Publié : sam. 04 févr. 2006, 1:04
Une ombre à peine éclose dansait dans les horizons glaçées des environs de Yuki. Cette fée aux yeux de braise noyant les sentiments et la souffrance dans sa démarche aussi gracile que le châle qui flottant amoureusement derrière elle.
Depuis combien de temps n'avait elle pas remit les pieds à Yuki, depuis bien trop longtemps. Qu'elles raisons pouvaient pousser une déserteuse prostituée à retourner dans son village natal tout en sachant que seul la mort l'attendrait au seuil du passé, la mort souriante avec sa faux, la mort sanglante aux traits d'Anshu, pâle caricature du démon.
Déja à l'horizon se profilait les hautes murailles gelées qui enserraient le village. La fille était maigre, si légère qu'elle semblait plier sous le poids du vent. Son teint aussi pâle que sa robe lui donnait l'impression d'être une poupée d'ivoire et de marbre, un jouet du destin. Un jouet d'Anshu. Voilà plus de dix ans qu'elle avait fuit Yuki, la cause: Son frère bien évidament, son frère n'était autre que le ninja sordide responsable du massacre de trente innocents villageois dans un village non loin de Yuki. Une ombre massacrante crainte à présent, un serpent dans le nid. Un judas dans la cour des apôtres. La jeune fille avait la tête basse, elle était prête pour son dernier voyage.
Elle allait revoir son frère, depuis si longtemps, si longtemps que les pinces du déstin les avaient séparées, elle, l'inncente contraite de vendre son corps à quelques ninjas en manque d'amour pour survivre, lui ninja illégitime meurtrier psychopathe...
Le vent soufflait fort sur Yuki et les branches malmenées des arbres criaient leur désapprobation en laissant échapper d'étrange sifflements où venaient se mêler la voix d'un belliqueux zéphyr. La nuit tombait et le ciel s'assombrissait lentement, l'horizon était peu à peu couvert par de lourds nuages traînés jusqu'ici contre leur volonté par les fortes rafales. Tout n'était que noirceur chez Fujin, tous sauf ses yeux qui tel des rubis tranchaient sur les ténèbres de sa robe. Lentement elle se posa sur le flanc d'un rocher, repliant ses bras. Levant sa tête fine, il observa les environs.
Son frère ne devait pas tarder. Elle n'avait pas froid, elle n'avait pas peur, elle n'avait rien à perdre.
Elle jeta un regard noir à une silhoutte aussi sombre que l'aura qu'elle dégageait, l'ange des ténèbres, Anshu Kipai... La pupille de Fujin, comme animée d'une volonté propre s'affolait pour chercher à se fixer dans un des deux yeux couleur rubis Anshu, mais il était trop loin. La haine qui en sortait était grandiose, on aurait presque dit de la lave bouillonnante sortant d'un volcan ou plutôt autre chose. Quand on donnait un coup de couteau dans le ventre de quelqu'un, précis, net, un espèce de geyser de sang en sortait.
Il semblait sortir autant de haine de ces yeux rouges sang que d'une blessure mortelle. La haine et la peur, la savoureux coktail de toute vie. Un étrange sentiment serra le cœur de la femme , c'était la première fois qu'elle l'éprouvait ce qui était sans doute normal puisqu'il ne s'était jamais retrouvé dans une telle situation. Le mélange était peut être un peu trop fort pour elle. Elle frappa du poing... Elle se rapellait ce jour, voilà plus de dix ans... Le jour où elle avait dut quitter le village pour ne pas subir la folie de son frère. Ne plus subir. Elle avait fuit vers le premier village alentours pour trouver un refuge, pour trouver un peu d'humanité, un peu de bonheur...
Mais il fallait croire qu'être un Kipai était un gage de folie. L'ombre de son frère se rapprochait de plus en plus... Une larme perla sur la joue blanchâtre de la jeune fille. La peur avait dilué la haine. Aller prend la cul sec, la peur... L'aura de Anshu semblait avoir un pouvoir de posession, un pouvoir incroyable... Elle pensait à présent... Elle avait peur, elle avait froid. La tension était insoutenable.
prends-moi dans tes bras j’ai froid dans mon cœur si froid dans ma tête j’ai froid si froid sans tes bras qui me serrent j’ai froid j’arrive pas à dormir j’ai froid si froid quand tu n’es pas là j’ai froid prends-moi dans tes bras j’ai froid sans ton cœur et ma tête j’ai froid si froid j’ai froid et tu n’es pas là j’ai froid j’arrive pas à dormir si froid sans tes bras qui m’entêtent j’ai froid les mots ne réchauffent pas tu sais les mots ne réchauffent pas j’ai froid j’ai froid si froid j’ai froid j’arrive pas à dormir j’ai froid si froid quand tu n’es pas là j’ai froid dans mon cœur dans ma tête j’ai froid si froid j’ai froid tu sais les mots ne réchauffent pas j’ai froid si froid quand tu n’es pas là j’ai froid...
Une goutte de sueur descendit le long de sa nuque, la faisant frissonner. Lentement elle s'introduisit sous le col de sa chemise, le long de sa colonne vertébrale. Elle baissa les épaules, tendit son cou et son dos, se tint le plus droit possible comme pour éviter le contact froid de sa propre transpiration.
La haine reparut dans le regard de l'équidé. Se rappelait-elle où il était? la prostituée connaissait bien la sensation d'être comme rappelé à la réalité par le monde environnant. Ce n'était vraiment pas agréable, on ressentait comme une douche froide après cela pourtant Anshu ne pouvait compatir. Anshu ne pourrait pas là tuer.
j’ai froid j’arrive pas à dormir si froid sans tes bras qui m’entêtent j’ai
froid les mots ne réchauffent pas tu sais les mots ne réchauffent pas j’ai
froid et je me répète j’ai froid j’ai froid si froid quand tu me répètes que ça ne sert à rien ce froid entre nous qui me gèle et m’entête puisque de toute façon les mots ne réchauffent pas je sais les mots ne nous réchauffent pas j’ai froid. Une pensée naquit alors, et explosa dans son esprit.
Anshu était là avec vingt ans de mois, là où la folie n'avait pas encore commencé à le prendre... Il lui avait dit ce jour là:
"Tu sauras quand tu seras plus grand
Parfois, on voudrait n'être jamais "plus grand". Parce qu'être plus
grand signifie apprendre des choses qu'on n'aurait jamais voulu savoir,
cela signifie briser des illusions, tuer les rares qui nous restent.
Etre plus grand veut dire mourir un peu.
"Tu es grande, tu peux l'entendre maintenant...
Un jour tu mourras... "
La suite de ce récit après
Depuis combien de temps n'avait elle pas remit les pieds à Yuki, depuis bien trop longtemps. Qu'elles raisons pouvaient pousser une déserteuse prostituée à retourner dans son village natal tout en sachant que seul la mort l'attendrait au seuil du passé, la mort souriante avec sa faux, la mort sanglante aux traits d'Anshu, pâle caricature du démon.
Déja à l'horizon se profilait les hautes murailles gelées qui enserraient le village. La fille était maigre, si légère qu'elle semblait plier sous le poids du vent. Son teint aussi pâle que sa robe lui donnait l'impression d'être une poupée d'ivoire et de marbre, un jouet du destin. Un jouet d'Anshu. Voilà plus de dix ans qu'elle avait fuit Yuki, la cause: Son frère bien évidament, son frère n'était autre que le ninja sordide responsable du massacre de trente innocents villageois dans un village non loin de Yuki. Une ombre massacrante crainte à présent, un serpent dans le nid. Un judas dans la cour des apôtres. La jeune fille avait la tête basse, elle était prête pour son dernier voyage.
Elle allait revoir son frère, depuis si longtemps, si longtemps que les pinces du déstin les avaient séparées, elle, l'inncente contraite de vendre son corps à quelques ninjas en manque d'amour pour survivre, lui ninja illégitime meurtrier psychopathe...
Le vent soufflait fort sur Yuki et les branches malmenées des arbres criaient leur désapprobation en laissant échapper d'étrange sifflements où venaient se mêler la voix d'un belliqueux zéphyr. La nuit tombait et le ciel s'assombrissait lentement, l'horizon était peu à peu couvert par de lourds nuages traînés jusqu'ici contre leur volonté par les fortes rafales. Tout n'était que noirceur chez Fujin, tous sauf ses yeux qui tel des rubis tranchaient sur les ténèbres de sa robe. Lentement elle se posa sur le flanc d'un rocher, repliant ses bras. Levant sa tête fine, il observa les environs.
Son frère ne devait pas tarder. Elle n'avait pas froid, elle n'avait pas peur, elle n'avait rien à perdre.
Elle jeta un regard noir à une silhoutte aussi sombre que l'aura qu'elle dégageait, l'ange des ténèbres, Anshu Kipai... La pupille de Fujin, comme animée d'une volonté propre s'affolait pour chercher à se fixer dans un des deux yeux couleur rubis Anshu, mais il était trop loin. La haine qui en sortait était grandiose, on aurait presque dit de la lave bouillonnante sortant d'un volcan ou plutôt autre chose. Quand on donnait un coup de couteau dans le ventre de quelqu'un, précis, net, un espèce de geyser de sang en sortait.
Il semblait sortir autant de haine de ces yeux rouges sang que d'une blessure mortelle. La haine et la peur, la savoureux coktail de toute vie. Un étrange sentiment serra le cœur de la femme , c'était la première fois qu'elle l'éprouvait ce qui était sans doute normal puisqu'il ne s'était jamais retrouvé dans une telle situation. Le mélange était peut être un peu trop fort pour elle. Elle frappa du poing... Elle se rapellait ce jour, voilà plus de dix ans... Le jour où elle avait dut quitter le village pour ne pas subir la folie de son frère. Ne plus subir. Elle avait fuit vers le premier village alentours pour trouver un refuge, pour trouver un peu d'humanité, un peu de bonheur...
Mais il fallait croire qu'être un Kipai était un gage de folie. L'ombre de son frère se rapprochait de plus en plus... Une larme perla sur la joue blanchâtre de la jeune fille. La peur avait dilué la haine. Aller prend la cul sec, la peur... L'aura de Anshu semblait avoir un pouvoir de posession, un pouvoir incroyable... Elle pensait à présent... Elle avait peur, elle avait froid. La tension était insoutenable.
prends-moi dans tes bras j’ai froid dans mon cœur si froid dans ma tête j’ai froid si froid sans tes bras qui me serrent j’ai froid j’arrive pas à dormir j’ai froid si froid quand tu n’es pas là j’ai froid prends-moi dans tes bras j’ai froid sans ton cœur et ma tête j’ai froid si froid j’ai froid et tu n’es pas là j’ai froid j’arrive pas à dormir si froid sans tes bras qui m’entêtent j’ai froid les mots ne réchauffent pas tu sais les mots ne réchauffent pas j’ai froid j’ai froid si froid j’ai froid j’arrive pas à dormir j’ai froid si froid quand tu n’es pas là j’ai froid dans mon cœur dans ma tête j’ai froid si froid j’ai froid tu sais les mots ne réchauffent pas j’ai froid si froid quand tu n’es pas là j’ai froid...
Une goutte de sueur descendit le long de sa nuque, la faisant frissonner. Lentement elle s'introduisit sous le col de sa chemise, le long de sa colonne vertébrale. Elle baissa les épaules, tendit son cou et son dos, se tint le plus droit possible comme pour éviter le contact froid de sa propre transpiration.
La haine reparut dans le regard de l'équidé. Se rappelait-elle où il était? la prostituée connaissait bien la sensation d'être comme rappelé à la réalité par le monde environnant. Ce n'était vraiment pas agréable, on ressentait comme une douche froide après cela pourtant Anshu ne pouvait compatir. Anshu ne pourrait pas là tuer.
j’ai froid j’arrive pas à dormir si froid sans tes bras qui m’entêtent j’ai
froid les mots ne réchauffent pas tu sais les mots ne réchauffent pas j’ai
froid et je me répète j’ai froid j’ai froid si froid quand tu me répètes que ça ne sert à rien ce froid entre nous qui me gèle et m’entête puisque de toute façon les mots ne réchauffent pas je sais les mots ne nous réchauffent pas j’ai froid. Une pensée naquit alors, et explosa dans son esprit.
Anshu était là avec vingt ans de mois, là où la folie n'avait pas encore commencé à le prendre... Il lui avait dit ce jour là:
"Tu sauras quand tu seras plus grand
Parfois, on voudrait n'être jamais "plus grand". Parce qu'être plus
grand signifie apprendre des choses qu'on n'aurait jamais voulu savoir,
cela signifie briser des illusions, tuer les rares qui nous restent.
Etre plus grand veut dire mourir un peu.
"Tu es grande, tu peux l'entendre maintenant...
Un jour tu mourras... "
La suite de ce récit après