Remarquant son impolitesse vis-à vis de la vieille dame, Kibito releva la tête et plongea son regard dans les yeux pétillant de bonheur de la gérante. C’est alors que son corps se détendit, toutes les tentions qu’il avait emmagasiné pendant la journée s’en allèrent, il se sentait enfin libre de ne penser à rien. Le visage familier de la vieille dame lui fit penser à sa grand-mère, qui, elle, l’avait aimée et chérie comme ses parents l’aurait due, ressentant une nouvelle onde néfaste lui entravé son bonheur, le jeune homme baissa les yeux et rompit l’enchantement dans lequel il voulait se lover.
Il regarda alors sa tasse en terre et laissa ses yeux suivre les halos de fumée, un sourire se dessina alors sur les joues du jeune homme, qui après quelques secondes de silence remercia le vieille dame qu’il laissa vaquer à ses occupations. Son coeur lui criait de revenir mais le visage impassible du jeune homme ne laissa aucun de ses sentiments sortir. Il savait qu’au fond de lui il n’y avait plus de place pour son passée.
Il regarda tout de même cette femme pleine de bonté partir derrière le comptoir mais un mouvement brusque remit tout ses sens en alerte, il se retourna alors et vit à travers la vitre la silhouette d’une personne, croyant à la même qu’à son arrivé, le jeune se retourna vers Soi Fon, lui tendit une cordelette rouge dans sa main et sans lui laisser le temps de dire “ouf”, lui dit ces quelques mots:
“- Je n’ai pas le temps de t’expliquer pourquoi, mais garde coûte que coûte ce fil sur toi, à l’abris des regards, je sais que ça ne vas pas te plaire, mais nous ne somme pas les seuls à pratiquer le henge.”
Il sortit alors de la pièce, stoppant là la présentation de la belle fille des Osako, de toute façon il n’aimait pas le sucré.
La foule n’était pas grande, mais Kibito sentait une certaines tension en celle-ci, une tension augmenté par les mouvements de chacun et qui par ce cercle vicieux, pouvait faire éclater une bagarre à n’importe quel instants. Le genin ni prêta pas attention, il avait d’autre choses à penser et à trouver par la même occasion. Il stoppa sa course et gravit le pied d’estrade de la statue de la place, sans écouter les jurons étouffés des pêcheurs, il scruta son publique de matelots, mais ni trouva aucun mouvements suspects. Il ne savait toujours pas si son imagination lui jouait des tours, mais il voulait en avoir le coeur net, toutes les pistes étaient bonne à prendre.
Le lune commençait à se lever, et c’est à se moment là que Kibito revint au pas, laissant ainsi le suspect s’évader de cette prison que forme la conscience des gens, il en oublia sa poursuite et se plongea dans le ciel damé par les étoiles qui se déplaçaient avec la grâce de mille feux, puis soudain tout bascula et une voix vint lui faire quitter ses rêves d’enfants lunatiques. Quelqu’un l’avait appelé, il se laissa guidée par le flots de paroles qui étaient déversé et entendit Wakabayashi parler à un inconnu, la personne était de dos, mais se trouvait être une femme. Sans prêter attention à lui, la discussion reprit:
« ...Sensei…il faut me comprendre…je…je ne peux pas…non !! Je ne peux pas…dévoiler ma vie…je suis prêt à défendre mon village au péril de ma vie…mais parler de moi…jamais !! Non, jamais !! Il n’y a…oui, il n’y a que vous qui puissiez comprendre mes sentiments…Ce Kibito…il m’énerve…il se croit…un leader…il se permet de me parler…de m’imposer ses choix…je…je ne vais pas dévoiler ma vie…je ne vais lui dévoiler ma vie…sous prétexte que c’est…que c’est mon coéquipier…en mission…j’agirais en équipe…mais…qu’il ne me demande pas de dévoiler ma vie…je ne sais pas ce qu’il a vécu…et je m’en fou…cela…cela ne sert à rien…Maintenant…si vous voulez me punir…allez-y. Mais…je ne changerais pas d’avis…j’ai besoin de ma tranquillité…j’ai besoin de puiser ma force dans cette lune…cette lune rayonnante… »
Kibito s’empourpra, jamais il n’avait vus ses paroles détourné avec autant de naïveté, il avait jusqu’alors fait de son mieux pour que le groupe s’harmonise et il se prenait une grande claque en remarquant comment un personnage extérieur pouvait voire comment il était. Se laissant à proie de son angoisse, il s’avança à grandes enjambée vers le genin, puis sans prêter attention à son sensei il déversa tout son sac sur le jeune homme:
« -Je crois que tu m’as mal jugée, jamais je n’ai voulu être un leader, jamais je n’ai voulu être cette être lubique que tu te crée, je m’efforçai même de maintenir un niveau neutre entre nous trois et toi tu viens et déforme tout. Je sais pas ce que tu as vécus, ni ce que tu va vivre, ta vie à peut être été plus dure que la mienne mais je m’en moque. Tout ce que je peu te dire c’est que Soi Fon et moi on en a autant bavé que toi et je crois que ton avis arrêté sur les choses t’as un peu masqué nos vraies côtés. Elle et moi on est des sortes d’exceptions qui comme toi parsèment la terre, pour la petite histoire, il y a un ans jours pour jours je me suis dit que je n’aurait jamais d’ami, Soi Fon l’a aussi pensée, je sais rien d’elle, elle sait rien de moi et ça nous suffit, c’est ça la vraie amitié, alors tes conneries sur je ne lui dévoilerais pas ma vis, faut que t’arrête, t’as mal comprit ma question et je veux pas savoir ce que t’as vécu. J’ai peu être des airs de leader, c’est pas attentionné au contraire. »
Sa voie commençait à se faire plus douce et c’est à ce moments là qu’il remarqua sa voisine et revenant au vifs du sujet il fouilla dans sa poche et comme si rien ne s’était passé, il tendit la cordelette à son co-équipier.
« -En tant que membre à part entière de notre équipe je te suggère de prendre ce cordon. Il faut que vous soyez informé d’une nouvelle étrange. »
Il se tourna alors vers son sensei et avec le respect due à son grade il lui fit remarquer:
« - Je m’excuse d’avoir interrompue votre discussion, mais quelque chose m’a mis la puce à l’oreille. Je me dois de vous faire mon compte rendu qui je crois, vas définitivement changé notre ordre de mission, car lorsque nous sommes arrivé, j’ai aperçu une personne qui espionnait la porte de l’auberge. Visiblement il nous attendait, dès que je l’ai regardé il a prit la fuite. Comme il n’y avait personne dans l’auberge à part nous, je suis certain que certaines personnes nous épient. (il se retourna vers le genin) c’est pour cela que je te donne la ficelle, car si cette personne est un ninja il pourra facilement prendre notre apparence, garde la bien. »
Il s’arrêta là et regarda sa sensei comme si elle aurait pus les tirer de la situation présente, mais que pouvait elle y faire si ce n’est les préparer à une confrontation.
Edit de Kenji : Désolé je tape l'incruste dans ton post mais c'est pour demander quelque chose de manière générale, et puis voilà quoi




