Publié : mer. 11 mai 2005, 11:25
Le soleil était à son zénith, le temps était radieux comme d'habitude à Suna. Les oiseaux chantaient, le vent soufflait, bref une journée des plus normales. Mais une grande journée pour Atara, la nouvelle année venait de débuter. Une année sous le signe du travail, un bref murmure aurait suffit à sa gloire. Bref c'est le coeur léger que Atara était sortit de chez lui dans l'espoir d'aller au centre ville pour tuer le temps. De sa démarche nonchalante presque maladive :
Morphée désabusé. Il marchait vers le centre ville, ressassant sans cesse des brides de pensées diluer dans des les peurs et les rêves. Finalement c'était une bonne journée. Le vent puissant embrassait les cheveux d'ébène de l'enfant. Sa silhouette gracile semblait plier sous le poids du vent... Lorsque enfin il entra dans le coeur même du centre ville. Une légère étincelle de bonheur marqua le visage de cristal de Atara.
Il commença la tournée des magasins qui l'intéressaient. Il s'arrêta au magasin d'armes ninjas. Contemplant innocemment les rangées impeccablement alignées de shuriken. Il en laissa échapper un soupir. Et il continua sa route. Ces quelques armes avaient ravivés des flammes enfouis depuis longtemps en lui. Il revoyait son père. Déserteur, lui qui croyait tenir le verdict de l'histoire entre ses mains. L'orgueil nous rend naïf, Atara l'avait compris depuis longtemps. A présent les songes désincarnés de l'enfant n'étaient plus qu'une ombre. Tuer l'innocence. Atara ne ferait pas les mêmes erreurs.
Lui. Homme. Les larmes se sont envolées. Il continua sa route toujours seul, ne prêtant aucune attention au monde qui l'entourait, atome en suspens au dessus du monde. Nuage noir dans un ciel bleu. Pétale de glace dans un désert. Il avait envie d'une glace, la chaleur était décidément bien lourde aujourd'hui. Et la candice idée d'un doux parfum laissait Atara rêveur.
Il se dirigea donc vers le marchand de glace. Là il passa la main dans sa poche à la recherche de quelques ryos. Il en trouva 3, la journée allait donc être fantastique. Il se présenta au marchand d'une voix neutre. Totalement neutre :
" Une glaçe à l'anis, s'il vous plait "
L'homme bedonnant avec une petite bouille digne des plus gras polichinelle répondit en souriant tout en préparant une glaçe dans son arrière boutique. :
" Tiens voila petits gars, 3 ryos "
Il tendit le cornet rempli d'une appétissante glaçe blanche vers Atara qui s'en saisit l'air pensif. Il donna l'argent au marchand et reprit sa marche. Heureux se régalant. La roue tourne toujours, disent les ninjas les plus sages. Et la roue se mit à tourner à ce moment là. Lorsque Atara croisa au détour d'un chemin Akai. Un des anciens étudiants dans la classe de Atara. Une de ces pathétiques hyènes patibulaires qui faisait de Atara leur paria. Un souffre douleurs en quelques sortes. Atara méprisait en silence cet être sauvage. Matière de rien. Mais se regard se posa sur le bandeau du sable de Akai. Ainsi donc il était génin. L'enfant redoutait le pire. Mais il prit son courage à deux mains et d'une voix blanche il demanda :
" Alors, Akai. Tu es genin ? "
L'autre eut un rire, véritable poison qui transcende. Tout en arborant fièrement les couleurs de son bandeau il répondit d'une voix mauvaise, où ont pouvait lire sa haine d'Atara. Pénétration des sens.
" Ouais et j'ai même apprit plusieurs techniques, tu veux voir bouffon? "
Avant même que Atara ait put répondre le garçon composa quelques signes et il intima de la même voix " Bunshin no justu " Dans un léger floppement 3 clones apparurent, ceux ci étaient presque parfait. Mais Atara n'était pas dupe. De toute sa vie aucune rencontre avec Akai ne s'était bien finit. Il n'était pas dupe aux illusions, et de toute sa silhouette, faible et piètre il se prépara. Et il avait vus juste en effet en un éclair, l'un des clones bouscula Atara qui vint s'écrouler au sol, la glaçe finissant son parcours sur le sable chaud. L'enfant, ange déchu regarda sa glaçe se retenant de laisser perler une larme.
" Oh excuse moi Atara, le rat !"
Il laissa de nouveau échapper une sordide rire avant de frapper dans le ventre plusieurs fois Atara. Sans défense. Atome en suspens au dessus de la bataille. Ses forces crachant sur le passé. Il protestait, renonçait aux larmes. Mais rien n’y fit. Atara était de toute évidence bien plus faible que son ancien : "camarade" Celui-ci toujours la mine hagarde cracha un coup puis partit, bien content de sa mauvaise action. Tandis que Atara gisait au sol, n'ayant rien perdus de sa fierté. La mine parfaitement calme malgré la douleur qui lui tiraillait le ventre.
* Je te souhaite l'overdose, que les relents de ma chair froissé te soit fatal *
Deux minutes après Atara commença à se relever. L'air triste il retint une larme.
(HRPG= Vient qui veut pour moi )
Morphée désabusé. Il marchait vers le centre ville, ressassant sans cesse des brides de pensées diluer dans des les peurs et les rêves. Finalement c'était une bonne journée. Le vent puissant embrassait les cheveux d'ébène de l'enfant. Sa silhouette gracile semblait plier sous le poids du vent... Lorsque enfin il entra dans le coeur même du centre ville. Une légère étincelle de bonheur marqua le visage de cristal de Atara.
Il commença la tournée des magasins qui l'intéressaient. Il s'arrêta au magasin d'armes ninjas. Contemplant innocemment les rangées impeccablement alignées de shuriken. Il en laissa échapper un soupir. Et il continua sa route. Ces quelques armes avaient ravivés des flammes enfouis depuis longtemps en lui. Il revoyait son père. Déserteur, lui qui croyait tenir le verdict de l'histoire entre ses mains. L'orgueil nous rend naïf, Atara l'avait compris depuis longtemps. A présent les songes désincarnés de l'enfant n'étaient plus qu'une ombre. Tuer l'innocence. Atara ne ferait pas les mêmes erreurs.
Lui. Homme. Les larmes se sont envolées. Il continua sa route toujours seul, ne prêtant aucune attention au monde qui l'entourait, atome en suspens au dessus du monde. Nuage noir dans un ciel bleu. Pétale de glace dans un désert. Il avait envie d'une glace, la chaleur était décidément bien lourde aujourd'hui. Et la candice idée d'un doux parfum laissait Atara rêveur.
Il se dirigea donc vers le marchand de glace. Là il passa la main dans sa poche à la recherche de quelques ryos. Il en trouva 3, la journée allait donc être fantastique. Il se présenta au marchand d'une voix neutre. Totalement neutre :
" Une glaçe à l'anis, s'il vous plait "
L'homme bedonnant avec une petite bouille digne des plus gras polichinelle répondit en souriant tout en préparant une glaçe dans son arrière boutique. :
" Tiens voila petits gars, 3 ryos "
Il tendit le cornet rempli d'une appétissante glaçe blanche vers Atara qui s'en saisit l'air pensif. Il donna l'argent au marchand et reprit sa marche. Heureux se régalant. La roue tourne toujours, disent les ninjas les plus sages. Et la roue se mit à tourner à ce moment là. Lorsque Atara croisa au détour d'un chemin Akai. Un des anciens étudiants dans la classe de Atara. Une de ces pathétiques hyènes patibulaires qui faisait de Atara leur paria. Un souffre douleurs en quelques sortes. Atara méprisait en silence cet être sauvage. Matière de rien. Mais se regard se posa sur le bandeau du sable de Akai. Ainsi donc il était génin. L'enfant redoutait le pire. Mais il prit son courage à deux mains et d'une voix blanche il demanda :
" Alors, Akai. Tu es genin ? "
L'autre eut un rire, véritable poison qui transcende. Tout en arborant fièrement les couleurs de son bandeau il répondit d'une voix mauvaise, où ont pouvait lire sa haine d'Atara. Pénétration des sens.
" Ouais et j'ai même apprit plusieurs techniques, tu veux voir bouffon? "
Avant même que Atara ait put répondre le garçon composa quelques signes et il intima de la même voix " Bunshin no justu " Dans un léger floppement 3 clones apparurent, ceux ci étaient presque parfait. Mais Atara n'était pas dupe. De toute sa vie aucune rencontre avec Akai ne s'était bien finit. Il n'était pas dupe aux illusions, et de toute sa silhouette, faible et piètre il se prépara. Et il avait vus juste en effet en un éclair, l'un des clones bouscula Atara qui vint s'écrouler au sol, la glaçe finissant son parcours sur le sable chaud. L'enfant, ange déchu regarda sa glaçe se retenant de laisser perler une larme.
" Oh excuse moi Atara, le rat !"
Il laissa de nouveau échapper une sordide rire avant de frapper dans le ventre plusieurs fois Atara. Sans défense. Atome en suspens au dessus de la bataille. Ses forces crachant sur le passé. Il protestait, renonçait aux larmes. Mais rien n’y fit. Atara était de toute évidence bien plus faible que son ancien : "camarade" Celui-ci toujours la mine hagarde cracha un coup puis partit, bien content de sa mauvaise action. Tandis que Atara gisait au sol, n'ayant rien perdus de sa fierté. La mine parfaitement calme malgré la douleur qui lui tiraillait le ventre.
* Je te souhaite l'overdose, que les relents de ma chair froissé te soit fatal *
Deux minutes après Atara commença à se relever. L'air triste il retint une larme.
(HRPG= Vient qui veut pour moi )