Publié : dim. 18 sept. 2005, 14:43
Tictagagapocpoc... Tictagagapocpoc...
Une silhouette descendait de la montage traînant un sac plein à ras bords d'objets métalliques ou en bois, jouant dans le paysage tel un orchestre symphonique, mais simplement pour la variété des tons utilisés où peut-être cela sonnait-il bien dans les oreilles du jeune garçon. C'était dans ce joyeux brouhaha qu'il descendait de la montagne, non pas à cheval, mais sur de simples chaussures de cuirs, qui commençait néanmoins à lui faire drôlement mal. Il allait bon train, descendant le chaotique chemin, aux courbes périlleuses, aux démoniaques pierres qui avait fâcheuse tendance à vous aider à vous tordre le pied, aux... avec aise. La force de l'habitude. Mais il se demandait surtout comment il allait réussir à tout remonter. La prochaine fois, il faudrait qu'il trouve un moyen moins fatiguant. Sa frêle carrure ne l'aidait pas beaucoup dans ce genre de situation.
Après avoir déposé toutes ses affaires chez lui, il décida qu'il allait les rendre le lendemain, il était beaucoup trop épuisé par la marche. C'était beaucoup plus une fatigue mentale qu'un fatigue physique, avoir à faire tout ce chemin à faire seul en trimballant tout un tas de machines, en plus de la demi-journée qu'il venait de passer seul dans son atelier, l'avait épuiser. Il avait besoin de voir du monde, et malheureusement personne n'était à la maison. Triste sort, qu'est-ce que ce serait bien d'avoir une femme accueillante qui l'attendait quand il rentrait du boulot... Enfin... Tout cela ne tenait encore que du rêve pour notre pauvre jeune homme blasé par la vie. Mais où était-il bien tous passés ? Cela le tracassait, et qui plus est il était inquiet pour sa soeur qui selon ses souvenirs n'avait rien de prévu, d'autant plus qu'il était relativement assez mécontent qu'on puisse l'oublier comme ça. Jaloux, oui peut-être, mais de quoi ? C'était bien ce qui lui faisait peur, il n'en avait pas la moindre idée.
*Ahhhhhh... Vraiment... Je dois encore me prendre la tête pour pas grand chose. Pis qu'est-ce que j'ai à me parler tout seul... Quelle perte de temps. Puisque c'est comme ça je vais aller me ravitailler tout seul. Pas la peine de t'inquiéter pour ça, Bobby.
...
Tu vas pas me dire qu'il avait raison en me parlant de complexe de la soeur l'autre zigoto... Merde. Non c'est pas possible...*
La ville était comme toujours grouillante de monde. Surtout à cette heure où tout le monde commençait à rentrer de leur travail.
Comme toujours, il allait commander sa boisson au citron. Et comme toujours, il commanderait son gâteau au citron. Oui, toujours, et encore toujours. Rien de changeait dans ce fichu village, jamais rien d'intéressant, où en tout cas rien qui soit porté au public. D'un côté c'est ce qui faisait le charme d'être ninja, on pouvait être au courant de ce qui se déroulait, comme des sortes d'agents secrets. C'était assez stylé maintenant qu'il y pensait. Mais il ne pouvait échapper à la tentation du citron, même ce train-train quotidien était ennuyeux. Ce goût puissant, cette acidité à vous faire fondre les neurones, rien de tel pour vous faire redémarrer au quart de tour. Parfois, il lui arrivait même de manger des citrons frais, plusieurs à la suite. Quand il arriva devant le restaurant, il commençait à avoir des réticences à y aller seul comme un reclus, mais maintenant qu'il avait fait tout ce chemin pourquoi s'en faire ? Et de plus il connaissait le tenancier, donc c'est pas comme s'il était vraiment seul.
Il entra dans l'échoppe, et malgré son jeune âge ont l'accueillit correctement, du fait qu'il connaissait tout le monde. Il s'asseya au comptoir et commanda ses drogues. La discussion allait bon train avec le tenancier. On aimait demander à Shiki sur quoi il travaillait en ce moment, pour se moquer de lui ou alors émettre un sifflement, ou encore simplement sourire. Mais même s'il avait parfois des idées loufoques, il n'empêchait pas qu'il s'y connaissait assez en mécanique et ou autre bricolage et avait souvent aider à réparer la cafetière, etc... La clochette tinta, suivit de pas lourds.
"Oh, ceux là, ce sont des habitués. Depuis quelques temps, ils viennent tous les jours ils sont un peu bruyant mais non pas un mauvais fond. Ce sont des ninja du village je crois.", dit le barman en essuyant des verres.
C'était relativement affreux, les ninja qu'il voyait ici était tous des balafrés, au l'air de dur à cuir renforcé au sake de pays. De quoi faire changer d'avis n'importe qui au premier abord, mais lorsqu'un si attardait un peu on pouvait voir que ce n'était que de simples personnes voulant passer du temps entre amis. Cela plaisait de plus en plus à Shiki. Voir comment ces gens à l'aspect farouche pouvaient être ninja et s'entendre si bien entre collègue. Des ogres au bon coeur, comme dans les contes de sa jeunesse. Mais légèrement porté sur la bibine, et certains avaient déjà ce regard caractéristique du fort taux d'éthanol dans le sang. On disait que le riz étaient bon pour la santé, mais là il était encore difficile à y croire. Sauf si vraiment le rire est bon, mais alors vraiment bon pour la santé. M'enfin, c'était toujours mieux que le tabac et autres produit inflammables.
Mais il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était visiblement un métier qui apportait satisfaction, ce qui attirait de plus en plus le jeune garçon. Mais loin de lui l'idée de se devenir un ogre comme eux, il s'aimait comme il était. Il était beau comme un prince, un prince charmant, et il irait sauver des princesses en danger et il finirait heureux et heureux beaucoup d'enfants... Sur ces pensées, il s'était appuyer au dos de sa chaise, la tête en arrière et les deux mains jointes sur son ventre bien rond après avoir ingurgité tout ce qu'il avait commandé. Rien de tel après une bonne journée de travail. Il essaya son nouveau crayon sur lequel était inscrit en lettre d'or "Vive la flemme", et l'essaya. Tout se passait bien il se taillait seul, il fallait juste un peu plus de force que prévu pour actionner le mécanisme. Fini le temps où il devait passer une demi-heure à chercher un taille-crayon, ou un couteau. Il était pleinement satisfait de lui-même, et commençait à penser qu'il pourrait les commercialiser et devenir riche. Il regarda son invention avec un air attendri, comme si c'était son propre enfant.
Et encore comme toujours, il fallait maintenant qu'il aille aux toilettes car il venait d'absorber un demi-litre de liquide, et par habitude il devait aller satisfaire ses besoins naturels après cela.
Grand moment de solitude, rythmé par le bruit de cascade et les sifflements du garçon. C'était marrant de voir comment aller aux toilettes incitait à réfléchir, c'était certainement dû aux quatre murs qui nous enfermaient, et à la l'impossibilité de faire la moindre petite chose. Il soupirait. Au moins, dans le futur, il ne serait plus enfermé par ces montagnes. Il allait pouvoir voir le monde comme il l'avait toujours voulu, voir de quoi était fait l'inconnu, et ce qu'on y mangeait. Mais pour le moment, être coincé dans ce cabinet commençait à l'agacer à force de trop penser à sa future carrière. L'hypothèse du danger de le préoccupait pas énormément, il savait qu'il aurait des partenaires sur qui compter. Par ignorance, le plus total optimisme était présent en lui, ou en tout cas pour le moment. C'était la Grande Aventure de sa vie, et il pourrait montrer au monde entier que ses inventions ne sont pas inutiles. Shiki était impatient, mais pour le moment il voulait rentrer chez lui pour donner de ses nouvelles. Le malheureux avait oublié de mettre un mot indiquant qu'il était sorti.
Il se dépêcha d'en finir avec Mère Nature.
*Mwahaha, je vous montrerais le pouvoir de la science ! Accrochez-vous j'arrive !*
Il disait ça tout en remontant sa braguette, et se dépêcha de sortir après s'être laver les mains. Il sortit des toilettes en se retournant pour refermer la porte, mais lorsqu'il repris le sens de la marche, il ne pu s'empêcher d'hausser un sourcil, qu'on pouvait difficilement voir à travers la lunette.
Une silhouette descendait de la montage traînant un sac plein à ras bords d'objets métalliques ou en bois, jouant dans le paysage tel un orchestre symphonique, mais simplement pour la variété des tons utilisés où peut-être cela sonnait-il bien dans les oreilles du jeune garçon. C'était dans ce joyeux brouhaha qu'il descendait de la montagne, non pas à cheval, mais sur de simples chaussures de cuirs, qui commençait néanmoins à lui faire drôlement mal. Il allait bon train, descendant le chaotique chemin, aux courbes périlleuses, aux démoniaques pierres qui avait fâcheuse tendance à vous aider à vous tordre le pied, aux... avec aise. La force de l'habitude. Mais il se demandait surtout comment il allait réussir à tout remonter. La prochaine fois, il faudrait qu'il trouve un moyen moins fatiguant. Sa frêle carrure ne l'aidait pas beaucoup dans ce genre de situation.
Après avoir déposé toutes ses affaires chez lui, il décida qu'il allait les rendre le lendemain, il était beaucoup trop épuisé par la marche. C'était beaucoup plus une fatigue mentale qu'un fatigue physique, avoir à faire tout ce chemin à faire seul en trimballant tout un tas de machines, en plus de la demi-journée qu'il venait de passer seul dans son atelier, l'avait épuiser. Il avait besoin de voir du monde, et malheureusement personne n'était à la maison. Triste sort, qu'est-ce que ce serait bien d'avoir une femme accueillante qui l'attendait quand il rentrait du boulot... Enfin... Tout cela ne tenait encore que du rêve pour notre pauvre jeune homme blasé par la vie. Mais où était-il bien tous passés ? Cela le tracassait, et qui plus est il était inquiet pour sa soeur qui selon ses souvenirs n'avait rien de prévu, d'autant plus qu'il était relativement assez mécontent qu'on puisse l'oublier comme ça. Jaloux, oui peut-être, mais de quoi ? C'était bien ce qui lui faisait peur, il n'en avait pas la moindre idée.
*Ahhhhhh... Vraiment... Je dois encore me prendre la tête pour pas grand chose. Pis qu'est-ce que j'ai à me parler tout seul... Quelle perte de temps. Puisque c'est comme ça je vais aller me ravitailler tout seul. Pas la peine de t'inquiéter pour ça, Bobby.
...
Tu vas pas me dire qu'il avait raison en me parlant de complexe de la soeur l'autre zigoto... Merde. Non c'est pas possible...*
La ville était comme toujours grouillante de monde. Surtout à cette heure où tout le monde commençait à rentrer de leur travail.
Comme toujours, il allait commander sa boisson au citron. Et comme toujours, il commanderait son gâteau au citron. Oui, toujours, et encore toujours. Rien de changeait dans ce fichu village, jamais rien d'intéressant, où en tout cas rien qui soit porté au public. D'un côté c'est ce qui faisait le charme d'être ninja, on pouvait être au courant de ce qui se déroulait, comme des sortes d'agents secrets. C'était assez stylé maintenant qu'il y pensait. Mais il ne pouvait échapper à la tentation du citron, même ce train-train quotidien était ennuyeux. Ce goût puissant, cette acidité à vous faire fondre les neurones, rien de tel pour vous faire redémarrer au quart de tour. Parfois, il lui arrivait même de manger des citrons frais, plusieurs à la suite. Quand il arriva devant le restaurant, il commençait à avoir des réticences à y aller seul comme un reclus, mais maintenant qu'il avait fait tout ce chemin pourquoi s'en faire ? Et de plus il connaissait le tenancier, donc c'est pas comme s'il était vraiment seul.
Il entra dans l'échoppe, et malgré son jeune âge ont l'accueillit correctement, du fait qu'il connaissait tout le monde. Il s'asseya au comptoir et commanda ses drogues. La discussion allait bon train avec le tenancier. On aimait demander à Shiki sur quoi il travaillait en ce moment, pour se moquer de lui ou alors émettre un sifflement, ou encore simplement sourire. Mais même s'il avait parfois des idées loufoques, il n'empêchait pas qu'il s'y connaissait assez en mécanique et ou autre bricolage et avait souvent aider à réparer la cafetière, etc... La clochette tinta, suivit de pas lourds.
"Oh, ceux là, ce sont des habitués. Depuis quelques temps, ils viennent tous les jours ils sont un peu bruyant mais non pas un mauvais fond. Ce sont des ninja du village je crois.", dit le barman en essuyant des verres.
C'était relativement affreux, les ninja qu'il voyait ici était tous des balafrés, au l'air de dur à cuir renforcé au sake de pays. De quoi faire changer d'avis n'importe qui au premier abord, mais lorsqu'un si attardait un peu on pouvait voir que ce n'était que de simples personnes voulant passer du temps entre amis. Cela plaisait de plus en plus à Shiki. Voir comment ces gens à l'aspect farouche pouvaient être ninja et s'entendre si bien entre collègue. Des ogres au bon coeur, comme dans les contes de sa jeunesse. Mais légèrement porté sur la bibine, et certains avaient déjà ce regard caractéristique du fort taux d'éthanol dans le sang. On disait que le riz étaient bon pour la santé, mais là il était encore difficile à y croire. Sauf si vraiment le rire est bon, mais alors vraiment bon pour la santé. M'enfin, c'était toujours mieux que le tabac et autres produit inflammables.
Mais il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était visiblement un métier qui apportait satisfaction, ce qui attirait de plus en plus le jeune garçon. Mais loin de lui l'idée de se devenir un ogre comme eux, il s'aimait comme il était. Il était beau comme un prince, un prince charmant, et il irait sauver des princesses en danger et il finirait heureux et heureux beaucoup d'enfants... Sur ces pensées, il s'était appuyer au dos de sa chaise, la tête en arrière et les deux mains jointes sur son ventre bien rond après avoir ingurgité tout ce qu'il avait commandé. Rien de tel après une bonne journée de travail. Il essaya son nouveau crayon sur lequel était inscrit en lettre d'or "Vive la flemme", et l'essaya. Tout se passait bien il se taillait seul, il fallait juste un peu plus de force que prévu pour actionner le mécanisme. Fini le temps où il devait passer une demi-heure à chercher un taille-crayon, ou un couteau. Il était pleinement satisfait de lui-même, et commençait à penser qu'il pourrait les commercialiser et devenir riche. Il regarda son invention avec un air attendri, comme si c'était son propre enfant.
Et encore comme toujours, il fallait maintenant qu'il aille aux toilettes car il venait d'absorber un demi-litre de liquide, et par habitude il devait aller satisfaire ses besoins naturels après cela.
Grand moment de solitude, rythmé par le bruit de cascade et les sifflements du garçon. C'était marrant de voir comment aller aux toilettes incitait à réfléchir, c'était certainement dû aux quatre murs qui nous enfermaient, et à la l'impossibilité de faire la moindre petite chose. Il soupirait. Au moins, dans le futur, il ne serait plus enfermé par ces montagnes. Il allait pouvoir voir le monde comme il l'avait toujours voulu, voir de quoi était fait l'inconnu, et ce qu'on y mangeait. Mais pour le moment, être coincé dans ce cabinet commençait à l'agacer à force de trop penser à sa future carrière. L'hypothèse du danger de le préoccupait pas énormément, il savait qu'il aurait des partenaires sur qui compter. Par ignorance, le plus total optimisme était présent en lui, ou en tout cas pour le moment. C'était la Grande Aventure de sa vie, et il pourrait montrer au monde entier que ses inventions ne sont pas inutiles. Shiki était impatient, mais pour le moment il voulait rentrer chez lui pour donner de ses nouvelles. Le malheureux avait oublié de mettre un mot indiquant qu'il était sorti.
Il se dépêcha d'en finir avec Mère Nature.
*Mwahaha, je vous montrerais le pouvoir de la science ! Accrochez-vous j'arrive !*
Il disait ça tout en remontant sa braguette, et se dépêcha de sortir après s'être laver les mains. Il sortit des toilettes en se retournant pour refermer la porte, mais lorsqu'il repris le sens de la marche, il ne pu s'empêcher d'hausser un sourcil, qu'on pouvait difficilement voir à travers la lunette.