Nagao
Prénom
Kumiko
Age
19 ans
Taille
1m69
Poids
56kg
Nindo
Si ceux du même sang que toi te rejettent, aime-les, car il deviendront ta force.
Description physique
Kumiko est forte malgré le fait qu’elle ne soit pas imposante.
Ses jambes sont élancées, sa peau est mate.
Ses cheveux mi-longs sont blancs comme la neige de Yuki.
Elle a les yeux bruns, un nez fin et son visage est harmonieux.
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Description morale
Kumiko est une personne difficile à cerner, elle est en règle générale très pensive et secrète.
Elle restera des heures à regarder dans le vide pour réfléchir à ceci ou cela, gardant un visage fermé et des yeux vides. Parfois elle rit, mais jamais pour bien longtemps, elle semble constamment fatiguée, comme abattue par un poids qui finirait par la faire plier à un moment ou à un autre.
Elle est hyper sensible, et cache cette faiblesse en restant distante, mais dans ses mauvais jours elle pourra faire une crise de nerf simplement parce qu’on l’aura regardé de travers, ou fondre en larme parce que quelque chose vient de lui échapper des mains.
Elle peut être douce comme elle peut être une vraie furie selon l’humeur du moment, son comportement est très changeant, une parole qui pourrait paraître anodine peut la faire changer de comportement pendant plusieurs jours. Pourtant elle sait se maîtriser dans les situation périlleuses, qui sait les effets que peut produire l’adrénaline sur elle…
Histoire
C’était il y a dix-neuf ans, dans le village caché de Kiri. Une fraîche soirée embrumée comme à l’habitude. Dirigeons nous maintenant vers la maison des Nagao, les lumières brûlent, l’effervescence est de mise: plus le temps d’aller à l’hôpital. C’est le cœur déchiré que Taneo est contraint de laisser sa femme le temps d’aller chercher un médecin, elle lui prend la main, lui signifiant que tout va bien, mais une nouvelle contraction la saisie et elle serre la main de son mari. Il dépose un baisé sur son front et part chercher un médecin pour aider sa femme à mettre au monde leur enfant.
Quelques temps tard, Fumie met au monde une petite fille, ils la nommerons Kumiko. La nuit se termine aux son d’une berceuse entonnée par la mère et par le doux gargouillis que produit la petite Kumiko alors qu’elle tète.
C’est dans le village caché du brouillard que Kumiko a grandit, elle atteint maintenant ses deux ans, et sa mère est à nouveau enceinte.
« Ce sera un garçon » lui avait-on dit.
Elle ne s’en était pas souciée, trop jeune pour comprendre elle continuait de vivre dans son petit monde en couleur. Elle était gentille, affectueuse, allait vers tout le monde. Puis vint la naissance de son petit frère, Yuji. La petite Kumiko, dès qu’elle aperçu son frère, ne le lâcha plus. Elle allait doucement dans sa chambre, s’approchait du berceau et regardait le nourrisson dormir, jouant près de lui avec ses jouets, gardant un œil attentif sur lui. Dans ses jeux elle se prenait pour la grande sœur qui veille sur son petit frère, comme si elle avait vingt ans, mais elle était toute petite, elle approchait des 3 ans.
Fumie et Taneo regardaient du coin de l’œil Kumiko qui s’intéressait de plus en plus à son frère. Fumie était une mère poule, protectrice et aimante autant que possible. Taneo, lui, était fier de ses enfants, voyant dans le petit Yuji le fils prodige qu’il attendait tant, mais il était encore tout jeune.
Yuji eut très tôt un goût prononcé pour les idioties alors que Kumiko, elle, faisait tout pour être bien vue. Cette différence de caractère valu une guerre ouverte entre Yuji et sa grande sœur.
Les deux enfant avaient leur terrain et chacun essayait d’attaquer l’autre par divers moyens, l’un faisait une bêtise pour faire porter le chapeau à l’autre, insultes … Mais ne nous attardons pas sur leur diverses techniques de torture. Le point important était que Kumiko était la plus forte, mais Yuji compensait cela par autre chose… Aussi quand Kumiko usait de la force, Yuji étant le plus petit allait se plaindre, même quand celui-ci n’avait pas mal, le plaisir de voir sa sœur condamné alors qu’il l’avait ennuyé le satisfaisait.
Pendant de longues années les enfants ne purent s’entendre, en apparence, car quand il le fallait les deux garnements savaient s’allier. Pour soutirer quelque chose à leur parents il pouvaient faire une trêve. C’est ainsi que se déroulait l’enfance de Kumiko.
Taneo était un Jounin de Kiri, il voyait en son fils l’un des futurs Anbu du village, et prévoyait pour sa fille un avenir tout autre, celui d’une fille correcte, bien élevée, qui aurait un travail dans une boutique ou un autre commerce. Mais Kumiko n’entendait pas les choses de cette manière, elle souhaitait suivre la voix des ninja, elle voulait devenir comme son père.
Cette confiance que Taneo plaçait en Yuji l’horripilait et lui donnait une raison de plus de détester son petit frère. Lui, le petit dernier, choyé malgré ses âneries, lui qui faisait rire tout le monde, alors qu’elle, elle suivait les règles à la lettre.
Fumie restait à la maison pour s’occuper des enfants, ne voulant pas confier ses petits protégés à une nourrice, elle les couvrait d’amour et de soin, elle ne faisait aucune différence entre sa fille et son fils. Elle était posée, calme et compréhensive, alors que son mari était borné et impulsif.
Arrivé à l’âge de huit ans, Kumiko demanda à ses parents de l’inscrire à l’académie, au bout de quelques temps Taneo céda au « caprice » de sa fille, comme il le disait. Mais il l’avait avertie qu’elle devrait faire ses preuves, aussi elle s’y acharna autant que possible.
Yuji n’avait encore que six ans et comme tout les enfants de cet âge il jouait au ninja, avec ses camarades, clamant que son père était le plus fort, et qu’il serait comme son père. Taneo gonflé par l’orgueil voyait en cela une réelle envie de devenir ninja, et non pas des jeux enfantins.
Kumiko s’entraînait régulièrement, son père suivait d’un œil distrait ses progrès alors que Fumie, qui comprenait combien devenir un Shinobi était important pour sa fille, l’encourageait tout en cherchant à excuser Taneo.
Mais Kumiko qui elle aussi admirait son père soufrait de cette situation. Taneo et Fumie eurent de nombreuse disputes en privé, cachant toujours à leur enfant leur sujet de discorde. Fumie reprochait constamment à son mari de laisser sa fille de côté et de pousser son fils vers une voix qui n’était pas forcément la sienne. Le père de famille revendiquait le droit d’éduquer son fils comme il l’entendait. Toute ces disputent finirent par briser le couple…
A l’âge de dix ans Kumiko devint Genin et Yuji entrait à l’académie, plus parce qu’on le lui demandait que par réelle envie. C’est dans cette année que le couple finit par éclater : Fumie reprocha une fois de trop à son mari de délaisser sa fille. Et après maintes insultes, Fumie parti avec sa fille. Elles s’installèrent à l’autre bout de la ville chez la sœur de Fumie : Kira.
La jeune Kumiko ne comprenait pas pourquoi elle devait partir, n’ayant jamais vu une dispute entre ses parents. Elle ne souriait plus, elle allait toujours à l’académie montrant une préférence pour le ninjutsu, tout en restant excellente dans les deux autres disciplines que sont le taijutsu et le Genjutsu, continuant ses entraînements réguliers. Elle devint chuunin à l’âge de seize ans, se considérant trop jeune pour enseigner elle préférât faire des missions pour se perfectionner et apprendre des notions de stratégie.
Le fait d’être éloigné de son frère lui fit prendre conscience à quel point elle l’aimait, elle le croise par moment dans le bâtiment de l’académie, mais le petit Yuji élevé par son père ne prêtait pas une grande attention à sa sœur. Taneo apparemment avait mal prit le départ de Fumie, blessé dans son amour propre il avait monté son fils contre les deux filles et il avait à priori réussit.
Kumiko grandissait, seule avec sa mère et sa tante, son visage se fermant de plus en plus, privée de son père qu’elle admirait malgré tout et de son frère qu’elle aimait malgré sa froideur. Fumie quant à elle ne montrait pas souvent ses émotions, aussi Kumiko se sentait bien seule face à sa mère qui ne montrait pas sa douleur.
Alors Kumiko passait son temps à partir en mission, se vengeant de ses problèmes personnel sur les ennemis de son village, pensant que si elle réussissait ses missions son père aurait l’écho de son succès et qu’il penserait à elle. Mais jamais Taneo ne se manifestait, ne voulant pas s’abaisser à venir ramper devant sa femme, il préférait rester seul avec son fils, se convainquant qu’ainsi elle ne l’empêcherait pas d’éduquer son fils comme bon lui semblait.
Encore deux ans s’écoulèrent ainsi, elle croisait toujours son petit frère dans l’académie, celui-ci ne lui adressait que quelques mots, et après chacune de ses rencontres Kumiko s’assombrissait un peu plus.
Elle venait d’atteindre ses dix-neuf ans quand elle reçu une lettre lui annonçant qu’elle serait à partir de maintenant tenue de faire des cours. Cette optique l’arrangeait un peu, cela faisait plusieurs années qu’elle s’épuisait dans des missions, la tranquillité de l’académie apaiserait-elle son cœur ? Elle se dit finalement que non, l’immobilité la rendait encore plus à fleur de peau, mais on ne discute pas les ordres. Aussi elle se dirige d’un pas résolu vers l’académie, jetant un coup d’œil rempli de tristesse à la demeure de son père qui était autre fois la sienne, à la fenêtre Yuji la regarde d’un air morne, une larme roule, elle détourne le regard et passe la porte de l’académie.
Ce qu’elle aime
Sa famille
La solitude
Ce qu’elle n’aime pas
Les gens trop joyeux
Le bruit
Son petit frère Yuji