Publié : mar. 28 févr. 2006, 19:33
*Cette boutique, il faut que j’y revienne… *
Cette pensée tiraillait Aoshi depuis qu’il dormait, une véritable obsession, il sentait quelque chose de familier dans cette banale boutique de lutherie. Elle était normale, mais quelque chose faisait d’elle une boutique plus spéciale –selon Aoshi- que les autres. Il fallait qu’il y retourne. Il se leva, guidé par une force inconnue. Les autres dormaient et le chuuin n’était pas là. Il sortit dans le jardin, et il passa bizarrement le mur en utilisant un kinobri parfaitement réussi. Le serpent dormait, mais Aoshi passa loin de lui, dans l’ombre. Il marchait longuement dans les rues de Kanson Kaze. Ses pieds nus foulaient le sable froid. Derrière lui, des formes de Choses se distinguaient, mais Aoshi n’y prêtait pas attention, une force inconnue qui sommeillait en lui, lui ordonnait de marcher. Il arriva devant la boutique de musique. Le panneau avec la lyre bougeait à cause du vent sec du désert, et produisait un bruit de grincement. Comme hypnotisé, il poussa la porte. La boutique était comme lorsqu’il l’avait quitté. Il se dirigea vers la porte de l’arrière boutique. Aoshi sentit du sable froid contre ses pieds. Il baissa le regard et il vit une immense étendue de sable. Il était dans le désert. Il vit les statues marquant la fin du pays de la roche. Il se tourna et il vit au loin Kanson Kaze. Il se tourna et commença à retourner dans la ville. Mais la même force l’en empêcha et lui ordonna de marcher. Il se dirigea vers les statues. Elles étaient majestueuses, et elles représentaient des gros ninjas ressemblant à Bouda, tenant d’une main une épée, et de l’autre, faisant un sceau. Les statues le suivirent du regard. Un regard froid, lourd.
Il passa la frontière. Maintenant, il marchait sur de l’herbe mouillée, il était dans une forêt. Seul le bruit du vent sur les feuilles rompait le silence pesant. Les Choses le suivaient encore restant dans l’ombre. Le serpent qui stationnait devant la muraille de Kanson, passa devant lui, le regarda pendant quelques instants en se léchant les yeux et il repartit dans la forêt. Aoshi ne s’arrêta pas, et continua de marcher.
Petit à petit, les arbres furent remplacés par des sapins couverts d’une couche de neige, et le sol se couvrait d’un épais manteau neigeux. La neige tombait en abondance, mais ne gênait pas Aoshi. Il aperçut Kuraï, le loup de Kodomo, qui marchait doucement et en grognant avec une petite proie dans la bouche.
Maintenant, Aoshi marchait dans l’eau et autour de lui il y avait un épais brouillard. Aoshi aperçut une petite lumière derrière le brouillard. Au fur et à mesure qu’il marchait, l’eau augmentait. Dès qu’il commençait à avoir de l’eau jusqu’au bas ventre, quelque chose lui heurta violemment l’épaule. Il s’écroula dans l’eau. Il vit que l’eau autour de lui était rougeâtre. Il toucha son épaule et sentit une flèche qui était plantée. Il fut prit d’une vague de terreur, mais une voix lui ordonna encore de marchait. Il savait que la boutique était non loin de lui, à quelques mètre. Il se retourna pour voir son agresseur, et une flèche se planta en sifflant dans son cœur. Il s’écroula dans l’eau, sa vue se troublait de plus en plus. Il commença à couler doucement, ses dernières bulles d’oxygène remontèrent à la surface. Aoshi sentait sa vie s’échapper et le chuuin Musashi, avec un superbe arc à la main, s’approcha de lui, prononça quelques paroles qui restèrent inaudible pour Aoshi, et tout devint noir.
Aoshi se réveilla en criant presque, il était trempé de sueur. Il regarda autour de lui, tout le monde dormait, même Musashi… Il se recoucha sur son matelas et il ferma les yeux.
BLAM ! Aoshi se réveilla en sursaut, surprit par ce bruit intempestif. Le bruit inutile était inutile et bruyant, surtout dès qu’il réveillait quelqu’un. Il vit le chuuin qui beuglait :
"Début de l’entraînement dans 25 minutes dans le jardin, ça vous laisse le temps de manger un petit peu et de vous laver au puit pour ceux qui ne l’ont pas fait hier. Pour la nourriture chacun trouvera sa part à coté de son matelas. Ceux qui ne veulent pas se laver ou qui l’ont déjà fait hier je vous conseille malgré tout de vous verser un bon sceau sur la tête pour être sur de bien être éveillé pour l’entraînement. Je vous attends dans le jardin."
*ALLEZ BANDES DE FEMMELLETTES, DEBOUT TOUT LE MONDE ! 50 POMPES A POIL POUR LES RETARDATAIRES !! Il est fou lui… Nous réveiller à cette heure.*
Aoshi repensa à son rêvé. C’était juste un rêvé ; un sale cauchemar. Il se leva, s’habilla rapidement et prit sa part de nourriture qu’il mangea lentement. Il était encore un peu dans les vaps, c’est pourquoi il alla dans une pièce annexe et ouvrit une fenêtre. L’air sec du désert lui fouetta le visage, et le réveilla un peu plus. Il regarda le désert, il n’avait pas vraiment changé depuis hier : il était toujours aussi beau et majestueux. Il chercha du regard la boutique de musique qui tiraillait ses nuits, il ne la vit pas, et il en fut presque dessus. Il descendit au jardin, et remonta avec ses petits bras musclés un sceau d’eau et se lava le visage avec.
Il chercha le chuuin qui grâce (ou à cause) du destin, et d’un Anbu zélé, était devenu son senseï. Il le trouva à côté d’un nombre certain d’armes. Dès que tout les étudiants furent là, il commença à parler.
"Bon , commençons sans plus attendre.
Tous autant que vous êtes, je ne connais que votre nom et certaines de vos pensées suite à nos brèves présentations en cours, bien que se ne soit pas valable pour tout le monde …"
Musashi posa son regard sur lui. Aoshi se souvint de sa dure journée au cours de laquelle il était sortit d’une Académie en feu, traversé le désert, et cherché de la nourriture dans un château.
*Pfff, foutu destin, et foutu chuuin qui n’arrive pas à se réveiller… *
Il faut dire aussi que si Nenya-senseï c’était réveillée, il ne serait pas allé à l’Académie, et il n’aurait pas été embarqué dans cette histoire.
"Cependant je ne connais rien de vos capacités de combat, de vos aptitudes, et surtout de votre attitude face à un ennemi … Ce matin, je vous testerai donc sur ces différents points, je ne pourrai pas vous entraîner par la suite si je ne connais pas mieux votre niveau."
Musashi prit un kunaï dans le tas d’armes et le lança en l’air, juste pour frimer devant les nouveaux étudiants. Aoshi se rappela sa cousine Yuki qui c’était percée la main en faisant la même bêtise.
"Chacun d’entre vous prendra dans ce tas le nombre d’armes qu’il souhaite, le stock est amplement suffisant pour vous tous. A vous de bien déterminer le nombre d’armes à avoir pour ne pas en manquer mais également pour ne pas être surchargé.
Votre adversaire ne sera autre que moi, si je veux voir de quoi vous êtes capables alors il est important que je vous teste moi-même…"
Il composa quelques sceaux et cita une technique de clonage, et six clones apparurent. Aoshi qui avait déjà vu des justus, et plus impressionnants qui celui-ci, ne fut pas surprit de voir le chuuin se dédoubler dans un étrange nuage de fumé apparut presque magiquement.
*Six Musashi, bhin dit donc, je suis mal tombé… *
"Voila comment tout cela va se dérouler je vous indiquerai à tous une direction différente pour aller dans la ville, de cette manière vous vous battrez chacun de votre coté, si vous tentez de vous rapprocher des autres pour vous battre avec eux mes clones se chargeront de vous… Vous avancerez jusqu'à voir un de mes clones, ça sera à vous de lancer l’assaut et ensuite le combat commencera.
Mes clones sont là avant tout pour vous tester, il se peut qu’ils utilisent des jutsus contre vous, certes pas d’un haut niveau mais suffisant pour que je puisse voir vos réelles aptitudes. Plus votre niveau sera élevé, plus mes clones se battront à un niveau élevé, cependant ne faites pas semblant d’être mauvais pour que mes clones ne se battent pas vraiment, cela se voit et sera réprimandé comme il se doit.
Ma première vocation est la médecine, mes clones n’hésiteront pas à vous blesser sachant qu’il sera facile de vous soigner par la suite…
Si vous réussissez à toucher suffisamment sévèrement un de mes clones alors celui-ci disparaîtra, dans ce cas la je vous en enverrai un autre qui cette fois ci lancera l’offensive, soyez donc sur vos gardes lorsque vous avez réussi à en avoir un … Le sixième clone que vous voyez derrière moi est le remplaçant, il interviendra donc très rapidement étant donné qu'il est déja créé ...
Pour ma part je reste ici à finir le jardin. Ces combats dureront jusqu’à ce qu’il soit l’heure de manger, donc lorsque le soleil sera quasiment au zénith, cela durera donc toute la matinée, ne flanchez pas. Si vous êtes blessé alors on vous soignera mais les combats reprendront aussitôt, je ne vous laisserai pas de répits de la matinée, il est important pour moi de voir où se trouvent vos limites …
J’oubliais, Kurai reste ici, ce n’est pas lui que je veux tester …"
Le chuuin voulait voir les limites de ses étudiants, voir leurs capacités… En manière de capacités, Aoshi n’était pas bien placé, il savait vivre dans le désert, jouer parfaitement de la musique –capacité utile dans un combat- et tirer à l’arc, mais il n’en avait pas un sous la main. Kodomo avait une grande chanc d’avoir un animal totalement dévoué à lui, un parfait compagnon de chasse, et de combat. Malheureusement, il devait rester à l’écart. Combien réagirait-il si son maître se faisait blesser ?
Musashi monta l’enceinte avec un grande aisance, et regarda ses élèves de haut, et il dit :
"Un fois vos armes choisis rejoignez moi en haut de la muraille, si vous connaissez le kinobori alors montez seuls, sinon demandez à mes clones de vous aider à monter étant donné qu’il n’y a plus d’escalier."
Aoshi regarda les armes, il y avait de tout, mais pas d’arc… des armes de lancer basiques, et des armes de combat rapproché. Les Tsukyo sont des archers, ils ne se battent pas au corps à corps car c’est leur point faible, on peut se défendre qui difficilement avec un arc, un Tsukyo garde son ennemi loin en le fatiguant avec des armes de lancer puis dès qu’il commence à être trop blessé, il l’achève. Lors de missions plus délicates, (assassinats) le combat commençait quand la flèche sortait de l’arc, et se finissait lorsqu’elle entrait mortellement dans le corps de l’ennemi.
Aoshi regarda le tas et commença à chercher des armes qui lui plaisait. Il aimait beaucoup les senbons car ils avaient une belle trajectoire : dès qu’ils étaient lancés, ils tournaient dans tout les sens, puis ils se stabilisaient et se plantaient dans le corps de l’ennemi. [hrp] Cf : Le Secret des Poignards Volants [/hrp] Les shurikens et les kunaï étaient utiles. Il prit des senbons, des shurikens et des kunaï. Il trouva du fils de fer qu’il prit aussi. *Ca peut être utile. * Il trouva une belle dague qui lui serait utile si il se faisait attaquer au corps à corps.
Ses armes choisies, il regarda le mur. Il devait monter grâce au Kinobri ou avec l’aide d’un clone de Musashi. Le mur était haut, monter grâce au Kinobri serait un peu suicidaire, mais son ego lui refusait de monter avec l’aide d’un bushin. Il ferma les yeux et il sentit une agréable sensation de chaleur douce lorsqu’il malaxa son chakra. Il le plaça dans ses pieds et il posa le premier pied sur le mur puis le second. Il resta accroché. Tout content, et sans relâcher sa concentration, il commença à marchait doucement perpendiculaire au mur. Il approchait du haut du mur lorsqu’il sentit que le chakra qu’il avait placé s’affaiblissait et qu’ il allait s’écraser sur le sol comme… comme quelque que chose qui tombe de 7 ou 8 mètres de haut. Dès qu’il sentit que ses pieds n’addéraient plus au mur, et qu’il commençait à tomber, il s’accrocha au rebord du mur. Sans regarder le sol, il essaya tant bien que mal de remonter sur le mur. Il balança ses jambes et dès que l’une des deux toucha le haut du mur, il se hissa. Les étudiants étaient déjà tous allés dans la ville et Aoshi était seul en haut du mur.
*Piouffffff, j’ai bien risqué de m’écrasé sur le sol. En tout cas, je sais que je maîtrise mieux cette technique. *
Il descendit du rempart et commença à se balader dans la ville. Son but, était de trouver la boutique de Musique et pas le clone. Pas de bol, il l’attendait au détour d’une rue. Aoshi soupira, il allait devoir se battre. Aoshi avait horreur de voir des gens avoir mal et les voir demander pitié. Le clone qui était devant lui était une copie conforme de Musashi, mais sans les sentiments.
Aoshi se courba un peu, mit son pied gauche en avant et approcha sa main droite lentement de l’endroit ou il avait mis les shurikens. Quelque chose le frappa, Musashi avait la même expression que lorsqu’il l’avait regardé au fond de l‘eau. *Ce n’était qu’un rève… Juste un sale cauchemar… * Il se remit dans une position normale, et attacha à la boucle d’un des kunaï le fils de fer et l'autre côté du fil à son poignet gauche , et en lança trois vers Musashi dont celui avec le fil. Les kunaïs tournoyèrent rapidement, fendant l’air et visant et cœur, le haut de la jambe gauche et pour celui avec le fil, l’épaule droite.
Aoshi se doutait que de simples kunaï lancés mêmes adroitement ne réussiraient pas à abattre un chuuin. Il prit donc la dague dans sa main droite et courut attaquer le clone sur son flanc gauche en suivant une trajectoire parabolique.
Cette pensée tiraillait Aoshi depuis qu’il dormait, une véritable obsession, il sentait quelque chose de familier dans cette banale boutique de lutherie. Elle était normale, mais quelque chose faisait d’elle une boutique plus spéciale –selon Aoshi- que les autres. Il fallait qu’il y retourne. Il se leva, guidé par une force inconnue. Les autres dormaient et le chuuin n’était pas là. Il sortit dans le jardin, et il passa bizarrement le mur en utilisant un kinobri parfaitement réussi. Le serpent dormait, mais Aoshi passa loin de lui, dans l’ombre. Il marchait longuement dans les rues de Kanson Kaze. Ses pieds nus foulaient le sable froid. Derrière lui, des formes de Choses se distinguaient, mais Aoshi n’y prêtait pas attention, une force inconnue qui sommeillait en lui, lui ordonnait de marcher. Il arriva devant la boutique de musique. Le panneau avec la lyre bougeait à cause du vent sec du désert, et produisait un bruit de grincement. Comme hypnotisé, il poussa la porte. La boutique était comme lorsqu’il l’avait quitté. Il se dirigea vers la porte de l’arrière boutique. Aoshi sentit du sable froid contre ses pieds. Il baissa le regard et il vit une immense étendue de sable. Il était dans le désert. Il vit les statues marquant la fin du pays de la roche. Il se tourna et il vit au loin Kanson Kaze. Il se tourna et commença à retourner dans la ville. Mais la même force l’en empêcha et lui ordonna de marcher. Il se dirigea vers les statues. Elles étaient majestueuses, et elles représentaient des gros ninjas ressemblant à Bouda, tenant d’une main une épée, et de l’autre, faisant un sceau. Les statues le suivirent du regard. Un regard froid, lourd.
Il passa la frontière. Maintenant, il marchait sur de l’herbe mouillée, il était dans une forêt. Seul le bruit du vent sur les feuilles rompait le silence pesant. Les Choses le suivaient encore restant dans l’ombre. Le serpent qui stationnait devant la muraille de Kanson, passa devant lui, le regarda pendant quelques instants en se léchant les yeux et il repartit dans la forêt. Aoshi ne s’arrêta pas, et continua de marcher.
Petit à petit, les arbres furent remplacés par des sapins couverts d’une couche de neige, et le sol se couvrait d’un épais manteau neigeux. La neige tombait en abondance, mais ne gênait pas Aoshi. Il aperçut Kuraï, le loup de Kodomo, qui marchait doucement et en grognant avec une petite proie dans la bouche.
Maintenant, Aoshi marchait dans l’eau et autour de lui il y avait un épais brouillard. Aoshi aperçut une petite lumière derrière le brouillard. Au fur et à mesure qu’il marchait, l’eau augmentait. Dès qu’il commençait à avoir de l’eau jusqu’au bas ventre, quelque chose lui heurta violemment l’épaule. Il s’écroula dans l’eau. Il vit que l’eau autour de lui était rougeâtre. Il toucha son épaule et sentit une flèche qui était plantée. Il fut prit d’une vague de terreur, mais une voix lui ordonna encore de marchait. Il savait que la boutique était non loin de lui, à quelques mètre. Il se retourna pour voir son agresseur, et une flèche se planta en sifflant dans son cœur. Il s’écroula dans l’eau, sa vue se troublait de plus en plus. Il commença à couler doucement, ses dernières bulles d’oxygène remontèrent à la surface. Aoshi sentait sa vie s’échapper et le chuuin Musashi, avec un superbe arc à la main, s’approcha de lui, prononça quelques paroles qui restèrent inaudible pour Aoshi, et tout devint noir.
Aoshi se réveilla en criant presque, il était trempé de sueur. Il regarda autour de lui, tout le monde dormait, même Musashi… Il se recoucha sur son matelas et il ferma les yeux.
BLAM ! Aoshi se réveilla en sursaut, surprit par ce bruit intempestif. Le bruit inutile était inutile et bruyant, surtout dès qu’il réveillait quelqu’un. Il vit le chuuin qui beuglait :
"Début de l’entraînement dans 25 minutes dans le jardin, ça vous laisse le temps de manger un petit peu et de vous laver au puit pour ceux qui ne l’ont pas fait hier. Pour la nourriture chacun trouvera sa part à coté de son matelas. Ceux qui ne veulent pas se laver ou qui l’ont déjà fait hier je vous conseille malgré tout de vous verser un bon sceau sur la tête pour être sur de bien être éveillé pour l’entraînement. Je vous attends dans le jardin."
*ALLEZ BANDES DE FEMMELLETTES, DEBOUT TOUT LE MONDE ! 50 POMPES A POIL POUR LES RETARDATAIRES !! Il est fou lui… Nous réveiller à cette heure.*
Aoshi repensa à son rêvé. C’était juste un rêvé ; un sale cauchemar. Il se leva, s’habilla rapidement et prit sa part de nourriture qu’il mangea lentement. Il était encore un peu dans les vaps, c’est pourquoi il alla dans une pièce annexe et ouvrit une fenêtre. L’air sec du désert lui fouetta le visage, et le réveilla un peu plus. Il regarda le désert, il n’avait pas vraiment changé depuis hier : il était toujours aussi beau et majestueux. Il chercha du regard la boutique de musique qui tiraillait ses nuits, il ne la vit pas, et il en fut presque dessus. Il descendit au jardin, et remonta avec ses petits bras musclés un sceau d’eau et se lava le visage avec.
Il chercha le chuuin qui grâce (ou à cause) du destin, et d’un Anbu zélé, était devenu son senseï. Il le trouva à côté d’un nombre certain d’armes. Dès que tout les étudiants furent là, il commença à parler.
"Bon , commençons sans plus attendre.
Tous autant que vous êtes, je ne connais que votre nom et certaines de vos pensées suite à nos brèves présentations en cours, bien que se ne soit pas valable pour tout le monde …"
Musashi posa son regard sur lui. Aoshi se souvint de sa dure journée au cours de laquelle il était sortit d’une Académie en feu, traversé le désert, et cherché de la nourriture dans un château.
*Pfff, foutu destin, et foutu chuuin qui n’arrive pas à se réveiller… *
Il faut dire aussi que si Nenya-senseï c’était réveillée, il ne serait pas allé à l’Académie, et il n’aurait pas été embarqué dans cette histoire.
"Cependant je ne connais rien de vos capacités de combat, de vos aptitudes, et surtout de votre attitude face à un ennemi … Ce matin, je vous testerai donc sur ces différents points, je ne pourrai pas vous entraîner par la suite si je ne connais pas mieux votre niveau."
Musashi prit un kunaï dans le tas d’armes et le lança en l’air, juste pour frimer devant les nouveaux étudiants. Aoshi se rappela sa cousine Yuki qui c’était percée la main en faisant la même bêtise.
"Chacun d’entre vous prendra dans ce tas le nombre d’armes qu’il souhaite, le stock est amplement suffisant pour vous tous. A vous de bien déterminer le nombre d’armes à avoir pour ne pas en manquer mais également pour ne pas être surchargé.
Votre adversaire ne sera autre que moi, si je veux voir de quoi vous êtes capables alors il est important que je vous teste moi-même…"
Il composa quelques sceaux et cita une technique de clonage, et six clones apparurent. Aoshi qui avait déjà vu des justus, et plus impressionnants qui celui-ci, ne fut pas surprit de voir le chuuin se dédoubler dans un étrange nuage de fumé apparut presque magiquement.
*Six Musashi, bhin dit donc, je suis mal tombé… *
"Voila comment tout cela va se dérouler je vous indiquerai à tous une direction différente pour aller dans la ville, de cette manière vous vous battrez chacun de votre coté, si vous tentez de vous rapprocher des autres pour vous battre avec eux mes clones se chargeront de vous… Vous avancerez jusqu'à voir un de mes clones, ça sera à vous de lancer l’assaut et ensuite le combat commencera.
Mes clones sont là avant tout pour vous tester, il se peut qu’ils utilisent des jutsus contre vous, certes pas d’un haut niveau mais suffisant pour que je puisse voir vos réelles aptitudes. Plus votre niveau sera élevé, plus mes clones se battront à un niveau élevé, cependant ne faites pas semblant d’être mauvais pour que mes clones ne se battent pas vraiment, cela se voit et sera réprimandé comme il se doit.
Ma première vocation est la médecine, mes clones n’hésiteront pas à vous blesser sachant qu’il sera facile de vous soigner par la suite…
Si vous réussissez à toucher suffisamment sévèrement un de mes clones alors celui-ci disparaîtra, dans ce cas la je vous en enverrai un autre qui cette fois ci lancera l’offensive, soyez donc sur vos gardes lorsque vous avez réussi à en avoir un … Le sixième clone que vous voyez derrière moi est le remplaçant, il interviendra donc très rapidement étant donné qu'il est déja créé ...
Pour ma part je reste ici à finir le jardin. Ces combats dureront jusqu’à ce qu’il soit l’heure de manger, donc lorsque le soleil sera quasiment au zénith, cela durera donc toute la matinée, ne flanchez pas. Si vous êtes blessé alors on vous soignera mais les combats reprendront aussitôt, je ne vous laisserai pas de répits de la matinée, il est important pour moi de voir où se trouvent vos limites …
J’oubliais, Kurai reste ici, ce n’est pas lui que je veux tester …"
Le chuuin voulait voir les limites de ses étudiants, voir leurs capacités… En manière de capacités, Aoshi n’était pas bien placé, il savait vivre dans le désert, jouer parfaitement de la musique –capacité utile dans un combat- et tirer à l’arc, mais il n’en avait pas un sous la main. Kodomo avait une grande chanc d’avoir un animal totalement dévoué à lui, un parfait compagnon de chasse, et de combat. Malheureusement, il devait rester à l’écart. Combien réagirait-il si son maître se faisait blesser ?
Musashi monta l’enceinte avec un grande aisance, et regarda ses élèves de haut, et il dit :
"Un fois vos armes choisis rejoignez moi en haut de la muraille, si vous connaissez le kinobori alors montez seuls, sinon demandez à mes clones de vous aider à monter étant donné qu’il n’y a plus d’escalier."
Aoshi regarda les armes, il y avait de tout, mais pas d’arc… des armes de lancer basiques, et des armes de combat rapproché. Les Tsukyo sont des archers, ils ne se battent pas au corps à corps car c’est leur point faible, on peut se défendre qui difficilement avec un arc, un Tsukyo garde son ennemi loin en le fatiguant avec des armes de lancer puis dès qu’il commence à être trop blessé, il l’achève. Lors de missions plus délicates, (assassinats) le combat commençait quand la flèche sortait de l’arc, et se finissait lorsqu’elle entrait mortellement dans le corps de l’ennemi.
Aoshi regarda le tas et commença à chercher des armes qui lui plaisait. Il aimait beaucoup les senbons car ils avaient une belle trajectoire : dès qu’ils étaient lancés, ils tournaient dans tout les sens, puis ils se stabilisaient et se plantaient dans le corps de l’ennemi. [hrp] Cf : Le Secret des Poignards Volants [/hrp] Les shurikens et les kunaï étaient utiles. Il prit des senbons, des shurikens et des kunaï. Il trouva du fils de fer qu’il prit aussi. *Ca peut être utile. * Il trouva une belle dague qui lui serait utile si il se faisait attaquer au corps à corps.
Ses armes choisies, il regarda le mur. Il devait monter grâce au Kinobri ou avec l’aide d’un clone de Musashi. Le mur était haut, monter grâce au Kinobri serait un peu suicidaire, mais son ego lui refusait de monter avec l’aide d’un bushin. Il ferma les yeux et il sentit une agréable sensation de chaleur douce lorsqu’il malaxa son chakra. Il le plaça dans ses pieds et il posa le premier pied sur le mur puis le second. Il resta accroché. Tout content, et sans relâcher sa concentration, il commença à marchait doucement perpendiculaire au mur. Il approchait du haut du mur lorsqu’il sentit que le chakra qu’il avait placé s’affaiblissait et qu’ il allait s’écraser sur le sol comme… comme quelque que chose qui tombe de 7 ou 8 mètres de haut. Dès qu’il sentit que ses pieds n’addéraient plus au mur, et qu’il commençait à tomber, il s’accrocha au rebord du mur. Sans regarder le sol, il essaya tant bien que mal de remonter sur le mur. Il balança ses jambes et dès que l’une des deux toucha le haut du mur, il se hissa. Les étudiants étaient déjà tous allés dans la ville et Aoshi était seul en haut du mur.
*Piouffffff, j’ai bien risqué de m’écrasé sur le sol. En tout cas, je sais que je maîtrise mieux cette technique. *
Il descendit du rempart et commença à se balader dans la ville. Son but, était de trouver la boutique de Musique et pas le clone. Pas de bol, il l’attendait au détour d’une rue. Aoshi soupira, il allait devoir se battre. Aoshi avait horreur de voir des gens avoir mal et les voir demander pitié. Le clone qui était devant lui était une copie conforme de Musashi, mais sans les sentiments.
Aoshi se courba un peu, mit son pied gauche en avant et approcha sa main droite lentement de l’endroit ou il avait mis les shurikens. Quelque chose le frappa, Musashi avait la même expression que lorsqu’il l’avait regardé au fond de l‘eau. *Ce n’était qu’un rève… Juste un sale cauchemar… * Il se remit dans une position normale, et attacha à la boucle d’un des kunaï le fils de fer et l'autre côté du fil à son poignet gauche , et en lança trois vers Musashi dont celui avec le fil. Les kunaïs tournoyèrent rapidement, fendant l’air et visant et cœur, le haut de la jambe gauche et pour celui avec le fil, l’épaule droite.
Aoshi se doutait que de simples kunaï lancés mêmes adroitement ne réussiraient pas à abattre un chuuin. Il prit donc la dague dans sa main droite et courut attaquer le clone sur son flanc gauche en suivant une trajectoire parabolique.