Publié : ven. 08 juil. 2005, 22:09
[ Roi des Jeux de Mots
La fête du Malt, le ciel azurée d'une lumière apprivoisé par les odes aux dieux qui hantent avec grâce les cieux illusoires voilant ainsi les espaces oniriques de cette terre maudite. C'est par cette belle matinée que le Chunin fou dans une journée de bienséance acquise et bercé par un quatrain de pensées éparses avait eu l'idée soudaine de rejoindre cette petite fête comme avait coutume de l'apeller les bonnes gens de ce petit coin de paradis bon marché.
Il portait ce jour là une tenue légère et aussi blanche que la neige fraîchement tombée d'une matinée d'hiver. La démarche toujours nonchalante, son maintient royal presque divin cette élégance naturelle qui le caractérisait, il arriva donc au pays du Malt, il n'avait prévenue personne de son départ espérant illusoirement inutile de le dire profiter des rayons du soleil qui baignait le pays d'une chaleur tendre et délicieuse. Il arriva donc au pied d'un arbre qui hantait de part sa taille la clairière nue. Il se laissa choir sans retenue sur l'herbe, son regard malicieux fixant sans but les horizons. Ses traits androgyniques ajoutés aux affres de ce soleil d'été rendaient le jeune homme encore plus attirant qu’à l'ordinaire.
Véritable Diable des amours, prince déchu, désabusé, contrarié par tant de grâce. Il ferma les yeux plongeant dans ses rêves. Loin de chercher la joie de la fête il préférait garder ses distances, n'ayant jamais aimé les manifestations et les fêtes. Qu'elle humiliation pour Konoha. Une paix retrouvée, une future guerre. Le calme avant la tempête. Il ne le savait que trop bien. Il savait également que ce "prélude" à la guerre était également une excuse royale pour espionner. Les ninjas ne s'embarrassent pas de scrupules. Pensif le Saito.
Il passa une main dans ses cheveux tuant une mèche rebelle scrutant sans conviction les alentours à la recherche d'un autre ninja. Loin d'être sociable Saito n'était tout de même pas un rustre. Et puis la compagnie féminine ne l'avait, au fond jamais dérangé. Ce soleil le rendait mélancolique. Il revoyait son accrochage avec Nakano, sa défaite, l'humiliation la terreur. Pourquoi au fond était il encore en vie ? Une chance insolente ou une amitié trop ancrée ? Peut être aurait il du mourir ce jour là. Qui sais. A cette pensée peu agréable Saito se releva avec style. Il se dirigea finalement vers la ville. Un peu d'animation l'aiderait finalement à oublier ses peurs, imbiber le sang qui coule. Les larmes qui meurent. Le jeu des regards, encore et encore. Chercher sans cesse sur le visage d’un autre les détails de sa vie, comme s’ils étaient inscrits sur les courbes du visage, les mots noyés dans les prunelles, cadavres exsangues qui flottaient, accrochés au bout des cils. Les yeux bleus le dévoraient, il en aurait souri mais resta pourtant impassible, improbable statue douée de vie accrochée dans ce théâtre incessant qu’était le monde des Ninjas.
Il entra dans la ville en liesse.
Il ne retirait de ces observations silencieuses qui ne cessaient de le poursuivre aucune fierté, aucun sentiment. Rien. L’éclat des regards étrangers se reflétait sur lui sans jamais l’atteindre. L’habitude avait fait son travail, n’ayant jamais rien connu d’autre, il ne voyait pas là une anormalité dont il aurait eu à se défendre. Il replongeait dans son passé D’une certaine façon il était toujours disponible… Poupée de porcelaine aux airs de perdition que les clients s’arrachaient la nuit et jetaient le jour, il se rappelait le passer.
Et avait peur du présent, peur du monde. Et de part sa beauté les regards se tournaient vers lui. Il était pourtant vêtu sobrement, son corps mince dissimulé sous un large pantalon de toile couleur sable qu’une ceinture retenait sur ses hanches, ainsi qu’une chemise noire dont les pans lâches s’amusaient avec le vent. Un adolescent comme un autre, du moins aurait on pu le croire si l’étrange aura qui l’entourait comme un linceul ne le contredisait implicitement. Il suivait alors la course nébuleuse d’un corbeau dont l’ombre noir se découpait telle une ombre chinoise sur une toile saphir.
Il alla vers un café de la ville et s'assit sur une chaise qui traînait là commandant une verre de ninja cola relevé au lys au shaker. Il sirotait son cocktail farouche et attentif aux moindres bruits ou gestes des passant de la fête du pays du Mal Teuh. Il était seul, peut être par pour longtemps. Mais chaque moment de la vie mérite d'être savouré, un sourire malin illumina le visage du Chunin Fou. Il finit son verre et souffla.
Le ciel ne peut attendre...
Topic libre
La fête du Malt, le ciel azurée d'une lumière apprivoisé par les odes aux dieux qui hantent avec grâce les cieux illusoires voilant ainsi les espaces oniriques de cette terre maudite. C'est par cette belle matinée que le Chunin fou dans une journée de bienséance acquise et bercé par un quatrain de pensées éparses avait eu l'idée soudaine de rejoindre cette petite fête comme avait coutume de l'apeller les bonnes gens de ce petit coin de paradis bon marché.
Il portait ce jour là une tenue légère et aussi blanche que la neige fraîchement tombée d'une matinée d'hiver. La démarche toujours nonchalante, son maintient royal presque divin cette élégance naturelle qui le caractérisait, il arriva donc au pays du Malt, il n'avait prévenue personne de son départ espérant illusoirement inutile de le dire profiter des rayons du soleil qui baignait le pays d'une chaleur tendre et délicieuse. Il arriva donc au pied d'un arbre qui hantait de part sa taille la clairière nue. Il se laissa choir sans retenue sur l'herbe, son regard malicieux fixant sans but les horizons. Ses traits androgyniques ajoutés aux affres de ce soleil d'été rendaient le jeune homme encore plus attirant qu’à l'ordinaire.
Véritable Diable des amours, prince déchu, désabusé, contrarié par tant de grâce. Il ferma les yeux plongeant dans ses rêves. Loin de chercher la joie de la fête il préférait garder ses distances, n'ayant jamais aimé les manifestations et les fêtes. Qu'elle humiliation pour Konoha. Une paix retrouvée, une future guerre. Le calme avant la tempête. Il ne le savait que trop bien. Il savait également que ce "prélude" à la guerre était également une excuse royale pour espionner. Les ninjas ne s'embarrassent pas de scrupules. Pensif le Saito.
Il passa une main dans ses cheveux tuant une mèche rebelle scrutant sans conviction les alentours à la recherche d'un autre ninja. Loin d'être sociable Saito n'était tout de même pas un rustre. Et puis la compagnie féminine ne l'avait, au fond jamais dérangé. Ce soleil le rendait mélancolique. Il revoyait son accrochage avec Nakano, sa défaite, l'humiliation la terreur. Pourquoi au fond était il encore en vie ? Une chance insolente ou une amitié trop ancrée ? Peut être aurait il du mourir ce jour là. Qui sais. A cette pensée peu agréable Saito se releva avec style. Il se dirigea finalement vers la ville. Un peu d'animation l'aiderait finalement à oublier ses peurs, imbiber le sang qui coule. Les larmes qui meurent. Le jeu des regards, encore et encore. Chercher sans cesse sur le visage d’un autre les détails de sa vie, comme s’ils étaient inscrits sur les courbes du visage, les mots noyés dans les prunelles, cadavres exsangues qui flottaient, accrochés au bout des cils. Les yeux bleus le dévoraient, il en aurait souri mais resta pourtant impassible, improbable statue douée de vie accrochée dans ce théâtre incessant qu’était le monde des Ninjas.
Il entra dans la ville en liesse.
Il ne retirait de ces observations silencieuses qui ne cessaient de le poursuivre aucune fierté, aucun sentiment. Rien. L’éclat des regards étrangers se reflétait sur lui sans jamais l’atteindre. L’habitude avait fait son travail, n’ayant jamais rien connu d’autre, il ne voyait pas là une anormalité dont il aurait eu à se défendre. Il replongeait dans son passé D’une certaine façon il était toujours disponible… Poupée de porcelaine aux airs de perdition que les clients s’arrachaient la nuit et jetaient le jour, il se rappelait le passer.
Et avait peur du présent, peur du monde. Et de part sa beauté les regards se tournaient vers lui. Il était pourtant vêtu sobrement, son corps mince dissimulé sous un large pantalon de toile couleur sable qu’une ceinture retenait sur ses hanches, ainsi qu’une chemise noire dont les pans lâches s’amusaient avec le vent. Un adolescent comme un autre, du moins aurait on pu le croire si l’étrange aura qui l’entourait comme un linceul ne le contredisait implicitement. Il suivait alors la course nébuleuse d’un corbeau dont l’ombre noir se découpait telle une ombre chinoise sur une toile saphir.
Il alla vers un café de la ville et s'assit sur une chaise qui traînait là commandant une verre de ninja cola relevé au lys au shaker. Il sirotait son cocktail farouche et attentif aux moindres bruits ou gestes des passant de la fête du pays du Mal Teuh. Il était seul, peut être par pour longtemps. Mais chaque moment de la vie mérite d'être savouré, un sourire malin illumina le visage du Chunin Fou. Il finit son verre et souffla.
Le ciel ne peut attendre...
Topic libre