Prénom : Honorato Campos
Sexe : Masculin
Âge : 14 ans
taille: 1m70
poids: 65kg
Description : Enigmatique, Mystérieux, incomparé, unique, seul le masque qu'il porte est définissable, l'ont dit que c'est lui qu'il l'a créé de ses mains, il représente la souffrance, le mépris, et la mort. Il est enveloppé dans une grande cape noire, qui lui descend jusqu'aux jambes...et des habits toujours très classe, des bottes noires.Son style vestimentaire reflète la couleur de son âme.C' est une personne qui possède une véritable musculature sans être très voyante. Une musculature qui reste comme lui, discrète. Restant malgré tout agile et possède une grande dextérité.
Cependant, les personnes qui l'on connu sans son masque connaissent son visage. On peu le décrire même si maintenant, il ne retirera pour rien au monde sa création. Un visage évanescent, des yeux noir limpides et vides, tel serait les mots les plus court pour le décrire. Il a des cheveux noirs, longs et qui partent vers l'arrière flottant tout le temps au gré du vent.
Caractère : Sont caractère n'est pas très définissable, il ne prononce que quelques mots mais,il est du genre à méprisé très profondement les gens qu'il rencontre.Il est sûr de lui et il n'a pa peur de grand chose...Mais on le connait très peu. C'est un enfant pas comme les autres. Son plus grand mal, vient du fait qu'il a un dédoublement de la personne causé par le chakkra qui le contrôle. Il agit indirectement sur sa vie; c'est son chakkra qui le guide.
Histoire :
I La naissance d’un être à part.
Il naquît un jour d’hiver, un 25 décembre pour être exact. Ses parents chérirent une fois ce jeune être qui semblait normal mais allait avoir un avenir tourmenté. En effet, son père Iru Trao un vieux paysan n’était pas le vrai père de l’enfant, d’ailleurs, il n’aurait jamais pu être père, à cause d’une insuffisance. La chance ne lui avait pas sourit, et il ne pouvait donc pas donner d’enfant à sa femme…Cependant, ce jours-ci, sa femme Shmi mit au monde un enfant. Pourtant, elle ne comprenait pas, affirmant à son mari qu’elle n’avait jamais eu d’autre homme que lui dans sa vie. Cette mystérieuse enfance fut interprétée plus tard, par le couple, comme un cadeau du ciel. Pour eux,c’était un enfant né d’une prophétie, probablement conçu par la volonté du chakkra…Malgré cela, Iru décida de l’élever comme son propre père. La joie régnait dans la famille Trao, et c’est pour ceci qu’il décidèrent de le nommer Honorato Campos, en guise de remerciement. Cependant, sans le savoir Iru avait réellement mis au monde cet enfant. Ses plusieurs échecs l'avaient amené à croire qu'il était stérile, mais la vie fait des caprices de temps en temps...
II Son enfance (jusqu’à 5 ans)
Le jour de son premier anniversaire aurait dû être un des jours les plus heureux de la famille Trao, seulement un évènement se produisit. Iru Trao qui était déjà vieux lors de la naissance de son fils, il y a 1 an jour pour jour (c'est il y a 1 an que le gamin est né, et non le père qui est atteint de la maladie), tomba gravement malade, une maladie rare qui ne se soignait pas encore, la médecine ninja n’étant pas encore assez avancé. Ce virus ce nommait, Virus de l’Immunodéficience Chakkrienne,car lorsqu’il pénètre dans le corps, va infecter et détruire certaines cellules qui coordonnent la régulation du chakkra. Shmi dû donc se faire une raison, son mari allait mourir, peut être pas tout de suite, mais il n’était pas possible de le sauver. Elle ne savait pas combien de temps allait il vivre, une semaine, un mois, un an, voir plus…Cependant, quoi qu’il arrive, sa vie ne tenait plus qu’au bon vouloir du bon Dieu. Malgré cet incident, la famille fit mine d’être heureuse afin de ne pas troubler leur fils. Mais, le jeune garçon, malgré le bon vouloir de ses parents, sentait comme un malaise. Trop jeune pour parler, il ne fit que pleurer tout au long de la journée, en signe de tristesse pour son père.
Les années passèrent, et l’état d’Iru s’aggravait de jour en jours. Cela faisait maintenant presque trois ans qu’il était atteint de cette maladie. Petit à petit son état s’était détérioré, perte de la vue, faiblesse de son corps et surtout il ne pouvait plus marcher.
Le jour des 5 ans d’Honorato fut à nouveau le signe d’une terrible nouvelle. Le ciel venait d’emporter Iru vers d’autres cieux. Il était temps que ce brave homme déploie ses ailes afin de regagner le paradis. D'en haut, il allait pouvoir veiller sur sa famille. Le jeune garçon pleura alors pendant une bonne semaine, sans pouvoir contrôler ses propres larmes.
III La galère commence
Après la mort du patriarche, la famille commença à s’endetter. Shmi ne pouvait plus assurer la vie de son enfant. Mais, elle n’était disposée à l’abandonner. En aucun cas, elle ne se serait séparée de son bien le plus cher. C’était la seule famille qui lui restait. Et c’était sa seule raison de vie, chaque jour. Si Honorato n'avait pas existé, elle se serait suicidée depuis bien longtemps pour rejoindre son mari qu’elle aimait temps. Mais, il était là, le cadeau du ciel. Et chaque jour, lorsqu’elle le regardait dans les yeux, elle revoyait la fierté d’Iru. Honorato avait était le bien le plus précieux pour son mari. Elle décida donc de se prostituer pour arrondir les fins de mois.
Chaque soir, elle partait exécuter son nouvel emploi, malgré le dégoût qu’elle avait pour celui-ci. La pauvre Shmi était écoeurée par sa propre personne. Plus les jours passaient et plus elle avait du mal à se regarder dans une glace. Elle en était arrivée à un point de non retour, ou elle éprouvait de la répugnance pour son corps. Maintes fois, elle voulut de mettre fin à ses jours, mais l’amour qu’elle avait pour son fils, la retenait de commettre l’irrémédiable.
Cependant, cette forme de dégout qu’elle développait sur son corps, commença à se répercuter sur son enfant. Honorato s’éloignait petit à petit de sa mère, il grandissait lui-même, guidé par son chakkra. Les sentiments qu’il avait pour sa mère s’estompaient eux aussi, malgré tous les sacrifices qu’elle réalisait pour lui. Et cela, Shmi pouvait le lire dans le regard de son fils. Un soir, alors qu’elle rentrait du boulot très tard, elle tomba sur son fils. En effet, il était là, assis dans la salle à manger, à l’attendre.
« Que fais-tu debout à une heure si tardive ?! » lui dit-elle
« … »
« Je t’ai parlé, Honorato ! Je suis très fatigué du boulot, et si je fais tous ceci, c’est pour toi ! Pour que je puisse te nourrir. »
« … »
« Pourquoi ne parles-tu pas ?! »
« …Tu n’es qu’une putain !! »
« Honorato… »
C’est alors que l’enfant se leva sans rien dire d’autre. Fixant sa mère d’un regard noir, rempli de mépris. Shmi, qui adorait son fils, venait de tomber de très haut. Elle se remémora toute la soirée, les quelques mots lancés par son fils. Elle n’arrivait pas à croire qu’elle puisse être si mal traité. Comment pouvait il agir comme ça ? Ne voyait il pas tous les sacrifices qu’elle faisait pour lui ? N’arrivait il pas à voir que sa mère éprouvait une répugnance face à ce qu’elle pratiquait chaque soir ? Ce n’était pas possible…
IV Le tournant
Après les paroles de son fils, ayant réfléchie toute la nuit, la jeune mère décida d’arrêter. Elle ne voulait pas qu’il la voie comme une femme facile. Elle ne voulait pas que son regard se remplisse de mépris, et de haine. Seulement, la rente de son mari ne suffisait pas à nourrir deux bouches, il fallait donc que l’un des deux se prive. Ce qu’elle se résolue à faire, bien sûr ! Mais, il était bien trop tard, Honorato avait amorcé sa mort morale. Petit à petit, il ne considérait plus ses parents, que comme de simples géniteurs. Et il les rendait responsable de la misère dans laquelle il vivait. Shmi quand à elle maigrissait et s’affaiblissait plus les jours défilaient. Un matin, alors qu’elle allait faire les courses, elle perdit connaissance en pleine rue. Elle fut transportée d’urgence en réanimation à l’hôpital. Les docteurs lui préconisèrent une semaine de repos à rester aux urgences. Cependant, ne voulant pas laisser son fils seul, elle signa une décharge afin de sortir le lendemain.
De retour à la maison, elle reprit le cour de la vie avec grande difficulté sans même qu’Honorato ne l’aide. Il n’avait aucune reconnaissance envers sa mère !! Que s’était il passé dans sa tête ?! Personne ne le savait, et même pas lui. Il avait l’impression d’être guidé par autre chose que son esprit, comme si le chakkra lui-même le contrôlait. Après tout, cet enfant n’était pas né de façon naturelle ! N’avait-il pas été engendré par son père sans le savoir? Sa mère ne pu continuer à vivre cette vie, un soir, elle craqua malgré tout l’amour qu’elle avait pour son fils. Prenant un mélange de médicament, elle essaya de mettre fin à ses jours…
« Iru, je viens te rejoindre… »
Mais le destin en avait décidé autrement, il n’était pas encore l’heure pour elle de quitter le commun des mortels ! Et, son propre fils la surprit alors affalée sur le sol, à moitié morte. Ne sachant pas pourquoi, il allait l’emmener aux urgences de Yuki.
V Qu’il en soit ainsi
*Shmi, tu ne dois pas mourir…*
*Iru…c’est bien toi… ?? Je t’ai enfin rejoint.*
*NON…Shmi…tu dois faire demi-tour…la mort n’est pas encore d’actualité…tu dois veiller sur notre fils…il ne pourra pas vivre seul…c’est encore qu’un enfant…*
*Mais…Iru…j’ai tant fais pour lui…il me méprise…il nous méprise…je n’en peux plus…je suis à bout de force…la vie n’a plus de sens pour moi…je ne suis pas heureuse…je ne vis plus, je survie…c’est bien trop dur…je suis fatigué…*
*Si ta vie est telle, c’est que Dieu l’a décidé ainsi…ton heure n’est pas encore arrivée…Shmi, saches que tu n’es pas seul…je suis à tes côtés…je suis à tes côtés…à tes côtés…*
*Iru…ne t’en vas pas…je t’aime…*
*A tes côtés…ne l’oublis pas…*
Soudain, elle se réveilla dans son lit d’hôpital. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle aperçu son fils. Il était là ! Malgré tout ce qu’il avait bien pu lui faire, malgré ses critiques, il avait veillé sur elle.
« Honorato… »
« … »
« Je suis désolé… »
« …Tu devrais avoir honte ! Le suicide n’est pas un acte naturel. Tu me fais honte !! Je ne peux plus te regarder en face !! »
C’est alors qu’il quitta l’hôpital, sans rien dire d’autre. Il n’avait pas changé, qu’il en soit ainsi.
VI Une nouvelle vie
Plusieurs années passèrent, Honorato avait maintenant 8 ans. Sa mère avait réussi à revenir un peu mieux physiquement. Ceci grâce à un homme qui décida de la prendre avec lui comme servante. Les problèmes d’argent étaient passés, et le jeune Honorato avait reprit le droit chemin. La vie allait bon train, tout le monde était heureux. C’est alors qu’un jour, le patron de sa mère, qui était en réalité amoureux, perdit la vie dans un accident. Shmi venait de perdre, un ami et aussi un patron. A la mort de celui-ci, le grand frère de l’homme, un certain Taki prit l’initiative de prendre avec lui Shmi et son fils en tant qu’esclaves en l’honneur de son frère. Shmi ne pouvait pas refuser une telle offre. Cependant, cet homme était un amateur de jeux et il paria Shmi et son fils lors d’un tarot. Le gagnant fût un bûcheron nommé Noritaka, qui habitait la forêt yukienne. Ce fut un grand soulagement pour Shmi, qui n’en pouvait plus de la cruauté de Taki. Noritaka, quand à lui, était certes exigent mais juste. Considérant qu’un esclave bien traité travaille mieux, il les logea modestement mais confortablement. Leur nouveau maître les traitait mieux, ne les frappant pas et ne les écrasant pas sous le travail. La mère fut ainsi relativement libre pour s’occuper de sa maison et fournir à Honorato une bonne éducation. En dehors de ses heures obligatoires de travail, Noritaka autorisait même Shmi à faire des heures supplémentaires pour gagner un peu plus d’argents. Leur servitude dura quelques années, jusqu’à ce qu’Honorato ai passé son douzième anniversaire. C’est là, que le garçon allait de nouveau changer.
VII Etre contrôlé par son chakkra
Alors qu’il était dans sa chambre tranquillement, le chakkra se mit à bouillonner en lui. Une montée d’adrénaline intense lui parcourue le corps. Jusqu’à finir dans son cerveau. C’est alors qu’il commença à se parler à lui-même. Le jeune
« Shmi m’a bien servi, maintenant il est temps de s’en débarrasser. »
« Pourquoi ?! Pourquoi vouloir la tuer ?! Elle n’a rien fait… »
« Elle est maintenant inutile. Elle servait simplement de génitrice. Elle ne m’est plus utile. »
« NON !! Assez !! Tais-toi !! »
« J’ai raison. Elle ne servait qu’à m’enfanter. »
Honorato irrité par cette voix qui lui traversaient l'esprit sans s'arrêter, se mit des coups au visage...Il pensait faire sortir cette voix de son crâne...
"Tu va te taire, oui!!!"
Soudain, la voix se mit à nouveau à résonner au plus profond de sa tête, comme s'il était obligé d’exécuter ses ordres. C’est alors que sa mère entendant ses cris arriva dans la chambre afin de voir se qu’il se passait. Elle aperçu son fils les mains sur le visage, remuant dans tout les sens.
« Qu’est-ce que tu as,Honorato ? »
« NON!! Pas maintenant...Ne viens pas...NON!!! Il faut que je me calme... »
« Vas-y !! Tue là !! »
« Non, je ne peux pas !! C’est ma mère !! »
« Ma mère ?! Faux, un simple outil… »
C’est alors qu’il s’arrêta de se parler à lui-même. La crise était-elle passée ?! Ce n’était pas sûr. Il se leva et fixa sa mère, ou devrais-je dire, sa simple génitrice !! C’est alors qu’elle lui dit :
« Comme tu ressembles à ton père ! Tu es le portrait craché d’Iru. »
« Ne me parle plus de lui. Il n’est rien pour moi ! Ce n’était même pas mon vrai père biologique. Tu le sais ! Je suis né par ma volonté. Je me suis servi de toi comme un vulgaire outil. »
« Non…Honorato…Tu ne peux pas dire ça !! »
Il rigolait de voir sa mère a moitiés folle. Il rigolait de la voir s'approcher sans craintes et sans hésitations…Elle pleurait de chagrin. Les phrases assassines de sont fils l’avait touchée profondément. Il venait de la décevoir à nouveau.
« Du sang...je veux du sang... »
« Non ! Tu ne toucheras pas à ma mère !! »
Soudain, il se tourna pour ne plus voir sa mère. Il n’osait plus affronter ce regard rempli de tristesse. Malgré son air méprisable, il restait toujours en lui, une partie qui aimait sa mère. Mais, il ne voulait pas la montrer. Avec une voix dure et glaciale, il prononça ces mots :
« Je ne veux plus que tu me regardes avec cet air ! Je ne veux pas ressembler à Iru ! Ce n’était pas mon père, et il ne le sera jamais ! Ne me dit pas que je lui ressemble !!! Maintenant sors de ma chambre. J’en ai assez de toi. »
Shmi choquée par ces mots violents, mais aussi par ce choc émotionnel partie en larme de la chambre. Elle était la femme la plus triste qui existait…Elle avait perdue les deux hommes de sa vie, les deux seules personnes qu’elle avait aimée…
VIII Un nouveau visage
Après cet évènement, Honorato créa de ses propres mains, un masque afin que sa mère ne puisse plus le regarder en pensant à Iru. Ce masque pouvait faire ressortir la souffrance, le mépris et la mort. Il était lugubre comme l’âme du garçon. Au fil des années, son cœur s’était obscurcit pour devenir aussi noir que la nuit. Le garçon dégageait une atmosphère morbide. Plus un mot ne sortait de sa bouche. Entre sa mère et lui, c’était le trou noir. Aucune parole échangée, aucun mot. Pas même un regard ! Pour Shmi la vie était dure. Et chaque jour, elle implorait le ciel pour qu’il vienne la chercher. Honorato n’était pas un enfant comme les autres, pourtant la jeune femme avait cru pouvoir lui offrir une vie normale. Il en avait décidé ainsi. Son passé l’avait rattrapé. Maintenant, c’était le chakkra qui agissait pour lui, et qui prenait les décisions qui allaient faire changer sa vie.En fait, c'est ce qu'il croyait!! Le chakkra ne faisait rien!! Il était devenu maniaco-depressif schizophrène et aux tendances megalomaniaques. Malgré ceci, il était persuadé d'être l'hôte d'une entité malefique, juste parce que ses parents ont cru à une immaculée conception. Un matin, alors que le soleil se levait comme tout les autres matins, Honorato prit la route de l’académie de Yuki, guidé par la volonté de son chakkra, ou devrais-je dire, de lui même, de son autre...
Autres:
Shmi Trao: C'est la mère d'Honorato. Elle a souffert énormément pour élever son fils à la mort d'Iru son mari. Malgré tout ceci, celui-ci n'est pas reconnaissant. Elle lui pardonnera à chaque fois car son amour pour lui est grand...
Iru Trao: C'est le père biologique d'Honorato, mais il ne le sait pas. Il croit être stérile, et pese que le gamin est né d'une prophétie. Cependant, il décida de s'en occuper comme le sien. C'était le plus beau cadeau pour lui. Il meurt d'une maladie incurable.
Ce qu'il aime : La solitude, sa raison de vivre, se sentir vivant...
Ce qu'il n'aime pas : Devoir se justifier, parler de sa famille qu'il ne considère simplement comme de simples géniteurs...
Je comprends pas ! Mais le fait qu'il vienne d'une prophétie c'est pas possible, ça fait trop X-Fils pour moi