/HRP]Nom : Ueshiba
Prénom : Kazuki
Age : 15 ans
Goûts : Cela ne regarde que lui…
Description mental/physique : Kazuki est relativement froid, distant, et porte très peu d’affection aux autres exception faite de celle qui fait battre son cœur… Il est assez intelligent et à l’esprit logique, de ce fait il est un très bon leader qui favorise la discrétion au combat lors de ses missions. Kazuki est relativement petit et de corpulence moyenne (1m69, 52kg). Comme son ‘'père’’, il a l’habitude de fumer en permanence…
Nindo : Nous ne sommes que de minuscules cailloux dans cette univers. Dans la vérité le bien ou le mal n’existent pas… Ce ne sont que des prétextes inventés par les hommes…
Histoire :
Un jeune homme, d’une quinzaine d’années, affalé sur une chaise, dans une salle d’interrogatoire, semble répondre aux questions de trois hommes, vêtu de noir et portant des masques à l’effigie d’animaux …
« « Qui es-tu? Que fais-tu dans la vie? » »
« « Je m’appel Kazuki Ueshiba, j’ai quinze ans, et je suis nettoyeur… » »
« « Nettoyeur ? » »
« « Mon métier consiste à tuer des personnes, femmes, enfants peu n’importe du moment que je suis payé… Et que je me suis amusé... » »
« « …Que faisais tu dans la chambre du seigneur Nekotechi ? » »
« « On va commencer par le commencement avant de vous dire ce que je faisais dans le bureau de ce richissime seigneur, non ? » »
Kazuki avait à présent un petit sourire vicelard, il regardait les hommes qui l'interrogeaient avec un air de dément, l'air de quelqu'un qui a envie de tuer...
« « Dans la vie nous devons tous faire des choix… Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de radio à la con, choisir des lessives, des chevaux, des vinyles, des ouvres boites bleu ou vert? Choisir la santé, un faible taux de cholestérol, de la bonne nourriture pas des merdes en boites... Choisir son petit pavillon, choisir ses amis, choisir son survêt et le sac de sport qui va avec. Choisir son canapé avec deux fauteuils le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s’interrogeant sur le sens de sa vie, choisir de s’affaler sur ce putain de canapé et s’lobotomiser aux jeux radios en s’bourrant d’ramens froids. Choisir de pourrir à l’hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère et de réalisant qu’on fait honte à nos enfants… Choisir son avenir, choisir la vie… » »
Il marqua alors un temps d'arrêt en regardant le plafond comme ci il y voyait le ciel.. Il semblait réfléchir mais réfléchir à quoi, il parlait parlait... Il se remit donc à parler avec une voix blanche une voix sans sentiment...
« « Pourquoi ferais-je une chose pareille??? J’ai choisi de ne pas choisir la vie… J’ai choisi autre chose, des raisons? Y’a pas de raisons… On n’a pas besoin de raisons quand on tue des gens… » »
(Trainspoting)
Un blanc fut marqué. Mais l'anbu ne le laissa pas s'installer il reprit tout de suite la parole avec un ton on ne peut plus sérieux:
« Hum… ? Tu t’égares jeune homme, viens en au fait, que faisais tu dans la chambre du seigneur Nekotechi ?Je ne répèterais pas ma question... »
« «Bon... Tout a commencé dans le village caché d’Ame no kuni, il y a huit années de cela. A cette époque, il était très difficile de vivre, ou devrais-je dire de survivre, ma mère, une camée se prostituait afin de pouvoir se payer son « fix » (sa dose), et mon père, je ne l’ai jamais connu, il devait être l’une de ses nombreuses passes… Bref, cette misère m’avais vite traumatisé, j’en avais marre de voir ma mère titubant sur le canapé, tout en devant ouvrir la porte aux uissiés de justice ou autres percepteurs d’impôt, j’avais la haine… -C’est cette chose qui m’a sûrement fait gâcher toute ma vie-. Pour toutes ces raisons, je décidais de partir loin, très loin… J’étais seul, en plein milieu d’une jungle, la vie, contre laquelle je ne pouvais rien faire… Les gens me regardaient et ne faisait rien pour m’aider, tout ce qu’ils m’offraient c’était leur répulsion… J’étais sous alimenté, je fouillais les poubelles dans l’espoir de trouver de quoi me nourrir, il m’est même arrivais de manger des charognes dont les pores suinter de moisissures… L’hiver arrivait, les gens ne me portaient que du mépris, j’avais donc renoncé à vivre… Ma sous alimentation m’avait fait m’évanouir, c’est la dernière chose dont je me souviens, à mon réveil, j’étais allongé dans une caverne, un vielle homme sénile attisait un feu où grillé deux petit lapins et un magnifique loup au pelage blanc se tenait à mes cotés. Cet homme, c’est lui qui m’a redonné goût à la vie, tout comme moi, lui aussi était issue des bas quartiers d’Ame… Seito, Seito Kitano, c’était son nom, il m’a tout appris, comment s’introduire chez les gens par effraction, l’escamotage, le déplacement silencieux, bref l’art du meurtre…Ha... » »
Ses yeux tournés dans tous les sens il semblait revivre les plus beaux moments de sa vie et on pouvait voir s'allumer au fond de ses yeux une flamme, la flamme de l'espoir de la vie...
« « C’est ainsi, qu’avec le soutien de son loup, Frendrilh, je suis devenu très rapidement un tueur hors pair, certes je n'étais pas grand chose en rivalité avec des ninjas hauts gradés mais je restais un grand tueur de basse catégorie... Je ne connaissais ni le doute, ni la crainte, ni le remords, une vraie machine à tuer cependant, je ne sais pourquoi, à chaque meurtre, je pleurais, au fond c’est que je dois avoir un bon coté non ?…. Je me fit rapidement une réputation et l’on attribua plusieurs surnom : « Celui qu’on ne voit pas », ou encore « The crying Free man », en référence à mes larmes… Tout le monde me désirait… Un jour, je me fis remarquer par la pègre local qui m’engagea, une fois mes preuves faites en tant que nettoyeur… Je me croyais au dessus de tout, enlever la vie des autres donnes un sentiment de supériorité, jouer pendant quelques instants le rôle de « dame destinée »… Et puis par dessus tout, cette sensation lorsque votre lame pénètre la chair de votre victime ne pouvant rien faire à part être le témoin de son propre trépas… Ressentir ses derniers spasmes, ses derniers souffles, et enfin la satisfaction d’avoir rempli son contrat lorsque celui-ci baigne dans son sang… J’en tremble encore d’excitation… Mais un jour, mon père adoptif, Seito, mourut de vieillesse, et avant de rendre son dernier souffle de vie, il m’avait dit : » »
Des larmes apparaissaient aux coins des yeux de Kazuki il tremblait mais pas de tristesse, de rage... Il reprit la parole avec un ton faussement enjoué:
« « Je t’aime mon fils, trouve toi un être cher, et protèges le jusqu'à la fin de tes jours, ne commet pas la même erreur que moi… » »
« « Ce fut ses dernières paroles, et j’avais comprit ce qu’il voulait me dire… Je décidais de partir avec Frendrilh qui était devenu mon meilleur ami, encore une fois, de tout plaquer, Iwagakure no Sato, un havre de paix… Là bas, j’ai croisé une femme, elle était radieuse, de magnifiques cheveux blond faisait ressortir ses yeux de couleurs noisettes. Sa peau était douce comme la soie, elle aurait pu m’apporté l’amour que jamais je n'ais eu…
J’avais enfin compris ce qu’étais d’être amoureux, d’avoir le béguin, moi qui ne croyais pas un mot de toutes ces conneries comme l’amitié, l’amour, la passion que l’on retrouve dans les chansons écrites pour des millions de personnes… Mais malheureusement, on ne sort pas si facilement du crime, une dépendance c’était crée, elle me vouait aux meurtres à tout jamais… Il me fallait une dose, non pas d'opium comme ma mère, mais de sang... Il me fallait me sentir vivant ce que je n’arrivais à faire qu'en prenant la vie des autres car la vie elle ne m'avait pas fait de cadeau alors pourquoi en ferais-je à celles des autres?? Et il me fallais me sentir revivre… Tazuno, mon employeur, me donna mon dernier contrat, tuer Nekotechi un richissime noble d’Iwagakure no Sato. Et puis vous connaissez la suite, vous m’avez attrapé, et vous allez sûrement me tuer est-ce exacte ??? » »
« « Officiellement oui… » »
« « … Je ne vous saisi pas… soyez plus clair. » »
« « Vois-tu, tu es relativement fort pour un enfant, ça serait un gâchis de te tuer cependant, si nous ne simulons pas ta mort, beaucoup de tes anciennes fréquentations vont te solliciter et risque de nuire au village… Nous allons donc te permettre de revoir cette fille… Mais ceci a un prix, nous voulons que tu t’inscrives à l’académie et que tu serves notre nation, beaucoup d’enfants aussi voir même plus que toi suivent déjà des cours…» »
« « Qu’il en soit ainsi… De toute manière je n'ai pas vraiment le choix?» »
Kazu les regardait à présent avec air interrogateur...
« « Soit, je te nomme donc étudiant d’Iwa no kuni, ton loup peut représenter une menace, il est donc hors de question qu’il sorte de notre réserve, ne t’inquiète pas, tu pourras lui rendre visite aussi souvent qu’il te plairas, une fois genin, il te sera peut-être remit… Au revoir jeune Kazuki, une dernière chose ? » »
Kazuki était ravi, il venait de sauver sa vie et comprenait à présent beaucoup mieux qu'elle sens elle avait.
« « Je pense que le moment est venue de vous dire ce que j’ai appris, d’en tirer une conclusion non ? Et bien ma conclusion est que la haine est une saloperie, la vie est trop courte pour passer son temps à avoir la haine. Ca n’en vaut pas la peine, Seito m’a dit un jour que c’est bien de terminer une histoire par une citation, il disait que quelqu’un avait du en faire une bonne, alors si on ne peut pas faire mieux, autant la lui emprunter carrément. J’ai choisi celle là, et j’espère qu’elle vous plaira…
« « Nous ne sommes pas ennemie mais amis, nous ne devons pas être ennemie… Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser l’affection qui nous lie. Les cordes sensible de la mémoire vibreront dès qu’on les touchera, elles résonneront au contact de ce qu’il y a de meilleur en nous… » »
**... Brave petit...**
C’est ainsi que Kazuki devint un membre à part entière de Iwagakure no Sato, laissant derrière lui son néfaste passé…
