceux qui cherchent à cacher quelque chose, c'est là le pire ennemi que peut leur donner le destin. Pour ceux qui cherchent à retrouver quelque chose en secret, c'est une véritable roue de la fortune qui peut tourner à tout moment. Enfin, pour ceux qui ne demandent qu'à connaître la vérité, pour ceux qui n'ont rien d'autre et qui n'ont rien à se reprocher, alors, c'est juste l'occasion de s'engager dans une aventure aussi dangereuse que palpitante. Mais encore faut-il se métier, car s'il est une chose dont la curiosité peut se vanter, c'est d'avoir attiré plus d'ennuis qu'elle n'a créé de bonnes choses. Depuis que je suis morte, j'ai malheureusement eu l'occasion de m'apercevoir que parfois les choses nous apparaissent sans que nous ayons demandé à les voir...

Weï-chi haussa un sourcil amusé devant le débit de paroles du jeune Sukyuri. En voilà un qui était bien bavard, mais qui semblait aussi doté d'une grande gentillesse. Et d'une certaine innocence. Il avait toujours attiré des problèmes à ses cousins, voilà qui lui rappelait quelqu'un. Le chûnin se rappelait des torts qu'il causait au monde lorsqu'il avait le même âge et cela le fit sourire. Puis il regarda Kisuke d'un air etonné à sa question, et se retourna vers la direction que le jeune homme lui indiquait. Il fronça les sourcils en reconnaissant Neï, il ne l'avait pas repéré parce qu'il se trouvait trop loin pour sentir le chakra qu'il émettait.

"Ho, lui, c'est Neï, il est aussi élève de l'académie. Neï! Tu peux t'approcher si tu veux, on ne va pas te manger, ha ha! En ce qui concerne votre présence, vous êtes là pour?"

Visiblement, Weï-chi attendait que le jeune Sukyuri terminât sa phrase. Mais Nanami était encore là pour tirer son cousin du pétrin dans lequel il se fourrait, et prit la parole. Ils se promenaient dehors, par ce temps là? La tempête qui s'annonçait? Ils étaient bien courageux. Curieux, ça oui, ils l'étaient, et le chûnin avait bien compris leur petit jeu. Ce qui le surprit en revanche ce fut la dernière question de la jeune femme.

"Je dirais que vous êtes mieux placée que moi pour le savoir, mademoiselle Sukyuri. Je n'ai rien à vous pardonner, ce n'est pas moi que vous espionniez, mais si je puis vous donner un conseil..."

Il laissa sa phrase en suspens quelques secondes, son regard se perdant sur la tombe.

"Evitez de vous montrer trop curieux... parfois il vaut mieux laisser dans l'ombre certaines choses que l'on tient à cacher.Mais venez plutôt, je vous invite tous à boire un chocolat dans un café de ma connaissance, ça vous tente? A moins que vous n'ayez autre chose à faire? Ce n'est pas mon cas je suis tout à fait disponible, et quoi de plus agréable qu'une boisson chaude pendant une tempête? "

WeÏ-chi s'engagea dans l'allée qui menait à la sortie, ne les attendant pas, ils viendraient déjà s'ils en avaient envie, et lorsqu'il passa devant NeÏ, il lui dit :"Bienentendu, tu peux venir aussi."

Ce n'était pas de l'excès de zèle qui poussait le chûnin à faire cela, mais un simple besoin inconscient de compagnie. Et puis, d'un autre côté, cela lui permettrait de deviner quelles étaient les réelles intentions de ses élèves.
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"There was a chuunin and his wife...and she was beautiful...a foolish chuunin and his wife..."
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Nanami Sukyuri
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Message par Nanami Sukyuri »

"Ho, lui, c'est Neï, il est aussi élève de l'académie. Neï! Tu peux t'approcher si tu veux, on ne va pas te manger, ha ha! En ce qui concerne votre présence, vous êtes là pour?"

Neï? Qu'est ce qu'il faisait là??? Nanami était sûr qu'il était resté chez elle. L'avait-il suivie...?? Non, elle ne le pensait pas. Quoi qu'elle ne le connaissait pas vraiment après tout...elle devrait lui parler plus tard de ça, savoir le pourquoi du comment. Mais plus important, comment allait-elle le présenter à ses cousins. Elle aurait voulu leur en parler avant, les préparer...Mais bon, après tout, elle s'était promise de penser à elle. Elle n'allait pas avoir peur juste pour ça. Après tout, elle l'aimait. Et ça, soit ses cousins l'accepterait, soit elle les enverrait chier (vous êtes prévenus!!!! :lol: )

Elle allait s'apprêter à aller le chercher lorsque Wei-chi recommença à parler. Il fit semblant de ne rien savoir à propos des Aînés et, lui précisa qu'elle devait mieux savoir que lui. Mais ça, elle en doutait. Après tout, il était un Chuunin de Yuki. Peut-être les aînés avaient-ils fait appel à lui pour une mission pour le clan. Mais ça, Nanami doutait qu'il veuille bien en parler. Puis, il précisa vaguement qu'il avait compris qu'ils les espionnaient et, les mis en garde. La curiosité était un vilain défaut, il fallait qu'ils fassent attention.

Il changea soudainement de sujet en les invitant tous les trois, non, tous les quatre à venir chez lui boire un chocolat chaud. Pas de refus par ce temps.

Mais, n'essayait-il pas de les empêcher de suivre les aînés, de découvrir un secret trop grand pour eux? De toute façon, comment refuser cette invitation sans vexer le jeune homme et surtout, sans éveiller ses soupçons ?? Non, c’était impossible, ils devaient accepter la proposition. En plus, ce n’était pas comme si l’homme qui les invitait était un gros sadique ou un pervers. Même si elle ne le connaissait pas beaucoup, elle l’imaginait plutôt sympathique.

Par contre, est-ce que Neï allait accepter ? Elle savait qu’il entretenait des relations tendu avec son Senseï. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, Komoku avait même dit être prêt à le tuer…comment Neï allait-il prendre l’invitation…

*Et merde, il a tout compris. Il sait qu’on espionnait les Aînés. Et merde, comment on fait maintenant pour les suivre sans risquer de l’offenser?? Bon allez, on va y aller. Et, peut-être qu’on pourra apprendre deux trois infos sur le clan. Et, si j’ai tout compris, un des deux Aînés veut se servir de nous. Peut-être viendra t-il nous voir un peu plus tard…

Et Neï, qu’est ce qu’il fait là… ?? Bon allait, je vais aller le chercher. Et, je vais m’arranger pour qu’il n’offense pas Komoku Senseï en refusant. Il aurait certainement encore plus envi de le tuer.


Elle s’avança donc jusqu’au muret qu’avait montré Kisuke et alla à l’avant de neï qui commençait déjà à les rejoindre. Elle lui adressa un sourire chaleureux et, se jeta dans ses bras. Pas comme quand quelqu’un pleure, mais comme quand quelqu’un est très heureux de retrouver une autre personne et, ne peut se retenir.

Et, au bout de quelques secondes passées en lui caressant le dos, elle se sépara de lui et, l’embrassa. C’était leur deuxième baisé. Et, il avait toujours la solennel lité du premier et, remplissait toujours autant le cœur de Nanami de joie. Elle avait enfin trouvé quelqu’un qui lui plaisait. Certes au début elle l’avait trouvé froid mais, elle avait réussi à briser le masque qu’il s’était fabriqué pour se cacher. En tout cas, elle le croyait.

Puis, leurs bouches se séparèrent et elle approcha la sienne de son oreille. Elle devait lui dire d’accepter l’invitation, de ne pas l’offusquer, de la suivre. Elle savait que s’il elle lui demandait, il accepterait. En tout cas, elle l’espérait.

« Viens avec moi, on va aller chez Komoku Senseï. Il ne faut pas qu’il se doute que je suivais les deux aînés. Aussi non, je vais avoir de ennuis. Et, je ne peux pas me permettre de me mettre à dos un chuunin et deux Aînés. En plus, c’est une bonne occasion de mieux le connaître et peut-être aussi de lui retirer cette idée de la tête de te tuer.

En plus, on pourra être ensemble…»


La phrase avait été murmurée, de façon à ce que personne d’autre que Neï n’entende. Puis, elle avait attrapé la main de son partenaire et, elle se tourna ver son Senseï, lui adressa la parole en parlant à son nom et en celui de Neï.

« Nous allons venir. Merci de cette invitation. Et vous, mes cousins, que choisissez vous ? »
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Sukyuri Kisuke
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Message par Sukyuri Kisuke »

Le sensei avait trouvé en Kisuke, une certaine innocence, toujours à créer des problèmes, mais ce n’était malheureusement pas sa faute, il fallait qu’il grandisse, ou qu’il mûrisse. Mais le chuunin prit cela bien, même qu’il laissa passer un petit sourire.

Le jeune garçon ne vit pas ce sourire, il était trop concentré sur ses paroles, il était assez bavard, mais il eu le temps de remarquer l’étonnement de Komoku sensei, lorsqu’il fit allusion au personnage caché derrière le muret : « Ho, lui, c'est Neï, il est aussi élève de l'académie. Neï! Tu peux t'approcher si tu veux, on ne va pas te manger, ha ha! En ce qui concerne votre présence, vous êtes là pour? »

« Eh nous sommes là pour... » * Que vais-je dire ?? Vérité, mensonge ? Pff…Pourquoi est ce aussi compliqué…Bon je vais… * «En fait, c’était mon idée. Sachant que Kisuke allait bientôt rentrer à l’académie, je l’ai invité avec Gale pour lui en parler un peu. On n’a tout d’abord parlé de ce que l’on y avait fait jusqu’à maintenant puis, on a décidé de parler en marchant. Un l’instant, on était en train de lui parler du Kinobori lorsque nous vous avons aperçu au loin. On vous a aussitôt présenté à notre cousin et, celui-ci n’a pas pu s’empêcher de venir vous voir. Il faut le pardonner, dans la famille, on est plutôt curieux…

Mais au fait, c’était des Aînés les deux hommes là non ?? »


Le miracle que le garçon espérait si intensément fut, Nanami avait parlé à sa place :* Quoi, elle a parlé ? Ouf…Non, toujours aussi nul !! Je n’arrive même pas à prendre des décisions…Pff * Et oui le sentiment de soulagement s’était vite transformé en déception, il était déçu. Il fallait toujours qu’une personne l’aide, chacun a ses problèmes, et chaque problème était important, c’était la vie qui voulait ça, cette dernière était assez cruelle quand elle le voulait.

L’ambiance à ce moment là était assez paradoxale, les jeunes Sukyuri étaient anxieux et stressés, va-t-il croire au mensonge ? Fallait il vraiment lui mentir ? Mais du coté du sensei, c’était assez différends, il avait l’air assez content, avait il tout compris ?

En effet c’était bien probable, sa réponse à la question de la jeune Sukyuri était assez explicite : « Je dirais que vous êtes mieux placée que moi pour le savoir, mademoiselle Sukyuri. Je n'ai rien à vous pardonner, ce n'est pas moi que vous espionniez, mais si je puis vous donner un conseil... »

Il fit une pause, on pouvait le voir perdu dans ses pensées, il regardait la tombe : « Evitez de vous montrer trop curieux... parfois il vaut mieux laisser dans l'ombre certaines choses que l'on tient à cacher.Mais venez plutôt, je vous invite tous à boire un chocolat dans un café de ma connaissance, ça vous tente? A moins que vous n'ayez autre chose à faire? Ce n'est pas mon cas je suis tout à fait disponible, et quoi de plus agréable qu'une boisson chaude pendant une tempête? »

Kisuke essayait de cerner la personnalité du chuunin, mais en vain, cet homme avait acquis une grande expérience. Il avait cet air si amusé, peut être nostalgique, l’enfance à ses problèmes, mais ils sont si dérisoire en comparaison de la tragédie, de la tragédie de perdre un être chère.

L’homme parlait de la curiosité d’une façon unique, avait il déjà subit ses tourments ? Il voyait cette belle tombe, et ses mots sortait instinctivement, le jeune garçon senti quelque chose, quelque chose d’indescriptible.

L’ambiance changea radicalement, on ne pouvait sentir que tristesse et mélancolie, le temps changeait aussi, les nuages s’épaississaient et se noircissaient, l’on pouvait entendre le vent glacial souffler, et même les feuilles des sapins chanter, une tempête aller frapper.

Mais il y avait une certaine chaleur, c’était Nanami qui était allée vers l’élève caché derrière le muret et l’embrassa. On pouvait alors comprendre une chose, C’était que la relation de Nanami avec ce garçon était assez sérieuse, Kisuke fut surpris mais il se désintéressa :* Waw !! Je ne savais pas que Nanami fréquentait quelqu’un ! Enfin bon…C’est pas mes affaires...*

Après avoir conseillé ses élèves, Komoku sensei décida d’aller prendre un chocolat chaud, il leurs avait déjà proposé de le suivre, et invita même l’ami de la Sukyuri. Il prit le chemin vers la sortie du cimetière et leurs donna le choix de le suivre ou non.

Kisuke pensait plus au chuunin qu’a l’ami de sa cousine, il voulait connaître plus sur lui, en plus, il savait bien que ce personnage cache quelque chose. Le jeune Sukyuri avait devant lui deux énigmes, les deux étaient rattachés au sensei. Que sait il sur le secret des Sukyuri ? Quel est ce secret si bien caché? Mais aussi il voulait mieux connaître cette personne, car elle devenait de plus en plus, le modèle du jeune Kisuke.

A quand le jour où la curiosité de ce garçon va-t-elle s’estomper.
Sukyuri Kisuke du clan Sukyuri. Genin à Yukigakure No Sato

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Neï Saïdo
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Message par Neï Saïdo »

Raaa... Il n’aurait pas pu se taire ?! N’aurait-il pas put se couper la langue, arrêter de parler pour une fois ? Il voulait devenir ninja ? Alors il devrait apprendre à se taire ! Une aura menaçante émanait de lui, une aura noire, meurtrière, effrayante… Il n’arrivait plus vraiment à retenir cette envie de ces derniers jours. D’abords ce village l’exaspérait autant que ses habitant depuis longtemps, enfin pas tout ses habitants… une seul personne ne le donnait pas envie de s’en aller… Puis il y avait Wei-chi ™ sa menace de mort… Tout sa pesait contre ses nerfs qui était pourtant solides…

*Alalalala, raz le bol de ce village, même avec Nanami je ni arrive plus, je vais déserter…. Je le sens, j’en ai besoin, mon corps, mon cœur me le réclame même si il me dit aussi de reseter auprès de Nanami…pff… dilemme ! Voilà pourquoi je n’aime pas avoir des sentiments, tout devient compliqué …. Trop de choix à faire…*

Ne faisait-il que sa ? Fuir ? Fuir la réalité, fuir ses responsabilités ? Comme d’habitude ?
Vous savez il était un peu comme du bois brute, non, du granite brut et sauvage, quoi que, il ressemblait plutôt à un diamant qu’on avait pas encore poli de sentiment. Il ne savait pas ce qu’était que « l’initiative » du sentiment, il ne faisait que le reflétait. Quoi que, pas tous les sentiments, la colère, la haine, la peur, tous ses sentiments négatifs étaient déjà gravés en lui. Etait-il un cas désespéré ? Sans doute, un cas que Nanami s’efforçait à ramener avec brio.

Il se laissa embrassé sans quitter des yeux son senseï. Puis il se laissa aussi se faire enserré et posa lentement ses bras sur les hanches de Nanami… Ne le quittant toujours pas des yeux… c’était une sorte de duel pour lui, un duel entre deux esprits, entre deux auras et deux idées radicalement différente de penser. Il décida de laisser parler Nanami et d’aller chez Wei-chi malgré cette envie qui le rongeait de l’intérieur et qui était sans doute perceptible pour le chunin…

Etait-il un homme foncièrement mauvais ? Il ne le savait pas ! Il voulait déserter, ce qui faisait de lui un homme sans états d’âme et sans remords, un monstre dont le sang était tout ce qui lui faisait plaisir… Peut-être était-il comme ça lui aussi, se faisait-il peut-être un plaisir de voir le sang couler et la mort s’acharné sur les pauvres innocent. Chacun de nous s’efforce de penser que la personne qui est proches de nous n’est pas mauvaise et que ce n’est pas possible qu’elle puisse être un monstre aimant torturé aussi physiquement que mentalement mais c’est un mensonge que l’on se fait à soit même, comme celui qui disait à Wei-chi de croire que Neï n’allait pas déserté et qu’il était bon et gentil…
Mais lui même, il n'essayait pas de se prouvé sa gentillesse et sa bonté en retardement l'échéance de sa fuite ?

Les yeux de Neï se dégagèrent de ceux de Komoku et il tint la main de Nanami.
Tout son corps criait qu’il voulait partir même si il ne semblait pas bouger d’un millimètre et ne faire pratiquement aucun geste…

Finalement, le groupe suivit wei-chi qui était en tête…
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Wei-chi Komoku
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Message par Wei-chi Komoku »

HRP Bon,Gale, je pense avoir assez attendu.Nanami, j'ai dit "dans un café de ma connaissance", pas "chez wei", mais tu as de la chance, je préfère ton idée :D fais simplement attention les prochaines fois à bien tout lire. /HRP.


Ils avaient donc accepté l'invitation de Weï-chi. Celui-ci hocha la tête l'air satisfait, et au fond de lui-même, son moral remonta un peu, la solitude se tassait discrètement dans son coin pour faire de la place à sa nouvelle compagnie le temps d'une heure ou deux. Il les emmena jusque chez lui, disant tout de même à l'intention de Neï:

"Tu n'as pas besoin d'avoir peur de moi, je ne suis pas un meurtrier, je ne te tuerai que si tu désertes tu sais. Tu ne risques rien tant que tu restes sur le droit chemin, tu peux avoir la conscience tranquille."

Il avait dit ça sans se retourner, le ton calme, paisible, marchant en tête, les guidant vers l'un des quartiers non pas les plus riches, mais tout de même bien aisés, jusqu'à une maison de taille raisonnable, au toit enneigé, qui dépassait d'un portail de bois plus là pour faire joli que pour réellement protéger la maison. Il était plus que facile de passer par-dessus. IL leur ouvrit la porte, il n'avait pas dit un mot de tout le trajet, mais ce n'était pas un silence pesant de sa part, non, c'était tout simplement qu'il n'avait rien à dire.

Il leur ouvrit sa porte, leur indiqua un porte manteau de bois dans le couloir aux murs blancs, et au carrelage sombre, sans aucune décoration, terminé par une ouverture sans porte mais aux jolis contours de fausse pierre, et les fit entrer dans ce qui semblait être son salon. La pièce était divisée en deux parties, d'un côté il y avait une grande table de bois sombre encadrée par six chaises, de l'autre, une table basse et des fauteuils de cuir devant une cheminée. C'est dans ces derniers que le chûnin les pria aimablement de s'asseoir, le temps qu'il allât préparer le chocolat dans la cuisine, ce qui lui prit bien quelques minutes.

Ce qui laissa aux jeunes le temps d'admirer la décoration. Des murs blancs, sur lesquels étaient accrochées quelques photos de famille, ou bien du chûnin aux côtés d'une belle demoiselle, et enfin, dans un gros cadre posé sur un buffet, le portrait d'un jeune garçon aux cheveux noirs arborant fièrement le bandeau genin du village, ressemblant étrangement à Weï-chi. A côté, un autre portrait, de weï-chi un peu plus jeune, ainsi que deux de ses amis, un garçon et une fille que les sukyuri purent reconnaître comme leur chère cousine Maïka, tous trois portant l'uniforme chûnin du village.


Le plafond était peint comme les murs, et l'atmosphère de la maison était paisible, peut-être un peu trop. Malgré tous les meubles, elle semblait vide, comme si elle venait de perdre une partie de son âme. ET, magnifique, au-dessus de la cheminée, une épée qui malgré qu'elle semblât de grande valeur, n'était vraisemblablement faite que pour la décoration.


Et, enfin, un peu plus tard, weï-chi revint avec autant de bols de chocolat que de personnes, ainsi qu'un peu de sucre, et des croissants à tremper.

"Servez-vous je vous en prie, les patisseries datent de ce matin, c'est encore frais."

Il avait dit ça gentiment, juste pour faire la conversation. Puis il s'était lui-même assis sur un fauteuil, après avoir fait passer le plateau à chacun et prit lui-même une tasse.

"Nous ne nous connaissons pas bien, peut-être pourriez-vous me dire les raisons qui vous poussent à être ninja? Ce n'est qu'une idée comme une autre pour faire la conversation, vous n'êtes pas obligés de répondre, proposez si vous avez un meilleur sujet."


HRP: voilà voilà, alors, je pense que vous n'êtes pas restés immobiles pendant ces dix minutes, donc mettez-moi tout ce que vous avez fait pendant ce temps, si vous avez demandé à aller aux toilettes weï vous a indiqué le chemin, y a une porte cette fois par contre :p et ensuite et bien... as you want^^ Evitez quand même de tout casser ou de tacher le tapis sous la table basse :p /HRP
Weï-chi Komoku (so-called) chûnin de Yukigakure No Sato

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Sukyuri Kisuke
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Message par Sukyuri Kisuke »

Le monde est contradictoire, et la vie Capricieuse, les situations s’enchaînaient mais de façon tellement étrange, du doux matin de Kisuke et sa rencontre avec ses cousins, à la dangereuse confrontation des jeunes Sukyuri au aînés cachant un mystérieux secret. D’une petit brise, à la tempête que se déclenchait. La vie était entrain de jouer des tours aux jeunes cousins, mais sûrement elle se jouait d’autres personnes.

Les cousins et l’étudiant acceptèrent l’invitation du sensei, se dernier conforta l’ami de Nanami en lui disant :« Tu n'as pas besoin d'avoir peur de moi, je ne suis pas un meurtrier, je ne te tuerai que si tu désertes tu sais. Tu ne risques rien tant que tu restes sur le droit chemin, tu peux avoir la conscience tranquille. » * Déserter ?? Celui là veut déserter ! Pff l’imbécile, il ne connaît pas ça chance, de vivre dans la sécurité et de servir à quelque chose…Protéger sont village et se battre pour une cause !!*

Kisuke ne pouvait comprendre cette volonté de déserter, peut être trop jeune pour comprendre ? Non, c’était un principe, qu’il acquis en vivant auprès de joyeux villageois, il voulait les protéger, et voulais protéger cette ambiance tellement chaleureuse qu’on oublierait le soleil. Mais il ne connaissait pas l’histoire de cette personne qui souhaiter déserter, mais il pensait instinctivement que rien ne valait qu’on trahisse un village, tel que rien ne valait qu’on tue une personne délibérément.

La compagnie marchait dans la ville, l’ambiance prêtait au calme et au silence. La vie avait semé le vent et désormais elle moissonnait la tempête, les gens se hâtaient de renter chez eux.

Pendant cette marche, le jeune garçon ne pouvait s’empêchait de penser que dans un autre lieux, des gens devaient braver cette tempête, sinon, il essayait de faire le point, tant de chose venait de se passer.

* Pff… Quelle journée, mais quel est ce secret ?? M.J.S…Mari Jan Sukyuri…Comment celle qui était la fierté du clan s’est retrouvé dans un modeste cimetière, mais le pire, c’est que sa tombe était si…*

Le jeune garçon fit l’expérience du paradoxe entre une femme qui fut la fierté d’un clan, et une simple femme qui fait la joie d’un homme. Mais ce garçon ne pouvait, non, il ne voulait croire les aînés, c’était si étrange, ou si cruelle d’avoir abandonné un personne. Mais cette personne était elle vraiment vivante ? Où ce n’était juste qu’une légende ? Cela intriguait le curieux, lui qui commençait à croire à cette deuxième hypothèse :* Si ce n’était qu’une légende, qu’un conte pour enfant, alors…Qui est M.J.S ? Alors, les aînés ont tenté de nous manipuler, c’est peut être pour ça que le sensei n’avait pas trop apprécié ? Ahha !! Je sais plus !! Il n’y a qu’un seul moyen de savoir !! Je dois donner ma version à Nanami et Gale…Et s’il faut je demanderai directement à Komoku sensei !!*

Le sensei mena les étudiant dans un joli quartier, le manteau neigeux recouvrait les toits des maisons, et le vent faisait tourner les girouettes à pleine allure, l’on pouvais voire la fumés des cheminées qui suivait le courant du vent. Et enfin, le petit groupe arriva dans une belle petite maison, son toit était également couvert de cette neige blanche.

La maison était joli et ordonné, lorsqu’il entrèrent, Wei chi leur montra le porte manteau et passa par une belle petit entrée sans porte, elle était entouré de fausse pierres. La pièce qui suivit était un salon divisé en deux parties, la première était une salle à manger avec six chaises, le sombre bois donnait un style assez rustique, de l’autre coté, c’était un salon en cuir contemplant une belle cheminée.

Le sensei les pria de s’assoire, Kisuke avait beaucoup aimé cette maison, lorsque le chuunin alla à la cuisine pour préparer un chocolat chaud, il eu l’occasion de bien observer la salle, le plafond était d’un blanc pure, sur la cheminé était accroché une épée :*ouah !! Quelle belle épée !! Dommage quel sert seulement comme décoration…* Aussi on pouvais voire les photos du sensei, une où un garçon à la chevelure noir et le visage ressemblant curieusement au sensei, il était orné du bandeau rêvé, le bandeau du village, c’était sûrement Wei chi lorsqu’il était genin :* Ah ça doit être le sensei…A quand je porterai moi aussi le bandeau du village…*

Ca pensée fut stoppé littéralement, lorsqu’il vit Komoku sensei dans une photo avec maika et une autre personne, il portaient tous les trois le tenue de chuunin :*Quoi maika !! Il connaît maika ?? Comment la connaît il ? Et qui cette troisième personne ?* Et revoici la curiosité de ce gamin ravivé, ça faisait longtemps que les trois cousin n’avait vu leur cousine. Alors, le jeune Sukyuri demanda à sa cousin, profitant de l’absence du chuunin : « Nanami ! Dis t’as entendu ce qu’avaient dit les aînés ? Car ils étaient bizarre, sinon voila ce que je pense. Je crois que l’histoire de Mari Jan Sukyuri n’est qu’un conte pour enfant et qu’ils ont voulu nous manipuler…Voila donc je me demande ce qu’ils cachent !! Mais c’est sûrement important, qu’on pensez vous ? »

Mais l’arrivé du sensei coupa court au discussions, il servit gentiment les bols de chocolat chaud et mit une assiette remplie de croissant. Et toujours d’une politesse irréprochable il leur proposa de se servir : « Servez-vous je vous en prie, les pâtisseries datent de ce matin, c'est encore frais. »

Kisuke remercia Wei chi et prie un croissant pour le tremper, c’est alors que d’une gentillesse sans fie, l’hôte de la maison demanda à connaître mieux ses invités : « Nous ne nous connaissons pas bien, peut-être pourriez-vous me dire les raisons qui vous poussent à être ninja? Ce n'est qu'une idée comme une autre pour faire la conversation, vous n'êtes pas obligés de répondre, proposez si vous avez un meilleur sujet. »

Kisuke prit la parole : « Si je veux devenir ninja, c’est pour protéger ma famille mes amis et surtout pour protéger cette paie qui règne dans notre village, je veux toujours voir les gens marcher, rire, et se parler dans la joie et la bonne humeur…Aussi je veux devenir un grand ninja connut, et digne de mon clan…Enfin je veux surtout protéger mon village » Il fixa l’ami de sa cousine et reprit la parole : « Et si nous parlions de maika, c’est notre cousine, comment l’avez-vous connut ? »

Désormais, il voulait comprendre pourquoi il voyait plus sa cousine, et se disait que Wei chi pourrais lui donner cette réponse, pour la première fois, il n’était pas rentré dans le vif du sujet, il pensa qu’il valait mieux aller doucement.
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Nanami Sukyuri
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Message par Nanami Sukyuri »

/HRP/ Désolé Wei-Chi. Mais bon, j’avais tellement envi de visiter…^^/HRP/

Finalement, tous le monde avait suivi Komoku Senseï qui, juste avant de partir, avait signalé à Neï que, s’il ne désertait pas, il n’avait rien à craindre. Nanami le savait, il n’y avait que très peu de chances que le jeune homme ne déserte pas. Mais, c’était un peu pour ça qu’elle l’aimait. Elle s’était promis de ne dépendre de personne mais surtout, de ne laisser personne dépendre d’elle. Et, elle sentait Neï capable de se séparer d’elle. Au certes, il l’aimait. Mais, le garçon tellement habitué à être seul pourrait l’oublier. Par contre, en ce qui la concernait, était-elle sûr de ne pas dépendre de Neï…Non, elle le trouvait juste attirant, sympathique et…il lui ressemblait…

Il ne ressemblait certes pas à la Nanami que l’on connaît mais, à la vrai Nanami.

Celle qui commençait seulement à apparaître, celle qui avait toujours existée, cachée, attendant que l’autre la reconnaisse. Elle avait voulu devenir ninja car, c’était selon elle la seule façon de suivre sa propre voie, la voie qu’elle désirait suivre. Ne répondre que d’elle et, faire les choix qu’elle jugerai bon. Mais, elle s’était vite rendu compte que, être ninja, c’était dépendre de pleins de mondes, devoir répondre à de nombreux ordres, avoir des supérieurs, être obligé de suivre une voie toute tracée, la voie du Shinobie. Mais, ce n’était pas ça qu’elle attendait, ce qu’elle désirait.

Au bout d’un certain temps passé en silence sous la neige, ils atteignirent finalement la maison de Wei-Chi. Une maison comme une autre, une maison de Yuki, prévue pour résister aux tempêtes de neiges qui sévissaient presque tous les jours. Mais l’intérieur rappela vaguement par sa déco la chambre de Nanami. De nombreuses photos accrochaient aux murs et…pas grand-chose d’autre. Puis, le jeune Chuunin, partit préparé les chocolats chauds les laissa seul durant une bonne dizaine de minutes.

Durant tout ce temps, la main de Nanami ne quitta pas celle de Neï, elle y était trop bien. Et, elle repensa à sa relation avec le jeune homme. Dépendait-elle de lui… ?? Elle n’arrivait pas à le savoir mais, un semblant de réponse lui vint à l’esprit lorsqu’elle croisa ses yeux. Elle ne pu s’en décrocher, ne pas les regarder…elle l’aimait, tout simplement. Aimer quelqu’un veut-il dire en dépendre… ?? Il faudrait qu’elle pense à la question plus tard. Pour l’instant, elle devait penser à son avenir en temps que Shinobie. Elle avait toujours voulue sauver les vies de ses camarades, défendre son village, être aimer…

Mais plus important, elle avait toujours voulue suivre sa voie, être libre. Mais, petit à petit, sa vision du mot liberté s’était élargi. Elle ne voulait plus devoir répondre aux ordres de quelqu’un qu’elle ne jugerai pas assez important pour devoir lui accorder le droit de la commander. Elle ne voulait plus sauver les vies des gens qu’elle jugerait indigne…

Prétentieuse ? Non, juste une vision différente de la liberté, juste un nindo différent : être elle, écrire sa voie…

Elle s’était à peine rendu compte qu’elle se levait et contemplait désormais une photo. Certainement son Senseï plus jeune. Son Senseï… voulait-elle lui obéir ? Le considérait-elle digne, assez fort, lui accorderait-elle son respect… ?? Oui, il était digne. Oui, il était fort. Mais au fond, faisait-il parti des hommes que Nanami respecte, lui laisserait-il suivre sa propre voie… ?? Elle l’apprendrait certainement bientôt, peut-être aujourd’hui ou jamais… Peut-être, voudrait-il la tuer, peut-être qu’il ne la laisserait pas suivre son nindo…

Coupant Nanami dans ses pensées, Kisuke voulu savoir ce qu'elle avait pu entendre des Aînés. Mais, la jeune femme n'en avait ni l'envie, ni le temps. En effet, Wei-Chi revenait déjà.

C’est donc l’esprit troublé et le visage tristounné que Nanami retourna s’asseoir. L’homme en question arrivait, cinq tasses de chocolats chauds à la main. Une fois les tasses distribuées et Wei-chi assit, il entama le dialogue. IL désirait savoir pourquoi ils voulaient être ninja, leur nindo. Il y encore quelque temps, elle aurait répondu vouloir sauver des vies, vouloir protéger son village…Mais maintenant, elle l’avait compris, c’était pour écrire sa propre voie qu’elle voulait devenir ninja, être différente…

Puis, Kisuke commença à parler de lui. Il voulait être ninja pour protéger la paix du village, tipique...Puis, il parla de Maika. Nanami avait aussi vu la photo mais, ne s'y était pas atardée. Maika faisait parti du passé... Puis, elle décidé de se présenter elle aussi...mais, voulu d'abord couper court à la discussion sur Maika.

« Kisuke, Maika fait parti du passé, oublie la...Moi aussi je l'aimais, mais, j'essaye de l'oublier, et, Komoku Senseï l'essaye certainement aussi."

Ce n'est que lorsqu'elle eut finit de parler de maika qu'elle commença à parler d'elle:

"Pourquoi je veux devenir ninja ?… Pour créer ma propre voie, pour ne pas être comme tout le monde, pouvoir arpenter le chemin que j’aurais choisi, être libre… C’est certainement ça la vrai raison de mon choix. Avant, je croyais juste vouloir sauver des vies, devenir forte, servir mon village, Yuki… »

Durant ce court discourt, le visage de Nanami avait pris des traits qu’on ne lui connaissait pas. A l’inverse de Neï, elle se cachait sous un masque de joie, de bonne humeur. Mais au fond d’elle, elle le savait, la voie du Shinobie n’était pas faîtes pour elle. En tout cas, pas à Yuki, pas la voie du Shinobie normal, elle voulait autre chose… Mais, elle ne pouvait le présenter ainsi à son Senseï. Si elle le faisait, il voudrait certainement la tuer. Mais d’un autre côté, elle se devait d’être franche, de lui laisser une chance de deviner qui elle était vraiment. En plus, elle voulait envoyer un petit message à neï. Message qu’il comprendrai ou ne comprendrai pas.*

C’est pourquoi, elle marqua une petite pause, réfléchi et, se lança :

« Mais apparemment, la voie du Shinobie, ce n’est pas ça. Savoir sauver des vies veut dire sauver toutes le vies possibles, savoir être utile veut dire être au service de quelqu’un… Ce n’est pas ça mon nindo. ET, je ne pense pas que Yuki me permettra de l’appliquer, me permettra d’être moi-même, d’écrire ma voie…

Elle n’avait pu soutenir le regard de son Senseï et, parlait les yeux baissés. Elle espérait ne pas avoir été trop direct mais, s’être quand même faite comprendre. Au moins par Neï. Après, si ses cousins ne comprenaient pas…c’était aussi bien…

Mais cette fois, le visage de Nanami avait pris la forme de celui des gens résolus, des gens voulant suivre leur propre chemin…des gens qui ne veulent pas être de simple Shinobie au service de plus faible… des gens différents…

/HRP/ Je ne sais pas si Shinobie s’écrit comme ça. Donc, si j’ai fait une faute, ça serait cool de me le faire remarquer…Merci./HRP/
Nanami Sukyuri, Genin Yukienne.

Je croyais arpenter le voie du Shinobi depuis le premier jour.
Désormais, je me rends compte que ce que j'aperçois au loin n'en est que le premier virage.
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Wei-chi Komoku
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Message par Wei-chi Komoku »

Une ancienne légende veut qu'à l'origine, tous les peuples du monde n'étaient qu'une seule et même famille, et tous s'aimaient et se chérissaient tendrement. Ils se comparaient à des dieux, et les plus hardis d'entre eux voulurent rejoindre le ciel pour régner en maître sur la nature et les animaux. Ils construisirent donc une tour, dans l'espoir d'un jour réussir à atteindre leur objectif. Cette tour devait être la plus belle et la plus haute qui fût, la plus magnifique qu'ils eussent jamais construite. Ils choisirent de la bâtir sur une montagne, pour être encore plus proches. Mais la montagne était enneigée, et le climat rude, cela ne plut pas à tous. L'un d'entre eux voulut alors la faire construire sur une dune dans le désert. Mais le sable est traître, et son projet s'effondra.

Peu à peu, la famille se divisa, chacun partit de son côté, et parce qu'ils comprirent qu'ils n'arriveraient jamais à atteindre le ciel, ils choisirent de bâtir leur empire à même la Terre. C'est ainsi que furent créés les villages, et que la guerre vint au monde. Bien sûr, cela n'est de loin pas la réalité, ce n'est rien d'autre qu'une histoire de vieille dame. Et pourtant, lorsque je regarde le monde ici-bas, je me dis qu'elle pourrait être vraie. Il suffit de peu pour monter deux entités l'une contre l'autre. Si je le pouvais, tenterais-je seulement de les en empêcher? Oserais-je seulement aller à l'encontre de mes sentiments, de mon envie de vengeance? Non, qu'ils accomplissent à ma place ce que je n'ai plus les moyens de faire. Peut-être qu'alors j'atteindrais à trouver le repos?



Lorsque Kisuke répondit à la question que Weï-chi leur avait posé, celui-ci lui fit un peu de peine. Une si belle innocence, qui n'allait pas tardée à être gâchée par la corruption qui régnait dans le monde des ninjas. OUi, les rêves des enfants sont plein d'idéaux qui malheureusement ne se réalisent jamais. Yuki était certes un village en apparence paisible. Mais lorsque l'on grattait un peu, on découvrait une avidité sortant de l'imagination. Les aînés Sukyuri le savaient bien d'ailleurs, sinon pourquoi tant de vigueur à leurs plans? Tout était fait par et pour l'argent. On n'escortait pas quelqu'un pour protéger sa vie, mais pour l'argent qu'il avait à offrir. pas tout le monde bien sûr, il y avait des gens comme Kisuke, mais ils étaient rares. Le protecteur de la veuve et de l'orphelin des légendes n'était plus qu'une espèce en voie de disparition. C'était bien dommage, Weï-chi lui même n'y croyait plus, il lui fallait s'avouer qu'il était tombé dans le piège du plus offrant.

Maïka. Weï-chi n'eut pas le temps de répondre, Nanami avait pris la parole avant. Elle était déjà plus proche de la triste réalité qu'était l'individualisme. Elle était déjà plus proche de la majorité des shinobis gradés. Il hocha la tête pour montrer qu'il écoutait et qu'il comprenait ce qu'elle disait. Dans un premier temps. Parce que sa dernière phrase le fit tilter. Il regarda la jeune fille d'un air suspicieux, puis Neï. Et prit la parole, d'un ton pourtant calme, après avoir reposé sur sa coupelle sa tasse de chocolat encore fumant, gardant les yeux fixés sur laj eune fille:

"Malheureusement tu te trompes.. Notre village n'est plus ce qu'il était. C'est triste à dire mais c'est comme cela. Tes rêves "d'avant" ressemblaient à ceux de Kisuke, et ils ont changé. C'est peut-être une bonne chose tu seras moins déçue. Tu trouveras de quoi suivre ta propre voie ici. "

Il se leva, marquant une courte pose, se dirigeant d'un pas lent vers le portrait sur lequel figurait Maïka. Il le prit en main délicatement car le cadre était en verre, et revint à sa place, tout en disant:

"Ici, vous êtes toujours libres d'agir selon ce que vous désirez... en désertant, vous n'aurez plus d'autre choix que de vous débrouiller selon ce que vous permettent vos propres capacités. Il n'y aura personne pour vous aider, et si bien même il y avait quelqu'un, il ne ferait que profiter de vous comme en restant à yuki vous pourriez profiter des autres. Vous êtes jeunes, je connais vos envies de liberté, d'indépendance. Mais lorsque ces envies disparaîtront avec l'âge, il ne vous restera plus que les ennuis que vous vous serez créés... si vous avez survécu jusque là, ce qui m'étonnerait fort."

Son ton était resté neutre, voire même doux, comme s'il ne tenait pas comme possible cette éventualité. Mais sa dernière phrase était pleine de sous-entendus pour qui aurait à se sentir visé. Il regrettait que le monde allât dans ce sens, et espérait que Kisuke qui pour l'instant était plutôt du côté du bien n'allait pas préférer le mal lorsqu'il viendrait frapper à sa porte, alors que sa cousine était déjà légèrement attirée. D'un côté, le chûnin en voulait à Neï. D'un autre, il ne pouvait s'empêcher de ressentir de la compassion pour cet être perdu. Il croyait savoir ce qu'il voulait, parce qu'il ignorait tout du reste. C'était dommage.

Weï-chi tendit la photo à Kisuke:

"Tiens, je te la donne. Si tu veux tout savoir, nous étions dans la même équipe chûnin, et nous avons réalisé certain nombre de missions ensemble, avec Namoru du clan urusaki, le jeune homme de l'autre côté. Nous étions l'une des équipes les plus efficaces...à l'époque."

Weï-chi hésita un instant avant de continuer. Il savait que les Aînés lui en voudraient sans doute, mais le secret un jour où l'autre allait finir par être dévoilé et puis, il ignorait pourquoi, mais le jeune Kisuke lui donnait envie d'être sincère. Du moins, tant que la vérité était de son côté. Pour le reste, il se tairait. Inutile d'entrer dans les détails. Il n'était simplement pas d'accord avec Nanami.

"Il ne faut pas oublier les morts, renier le passé. Il faut se les rappeler pour qu'ils continuent de vivre dans notre coeur, en nous. Maïka Jinko Sukyuri, ou M J S, car elle avait un deuxieme prénom, Votre cousine, s'est faite tuer pour quelque chose qu'elle a tenté de faire, et c'est pourquoi les Aînés ont tenté de le cacher; la honte que cela leur attirerait, ainsi que sur votre clan, leur serait insupportable. Votre cousine était quelqu'un de bien, jusqu'à ce qu'elle commette la pire des erreurs. Aujourd'hui encore, je m'en veux de n'avoir rien pu empêcher. Ca doit faire deux semaines qu'elle a quitté ce monde. Je suis navré de vous l'apprendre si vous l'ignoriez. Ne le répétez pas, à moins que vous ne désiriez répandre le déshonneur sur votre famille. "

Weï-chi jeta un coup d'oeil à Neï et Gale qui n'avaient encore rien dit, puis aux deux autres, plus bavards. La culpabilité le rongeait, et encore à présent, deux grands yeux jaunes luisant dans la pénombre venaient le hanter, parfois même lorsqu'il était éveillé. Non, il n'avait rien pu faire pour tout empêcher. Mais il se remontait le moral en se disant que l'on ne pouvait empêcher ce que l'on ne pouvait prévoir, et ainsi faisait-il également pour se pardonner la mort de Kadjin. Il soupira, maintenant qu'il en était aux confidences, autant leur dire ce qu'avait donné sa conversation avec les Aînés, au cimetière. cela le protégerait lui-même.

"Ce sont les Aînés qui ont demandé au kage de lancer l'ordre de mission contre votre cousine. Mais ne les blâmez pas, leurs raisons étaient légitimes. Les secrets de famille sont une chose précieuse, ils ont les leurs, et Maïka...avait les siens. Ils l'ont tenue enfermée dans sa chambre pendant plusieurs années, celle que vous auriez pu croiser dans les couloirs n'était qu'un genjutsu, une illusion, mais n'est-ce pas là la spécialité de votre clan. Non, la vraie Maïka était enfermée dans sa chambre, et pas seule. Elle avait un bâtard, et de cette manière, apporté la honte dans sa demeure. On ignore encore qui est le père, et elle refusait elle-même de le dire. Elle était très proche de Namuro, qui sait. Toujours est-il que n'ayant rien voulu dire, les Aînés l'enfermèrent et qu'elle parvint à s'échapper avec l'enfant, un esclave potentiel puisque possédant les capacités héréditaires non négligeables de votre clan. Voilà ce qu'ils recherchent, l'identité du père de l'enfant, et l'enfant en question. Votre petit cousin. Ils ne vous cachaient rien. Ils recherchent quelque chose. "


Le chûnin les regarda les uns après les autres, ils étaient encore jeunes, et inexpérimentés. Mais ils apprendraient vite à quel point la vie pouvait être fourbe. Peut-être même trop. Il alla ranger les tasses vides. Remettre du bois dans la cheminée. La compagnie des jeunes gens lui faisait plaisir. Et pourtant, il se sentait habité d'une incommensurable tristesse, d'une profonde solitude. Ses gestes étaient assurés, mais tout en lui était différent de l'impression qu'il avait donné à l'académie, pour le cours sur le Henge ou bien sur le Kinobori. Il apparaissait plus comme un simple être humain que comme un supérieur hiérarchique. Ici,chez lui, dans son domaine, il n'était plus qu'un homme comme les autres persuadé d'être pire encore et qui cachait sous un masque d'ironie ce qu'il était seul à ressentir. A comprendre. A savoir.


La grande tour sur la montagne n'existe plus aujourd'hui. Ca n'a d'ailleurs jamais été le cas, l'histoire n'étant qu'une légende. Le temps, le climat, la folie des hommes l'ont détruite. Tout comme j'aimerais parfois détruire l'édifice de mensonges qui ont fait ma vie. Comme cette sensation au creux du ventre est atroce, lorsque l'on s'aperçoit que l'on a été dupé depuis le début... et de n'être plus qu'un esprit incapable d'extérioriser quoi que ce soit... ne pouvant plus que compter sur une hypotétique vengeance qui peut-être ne viendra jamais...ou peut-être que si.
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"There was a chuunin and his wife...and she was beautiful...a foolish chuunin and his wife..."
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Message par Sukyuri Kisuke »

Pendant que le feu réchauffait les quatre invités et leur hôte, la tempête se calmait mais un tourbillon d’émotions jaillit dans cette belle petite maison.

C’était lorsque Kisuke avait terminé ses paroles idéalistes, que Nanami se mit à parler : « Kisuke, Maika fait parti du passé, oublie la...Moi aussi je l'aimais, mais, j'essaye de l'oublier, et, Komoku Senseï l'essaye certainement aussi. »

Le passé…Le passé alimente les souvenir, et les émotions, grand nombre de philosophe pourrait rester des heurs à parler du passé. Kisuke ne voulait pas l’oublier, ce passé, car c’est avec le passer que l’on forge l’avenir, et que l’on forge aussi le caractère.

Nanami reprit la parole : « Pourquoi je veux devenir ninja ?… Pour créer ma propre voie, pour ne pas être comme tout le monde, pouvoir arpenter le chemin que j’aurais choisi, être libre… C’est certainement ça la vraie raison de mon choix. Avant, je croyais juste vouloir sauver des vies, devenir forte, servir mon village, Yuki… »

Elle marqua une pause, et repris la parole : « Mais apparemment, la voie du Shinobi, ce n’est pas ça. Savoir sauver des vies veut dire sauver toutes le vies possibles, savoir être utile veut dire être au service de quelqu’un… Ce n’est pas ça mon nindô. ET, je ne pense pas que Yuki me permettra de l’appliquer, me permettra d’être moi-même, d’écrire ma voie… » * quoi ? Je n’arrive même pas à croire ce que j’entends…Que c’était il passé, pour qu’elle est une vision si pessimiste de la vie ? Pourquoi a-t-elle des paroles si égoïstes ? Alors elle veut quoi ? Déserter ?*

Kisuke ne pouvait reconnaître sa cousine dans ses dernières paroles, pourquoi une fille de seize ans pouvait avoir une vision aussi macabre de vie. Mais ce que ne comprenait pas le jeune garçon, c’était que le sensei semblait être d’accord, Kisuke avait remarqué un certaine peine, ou déception, dans les yeux de Wei chi, être idéaliste était si immature que ça ?

Komoku sensei avait bien suivit les paroles de la Sukyuri, mais même s’il était d’accord avec la vision de la fille, il ne pouvait que réagir lorsqu’il entendit cette phrase, plein de sous entendus. Gardant son calme, il fixa la jeune fille et lui parla : « Malheureusement tu te trompes… Notre village n'est plus ce qu'il était. C'est triste à dire mais c'est comme cela. Tes rêves "d'avant" ressemblaient à ceux de Kisuke, et ils ont changé. C'est peut-être une bonne chose tu seras moins déçue. Tu trouveras de quoi suivre ta propre voie ici. »

Kisuke ne pouvait comprendre cela, bien sure la vie n’était pas toute blanche comme la neige, être moins déçu ? Et alors, la vie en valait la peine d’être vécu, et les déceptions forgeaient le caractère, et l’expérience…Telle était la vie que voulait vivre Kisuke, et avec un grand optimisme, il voulait suivre l’éternel apprentissage de cette capricieuse vie.

Restant silencieux et calme, mais il vivait l’orage en lui, il aurait voulu se lever, et crier à l’optimisme, mais l’ambiance était tellement différente, cette cheminé envoûtait l’assemblé.

Et puis, Wei chi se dirigea vars le portrait, le prit délicatement, et retourna s’asseoir puis prit la parole : « Ici, vous êtes toujours libres d'agir selon ce que vous désirez... en désertant, vous n'aurez plus d'autre choix que de vous débrouiller selon ce que vous permettent vos propres capacités. Il n'y aura personne pour vous aider, et si bien même il y avait quelqu'un, il ne ferait que profiter de vous comme en restant à yuki vous pourriez profiter des autres. Vous êtes jeunes, je connais vos envies de liberté, d'indépendance. Mais lorsque ces envies disparaîtront avec l'âge, il ne vous restera plus que les ennuis que vous vous serez créés... si vous avez survécu jusque là, ce qui m'étonnerait fort. »

Avoir la déception d’un idéal déchu n’était pas aussi puissante qu’une vie malheureuse en étant déserteur, la mort guette tous les pas de ces égoïstes, et la perfidie se vie à chaque jour. Est-ce ça la liberté ? Si oui, Kisuke préférerait vivre la détention.

Wei chi remit la photo à au jeune Sukyuri : « Tiens, je te la donne. Si tu veux tout savoir, nous étions dans la même équipe chûnin, et nous avons réalisé certain nombre de missions ensemble, avec Namoru du clan urusaki, le jeune homme de l'autre côté. Nous étions l'une des équipes les plus efficaces...à l'époque. » * Pourquoi m’a-t-il donné la photo ? Est ce une preuve de confiance?…Enfin…Alors ils se connaissaient*

On sentit un instant d’hésitation, mais il fixa étrangement le garçon, et reprit la parole : « Il ne faut pas oublier les morts, renier le passé. Il faut se les rappeler pour qu'ils continuent de vivre dans notre coeur, en nous. Maïka Jinko Sukyuri, ou M J S, car elle avait un deuxième prénom, Votre cousine, s'est faite tuer pour quelque chose qu'elle a tenté de faire, et c'est pourquoi les Aînés ont tenté de le cacher; la honte que cela leur attirerait, ainsi que sur votre clan, leur serait insupportable. Votre cousine était quelqu'un de bien, jusqu'à ce qu'elle commette la pire des erreurs. Aujourd'hui encore, je m'en veux de n'avoir rien pu empêcher. Ca doit faire deux semaines qu'elle a quitté ce monde. Je suis navré de vous l'apprendre si vous l'ignoriez. Ne le répétez pas, à moins que vous ne désiriez répandre le déshonneur sur votre famille. »

_* Quoi ??? Maika !! MORTE ! Pourquoi ??? Quelle raison serait assez grande pour tuer quelqu’un ?? Qui l’a tué ??? Je n’arrive pas à y croire…suis-je en plein cauchemar ? M.J.S ? C’est la tombe ? Les aînés le savent…Non ! Ils l’ont tué !!*

Le pauvre Kisuke ne s’attendit pas à une telle révélation, lui qui avait ce jour là rêver d’elle, du passé…Quelle tristesse…Il baissa la tête, tous remplie de regrets. La vie est faites de regrets, regret d’avoir raté une opportunité, regret d’avoir connu une personne, et aussi le regret de n’avoir pas assez connu un être cher.

Mais, il senti quelque chose, comme picotement dans le cœur, il vit le sensei, il observait la réaction de ses invités, mais le jeune Sukyuri ressenti une autre chose, quelque chose rongeait Wei chi de l’intérieur. Le jeune garçon pouvait comprendre cela, lui qui était constamment dans ses pensées, et ses regrets, mais là, c’était différend, le garçon ne pouvait rester de marbre face à une personne si puissante et reconnu comme l’un des plus grand ninja du village…Et qui pourtant était si affaiblie par ses émotions, le passé le rongeait, les regrets le rongeait.

Le ninja est un être sans émotion, une machine à tuer. C’était une idée reçu…Mais le ninja, aussi fort soit il, est avant tout humain, et un humain ne peut rejeter ses émotions.

Une mélancolie s’empara de ce lieux, et le feu de la cheminé était spectateur, il pouvait tel un esprit errant, voir peine, regret et passé dansant autours cette assemblé.

Ainsi, Komoku dans un élan de sincérité et de confidence, reprendre la parole : «Ce sont les Aînés qui ont demandé au kage de lancer l'ordre de mission contre votre cousine. Mais ne les blâmez pas, leurs raisons étaient légitimes. Les secrets de famille sont une chose précieuse, ils ont les leurs, et Maïka...avait les siens. Ils l'ont tenue enfermée dans sa chambre pendant plusieurs années, celle que vous auriez pu croiser dans les couloirs n'était qu'un genjutsu, une illusion, mais n'est-ce pas là la spécialité de votre clan. Non, la vraie Maïka était enfermée dans sa chambre, et pas seule. Elle avait un bâtard, et de cette manière, apporté la honte dans sa demeure. On ignore encore qui est le père, et elle refusait elle-même de le dire. Elle était très proche de Namuro, qui sait. Toujours est-il que n'ayant rien voulu dire, les Aînés l'enfermèrent et qu'elle parvint à s'échapper avec l'enfant, un esclave potentiel puisque possédant les capacités héréditaires non négligeables de votre clan. Voilà ce qu'ils recherchent, l'identité du père de l'enfant, et l'enfant en question. Votre petit cousin. Ils ne vous cachaient rien. Ils recherchent quelque chose. » * Rechercher, tuer…J’avais raison…Ces maudits aînés l’ont tué, et le kôrikage était d’accord…Pff…*

Kisuke resta stoïque, il était jeune, et peut être pas assez mure pour comprendre…D’un coup, la maison lui semblait vide, c’était une étrange impression, le sensei prit les tasses vide, et les rangea dans la cuisine. La première impression qu’eu Kisuke, ou plutôt la première question, était si le sensei vivait seule…C’était la première fois qu’il vit le sensei de cette façon, lors du cours, c’était complètement différends, il était enjoué et d’un pas sure.

Mais à cet instant, il était mélancolique et même qu’on croirait qu’il se forçait à avoir une bonne impression, il était humain et emplie d’émotions.

Maika, Maika était au centre de la discussion, Kisuke senti que le professeur était bien plus proche d’elle que les cousins Sukyuri…le garçon se remémorait ses sourires, sa beauté et sa gentillesse.

Kisuke sombra dans une immense tristesse, il chercha un regard confortant, mais en vain, c’est alors que ses yeux se mirent à briller, et esquiva alors, le regard des autres. Un ninja ne doit pas pleurer, mais à cet instant, il se souvint des paroles de son vieux grand père : * Tu sais, c’est dés fois bien, de subir une tristesse, car c’est dans ces moments que tu vis…Ne l’oublies pas…C’est la douleur que te rends vivant, et libre*

Alors, le jeune garçon voulu s’exprimer, il voulu extérioriser ses émotions : « Je ne suis pas d’accord avec vous ! Nanami, sensei ! Je crois fermement on l’humanité, bien que qu’elle ne soit pas toute blanche…La vie vaut d’être vécu, et la tristesse nous rands vivant, c’est à ces moments que l’on se rappel les bon souvenirs, et c’est là ou l’on se sent libre. »

Il fit un profond soupire, et reparla : « Je veux protéger mon village, et c’est en exécutant des missions, que l’on gagne de l’argent, et de cet argent, nous faisons vivre les villageois, car au quotidien, nous achetant du pain chez le boulangé, nous mangeons dans les restaurent, ou nous achetons des croissants chez le pâtissier, et j’en passe…Voila ce que je veux protéger, je veux protéger cette équilibre si spéciale…Et même si quelques gens sont perfide…Ce n’est pas à cause de cette minorité que je vais condamner tous les autres, peut être que je suis immature, mais je continue de croire en la vie. Et je refuse de ne plus y croire en elle, car alors, il vaudrait mieux pour moi de mourir »

Et dans cette élan de courage, il s’adressa directement à Wei chi : « Je ne peut expliquer votre pessimisme, c’est certain que je sais trop jeune pour cela…Mais, je crois en vous, et je ne connaît pas votre degrés d’implication dans la mort de Maika, mais je suis certain que vous auriez fait de votre possible pour l’aider. Mais je ne peut m’empêcher de m’inquiéter au sujet de l’enfant…J’espère qu’il ne tombera jamais au mains des aînés, et qu’il puisse vivre auprès de gens qu’il aime. »

Tous le monde pouvait voir ces quelques larmes glissant dans le visage du garçon. C’était peut être un bisounours, mais c’était un bisounours avec des principes.
Sukyuri Kisuke du clan Sukyuri. Genin à Yukigakure No Sato

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Message par Invité »

Komoku sensei les avait invités a prendre un chocolat chaud chez lui. Leur instructeur semblait gentil même trop gentil, il devait savoir quelque chose a propos des aînés. Il demanda même a Nei si il voulait les accompagner et il accepta. Gale était resté en retrait et se demandait si il devait les suivre ou il devait continuer de suivre les aînés.

Après quelques minutes de réflexion, il décida de suivre Wei-chi et de lui faire cracher le morceau. Il commença a marcher dans la direction ou allaient les autres. Il dut emprunter une petit ruelle pour les rejoindre et se faufiler derrière eux. Nanami et Kisuke suivait leur sensei alors que Nei semblait assez inquiet de les suivre.

Rendu chez Wei-chi, Gale se rendit compte qu'il n'avait rien d'exceptionnel chez lui et vit qu'il habitait dans une petit maison normale. Le jeune étudiant commença a avoir plus de confiance en cet homme étrange.

Les étudiants entrèrent dans la maison et Wei-chi les invita a s'asseoir dans les fauteuils en cuir. Il alla préparer le chocolat en laissant les étudiants dans le salon. Gale était resté debout et regardait les cadres a la recherche d'indices.

Le premier cadre fut celui du chunin avec une jeune femme, surment la femme qui avait la tombe dorée dans le cimetière. Dans un autre cadre, il y avait Wei-chi, un autre garçon et une femme qu'il connaissait. Cette femme n'était nul autre que leur cousine Maika. Après avoir vu cette photo, Gale avait perdu la crainte qu'il avait envers Wei-chi. Lorsqu'il attendit les pas du chunin, il alla s'asseoir dans un fauteuil.

"Servez-vous je vous en prie, les pâtisseries datent de ce matin, c'est encore frais."

Gale étant un fan de café ne put s'empêcher de prendre le chocolat. Ce fan de cacao ne pouvait s'empêcher d'en boire même si il serait empoisonné. Dans son corps, le cacao agissait comme le tabac pour les amateurs de cigarettes.

"Nous ne nous connaissons pas bien, peut-être pourriez-vous me dire les raisons qui vous poussent à être ninja? Ce n'est qu'une idée comme une autre pour faire la conversation, vous n'êtes pas obligés de répondre, proposez si vous avez un meilleur sujet."

Gale étant timide préféra rester silencieux et d'écouter les autres. Nei ne parla pas tandis que Nanami et Kisuke révélèrent leurs raisons. Kisuke et Wei-chi commencèrent a parler du cadre qu'il avait vu et Wei-chi leur révéla qu'il faisait partie de la meme équipe que Maika. Il donna la photo a Kisuke en lui disant que l'autre membre de l'équipe était Namoru Urusaki et qu'ils faisaient parti d'une des meilleurs équipes de Yuki.

Il leur apprit aussi que les aînés avaient demandé au Kage la permission de tuer Maika. La Maika qu'ils voyaient a tous les jours n'étaient qu'une illusion. Elle était enfermée dans sa chambre pendant plusieurs années. Pour qu'elle raison ? Parce qu'elle avait un amant du nom de <<Namoru Urusaki>>. Elle aurait réussi a s'enfuir avec l'enfant et les aînés ne pouvaient pas laisser l'enfant qui avait les pouvoirs du clan Sukyuri. Pour Gale, c'était encore confus, il avait plein de questions sans réponses. Il se leva et en demanda quelques une a Wei-chi.

<<Je ne comprends pas, si le père était un Urusaki, il n'était pas un bâtard. Et l'enfant, il doit avoir les pouvoirs des Urusaki en plus de ceux des Sukyuri. J'aimerais aussi savoir pourquoi vous ne l'avez pas aidé vous qui étiez son équipier ?>>

Gale prit une grande respiration et posa sa tasse sur la table avant de retourner sur son fauteuil.

<<Je suggère d'aller voir Namoru tous ensemble pour lui demander si il sait ou se trouve l'enfant. >>

[HRP]Désolé de vous avoir fait attendre. [HRP]
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Nanami Sukyuri
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Message par Nanami Sukyuri »

Elle avait espérée que ses paroles soient écoutées et, que Komoku Senseï n’en relèverait pas le sens. En tout cas, pas tout de suite. Mais malheureusement, il l’avait fait. Après tout, c’était son devoir que d’inculquer à ses élèves la bonne voie. Mais, Nanami n’écouta guère. Elle était bien trop pensive à son propre sujet pour écouter ce que les autres en pensaient. Par contre, elle ne pu s’empêcher de comprendre quelques brides du discours du jeune Senseï.

Apparemment, Yuki n’était effectivement pas aussi bien qu’elle le pensait précédemment et, elle avait eu raison de mûrir. Soit disant que ça lui permettrait d’éviter d’être trop déçue…Etonnant et pourtant, c’est bien ce qu’il avait dit. Par contre, il continuait à dire que, déserter n’était que source de problèmes. Peu être avait-il raison. Mais après tout, elle s’en fichait. Elle, ce qu’elle voulait était ailleurs, pas ici.

Sur ce point aussi il la critiqua. Soit disant que Yuki lui permettrait de suivre sa propre voie. Ca serait étonnant…Après tout, un ninja n’étant pas près à répondre aux ordres n’était pas un bon ninja. Elle l’avait lu dans un livre : un ninja doit faire fi de ses sentiments personnelles et, écouter les ordres. Si c’était ça être ninja, autant être un simple ouvrier aux ordres de son patron.

Puis, il reparla de Maika. Apparemment, elle était récemment devenue mère et, ça avait déplu aux Ainés. Encore un point qui la forçait à déserter. Elle ne voulait pas devoir répondre de chacun de ses gestes. Si elle ne voulait dévoiler le père, c’était son problème. Qu’est-ce que les Aînés en avaient à faire. Mais, elle fut tout de même tuée pour ça. ET, le kage était lui aussi au courant. Encore un autre point qui la faisait rager. Pourquoi ne leur avait-on rien dit ? Pourquoi ne leur avait-on pas parler de l’enfant…pourquoi fallait-il que tout le monde vienne lui montrer en même temps tous les défauts de Yuki… ??

Par contre, là où elle ne fut pas étonnant, ce fut quand Kisuke teint son propre discours. Elle s’était toujours crue trop optimiste mais là, son cousin frôlait l’idiotie…Sur le coup, elle avait eu envie de rire. Mais bon, c’était Kisuke, son cousin. Il faisait parti de sa famille. EN tout cas, pour l’instant…

« Je ne peut expliquer votre pessimisme, c’est certain que je sais trop jeune pour cela…Mais, je crois en vous, et je ne connaît pas votre degrés d’implication dans la mort de Maika, mais je suis certain que vous auriez fait de votre possible pour l’aider. Mais je ne peut m’empêcher de m’inquiéter au sujet de l’enfant…J’espère qu’il ne tombera jamais au mains des aînés, et qu’il puisse vivre auprès de gens qu’il aime. »

Par contre là, c’en était trop. Comment pouvait-on être aussi naïf. Ce garçon croyait-il donc en tout et en tout le monde ?? Elle ne voulait pas le vexer mais, ne voulait pas non plus le voir rester aussi naïf toute sa vie. EN plus, peu-être était-ce une des dernières fois qu’elle le voyait. Peut-être était-ce le dernier conseil qu’elle pourrait lui donner…

Mais, avant qu’elle n’est pu dire ce qu’elle pensait des paroles de son cher cousin (^^), Gale prit la parole. Il n’avait rien dit depuis le début et était resté silencieux. Mais, peut-être aurait-il du continuer à ne rien dire…^^ Il n’avait pas du bien comprendre. Wei-chi n’avait jamais dit que Namoru était le père, ils les avaint juste qualifiés de proches. Ce n’était pas assez pour que les Aînés soupçonnent l’homme. De plus, si le Senseï connaissait cette affinité, il était certainement le seul…

C’est donc avec toutes le meilleurs intentions du monde et d’une voie calme mais froide qu’elle adressa la parole à ses deux cousins :

« La réponse est simple, Komoku Senseï n’a jamais dit que Namoru était le père. Il a juste signalé que Maika était proche de cet homme. De plus, je me sens mal débarquer chez lui, lui parler d’une femme nouvellement morte alors qu’il n’est certainement pas au courant et qu’il l’aimait peut-être. Tout du moins, il la connaissait, c’est assez pour le rendre triste. En tout cas moi, je ne viens pas. J’en ai assez pour aujourd’hui…

Et pour finir, Kisuke. Arrêtes d’être aussi naïf, arrêtes de croire tout. Un jour, il va falloir que tu grandisses. Un jour, je l’espère pour toi, tu deviendras un grand ninja et, il te faudra prendre des décisions durs. Alors, tu te rendras compte que tout n’est pas aussi rose que tu le crois actuellement. Après, tu dis ne pas être d’accord avec moi, prouves moi que j’ai tord. Montre moi que ma voie peut être suivie à yuki. Fais le et, peut-être est-ce que je resterais ta cousine pour toujours… »


Puis, elle se leva, remit son écharpe (et oui, elle l’avait enlevée^^)et, cette fois, adressa la parole à Neï qui, n’avait rien dit depuis le début de la conversation.

« On y va ?? »

Puis, elle se rappela chez qui elle était. Chez son Senseï. Elle ne pouvait partir comme cela sans le vexer. C’est donc sur un ton poli qu’elle s’adressa à ce dernier.

« Si vous n’avez plus rien à me demander et, si vous le permettez, j’aimerais m’en aller. Par contre, si vous voulez que j’aide à faire la vaisselle… »
Nanami Sukyuri, Genin Yukienne.

Je croyais arpenter le voie du Shinobi depuis le premier jour.
Désormais, je me rends compte que ce que j'aperçois au loin n'en est que le premier virage.
Sagara Toshiro
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Message par Sagara Toshiro »

La jeune fille venait d’exprimer un vœu… non il serait plus correct d’appeler ça un souhait. Elle souhaitait partir et quitter cet endroit. Etrange n’est ce pas ?

« Tu ne vas pas déjà nous quitter alors que j’arrive à peine. Ce serait grossier et je suis persuadé que j’en serai vexé, voir même meurtri. Tu ne voudrais pas me vexer, n’est ce pas…, il la fixa quelques instant de haut en bas, de bas en haut et dans un large sourire, le plus doux et le plus angélique possible … Gros seins :).

Cette maison possédait des aspects bien sympathique, il devenait facile de deviner la mentalité de son locataire, sensible et doux. C’est du moins ce qu’en déduit Sagara avant de s’adresser au Chunin.

« Salut, vous devez être Wei-chi. J’ai croisé un vieux tout à l’heure en train de rendre ses boyaux. Je revenais tranquillement de mon entraînement bi-annuel et là... *pouf* je tombe sur lui, étrange et étonnant non ? Il n'avait pas l’air d’avoir toute sa tête, il m’a donné un mot de passe, dont je ne me souviens plus… après quoi il a rajouté que vous comprendriez. J’ai hésité entre laisser ce pauvre vieux mourir de froid et venir ensuite chez vous… mais en réalité malgré sa sénilité il a l’air plutôt sympa. Alors je suis venu et ait trouvé cette porte ouverte. C’est votre père ? Votre amant ? Vous avez l’air d’être une personne qui aime les hommes mûrs non ? C’est sympa comme piaule chez vous, moi je vis dans une maison beaucoup plus « typique », beaucoup de bois, beaucoup de tatamis. J’ai même appris l’art de servir le thé… enfin c’est vieux tout ça. Ah oui, ce n’est pas poli, je vois qu’il y a du monde. Je me présente Sagara Toshiro, Genin membre de l’équipe de Kipai-sama. Ami aussi de Moloch, Edge, qui furent dans mon équipe… mais ont mystérieusement disparu… en réalité je les ai tué pour acquérir encore plus de puissance. J’avais besoin de comprendre le Ryu Sei ken d’Edge. C’est parfois dommage d’en arriver là, mais il faut ce qu’il faut, on ne devient pas ninja sans casser quelques œufs, n’est ce pas Wei-chi ! D’ailleurs que sont devenus vos amis ? Morts non ? C’est notre lot à tous, disait mon père. Mais pour nous le lot arrive plus tôt que prévu… décidemment on a de la chance avec les loteries macabres.

Tout en discourant, Toshiro déambulait à travers la pièce, scrutant nonchalamment chacune des personnes présentes. Puis fixa Neï.

« Waaahh, c’est héréditaire ce truc ? Parce que qu’est ce que c’est moche :lol: . Enfin je veux pas te blesser Bicolore de rocher, mais vraiment le coup des lentilles pour le style, ça passe mal chez les ninja, tu devrais essayer autre chose pour te distinguer… enfin je suppose que tu compenses ta faiblesses par ces yeux pour te faire remarquer. T’inquiète la route est longue petit scarabée, et la voie pour accéder à la force est longue et semée d’embûches !

Il ne put réprimer un éclat de rire, ce son cristallin fendit la salle et l’assistance. Quels étranges propos déblatérait il… Curieux, mais après six mois loin de tout, il est normal d’avoir envie de parler… peut-être.

« Bon c’est pas tout ça, mais si on m’expliquait pourquoi je suis là. Je dois chaperonner les newbies là ? Je sens qu’ils vont m’adorer… d’ailleurs cela se voit, ils m’aiment déjà ! Et vous Wei-chi pas trop dur d’être sous les ordres d’Anshu ? Enfin passons, tout le monde s’en fout, moi le premier étant donné que j’ai déjà failli mourir par sa faute… C’est dégueu les araignées ! Comment on peut avoir une telle invocation ? Faut être dérangé pour invoquer un truc pareil non ? Remarque c’est Anshu… enfin je l’aime bien hein… ses parents l’on juste bercé trop près du mur lorsqu’il n’était encore qu’un bébé. Pas de pot. Bref, si je dois vous guider… et même si je ne le dois pas, je vais me présenter et vous dire mon passé comme ça, cela nous évitera les non-dits et autres hypocrisies. Cependant on va commencer à partir des mes études, j’ai débuté dans la classe de Katshino Mazuka, et puis je suis passé Genin, le parcours habituel et classique quoi. Pourtant pendant ce temps, j’ai passé trois mois à l’hosto à cause d’un déserteur, Hana, dont je suis connement tombé amoureux. Bref, je l’ai revu, je l’ai embrassé… enfin elle m’a embrassé… et j’ai aussi croisé une certaine Xuan… fille charmante au demeurant, apparemment une de ses élèves. Bon voilà, sinon rien de bandant hormis ce que je vous ai déjà raconté…
Je parle trop non ? »
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Wei-chi Komoku
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Message par Wei-chi Komoku »

Parce que l'on peut tout prévoir, sauf l'imprévisible, il est des choses auxquelles l'on ne s'attend absolument pas. Des choses parfois terribles, qui se dissimulent derrière d'autres apparences. Des choses que personne d'autre ne doit comprendre...

Ces choses là se présentèrent sous la forme de Sagara Toshiro. Weï-chi avait été complètement dépassé par la discussion, n'ayant pas eu le temps de prendre la parole. Et alors qu'enfin, les cousins sukyuri lui laissèrent le temps d'essayer d'en placer une, un inconnu qui ne le resta pas longtemps, vint tout bouleverser.

Kisuke faisait de la peine à Wei-chi, il le touchait. Le chûnin s'était mis à culpabiliser. Il en venait presque à regretter de devoir mentir. Mais il ne pouvait se résoudre à révéler aux jeunes cousins quelque chose qui risquerait de les retourner contre lui. Il n'avait pas eu le choix. C'était un ordre du Kage. Elle avait voulu déserter. Il n'avait pas eu le choix. Cette nuit là avait été la pire de sa vie. Et parce qu'il avait mis trop de temps, Kadjin était morte. Il s'en voulait, il s'en voulait tellement. Kisuke lui-même l'avait dit, l'humanité n'est pas toute blanche. Weï-chi avait des choses à se reprocher, comme beaucoup de monde. Quelque chose de lourd à porter. Gale répondit alors. Il s'était enfin décidé à parler. Il avait tort, et pourtant, le chunin approuva d'un hochement de tête ses paroles. Qu'ils crussent cela, c'était mieux. POur tout le monde. Et qu'ils n'essayassent jamais de retrouver Namoru, leur chemin ne les mènerait que dans un endroit où ils étaient déjà passé un peu plus tôt. Nanami vint contredire ses deux cousins.


Elle commençait à énerver Weï-chi. Il lui trouvait de grands airs. Et surtout, elle semblait avoir mieux compris que les autres. Mais heureusement pour le chunin, elle semblait décidée à ne pas chercher plus loin. Il ne la forcerait pas à le compromettre. Tant qu'elle ne partait pas... Weï-chi la trouvait bien trop sûre d'elle, et légèrement méprisante vis à vis de Kisuke. Non, il n'avait pas apprécié sa réaction. Il la trouvait même plutôt ridicule, le genre de "je sais ce qui est bon pour moi" qui mène à la déchéance. Elle changerait vite d'avis. ET sinon...il n'hésiterait pas. Il n'avait jamais hésité. *Jamais...*


Et alors, arriva Sagara. Weï-chi comprit tout de suite de quoi le genin voulut parler. Le vieux, cela ne pouvait être que lui. Et si c'était lui, cela ne pouvait vouloir dire qu'une chose. Pendant que le genin racontait sa vie à qui voulait l'attendre, Weï-chi s'était isolé. Il fixait l'épée au-dessus de la cheminée l'air parfaitement calme, voire un peu absent. Mais en fait, il réfléchissait à toute allure. Il y avait eu la tempête. Il n'y était pas allé ce jour là voir si tout était normal, il s'était arrêté au cimetière et avait invité les Sukyuri chez lui. Pendant que...comment avait-il pu laisser passer ça?



Puis soudain il entendit son nom, ce qui le fit sursauter. Sagara venait de lui poser une question.
"Anshu ... non, ce n'est pas trop dur" répondit-il vaguement, sans vraiment prêter attention au monde qui l'entourait, alors que le genin avait déjà repris son flot de paroles.

D'un pas lent, Weï-chi alla attacher son fourreau à sa ceinture. Il semblait comme hypnotisé. Pourquoi maintenant? Pourquoi aujourd'hui ? Mais il n'avait pas le choix. Il n'hésiterait pas. Il n'avait jamais hésité. Peu importe de qui il pouvait bien s'agir.

Puis il se retourna vers ses élèves, les regardant d'un air à la fois doux et désespéré, souriant et déprimé. Mais on avait vu. Il devait y aller.

"J'ai une...mission... Je suis désolé de vous mettre à la porte, mais je n'ai pas le choix. Je vous inviterai une autre fois à l'occasion.
WeÏ-chi ouvrit la porte à ses élèves avec un sourire d'excuses. Puis son regard se posa sur Nanami, et NeÏ. Il ajouta:


Genin, assure-toi qu'ils ne se...perdent pas, en rentrant chez eux. Je ne suis pas ton supérieur assigné, mais considère tout de même cela comme un ordre."
Weï-chi Komoku (so-called) chûnin de Yukigakure No Sato

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Sagara Toshiro
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Message par Sagara Toshiro »

Sous ses yeux, ébahi, interloqué, Sagara contemplait la scène. Qui était donc cet étrange Chunin qui le mettait déjà à la porte ? Comme s’il n’avait que ça à faire de sa vie. Non mais sérieux quoi ! Vous l’avez vu ? Il ne lui a pas même adressé un regard, tout juste une réponse prononcée du bout des lèvres, comme s’il parlait à un pestiféré ou que celui-ci ne valait pas la peine que l’on s’arrête pour lui faire la causette.

Sagara se pinça le nez légèrement, ferma les yeux, soupira et dans le décor sublime d’une maison en suspens, ces mots résonnèrent :

« J’espère que c’est une plaisanterie… une blague, une galéjade. J’arrive… et tu me fous déjà dehors ? Tu me dis que je dois m’occuper de mioches dont je ne connais même pas le nom ? Je ne sais même pas ce qu’ils foutent là et tu crois que je vais te laisser partir avec ton cure-dent et ton charmant sourire en bandoulière ? Non mais attends… attends… je peux rigoler ? Je rigole trente secondes et ensuite on redevient sérieux, d’accord ? D’ailleurs je propose que nous riions tous ensemble. Vous ne voulez pas ? Non parce que c’est excellent pour le corps de rire ! Les ninja ne prennent plus le temps de rire c’est désastreux… après on s’étonne qu’ils soient aussi coincé de la miche… Mais lorsque l’on a un comique de cette trempe, il faut prendre le temps de savourer et de s’esclaffer ! Rions mes enfants ! Rions ! et Toshiro ria. Un rire tonitruant, forcé, quelque peu inquiétant, étrange. Et oui la situation ne le faisait pas rire, il n’aimait pas que l’on se moque de lui et la situation malheureusement ne prêtait pas en faveur de la thèse du concours de circonstances malencontreux.

Le rire se stoppa.

« Bon, reprenons, puisque nous sommes partis sur de mauvaises bases, essayons de raisonner clairement. Je rentre de mon entraînement après six mois loin de tout et là je croise un vieillard mourrant qui me dit de venir vous voir. Concours de circonstances, préméditation ? Je penche plutôt pour le concours de circonstances puisque rien ne lui permettait de savoir que je reviendrai aujourd’hui. De plus n’étant pas une des priorités des autorités de Yuki, je doute que l’on m’espionne et que mon cas soit suivi de près. Pour je ne sais quelle raison, il décide de se confier à moi. Apparemment, rien que le fait d’avoir prononcé son nom et le fait qu’il soit mourrant vous a fait bondir de votre fauteuil, cela doit donc être urgent… remarque il va sûrement mourir, c’est d’ailleurs pour cela que je suis venu si vite… Rien de bien surprenant juste que là, des ninja qui meurent il y en a tous les jours ou presque et des histoires louches et sordides pareillement. Aussi j’aimerai savoir en quoi je dois surveiller ces étudiants ? Parce que si c’est une mission vous impliquant seulement, il pourrait rentrer tranquillement chez eux n’est ce pas ? Donc à un degré plus ou moins important ils sont impliqués ? Mais s’ils sont impliqués et que je dois les… protéger n’est ce pas paradoxal de me demander de les emmener chez eux, puisque c’est le premier lieu qu’iront visiter les personnes étant censé leur en vouloir ?

Il marqua un temps d’arrêt et fixa attentivement les visages des étudiants… Dans le regard de Kisuke brillait une innocence que Sagara aimait et enviait. Un jour, il s’en souvenait ses yeux avait brillé pareillement, prêt à éclairer les nuits les plus sordides. Mais que s’était il produit ? Rien… juste une triste accumulation, irrémédiable. Décidemment, il est triste de vieillir.

« Vous avez un beau sabre, sensei… plus jeune j’en ai eu un… mais aujourd’hui je l’ai rangé… il est parfois néfaste de vouloir trop s’accrocher à son passé.

La voix sourde, le regard mélancolique, Sagara ne parlait plus à l’assistance, il exprimait à voix haute, ce dont il tentait de se convaincre depuis des années. Le passé, s’efface avec le temps, les blessures se cicatrisent et malgré toutes ses meurtrissures, on survit.

« Bref, si on m’expliquait ce que je fais là et quel est mon rôle, ce serait plus simple pour tout le monde non ?
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

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