Nom: Shiro
Prénom: Hayate
Age: 22 ans
Physique: De taille relativement élevée, il mesure aux alentours des 1M80. Il est d'une nature remarquablement élancée et sa masse musculaire est peu imposante. Son visage est fin et androgyne, sa peau assez mate ne présente que très peu d'imperfections. Ses yeux bleu métal cachés derrière de discrètes lunettes instaurent un sentiment de froideur avec tout protagoniste qui s'attarde à les fixer. Il se distingue aussi par une longue chevelure grise et soyeuse qui lui confère un important charisme. Par ailleurs, il affiche un sourire radieux en toutes occasions. De prime abord, ce rictus peut apparaître comme une marque de jovialité mais il trahit à la longue son instabilité mentale. La majeur partie du temps, il est vêtu d'un long manteau blanc, d'un costume deux-pièces assorti et d'une écharpe en taffeta. Cette apparence est loin de faciliter ses facultés au combat mais accroit ses capacités de séduction. Elle lui permet, en outre, d'évoluer dans les milieux aristocratiques et bourgeois avec une grande aisance.
Mental:Aux antipodes des archétypes de personnages blessés ou torturés, Hayate est un homme dénué de toute sensibilité. Il est imperméable au monde qui l'entoure et semble immunisé face aux agressions affectives jalonnant la vie de l'être humain. De cette particularité est né chez lui le sentiment d'un vide profond, une brèche qui ne saurait jamais être comblée durant son existence. Cette état de fait l'a conduit a recherché chez l'autre ce qu'il n'a jamais eu. Provoqué la douleur physique ou moral, faire couler les larmes ou le sang sont autant de moyens pour Hayate d'assouvir la fascination qu'il a pour cette souffrance humaine qui lui est inconnue.Comme j'aime votre conscience, vos remords et vos doutes. Leurs parfums si délicats me feraient presque oublier que je dois vous tuer...
Nindô: Laissez moi me repaître de vos larmes, leur goût iodés si délicieux embrasent mes lèvres desséchées. Amputée d'une partie de ce qui fait l'humanité je brûle pourtant de la comprendre. Vos souffrances sont autant de clefs me permettant de percer ses mystères.
Aime: Les rapaces pour leur manière si magnifique de transcender leurs proies vers les cieux avant de leurs hotter la vie. L'ivresse de séduire puis de tuer.
N'aime pas: Les concepts de bien et de mal. La rupture d'anévrisme ou l'arrêt cardiaque suite aux traitements qu'il a pu infligé à un adversaire.Prince des cimes, l'aigle a fait de sa chasse un art à part entière, la pauvre créature entre ses griffes acérées s'appretant à vivre le dernier et le plus beau moment de son incipide vie. J'aimerais te faire la même faveur...
Histoire:
Extrait de du magazine mensuel Exil édité à Konaha et paru en mai de cette année:
Chers lecteurs, ravis de constater que vous êtes de plus en plus nombreux à suivre les aventures de notre hebdomadaire Exil qui mois après mois ne cesse de se pencher sur ce phénomène si fascinant des ninjas exilés. Ils ont trahi leurs villages, se sont nourris du sang de leur propre clan ou ont brûlé vif le jounin qui leur enseignait la voie du ninja, sont ils des monstres ou de simples victimes de la société? Telle est la question posée par notre magazine qui tente de vous éclairer sur ces destins hors du commun.
Après le numéro 768 et le succès de son dossier spécial consacré à la célèbre jounin déserteuse Karasu Satsubatsu Hana, nous avons choisi cette fois de nous pencher sur le cas d'un déserteur certes moins connu mais tout aussi atypique, Hayate Shiro. Avant d'esquisser les contours de son parcours, nous vous rappelons qu'un cadeau exceptionnel vous est offert au dos du magazine, une fantastique reproduction des pages d'un journal intime d'un des "camarades" du jeune Hayate.
On ne sait que peu de chose sur l'origine de cet enfant mystérieux. Des rumeurs persistentes tendent à laisser penser qu'il est le fruit d'un amour illégitime entre le noble héritier d'un prestigieux clan de Konoha et une prostituée des bas quartiers mais rien n’est moins sur. Une certitude demeure, le jeune Hayate Shiro a été très tôt associé aux ambitions du très contesté docteur Katsumoto Kayatashi, emprisonné voila bientôt 10 ans dans le geôles de Konoha. Ainsi le nom d'Hayate Shiro apparaît très clairement dans les registres du projet "heaven nindo".
Rappelons rapidement que ce projet très sulfureux visait à isoler une cinquantaine d'enfants de tout milieu familiale. En leur transmettant dès leur plus jeune age une somme très élevée de ninjitsu et en leur hottant tout sentiment d'attachement, Katsumoto espérait produire un groupe de ninja d'exception prêt à servir jusqu'a leur dernier souffle Konoha. "L'incident du labaratoire Katsumoto" allait rapidement révéler au grand Hokage le vrai visage d'une véritable folie scientifique à tendance fascisante, les enfants s'étant successivement entretués. Seul 3 survivants furent dénombrés après l'incendie du bâtiment central de l'institut, dont le jeune Hayate Shiro âgé à l'époque de seulement 13 ans. Les témoins de l'affaire parle de leur surprise lorsqu'ils virent l'adolescent ne marqué aucune trace de soulagement à l'issu de sa libération du laboratoire.
"On s'attendait à voir de grosses larmes coulées des joues du jeune Hayate, mais rien, le traumatisme des 10 années cauchemardesques étaient à peine perceptible" déclare une villageoise spectatrice de la libération des enfants par l'unité des ninjas d'élite de Konoha.
Par la suite le grand Hokage décida qu'il fallait coûte que coûte réintégrer ces pauvres âmes perdues au sein des structures éducatives classiques des ninjas de Konoha. 2 mois s'écoulèrent sans qu'aucun incident ne fût noté. Mais le premier jour du mois de juin les corps de 2 des 3 rescapés du laboratoire furent retrouvés inanimés. Hayate Shiro ne faisait pas parti des victimes. La police de Konoha sous l'égide du clan Uchiha tenta en vain d'inculper le jeune apprenti-ninja. Celui-ci demeurait introuvable et fut rapidement assimilé aux déserteurs et déclaré banni a titre préventif du village.
Quelques témoignages affirment qu'ils ont aperçus un homme aux longs cheveux gris bien au delà des murs de la ville. Un vieux berger raconte: "J'ai vu un homme d'une vingtaine d'année au regard de métal pratiquer l'art ninjitsu. Celui-ci affirmait vouloir goûter aux larmes de son adversaire avant qu'il ne le tue."
Si Hayate Shiro est encore en vie, il demeure une menace indiscutable pour tout voyageur croisant son chemin. Gageons qu'aucun de nos lecteurs n'ait à utiliser ses glandes lacrymales pour rassasier un vagabond aux longs cheveux gris !
Dans le prochain numéro découvrez l'histoire palpitante de Nakano Kyô, ce déserteur mélancolique qui ne pourra vous laissez insensibles !!!!
Supplément du numéro de mai d'Exil: Reproduction de quelques pages trouvées dans les vestiges de l'incendie du laboratoire Katsumoto. Le clan Uchiha l'a attribué après enquête au journal intime d'une des enfants du projet "heaven nindo", morceaux choisis décrivant Hayate Shiro:L'arme la plus raffinée est probablement la séduction. La quintessence de la douleur d'autrui est un coeur brisé. Pareils à des trophés, je dévore chacune des larmes coulant sur les joues de la pauvre âme à l'agonie.
Quand je regarde Hayate mon coeur est à la fois empli d'effroi et d'admiration. Son regard est si dur mais sa beauté si douce. Les entraînements et leurs lots quotidiens d'humiliations de sévices physiques et morales ne semblent pas l'altérer. Il n'est pourtant physiquement pas le plus résistant de nous tous mais ses yeux ne trahissent jamais la moindre sensation de douleurs ou de souffrances.
J'ai passé la matinée à observer mon très cher Hayate. Son existence et sa résistance psychologique m'aide à supporter l'âpreté de mon sort. Son visage impassible est mon réconfort. Je pense lui révéler dans quelques jours la vraie dimension de mes sentiments à son égard.
Cet après-midi j'ai surpris Hayate fixant le ciel durant une heure environ. Il avait l'air fasciner par la ronde qu'effectuait l'un des aigles royaux dans la campagne environnant Konoha. J'ai cru percevoir une marque de jubilation dans le coin de ses lèvres au moment ou le rapace entama sa longue descente vers sa proie. J'ai la sensation qu'il savait que je l'observais... A t'il perçu l'amour qui consume peu à peu tout mon être?
Le journal est entaché de larmes
Ce soir ma seule raison d'exister c'est éteinte. Dans le vestibule d'entrée, j'ai révélé la nature de mes sentiments à Hayate mais celui-ci n'a pas esquissé l'ombre d'une réaction. C'est lorsque mes larmes se sont mises à couler que son regard a changé. L'avidité avec laquelle il se nourrissait de mon chagrin m'a glacé d'effroi. Plus ma souffrance s'intensifiait plus sa curiosité grandissait. Sans dire un mot il ne cessait d'observer les pleures troublées mon regard. Je m'étais trompée sur l'âme d'Hayate Shiro, ce n'était pas le courage qui l'avait amené à survivre aux épreuves que nous avions traversées dans le laboratoire mais sa monstruosité.
Quelques jours avant l'incendie
Cette nuit j'ai entendu de drôles de bruits dans la chambre d'Hayate. Ce que j'y vis me terrifia. Ce dernier après avoir capturer l'un des chats qui rodaient autour du bâtiment central, s'évertuait à lui infliger de multiples blessures à l'aide d'un des Kunaï d'entraînements. A chaque cri de douleur de la pauvre bête, Hayate semblait jubiler. Lorsque le chat ensanglanté finit par s'éteindre, le regard enjoué se figea comme si l'expérience s'était écourtée trop tôt. Dorénavant je m'efforcerai dans la mesure du possible de ne plus le croiser au sein de l'institut qui sait de quoi il est capable...
Allier finesse du language et élegance de l'apparence, tel sont les clefs du succès de délicieuses rencontres. Rien ne vaut de prendre la vie d'une élite après avoir acquis sa confiance.