Prénom : Lulala
Sexe : Féminin
Âge : 7 ans
Nindo : " Une dague dans les ténèbres vaut un millier de Katana à l'aube... "
Description : C'est une fillette aux cheveux blonds comme les blés, aussi soyeux que ceux d'un bébé. Son teint pâle contrastant avec la couleur avec la couleur rouge-sang de ses yeux sont les deux détails très particuliers de son visages et sont ceux que le remarque en premier. Si l'on s'attarde un plus longtemps sur sa jolie frimousse on remarque également un petit nez en trompette et de fines oreilles qu'elle masque sous sa chevelure. Elle porte nuit et jour un long est très lourd manteau de couleur sylvestre dont les longues manches et le col relevé masque son corps fluet.
Caractère : Toujours très distante, elle ne parle que lorsqu'elle en est vraiment obligée, sinon elle se contente de voir le monde qui l'entoure de ses grands yeux interrogateurs. Il toujours très difficile de savoir ce qu'elle pense ou ce qu'elle ressent étant donné qu'elle ne laisse transparaitre aucune de ses émotions et son visage semble être figé dans une expression énigmatique, souriante et à la fois à la fois triste à en pleurer. Ce qui n'a pas grand chose d'étonnent quand on conait son histoire.
Histoire :
" Papa ? "
" Oui ma chérie ? "
" Dis, tu m'aimes fort, hein dis ? "
" Bien sûr ma puce, pourquoi cette question ? "
Dans le brouillard ambiant, Lulala ralentit l'allure, fixant délibérément un point hors de son champ de vision comme pour se convaincre de continuer.
" C'est le fils du voisin, papa... " répondit-elle d'une voix hésitante. " ... Il dit que si tu es mort c'est parce que tu avais été méchant avec les habitants du village. "
A cette réplique on ne peut plus naïve, Junta ne sût réellement que répondre.
Fallait-il continuer de mentir effrontément à sa propre fille ou fallait-il lui raconter toute la vérité au risque de la traumatiser à vie, elle, qui venait à peine d'avoir sept ans et dont l'innocence se lisait encore dans son regard ?
Un sentiment de honte semblait venir du fond de son essence et emplissait petit à petit tout son être. En fait, tout était de sa faute. Pourtant même un soir comme celui-ci il ne comprenait pas. Comment ? Comment cette simple mission de rang S, une routine pour lui, avait pût tourner au désastre sans qu'il ne puisse avoir eu le temps de réagir ?
Confiée par le Raikage en personne, il avait eu pour devoir de prouver l'existence d'une coalition de ninja déserteurs qui sévissaient dans un petit village au Nord de Makyou no kuni. Il était donc partit avec sa femme et sa fille s'établir dans ce village sous les traits d'un honnête barbier le jour tandis qu'il chassait la nuit, s'évertuant à retrouver et à châtier les traîtres.
Les têtes commençaient à tomber, une par une, et Junta était fier de ce résultat.
Mais l'humeur des hommes est parfois complexe et versatile.
Junta dut rapidement admettre que les villageois qui soutenaient son but au début ne voyaient bientôt plus en lui que la cause des représailles massives que les ninja renégats faisaient subir au village.
Du rang de héros, il fut rapidement promu au rang d'espion et de criminel de rang S.
Dans ce petit village de Makyou les déserteurs semblaient avoir tout pouvoir.
Le juunin repensa, avec une certaine once de douleur dans l'âme, à cette journée tragique où il avait dénoncé, arrêté, condamné à mort et exécuté pour l'exemple sur la place du village...
La jeune Lulala aussi s'en souvenait bien, et pour cause... C'était le jour de ses sept ans !
" Maman, ça y est ? Je peux ouvrir les yeux ? "
" Un peu de patience mon trésor, papa a bientôt terminé avec son cadeau... Bon sang Jun ! Qu'est-ce que tu fabrique ? "
" S'il te plaît Tomoko ! Ce sceau est déjà assez difficile à réaliser alors si tu brises sans arrêt ma concentration... "
" Un sceau ? Mais pourquoi ? "
D'un geste sans appel il se mordit une nouvelle fois l'annulaire jusqu'à ce qu'une goutte de sang apparaisse au sommet de son doigt, puis recommença une série de tao, faisant en sorte que chaque signe de la main soit le plus parfait possible. Enfin il reposa la main sur l'étui de cuir rouge et noir.
Pendant un instant il crût que tout était bon à refaire lorsque soudain, sous ses doigts, le sang accumulé commençait à noircir et à brûler la peau de la main en contact avec l'étui en cuir.
Cette fois ça y était !
" Joyeux anniversaire Lulala ! " s'écrièrent le père et la mère d'une seule voix.
La gamine sourit, prit d'abord le paquet que lui tendait sa mère et qui se révéla être une magnifique poupée de cire avec de jolis cheveux bouclés auburn et de belles pommettes toutes roses. Elle combla sa mère d'un sourire radieux puis attrapa de ses petites mains d'enfant l'étui de cuir rouge et noir et en sortit d'un geste vif l'objet qui se trouvait à l'intérieur, le couteau de barbier de son père. Elle observa avec fascination les courbes ainsi que le manche en bois de hêtre verni où trônait ce qui ressemblait pour la petite fille à un grand soleil de couleur sang, soleil qu'elle vit se dissiper rapidement au fur et à mesure que le manche prenait une couleur pourpre. Quel prodige !
Lulala décocha à son père un regard interrogateur renforcé par ses yeux grands ouverts.
" C'est de la magie ? "
Son père ne répondit pas et se contenta de lui donner une petite tape sur la tête accompagnée d'un clin d'oeil et d'un sourire las. Sa fille sourit à son tour et rangea ensuite le rasoir dans son étui avant de le glisser subrepticement dans une des poches de son manteau. Tomoko venait de se lever d'un bon, paraissant au comble de la fureur !
" Junta ! Enfin ! C'est pas le genre de cadeau à faire à une môme de sept ans ! "
" Cette môme comme tu dis est ma fille et j'aimerais bien lui laisser un petit " souvenir " avant de partir ! "
" Papa ? Tu pars où ? "
" Mais de quoi est-ce que tu parles ? J'aimerais bien avoir quelques explications ! "
Junta ne répondis pas tout de suite, la tête posée contre la vitre de la fenêtre, ses yeux suivaient ce qu'ils se passait dans la rue...
" Des explications, comme tu dis, tu vas pas tarder à en avoir. "
Moins de dix secondes plus tard, une escouade d'hommes portant chacun un uniforme bleu cendré et armés d'un katana firent irruption dans la maison familiale en défonçant la porte à coups de pieds. L'un deux se précipita directement sur Lulala, un deuxième retenant Tomoko par ses longs cheveux soyeux, le katana sous la gorge, les quatre autres entouraient maintenant le juunin tout en respectant une faible distance de sécurité.
" Quatre contre un ? Barbier qui plus est... Vous n'avez pas l'impression que votre sens de l'honneur pourrait en prendre un coup les gars ? " lança Junta d'une voix étrangement calme.
Drôle de réaction, cette milice improvisée s'était attendue à recevoir d'entrée des aveux, des alibis, des phrases de repentir pour en appeler à la pitié. Surpris par ce manque de collaboration ils se concertèrent un instant de la tête et ne virent pas le jeune homme approcher d'eux d'un pas furtifs mais rapide. Quelle bande d'abrutis ! Le premier à se ressaisir fondit sur son adversaire les bras tendus à l'extrême mais il était déjà trop tard : Junta avait passé sa garde. Hors de danger pendant un cours laps de temps, il ramena son poing au niveau du bassin et décocha un formidable uppercut à son assaillant, ce qui eut pour effet de l'éjecter trois mètres plus loin, atrocement défiguré au niveau du nez. Un deuxième se retrouva au sol sans avoir comprit d'où venait l'attaque. Il n'y eut pas de troisième...
Les hommes en bleus, apparemment lents à la détente venaient enfin de comprendre quel était l'avantage d'avoir un otage à portée de main.
" Tu bouges encore une fois le petit doigt et c'est ta femme qui y passe. "
L'homme qui venait de parler était debout, derrière Tomoko afin de s'en servir comme bouclier humain, le katana plus fermement que jamais appuyé contre sa gorge.
" Et maintenant tu vas nous suivre bien gentiment et sans poser de questions ou bien c'est ta femme qui y passe. "
" Et si je cherche à m'enfuir, t'y as pensé pauvre tare ? "
" Tu ne chercheras pas à t'enfuir sinon... heu... c'est ta femme qui y passe ! "
Devant le sourire ironique de Junta l'homme ajouta soudain : " De toute façon le chef nous avait prévenu que tu tenterait peut-être ce genre de coup de force, aussi pour t'en dissuader... Allez-y vous autre ! "
Deux milicien s'approchèrent alors du jeune homme, ils relevèrent leurs katana et l'abattirent en même temps sur les épaules du malheureux, sectionnant les tendons des deltoïdes sous des hurlements de douleurs.
" Comme ça tu ne pourras plus composer de jutsu " dit l'homme d'un air à peine plus rassuré.
Un autre cri de douleur vint soudain s'ajouter au dernier, la fillette paniquée par les hurlements inhumains de son propre père venait de mordre son tortionnaire jusqu'au sang !
Furieux le milicien de sa main gauche repoussa la gamine qui tomba en arrière la tête la première avant de percuter le sol.
...
Lorsqu'elle reprit connaissance elle était dans ce qu'elle assimilait à une cellule de prison. Sa mère était debout les deux pieds posés sur le rebords du lit les doigts accrochés aux barreaux de la seule fenêtre de la pièce. Elle contemplait avec la plus grand désarroi la vue qui s'offrait à elle : son mari, pieds et poings liés, debout, au centre même de la grande place du village et encadrée par une dizaine de samouraïs. Lulala se dépêcha de rejoindre sa mère qui, les larmes aux yeux, n'avait plus assez de force pour lui empêcher cette vison morbide.
Junta releva doucement la tête, il attendit que le commandant suprême de la milice du village, comme il se faisait appelé, termine son discours sur cet homme qui avait était jugé coupable pour crimes envers de nombreuses familles du village, et espionnage.
" ... Je finirai donc, moi capitaine Mykashi, par vous annoncer que par pitié et grandeur d'âme nous avons décidé de libérer dès demain matin la femme de ce démon et sa fille jugées innocentes dans la folie meurtrière de cet individu... "
" Abrège, tu veux ? "
" Et... heu... oui ! Cet individu, ce démon devrais-je dire, que nous avions recueulli dans notre village. Et dont nous allons nous empresser de nous débarrasser. Par la mort ! "
Le jeune juunin d'où il était ne put s'empêcher d'entendre le hoquet de terreur de sa femme. Lui, beaucoup plus tranquille, savait que son sort avait était décidé de longue date entre les renégats et les collaborateurs du village.
Il leva la tête un peu plus haut. Au dessus des maisons, sur les toits, se trouvaient les déserteurs... Les proies qu'il avait chassées semaine après semaine et qui avaient finit ensembles par se retourner contre lui ! Ils ricanaient, conscients que tant qu'ils auraient en leur possession ce troupeau de couards, de faibles et de lâches rien de bien fâcheu ne pourra leur tomber sur la tête.
Junta se retourna vers le chef de la milice et lui cracha au visage.
" Le démon comme tu dis n'en a pas finit avec les ordures de ton espèce.
Une légende raconte que ceux de mon clan renaissent indéfiniment de leur cendres, et portés par les ailes de la divine vengeance, ils fondent tels les anges de la mort porter le jugement dernier à ceux qui osent se dresser sur leur chemin. "
Son regard de braise glissa sur lui sans le voir. Il vit enfin sa petite fille chérie, celle en qui il avait placé tout ses espoirs et il savait par avance qu'il ne s'était pas trompé. Le sourire aux lèvres, il lui fit un dernier clin d'oeil.
" Maintenant, ose me brûler les ailes et tu te voueras toi-même à une mort certaine. Une mort que tous les damnés de l'enfer pourront t'envier " ad vitam eternam "... "
Il avait dit cela d'une voix calme et douce mais le milicien tremblait de tout ses membres, et la température qui commençait à chuter n'y était pour pas grand chose.
D'un geste désordonné qui trahissait son angoisse et son envie d'en finir il dégaina son katana et l'enfonça violemment dans le ventre de sa victime avec un bruit écoeurant lorsque la lame ressortit de l'autre côté du corps.
" PapaaaAAA !! " hurla la fillette de désespoir !
Celui-ci tomba à genoux, n'ayant même plus la force de garder les yeux ouverts, il sentait une douleur glacée partir de son ventre et s'insinuer dans tout son corps.
" A bientôt... " parvint-il à prononcer avec un léger sourire au coin des lèvres.
...
Lulala frémit de plus belle et décida de resserrer un peu son manteau. Décidément le brouillard était vraiment dense cette nuit.
" Papa c'est ici n'est-ce pas ? "
" Oui ma puce c'est bien ici, tu vois la fenêtre au deuxième étage ? Oui ? Hé bien tu verra si tu arrives à t'approcher plus près qu'elle n'est pas correctement fermée, il y a un défaut au niveau du loquet. C'est un détail qui aurait n'avoir aucune conséquence si un ninja comme moi ou une fillette comme toi ne rodait pas dans les parages. " dit-il sur un ton mi-figue mi raisin. " Maintenant tu vois l'arbre à côté de la fenêtre ? Je suis sûr que même ses branches les plus fines seraient capables de supporter ton poids. "
Lulala soupira en douceur, cela demandait quand même un minimum d'effort physique en temps normal pour un ninja, et là il fallait que se soit une gamine d'à peine sept ans qui fasse le travail et en plein brouillard en plus. Cela dit elle ne se découragea pas le moins du monde, elle adorait ça. C'était sa nouvelle vie depuis peu. Sa mère avait décidé qu'ils repartiraient dès demain pour Yukigakure no sato, demandant par la même occasion le droit d'asile. Lulala avait acquiescé de la tête mais elle savait qu'avant il lui restait une dernière chose à régler. Elle grimpa donc à l'arbre en s'aidant des kunaï que son père avait cachés dans ses affaires de barbier avant de s'en servir la nuit. Un kunaï fiché bien profondément dans l'écorce de l'arbre l'aida, lorsqu'elle posa les pieds dessus, à atteindre les branches basses. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire elle avait ouvert la fenêtre et pénétré à l'intérieur de la pièce, une chambre en fait, où se trouvait un lit qui prenait presque tout l'espace et où, lové dans l'immense tas de couvertures dormait le capitaine Mykashi qui ronflait comme un bienheureux... Plus pour longtemps.
" Vas-y ma chérie, tu sais ce qu'il te reste à faire... "
Lulala ne répondit pas, d'un geste machinal elle sortit le couteau de barbier de son père et en fit sortir la lame d'un geste habile, presque inné.
Elle bondit en direction du lit...
...
" Maman ? "
" Je suis là ma puce. "
" Il est quelle heure ? "
" Il est encore très tôt, le soleil n'est pas encore levé. Tu peux te rendormir si tu veux. De toute façon avec se brouillard on avancera pas bien vite. " dit sa mère sur un ton amer.
" Non, je n'ai pas bien envie de dormir. Dis maman ? "
" Oui ma puce ? "
Lulala prit sa poupée qui avait glissé sous la banquette du moyen de locomotion dans lequel elle se trouvait actuellement, puis elle sortit le couteau de barbier de sa poche de manteau.
" Est-ce que tu crois que je pourrais devenir ninja comme papa ? "
Tomoko fit semblant de pas remarquer dans la pénombre sa fille qui jouait à passer le fil du rasoir sur la gorge de son cadeau d'anniversaire.
" On verra ma puce, on verra... "
Une heure après, dans un petit village de Makyou no kuni, on retrouva le capitaine Mykashi, mort égorgé, baignant dans son propre sang.
La renaissance commençait...
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Des compagnons de lycée à Shink & co. C'est pas vrai ils nous envahissent 
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