Publié : lun. 27 févr. 2006, 23:09
Lee avait, contre son gré, réussi à s’endormir. Mais il avait fallu du temps entre le moment où il était allé se coucher et celui où Morphée agacé finit par le prendre de force dans ses bras. Si bien que lorsqu’il fut réveillé il eut l’impression de s’être à peine couché. Et il avait mal partout, le sol était dur. Ses cauchemars avaient heureusement été moins terribles qu’il craignait. Il avait mal au ventre, car il avait faim. Il n’avait pas mangé la veille, mais fort heureusement il y avait de quoi le matin. Beurk….Musashi leur annonça en même temps qu’il les réveilla le programme de la journée, du moins, de la manière dont elle allait commencer. Vingt-cinq minutes pour se préparer. Lee ne voyait pas vraiment pourquoi. Il était conseillé de se laver, mais le garçon gardait un mauvais souvenir de la veille, et il avait tout sauf envie d’eau ce matin là. D’ailleurs ses cheveux étaient-ils toujours un peu humides encore. Il les attacha en queue de cheval, sans prendre garde à ce qu’ils fissent ou non des bosses, n’ayant pas de glace pour regarder, et à vrai dire, s’en fichant éperdument. Ainsi fut-il le premier devant Musashi, puisqu’il mangea en descendant au jardin et qu’il y termina là son repas. L’air matinal lui faisait du bien, mais il savait que bien vite la chaleur allait monter. Il attendit les autres, qui arrivèrent dans les temps. Le professeur avait l’air pressé. Sûrement était-il impatient de voir ce que ses malheureux élèves avaient dans le ventre. Lee fut tout de même un peu rassuré de ne pas voir d’excitation sadique dans son regard, car il se souvenait de l’expression sur le visage de son maître lorsqu’il prévoyait de confier à l’un de ses protégés une rude tâche.
Musashi leur donna les règles du « jeu », qui n’en était pas un. Lee était trop occupé à regarder alentours le paysage, un peu rêveur, et à observer la tête que tiraient ses camarades pour vraiment prêter attention au discours du professeur, mais il en saisit tout de même l’essentiel. Ils allaient être testés, avec des armes. Ils allaient devoir se battre. Un petit sourire apparut sur le visage du garçon. Il n’était pas bagarreur, mais il sentait le besoin de se défouler. Seulement…des armes… il n’avait jamais été autorisé à toucher à la moindre arme que ce fût, « Tu vas te blesser si tu touches à cette lame. » s’était-il trop souvent entendu répondre. Il appréhendait. Il regarda les autres au tour de lui. Puis Musashi. Comment allait-il les affronter ? A tour de rôle, ou bien tous en même temps? Dans le deuxième cas, peut-être auraient-ils une chance de le vaincre…et encore. Finalement, et à la grande surprise de Lee, la réponse fut donnée : les deux en même temps ! Chacun sur un Musashi différent, tous ensemble… Non, cela était impossible ! Le garçon se frotta les yeux, mais il eut beau faire, ses yeux n’étaient pas le problème. * Wah…j’suis encore en train de rêver… le cauchemar qui recommence….toujours…toujours ici…je me réveillerai donc jamais….* Pourtant, Lee ne rêvait pas. Il écouta médusé le déroulement du combat, trop hagard pour réfléchir, fixant chaque clone l’un après l’autre. Tous parfaitement identiques… comment était-ce possible… il se demandait si Ken Arcadia savait faire ceci aussi…Certainement ! C’est le meilleur, comme on dit…
Lee, qui s’était bêtement assis, se releva, et se dirigea un peu inquiet vers les armes, se demandant bien ce qu’il pourrait prendre. Il y en avait là tout un tas de différentes. Et soudain, son visage s’éclaira. Là…il y avait…mais oui ! Il y avait…des bâtons ! *Sauvé !* Il en prit un au hasard. Trop court. Un autre qui était cette fois plus grand que lui. Finalement, il en trouva un juste à la bonne taille, un peu moins que deux longueurs de bras. Il fit deux trois mouvements avec…et cela ne lui plut pas. Il lui semblait que ce bâton… ce bâton n’était pas fait pour lui. Pas qu’il n’avait pas d’âme, il en avait certainement une… mais… il n’était pas fait pour lui. Tant pis. Il n’y avait pas le choix. C’était ça ou rien, car il était hors de question pour Lee de prendre quelque arme coupante que ce fût. Il ne voulait pas risquer de faire couler le sang, que ce fût le sien ou celui de son « ennemi ». Il regarda le fouet avec intérêt, il se souvenait d’avoir vu un jour une…connaissance…. De son maître en porter un, et cela lui avait donné une classe… oh oui qu’il était beau, cet homme… mais il n’était pas assez bronzé pour être sunasien… Lee secoua la tête. Il se pencha et ramassa un senbon. *Tiens, c’est amusant ces petites aiguilles, je me demande si ça pique…* Le garçon eut tout de même la présence d’esprit de ne pas essayer. Son regard se posa sur Kodomo, et un sourire mauvais apparut sur son visage. Il mit les Senbons dans la poche intérieur de son vêtement, qu’il avait refusé de changer, il avait là de quoi lui faire une farce « amusante ».
Son regard se posa sur le nunchaku, un regard dédaigneux. Il n’aimait pas les nunchakus. C’était une insulte au bâton. Un seul bâton était pour lui bien plus efficace que deux vulgaires bâtonnets liés entre eux. Il shoota dans celui qui était le plus proche de lui. Il venait de se faire mal au pied, ses chausses étant plus conçues contre les ampoules et la transpiration que pour protéger les pieds des chocs… Le shuriken, il trouvait ça joli, mais il avait peur de se couper avec, ou de déchirer ses vêtements. Fil métallique…ça par contre ça pouvait toujours servir, si jamais son elastique venait à casser… car avoir de longs cheveux comme les siens était peut-être joli, mais contre la chaleur, c’était tout sauf pratique. Il ne prit donc que le bâton pour le combat, le fil métallique et les senbons étant passés dans ses poches en vue d’un usage ultérieur. Lee regarda les différents Musashi. Lequel était le vrai à présent ? Difficile à dire. Celui qui resterait à faire le jardin, sans doute. Un moment, le jeune garçon eut envie de demander s’il ne pouvait pas tout simplement rester aider au potager, mais il se ravisa. Non, il préférait montrer à Musashi-sensei ce que son maître lui avait enseigné…et essayer ce qu’il n’avait fait qu’observer. La nuit malgré qu’elle eut été courte pour lui – et qu’il eût toujours un peu mal au crâne à cause du manque de sommeil – l’avait tout de même mise de meilleur humeur. Certes, ils étaient loin de tous ceux qu’ils aimaient, et ne les avaient pas prévenus. Mais Musashi avait parlé d’un retour. Et maître Arcadia de son statut dans la ville savait certainement déjà qu’ils se trouvaient ici. *Peut-être même qu’il viendra me chercher…*
Lee regarda la muraille. Il ne maîtrisait pas le kinobori, il ne savait même pas exactement en quoi il consistait. Il savait seulement qu’il s’agissait là d’une technique ninja, et qu’il permettait de monter sur les murs. Mais le garçon ne savait pas l’utiliser. Et il ne faisait pas confiance à ces clones… Si jamais ils disparaissaient soudainement à cause d’un manque de contrôle de la part du professeur ? Il se ferait mal…très mal, s’il ne mourait pas sur le coup d’une rupture de la nuque. Alors il essaya de grimper de lui-même. Futile. Et inutile. Résigné, il finit par demander à un des clones restants de le hisser au sommet. Pas rassuré du tout durant la montée, il serra si fort son étreinte que si le clone n’en avait pas été un, il aurait eu à souffrir de l’etouffement bien avant d’être en haut. Une fois sur la muraille, Musashi indiqua à chacun la direction à suivre. Pour se rassurer, Lee se dit que ce n’était pas différent d’un jeu de piste… mais il craignait la ville. Il craignait de faire une autre macabre découverte…*La pauvre petite fille…* il attendit de ne pas être le premier à partir, puis suivit la direction indiquée, un peu anxieux. Oui ! aujourd’hui, il allait mieux. Mal au crâne, mais il s’était remis du choc d’un départ si brusque, et puis,tant que ça ne durait pas longtemps c’était…c’était comme un camp de vacances…presque… pour l’instant, le petit Lee avide de jeux et de découvertes était de retour, et il espérait qu’aujourd’hui ne serait pas un jour plein de désillusion supplémentaires. Il tenait son bâton serré contre lui. Non, pas SON bâton, LE bâton. Car il ne sentait pas ce bâton comme sien. C’était un bâton. Un bâton qui n’était pas fait pour lui. Oh, la taille lui convenait certes parfaitement…mais quelque chose manquait…
En avançant, Lee pensait à son propre bâton, celui que maître Arcadia avait mis de côté jusqu’à ce qu’il sortît de l’académie. Le reverrait-il un jour ? Le manierait-il à nouveau? OUI ! Il ne fallait pas penser comme ça…non, ils allaient rentrer, Musashi l’avait dit, et il lui faisait confiance, il avait envie de lui faire confiance…
Perdu, c’était le mot qui aurait pu convenir à ce moment-là pour décrire l’état d’esprit de Lee.
Et soudain, il s’arrêta. Le clone se tenait là, semblable à l’original, en face de lui. Le garçon prit son bâton à deux mains. C’était à lui de lancer l’offensive… alors il inspira un grand coup. Il savait comment faire…maître Arcadia le lui avait enseigné. Comment se mettre en garde, et comment attaquer. Rien de très élaboré, certes. Mais la base était là, et l’exercice aussi, un peu… Oui, il savait comment faire, il savait le faire, il pouvait le faire…et il le fit. Il n’était pas très rassuré, et avait peur de blesser le clone. Car pour lui, il avait l’air aussi réel que le vrai, et que les serpents. Il n’aimait pas faire du mal aux gens, mais il y avait en lui un besoin de se défouler qui vint donner de la force à son coup, malgré son appréhension… Il frappa. Fort. Il savait être précis. Certes, prévisible. Mais précis. Il avait de l’assurance. Il savait ce qu’il faisait, il ne frappait pas au hasard. Le coup qu’il porta au clone était le premier d’un enchaînement qu’il avait appris mais qu’il n’aurait certainement jamais le temps de terminer, car il n’avait pas encore appris à éviter les parades…
Mais, et pour la première fois depuis qu'il était entré dans l'académie, il ne semblait plus se considérer en victime, il avait même l'air de se complaire à l'exercice, évidemment, appréhendant un peu l'inconnu...mais ce bâton, même s'il ne lui "convenait" pas, s'il ne lui donnait pas une impression de complicité... ce bâton le rassurait.
Musashi leur donna les règles du « jeu », qui n’en était pas un. Lee était trop occupé à regarder alentours le paysage, un peu rêveur, et à observer la tête que tiraient ses camarades pour vraiment prêter attention au discours du professeur, mais il en saisit tout de même l’essentiel. Ils allaient être testés, avec des armes. Ils allaient devoir se battre. Un petit sourire apparut sur le visage du garçon. Il n’était pas bagarreur, mais il sentait le besoin de se défouler. Seulement…des armes… il n’avait jamais été autorisé à toucher à la moindre arme que ce fût, « Tu vas te blesser si tu touches à cette lame. » s’était-il trop souvent entendu répondre. Il appréhendait. Il regarda les autres au tour de lui. Puis Musashi. Comment allait-il les affronter ? A tour de rôle, ou bien tous en même temps? Dans le deuxième cas, peut-être auraient-ils une chance de le vaincre…et encore. Finalement, et à la grande surprise de Lee, la réponse fut donnée : les deux en même temps ! Chacun sur un Musashi différent, tous ensemble… Non, cela était impossible ! Le garçon se frotta les yeux, mais il eut beau faire, ses yeux n’étaient pas le problème. * Wah…j’suis encore en train de rêver… le cauchemar qui recommence….toujours…toujours ici…je me réveillerai donc jamais….* Pourtant, Lee ne rêvait pas. Il écouta médusé le déroulement du combat, trop hagard pour réfléchir, fixant chaque clone l’un après l’autre. Tous parfaitement identiques… comment était-ce possible… il se demandait si Ken Arcadia savait faire ceci aussi…Certainement ! C’est le meilleur, comme on dit…
Lee, qui s’était bêtement assis, se releva, et se dirigea un peu inquiet vers les armes, se demandant bien ce qu’il pourrait prendre. Il y en avait là tout un tas de différentes. Et soudain, son visage s’éclaira. Là…il y avait…mais oui ! Il y avait…des bâtons ! *Sauvé !* Il en prit un au hasard. Trop court. Un autre qui était cette fois plus grand que lui. Finalement, il en trouva un juste à la bonne taille, un peu moins que deux longueurs de bras. Il fit deux trois mouvements avec…et cela ne lui plut pas. Il lui semblait que ce bâton… ce bâton n’était pas fait pour lui. Pas qu’il n’avait pas d’âme, il en avait certainement une… mais… il n’était pas fait pour lui. Tant pis. Il n’y avait pas le choix. C’était ça ou rien, car il était hors de question pour Lee de prendre quelque arme coupante que ce fût. Il ne voulait pas risquer de faire couler le sang, que ce fût le sien ou celui de son « ennemi ». Il regarda le fouet avec intérêt, il se souvenait d’avoir vu un jour une…connaissance…. De son maître en porter un, et cela lui avait donné une classe… oh oui qu’il était beau, cet homme… mais il n’était pas assez bronzé pour être sunasien… Lee secoua la tête. Il se pencha et ramassa un senbon. *Tiens, c’est amusant ces petites aiguilles, je me demande si ça pique…* Le garçon eut tout de même la présence d’esprit de ne pas essayer. Son regard se posa sur Kodomo, et un sourire mauvais apparut sur son visage. Il mit les Senbons dans la poche intérieur de son vêtement, qu’il avait refusé de changer, il avait là de quoi lui faire une farce « amusante ».
Son regard se posa sur le nunchaku, un regard dédaigneux. Il n’aimait pas les nunchakus. C’était une insulte au bâton. Un seul bâton était pour lui bien plus efficace que deux vulgaires bâtonnets liés entre eux. Il shoota dans celui qui était le plus proche de lui. Il venait de se faire mal au pied, ses chausses étant plus conçues contre les ampoules et la transpiration que pour protéger les pieds des chocs… Le shuriken, il trouvait ça joli, mais il avait peur de se couper avec, ou de déchirer ses vêtements. Fil métallique…ça par contre ça pouvait toujours servir, si jamais son elastique venait à casser… car avoir de longs cheveux comme les siens était peut-être joli, mais contre la chaleur, c’était tout sauf pratique. Il ne prit donc que le bâton pour le combat, le fil métallique et les senbons étant passés dans ses poches en vue d’un usage ultérieur. Lee regarda les différents Musashi. Lequel était le vrai à présent ? Difficile à dire. Celui qui resterait à faire le jardin, sans doute. Un moment, le jeune garçon eut envie de demander s’il ne pouvait pas tout simplement rester aider au potager, mais il se ravisa. Non, il préférait montrer à Musashi-sensei ce que son maître lui avait enseigné…et essayer ce qu’il n’avait fait qu’observer. La nuit malgré qu’elle eut été courte pour lui – et qu’il eût toujours un peu mal au crâne à cause du manque de sommeil – l’avait tout de même mise de meilleur humeur. Certes, ils étaient loin de tous ceux qu’ils aimaient, et ne les avaient pas prévenus. Mais Musashi avait parlé d’un retour. Et maître Arcadia de son statut dans la ville savait certainement déjà qu’ils se trouvaient ici. *Peut-être même qu’il viendra me chercher…*
Lee regarda la muraille. Il ne maîtrisait pas le kinobori, il ne savait même pas exactement en quoi il consistait. Il savait seulement qu’il s’agissait là d’une technique ninja, et qu’il permettait de monter sur les murs. Mais le garçon ne savait pas l’utiliser. Et il ne faisait pas confiance à ces clones… Si jamais ils disparaissaient soudainement à cause d’un manque de contrôle de la part du professeur ? Il se ferait mal…très mal, s’il ne mourait pas sur le coup d’une rupture de la nuque. Alors il essaya de grimper de lui-même. Futile. Et inutile. Résigné, il finit par demander à un des clones restants de le hisser au sommet. Pas rassuré du tout durant la montée, il serra si fort son étreinte que si le clone n’en avait pas été un, il aurait eu à souffrir de l’etouffement bien avant d’être en haut. Une fois sur la muraille, Musashi indiqua à chacun la direction à suivre. Pour se rassurer, Lee se dit que ce n’était pas différent d’un jeu de piste… mais il craignait la ville. Il craignait de faire une autre macabre découverte…*La pauvre petite fille…* il attendit de ne pas être le premier à partir, puis suivit la direction indiquée, un peu anxieux. Oui ! aujourd’hui, il allait mieux. Mal au crâne, mais il s’était remis du choc d’un départ si brusque, et puis,tant que ça ne durait pas longtemps c’était…c’était comme un camp de vacances…presque… pour l’instant, le petit Lee avide de jeux et de découvertes était de retour, et il espérait qu’aujourd’hui ne serait pas un jour plein de désillusion supplémentaires. Il tenait son bâton serré contre lui. Non, pas SON bâton, LE bâton. Car il ne sentait pas ce bâton comme sien. C’était un bâton. Un bâton qui n’était pas fait pour lui. Oh, la taille lui convenait certes parfaitement…mais quelque chose manquait…
En avançant, Lee pensait à son propre bâton, celui que maître Arcadia avait mis de côté jusqu’à ce qu’il sortît de l’académie. Le reverrait-il un jour ? Le manierait-il à nouveau? OUI ! Il ne fallait pas penser comme ça…non, ils allaient rentrer, Musashi l’avait dit, et il lui faisait confiance, il avait envie de lui faire confiance…
Perdu, c’était le mot qui aurait pu convenir à ce moment-là pour décrire l’état d’esprit de Lee.
Et soudain, il s’arrêta. Le clone se tenait là, semblable à l’original, en face de lui. Le garçon prit son bâton à deux mains. C’était à lui de lancer l’offensive… alors il inspira un grand coup. Il savait comment faire…maître Arcadia le lui avait enseigné. Comment se mettre en garde, et comment attaquer. Rien de très élaboré, certes. Mais la base était là, et l’exercice aussi, un peu… Oui, il savait comment faire, il savait le faire, il pouvait le faire…et il le fit. Il n’était pas très rassuré, et avait peur de blesser le clone. Car pour lui, il avait l’air aussi réel que le vrai, et que les serpents. Il n’aimait pas faire du mal aux gens, mais il y avait en lui un besoin de se défouler qui vint donner de la force à son coup, malgré son appréhension… Il frappa. Fort. Il savait être précis. Certes, prévisible. Mais précis. Il avait de l’assurance. Il savait ce qu’il faisait, il ne frappait pas au hasard. Le coup qu’il porta au clone était le premier d’un enchaînement qu’il avait appris mais qu’il n’aurait certainement jamais le temps de terminer, car il n’avait pas encore appris à éviter les parades…
Mais, et pour la première fois depuis qu'il était entré dans l'académie, il ne semblait plus se considérer en victime, il avait même l'air de se complaire à l'exercice, évidemment, appréhendant un peu l'inconnu...mais ce bâton, même s'il ne lui "convenait" pas, s'il ne lui donnait pas une impression de complicité... ce bâton le rassurait.