Prénom: Hayate
Âge: 12 ans
sexe: homme
description: Hayate est petit pour son âge (1m12), assez léger (35 kg) et svelte ce qui ne l'empêche pas de posséder un force non négligeable. Il a des cheveux rouge sang, mi-longs qui lui tombent jusqu'aux épaules. Comme tous les hyûgas, il a des yeux d’un bleu délavé, plus proche du blanc qu’autre chose et il ne possède pas de pupille à proprement parler. Son nez est fin, un peu en trompette.
Il n’est vêtu que de rouge et en beige : il s'entoure d’un kimono terne avec des boutons qui vont de l’épaule gauche à la ceinture, en bas à droite, et dont les manches sont trop longues pour lui. Il porte un brassard rouge sur l'épaule droite.
Il a un pantalon baggy beige déchiré qui lui arrive au dessous des genoux et un chapeau à bord large en toile. Il y a accroché un bout de tissu qui lui protège l'arrière du crâne du soleil tapant de Konoha.
histoire:
Chapitre I : Un anniversaire, un passé, premier pardon. 5 ans
L'enfance de Hayate fut très heureuse. Il était comblé par ses parents car il avait tout ce qu'il voulait. Ces derniers ne se plaignaient pas de lui car il était intelligent, vif et malin. Il eut une vie jusque là agréable et sans remous. Ses deux sœurs jouèrent avec lui avant de devenir chûnin et de s'entraîner sans relâche. Il a 5 ans de différence avec Li-ten et 7 avec Umi.
Une nouvelle famille s'installa dans le quartier, juste à côté de chez Hayate. Ce dernier partagea une grande amitié avec leur enfant : Hynua Ibikî.
Ibikî ne faisait pas partit de la famille Hyûga et il avait le même âge que Hayate. Ils partagèrent beaucoup d’aventures ensemble.
Naao et Kira Hyûga, les parents de Hayate aimèrent énormément ce dernier sans faire de distinctions avec ses soeurs. Ils décidèrent de lui parler d’une chose très importante le jour de ses 5 ans :
"Hayate, mon petit, lui dit son père en le prenant à part à la fin du déjeuner, il est temps que tu le sache, ce sera difficile à entendre mais ouvre bien tes oreilles : tu as été adopté." Lui annonça-t-il d’une seule traite et avec une voix sans timbre.
"A....Adopté ?" Lui demanda Hayate, livide.
Il avait l’impression que la terre venait de s’ouvrir sous ses pieds : il ne savait pas ce que voulait dire ce mot mais il en présentait la gravité ! Sa mère venait de les rejoindre.
"Oui, cela veut dire que nous ne sommes pas tes vrais parents. Ta mère est morte en te donnant la vie … et ton père, qui était à notre service, t'a confié à nous et a disparut... Cet événement survint juste après que j'ai fait une fausse couche. La femme marqua une pause pour laisser le temps à Hayate de digérer ce qu'elle venait d'annoncer mais aussi car cela l'éprouvait réellement elle-même. Au début nous pensions que c'était juste pour quelques jours qu'ils ne te confiaient à nous mais ...
J'aimais beaucoup la présence de ton père : il était discret et agréable. Ils étaient très gentils tous les deux en fait et nous prenions plaisir à les inviter pour manger ou autre lorsque ton père n’était pas en service." finit-elle en évitant soigneusement de le regarder dans les yeux.
Alors l’estomac de Hayate se retourna dans tous les sens en quelques instants. Il ne pensât pas une seule seconde que cela puisse être une blague quand il voyait le regard de ses interlocuteurs.
" Tes parents étaient de la Bunké alors que nous, nous sommes de la Soké. On sait que ton père est mort il y a quelques années, on l’a retrouvé près du village caché de Suna no kuni. Il repose désormais ici : à Konoha." Compléta enfin l'homme d'un ton neutre.
C’en fût trop pour le jeune garçon : il sentit les larmes coulées sur son visage, sa bouche était sèche et il manquait d’air.
*Mais pourquoi me raconter des horreurs pareilles ? Pourquoi ne pas me laisser vivre normalement ? Pourquoi chercher le malheur partout ? J’étais heureux moi ! Bunké ? Soké ? Et puis je ne veux pas de nouveaux parents ... ni d'anciens!*
"Si tu veux en parler, n'hésites pas. Nous sommes là pour te soutenir" Dit sa mère en lançant, suite à la dernière phrase de celui-ci, un regard noir à son mari.
Il mit un certain temps avant de réaliser que sa mère s’adressait à lui. Et, quand il comprit enfin, il se jeta dans leurs bras en pleurant. Il se jura intérieurement :
*Je vous aimerait toujours et vous êtes les seuls parents que j’aurais jamais !*
Le jeune garçon ne dit alors plus un mot et refusa de manger pendant une semaine. Il ne vit pas Ibikî pendant ce temps là, mais il se reprit vite et la vie retrouva son cours habituel : paisible, comme avant.
De lui même, plus jamais, Hayate ne revint sur le sujet.
Chapitre II : un anniversaire, une réalité, deuxième pardon. De 7 à 8 ans
Sa vie se déroulât dès lors sans accidents majeurs.
Depuis qu'il a sept ans, Hayate s'entraîne aux arts martiaux. Il aimait s'y exercer dans la cour de sa maison : il lançait des pierres sur des cibles. Il y était habile car visait très bien. Le plus souvent Ibikî venait avec lui mais il était beaucoup moins doué, si bien que Hayate tirait sur ses pierres pour avoir un entraînement sur des cibles mouvantes. Quand il eut une plus grande expérience encore, il redirigeait les cailloux d’Ibikî sur les cibles ou il cherchait à étudier les rebonds sur les arbres ou sur le sol.
Il allait aussi souvent dans un petit bois (qui ressemblait plus à un bosquet) près de chez lui. Il s'y entraînait au combat à mains nues. Là aussi il y allait avec son ami. Ils se cachaient dans les arbres ou les buissons et se lançaient l’un contre l’autre en essayant de feinter ou de prendre son adversaire par surprise. Malgré sa vitesse, Hayate ne pouvait vaincre Ibikî car celui-ci possédait une résistance hors du commun : Hayate avait beau le frapper, il en sortait indemne et l’envoyait au tapis sans aucun problème. Ils finirent par se connaître si bien l’un l’autre que les combats étaient une suite d’anticipations. Ces moments étaient un pur bonheur pour les deux compères qui progressaient de jours en jours.
Le jour du huitième anniversaire d'Ibikî ils se livrèrent à un duel devant tous le quartier. Ils avaient décidés, et les voisins avaient acceptés, qu’ils pouvaient rentrer dans toutes les maisons, à condition de ne rien casser bien entendu.
Hayate pensa à piéger son ami et à lui lancer des pierres de tous les cotés. Lorsqu’Ibikî entra dans la cour de sa propre maison pour chercher son adversaire, il se prit une volée de cailloux provenant de tous les côtés et battit en retraite. Il sortit de la cour et se précipita dans le premier coin de verdure qu’il trouva. Quand Hayate sortit, Ibikî lui sauta dessus et le mit à terre.
Ibikî fût donc proclamer grand vainqueur du duel. Son père lui offrit alors un vrai kunaï. Hayate refusa de s'entraîner avec car la lame était affûtée et donc dangereuse, Ibikî partit en faisant la tête et en traitant Hayate de lâche.
Ils ne se revirent plus pendant un bout de temps.
3 semaines plus tard, lors d'un après-midi ordinaire. Les soeurs de Hayate passèrent pour lui dire bonjours. Un hurlement retentit soudain dans le jardin des Hynuas. Ses soeurs se précipitèrent hors de la maison en passant par la fenêtre et Hayate fut forcé de prendre les escaliers et de courir pour les rattraper avant qu’elles n'atteignent le lieu en question.
Au centre de la cour intérieure, Ibikî était étendu sur le dos, les yeux fermés et il serrait fort la manche de son bras droit dans sa main gauche. Le tissu prenait une écœurante teinte rouge foncé. La mère du pauvre garçon se lamentait à ses côtés en serrant la tête de son fils dans ses bras. À un mètre de là on pouvait apercevoir deux phalanges d’un doigt et, à quelques centimètres de là, un kunaï baignait dans une mare d'un rouge tout aussi suspect que la manche du malheureux.
Umi prit Ibikî dans ses bras et partit d'un bond en direction de l'hôpital. Li-ten rassurait la mère en la raccompagnant jusqu'à l'intérieur de la maison. Hayate resta seul dans la cour, sans bouger.
Il était toujours immobile quand le père d'Ibikî rentra chez lui et il tenta de tout lui expliquer. Après plusieurs vaines tentatives, Hayate le conduisit à l'intérieur. Il rejoignit sa sœur dans un coin sombre du salon, à l’opposé de Hynua-sama et de sa femme. La mère d’Ibikî expliqua à son mari :
"Quand je suis sortie pour le regarder s'entraîner au kunaï, il a essayé de faire le malin et est tombé. Quand j'ai vu qu'il ne se relevait pas, je me suis approchée et j'ai vu du sang qui se répandait autour de son corps..." Annonça la mère mais elle fondit en larme et fut incapable d'aller plus loin dans son récit.
-"Tu veux dire qu'il est .... ?" S'étrangla le père mais sa femme fit non de la tête restant toujours silencieuse, des larmes ruisselant sur les joues.
-"Ne vous en faites pas trop, il est seulement sous le choc mais il a quand même perdu un doigt à sa main droite." Dit doucement Li-ten.
Le frère et la soeur partirent et le couple alla à l'hôpital.
Le lendemain, Hayate alla voir son ami. Celui-ci était étendu sur son lit et regardait le plafond. Il ne salua même pas son visiteur et fit mine de ne pas avoir remarqué sa présence. Ibikî avait les yeux rouges et ses cheveux étaient en bataille, il cachait sa main sous ses draps et ne décrochât pas un mot. Hayate fut troublé et s’arrêta vite de poser ses questions. Ils restèrent là, ensemble, pendant deux heures, sans échanger un seul mot.
Le jour suivant, le jeune Hyûga revint à l'hôpital et resta de nouveau au chevet de son ami, en silence. Il continua d’aller voir Ibikî tous les jours. Deux semaines après l’accident le blessé tourna pour la première fois la tête vers Hayate et lui demanda :
"Pourquoi est-tu revenu, Hayate-kun?"
Cette remarque, le jeune garçon s’en souvint toute sa vie.
-"Pour te voir Ibikî-chan, pour te parler et ... parce que tu me manques." Gémit Hayate. Et il partit en courant.
Il retourna pas prendre de nouvelles de son ami et 7 jours plus tard, lorsque Ibikî sortit de l'hôpital, celui-ci alla directement voir Hayate . Il s'excusa de sa conduite qu’il avait lui même trouvé atroce. Hayate lui pardonna tout de suite, sans même y penser et il ne fut plus jamais question de cette dispute.
Chapritre III : un anniversaire, une histoire, troisième pardon. De 10 ans à aujourd’hui.
Les jeunes amis passèrent des moments joyeux ensemble et, le jour des 10 ans de Hayate, un événement marqua un tournant dans sa vie. Au cours du repas, un serviteur tenta d'assassiner son père.
Cela se passât au moment du dessert : l'assassin sortit un kunaï de sa manche et se précipita sur lui. Avec un mouvement très rapide, Naao se retourna et lui attrapa la main, l'autre fut forcé de lâcher son arme et lui lança un regard brûlant. Le père de Hayate plongea ses yeux dans ceux de son agresseur et celui-ci se convulsa de douleur en portant sa main libre à son front, comme si on lui ouvrait le crâne.
" Pourquoi ?" Demanda Naao brutalement.
Ses yeux étaient plissés comme s’il fixait un point sur le front du serviteur. L'autre ne répondit rien.
"POURQUOI ?!" Hurla-t-il.
L'assassin rugit de douleur.
*Pourquoi se touche-t-il le front ? On dirait que c’est mon père qui lui fait mal !*
"Quand ... reconnaîtrez-vous ... que les Bunkés ... devraient … être vos … égaux ?!! Un jour…, nous trouverons … une arme … capable de … vous battre …, une arme … insensible … à vous !" Dit l'autre d'une voix saccadée et entrecoupée de hurlements de souffrance, se tenant toujours le front.
Le maître de maison lançât alors un regard fugitif à son fils.
*Que ce passe-t-il ? Et pourquoi parlent-ils encore de la Bunké et de la Soké ? Quel est ce conflit ? Pourquoi suis-je ici ? J'appartiendrai donc aux deux ? La Bunké et la Soké ? Serai-je cette arme ?*
Le père de Hayate entra dans une fureur noire et ses yeux s’orbitèrent. Le serviteur tomba face contre terre, mort. Hayate fut profondément choqué par cette assassina, le regard qu'il porta sur son père à l'avenir ne fût plus jamais le même.
* Pourquoi ?*
Tout se passa très rapidement ensuite: Hayate fut renvoyé du dojo par son père le jours même. On le confia à une famille du nom de Seishiro, ce ne fût pas très difficile de les convaincre car eux-mêmes ne pouvaient avoir d'enfant et étaient à cours d'argent. Mais les Hyûgas choisirent néanmoins une famille attentionnée et aimante pour leur fils.
L'affaire du meurtre fut très rapidement étouffée et plus jamais Hayate ne put revoir son foyer.
Hayate pleura tout les jours, enfermé dans sa nouvelle chambre. Il refusa de manger pendant deux semaines. Quand il sortit enfin de sa chambre, les Seishiros furent épouvantés de voir que son regard avait terriblement changé : ses sourcils accusaient tout le monde et il regardait les gens d'une manière crue, sans vie. Le jeune homme, malgré lui, ne put jamais en vouloir à son père car il était lié par son serment.
La réponse à toutes les questions qu’il se posait lui parvint de sa mère qui lui envoya une lettre en cachette.
*Je vous aimerais toujours et vous êtes les seuls parents que j’aurais jamais !*Hayate-kun,
ton père regrette déjà son geste. Il a prit peur suite à l’accident auquel tu a assisté. Il a remarqué que tu réfléchissait sur ce que tu savais sur toi même et voulu t'écarter. Je vais devoir remonter à ta plus jeune enfance pour t’expliquer. Ton père t’a confié à nous alors que tu n’avais même pas encore une semaine. Le rituel de marquage des enfants se passe plus tard et, par conséquent, tu y as échappé.
Tu ne le sais peut-être et même sûrement pas mais la Bunké et la Soké sont deux "clans" aux sein même du clan Hyûga : les Sokés sont considérés comme supérieurs et ils marquent les membres de la Bunké très jeunes d'un sceau qui les empêchent de maîtriser les techniques héréditaires correctement et qui permet un contrôle total.
Nous t’avons protégé de tous et tu est devenu notre fils à part entière, personne n’est au courant de tes véritables origines, pas même tes sœurs. L’attaque lui a fait penser que tu pourrais devenir une arme aux mains des Bunkés : tu es incontrôlable. J’espère que tu comprends ma détresse et celle de ton père. Nous t’aimons tous et te regrettons.
ne put s’empêcher de penser Hayate et plus jamais il remit en cause l'attitude de son père.
Sa vie chez les Seishiros fut dorénavant très calme et très heureuse malgré le fait qu’elle lui paraissait bien terne par rapport à sa vie passée. Ses nouveaux parents faisaient bien des efforts pour ressembler aux Hyûgas, ils débordaient d'amour pour lui. Keigo, sa mère, passait ses journées avec lui pendant qu’Ayamine, son père, était en mission pour le village. Il continua à passer son temps avec Ibikî, mais ne s’approcha plus jamais de son ancienne maison.
Il se lança aussi dans une recherche sur son passé : il voulait découvrir qui étaient vraiment ses parents. Il n'eut pas besoin de chercher longtemps car la tombe de son père était la plus récente au cimetière de Konoha. Quand il s'en approchât, il sentit son coeur battre la chamade.
Des larmes coulèrent sur les joues du garçon, il sentait ses tempes battre. Il aperçut alors au dessous un autre nom, celui de sa mère : Hina Hyûga. Un éclat attirât alors son regard. Dans les branchages, il y avait un petit médaillon. Hayate le prit et l'ouvrit. Il vit un visage angélique qui semblait sourire pou lui. Un petit mot glissa du bijou et Hayate lut :"Ici repose Rando Hyûga"
" Je ne pourrai hélas pas te voir ! Je ne le crains. J'espère que tu n'y a pas trop souffert. " Dit Hayate des larmes coulant sur ses joues.Vois ta mère mon cher fils, c'est la seule femme que j'ai jamais aimée. Nous avons vécus ensemble pendant 7 ans puis tu es né et hélas Hina est morte sans même te voir une seule fois. Je me suis rendu compte que jamais je ne pourrai m'occuper convenablement de toi et je t'ai confié à mes employeurs pour que tu puisses vivre heureux. J'ai préféré partir mais tu pourras normalement me retrouver près de Suna. J'ai l'intention de m'y bâtir une petite maison et je t'y attendrai.
Il retourna la lettre et lut un mot griffonné à la hâte: "Ne m'en veux pas s'il te plaît".
* Bien sûr que je ne t'en veux pas ! Je t'ai pardonné il y a bien longtemps. *
Cela lui suffit. Il garda la lettre et rentra chez lui, plus jamais il ne se posa d'autre questions sur ses parents.
nindo: "On ne peut pas avancer si on ne le veut pas, il faut mettre tous les moyens en œuvre pour y arriver !"
caractère: : Hayate est un garçon calme et patient. Il se fait facilement des amis et n'est pas rancunier. Il aime être seul mais tient énormément à avoir des personnes aimantes sur lesquelles compter. Il ne peut se passer de la franchise sous toutes ses formes : reproches, compliments et vérité.
Il aime lire et adore l'histoire de son village et des ninjas qui l’ont peuplé. Il rêve de devenir l'un de ces héros mais pense être trop discret et insignifiant pour y parvenir.
Hayate est un élève attentif aux cours et aux remarques, il aime étudier et ses efforts portent souvent leurs fruits.
aime: le vent, le froid, la nature, les animaux et toute sa famille. Il aime surtout sa mère. Il aime aussi les Seishiros et les Hynuas, et tout particulièrement Ibikî.
déteste: l'eau de mer et les serpents, l'égoïsme et la brutalité.