Publié : mer. 19 avr. 2006, 19:56
par Hyûga Hayate
Personnage : Karuhira Sentoho
Forum Naruto biiiiiiiiiiiiiiiip (nom sensuré comme ça on ne pourra rien me reprocher), Yuki no sato
Forum Bleach (BU), Shinigami :
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Nom : Sentoho
Prénom : Karuhira
Surnom : Yuki no hime (princesse de Yuki)
Âge : 12 ans
Sexe : femme (/fille)
Portrait :
Histoire :
" Je me nomme Niaiu Dogotu. Je viens des déserts. Je me suis enfuie de chez moi le jour de mes 20 ans et j'ère depuis quatre ans dans le monde. Je vais à droite à gauche et je visite les pays que je ne connaissaient pas : le pays du feu, de la pierre, des oiseaux ... et bien d'autres. Après avoir tourné pendant un bout de temps aux portes de Yuki, je me suis enfin décidée à rentrer. Mais j'ai été surprise par la tempête de neige ! Je me demande quand même combien de jours elle va durée ! "
Rando écouta avec attention le récit puis sortit dehors, dans le froid, pour regarder les nuages. Il revint voir la jeune Niaiu avec une mauvaise nouvelle : la tempête durerait encore une à deux semaines. La jeune femme le regarda et hocha la tête. Elle lui demanda alors de parler de lui.
" Mon nom est Rando Sentoho, je vis ici depuis ma naissance, il y a 25 ans. Mes parents m'ont toujours élevés dans le bonheur et j'ai beaucoup étudié. Je suis maintenant vendeur d'objets en bois dans le centre ville de Yuki. Je ne connais les pays voisins que l'on m'a enseignés à l'académie grâce à la géographie. Cette maison est celle de ma famille depuis près de 150 ans. Ce n'est pas un palace mais je m'y plais énormément ! Même si la distance par rapport à la ville dissuade trop de monde de venir me voir. " Expliqua-t-il avec un petit rire. " Malgré le manque de passage, je veux bien sortir de mon ermitage pour vous héberger le temps que la tempête se calme. Si vous êtes d'accord bien entendu. "
Niaiu le regarda sourire puis le dévisagea. Elle l'observait tellement en détail que ses pupilles se rétrécirent et lorsqu'elle annonça qu'elle acceptait avec plaisir on aurait dit qu'elle n'en avait plus au milieu de l'iris noir. Ils se vouèrent un respect mutuel dès ce moment là. Il firent souvent la fête ensemble pour ne pas trop s'ennuyer.
Ce qui devait arriver arriva : un soir où il avait assez bu pour la séduire et elle aussi pour rentrer dans le jeu, ils tombèrent amoureux. La nuit dura un bon bout de temps pour les deux jeunes gens. Le lendemain, avec un mal de crâne, ils se réveillèrent l'un à côté de l'autre sans se souvenir de rien. Ils se levèrent normalement, comme tous les matins mais ce jour-ci, il faisait beau car la tempête s'était arrêtée. Niaiu s'en alla donc le sourire aux lèvres de chez son ami. Elle s'installa pour quelques temps à Yuki. Au bout de trois mois elle comprit ce qui c'était passé et retourna voire Rando.
" Qui est là ? " Demanda-t-il à son habitude quand elle frappa à la porte.
" C'est moi... " Répondit-elle.
Rando ouvrit la porte et la serra amicalement contre lui. Il n'avait pas remarqué le ventre légèrement gonflé de son amie. Elle agit sous une impulsion soudaine. Elle posa ses lèvres sur celles du Yukien et ferma les yeux. Surprit, le jeune homme se laissa faire. Après ces retrouvailles sentimentales, elle lui parla de l'enfant qu'elle portait. Rando dit tout de suite qu'il avait le droit à un foyer et qu'il voulait que Niaiu et le bébé viennent habiter chez lui.
Six mois plus tard, une jeune fille très pâle sortait du ventre de sa mère en hurlant et en secouant frénétiquement les mains comme si elle anticipait le mouvement avec le hochet.
" Bonjours, Karuhira ! Bienvenue chez toi. " Dit Rando en déposant en baiser sur le front de son enfant.
Il mit délicatement le bébé dans les bras de sa mère endormie et il sortit de l'hôpital, le sourire aux lèvres et en entendant des oiseaux chanter (une aberration à Yuki ).
" Oh ! Le joli bébé ! C'est le votre ? "
Ce qui avait le don d'énerver sa mère :
" Pourquoi ? On est si laid que ça ? " Demanda-t-elle un jour à son mari (façon de parler car ils n'étaient pas vraiment mariés).
" Mais non voyons ! C'est une formule de politesse. Ils ne nous féliciteraient pas sinon ! " Déclara celui-ci avec un grand éclat de rire. " En plus ! Tu es la femme la plus belle que je connaisse ! Sans rire !" Compléta-t-il pour calmer son ange.
La fois suivante, alors que Niaiu se baladait dans les rues de Yuki avec sa fille dans ses bras, une femme âgée vint la voir et lui posa la question qui mettait la mère tellement en colère. Le bébé regarda la "vieille" et grimaça de déplaisir. Il tendit la main et la posa sur les lèvres de la femme. Karuhira remonta, caressant les rides 'une main hasardeuse, jusqu'au nez. Elle mit les doigts dans les narines, les ferma en crochets et tira le plus fort possible vers elle. L'action n'avait durée que quelques secondes et la pauvre dame ne put réagir à temps. Elle tomba par terre en se tenant le nez. Niaiu explosa de rire et s'excusa au près de la dame tout en caressant sa fille pour la félicité.
La vie du jeune couple tournait autour de leur "Yuki no hime" comme ils l'appelaient. Le lundi, il fallait aller faire les courses pour la semaine, le mardi était intégralement occupé par la jeune fille, comme le jeudi et le samedi. Les autres jours étaient des jours normaux (travail et promenades en amoureux avec la petite). Le dimanche était une libération pour Rando et un déchirement pour Niaiu : les parents du Yukien s'occupaient de la petite pour laisser les parents seuls.
" J'aime énormément tes parents et tu le sais mais ... ta pauvre mère avec ses yeux ne peut rien faire ! Et ton père ne pourra pas lui offrir une présence féminine ... " Lui disait-elle en chemin, en caressant la tête de sa fille avec un air inquiet. " N’oubliez pas que les doses de biberon sont mauvaises : il faut diminuer le matin et augmenter le soir ! " Dit-elle aux parents une fois sur le point de partir.
" Ne vous en faites pas, on a aussi eu des enfants. Même trois ! " Dit le père de Rando en riant et en agitant sa cane pour faire mime de rattraper un enfant qui courait.
Les parents s'en allaient alors, Niaiu n'étant pas du tout rassurée. Le soir, quand ils revenaient chercher leur fille, elle était en un seul morceau et ravis de sa journée.
Le premier mot de Karuhira ne fut ni maman, ni papa mais grand-mère. Elle prononçait son mot tous les jours sur un ton grave et avec une voix rauque qui n'était pas la même que celle qu'elle utilisait pour pousser des petits cris. Elle prononça ce mot à l'âge de 15 mois alors qu'elle ne marchait pas encore, le besoin du déplacement étant comblé par sa mère. Les mots s'enchaînèrent alors dans un ordre logique : " grand-mère, assiette, lit, doudou, flocon, ninjutsu, kinobori, papa, balai éponge, bain, maman ... " au grand effrois de sa mère qui se sentait trahie par sa propre fille.
La princesse des neiges s'abaissa à se déplacer comme une simple mortelle à l'âge de deux ans. Mais elle ne marchait pas, elle cavalait. Toute la maison était connu d'elle : du paillasson, à l'intérieur du sèche linge. Ses parents n'en pouvaient plus et la confiaient le plus souvent possible à ses grands-parents qui étaient ravis de voir leur petite fille.
Cela commença à ses quatre ans : le stade ou elle a abandonnée son doudou pour prendre un chat parlant. C'était Skit. Le chat la suivait partout et il ne voulait pas qu'elle soit avec lui si elle ne portât pas un chapeau de paille rose. Dès que les parents la voyaient mettre son chapeau, ils étaient forcés d'installer un nouveau couvert à table, un panier au pied du lit, une bassine à côté de la baignoire ... Karuhira était transportée de joie dès qu'elle jouait avec son ami. Un soir, après trois mois de folle complicité avec le félin, alors qu'elle se promenait seule aux alentours de la maison, un coup de vent emporta son chapeau. Elle rentra chez elle en pleurant et en courant.
" Le chapeau est partit ! Le chapeau est partit ! Skit ne voudra plus de moi maintenant ! " Expliqua-t-elle une fois dans les bras de son père.
" Ce n'est pas grave ! Si il ne t'aime qu'avec ce chapeau, ce n'est pas un vrai ami ! Si ? " Demanda Niaiu en l'embrassant.
La jeune fille regarda ses parents avec des grands yeux larmoyants. Elle les fixa tour à tour en se disant :
* Si il ne m'aimait pas sans le chapeau, le prochain m'aimera sans rien ou sinon c'est moi qui ne l'aimerais pas ! *
Karuhira se lia alors d'amitié avec un géant venant des pays chauds (" Comme maman ! "). Celui-ci se nommait Crug. Crug fut le pire ennemi des pauvres Rando et Niaiu : il était totalement invisible pour eux. L'aspect de l'ami fidèle était complet chez le géant. Il suivait Karuhira partout sans empiéter sur sa vie privée : il dormait dehors, il ne mangeait pas à table (sauf quand la jeune fille demandait l'autorisation à ses parents) ... Le problème était qu'il passait le plus clair de la journée avec son amie et celle-ci ne supportait pas que ses parents ne saluent pas ce dernier. Le géant s'enfuit par malheur le jour de l'anniversaire de la pauvre jeune fille, sans laisser aucunes expliquations.
Après plusieurs autres connaissances imaginaires, les parents de la jeune fille commencèrent à en avoir marre et ils lui offrirent un chien pour son anniversaire. Ils lui garantirent la fidélité de l'animal.
" Lui il restera ? Vous en êtes sûrs ? Et bien ce sera ... Nindaillou ! " Dit la jeune fille en pleurant de joie.
Le chien fêta ces belles paroles d'une léchouille sur la joue. Il était petit et gris. Ses yeux étaient bleu et il avait une longue queue touffu en arc derrière lui. Ses oreilles étaient tombantes et ses yeux tristes. Nindaillou grandit très vite et fit bientôt un mètre de haut. Ses poils gris devinrent d'un blanc éclatant (un blanc neige c'est le cas de le dire), ses yeux prirent une forme espiègle et il ne quittait que très rarement sa maîtresse, ce dont cette dernière ne se plaignait pas.
La jeune fille les regarda avec un air de princesse voyant arriver son prince. Ses parents allaient déclarés leur union de manière définitive. Niaiu était très stressée car elle avait invitée ses parents. Cela faisait maintenant douze ans qu’elle ne les avait pas revus. Des amis de Suna et de divers villages qu'elle avait visitée furent conviés à la célébration de l'hymen. Yuki tout entier allait aussi assister à l'évènement vu qu'ils avaient décidés de faire ça sur une des places les plus importante de la ville.
La cérémonie fut organisée dans les moindres détails par Karuhira et Niaiu. Rando s'occupait des formalités et des invitations. Elles organisèrent ainsi des raids matinaux entre filles pour aller choisir une robe adéquat, faire la quête des recettes au près des commerçants du marché ... Deux semaines avant le 21 Mars, jour de l'évènement, tout était prêt :
La veille du mariage, le 23 mars, dernier jour d'hivers, fut une journée de cuisine. Des gâteaux, des petits fours, des plats étrangers et succulents furent préparés par Niaiu et sa fille.
Le matin du mariage, ils n'avaient toujours pas de nouvelles de la ville natale de Niaiu. Ils se préparèrent donc. A 11h45, toutes personnes étaient là. Le mariage était sur point de commencer quand un bruit de roue se fit entendre dans les rues de Yuki. Des charrettes tirées par des gazelles aux cornes noirs et longues s'avancèrent. Sur les véhicules, des gens à la peau aussi foncée que celle de la mariée s'avançaient. Ils avaient des bouts de tissus sur la tête et des fourrures tape à l'oeil autour de la taille. Une femme assez forte avec les cheveux rouges s'élança vers la place en sautant de son chariot.
" Personne ne sait où se trouve ma fille ? "
La femme portait une robe bleue. On pouvait voir une toile émeraude sous son chignon. Elle dégageait du respect et en imposait. On pouvait cependant reconnaître l'air charmant qui était toujours sur le visage de Niaiu. On lui indiqua une maison à la porte ouverte. La Sunanienne se dirigea avec une grâce que l'on ne lui aurait pas devinée vers la porte. Elle s'engouffra par la porte pendant que les autres s'installaient avec les convives. On entendit des cris de joie venant de la maison.
Cinq minutes plus tard Rando se tenait à sa place. Il était enveloppé dans un vêtement noir. Des touches d'un bleu saphir luisaient sur toute la tenue. Sa veste était en queue de pie et il portait des bottes fines. Il avait une cape rouge avec un col en fourrure. Un homme de Suna s'avança vers lui et lui sera la main. Il lui parla quelques instants puis lui donna une toque rouge. Rando, qui avait un peu de goûtquand même, mit la toque un peu de travers et jeta une pincée de paillette blues sur le couvre chef pour l'allier au reste de la tenue.
A midi pile, la Sunanienne qui était entrée tout à l'heure ressortit en larme, un grand sourire sur ses lèvres. Elle tendit le bras à l'intérieur et il en sortit une femme que personne ne reconnu tout d'abord. Niaiu portait un fourreau d'une seule pièce qui enserrait tout son corps en suivant la moindre ligne de celui-ci. Des lignes de fourrure blanche coupaient tout du long cette tenue et un grand col remontait le long de son cou et derrière sa tête. Elle portait des chaussures transparentes et il y avait un voile quasiment invisible qui réfléchissait la lumière alentour. Ses cheveux s'attachaient dans le col, qui était troué à cet effet, pour ressortir en cascade derrière. Un nœud du même rouge que celui de la toque de Rando était enroulée autour de son front.
Il y avait derrière les deux femmes une petite fille, dans une robe bleue. La taille était sertie d'une fourrure blanche et elle portait une barrette en forme de grande étoile argentée dans les cheveux. Ces derniers étaient brossés avec attention et il y avait des mèches qui partaient sur l'avant, enserrées dans des gaines de métal (HRP : comme Kuchiki Byukuya dans bleach ). La robe était recouverte de petites étoiles blanches, délicatement brodées. Elle portait des mitaines en laine blanche et des bottes en fourrure épaisse. Une fausse tête d'ours blanc pendait sur sa nuque.
La fête se déroula sans incidents, tout le monde avait bien mangé, c'était bien amusé ...
" Avant de partir, je vais te montrer quelques petits tours et te faire un cadeau, Hime ! " Dit-il la veille du départ.
Il lui montra des techniques dans lesquelles il se dédoublait, il marchait à l'envers, il changeait d'apparence ... avant de partir il lui confia un shuriken travaillé rouge, pour ne pas qu'elle ne le perde. La jeune fille fut émerveillée par cet objet d'art. Son cousin le lança et il émit un petit sifflement que Nindaillou appréciât tout de suite. Il courut voir la petite étoile là où elle avait atterrie. Il la prit avec délicatesse dans la gueule, comme si il avait comprit qu'elle pouvait le blesser. Il la ramena à la jeune fille qui essaya à son tour de la lancer mais l'étoile tomba dans la neige à, à peine, deux mètre.
" Entraînes toi et tu me montrera ça la prochaine fois ! " Lui dit-il en rigolant.
Les Sunaniens s'en allèrent et la vie reprit son cours. Niaiu était maintenant Niaiu Sentoho et elle en tirait une grande fiereté. Trois années passèrent sans incidents notables. Karuhira lançait toujours le shuriken avec détermination et elle parvenait maintenant à ce qu'il frappe une souris à 300 mètres. Elle entendit alors des enfants de son âge du village caché qui parlaient d'académie ninja. Karuhira alla voir ses parents et croisa les bras. Elle fit apparaître une moue de boudeuse sur son visage et leur lança.
" Je veux aller m'inscrire à l'académie ninja dès demain ! "
" Tu ne préférerais pas y réfléchir un peu plus avant ? " Demanda sa mère avec une pointe d'inquiétude dans la voix.
" Mais c'est tout réfléchit maman ! " Répondit sa fille sans changer de pose et en gardant un ton neutre.
Les Sentohos se regardèrent puis obtempérèrent. Ils allèrent en famille à Yuki le lendemain et ils se posèrent devant l'académie. Karuhira entra d'un pas déterminé dans le bâtiment.
* C'est maintenant que ça commence ! *
Nindo : " L'entraînement ya qu'ça d'vrai ! "
Description :
Le jour qui précédait son entrée à l'académie, Karuhira rendit visite à sa grand-mère. Cette dernière, comme elle est aveugle, lui demanda de lui écrire sur un bout de papier sa propre description physique. Karuhira la regarda un instant puis elle prit le papier que lui tendait son aïeule. Elle se pencha sur la feuille et ramena sa longue mèche de cheveux par dessus son oreille, suçota un instant son crayon et le posa enfin sur la feuille. Elle appliqua son écriture penchée et fine sur le bout de papier en se remémorant avec difficulté l'écriture de braille que sa grand-mère lui avait apprit.
" Cela ressemble fort à la définition de ta mère. Je la lui avait demandée quand j'ai perdu la vue, pour savoir à quoi ressembleraient mes petits enfants plus tard. Maintenant je suis fixée : tu dois être son portrait craché, sauf pour ce qui est de la peau bien sûr ! "
Taille : 1m35
Poids : 35kg
Caractère :
La jeune fille est calme et elle prend son temps pour faire les choses. Elle aime bien avoir le contrôle de la situation. Karuhira est polie et gentille avec la plupart des gens. Elle n'est désagréable que si elle ne ressent pas de "feeling" avec la personne où que celle-ci commence par lui faire un reproche ou par la juger du regard.
"Yuki no Hime" est un surnom qui lui est donné non seulement par ses parents car c'est la plus jolie des petites filles de la ville à leurs yeux, mais aussi par les habitants du village car la jeune fille s'approprie vite les objets et les lieux. Son maintient droit et son visage fier et un peu froid ne jouent pas en sa faveur.
Elle est assez attentive en cour et elle prend consciencieusement des notes. Elle est plus pratique que théorique.
Aime : Les garçon (surtout quand ils sont beaux), la neige, les fleurs et sa famille tout entière. Sans oublier bien évidement Nindaillou, son chien.
Aime pas : Les pimbêches, les oiseaux (sa fait du bruit !) et les chats.
Prénom : Karuhira
Surnom : Yuki no hime (princesse de Yuki)
Âge : 12 ans
Sexe : femme (/fille)
Portrait :
Histoire :
Chapitre I : la naissance
Rando Sentoho vivait seul, dans le village perdu de la neige. Il avait les yeux bleu clair et les cheveux blancs, comme tous les Sentohos depuis des générations. Sa maison était un peu en bordure du village et les gens lui rendaient trop peu souvent visite. Pourtant, un soir, quelqu’un vint frapper à sa porte. Suspicieux, l'homme demanda qui était là. Il n'eut d'autre réponse que le bruit d'un corps qui tombe dans la neige. Il ouvrit enfin la porte et découvrit une jeune femme. Les cheveux noirs comme l'ébène, les yeux de la même couleur et la peau basanée de cette personne éveillèrent la curiosité de Rando. Il offrit un thé à sa convive puis lui demanda de lui raconter son histoire. La jeune femme plongea son regard dans les yeux du Yukien et articula d'abord avec difficulté puis avec de plus en plus d'aisance :" Je me nomme Niaiu Dogotu. Je viens des déserts. Je me suis enfuie de chez moi le jour de mes 20 ans et j'ère depuis quatre ans dans le monde. Je vais à droite à gauche et je visite les pays que je ne connaissaient pas : le pays du feu, de la pierre, des oiseaux ... et bien d'autres. Après avoir tourné pendant un bout de temps aux portes de Yuki, je me suis enfin décidée à rentrer. Mais j'ai été surprise par la tempête de neige ! Je me demande quand même combien de jours elle va durée ! "
Rando écouta avec attention le récit puis sortit dehors, dans le froid, pour regarder les nuages. Il revint voir la jeune Niaiu avec une mauvaise nouvelle : la tempête durerait encore une à deux semaines. La jeune femme le regarda et hocha la tête. Elle lui demanda alors de parler de lui.
" Mon nom est Rando Sentoho, je vis ici depuis ma naissance, il y a 25 ans. Mes parents m'ont toujours élevés dans le bonheur et j'ai beaucoup étudié. Je suis maintenant vendeur d'objets en bois dans le centre ville de Yuki. Je ne connais les pays voisins que l'on m'a enseignés à l'académie grâce à la géographie. Cette maison est celle de ma famille depuis près de 150 ans. Ce n'est pas un palace mais je m'y plais énormément ! Même si la distance par rapport à la ville dissuade trop de monde de venir me voir. " Expliqua-t-il avec un petit rire. " Malgré le manque de passage, je veux bien sortir de mon ermitage pour vous héberger le temps que la tempête se calme. Si vous êtes d'accord bien entendu. "
Niaiu le regarda sourire puis le dévisagea. Elle l'observait tellement en détail que ses pupilles se rétrécirent et lorsqu'elle annonça qu'elle acceptait avec plaisir on aurait dit qu'elle n'en avait plus au milieu de l'iris noir. Ils se vouèrent un respect mutuel dès ce moment là. Il firent souvent la fête ensemble pour ne pas trop s'ennuyer.
Ce qui devait arriver arriva : un soir où il avait assez bu pour la séduire et elle aussi pour rentrer dans le jeu, ils tombèrent amoureux. La nuit dura un bon bout de temps pour les deux jeunes gens. Le lendemain, avec un mal de crâne, ils se réveillèrent l'un à côté de l'autre sans se souvenir de rien. Ils se levèrent normalement, comme tous les matins mais ce jour-ci, il faisait beau car la tempête s'était arrêtée. Niaiu s'en alla donc le sourire aux lèvres de chez son ami. Elle s'installa pour quelques temps à Yuki. Au bout de trois mois elle comprit ce qui c'était passé et retourna voire Rando.
" Qui est là ? " Demanda-t-il à son habitude quand elle frappa à la porte.
" C'est moi... " Répondit-elle.
Rando ouvrit la porte et la serra amicalement contre lui. Il n'avait pas remarqué le ventre légèrement gonflé de son amie. Elle agit sous une impulsion soudaine. Elle posa ses lèvres sur celles du Yukien et ferma les yeux. Surprit, le jeune homme se laissa faire. Après ces retrouvailles sentimentales, elle lui parla de l'enfant qu'elle portait. Rando dit tout de suite qu'il avait le droit à un foyer et qu'il voulait que Niaiu et le bébé viennent habiter chez lui.
Six mois plus tard, une jeune fille très pâle sortait du ventre de sa mère en hurlant et en secouant frénétiquement les mains comme si elle anticipait le mouvement avec le hochet.
" Bonjours, Karuhira ! Bienvenue chez toi. " Dit Rando en déposant en baiser sur le front de son enfant.
Il mit délicatement le bébé dans les bras de sa mère endormie et il sortit de l'hôpital, le sourire aux lèvres et en entendant des oiseaux chanter (une aberration à Yuki ).
Chapitre II : la petite enfance
Le bébé était dodu et souriant. Ses yeux étaient plus clairs que ceux de sa mère mais ils en gardaient les teintes. Les cheveux aussi de l'enfant étaient noirs et légèrement frisés. Elle avait un joli petit double menton et ses petites mains potelées attrapaient ses pieds rondouillards pour jouer. La peau de l'enfant et ses mimiques étaient typiquement de la famille Sentoho. L'enfant ne pleurait jamais et au moindre cri de mécontentement, ses parents lui donnaient le biberon. Tout le monde jouait avec elle et on entendait partout :" Oh ! Le joli bébé ! C'est le votre ? "
Ce qui avait le don d'énerver sa mère :
" Pourquoi ? On est si laid que ça ? " Demanda-t-elle un jour à son mari (façon de parler car ils n'étaient pas vraiment mariés).
" Mais non voyons ! C'est une formule de politesse. Ils ne nous féliciteraient pas sinon ! " Déclara celui-ci avec un grand éclat de rire. " En plus ! Tu es la femme la plus belle que je connaisse ! Sans rire !" Compléta-t-il pour calmer son ange.
La fois suivante, alors que Niaiu se baladait dans les rues de Yuki avec sa fille dans ses bras, une femme âgée vint la voir et lui posa la question qui mettait la mère tellement en colère. Le bébé regarda la "vieille" et grimaça de déplaisir. Il tendit la main et la posa sur les lèvres de la femme. Karuhira remonta, caressant les rides 'une main hasardeuse, jusqu'au nez. Elle mit les doigts dans les narines, les ferma en crochets et tira le plus fort possible vers elle. L'action n'avait durée que quelques secondes et la pauvre dame ne put réagir à temps. Elle tomba par terre en se tenant le nez. Niaiu explosa de rire et s'excusa au près de la dame tout en caressant sa fille pour la félicité.
La vie du jeune couple tournait autour de leur "Yuki no hime" comme ils l'appelaient. Le lundi, il fallait aller faire les courses pour la semaine, le mardi était intégralement occupé par la jeune fille, comme le jeudi et le samedi. Les autres jours étaient des jours normaux (travail et promenades en amoureux avec la petite). Le dimanche était une libération pour Rando et un déchirement pour Niaiu : les parents du Yukien s'occupaient de la petite pour laisser les parents seuls.
" J'aime énormément tes parents et tu le sais mais ... ta pauvre mère avec ses yeux ne peut rien faire ! Et ton père ne pourra pas lui offrir une présence féminine ... " Lui disait-elle en chemin, en caressant la tête de sa fille avec un air inquiet. " N’oubliez pas que les doses de biberon sont mauvaises : il faut diminuer le matin et augmenter le soir ! " Dit-elle aux parents une fois sur le point de partir.
" Ne vous en faites pas, on a aussi eu des enfants. Même trois ! " Dit le père de Rando en riant et en agitant sa cane pour faire mime de rattraper un enfant qui courait.
Les parents s'en allaient alors, Niaiu n'étant pas du tout rassurée. Le soir, quand ils revenaient chercher leur fille, elle était en un seul morceau et ravis de sa journée.
Le premier mot de Karuhira ne fut ni maman, ni papa mais grand-mère. Elle prononçait son mot tous les jours sur un ton grave et avec une voix rauque qui n'était pas la même que celle qu'elle utilisait pour pousser des petits cris. Elle prononça ce mot à l'âge de 15 mois alors qu'elle ne marchait pas encore, le besoin du déplacement étant comblé par sa mère. Les mots s'enchaînèrent alors dans un ordre logique : " grand-mère, assiette, lit, doudou, flocon, ninjutsu, kinobori, papa, balai éponge, bain, maman ... " au grand effrois de sa mère qui se sentait trahie par sa propre fille.
La princesse des neiges s'abaissa à se déplacer comme une simple mortelle à l'âge de deux ans. Mais elle ne marchait pas, elle cavalait. Toute la maison était connu d'elle : du paillasson, à l'intérieur du sèche linge. Ses parents n'en pouvaient plus et la confiaient le plus souvent possible à ses grands-parents qui étaient ravis de voir leur petite fille.
Chapitre III : l'enfance
Karuhira n'avait aucun ami à cause de sa situation géographique. Ses parents comblaient ce vide du mieux qu'ils le pouvaient mais c'était impossible de remplacer les compagnons de l'âge de la jeune fille. Cette dernière cumula les amis imaginaires : des souris danseuses aux garçons doux et bienveillants. Cela commença à ses quatre ans : le stade ou elle a abandonnée son doudou pour prendre un chat parlant. C'était Skit. Le chat la suivait partout et il ne voulait pas qu'elle soit avec lui si elle ne portât pas un chapeau de paille rose. Dès que les parents la voyaient mettre son chapeau, ils étaient forcés d'installer un nouveau couvert à table, un panier au pied du lit, une bassine à côté de la baignoire ... Karuhira était transportée de joie dès qu'elle jouait avec son ami. Un soir, après trois mois de folle complicité avec le félin, alors qu'elle se promenait seule aux alentours de la maison, un coup de vent emporta son chapeau. Elle rentra chez elle en pleurant et en courant.
" Le chapeau est partit ! Le chapeau est partit ! Skit ne voudra plus de moi maintenant ! " Expliqua-t-elle une fois dans les bras de son père.
" Ce n'est pas grave ! Si il ne t'aime qu'avec ce chapeau, ce n'est pas un vrai ami ! Si ? " Demanda Niaiu en l'embrassant.
La jeune fille regarda ses parents avec des grands yeux larmoyants. Elle les fixa tour à tour en se disant :
* Si il ne m'aimait pas sans le chapeau, le prochain m'aimera sans rien ou sinon c'est moi qui ne l'aimerais pas ! *
Karuhira se lia alors d'amitié avec un géant venant des pays chauds (" Comme maman ! "). Celui-ci se nommait Crug. Crug fut le pire ennemi des pauvres Rando et Niaiu : il était totalement invisible pour eux. L'aspect de l'ami fidèle était complet chez le géant. Il suivait Karuhira partout sans empiéter sur sa vie privée : il dormait dehors, il ne mangeait pas à table (sauf quand la jeune fille demandait l'autorisation à ses parents) ... Le problème était qu'il passait le plus clair de la journée avec son amie et celle-ci ne supportait pas que ses parents ne saluent pas ce dernier. Le géant s'enfuit par malheur le jour de l'anniversaire de la pauvre jeune fille, sans laisser aucunes expliquations.
Après plusieurs autres connaissances imaginaires, les parents de la jeune fille commencèrent à en avoir marre et ils lui offrirent un chien pour son anniversaire. Ils lui garantirent la fidélité de l'animal.
" Lui il restera ? Vous en êtes sûrs ? Et bien ce sera ... Nindaillou ! " Dit la jeune fille en pleurant de joie.
Le chien fêta ces belles paroles d'une léchouille sur la joue. Il était petit et gris. Ses yeux étaient bleu et il avait une longue queue touffu en arc derrière lui. Ses oreilles étaient tombantes et ses yeux tristes. Nindaillou grandit très vite et fit bientôt un mètre de haut. Ses poils gris devinrent d'un blanc éclatant (un blanc neige c'est le cas de le dire), ses yeux prirent une forme espiègle et il ne quittait que très rarement sa maîtresse, ce dont cette dernière ne se plaignait pas.
Chapitre IV : le mariage
Le jour de ses sept ans, les parents de Karuhira lui annoncèrent la Grande Nouvelle. Cela faisait des mois qu'ils y pensaient sérieusement et ils caressaient l'idée depuis la naissance de leur bébé. Le temps était venu pour eux d'être encore plus parents et pour elle encore plus fille. Le temps où les fleurs des neiges s'ouvraient. Le printemps de la vie du couple. Ils allaient se marier.La jeune fille les regarda avec un air de princesse voyant arriver son prince. Ses parents allaient déclarés leur union de manière définitive. Niaiu était très stressée car elle avait invitée ses parents. Cela faisait maintenant douze ans qu’elle ne les avait pas revus. Des amis de Suna et de divers villages qu'elle avait visitée furent conviés à la célébration de l'hymen. Yuki tout entier allait aussi assister à l'évènement vu qu'ils avaient décidés de faire ça sur une des places les plus importante de la ville.
La cérémonie fut organisée dans les moindres détails par Karuhira et Niaiu. Rando s'occupait des formalités et des invitations. Elles organisèrent ainsi des raids matinaux entre filles pour aller choisir une robe adéquat, faire la quête des recettes au près des commerçants du marché ... Deux semaines avant le 21 Mars, jour de l'évènement, tout était prêt :
Rando ne s'entendait pas avec ce timing mais Niaiu voulait que tout soit respecté à la seconde près. Les invitations revinrent petit à petit, tout le monde venait. Les seules invitation qui ne revinrent pas furent celles de Suna, ce qui rendit la mariée très triste. Tout le décors était prêt : des fleurs des neiges ouvertes, des roses d'un rouge éclatant étaient posées sur le patio.
- 07h30 : réveil de la famille.
07h45 : tout le monde se prépare.
08h00 : on va préparer la place à accueillir les quelques cent vingt deux convives : une estrade, des chaises dans un coin, un patio pour les époux, les décorations (rouges et blanches) ...
10h30 : on rentre à la maison et on s'occupe des vêtements (Rando va chez ses parents et les deux autres chez elles).
11h00 : Rando, premier prêt, accueil les premiers convives.
11h30 : Tout le monde va dans les rues de Yuki et on s'installe selon le plan dessiné par Karuhira.
11h45 : tous les convives sont présents (tant pis pour les retardataires) et installés.
11h55 : Rando se place sous le patio et attend sa dulcinée.
12h00 : Entré en scène de Niaiu escortée par Karuhira.
12h01 : début de la cérémonie.
13h00 : tout le monde passe à table.
16h00 : on commence le déssert.
18h00 (dernier délai) : tout le monde à finit de manger, on replie les tables et les chaises.
18h30 : on porte un nouveau toast aux époux.
19h00 : on danse.
Le reste de la soirée se déroule comme les gens le sentent : il y a un buffet et des chaises.
La veille du mariage, le 23 mars, dernier jour d'hivers, fut une journée de cuisine. Des gâteaux, des petits fours, des plats étrangers et succulents furent préparés par Niaiu et sa fille.
Le matin du mariage, ils n'avaient toujours pas de nouvelles de la ville natale de Niaiu. Ils se préparèrent donc. A 11h45, toutes personnes étaient là. Le mariage était sur point de commencer quand un bruit de roue se fit entendre dans les rues de Yuki. Des charrettes tirées par des gazelles aux cornes noirs et longues s'avancèrent. Sur les véhicules, des gens à la peau aussi foncée que celle de la mariée s'avançaient. Ils avaient des bouts de tissus sur la tête et des fourrures tape à l'oeil autour de la taille. Une femme assez forte avec les cheveux rouges s'élança vers la place en sautant de son chariot.
" Personne ne sait où se trouve ma fille ? "
La femme portait une robe bleue. On pouvait voir une toile émeraude sous son chignon. Elle dégageait du respect et en imposait. On pouvait cependant reconnaître l'air charmant qui était toujours sur le visage de Niaiu. On lui indiqua une maison à la porte ouverte. La Sunanienne se dirigea avec une grâce que l'on ne lui aurait pas devinée vers la porte. Elle s'engouffra par la porte pendant que les autres s'installaient avec les convives. On entendit des cris de joie venant de la maison.
Cinq minutes plus tard Rando se tenait à sa place. Il était enveloppé dans un vêtement noir. Des touches d'un bleu saphir luisaient sur toute la tenue. Sa veste était en queue de pie et il portait des bottes fines. Il avait une cape rouge avec un col en fourrure. Un homme de Suna s'avança vers lui et lui sera la main. Il lui parla quelques instants puis lui donna une toque rouge. Rando, qui avait un peu de goûtquand même, mit la toque un peu de travers et jeta une pincée de paillette blues sur le couvre chef pour l'allier au reste de la tenue.
A midi pile, la Sunanienne qui était entrée tout à l'heure ressortit en larme, un grand sourire sur ses lèvres. Elle tendit le bras à l'intérieur et il en sortit une femme que personne ne reconnu tout d'abord. Niaiu portait un fourreau d'une seule pièce qui enserrait tout son corps en suivant la moindre ligne de celui-ci. Des lignes de fourrure blanche coupaient tout du long cette tenue et un grand col remontait le long de son cou et derrière sa tête. Elle portait des chaussures transparentes et il y avait un voile quasiment invisible qui réfléchissait la lumière alentour. Ses cheveux s'attachaient dans le col, qui était troué à cet effet, pour ressortir en cascade derrière. Un nœud du même rouge que celui de la toque de Rando était enroulée autour de son front.
Il y avait derrière les deux femmes une petite fille, dans une robe bleue. La taille était sertie d'une fourrure blanche et elle portait une barrette en forme de grande étoile argentée dans les cheveux. Ces derniers étaient brossés avec attention et il y avait des mèches qui partaient sur l'avant, enserrées dans des gaines de métal (HRP : comme Kuchiki Byukuya dans bleach ). La robe était recouverte de petites étoiles blanches, délicatement brodées. Elle portait des mitaines en laine blanche et des bottes en fourrure épaisse. Une fausse tête d'ours blanc pendait sur sa nuque.
La fête se déroula sans incidents, tout le monde avait bien mangé, c'était bien amusé ...
Chapitre V : l'académie ninja
Les amis de Suna restèrent une semaine de plus que prévue. Ils s'installèrent en ville et passèrent leurs journées chez les Sentohos. Ce qui permit à Karuhira de connaître ses grands-parents et elle les apprécia beaucoup. Ce fut un déchirement pour tout le monde lorsque ces derniers partirent mais entre temps la "princesse des neiges" rencontra un de ses cousins qui avait connut une carrière spéciale : la carrière de ninja." Avant de partir, je vais te montrer quelques petits tours et te faire un cadeau, Hime ! " Dit-il la veille du départ.
Il lui montra des techniques dans lesquelles il se dédoublait, il marchait à l'envers, il changeait d'apparence ... avant de partir il lui confia un shuriken travaillé rouge, pour ne pas qu'elle ne le perde. La jeune fille fut émerveillée par cet objet d'art. Son cousin le lança et il émit un petit sifflement que Nindaillou appréciât tout de suite. Il courut voir la petite étoile là où elle avait atterrie. Il la prit avec délicatesse dans la gueule, comme si il avait comprit qu'elle pouvait le blesser. Il la ramena à la jeune fille qui essaya à son tour de la lancer mais l'étoile tomba dans la neige à, à peine, deux mètre.
" Entraînes toi et tu me montrera ça la prochaine fois ! " Lui dit-il en rigolant.
Les Sunaniens s'en allèrent et la vie reprit son cours. Niaiu était maintenant Niaiu Sentoho et elle en tirait une grande fiereté. Trois années passèrent sans incidents notables. Karuhira lançait toujours le shuriken avec détermination et elle parvenait maintenant à ce qu'il frappe une souris à 300 mètres. Elle entendit alors des enfants de son âge du village caché qui parlaient d'académie ninja. Karuhira alla voir ses parents et croisa les bras. Elle fit apparaître une moue de boudeuse sur son visage et leur lança.
" Je veux aller m'inscrire à l'académie ninja dès demain ! "
" Tu ne préférerais pas y réfléchir un peu plus avant ? " Demanda sa mère avec une pointe d'inquiétude dans la voix.
" Mais c'est tout réfléchit maman ! " Répondit sa fille sans changer de pose et en gardant un ton neutre.
Les Sentohos se regardèrent puis obtempérèrent. Ils allèrent en famille à Yuki le lendemain et ils se posèrent devant l'académie. Karuhira entra d'un pas déterminé dans le bâtiment.
* C'est maintenant que ça commence ! *
Nindo : " L'entraînement ya qu'ça d'vrai ! "
Description :
Le jour qui précédait son entrée à l'académie, Karuhira rendit visite à sa grand-mère. Cette dernière, comme elle est aveugle, lui demanda de lui écrire sur un bout de papier sa propre description physique. Karuhira la regarda un instant puis elle prit le papier que lui tendait son aïeule. Elle se pencha sur la feuille et ramena sa longue mèche de cheveux par dessus son oreille, suçota un instant son crayon et le posa enfin sur la feuille. Elle appliqua son écriture penchée et fine sur le bout de papier en se remémorant avec difficulté l'écriture de braille que sa grand-mère lui avait apprit.
La jeune fille, satisfaite d'elle même, tendit la feuille à sa grand-mère. Cette dernière la lut avec un petit sourire aux lèvre. Elle leva ses yeux blancs vers sa petite fille et lui dit :Je suis devant le miroir du salon et je m'imagine que c'est la première fois que je m'aperçoit.
Je vois bien évidement ma tête : des cheveux noirs comme des ailes de corbeau qui entourent mon visage. J'ai enroulée une de mes mèches de cheveux dans un fil rouge je ne l'ai jamais coupée. J'ai la peau assez pâle, je pense que c'est parce que je ne sors pas assez souvent de la maison mais surtout à cause de l'absence de soleil à la hauteur de la maison, sous les grands sapins de la forêt. Mon nez est très fin et en trompette. Mes yeux sont gris, noirs par endroits (surtout sur les bords), on peut facilement y lire de l'ambition, de l'entêtement. Je suis petite pour mon âge et fine mais je suis quand même rapide et agile.
Pour les vêtements maintenant : e porte un grand kimono blanc avec des dessins dessus (il me semble que ce sont des dragons mais ça ressemble surtout à un test psychologique d'étude du carractère). Les bords, les doublures et l'intérieur sont dorés. Les manches sont tellement amples que je peux les lever jusqu'à l'horizontal sans qu'elles ne se déplient entièrement. Le bas de l'habit touche le sol quand je ne porte pas mes chaussures (qui sont des sandales surélevées par des bout de bois). Les deux jambes du kimono sont distinguées car j'ai déchiré l'arrière et j'ai fait le tour de mes mollets avec des bandages en lin. Je porte en dessous tee-shirt rouge à col roulé qui enserre mon cou.
" Cela ressemble fort à la définition de ta mère. Je la lui avait demandée quand j'ai perdu la vue, pour savoir à quoi ressembleraient mes petits enfants plus tard. Maintenant je suis fixée : tu dois être son portrait craché, sauf pour ce qui est de la peau bien sûr ! "
Taille : 1m35
Poids : 35kg
Caractère :
La jeune fille est calme et elle prend son temps pour faire les choses. Elle aime bien avoir le contrôle de la situation. Karuhira est polie et gentille avec la plupart des gens. Elle n'est désagréable que si elle ne ressent pas de "feeling" avec la personne où que celle-ci commence par lui faire un reproche ou par la juger du regard.
"Yuki no Hime" est un surnom qui lui est donné non seulement par ses parents car c'est la plus jolie des petites filles de la ville à leurs yeux, mais aussi par les habitants du village car la jeune fille s'approprie vite les objets et les lieux. Son maintient droit et son visage fier et un peu froid ne jouent pas en sa faveur.
Elle est assez attentive en cour et elle prend consciencieusement des notes. Elle est plus pratique que théorique.
Aime : Les garçon (surtout quand ils sont beaux), la neige, les fleurs et sa famille tout entière. Sans oublier bien évidement Nindaillou, son chien.
Aime pas : Les pimbêches, les oiseaux (sa fait du bruit !) et les chats.
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Nom : Sentoho
Prénom : Karuhira
Âge : 90 ans
Sexe : femme
Description :
Karuhira est assez petite (1m55), fine et légère (45 kg). Elle a développé ses muscles mais cela ne parait pas sur son corps frêle. Elle a de longs cheveux noirs qu'elle laisse libres dans le vent. Dans cette crinière, il y a des tresses enroulées dans du fil rouge et une frange bien coupée cache une cicatrice sur le front délicat. Ses grands yeux gris se posent toujours partout avec un air de naïveté et de curiosité, ce qui a le don d'agacer et de gêner pas mal de gens. Sous un nez fin et plat, sa bouche est toujours pincée. Le visage de Karuhira est fin lui aussi et son teint est assez pâle.
Histoire :
" Salut ma jolie ! Qu'est ce que tu fais là, dis moi ? " Dit-il avec un sourire répugnant.
" Je cherche mon mari mais rien de cela ne vous regarde il me semble ! " Répondit-elle sur la défensive.
Elle connaissait bien, lui semblait-il, ce type d'hommes : des ivrognes, des bandits de bas étages, en un seul mot, des lâches.
" Calmes toi ma belle ! Je ne te veux aucun mal pour le moment ! Mais si tu m’énerves, je sens que je ne pourrais pas résister à une petite douceur ! " Continua l'homme avec un sourire de plus en plus large.
" Sale porc ! Comment osez vous ?! Je ne vais même pas rester avec vous ! Je m'en vais. " Enchaîna-t-elle un peu décontenancée.
L'homme bondit alors en avant et l'attrapa par ses longs cheveux noirs. Elle la plaqua à terre et lui murmura à l'oreille :
" Sa va être très plaisant de faire ça ici non ? Moi je suis déjà prêt pour toi ! "
La femme se mordit les lèvres pour résister à la douleur que l'homme lui infligeait en la maintenant à terre. Elle entendit un craquement de tissus et le vent lui effleura la peau d'une douce caresse. Elle se mit à pleurer.
Le soir, tout le village était rassemblé autour d'un brasier. La poussière d'un cadavre s'envolait avec la brise : on avait retrouvé l'homme disparu, mort, à moitié dévoré par les loups. Le deuil s'était abattu sur tout le monde d'autant plus qu'ils étaient sans nouvelles de la veuve. Alors que tout le monde allait se coucher, ils virent une ombre s'avancer vers le feu. Des sanglots de femme déchirèrent les oreilles de toute l'assemblée. L'ombre rejoignit le cercle lumineux. Tout le monde fut choqué par l'apparition : la femme était debout, devant eux, sa robe était déchirée de partout et elle la maintenait en place avec ses mains, son visage était plein de terre, ses yeux étaient rouges et ses cheveux ... ces cheveux qui faisaient envies à toutes les autres femmes, ces cheveux qui donnaient un charme incontestable, ... ils étaient coupés ras.
Neuf mois après le drame, une jeune fille naquit. Sa mère lui donna le nom de Karuhira au bord du berceau et prit un couteau à côté d'elle. Au lieu de couper le cordon ombilical avec, elle le planta dans le crâne de sa fille dans un geste de désespoir. Lorsque les villageois se rendirent compte le soir même de l'acte horrible de cette femme, ils la chassèrent du village. La mère se laissa alors mourir. Elle fut emportée par le manque d'eau en trois jours.
" Comment as-tu pu rester là ? Sans nourriture, sans eau ?! Serais-tu un spectre ? " Demanda la mère en prenant sa fille dans ses bras.
Elle sentit alors un poids trop grand pour un enfant normal. Une chaîne reliait sa fille au sol, là où elle avait enterré le corps. La mère prit alors sa propre chaîne et la cassa. Elle serra sa fille contre elle et s'assit par terre, sentant pour la première fois de l'amour pour elle.
Petit à petit, la faim commença à tenailler le ventre de la mère. Elle ne comprenait pas : elle n'avait pas soif mais faim, et même quand elle mangeait des feuilles où autre, elle avait toujours faim. Au bout de trois jours, une terrible douleur s'empara d'elle, ses os se cassaient dans tout son corps, sa vue se brouillait, elle ne pouvait bouger que difficilement ... Elle s'enfuit alors en courant, laissant sa fille allongée par terre, endormie. Elle courut au prix d'efforts intenses dans les bois. Après cinq minutes, elle tomba par terre et ne se souvint plus de rien. Elle était devenu un hollow.
Elle commença à avoir encore plus faim que lorsqu'elle était encore une âme. Elle se dirigea lentement vers la source d'énergie spirituelle la plus proche. D'horribles tentacules lui avaient poussées sur tout le visage mais cela ne la dérangeait pas : elle sentait un pouvoir en elle, un pouvoir jamais connu jusque là, la puissance. Elle arrivait à l'orée de la forêt, à la bordure du village, quand elle aperçut une sombre silhouette devant elle. La lumière du soleil l'aveuglait et elle ne pouvait distinguer les contours de la personne. Elle s'écria alors :
" FAIM !!! J'AI FAIM !!! "
Elle fonça vers la silhouette mais n'aperçut que trop tard la katana qui venait juste d'être tiré du foureau. Elle se fit couper en deux. Le shinigami qui était là ne sentit pas le bébé, il ne s’aperçut même pas de sa présence. Il s'en alla, laissant Karuhira seule, sans mère, sans famille, sans aide.
Durant 10 ans, la jeune fille resta sur Terre, attachée au sol, sans jamais rompre sa chaîne. Elle ne fut pas éduquée, elle ne savait pas parler. Plusieurs fois, elle reçut la visite d'un membre décédé du village, mais ils ne restaient jamais longtemps. Ils avaient une chaîne brisée, pas comme elle qui en avait une plantée dans la terre. Ils avaient faim, contrairement à elle. Au bout d'un où deux jours en sa présence, ils s'enfuyaient et ne revenaient jamais. Ces quelques visites avaient données à la jeune fille une sorte d'humanité, un savoir vivre, une courte éducation. Elle pouvait maintenant dire qui elle était car toutes las âmes donnaient son nom : Karuhira, la fille de la veuve.
Un jour, après que la jeune fille ai reçu la visite d'une vieille dame, elle sortit de sa maison et se promena dans la forêt, se rendant compte pour la première fois que sa chaîne était extensible. Elle entendit un hurlement de douleur qui se transforma en rire. Un monstre sortit d'un bosquet et se jeta sur elle. La créature possédait un masque avec une grande bouche et un corps de scarabée. Karuhira s'enfuit vers sa maison mais la chaîne, si elle s'agrandissait, ne rétrécissait pas. Le monstre marcha donc dessus et força la pauvre fille à s'arrêter brutalement. Il s'approcha d'elle, ouvrit grand la bouche et ... il se figea dans cette position puis se désagrégea. Un homme se pencha sur Karuhira et l'observa.
" Moi ... fille ... veuve. Moi ... nom ... Karu ... hira. " Annonça-t-elle avec difficulté.
L'homme sourit et appliqua le manche de son épée sur le front de la fille. Celle-ci disparut avec un air heureux sur le visage.
" Bonjours ! Comment t'appelles-tu ? "
" Moi ... Ka ... ruhi ... ra " Articula lentement Karuhira.
" Alors bienvenue à Soul Society Karuhira ! Veux-tu faire partit de ma famille ? Nous sommes un couple qui vient juste d'arriver ici et ... " Continua la dame avec un sourire charmant en laissant sa phrase en suspens.
La jeune fille la regarda avec un air de parfaite incompréhension. Elle se retourna et observa autour d'elle.
" Fa ... mille ? ... Cou ... ple ? ... A ... rri ... vé ? " Demanda Karuhira d'une manière tellement significative que la femme comprit qu'elle ne savait pas parler.
Elle lui prit la main et l'emmena chez elle. Karuhira n'opposa aucune résistance, elle suivit sans même prononcer un seul des mots qu'elle connaissait (oui, non ...) ni même une exclamation. Le mari comprit très bien la réaction de sa femme et dit :
" Bienvenue chez toi Karuhira ! Tu es maintenant Karuhira Sentoho ! Je suis ravi de t'accueillir ici et je te souhaite de t'y plaire. "
Tout se passa très bien chez les Sentohos et Karuhira fut aimée pour la première fois de sa vie, elle vivait en communauté. Ses nouveaux parents lui apprirent à parler, à lire, à écrire et à bien se comporter. Cela ne posa d'ailleurs aucun problème car la jeune fille était futée. Elle découvrait le monde avec bonheur et appétit.
En 80 ans, elle se fit des centaines d'amis et tout le monde l'appréciait. Elle eut de l'admiration pour les Shinigamis : ces anges de la mort. Un jour, un de ses amis rentra à l'académie. Cela créa une envie grandissante en elle d'y rentrer à son tour. Un an plus tard, elle postulait pour y rentrer.
Carractère :
Karuhira est curieuse et ouverte. Elle aime tout ce qu'elle découvre et fouille en permanence pour essayer de tout savoir. Les connaissances de la jeune fille sont justement limitées car elle ne voit presque rien du monde humain. Elle demande sans aucune honte la signification de tous les mots nouveaux et l'utilité de tous les objets. Elle aime écouter les histoires, les légendes ...
Aime : Tout ce qu'elle ne connaît pas et tout ce qu'elle connaît lui semble bien et agréable.
Aime pas : Elle n'aime pas ne pas savoir.
Zenpakuto :
Le zenpakuto de Karuhira est composé d'une lame moyenne (85 cm) polie et sans aucune particularité et d'une longue garde en forme de dragon doré faite en terre cuite. La lame sort de la gueule grande ouverte du dragon. Cette lame s'appelle Tsushiryu.
Prénom : Karuhira
Âge : 90 ans
Sexe : femme
Description :
Karuhira est assez petite (1m55), fine et légère (45 kg). Elle a développé ses muscles mais cela ne parait pas sur son corps frêle. Elle a de longs cheveux noirs qu'elle laisse libres dans le vent. Dans cette crinière, il y a des tresses enroulées dans du fil rouge et une frange bien coupée cache une cicatrice sur le front délicat. Ses grands yeux gris se posent toujours partout avec un air de naïveté et de curiosité, ce qui a le don d'agacer et de gêner pas mal de gens. Sous un nez fin et plat, sa bouche est toujours pincée. Le visage de Karuhira est fin lui aussi et son teint est assez pâle.
Histoire :
Une vie trop courte : l'humanité est monstrueuse.
Le soleil venait à peine de se lever et les oiseaux commençaient à chanter. Dans le village paisible de cette campagne perdue, il y avait une agitation inhabituelle : un homme avait disparut depuis maintenant une semaine. La femme se plaignait d'un manque de secours et, finalement, tout le village se mit à la recherche du disparu. La femme partit seule à l'est en coupant à travers la forêt. Elle marcha en appelant son mari durant trois heures puis se posa sur un tronc renversé. Elle se mit à pleurer et à avoir faim. Elle entendit soudain un bruit de pas derrière elle. La femme se retourna avec espoir mais l'homme qui venait de sortir du bosquet ne faisait pas partit du village." Salut ma jolie ! Qu'est ce que tu fais là, dis moi ? " Dit-il avec un sourire répugnant.
" Je cherche mon mari mais rien de cela ne vous regarde il me semble ! " Répondit-elle sur la défensive.
Elle connaissait bien, lui semblait-il, ce type d'hommes : des ivrognes, des bandits de bas étages, en un seul mot, des lâches.
" Calmes toi ma belle ! Je ne te veux aucun mal pour le moment ! Mais si tu m’énerves, je sens que je ne pourrais pas résister à une petite douceur ! " Continua l'homme avec un sourire de plus en plus large.
" Sale porc ! Comment osez vous ?! Je ne vais même pas rester avec vous ! Je m'en vais. " Enchaîna-t-elle un peu décontenancée.
L'homme bondit alors en avant et l'attrapa par ses longs cheveux noirs. Elle la plaqua à terre et lui murmura à l'oreille :
" Sa va être très plaisant de faire ça ici non ? Moi je suis déjà prêt pour toi ! "
La femme se mordit les lèvres pour résister à la douleur que l'homme lui infligeait en la maintenant à terre. Elle entendit un craquement de tissus et le vent lui effleura la peau d'une douce caresse. Elle se mit à pleurer.
Le soir, tout le village était rassemblé autour d'un brasier. La poussière d'un cadavre s'envolait avec la brise : on avait retrouvé l'homme disparu, mort, à moitié dévoré par les loups. Le deuil s'était abattu sur tout le monde d'autant plus qu'ils étaient sans nouvelles de la veuve. Alors que tout le monde allait se coucher, ils virent une ombre s'avancer vers le feu. Des sanglots de femme déchirèrent les oreilles de toute l'assemblée. L'ombre rejoignit le cercle lumineux. Tout le monde fut choqué par l'apparition : la femme était debout, devant eux, sa robe était déchirée de partout et elle la maintenait en place avec ses mains, son visage était plein de terre, ses yeux étaient rouges et ses cheveux ... ces cheveux qui faisaient envies à toutes les autres femmes, ces cheveux qui donnaient un charme incontestable, ... ils étaient coupés ras.
Neuf mois après le drame, une jeune fille naquit. Sa mère lui donna le nom de Karuhira au bord du berceau et prit un couteau à côté d'elle. Au lieu de couper le cordon ombilical avec, elle le planta dans le crâne de sa fille dans un geste de désespoir. Lorsque les villageois se rendirent compte le soir même de l'acte horrible de cette femme, ils la chassèrent du village. La mère se laissa alors mourir. Elle fut emportée par le manque d'eau en trois jours.
Une mort trop longue : aidez cet enfant !
L'âme de la mère ne pouvait partir, sa vie avait été constituée d'horreurs et de drames, ses actes avaient été trop immondes pour que la mort soit un repos pour elle. Elle déambula donc dans la forêt, s'éloignant de son corps sans y faire attention. Elle entendit, en se rapprochant de son village, les pleurs d'un bébé. Elle se rapprocha et découvrit, dans sa maison, son enfant. La fille avait une horrible cicatrice sur le front et pleurait, comme tous les enfants." Comment as-tu pu rester là ? Sans nourriture, sans eau ?! Serais-tu un spectre ? " Demanda la mère en prenant sa fille dans ses bras.
Elle sentit alors un poids trop grand pour un enfant normal. Une chaîne reliait sa fille au sol, là où elle avait enterré le corps. La mère prit alors sa propre chaîne et la cassa. Elle serra sa fille contre elle et s'assit par terre, sentant pour la première fois de l'amour pour elle.
Petit à petit, la faim commença à tenailler le ventre de la mère. Elle ne comprenait pas : elle n'avait pas soif mais faim, et même quand elle mangeait des feuilles où autre, elle avait toujours faim. Au bout de trois jours, une terrible douleur s'empara d'elle, ses os se cassaient dans tout son corps, sa vue se brouillait, elle ne pouvait bouger que difficilement ... Elle s'enfuit alors en courant, laissant sa fille allongée par terre, endormie. Elle courut au prix d'efforts intenses dans les bois. Après cinq minutes, elle tomba par terre et ne se souvint plus de rien. Elle était devenu un hollow.
Elle commença à avoir encore plus faim que lorsqu'elle était encore une âme. Elle se dirigea lentement vers la source d'énergie spirituelle la plus proche. D'horribles tentacules lui avaient poussées sur tout le visage mais cela ne la dérangeait pas : elle sentait un pouvoir en elle, un pouvoir jamais connu jusque là, la puissance. Elle arrivait à l'orée de la forêt, à la bordure du village, quand elle aperçut une sombre silhouette devant elle. La lumière du soleil l'aveuglait et elle ne pouvait distinguer les contours de la personne. Elle s'écria alors :
" FAIM !!! J'AI FAIM !!! "
Elle fonça vers la silhouette mais n'aperçut que trop tard la katana qui venait juste d'être tiré du foureau. Elle se fit couper en deux. Le shinigami qui était là ne sentit pas le bébé, il ne s’aperçut même pas de sa présence. Il s'en alla, laissant Karuhira seule, sans mère, sans famille, sans aide.
Durant 10 ans, la jeune fille resta sur Terre, attachée au sol, sans jamais rompre sa chaîne. Elle ne fut pas éduquée, elle ne savait pas parler. Plusieurs fois, elle reçut la visite d'un membre décédé du village, mais ils ne restaient jamais longtemps. Ils avaient une chaîne brisée, pas comme elle qui en avait une plantée dans la terre. Ils avaient faim, contrairement à elle. Au bout d'un où deux jours en sa présence, ils s'enfuyaient et ne revenaient jamais. Ces quelques visites avaient données à la jeune fille une sorte d'humanité, un savoir vivre, une courte éducation. Elle pouvait maintenant dire qui elle était car toutes las âmes donnaient son nom : Karuhira, la fille de la veuve.
Un jour, après que la jeune fille ai reçu la visite d'une vieille dame, elle sortit de sa maison et se promena dans la forêt, se rendant compte pour la première fois que sa chaîne était extensible. Elle entendit un hurlement de douleur qui se transforma en rire. Un monstre sortit d'un bosquet et se jeta sur elle. La créature possédait un masque avec une grande bouche et un corps de scarabée. Karuhira s'enfuit vers sa maison mais la chaîne, si elle s'agrandissait, ne rétrécissait pas. Le monstre marcha donc dessus et força la pauvre fille à s'arrêter brutalement. Il s'approcha d'elle, ouvrit grand la bouche et ... il se figea dans cette position puis se désagrégea. Un homme se pencha sur Karuhira et l'observa.
" Moi ... fille ... veuve. Moi ... nom ... Karu ... hira. " Annonça-t-elle avec difficulté.
L'homme sourit et appliqua le manche de son épée sur le front de la fille. Celle-ci disparut avec un air heureux sur le visage.
Une liberté acquise : l'éducation et la civilisation.
Karuhira se sentit libérée, elle éprouva une sensation de légèreté, comme si son corps s'envolait. Sa vue se troubla devant la lumière qui venait de l'englober. Pour la première fois de sa vie, elle ressentait la chaleur qui lui picotait la peau. Une femme s'approcha d'elle et lui demanda :" Bonjours ! Comment t'appelles-tu ? "
" Moi ... Ka ... ruhi ... ra " Articula lentement Karuhira.
" Alors bienvenue à Soul Society Karuhira ! Veux-tu faire partit de ma famille ? Nous sommes un couple qui vient juste d'arriver ici et ... " Continua la dame avec un sourire charmant en laissant sa phrase en suspens.
La jeune fille la regarda avec un air de parfaite incompréhension. Elle se retourna et observa autour d'elle.
" Fa ... mille ? ... Cou ... ple ? ... A ... rri ... vé ? " Demanda Karuhira d'une manière tellement significative que la femme comprit qu'elle ne savait pas parler.
Elle lui prit la main et l'emmena chez elle. Karuhira n'opposa aucune résistance, elle suivit sans même prononcer un seul des mots qu'elle connaissait (oui, non ...) ni même une exclamation. Le mari comprit très bien la réaction de sa femme et dit :
" Bienvenue chez toi Karuhira ! Tu es maintenant Karuhira Sentoho ! Je suis ravi de t'accueillir ici et je te souhaite de t'y plaire. "
Tout se passa très bien chez les Sentohos et Karuhira fut aimée pour la première fois de sa vie, elle vivait en communauté. Ses nouveaux parents lui apprirent à parler, à lire, à écrire et à bien se comporter. Cela ne posa d'ailleurs aucun problème car la jeune fille était futée. Elle découvrait le monde avec bonheur et appétit.
En 80 ans, elle se fit des centaines d'amis et tout le monde l'appréciait. Elle eut de l'admiration pour les Shinigamis : ces anges de la mort. Un jour, un de ses amis rentra à l'académie. Cela créa une envie grandissante en elle d'y rentrer à son tour. Un an plus tard, elle postulait pour y rentrer.
Carractère :
Karuhira est curieuse et ouverte. Elle aime tout ce qu'elle découvre et fouille en permanence pour essayer de tout savoir. Les connaissances de la jeune fille sont justement limitées car elle ne voit presque rien du monde humain. Elle demande sans aucune honte la signification de tous les mots nouveaux et l'utilité de tous les objets. Elle aime écouter les histoires, les légendes ...
Aime : Tout ce qu'elle ne connaît pas et tout ce qu'elle connaît lui semble bien et agréable.
Aime pas : Elle n'aime pas ne pas savoir.
Zenpakuto :
Le zenpakuto de Karuhira est composé d'une lame moyenne (85 cm) polie et sans aucune particularité et d'une longue garde en forme de dragon doré faite en terre cuite. La lame sort de la gueule grande ouverte du dragon. Cette lame s'appelle Tsushiryu.