ouverture de la chasse !

Le pays lui-même... C'est là que seront réalisées une partie des missions.

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Musashi Akaito
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ouverture de la chasse !

Message par Musashi Akaito »

Le départ. La mission enfin allait commencer pour Musashi et Aoshi, tous deux aujourd'hui formant une équipe autre que celle qu'ils avaient formé jusque là en tant que sensei et élève. S'il fallait les différencier, on parlerait désormais de senpai et kohai évoluant ensemble dans une même mission, Musashi n'était plus qu'aujourd'hui qu'un ainé d'Aoshi.

Tous deux s'étaient entraînés ensemble pendant deux semaines avant de régler leurs affaires chacun de leur coté pendant une petite dizaine de jours, le temps pour Aoshi de parler et de s’entraîner avec sa famille, le temps pour Musashi de récolter les dernières informations d'avant mission. Une chasse aux déserteur se focalisait d'ordinaire sur un seul objectif, un seul déserteur ou un groupe de déserteur à pourchasser, il était rare que la situation exige de poursuivre 5 déserteurs sans rapport les uns avec les autres. La quantité d'informations à posséder avant de partir en devenait par conséquent beaucoup plus importante, Musashi ne pouvait ainsi pas se permettre de précipiter le départ en mission, le temps de récupérer suffisamment d'éléments pour ne pas partir sur des pistes peu fiables ou trop vagues.

Ainsi, Musashi passa ses journées d'après entrainement à rassembler les informations supplémentaires qu'il pouvait obtenir, que ce soit auprès des autorités de Suna ou même parfois auprès de proches des personnes ayant désertées, quand celles ci étaient restées à Suna bien évidemment. Une fois qu'il eut estimé qu'il avait suffisamment de renseignements pour partir, il envoya un serpent retrouver Aoshi chez lui pour lui porter un message lui indiquant qu'ils partiraient le lendemain, le rendez vous étant fixé à la même porte que d'habitude à l'aube.

Le jounin prépara ainsi un paquetage léger pour partir, ils partaient certainement pour plusieurs mois et ne pouvaient par conséquent pas amener de vivres et vêtements en quantité suffisante pour pouvoir subvenir à leurs besoins pendant toute cette période. Ils auraient à acheter leur nourriture au fur et à mesure, et pour cela il fallait bien avouer que les autorités de Suna avaient été particulièrement généreuses avec Musashi, lui donnant un bon pécule pour régler leurs frais de mission pour un bon moment. Qui plus est, à chaque déserteur capturé ils auraient certainement à rencontrer des personnes de Suna qui viendraient leur remettre de l'argent pour poursuivre leur chasse en échange du déserteur récupéré.
Les préparatifs faits, Musashi ne demanda pas son reste et alla se coucher en prévision de la journée du lendemain, certainement pas la plus compliquée de la mission, mais le jounin était du style prudent et précautionneux, pour lui mieux valait ne pas accumuler de la fatigue dès le départ, sachant que la difficulté augmenterait petit à petit au fur et à mesure des chasses.

Comme à son habitude, le jounin arriva un peu avant l'heure sur le lieu de rendez-vous, rapidement rejoint par Aoshi.
« Bien, nous pouvons y aller, je t'indiquerai les détails sur notre première cible lors de notre première pause sur le trajet. »
Il n'y avait pas grand chose à ajouter pour le moment, dévoiler l'objet de sa mission en plein village n'était jamais une bonne idée, Musashi attendrait qu'ils soient un peu plus au calme, sans personne autour pour donner le nom de la première personne qu'ils pourchasseraient, ainsi que les renseignements qu'il avait sur celle ci.

Le rythme de course était particulièrement soft, ils n'avaient pas de temps imparti précis pour réaliser la mission, cela pouvait un mois comme dix, tout dépendait des difficultés qu'ils auraient à retrouver les déserteurs se trouvant sur la liste, et donc de la fiabilité des renseignements en possession du jounin. La direction était claire : ils partaient en direction d'Iwa, ou presque …
Au bout d'une heure à peine de course, Musashi déclara qu'il était temps de faire la première pause. Ils étaient encore en plein désert, mélangeant sable et pierres à perte de vue tout autour d'eux. Après aussi peu de temps, une pause pouvait paraître surprenant, mais selon Musashi il s'agissait justement là du moment parfait pour faire le premier brief, sans qu'ils ne soient fatigués par une journée de course, et surtout dans cet endroit où aucune oreille indiscrète ne pourrait les entendre.

« Comme tu as pu te rendre compte, nous prenons la direction d'Iwa, mais nous n'irons pas jusqu'à là bas, nous nous arrêterons à Tori no Kuni, le pays des oiseaux. »
(HRP : pour les pays, j'utilise cette carte : http://naruto.japflap.com/world-carte )
Musashi déplia alors le rouleau contenant les informations sur la cible pour commencer à lire, le tout en tendant une photo de cette personne à Aoshi.
Image

« Notre cible s'appelle Yusuke Moboshi, un ancien genin du village. Les renseignements que j'ai sur lui sont relativement accablants … Apparemment il s'agit d'un jeune homme de 20 ans, d'un niveau médiocre selon ses professeurs d'académie, redoublant à chacune de ses années d'académie, devenu genin avec comme appréciation « passage avec indulgence du jury » … Il était visiblement très imbu de sa personne, se croyant plus puissant que tout le monde autour de lui, y compris que le jounin qui l'avait dans son équipe... »
A ces mots, Musashi laissa échapper un léger soupir tellement le portrait était désespérant. Il était rare que le jounin laisse comme cela paraître ses pensées et ce qu'il ressentait en lisant la description de ce jeune homme, mais il fallait dire que le tout était relativement affligeant, en particulier la suite de la description …
« Lors de ses premières missions avec son équipe il a visiblement fait rater un nombre de choses considérable, accusant au passage ses coéquipiers à chaque fois, si bien qu'il ne s'est jamais vu attribuer d'autres missions que des rangs D. C'est suite à une réprimande de son jounin qu'il a quitté le village il y a deux ans, vexé que celui ci ne reconnaisse pas son « talent incontestable » selon ses propres dires. Il a été vu ensuite à de nombreuses reprises dans divers villages de Tori no Kuni à provoquer les gens avant de se faire chasser de chaque endroit où il mettait les pieds. »

Musashi replia le rouleau et reprit la photo qu'Aoshi avait eu le temps de regarder, puis termina son discours en donnant les derniers renseignements.
« J'ai rencontré le jounin qui l'avait eu en charge, d'après ce qu'il a entendu de son coté il s'agirait de villageois et même pas de ninja qui ont réussi à le chasser des différents villages où il venait semer le trouble pour « exhiber son pouvoir surnaturel » et ainsi se faire craindre de la population. Toujours d'après le jounin, il n'y a aucune chance qu'il ait progressé depuis l'époque où il l'avait eu sous ses ordres, ce n'est visiblement pas le type de personne qui comprend l'utilité de s'entrainer, pour tout te dire il s'étonnait même qu'il apparaisse dans certains bingo book. Personnellement, il n'est pas dans le mien, je ne sais pas si c'est pareil pour toi, mais d'après les autorités de Suna il s'agit d'un « oubli » pour certaines éditions, c'est dire le peu d'importance attaché à ce déserteur.
Le plus dur sera de la retrouver, et encore … Apparemment il n'est pas très discret quand il arrive quelque part, donc même cela ça ne devrait pas être un gros problème. Une fois qu'on l'aura retrouvé, ça ne devrait pas ne poser trop de problèmes. »


D'ordinaire Musashi ne s'avançait jamais vraiment sur l'issue de ses missions ou de ses combats, mais là il fallait reconnaître que le portrait n'inspirait pas franchement la crainte ou la méfiance …

« Tu as des questions ? »



[HRP : et c'est parti :D
pour ton post je veux déjà que tu détailles un peu les journées qui suivent l'entrainement (sans trop rentrer dedans évidemment si jamais tu comptes les rp à coté plus tard :winkk:). Ensuite tes réactions par rapport à tout ce départ en mission, en particulier sur ce ninja d'exception contre lequel nos personnage vont devoir mener une lutte sans merci :redface: .
Tu termines sur tes questions éventuelles :).

(tu comprendras que quand j'ai trouvé Gunther en dessin je me suis dis qu'il fallait qu'on aille lui foutre une peignée :mrgreen: - avant de passer à du plus sérieux évidemment ^^)

Bon rp a toi :D]
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Aoshi Tsukyo
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Re: ouverture de la chasse !

Message par Aoshi Tsukyo »

La veille de son départ en mission, on l’appela. Une réunion allait se tenir dans le quartier et l’ensemble des discutions allaient porter sur Mayumi Tsukyo. Le chunin avait passé les sept derniers jour à s’entrainer avec la chef du clan, et pas une seule fois elle n’avait évoqué la mission à laquelle avait été assigné le garçon. Après leur première rencontre il y a trois semaines, Kumiko lui avait demandé de ne parler à personne de la chasse à laquelle il allait participer. Elle souhaitait sûrement ne pas affoler le clan avant son départ en mission, et puis après tout, les informations sur la désetrice étaient classées top secret et Musashi lui avait fait une faveur en les lui révélant.

Après sept jours exténuants d’entrainement, la chef du clan avait conclu qu’il était à peu près prêt et l’avait invité à la réunion hebdomadaire du clan. Toutes les semaines, les personnes importantes du clan se réunissaient et géraient les affaires de la famille. On y parlait aussi bien des missions auxquelles avaient été assignés les membres que de l’état des pas de tir. Le garçon s’était habillé du mieux qu’il le pouvait et s’était rendu à la réunion. La première partie de la rencontre hebdomadaire était publique : on y traitait surtout du quartier et chacun s’il le voulait pouvait participer aux discutions ou soumettre des propositions. Quand Aoshi arriva, les discutions sur la rénovation d’un quelconque batiment étaient bien engagées. L’amphithéâtre où se tenait la réunion était presque plein et les gens présents discutaient entre eux un verre à la main. A défaut d’être productive, l’ambiance était joviale. Aoshi s’assit dans le fond de la salle et attendit la fin.

Une fois la séance finie, les gens sortirent petit à petit de la salle et il n’y resta plus qu’une dizaine de personnes. Kumiko et les anciens du clan attendaient en bas, tandis que dans les gradins il ne restait plus qu’Aoshi et deux jûnins. Kumiko fit signe aux deux junins de descendre les rejoindre, et ils s’éclipsèrent dans une salle à côté. Aoshi n’était pas le seul à partir en mission cette semaine. Un bon quart d’heure s’écoula que rien ne se passse. Le garçon, affalé sur son banc, regarda le ciel, se demandant où et avec qui il allait retrouver sa cousine. Il savait qu’il y aurait d’autres déserteurs à chasser avant elle, mais il s’en moquait. Les autres n’avaient que peu de valeurs à ses yeux. La famille de Mayumi rentra alors dans la salle. Aoshi se releva et alla les saluer. Son père et sa mère étaient deux shinobis respectés dans le clan, et leur fils, le petit-frère de Mayumi, était un genin agé de quelques années de moins qu’Aoshi. Ils bavardèrent de tout et de rien, mais jamais ils ne parlèrent de leur fille. Kumiko les avait sans doute mis au courant, mais elle n’avait pas parlé du rôle qu’aurait à jouer Aoshi.

Enfin, la porte s’ouvrit et les deux junin sortirent. Kumiko invita ensuite Aoshi et la famille de Mayumi à rentrer. Le chunin lut sans mal la surprise et la stupeur qui se dessina sur leur visage auparavant serein. Aoshi n’était pas spécialement proche de Mayumi et pourtant lui aussi était invité à rentrer.
La nouvelle salle était bien moins spacieuse que la précédente : quelques bibliothèques sur les murs et une longue table au milieu autour de laquelle s’étaient déjà assis les anciens. Aoshi commença à se sentir mal à l’aise. Il sentait les regards lourds des anciens et les regards accusateurs de la famille se poser sur lui. Tout d’un coup, il se sentit responsable du sort qu’allait subir la jeune fille. Il avait l’impression d’être l’instigateur de la chasse organisée contre la désertrice Tsukyo. L’ambiance devenait tendue. Seule Kumiko ne portait pas de jugement de valeur : elle retournait à sa place suivie d’Aoshi, toujours aussi sérieuse et concentrée. La table était rectangulaire. A un bout se trouvait la chef du clan, à l’autre se tenait la famille de Mayumi, et entre les deux, les anciens étaient assis. Aoshi fut invité à s’installer à côté de Kumiko.

Kumiko s’éclaircit la voix, prit un papier parmi tous ceux qui se trouvaient devant elle et commença à parler.
« Il y a trois semaines, Aoshi a été affecté à une mission pour retrouver plusieurs déserteurs de Suna de bas niveau. Parmi eux se trouve Mayumi Tsukyo. Il part demain matin. »
Elle fit une pause. L’assemblée était parfaitement silencieuse et tous écoutaient sérieusement.
« Il m’a mise immédiatement au courant et, ce changement de politique vis-à-vis d’un de nos membres ne m’ayant pas été signalé par Suna, je suis allé voir les autorités pour en discuter. Suite au putch, le village a été affaibli et a décidé d’éliminer ou de ramener tous les déserteurs à la maison pour ne pas qu’ils ne deviennent une menace de plus. La liste qui a été donnée au senseï d’Aoshi, Musashi Akaito, ne contient principalement que des genin que le village souhaite voir revenir en vie. Suna veut soit les réintégrer, soit les interroger. »
Elle fit encore une pause. La concentration de l’auditoire s’était un peu dégradée, et beaucoup se retenaient de poser des questions ou de juste donner leur avis. De nombreux anciens avaient acquiescé de la tête en entant de parler de l’Akaito ; le junin s’était fait une petite réputation aussi bien dans Suna que dans le clan Tsukyo après avoir battu un chef Renraku que tous trouvaient vraiment désagréable.
« Parlons de Mayumi maintenant. Elle a quitté le village il y a quelques années lors d’une mission d’assassinat. Heureusement, elle n’a pas laissé les cadavres de son équipe derrière elle. D’après le bingo book, elle a quitté le clan suite à un désaccord avec un ancien du clan. Il y a quelques mois, elle aurait été vue à Naza, une ville du pays d’Iwa, en compagnie d’autres déserteurs de familles célèbres de Suna et… de Tenshi Kuroï. »
Un murmure de désapprobation gronda dans la salle. Visiblement Kumiko n’avait pas révélé à tous que Mayumi avait de mauvaises fréquentations. Elle demanda le silence, et conclut.
« Suna a demandé à Aoshi et son senseï de retrouver Mayumi. Le village la veut de préférence en vie. Sachant elle a trainé avec le Kuroï, elle va subir un interrogatoire à son retour. Si compté qu’elle accepte de rentrer au village… »
Dis comme ça, il ne restait plus grand-chose à négocier. Après tout, les Tsukyo n’avaient pas leur mot à dire dans cette histoire. Même si elle n’était pas une criminelle et qu’elle ne voulait pas détruire le village, Mayumi avait quitté le village et elle était dès lors considérée comme une désertrice comme les autres. C’était une grande chance qu’on ait demandé à un Tsukyo de la retrouver, et encore s’il était sur cette mission, c’était parce que Musashi avait demandé à l’avoir avec lui.
Une fois que Kumiko cessa de parler, les Tsukyo firent connaitre leur désaccord. Petit à petit, la tension monta et finalement, ils se mirent à se crier dessus en tapant du poing sur la table ou en se levant pour d’autres. Kumiko garda son sérieux et rangea froidement ses papiers. Selon elle, il n’y avait pas d’alternative, cela ne servait à rien de crier. Aoshi les écouta distraitement s’engueuler. Il avait déjà étudié le problème de fond en comble. Il refusait de la tuer, s’il la ramenait au village, elle allait être interrogée, et tous savaient ce qu’interroger voulait dire dans le jargon du shinobi, et s’il la laissait fuir, il allait passer en cour martiale et tout son clan en subirait les conséquences. De temps en temps, on le prenait à partie et il se contentait d’acquiescer sans trop écouter ce qu’on lui disait. Le petit frère de Mayumi quitta la salle précipitamment, visiblement perturbé par ce qu’il venait d’entendre.

Cette affaire avait bouleversé le clan et n’était toujours pas oubliée. Quand on parlait de Mayumi Tsukyo, les esprits s’échauffaient et les désaccords sur la modernisation du clan se faisaient entendre.
Finalement, au bout d’une dizaine de minutes, tous se calmèrent. Kumiko se leva et annonça.
« Quoi qu’elle ait fait, Aoshi la ramènera en vie au village. Si elle est devenue une criminelle, alors elle répondra de ses actes devant le clan, puis devant le village. Si elle n’a rien à se reprocher, alors je ferai en sorte qu’elle soit bien traitée et que son interrogatoire se passe au mieux. Telle est ma décision. La séance est levée. »
Elle ramassa alors ses papiers et sortit sans écouter ce qu’on lui disait. Elle avait pris la seule décision satisfaisant au mieux les attentes du clan et de Suna. Mayumi ne voudrait sans doute pas revenir au village, mais ça serait à Aoshi de régler ce problème. Il s’éclipsa alors rapidement, il était tard et il voulait dormir longtemps avant de partir en mission.

Il marcha lentement à travers les rues du clan, profitant de l’air frais et du magnifique ciel étoilé pour se changer les idées.
« Aoshi ! » Le garçon se retourna, et vit le frère de Mayumi, l’arc à la main. « Va prendre ton arme et viens te battre ! » Visiblement, il était déterminé à combattre avec le chunin. Il avait invoqué la vraie forme de son arc, et une flèche y était déjà encochée. Le garçon paniqua un peu, il savait à quel point les flèches tirées par la vraie forme de l’arme étaient rapides et puissantes. Il tenta de rester neutre. Froidement, il répondit : « Non. » et avança vers le genin. Celui-ci arma son arc et commença à tendre la corde. Aoshi était de moins en moins rassuré. A cette distance, le jeune Tsukyo ne pourrait pas le manquer. « Quoi que tu veuilles faire, ce n’est pas la bonne solution. Si tu penses que me tuer ou me blesser pourra annuler la mission contre ta sœur, tu te trompes. » Plus la distance entre les deux garçons diminuait, moins Aoshi avait de chance d’éviter le tir. Il scrutait les mouvements d u genin et se tenait prêt à bondir sur le côté. « Si demain je ne peux pas partir pour une quelconque raison, mon senseï prendra la mission sans moi au mieux. Au pire, il demandera à un autre chunin de le rejoindre, peut-être un Kukan ou peut-être un Renraku qui sera bien moins compatissant avec elle que moi. » L’arc était maintenant bandé et Aoshi sentait la pointe de la flèche hésiter entre ses jambes, ses bras ou son torse. « Je ne peux pas te promettre que je ne lui ferai pas de mal, mais je te promets que je ne la blesserai pas sans raison. Crois-moi, partir pour cette mission me fait beaucoup de mal. »
Aoshi s’arrêta à quelques centimètres de la pointe de la flèche, mis ses mains dans les poches et regarda le genin en souriant. Celui-ci trembla un instant, hésita, puis rangea son arc. Pas rancunier, Aoshi lui dit : « Passe une bonne soirée. » et se retourna. Sur le chemin du retour, son cœur eut du mal à se calmer et il faillit s’évanouir tant ses jambes étaient faibles.

Le Tsukyo se réveilla le lendemain matin peu avant l’heure que lui avait donné Musashi. Il avait préparé méticuleusement son bagage et inspecté son équipement la veille. Il mangea rapidement, se lava, et partit rapidement. Il prévint quand même ses parents après tout il allait partir pour un bon bout de temps, mais ne s’attarda pas dans le clan : il ne voulait pas être pris à partie comme la nuit dernière.
Aoshi courut doucement jusqu’au lieu de rendez-vous où, comme d’habitude, le junin se trouvait déjà. Ils se saluèrent et Musashi prit la route sans attendre. Il ne voulait pas révéler la mission au milieu du village : les chasses au déserteur échauffaient toujours les esprits, et si un d’en eux apprenait qu’ils étaient à sa poursuite, le trouver allait être bien plus compliqué. Le rythme de la course n’était pas soutenu. Après tout, ils n’étaient pas pressés puisque Suna ne leur avait pas donné de date limite. Aoshi commença à reconnaitre le chemin vers Iwa et s’inquiéta. S’ils allaient vers Iwa, il y avait de grandes chances qu’ils passent par Naza retrouver Mayumi. Aoshi ne sentait vraiment pas en forme pour affronter la Tsukyo et préférerait faire quelques combats avant.
Après une heure de course, Aoshi reconnut sans aucun doute le chemin vers Iwa. Ils firent alors une première pause. Ils étaient au milieu de nulle part et ni l’un ni l’autre ne semblaient fatigués. Musashi allait lui révéler ici le nom du premier déserteur, loin de toute oreille indiscrète.
« Comme tu as pu te rendre compte, nous prenons la direction d'Iwa, mais nous n'irons pas jusqu'à là-bas, nous nous arrêterons à Tori no Kuni, le pays des oiseaux. »
Aoshi resta muet, attendant la suite de l’histoire. Le junin déroula le rouleau contenant les premières informations sur le premier déserteur et lui tendit une photo. Le chunin fut rassuré, la photo n’avait rien à voir avec sa cousine. Il regarda le nom écrit au dos, Yusuke Moboshi. A en croire la photo, il avait plus l’air d’un fan d’eurodance qu’à un dangereux déserteur. Aoshi écouta silencieusement le triste portrait de ce personnage. A priori, le retrouver et le ramener à Suna n’allait pas être très compliqué. Le Tsukyo avait un peu de pitié envers cet homme et ne comprenait pas pourquoi le village voulait le ramener à la maison. Après tout, il se faisait plus de mal qu’aux autres et ne devait pas posséder des renseignements confidentiels, il ne figurait même pas sur le bingo book.
Musashi lui demanda si Aoshi avait des questions.
« Bon, visiblement on ne va pas avoir du mal avec celui-là. Qu’est-ce qu’il fait au village des oiseaux au fait ? Il a de la famille là-bas ? C’est possible qu’il se soit mis à la tête d’une bande de criminels à la noix encore moins futés que lui qui nous compliquerait la tâche ? »
Aoshi regarda le Soleil qui montait petit à petit dans le ciel. Ce premier déserteur n’allait pas leur poser de problèmes. Il n’aimait pas être imprudent comme ça, mais le plutôt il retrouverait sa cousine, le mieux ce serait.
« On arrive quand au pays des oiseaux ? »
Aoshi Tsukyo genin super fort et trèèès mignon de Suna

Team 7 de Suna :
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Musashi Akaito
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Re: ouverture de la chasse !

Message par Musashi Akaito »

A la description qui venait de lui être faite, Aoshi ne sembla pas plus trembler de terreur que Musashi face à ce terrible adversaire qui se dressait face à eux. Il fallait dire que le portrait de ce déserteur inspirait bien plus l'amusement ou le dépit qu'autre chose …
Aoshi posa malgré tout une question concernant ce que pouvait bien faire cet énergumène au pays des oiseaux, ainsi que sur les potentiellement recrutements qu'il avait bien pu effectuer là bas.

 « Je ne connais pas vraiment les raisons qui l'ont poussé à se diriger vers ce pays là, pas plus que son ancien sensei d'ailleurs qui estime juste qu'il a pu aller là bas du fait qu'il n'y a pas beaucoup de ninja dans ce pays pour se mettre en travers de sa route.
Ensuite pour ce qui est de s'entourer de quelques criminels c'est tout a fait possible. Seulement, à en juger par le caractère de Yusuke Moboshi il n'a pas dû s'entourer de puissants, il n'avait pas l'air de supporter des coéquipiers plus puissants que lui quand il était à Suna, il a donc dû recruter uniquement des personnes qu'il était en mesure de diriger.
Comme on ne peut pas dire que ce déserteur ait été particulièrement suivi depuis ce départ, il est assez difficile de pouvoir confirmer ces hypothèses, mais nous serons assez vite fixé, nous arriverons dès ce soir à Tori no Kuni, on y dormira avant de se mettre à sa recherche dès demain matin. Vu comme le jeune homme semble être assez peu enclin à la discrétion, je ne pense pas qu'on perdra trop de temps à trouver ne serait-ce qu'une piste. »


Les explications terminées, l'heure fut à un rapide repas avant de reprendre la route d'un pas un peu plus décidé que précédemment, mais sans se presser non plus, il ne fallait pas gaspiller les forces sur cette partie de mission.
Ainsi, la route se poursuivit avec une seule halte de nouveau pour se sustenter avant d'arriver àle frontière du pays des oiseaux. Ce pays était petit par rapport à Kaze no Kuni, une demi journée suffirait à la traverser, si bien que Musashi poussa la course jusqu'aux portes du village principal sans pour autant y pénétrer, s'arrêtant dans une auberge se trouvant là. La nuit était tombée depuis une petite heure, comme l'avait annoncé Musashi ils n'iraient pas plus loin pour l'instant et commenceraient véritablement les recherches dès le lendemain.

 « On en reste là pour ce soir. Je vais prendre une chambre pour tous les deux, je réglerai dès ce soir et on commencera les recherches demain un peu avant que le soleil n'apparaisse, dès qu'il y aura un minimum de luminosité dehors. Notre homme a visiblement tendance à s'en prendre aux agriculteurs et commerçants, ça sera pour nous la meilleure des heures pour les rencontrer et les interroger. »

Les recherches commenceraient donc de manière extra matinale pour rencontrer les commerçants avant que leurs enseignes ne soient bondées de clients, ainsi que pour rencontrer les agriculteurs qui à cette heure ci seraient déjà certainement dans leurs champs.
Ainsi, tous deux allèrent se coucher relativement tôt pour se lever dès que le ciel commença à lever légèrement son voile noir. La mission commençait enfin réellement dans cette fraîcheur matinale à laquelle n'étaient pas franchement habitués les shinobi de Suna.

 « je te donne une photo de notre homme, je vais m'occuper des recherches du coté campagne auprès des agriculteurs et auberges, et toi du coté du village principale auprès des commerçants. On se retrouve ici dans 3 heures pour faire un point, et ce quelle que soit la piste trouvée. Même si notre cible ne fait pas parti de la haute volée des ninja on ne sait pas non plus s'il est entouré et par combien de personnes il l'est. »

La prudence semblait certainement ici un peu exagérée, mais Aoshi n'avait jusqu'à présent jamais été assigné à ce style de mission visant à traquer des déserteurs et Musashi assez peu, ils ne savaient pas vraiment comment les bêtes traquées réagissaient lorsqu'un ninja de leur ancien village venait les chercher pour leur faire subir selon toute vraisemblance un interrogatoire. Musashi et Aoshi avaient pour ordre de les ramener vivant, et pour cela mieux valait fonctionner à deux pour appréhender les personnes, aussi faibles soient-elles, pour éviter qu'elles ne commettent l'irréparable.
Qui plus est, en agissant ainsi pour ce déserteur de petite envergure, ils rodaient un peu leur mode de fonctionnement pour les traques suivantes où les cibles seraient certainement un peu plus compliquées à appréhender, ce qui faisait donc un bon premier entraînement à cet exercice nouveau pour Aoshi et auquel Musashi n'était pas beaucoup plus habitué.

Ainsi, tous deux se séparèrent, Musashi en direction de la campagne environnante, Aoshi en direction du village principal.

[HRP :
Pour ton post je veux pour commencer que tu reprennes l'ensemble de mon post avec tes pensées et réactions à chaque chose que j'ai mis, comme d'habitude ^^.
Ensuite ton post sera axé sur les 3 heures que tu passes à questionner les commerçants, gardes aux portes de la ville, ainsi que les villageois que tu peux éventuellement rencontrer à cette heure ultra matinale. Même si la ville est loin d'être aussi grande que Sunagakure no Sato, le fait d'avoir à interroger un max ne te permet pas d'en faire le tour complet en simplement 3h, même si ca te permet de couvrir au moins les deux tiers des commerçants et les quatre portes gardées du village.
Au niveau des informations glanées, la majorité du temps tu n'obtiens rien (à toi de gérer comment on te répond, les gens peuvent te répondre gentiment, t'envoyer chier, t'inviter chez eux pour manger, etc … tu gères ^^), sauf sur la partie ouest de la ville où la plusieurs personnes semblent l'avoir vu (à toi de gérer aussi leurs réactions lorsque tu leur montre la photo ^^). Ce que tu apprends dans cette partie de la ville c'est que, conformément à la description, il est venu pour prendre le contrôle et s'est fait finalement chassé de chaque endroit, qu'il s'est adonné à certains larcins en étant visiblement accompagné de 3 autres personnes (des ado d'une quizaine d'années) « encore plus faibles que lui » selon les gens. Les gardes de la porte ouest sont ceux qui se souviennent le mieux de lui puisqu'ils l'ont reconnu et empêché de pénétrer dans le village pas plus tard qu'il y a 3 jours.

Tu n'obtiens pas plus que ça pendant ces trois heures, puis tu reviens ensuite au point de rendez vous où se trouve Musashi qui te demande ce que tu as trouvé (et donc tu termines sur ta réponse ^^).
A toi donc de me faire un joli post en décrivant autant que possible tes recherches, les personnes que tu rencontres, la manière dont ils te disent les choses, etc … :)
Si jamais tu as un doute sur ce que tu peux faire dire à telle ou telle personne que tu fais recontrer à ton personnage, n'hésite pas à me demander par mp :).

(au passage, n'oublie pas que tu as aussi le topic d'entrainement en parallèle si tu vois que je n'arrive pas a venir poster rapidement sur la mission :winkk: )

Bon rp a toi :D]
Musashi Akaito, Jounin de Suna
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Re: ouverture de la chasse !

Message par Aoshi Tsukyo »

Les réponses de Musashi à ses questions sur le déserteur lui permirent uniquement de souligner le ridicule de la situation. Visiblement, ils avaient à faire à un voleur de poulet, un voleur de betteraves ou au pire un bourreau des cœurs. Aller aussi loin pour arrêter un déserteur dont la police locale pouvait s’occuper, c’était une perte de temps. Cela allait juste être gênant de se battre contre lui ; si les informations étaient vraies, ce type n’avait même pas le niveau d’un étudiant prétendant au titre de genin. Mais bon, à défaut de l’entrainer au combat, cette mission l’entrainerait à la traque de déserteur.

Suite à ce portrait affligeant, Musashi et Aoshi déjeunèrent rapidement et se remirent en route. D’après les dires de son senseï, ils arriveraient à Tori dans la soirée. La course fut soutenue sans être fatiguante. Ni l’un ni l’autre n’était pressé et ne voulait arriver complétement exténué au pays des oiseaux. Au moins cette partie de la mission serait un peu comme des vacances à l’étranger. Ca le changerait du climat aride du pays du vent. Aoshi n’était jamais allé à Tori. Pour lui, tous les pays, Suna excepté, étaient plein de verdure et de petits arbres. Ce qui différenciait les pays, c’était ce qu’il y avait sur les arbres. A Yuki, il y avait de la neige sur les arbres, à Kiri, il y avait de la brume sur les arbres, à Iwa, il y avait des pierres au pied des arbres, et à Konoha, il n’y avait rien sur les arbres. Enfin bon, il n’était jamais allé à Konoha donc sur ce dernier point, il n’en savait pas grand-chose.

Ils firent une nouvelle pause avant de traverser la frontière du pays des oiseaux. Nouvel encas parce que courir ça creusait, et ils reprirent la route. La course continua jusqu’aux portes du village principal. Aoshi le regarda rapidement. Elle avait beau être la ville principale du pays, elle était bien plus petite que le village caché du sable. Néanmoins, elle était coquette et s’y balader ne serait pas déplaisant. Musashi décida de s’arrêter dans une auberge aux portes de la ville. Les recherches commenceraient le lendemain dès l’aurore. Commencer par la capitale n’était pas une mauvaise idée, connaissant l’ego de ce Yusuke il avait dû s’y précipiter après sa désertion.

Après une longue nuit de sommeil, les deux shinobis se retrouvèrent à l’aube. Il faisait froid, aussi froid que dans le désert pendant la nuit, et cela ennuya Aoshi de se dire qu’il allait faire aussi froid toute la journée. Il n’avait pas prévu assez de vêtements pour s’adapter à tous les climats des pays qu’il risquait de traverser. En tout cas, avec son turban et ses habits de marche dans le désert il n’allait pas passer inaperçu. Le programme de la matinée allait être simple : Aoshi allait interroger les commerçants de la ville pour trouver des pistes sur le fugitif. Mais même si son niveau était faible, la consigne était formelle : pas de contact avec la cible. Musashi posait les règles qu’ils allaient suivre pour toutes les autres traques. Le Tsukyo prit la photo du déserteur et entra dans la ville.

Il avait trois heures devant lui et la ville était presque vide. A cette heure matinale, seuls les commerçants commençaient à ouvrir leur magasin. Aoshi avait pris soin de dissimuler son bandeau frontal et ses armes avant de rentrer dans la cité. Même s’il était peu probable que le fugitif ait des alliés dans la ville pouvant l’avertir de la présence des deux shinobis, Aoshi préférait cacher son métier de ninja. Il faudrait aussi qu’il se débarrasse de ses habits de sunite pour passer inaperçu. En déambulant dans les rues, Aoshi comprit rapidement que la capitale était plus grande qu’elle en avait l’air et que trois heures ne seraient pas suffisantes pour parler à tous les commerçants. Il fallait qu’il soit sélectif et qu’il n’interroge que ceux susceptibles de s’être fait attaquer par Yusuke : il pouvait donc oublier les bibliothécaires, les menuisiers et les imprimeurs. Par contre, compte tenu de son caractère, aller voir les serveurs, les vendeurs de vêtements ou les médecins pourrait être utile.
Aoshi décida alors de mêler l’utile à l’agréable et entra dans un café. Yusuke devait être sans le sou et s’il avait décidé de se nourrir dans le village, il aurait certainement décidé de partir sans payer. En plus Aoshi avait encore faim ; Musashi ne voulait pas s’attarder au buffet de l’auberge ce matin.

Le Tsukyo rentra dans le café, s’assit au comptoir et commanda à manger à une serveuse. Le chunin ne savait pas comment l’aborder mais il se doutait bien que s’il lui mettait la photo du suspect sous le nez sans introduction, elle ne parlerait pas et ferait tourner le message dans le quartier qu’un blondinet de seize ans était à la recherche d’une starlette de l’eurodance des années 80. Autant dire qu’il allait être vite fait cramé. Même s’il était bien gradé et relativement respecté dans le village, son age et son apparence physique ne jouaient pas en sa faveur une fois passé les murs de Suna.
« Dites donc, vous n’êtes pas vraiment d’ici vous ? » lui dit la serveuse en lui rapportant son petit-déjeuner.
« Non pas vraiment, je viens d’arriver de Suna. » Aoshi soupira intérieurement. Ce n’était pas futé de sa part de dire d’où il venait, mais il ne pouvait pas vraiment cacher son bronzage et son chèche.
« Oui ! J’en étais sûre ! Je l’ai tout de suite reconnu à votre bronzage et à vos habits ! » s’exclama alors la serveuse, fière d’elle.
« Oui enfin pour être précis, je viens de Konoha. J’ai passé quelques mois dans le désert et là je me rends à Iwa. » C’était un beau bobard, mais le chunin était fier de lui. Il avait réussi à faire oublier ses vraies origines et la jeune fille ne devait pas se douter qu’il était shinobi. A priori, elle devait le prendre pour un voyageur comme les autres.
« Ha ! Vous êtes un voyageur alors ! J’adore les voyageurs ! Et les voyages aussi ! Y’en a plein qui viennent de Suna par les caravanes. J’imagine que vous avez fait pareil. Dites, c’est comment Konoha ? » Elle respirait plus la joie de vivre que l’intelligence.
Aoshi fut un peu embarrassé. Konoha, il n’y avait jamais mis les pieds. Il avait passé quelques jours à la frontière entre son pays et le pays de la feuille, l’endroit était plein d’arbres. A priori, ça devait être la même chose pour Konoha. Il se lança alors dans une description pleine de lyrisme de son pays qui lui manquait tant, mais insista sur sa volonté de connaitre un peu plus le monde et que son pays, même si ses paysages étaient les plus époustouflants qu’un homme puisse voir dans sa vie, était trop petits pour sa soif d’aventure. Elle parut satisfaire. Ils en vinrent à parler des affaires, des clients, et Aoshi finit par lui demander si elle avait déjà eu des problèmes avec certains d’entre eux. Elle lui répondit que non, le quartier était calme, et qu’elle n’avait pas eu de problèmes depuis qu’elle était arrivée à Tori, il y a de cela deux mois après avoir quitté Ame à cause d’une histoire d’amour qui s’était mal finie et que ses parents n’étaient vraiment pas sympa, et que maintenant elle était serveuse mais qu’elle comptait bien faire fortune à Tori, et que blahblahblaaah. Après quelques autres banalités, Aoshi la remercia et partit. En chemin vers un autre commerçant, il se demanda s’il devait montrer systématiquement la photo du fugitif. A priori, il avait bien fait de ne pas lui montrer. Elle n’était là que depuis deux mois et Yusuke avait quitté la ville sûrement bien avant qu’elle n’arrive. Aoshi regarda sa montre. Il avait perdu vingt minutes à lui parler. Il avait bien fait de ne pas lui montrer la photo, elle lui aurait tenu la grappe pendant encore dix autres minutes pour lui parler de son cousin Roy qui réparait des mini-motos et qui sniffait de la colle dans le hangar de la ferme familiale.

Le garçon rentra alors dans une boutique de vêtements, fermement décidé à être plus efficace. Si rencontrer chaque commerçant lui prenait une demi-heure, il risquait de revenir bredouille. Il se choisit rapidement un bonnet et une écharpe pour ne pas mourir de froid et se décida à aller payer ses achats. Au moment de payer, il sortit la photo de Yusuke et la montra au vendeur.
« Dites, vous savez dans quelle boutique il faut que j’aille pour trouver des vêtements comme les siens ? »
Le vendeur parut outré par le mauvais goût de l’homme photographié, mais ne sembla pas reconnaitre le déserteur.
« Pour ce genre d’articles, il faut aller dans le quartier ouest… »
Aoshi prit ses articles et sortit. Il regarda sa montre, et constata qu’il était resté moins de cinq minutes dans la boutique. Sa technique avait bien marchée, mais elle lui avait couté cher. Sa bourse s’était bien allégée et s’il continuait à ce rythme, il allait être ruiné avant d’avoir le moindre renseignement sur le déserteur. Néanmoins, c’était la deuxième fois qu’on lui parlait de l’ouest de la ville. La serveuse l’avait décrit comme un endroit jeune qui bougeait beaucoup et le vendeur le voyait comme le repère du mauvais goût. Cela valait sûrement le coup d’y aller jeter un coup d’œil, mais à l’heure qu’il était, tous ses habitants devaient dormir. Il continua à interroger les commerçants de cette partie de la ville, cette fois en étant plus direct et en évitant d’acheter à tout va des articles pour ouvrir la conversation. Personne dans cette partie de la ville ne semblait avoir vu Yusuke. En désespoir de cause, il alla voir les gardes en poste aux portes de la ville. Il les salua et leur montra sans attendre la photo du fugitif. Leur réponse fut négative. Aoshi les remercia et partit.

En une heure, il avait fouillé un quart de la ville. Aoshi regretta d’être aussi peu productif, mais se consola en se disant qu’il serait plus rapide les prochaines fois. La seule piste qu’on lui avait donnée pour l’instant était d’aller fouiller dans la partie ouest de la ville. D’après les commerçants, c’était la partie la moins bien famée de la ville, le quartier des bars, des clubs et des boites de nuit. C’était typiquement le genre d’endroit où Yusuke avait dû foncer en arrivant à Tori. Aoshi décida de le parcourir en dernier. Pour l’instant, il s’était occupé du quartier sud, il lui en restait donc trois. Aoshi se dirigea alors vers le quartier est.

Les deux parties de la ville étaient bien différentes. Le pays des oiseaux était coincé entre Suna, Iwa et Konoha, et donc était traversé par toutes les caravanes de marchandises. Chaque partie de la ville recevait et revendait privilégiement les marchandises du pays le plus proche. Venant de Suna, Aoshi était donc arrivé par l’entrée sud de la ville spécialisée dans les tissus et les épices. Le quartier Est était totalement différent. Alors que le quartier Sud sentait bon les épices, le quartier Est sentait lui la viande fraiche et le gibier en provenance des forêts de Konoha. Aoshi déambula parmi les ruelles du quartier. Les bouchers s’étaient levés tôt et découpaient déjà la viande à cœur joie. Ce n’était absolument pas le genre de quartier dans lequel un fêtard narcissique et mégalomane aurait atterri. Néanmoins, vu le nombre de restaurants et de fast-food qu’il y avait, c’était possible qu’il se soit arrêté dans un d’être eux pour manger.

Aoshi rentra dans la première boucherie venue et montra la photo de Yusuke. Le boucher s’arrêta de découper la viande, s’essuya les mains sur son tablier, et prit la photo. « Jamais vu. Vous devriez essayer le quartier ouest, c’est là-bas que ce genre d’hurluberlu se cachent. » L’odeur de la viande fraiche dès le matin n’était vraiment pas agréable. Il sortit du magasin et de dirigea vers un autre. Faire la tournée des boucheries n’allait pas lui plaire du tout. L’odeur du gibier au petit matin lui faisait tourner de l’œil. Il essaya de trouver des renseignements sur le déserteur dans deux autres boucheries et arrêta. Aoshi opérait toujours de la même manière : il montrait la photo de sa cible demandant si la personne en face de lui l’avait déjà vu et s’en allait si la réponse était négative. Les bouchers étaient bien moins susceptibles de parler de leur rencontre avec le shinobi avec leurs collègues que les serveurs ou les vendeurs, et donc le Tsukyo pouvait se permettre d’être un peu moins discret.

Après trois quart d’heure de recherche, Aoshi quitta le quartier. Les odeurs des abattoirs et des bennes d’équarrissages lui montaient à la tête et visiblement l’étudiant déserteur n’avait pas été aperçu dans cette partie de la ville. Il lui restait alors la partie nord et ouest de la ville à fouiller en une heure et quart. Il lui restait donc peu de temps et pour l’instant, il n’avait aucune piste. Avant de partir définitivement, le Tsukyo alla voir les gardes en poste aux portes de la ville et leur montra la photo de l’homme qu’il cherchait. Là encore, il obtint une réponse négative.

Le quartier Nord était le plus proche d’Iwa et vivait donc du commerce avec le pays de la Roche, c’est-à-dire du commerce des pierres précieuses. La partie Nord de la ville était bien mieux entretenue que les deux précédentes. Il y avait quelques minutes, le Tsukyo marchait sur de la terre, pataugeant presque dans les flaques de sang des animaux découpés dans les abattoirs, et maintenant, il marchait sur des pavés parfaitement posés. Les bâtiments étaient de bien meilleure qualité et étaient tous sans exceptions bâtis en pierre. Les rues étaient larges et aérées, et les rares personnes qui étaient dans la rue avec lui étaient bien habillées. Aoshi comprit rapidement qu’il était dans le quartier aisé de la ville. Le contraste entre le quartier riche et les autres était bien moins marqué qu’à Naza, mais la présence policière était bien plus importante. Des gardes se tenaient à l’entrée des maisons des notables, à l’entrée des bijouteries qui proliféraient dans le quartier, à l’entrée des magasins chics et à l’entrée des restaurants. Aoshi, avec ses fringues de baroudeur et ses tatouages, faisait définitivement mauvais genre.

Tout candide, le Tsukyo décida de se rendre dans la première bijouterie qu’il trouva pour obtenir des renseignements sur Yusuke. Le déserteur avait sûrement essayé de braquer une bijouterie pour jouer les caïds. Aoshi s’approcha de la porte et fut automatiquement arrêté par un des gardes en faction.
« Désolé, on ne passe pas. »
Le Tsukyo fut surpris. Après tout, on ne lui refusait rarement l’entrée à des endroits. De plus, avec son salaire de chunin et les diverses primes qu’il avait reçu après missions, il était relativement riche.
« Pourquoi ? J’ai de quoi payer et il me semble que la bijouterie est ouverte. »
« Elle n’est pas ouverte pour toi. » ricana le second garde.

Aoshi se sentit vexé par cette réaction typique de chien de garde. A force de trainer dans les pâtes de leur maitre, ils pensaient qu’ils en obtenaient le statut et s’autorisaient beaucoup plus d’excès que ceux qui tenaient la laisse. Aoshi soupira mais garda son sang-froid. S’il se battait contre ces gardes, sa couverture serait rapidement grillée et cela ne ferait pas plaisir à son senseï. Ils resteraient dans ce pays au moins une semaine, mieux valait ne pas se faire d’ennemis. Le chunin essaya de rentrer dans une autre bijouterie plus loin et fut aussi refoulé. Cela voulait dire que toutes les boutiques étaient en alerte et pas seulement la première dans laquelle il avait essayé de rentrer.
Le garçon décida d’utiliser la manière douce pour obtenir ses renseignements. Il pouvait, s’il le voulait, tuer les gardes, défoncer la porte blindée, et enfin montrer la photo de Yusuke au bijoutier pour savoir s’il le connaissait, mais il allait avoir de gros ennuis s’il faisait ça. Il se cacha dans une ruelle vide et utilisa un henge pour se donner l’apparence d’un habitant du quartier nord.

En sortant de la ruelle, moins de regards se posèrent sur lui. Il passait inaperçu maintenant et pouvait se rendre n’importe où. Il choisit une troisième bijouterie et y pénétra sans problème. Les gardes lui ouvrirent sans broncher. L’intérieur de la boutique était magnifique. Sous d’épaisses couches de verre étaient exposés des bijoux tous plus magnifiques les uns que les autres. L’envie lui prit d’en dérober un pour l’offrir ensuite à Mangestu.
« Je peux vous aider ? » Un vieux monsieur à l’allure respectable, surement le gérant de la boutique, l’avait tiré de ses pensées.
Aoshi demanda à voir des boucles d’oreilles et engagea la conversation avec le bijoutier. Aucune bijouterie n’avait été attaquée lors des précédents mois, chose dont se félicitaient l’ensemble des marchands du quartier. Il était probable que l’homme mente pour conserver la réputation des établissements de la ville, alors en dernier recours, Aoshi montra la photo de Yusuke. L’homme ne le reconnut pas. Le Tsukyo en conclut que le déserteur n’avait alors jamais essayé d’attaquer une bijouterie. Tant mieux pour lui.

Le garçon quitta alors le magasin, sentant que le bijoutier devenait suspicieux. Il se cacha et arrêta l’illusion. Il lui restait moins d’une heure pour fouiller le dernier quartier, celui où il était le plus susceptible de trouver des informations sur Yusuke.

Le quartier Ouest était totalement différent des trois autres quartiers. Les trois autres avaient prospérés grâce aux échanges économiques avec les pays environnants, mais le quartier Ouest n’était adjacent à aucune grande nation. Il avait donc été élu repère de tous les désillusionnés ayant tenté de trouver fortune dans la gigantesque plaque tournante commerciale qu’était cette ville mais qui avaient malheureusement échoués. Cette partie de la ville était bien plus salle que les autres. Des gens y dormaient à même le sol, ayant fêté toute la soirée leur réussite commerciale ou cherchant à oublier leurs dettes et leur misère. Aoshi soupira et se demanda par où commencer. Les boites de nuit et les bars étaient fermés, et il n’y avait pas grand-chose à tirer des divers passants qui rentraient chez eux en titubant.

Le garçon aborda alors une femme qui se tenait contre un mur en fumant. Elle avait l’air plus sobre que les autres habitants.
« Salut mon mignon, t’as besoin de réconfort ? »
Aoshi soupira. Si Mangestu savait ce qu’il se passait, nul doute qu’elle serait de mauvaise humeur.
« Non, vous avez déjà vu ce type ? » dit-il en montrant la photo.
« Ouais, ptêtre bien que oui. » lui répondit-elle en lui soufflant sa fumée de cigarette au visage.
C’était tellement cliché le coup de l’amnésie. Aoshi sortit à contre cœur un billet de sa poche et le tendit à la jeune femme. En fait, vu de près, elle n’avait plus l’air aussi jeune.
« Ouais, il trainait dans le quartier ya un bon bout de temps. Je sais pas ce qu’il est devenu. Et maintenant, on parle affaires ? C’est… »
Aoshi la coupa sans attendre, presque géné. « Merci beaucoup, bonne journée ! » Et il s’en alla aussi vite qu’il était arrivé.

Visiblement, Yusuke avait été aperçu dans le quartier. Il avait bien fait de réserver un peu de temps pour fouiller de fond en comble ce quartier. Il entra alors dans un bar qui ne semblait pas fermé. A l’intérieur, un énorme barman, le crâne rasé, passait le ballais pour nettoyer le sol des tessons de verre. La nuit précédente avait dû être bien longue.
« On est fermé. » grogna-t-il.
Aoshi sortit la photo et la montra à l’homme.
« Vous connaissez ce type ? »
Il jeta un coup d’œil rapide à la photo et laissa tomber le ballais. Il se releva et montra à Aoshi à quel point il était grand.
« Qu’est-ce que ça peut te foutre ? »
« Rien, je le cherche juste. » répondit le Tsukyo sans perdre son sang-froid.
« Ouais, bien sûr que je le connais. Il est arrivé avec trois autres merdeux et a essayé de prendre le contrôle de mon bar, de me faire payer des taxes pour ma protection. » L’homme serra les points et se les tapa. Visiblement, il était énervé. « Si tu le retrouves, tu peux lui dire d’aller se faire foutre et de ne pas essayer de revenir dans mon rade. Sinon, je le butte. »
« Okay, merci. »
Et Aoshi se sauva. Ce n’était pas une bonne idée de rester plus longtemps dans ce bar. Le patron avait l’air un peu trop énervé pour répondre à plus de questions.

Le chunin alla alors voir le vigile qui se tenait à l’entrée d’une boite de nuit. L’homme fut un peu plus cordial mais Aoshi n’apprit pas grand-chose de plus. Yusuke et ses trois compères avaient essayé de rentrer sans payer dans la boite, et s’étaient fait refouler. Ca l’avait énervé et il en était venu aux mains avec le vigile. Le vigile semblait en pleine forme.

Le garçon continua son enquête. Il avait presque fait le tour des commerces de cette partie de la ville, et hésitait un peu à aller voir les gens qui parlaient à l’abri du Soleil dans les ruelles sombres. Il y avait sûrement beaucoup à apprendre, mais il risquait d’y laisser beaucoup. En désespoir de cause, il entra dans une boutique de nourriture tenue par un petit vieux.
Le Tsukyo acheta un beignet et commença à discuter avec le vendeur.
« Ca va les affaires ? Pas trop de problème avec les gens du quartier en ce moment ? »
« Ho non, j’ai jamais de problèmes moi ! » répondit-il en rigolant.
Aoshi lui montra la photo de Yusuke et lui demanda s’il l’avait vu. Le petit vieux répondit en rigolant.
« Alors lui, pour sûr que je l’ai vu ! Il était avec trois petits jeunes de ton âge et ils ont essayé de me voler à manger. Le type sur la photo était le plus costaud mais le moins bien habillé. »
« Ca ne s’est pas mal terminé j’espère… » demanda Aoshi soucieux.
Le vieux sortit un énorme hachoir, semblable à ceux qu’utilisaient les bouchers de l’est de la ville et l’abattit sur le comptoir.
« J’ai jamais de problèmes moi ! Huhu ! »
« Bon, et bien merci. Bonne journée. »
« Dites, c’est pour quoi que vous le cherchez ? »
Aoshi s’arrêta et réfléchit un instant. Il ne pouvait pas dire que c’était un déserteur de Suna, et ne préférait pas dire qu’il était à sa recherche. Le papy avait l’air bavard.
« C’est une star de la musique dans son pays. » Il croqua dans le beignet en partant. *Bon sang ce qu’il est dégueulasse. Tu m’étonnes qu’il n’ait pas de problèmes… *

Le Tsukyo regarda sa montre, c’était presque l’heure de retrouver Musashi. Avant de partir, le garçon alla voir les gardes de la ville. Cette fois, il eut une réponse positive. Les gardes de la ville l’avaient vu il y a trois jours et l’avaient arrêté. Apparemment Yusuke était connu dans la ville pour être un fauteur de trouble.

Musashi était déjà de retour au point de rendez-vous. Comme d’habitude, le junin était en avance. Aoshi n’attendit pas pour faire son débriefing.

« Bon, j’ai visité la ville, j’ai parlé avec un bon nombre de commerçants et de locaux. Dans les quartiers Nord, Est et Sud, on le l’a jamais vu. Il n’y a pas attaqué de boutiques ou de magasins et n’a embêté personne. Par contre, dans le quartier Ouest, il est relativement célèbre. On dit qu’il s’est allié avec trois jeunes d’une quinzaine d’année et qu’ils ont essayé de jouer aux mafieux. Un barman m’a dit qu’ils étaient rentrés chez lui et avaient demandé de l’argent contre sa protection, un videur de boite de nuit m’a dit qu’ils essayaient de rentrer dans les établissements sans payer, un commerçant m’a dit qu’ils essayaient de ne pas payer leurs consommations. Enfin, je dis essayer parce qu’à chaque fois, ils se sont fait virer violemment.
Apparemment Yusuke s’est fait virer de la ville et a essayé d’y rerentrer par la porte ouest il y a trois jours. J’ai eu cette info des gardes en faction là-bas. Et vous ? Ca s’est bien passé avec les paysans ? »



[HRP]Et joyeux noël à tous ! :super: [/HRP]
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Re: ouverture de la chasse !

Message par Musashi Akaito »

[HRP : avant de commencer : excellent ton dernier post :D]


Les trois heures passées, Musashi se rendit au point de rendez-vous fixé avec Aoshi qu’il ne tarda pas à voir arriver à son tour. L’heure était au bilan, et le moins que l’on puisse dire c’était que l’un comme l’autre n’avaient visiblement pas eu grandes difficultés pour trouver des éléments sur leur cible, comme prévu …

« Du côté ouest tu dis ? Ca corrobore plutôt bien les informations que j’ai pu avoir. Tout comme le fait qu’il s’est fait chasser un peu par tout le monde sans faire montre d’une véritable puissance, beaucoup semblaient surpris même d’apprendre qu’il s’agissait d’un ninja … Il y a cependant une petite différence entre nos éléments : on m’a parlé de 4 jeunes d’une quinzaine d’année et non de trois, visiblement de bonne famille d’après leurs vêtements. Mais mes informations semblent plus anciennes que les tiennes, on m’a plutôt parlé trois semaines pour les derniers événements, presque un mois même. Il est donc possible que les acolytes de Yusuke ne soient plus qu’au nombre de trois, que l’un d’entre eux ait décidé de quitter le groupe pour une raison ou une autre. On va donc partir sur tes éléments qui sont plus récents en imaginant qu’ils sont trois à l’accompagner, tout en se tenant sur nos gardes pour un éventuel quatrième qui pourrait se trouver là. »

Musashi fit alors signe à son coéquipier de le suivre, ils allaient se mettre en route pour aller du coté ouest, là où leurs pistes semblaient se rejoindre. « On va repartir de la porte ouest et s’enfoncer dans les bois à partir de là. Je ne pense pas qu’il faille reprendre la direction des fermes par lesquelles Yusuke est passé étant donné que ça commence à dater. Comme ils ont l’air de se faire chasser d’un peu tous les endroits par lesquels ils passent ça m’étonnerait un peu qu’ils aient réussi à s’installer dans un village quelconque, ils se sont probablement établis dans les bois, ou tout du moins Yusuke, les autres étant mieux habillés et visiblement de bonne famille il n’est pas garanti qu’ils soient en permanence avec lui. »

Ainsi, une fois rendus à proximité de la porte ouest, tous deux partirent en direction du bois voisin jusqu’à en arriver en lisière. Là Musashi invoqua deux serpents d’environ deux mètres de long, l’un restant à coté de lui et l’autre se dirigeant vers le jounin.
« On va partir chacun de notre coté pour fouiller les environs, les serpents nous aideront en plus à repérer le moindre mouvement au sol. Notre cible n’étant pas véritablement dangereuse, nous pouvons nous permettre de nous séparer pour la phase de recherche uniquement afin d’aller plus vite sur cette partie de mission. Dès que l’un de nous trouvera quelque chose, son serpent disparaitra, ce qui permettra à l’autre d’être prévenu et de venir. Ces serpents ne sont pas doués de la parole, mais ils retranscriront sans problème les choses. Une nouvelle fois : aucun agissement seul même si on trouve Yusuke et sa bande, on attend que l’autre arrive. Je te laisse prendre cette direction et moi je partirai par là, si dans deux heures nous n’avons rien on se donne à nouveau rendez vous ici même.»


[HRP : et c’est parti pour la traque à proprement parlé :D
Pour le prochain post comme d’habitude tu reprends les éléments de ce post en y mettant tes pensées et réactions éventuelles.

Ensuite, pour ce qui est de la traque, le serpent t’accompagne. Au fur et à mesure de ton avancée, tu trouves clairement des pistes sans avoir à forcer tes talents de chasseur traquant son gibier : des branches pliées ou cassées sur les arbres bas, les broussailles clairement écartées pour dessiner un chemin, enfin bref des éléments indiquant clairement que quelque chose est passé par là (un sanglier ou un Yusuke pas franchement discret :P). En suivant ces pistes grossières le serpent te fait signe qu’il y a du mouvement non loin (il ne faut pas oublier que les serpents sentent les vibrations dans le sol, ca change un peu des traques à l’odorat ^^), et en t’avançant un peu plus tu tombes sur … Yusuke … Il ne t’a pas vu, il est seul. Il s’est installé dans une petite clairière, a construit une cabane de plutôt bonne qualité, il est en train d’amasser du bois visiblement pour se faire un feu. Il n’a pas l’air franchement réveillé, il a l’air de s’être levé à peine quelques minutes avant.
Une fois ce repérage fait, tu te recules et tu fais signe au serpent de disparaître et tu attends l’arrivée de Musashi avec le second serpent trois minutes plus tard. Tu lui fais le brief à voix basse et il te demande : « Comme tu es celui qui a le mieux repéré les lieux, je te laisse décider de la stratégie, dis moi comment tu penses qu’il faut qu’on s’y prenne. »
Et donc tu finis sur ton plan d’action :D.

Voila pour le tout. Je guide beaucoup et ne laisse pas trop de libertés volontairement, ce n’est pas sur cette partie de mission que j’ai trop l’intention de passer de temps ^^.

Bon rp a toi, et comme d’hab si tu as des questions : mp :D]
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Aoshi Tsukyo
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Re: ouverture de la chasse !

Message par Aoshi Tsukyo »

Musashi et Aoshi échangèrent leurs informations à propos du fugitif. Globalement, les deux versions qu’ils avaient se corrélaient. Quelques détails différaient, mais rien d’important sur cette affaire. Certains parlaient de trois coéquipiers, d’autres de quatre. Leur origine sociale n’était pas claire non plus. Les paysans parlaient de jeunes hommes de bonne famille tandis les commerçants avaient parlé de gamins comme Aoshi. Enfin bon, les pecnots n’avaient pas les mêmes référentiels que les citadins.
Pour les autres affaires et les vrais criminels, ce genre d’imprécisions ne serait pas tolérable. Les associés de Yusuke n’étaient pas des shinobis, donc un de plus ou un de moins cela ne changeait pas grand-chose. Mais un ninja de plus, ce n’était pas négligeable.

Suivant les indications des gardes, les deux sunites partirent dans la direction ouest. En quelques minutes, ils arrivèrent à la lisière d’un bois. D’après leurs informations, il était fort probable que Yusuke s’y cache. Musashi lui donna un serpent et ils se séparèrent. Aoshi avait une bonne ouie et une bonne vue, mais niveau odorat et toucher, il était vraiment mauvais. Le Tsukyo s’enfonça dans la forêt. Rapidement, il trouva des pistes. Soit un gros animal s’était amusé à faire des aller-retours dans la forêt, soit Yusuke lui montrait le chemin de son repère. Aoshi suivit la piste pendant quelques minutes. Rapidement, le serpent lui confirma que la piste qu’il suivait était la bonne. Il devait utiliser ses supers sens de reptile pour sentir la présence de Yusuke. Quoi qu’en fait les serpents n’étaient peut-être pas des reptiles.

La piste déboucha sur une clairière. Le chunin faillit la traverser sans réfléchir mais s’arrêta quand qu’il entendit quelqu’un y déplacer du bois. Le Tsukyo s’arrêta et redoubla de prudence pour voir qui s’y trouvait. Aoshi n’eut pas de problème à l’identifier. Yusuke, mal réveillé, ramassait du bois. A côté de lui se trouvait une cabane, plutôt bien construite. Le chunin fit signe au serpent d’aller chercher son senseï. Maintenant, il fallait attendre sans bouger que Musashi arrive. Aoshi retint sa respiration et épia Yusuke. Pour un déserteur, il ne faisait pas peur. Il n’était armé que d’un pantalon en cuir de mauvais goût et d’une affreuse moustache. Son aura non plus n’était pas terrifiante. Il n’écrasait pas l’atmosphère autour de lui comme Mizaki et ne suintait pas l’envie de meurtre comme le Kuroï. Aoshi trouva ça rassurant de ne pas se trouver face à un monstre, mais l’arme fut… déçue. Trois semaines d’entrainement intensif, après le fiasco de Naza, Wakajini avait envie de cogner. Elle était devenue plus forte et voulait utiliser cette force. Quelque part, elle jubilait de concentrer toute cette nouvelle puissance contre ce frêle simulacre de guerrier.

Quand Musashi arriva, Aoshi se calma.
« Comme tu es celui qui a le mieux repéré les lieux, je te laisse décider de la stratégie, dis moi comment tu penses qu’il faut qu’on s’y prenne. »
C’était cordial de sa part. Le Tsukyo avait trouvé la proie, il décidait donc de comment l’attraper. D’où il était, Aoshi pouvait tuer Yusuke d’une vingtaine de manières différentes. Il avait un arc, des douzaines de projectiles en acier et il connaissait des dizaines de jutsu. Bref, il savait comment, couper, transpercer, trancher, souffler, exploser, bruler et geler un homme, mais il n’avait aucune idée de comment en capturer un. Aoshi ne se contrôlait pas encore assez pour l’amocher suffisamment sans le tuer. Musashi était là pour réparer les bêtises si quelqu’un se blessait, mais Aoshi ne voulait pas tirer dans les jambes de Yusuke. Il était inoffensif et sans défense. C’était… cruel.

Le Tsukyo fit défiler son inventaire dans son esprit et sélectionna les armes qui pourraient lui servir. Il avait des grenades et des flechettes empoisonnées, ainsi qu’un rouleau de fil de pèche. Le plan était donc tout trouvé. Il allait cribler Yusuke de fléchettes empoisonnées, puis le ligoter avec du fil de pèche avant de l’emporter loin de sa cabane pour ne pas être dérangés par une possible arrivée de ses complices.
Aoshi sortit alors les fléchettes empoisonnées et le fil de pèche pour les montrer à Musashi.
« A cette distance, je peux le cribler de fléchettes empoissonnées. Elles seront suffisantes pour l’affaiblir et l’empêcher de se défendre, mais probablement pas pour l’endormir. C’est pourquoi ensuite on bondira dans la clairière pour s’affronter. En un de tes coups de pieds, ça peut être fini. Après, je fonce sur lui pour le ligoter avec le fil de pèche et on l’emmènera plus loin pour l’attacher mieux, l’interroger ou quoi que ce soit. J’aimerai bien qu’on l’attrape au plus vite, je ne veux pas qu’on soit dérangé par ses complices. J’aimerai aussi qu’on ne le découpe pas en rondelles. »
Il fit une pause.
« S’il rentre dans sa cabane, je balancerai une grenade à l’intérieur pour l’empoisonner et le faire sortir. Après, on continue comme prévu. »
Le Tsukyo enfila son masque à gaz et vérifia rapidement que tout son équipement était en place. La tension montait, il se concentrait. Il se remémora tous les mouvements qu’il aurait à faire une fois l’attaque lancée pour ne pas perdre une seconde, avant de demander :
« Des questions ? »
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Re: ouverture de la chasse !

Message par Musashi Akaito »

Musashi eut une réaction très courte suite à l'énoncé du plan d'Aoshi, il se contenta de hocher la tête en signe d'acquiescement. Le plan lui allait parfaitement, il n'avait rien à rajouter ou à demander, le tout était clair et lui convenait. Même s'il était loin d'être un spécialiste taijutsu, il était clair qu'avec le niveau de l'adversaire un de ses coups de pied passerai certainement sans trop de difficultés.

Après avoir signifié à son serpent restant qu'il pouvait disposer, le jounin fit un dernier signe à Aoshi pour lui signifier qu'il était prêt.


[HRP : pour le "combat" on ne va évidemment pas utiliser le système d'actions, tours et toutes ces choses qui nous feraient perdre pas mal de temps sur cet adversaire de très haute volée :mrgreen: .
Par conséquent, je vais te demander pour ton prochain post de décrire le combat comme bon te semble :D, tu imagines absolument tout, y compris les actions de Musashi, le tout en restant plausible bien entendu (par exemple, Musashi ne lancera par exemple pas de Futon Tatsumaki pendant le combat si son coup de pied rate :mrgreen: ).
Donc tu décides de la résistance de l'adversaire (que celle ci soit nulle, risible, ou étonnement bonne ^^).

Quelques précisions quand meme : personne ne vient l'aider pendant le combat, c'est juste au moment où il est ligoté qu'un ado (un de ses acolytes) arrive dans la clairière, puis fuit devant nos persos de peur :mrgreen:.

Tu termines ton post sur le moment où on s'est bien éloigné de la clairière avec Yusuke sous le bras, mis dans un endroit calme à la limite du bois dans lequel on vient de le trouver (Yusuke étant inconscient ou pas, à toi de choisir ^^).

Voila pour le tout, bon rp a toi :D]
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Re: ouverture de la chasse !

Message par Aoshi Tsukyo »

Musashi acquiesça, le plan lui convenait donc. Il ne restait plus qu’à attendre le bon moment. Pendant cinq minutes, Yusuke continua à ramasser des branches dans la clairière, visiblement pas très réveillé. A cette distante, le Tsukyo pouvait lui planter une flèche dans le genou pour le neutraliser, mais le chunin n’était pas très chaud pour les effusions de sang. Si Aoshi lui tirait dessus, Yusuke allait crier et se tordre de douleur par terre ce qui allait rendre son extraction bien compliquée. En plus, la blessure risquait de tacher les vêtements du shinobi quand il devrait le porter loin de sa cabane.

Lorsque Yusuke se décida enfin à rentrer dans sa hutte, Aoshi fit signe à son senseï pour le prévenir qu’il allait attaquer. Il dégoupilla la grenade et la lança à l’intérieur de l’abri de fortune du fugitif au moment où la porte se refermait. L’effet fut réussi. La grenade explosa dans la cabane, Yusuke à l’intérieur. De la fumée blanche et épaisse s’échappa de l’espace entre les planches des murs de la cabane. La porte s’ouvrit en fracas et Yusuke sortit en titubant et toussant suivi d’un panache de fumée. Il tomba à genoux et continua à tousser. Toutes ces années d’oisiveté avaient émoussé ces réflexes et le fugitif n’avait même pas senti le piège se renfermer sur lui. Se mettre à genoux en combat, c’était offrir sa tête à son adversaire. Musashi le savait et n’avait pas attendu que le déserteur se relève pour attaquer. D’un coup de pied, le junin faucha le fugitif et le projeta quelques mètres plus loin. Aoshi connaissait bien les coups de pieds de son senseï : quelques semaines après s’être inscrit à l’académie, Musashi lui avait brisé le bras au cours d’un entrainement. Il avait beau ne pas être un expert en taïjutsu, ses coups étaient précis et efficaces. Cependant, Aoshi craignait que ce ne soit pas suffisant pour l’assommer. Il forma quelques signes et éleva un mur de glace sur la trajectoire du déserteur. Yusuke le heurta à pleine vitesse dans un bruit sourd et son corps inerte s’affala sur le sol comme une poupée de chiffon.

Le Tsukyo descendit dans la clairière, prêt à cribler d’acier le fugitif s’il se relevait. Si Yusuke n’était pas sonné après ce qu’il venait de se prendre, c’était qu’il était bien plus puissant que son dossier le précisait. Dix secondes s’écoulèrent et Aoshi finit par s’approcher pour le ligoter. A priori, il n’y avait plus de danger : le Tsukyo entendait que le souffle et le rythme cardiaque de sa cible s’étaient ralentis. Il sortit le fil de pêche et commença à l’attacher par les poignets et les chevilles.
Lorsqu’il eut presque terminé, un bruit troubla le silence de la clairière. Un adolescent, sûrement un acolyte de Yusuke, venait de sortir des bois. Aoshi se releva d’un coup et approcha ses mains près de ses kunaïs. Le garçon s’arrêta net et paniqua. Il resta figé un instant, contemplant le corps inerte de son boss et les deux shinobis prêts à lui tomber de dessus. Son visage se troubla et il courut dans les bois tout en criant de peur. Aoshi avec son masque à gaz et Musashi avec ses ossements sur la tête avaient dû l’impressionner au point de lui faire perdre tous ses moyens. Musashi fit signe à Aoshi de ne pas bouger : ils chassaient les déserteurs, ils n’étaient pas là pour ramener les délinquants juvéniles chez leur parents.

Une fois Yusuke solidement attaché, Aoshi le fouilla pour lui retirer toutes les éventuelles armes qu’il aurait sur lui. La suite du plan était de le déposer dans un endroit plus calme. « Bon, bha on y va. » Le chunin soupira et souleva le corps inerte du déserteur. Il était affreusement lourd.

Après quelques minutes de courses, ils arrivèrent dans un endroit calme en lisière de la forêt. Ils étaient suffisamment loin de la ville et de la clairière pour ne pas être embêtés. Aoshi posa Yusuke, toujours inconscient, par terre. Ils avaient mis moins d’une demi-minute pour le neutraliser, c’était encourageant.
« Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »
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Re: ouverture de la chasse !

Message par Musashi Akaito »

[HRP : désolé, j’ai vraiment mis le temps, les deux prochaines semaines ca ne risque pas d’être beaucoup mieux, mais ensuite ca se calme ^^
(au passage, tu as toujours le topic d’entrainement au cas où je tarde comme cette fois ci :winkk:)]




Lorsque le moment fut venu, c'est-à-dire lorsque Yusuke retourna dans sa cabane, Lusashi reçut le signe de son coéquipier qui lança par la même l’assaut. Le chounin agit rapidement en lançant une grenade dans le cabanon, faisant ainsi ressortir le terrible ennemi qui crachait ses poumons tout en tombant à genoux au sol. Ce fut alors au tour du jounin d’attaquer cette cible plus que facile à ajuster, l’envoyant valdinguer d’un bon coup de pied quelques mètres plus loin où il fut réceptionné par un mur de glace du chounin. Face à cet enchainement, Yusuke se retrouva complément inerte au sol, la résistance de la cible avait été conforme aux attentes : totalement inexistante. Il fallait reconnaitre que l’issue d’un combat jounin + chounin contre un genin diplômé plus par pitié que par le talent était plus que prévisible …

Malgré cela, l’équipe envoyée par Suna s’approcha prudemment afin d’éviter toute mauvaise surprise, ce qui n’arriva évidemment pas. Aoshi en profita alors pour le ficeler soigneusement jusqu’à ce qu’un bruit se fasse entendre non loin : un nouveau protagoniste venait de faire son apparition, un équipier de Yusuke. Aoshi se releva alors, prêt à prendre ses kunai en main, mais il n’eut pas besoin d’aller plus loin que déjà ce nouvel arrivant tira sa révérence dans un cri d’effroi à la limite du ridicule ... Les « renforts » n’avaient pas été beaucoup plus efficaces que Yusuke, ce qui était tout autant prévisible. Musashi fit alors signe à son coéquipier de ne pas lancer la poursuite, ce n’était pas leur cible, ils n’avaient que faire de lui, surtout à la vue de la menace qu’il représentait …

Ainsi, une fois Yusuke solidement ficelé, Aoshi le prit à bras le corps pour s’éloigner de ce lieu où les mauvaises rencontres pouvaient survenir, même si la première d’entre elle n’avait pas été pour les inquiéter beaucoup. Une fois en lisière de foret, Aoshi posa le corps et demanda à Musashi ce qu’ils devaient désormais faire.

« Il est vrai que tu n’avais été convié à aucune chasse aux déserteurs jusqu’à présent, tu ne connais donc pas le protocole. C’est une bonne occasion pour moi de te le montrer. »

Alors qu’il finissait sa phrase, Musashi sortit un appeau de sa poche et souffla dedans, laissant échapper un bruit d’oiseau, celui d’un faucon. « Et maintenant on attend un peu. » lança le jounin en suivant. Cette attente qu’il venait d’évoquer ne fut pas longue, à peine une minute, avant qu’un magnifique crécerelle vint se poser sur une branche non loin.

« Pour les chasses aux déserteurs nous sommes toujours suivis au loin par des oiseaux messagers, souvent des oiseaux assez rapides comme celui-ci. Ils se tiennent toujours à distance de nous et ne viennent que quand on les appelle avec ce appeau en bois massif. Lorsque l’on part à la chasse à de plus gros déserteurs, comme ça sera le cas pour nous sur notre dernière cible, on est suivi par des faucons pèlerins qui sont encore plus rapides. Nous pouvons ainsi envoyer un message à nos anbu pour qu’on se retrouve par exemple à mi-chemin pour qu’ils puissent emporter la cible avec eux, ou bien pour qu’il viennent récupérer directement la cible si on ne peut pas bouger de l’endroit où on se trouve, ou bien parfois pour nous aider lorsque la cible s’avère plus difficile que prévu. »

Alors que son discours avançait, Musashi s’était saisi du nécessaire pour écrire un message qu’il accrocha ensuite à la patte de l’oiseau dans un petit rouleau scellé.

« A la vue de la cible que l’on a, on peut se permettre de bouger sans trop de soucis, et par conséquent aller à la rencontre des anbu à qui l’oiseau aura délivré le message. Nos anbu sont postés à plusieurs endroits dans le pays du vent, il y en a surement quelque- uns qui sont déjà proches de notre frontière, à mon avis d’ici 2 à 3 heures on devrait voir une première équipe débarquer. Même si nous nous le voyons pas arriver et qu’ils ne savent pas quelle route on a pu prendre, ils nous retrouveront rapidement à coup sûr, tu peux me croire.»

Une fois le message bien attaché, le faucon prit son envol pour se diriger vers Kaze no Kuni, il savait parfaitement ce qu’il avait à faire, ayant été formé pour cela depuis qu’il était sorti de l’œuf.
De leur coté, Musashi et Aoshi n’avaient plus qu’à avancer dans la même direction que l’oiseau, mais à leur rythme jusqu’à ce qu’une équipe anbu de Suna leur tombe dessus.



[HRP : voila pour ce post qui sert un peu de transition ^^.
Ton post ne devra cependant pas en rester là :P. Pour ton prochain post je veux déjà que tu reprennes ce que j’ai mis là (en ajoutant des questions éventuelles si tu veux). Mais surtout, je veux que tu rp jusqu’à ce que les anbu nous apparaissent, en gros deux heures après le moment où le message a été confié au faucon.
Pendant ces deux heures un événement au moins intervient : le réveil de Yusuke qui commence à jaqueter sur le fait que le tremblant village de Suna a décidé d’envoyer ses élites à sa poursuite pour l’appréhender, lui le terriblement puissant blablablablabla …. (je te laisse broder sur les mots qu’il peut avoir :mrgreen: ). Une consigne quand meme sur les mots de Yusuke et son comportement :il passe son temps à se venter certes, mais il ne se vante pas pour se rassurer, il est persuadé de ce qu’il dit, ce qui fait qu’il n’a tout simplement pas peur de nos perso et ne semble d’ailleurs pas avoir peur de quoi que ce soit (fallait bien lui trouver une qualité en tant que ninja quand même :P).
A toi donc d’inventer tout ca, de l’assomer si tu veux le faire taire, etc … L’important est que tu finisses sur le moment où les anbu apparaissent dans notre champ de vision :) (et ensuite on passera à notre seconde cible avec un peu plus de challenge :P)

Bon rp a toi :D]
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Re: ouverture de la chasse !

Message par Aoshi Tsukyo »

Après quelques minutes de course, les deux shinobis s’arrêtèrent. Ils étaient loin de tout danger. Aoshi posa son paquet qui s’avérait être vraiment lourd et attendit la suite des instructions. Ils devaient livrer le déserteur aux Anbu, mais il ne savait pas comment les contacter et n’avait pas très envie de se taper tout le voyage jusqu’à la frontière sunite. Il y en avait pour une demi-journée de course, soit une journée de marche avec un déserteur qui ne voudrait pas coopérer. Pour l’instant, Yusuke était encore assommé mais il risquait de se réveiller sous peu. Une fois le déserteur en pleine forme, il risquait de gigoter dans tous les sens et serait bien plus difficile à transporter. Il essayerait de se sauver, il geindrait, bref, il faudrait l’assommer à niveau et Aoshi n’aimait pas taper sur les gens sans raison.

D’après Musashi, il y avait un protocole. Il sortit un appeau de sa poche et souffla fort dedans. Un chant d’oiseau se fin entendre. « Et maintenant on attend un peu. » Ils s’assirent et attendirent. Yusuke commença à remuer. Il allait se réveiller sous peu. Aoshi n’y préta pas trop attention ; ficelé comme il l’était, il ne risquait pas de s’enfuir bien loin.

Un oiseau se posa sur une branche non loin d’eux. Comme Musashi l’expliqua, ils étaient en fait tout le temps suivis par un oiseau messager qui leur permettait de contacter l’Anbu en cas de problème ou de paquet à livrer. Cela rassura Aoshi. Il pensait que son senseï et lui étaient seuls sur cette mission, et que s’ils avaient des ennuis, ils devraient se débrouiller seuls. L’équipe la plus proche d’Anbu était quand même à trois heures de course, il ne fallait pas trop compter sur eux en cas de danger immédiat.

Musashi rédigea un message et l’accrocha à la patte de l’oiseau. Celui-ci s’envola et Musashi invita Aoshi à le suivre. D’après le jounin, ils allaient rencontrer les anbus dans une à deux heures. Le Tsukyo chargea le fugitif sur son épaule et se remit en route. Au bout de quelques minutes, Yusuke se mit à gigoter de plus en plus et finit par se réveiller. Son premier réflexe fut de crier « Et mais, qu’est-ce qui se passe ? » et d’essayer de mordre Aoshi. Le chunin le lâcha immédiatement. Yusuke, allongé par terre, remua de plus en plus pour essayer de se relever. « Mais vous êtes qui vous ? Vous allez regretter d’avoir essayé de m’enlever. » Il contractait visiblement ses muscles pour essayer de faire céder les liens qui le retenaient, sans pour autant y arriver. La corde qu’il avait achetée à Suna avait été conçue pour ligoter des fugitifs bien plus costauds que lui, il pouvait forcer autant qu’il voulait, elle ne romprait jamais.

Aoshi essaya de reprendre Yusuke sur son dos, mais il bougeait tellement que c’était peine perdue. Vu de haut, il ressemblait à un asticot avec des boucles d’oreille en or et du gel dans les cheveux. « Qu’est-ce que t’essayes de faire là ? Tu vas prendre cher quand j’aurai réussi à me libérer ! » Le chunin soupira et essaya de porter à nouveau le déserteur. Il se secoua dans tous les sens et essaya de donner un coup de boule au Tuskyo. Par miracle, il réussit à se remettre sur pied et sautilla à pieds joints vers la forêt. « Vous ne me rattraperez jaaaaaamaaaaaaaiiiiiiis ! » Aoshi soupira à nouveau. C’était vrai qu’il arrivait à se déplacer rapidement vu sa condition mais il n’irait pas bien loin. Le Tsukyo composa les signes du Futon lévitation pour arrêter le fugitif. Il n’eut pas besoin de le projeter contre une branche, Yusuke le fit de son plein gré. Le genin se retourna pour crier « Je vois que le vieux village du sable a encore échoué à me capturer ! » et il cogna dans un arbre. Il tomba en grommelant et fut soulevé par le justu du Tsukyo. Cette technique allait lui consommer du chakra, mais au moins Aoshi ne se casserait pas le dos à le transporter.

Après ce ridicule incident, les deux shinobis se remirent en route. L’oiseau avait pris un peu d’avance mais avançait toujours dans la même direction. Maintenant qu’Aoshi était soulagé de ce poids, ils pouvaient accélérer la cadence.

Quinze minutes calmes passèrent et Yusuke reprit conscience à nouveau. Deux KO dans une même journée, ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour le cerveau. Bien que toujours ficelé comme un saucisson, il se remit à se débattre dans tous les sens. Le justu était assez puissant pour le contenir au milieu du tourbillon, mais Aoshi devait faire attention de ne pas le perdre et avait dû ralentir son rythme. A cette vitesse là et avec toutes les pitreries que leur prisonnier faisait, ils ne rencontreraient l’équipe d’Anbu que dans au moins trois heures.

« Libérez moi et venez-vous battre ! » cria-t-il tout en gigotant. Puis il déversa un flot d’insulte sur Aoshi, ses parents, le village du sable et le désert. Le chunin, en bon Tsukyo, resta stoïque. Yusuke avait sûrement élaboré un plan machiavélique pour s’enfuir, à base de provocation et de prise de kung-fu pour reprendre le contrôle de la situation. Ou alors il était simplement stupide et agressif. Musashi ne prenait pas non plus personnellement les attaques de Yusuke, après tout il était encore plus passif et calme que son élève.

La course se poursuivit alors. Aoshi maintenait son jutsu, Musashi continuait d’avancer et Yusuke, quant à lui, continuait de crier. Le Tsukyo espérait que les autres déserteurs se montreraient plus dignes. Cette extraction ne se faisait pas en zone dangereuse ; Yusuke pouvait beugler autant qu’il le voulait, il n’y avait personne pour l’aider. Il faudrait faire en sorte que les autres déserteurs ne soient pas aussi bruyants pour ne pas compliquer leur fuite. D’ailleurs, Aoshi espérait qu’il ne devrait pas à chaque fois porter les déserteurs jusqu’aux anbus. Yusuke n’était pas particulièrement lourd, mais ils les ralentissaient beaucoup.

« J'vais vous faire maaaaal ! » Les anbus allaient arriver sous peu et Aoshi n’était pas sûr qu’ils aient la même patience qu’eux. Le déserteur n’était pas dangereux mais particulièrement désagréable. S’il continuait à insulter Suna, le kazekage et la gastronomie du désert, et qu’un des anbus avait des problèmes dans son couple, il lui planterait un kunai entre les omoplates et écrirait sur le rapport que le fugitif avait tenté de s’enfuir. Le chunin interpella son senseï et lui dit simplement : « On fait une petite pause. »

« Détachez-moi bande de fils de p… ! » Aoshi interrompit son justu et Yusuke s’affala par terre. « Ah ! Tu as enfin décidé de te battre comme un bonhomme ! Je vais te mettre la pâté, tu vas ramasser tes dents avec une petite cuiller ! » Le Tsukyo soupira à l’écoute de ces expressions toutes droits sorties des années 90 et fouilla consciencieusement dans ses affaires à la recherche de quoi bâillonner le fugitif. « Hé, mais qu’est –que tu fous ? Allez là, touche mon tralalala ! » Il prit ses bandages, immobilisa le déserteur d’un pied et lui entoura fermement la bouche. Yusuke continua de crier, mais les bandages transformaient ses insultes en un meuglement à peine audible.

« C’est bon, on repart. » La suite de la course fut beaucoup plus calme. Aoshi avait relancé le jutsu pour déplacer le déserteur, Musashi courrait en tête et, les cris de Yusuke étouffés, le voyage était devenu bien plus agréable. Après trente minutes, les anbus apparurent enfin.

[HRP] Un mois pour répondre, bien joué...! [/HRP]
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