Bon, voilà quelques bio de ma composition, sur divers forum. Certaines sont achevées, d'autres non.
Horizon:
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Nom : Lone
Prénom : Dereck
Nom de code : Whisper
Age : 17 ans
Sexe : Masculin
Description physique :
Le visage légèrement ovale de Dereck, inexpressif au point de sembler presque mort, ne change presque jamais. Il est rare d’y voir passer une quelconque émotion. Ses yeux noirs, aussi expressifs que son visage, ne brillent d’aucune étincelle de vie et sont soulignés par des traits noirs assez prononcés que Dereck se fait lui-même. Des sourcils fins les surplombent. Un nez fin et une bouche dessinant toujours une moue neutre complètent le tableau.
Il n’est pas très grand ni costaud, à peine 1m71 pour 62kg, et ne prend que peu le soleil, préférant rester à l’ombre, ce qui est clairement montré par sa peau assez pâle, bien que pas complètement diaphane.
Niveau accessoires, Dereck ne se prend pas la tête. Il porte toujours un collier auquel est attaché un petit pendentif en argent en forme de W, des bracelets noirs à ses deux poignets, un bracelet plus épais en cuir noir avec des pointes de métal au poignet gauche et un gant dont il a coupé les doigts et lui descendant un peu sur l’avant bras, à la main droite. Il a également des bagues au petit doigt gauche et à l’index droit.
Sur le plan vestimentaire, il est également très simple. Un débardeur noir, rentré dans le pantalon du côté gauche, sorti du côté droit, un jean bleu maintenu par une ceinture cloutée comme son bracelet et des baskets noirs compose sa tenue de tous les jours.Cliquez pour afficher le message:
Description mentale :
Dereck pourrait être qualifié d’asocial. Même s’il n’est pas méchant avec les gens, il préfère être seul. Il aime le calme plus que la foule, même s’il n’éprouve aucune haine envers les gens qui l’entoure. De lui-même, Dereck n’ira jamais voir qui que se soit, quelque soit la raison. Cependant, après quelques passages chez différents psy qui se sont plus ou moins cassé les dents sur son problème de coopération, une amélioration a pu être observée. Ainsi, Dereck ne passait plus son temps à fuir les gens mais allait au moins voir les gens quand la raison était très importante.
Il aime beaucoup lire, et ne rate généralement pas un moment quand il en a l’occasion, ayant toujours sur lui un livre. La plupart parlent de thèmes assez sombres tels la fin du monde, la mort, la fatalité ou parfois l’enfer et les démons pour les romans fantastiques. Être déranger pendant sa lecture est aussi une chose que Dereck n’aime pas du tout, cependant arriver à lui faire remarquer votre présence sans le toucher relève de l’exploit tant sa capacité de concentration est élevée si le sujet l’intéresse.
Autre très de caractère assez poussé chez Dereck et très contradictoire, il n’aime pas voir une fille se faire ennuyer. Évidemment, avec son asociabilité, c’est loin d’être une situation facile, mais le simple fait de voir une fille être embêtée lui donne des frissons qui lui remontent l’échine. Ce n’est pas spécialement du à une expérience particulière et il ne s’est jamais vraiment demandé à quoi cela était du.
La plus grande passion de Dereck, c’est la musique. Il aime tout particulièrement les chansons aux textes assez sombres, mais écoute aussi bien du rock que des ballades ou d’autres musiques. Cependant il a tout de même une préférence pour le rock et le métal symphonique. Il a d’ailleurs appris à jouer de la guitare électrique et est doué, que ça soit pour en jouer ou pour chanter. Cependant il ne le fait que seul, n’aimant pas être observé.
Mais qui sait, peut-être qu’un jour une personne l’entendra en passant dans un couloir…
Histoire :
Dereck Lone est né le 9 Mars 546 à Cambridge, en Angleterre.
Sa famille était loin d’être idéale : sa mère était complètement soumise, devenue incapable avec le temps de prendre des initiatives, toujours dans la crainte que son mari s’énerve, et son père était un sombre idiot alcoolique, violent et incapable de donner un bon cadre de vie à un enfant.
Dereck fut donc élevé dans une ambiance pesante, écoutant sa mère se faire battre jusqu’à l’âge de 5ans et allant se cacher par la suite.
Plus le temps passait, plus Dereck grandissait et plus il voulait d’une autre vie.
A l’âge de 13ans, il commença à fuir sa maison dés que son père rentrait saoul, pour ne revenir que tard le lendemain. Pendant ces petites fugues, il traînait dans les rues, seul, sans but.
Du fait de l’ambiance chez lui, il est rapidement devenu solitaire et distant.
De plus, quand son père trouva le moyen de passer aussi ses nerfs sur lui alors que son fils n’avait que 14ans, ce dernier commença à haïr sa condition.
A l’âge de 15ans, il fuit l’Angleterre en se cachant à bords d’un bateau et partit en direction de la France.
Une fois arrivé, les choses s’enchaînèrent très vite et Dereck se retrouva rapidement à Paris, seul, sans argent ni connaissances de la ville.
Au début, il erra en essayant de trouver un endroit où aller. Paris était une grande ville et il n’y connaissait rien, et surtout, il n’avait pas pensé à prendre de quoi survivre…
En fait, sur les premiers jours, il ne vivait que de la compassion des gens. Il ne leur parlait pas. Non, il ne voulait pas leur parler. Certains voulaient l’inviter chez eux, l’aider, mais lui ne répondait pas. Il gardait son regard vide braqué dans le leur.
Du coup, la plupart lui laissait quelque chose à manger et abandonnait. Et Dereck continuait d’errer le reste de la journée.
Au bout d’une semaine, il commença à réfléchir sur son cas.
Pourquoi attendait-il? Que cherchait-il ainsi? Qu’est-ce que l’errance lui apportait?
Il n’avait bien entendu aucune réponse.
Il était venu en France pour fuir sa famille, espérant trouver une vie meilleure… Mais au final qu’avait-il trouvé?
Il devait se ressaisir et vite.
Il commença donc par trouvait un endroit où dormir. Bien entendu, si on prend en compte son asociabilité, cette tache fut plutôt ardue pour Dereck. Comment quelqu’un qui n’aime pas interagir avec les gens peux facilement se débrouiller seul?
Histoire de se changer les idées, il entra dans une boutique de disque qu’il trouva au coin d’une rue. La, il fut étonné du nombre de disque qu’il y vit. Partout où son regard se posait, des disques se montraient à lui.
N’ayant rien à faire, il passa dans les rayonnages. Jamais à Cambridge il n’avait vu de boutique aussi grand et fournit.
Il s’arrêta au rayon des disques de métal symphonique. Là, une borne avec quelques titres étaient à la disposition des clients.
Ni une ni deux, Dereck pris le casque, le posa sur ses oreilles et lança la musique. Musique qu’il aima tout de suite.
Fermant les yeux, il se laissa porter par la mélodie, sous l’œil amusé du patron.
Deux bonnes heures plus tard, Dereck sentit une main sur son épaule. Quelqu’un venait lui parler, mais lui n’aimait pas parler… Enfin bon, il devait se plier aux exigences.
Enlevant son casque, il se retourna vers un homme de grande taille, taillé comme une armoire à glace et affichant un grand sourire.
« Hey, dis moi gamin, t’as l’air d’avoir de bons goût musicaux. »
« … » Les yeux vides braqué sur l’homme, Dereck ne comprenait pas vraiment où il voulait en venir.
« J’ai l’impression que t’es pas du coin et à voir ton état, t’es arrivé ici il y a peu et tu sais pas trop où aller je me trompe? »
Un autre silence.
« Hmm T’en fais pas, je compte pas me moquer de toi. Te faut un endroit où habiter et un boulot si tu veux t’en sortir. J’ai connu ta situation, moi-même je suis arrivé comme ça avant de monter ma propre boutique. »
Dereck regarda autour de lui. Ainsi donc, cet homme avait été dans sa situation avant d’arriver à ça…
« Si tu veux, je peux t’aider, gamin. »
« Vous avez vraiment été dans ma situation? »
« Ah! Enfin un son! Je commençais à croire que tu étais muet. Oui j’ai été dans ta situation autrefois, et c’est pour ça que je veux t’aider. T’as l’air d’aimer la musique, si tu veux tu pourrais travailler ici et je pense savoir où tu pourrais loger. »
Bien que l’idée ne l’enchantait pas trop, le garçon savait qu’il ne s’en sortirait pas seul. Il allait devoir accepter cette aide, qui l’obligerait encore à avoir affaire à des gens…
« J’accepte. »
« Bien! Merveilleux. Donc, déjà le boulot que je te propose est simple, j’ai besoin d’aide pour ranger les rayonnages. Je te laisse te débrouiller je pense que tu sais comment faire. Moi je vais m’occuper de l’inventaire. »
L’homme sortit de sa poche un petit badge et le tandis à Dereck, qui l’accrocha à son débardeur.
« C’est pas grand-chose mais en attendant que j’ai pu en faire faire un pour toi, celui-ci aidera les clients à comprendre que tu bosse ici. Bienvenue dans la maison. »
Sur ce, il partit vers la réserve, laissant Dereck son travail. Immédiatement, ce dernier ce mit à ranger le rayonnage dont il était le plus proche : celui des disque de métal symphonique.
Il les rangea selon un bête système alphabétique, passant d’un rayon à l’autre.
A la fermeture de la boutique, le patron l’emmena à un grand bâtiment comme Paris en possède tant, en lui expliquant qu’une ancienne connaissance à lui louait des appartements. Il ajouta qu’elle baisserait ses prix pour un petit jeune comme Dereck, surtout si c‘était son vieil ami qui le lui recommandait.
Une fois à l’intérieur, l’ambiance changea radicalement.
De la fumée de cigarette empestait tout le rez-de-chaussée, et la personne qui ouvrit la porte au propriétaire de la boutique ne donnait pas une meilleure image.
Une vieille femme, tirant une tête affreuse, une cigarette à la bouche et empestant la fumée encore plus que l’endroit, accueillant les visiteurs avec une voix grinçante et tout simplement désagréable.
Après une petite discussion à laquelle Dereck ne porta strictement aucun intérêt, l’homme expliqua à son protégé qu’il paierait directement le loyer.
La vieille monta en grognant au gamin de le suivre, ce qu’il fit sans attendre, tandis que son « sauveur » partait. Le petit appartement dans laquelle elle l’emmena était à peut près épargné par la fumée - un des rares bons points - mais se limitait en fait à trois pièce : une salle de bain, une cuisine et une pièce plus grande qui faisait office à la fois de salon et de chambre.
Elle lui laissa les clés, toujours en grognant, et repartit chez elle en laissant Dereck seul.
Le garçon mit donc à profit le temps qu’il lui restait pour arranger son nouveau « chez lui » autant qu’il le pût.
Les jours suivants se passèrent presque tous de la même façon : Dereck rangeait et aidait à la boutique, achetait quelques livres et des disques avec l’argent qu’il gagnait, et se faisait grogner dessus par la vieille.
Avec le temps, il finit par s’acheter une guitare électrique dont il appris à jouer grâce à son patron.
Un soir, alors qu’il avait décidé de se coucher tôt, la vieille monta avec une irrépressible envie de l’ennuyer, semblait-il.
Alors que Dereck ne prêtait pas attention à sa présence « chez lui », n’ayant aucune envie d’interagir avec elle comme avec toute autre personne, elle se mit à ronchonner comme quoi elle n’avait pas eu de loyer depuis un mois.
N’avait-elle pas compris qu’elle ne s’adressait pas à la bonne personne? Apparemment non…
Toujours est-il que Dereck ne répondait pas. Les grognements commençaient à lui taper sur les nerfs, mais il ne pouvait rien faire hélas.
Excédée par le manque de réponse de son locataire, la vieille femme commença à jouer de la lumière, qu’elle avait jusqu’ici laissé éteinte, pourquoi ennuyer le garçon.
Au bout de quelques instants, perdant patience, Dereck se retourna et s’assit. Il lança un regard dur à sa propriétaire en crispant ses poings sur les draps.
Ne prononçant mot, il continua de fixer la vieille qui, de son côté, poursuivait son jeu avec la lumière.
Serrant les dents, le garçon commença à souhaiter qu’elle ne puisse plus continuer.
D’un seul coup, les ténèbres retombèrent alors que la vieille s’acharnait toujours sur l’interrupteur. Intrigué, Dereck leva les yeux et constata avec étonnement qu’une sorte de forme ténébreuse entourait l’ampoule.
Une voix que la propriétaire eut elle aussi remarqué cela, elle cracha un simple « Foutu possesseur de chakra! » et repartit en claquant la porte, laissant un Dereck dans l’incompréhension la plus totale.
Sans perdre de temps, il se mit sur son ordinateur - un cadeau de son patron - et fit une petite recherche.
Très rapidement, il trouva tout un tas d’explications ainsi que la localisation d’une académie qui lui permettrait de développer ce rare potentiel.
Après une bonne nuit de sommeil, il réfléchit longtemps à la possible décision tout en travaillant.
Quelques jours plus tard, Dereck arrivait à Horizon avec l’intention de faire enfin de sa vie quelques chose de constructif.
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Nom: Miryoku Kiken'
Prénom: Kenren
Âge: 16 ans
Description:
Kenren est quelqu'un de très singulier dans son genre.
Il mesure à peu près 1m75 et pèse presque 65kg, une grande partie étant du muscle.
Ses cheveux sont noirs, libres tout comme leur propriétaire. Il ne leur prête pas d'attention particulièrement poussée, tant qu'ils sont propres cela lui suffit.
Ses yeux sont également noirs et percent les choses dans leur réalité. Si une personne est la cible de ce regard, elle a l'impression que son âme est mise à nu. Son regard est sombre, ce qui le rend plutôt intimidant, captivant ou attirant, tout dépend du type de rapport entre la personne et Kenren.
Son visage est assez fin et légèrement ovale. Il a des sourcils fin, un nez étroit mais pas trop, une bouche mince qui ne sourirait que pour une seule femme et des oreilles discrètes.
Il a sur le front un signe qui est en relation avec son passé, passé qu'il sait ne pas pouvoir fuir.
En dehors de ses cheveux, Kenren a une pilosité très peu développée.
Sur le plan des goûts vestimentaires, Kenren aime les vêtements en cuir. Il porte toujours un pantalon noir, accompagné d'une veste qui l'a suivit toute sa vie durant, de cuir elle aussi, noire à bordures dorées avec de fines plaques de métal sur les épaules et un emblème vide sur les côtés, désignant sa liberté vis-à-vis de son ancienne famille.
Des gants recouvrent toujours ses mains. Il a coupé les doigts il y a longtemps pour fixer des bagues d'argent à chaque doigt. Ces gants possèdent une ouverture sur le dessus de la main.
Il ne porte jamais de chemise et laisse toujours sa veste ouverte, dévoilant ainsi un torse musclé. On entrevoit ainsi un peu une cicatrice qu'il a au flan droit.
Caractère:Cliquez pour afficher le message:
Kenren est calme par nature, aimant rester tranquille quand il n'a rien d'urgent à faire.
Il aime passer du temps avec les personnes qu'il aime. Cependant, il ne recule pas devant un combat, qu'il voit comme une manière de tester ses capacités.
Assez réservé et mystérieux, il n'aime pas véritablement parler de son passé et préfère regarder l'avenir, mais il ne fait jamais de plan à trop long terme.
En amour, il est passionné, attentionné et n'accepte pas que l'autre souffre, pouvant aller jusqu'a se sacrifier pour elle. Il est protecteur et ce même si l'autre n'en a pas besoin, simplement pour montrer la force de ses sentiments. Il fait également preuve de beaucoup de douceur et de tendresse.
Son autre visage, celui qui apparaît en combat, est tout autre. Dans un tel cas, on découvre un Kenren bestial, un véritable prédateur qui ne recule devant rien pour vaincre.
Le passage d'une "personnalité" a l'autre est très déstabilisent, sauf pour ceux qui le connaissent vraiment.
Il lui arrive parfois de se froter les poignets ou le flanc droit, ce qui est du a des réminissences des tortures qu'il a subit dans le passé.
La seule personne qui pourrait se vanter de connaître le véritable Kenren, celui qui est caché de tous, et celle qui aura été choisie par son cœur.
Histoire:
Encore une nuit orageuse. Kenren est tapis dans son lit.
Mais voilà que le sommeil le gagne, il doit se reposer.
Rapidement il s'endort. Et le même rêve revient.
Des chaînes, une dague dans les ténèbres, la solitude, les ténèbres, les coups, encore et toujours les coups... Et les ténèbres...
Cependant, Kenren est trop fatigué, il ne se réveillera pas en sursaut, à son grand désarroi. Il va devoir revivre ce cauchemar.
Mais pour comprendre, il faut connaître l'histoire de Kenren Miryoku Kiken'.
Pour vous qui vous interrogez sur qui je suis, voici mon histoire :
Miryoku Kiken' Kenren, né à Mizu no kuni dans une famille marchande moyenne d'un petit village sans réelle importance.Je fut quelque peu intruit sur le combat pour savoir me défendre. Mes parents voulaient faire de moi un grand ninja pour que je protège leurs caravanes marchandes.
Une vie dans une ambiance plutôt désagréable.
Des parents cherchant toujours à faire le maximum de profits.
Cependant, je n'entendais pas apprendre uniquement la voie des armes et je cherchai de moi-même à enrichir aussi mon cerveau. Les livres par les caravanes marchandes de ma famille me permirent cela. Une échappatoire à la vie infernale d'entraînements constants en somme. Si vous aviez été à ma place, vous aussi auriez chercher un moyen de vous échapper, ne serait-ce que par l'esprit.
Très vite je pris goûts à la lecture, particulièrement pour les romans d'autres pays, ils me permettaient de voyager, de me libérer des chaînes dorées des Miryoku Kiken'.
Entre chaque entraînement je lisais -ma petite session de liberté- et il n'était pas rare de me voir avec un livre le reste du temps : plus j'avais la possibilité d'être "libre" à ma façon, plus je l'était.
J'eu rapidement une grande collection de récits de tout genres, du livre de médecine au roman fictif, en passant par tout les styles qui pouvait m'offrir le bicéphale des auteurs.
Vers l'âge de 14ans, j'appris à mon grand dam le triste destin qui attendait chacune des filles Miryoku Kiken' : être mariée de force pour que la famille enrichisse son capital financier. Une pratique qui tend à disparaître, mais mes parents étant vieux jeu, il préféraient continuer sur cette lancée pitoyable et outrageuse.
Révolté par une tel "tradition", la défense de ma sœur jumelle, Kaorin, qui devait être la prochaine, devint une de mes préoccupations premières. Cela nous rapprocha et nous nouâmes des liens qui dépassaient de loin ceux des autres membres de la famille. Rien d'étonnant à cela : dans la famille Miryoku Kiken', tout tourne autour de l'argent. Il ne manquerait plus qu'on ait à payer le droit de vivre...
La nouvelle mission que je me donna fut d'espionner ses parents pour avoir des informations sur ce mariage arrangé.
En furetant dans la demeure familiale, je découvris que mes parents avaient l'intention de placer ma sœur chez un tuteur pendant 2ans pour qu'il se charge de museler son attitude rebelle et qu'elle accepte docilement son destin. Peine perdue avec Kaorin... Fous qu'ils étaient à penser pouvoir la dompter...
Je m'inquiéta immédiatement mais n'en parla pas à ma sœur par peur d'être dénoncé par d'autres membres de la famille.
Car comme je l'ai dit plus tôt, chez les Miryoku Kiken', seul le profit personnel est vraiment important.
Quelques temps plus tard, Kaorin était emmenée de force chez ce tuteur et je n'osa rien faire pour l'aider.
D'ailleurs, au vu de ce qui s'est passé après, je me maudit de ne pas avoir réagit... J'aurais du... J'aurais du réagir!...
Pendant l'année qui suivit, j'alla espionner la maison du vieux tuteur au moins une fois par jour, pour vérifier que ma sœur allait bien. Je m'inquiétais des mauvais traitements que le vieil homme pouvait lui faire subir et plutôt que de me fier à ses "rapports", je préférais m'en assurer personnellement.
Un jour, j'arriva au mauvais moment. En effet, le vieux tentait d'abuser d'elle au moment ou je vins.
Je vis sa sœur lui planter un couteau dans le ventre, ce qui fit hurler le vieux pervers de douleur.
Assurément une vraie tigresse, ma soeur!
Il réussit cependant à la jeter contre un mur, ce qui l'assomma.
Il tituba, puis s'écroula molement sur le sol. J'entra par une fenêtre pour m'assurer qu'il était bien mort et que ma soeur allait bien. Je retira le couteau de son ventre. Le sang chaud coula doucement entre mes doigts.
Je revois encore son sang coulant entre mes doigts... Cette sensation de pur plaisir... Un sentiment indéfinissable...
Je vérifia que la vie de ma jeune sœur n'était pas en danger puis mais je fut interrompu par les cris qui se rapprochaient. Les bruits avaient attiré les villageois alentour. Personne n'était censé venir déranger le tuteur pendant son "travail". Si j'étais resté là, j'aurais énormément d'ennui. Et je ne pouvais pas me permettre d'être découvert là. Je du donc m'éclipser et rentrer chez moi, à contrecœur, en laissant ma jumelle là.
Quand les serviteurs de la famille la ramenèrent, je pris personnellement soin de s'occuper d'elle. Je ne relâcha jamais mes efforts, usant de tous les remèdes qui pouvaient être utiles et puisant dans mon capital personnel pour faire venir les médecins les plus doués. Heureusement pour moi, j'avais aussi lu plusieurs livres de médecines. Que les dieux soient loués que j'ai pu m'en procurer.
Grâce à toutes ces attentions elle fut assez vite rétablie.
Juste après, nos parents eurent la délicate attention de présenter à Kaorin son futur époux. C'était une mauvaise idée, et je devais être le seul à en avoir conscience. D'ailleurs la réaction de ma sœur me le prouva : elle partit immédiatement en courant en voyant la... chose qu'elle devait épouser.
Car en effet, même un vieux guerrier qui aurait traversé 10 000 batailles en récoltant une balafre de plus à chaque affrontement aurait été plus beau. Et en plus, quand ce laideron regarda Kaorin, je pu voir qu'il était aussi pervers que l'était le vieux tuteur.
Cela m'énerva encore plus et, sans que personne ne le sache, je mis une trempe au "futur époux" de ma sœur avant de partir la chercher.
Heureusement pour moi, je connaissais suffisamment ma soeur pour savoir où elle était partie se réfugier.
Nous eûmes une longue discussion, et cela fit beaucoup de bien à Kaorin et nous nous rapprochâmes d'autant plus.
A notre retour, nos parents annoncèrent, avec leur délicatesse habituelle, qu'ils avaient tout réglé pour le mariage et qu'il aurait lieu au 16e anniversaire de la jeune fille.
Ma rage monta de nouveau, mais je serra les poings pour ne pas exploser. Ces imbéciles n'allaient-ils donc jamais comprendre!?
Les parents du futur époux avaient cependant dit à mes parents que leur fils c'était fait battre et, se doutant de l'auteur de cette dérouillée, les Miryoku Kiken' me firent battre à mon tour.
Le souvenir de cette torture gratuite me hante encore chaque nuit.
Des serviteurs de la famille m'emmenèrent au sous-sol de la demeure Miryoku Kiken', dans une petite cellule. Une odeur de sang régnait dans la petite pièce.
Là, ils m'attachèrent à un pilier avec des chaînes, sans rien sur le torse. Le froid du pilier me forçait à rester éveillé et les chaînes m'entaillaient les poignets.
Heureusement je n'en ai pas gardé de marques...
Ils commencèrent par me laisser là une journée entière pour user ma patience et mes forces sans m'apporter ni eau ni nourriture. A part le bruit de gouttes d'eau qui tombaient sur la pierre, rien ne troublait les ténèbres de la cellule.
Il revinrent et me torturèrent un peu en mettant de la nourriture non loin de moi, laissant le doux fumet m'arriver au nez sans que je puisse manger. Cependant, à leur grand
désarroi, autant physiquement que psychologiquement, je tint bon. Ils passèrent ensuite à des choses plus dures, lui plongeant une lame dans le flan droit.
Encore aujourd'hui il m'arrive de ressentir la morsure de l'acier dans mes chairs.
Par la suite, surement plus par envie qu'autre chose, ils firent une marque au fer rouge sur le front du garçon. Cette marque, au lieu de devenir de la couleur normal d'une brulure cicatrisée, resta noir par la suite.
Loin de me blesser assez pour risquer de me tuer, mes bourreaux avaient néanmoins enfoncé la lame suffisamment profondément pour que je souffre le martyr. Les dents serrées, je tenais encore. Frustrés, les deux tortionnaires me laissèrent encore une journée de plus dans les ténèbres du ma cellule.
Sans les tortures, ce petit jeu de qui perdrait sa patience le premier aurait été divertissant.
Les ténèbres me tournaient autour. Seul dans ma cellule, j'entendais les gouttes d'eau tomber au sol. A la longue, je savais que ce bruit allait me faire perdre patience, si tant est que je n'en devienne pas fou.
J'étais à bout de force. Si je tenais encore, c'était uniquement par le désir de frustrer les bourreaux que mes parents avaient choisit pour moi.
Lesdits bourreaux revinrent pour me frapper avec des chaînes. Ils me croyaient dénué de ressources mais il me connaissaient mal. Mon entraînement me permit de résister bien longtemps à mes bourreaux, les frustrant pour le compte. Cependant, ces chiens têtus finirent par avoir raison de ma ténacité et me frappèrent jusqu'à ce que je m'évanouisse.
Les ténèbres m'entourèrent, et je m'égarais hors de la pensé et du temps.
Les soins que l'on me prodigua par la suite soignèrent mon corps, mais mon coeur, lui, garda ses cicatrices. Des cicatrices appelées Haine et Souffrance.
Les années passaient, Kaorin était de plus en plus anxieuse et moi, je gravissais les échelons dans l'échelle ninja, devenant petit à petit de plus en plus fort.
J'étais fier de ma force, lisant toujours beaucoup mais moins qu'avant, préférant passer un peu plus de temps avec ma chère petite sœur.
Peu avant son 16e anniversaire, Kaorin partit de la maison familiale.
Sur le coup, j'en eu le coeur briser. Je perdais la seule chose qui me retenait encore.
Je n'avais donc plus aucune raison de rester dans une famille dans laquelle je me sentais étranger et attristé par la fugue de sa sœur, je partis à mon tour très peu de temps après.
Cette fois je goûtais à la véritable liberté. Non celle de l'esprit, mais celle de mon être tout entier. Enfin...
J'utilisa une caravane marchande en partance pour Kaze no kuni pour fuir. Me cachant a l'interieur, je fit le trajet, difficilement certes, mais j'arriva a bon port.
Cependant, je ne chercha pas Kaorin. Je savais que cette fois je ne la retrouverais pas. Mais je lui faisais confiance pour qu'elle reste en vie.
Ainsi donc se passa ma fugue.
Par la suite, mon arrivé a Sunagakure ne fut pas glorieuse du tout. N'ayant d'endroit où aller ni de connaissances, je m'était trouvé un coin tranquille que je pouvais squatter à loisir. Ce n'était pas vraiment glorieux mais c'était mieux que rien.
Ainsi donc, je pensa tout de même à devenir ninja. Ayant des prédisposition à cette voie plutôt qu'à une autre, je décida de tenter ma chance.
Nindô: À l'instar d'une bête sauvage, seule celle qui touchera mon cœur saura me dompter. Les autres sont voués à être avec ou contre moi, mais jamais neutre.Cliquez pour afficher le message:
Ce qu'il aime:
Kenren aime la beauté, que se soit celle d'un livre, d'un tableau ou d'une fille, et la liberté de faire ce qu'il veut, quand il veut et comme il veut. Il adore parcourir les grands espaces soit les étoiles, ou rester allongé à les regarder; les combats dans lesquels il peut exprimer tout son art et la lecture. Il aime également beaucoup les moments de tendresse avec l'élue de son cœur.
Ce qu'il déteste:
Kenren a une véritable aversion pour ceux qui pensent que les gens sont naturellement forts ou pas. Il déteste les vantards et les gens qui ne respectent pas la beauté. Il ne supporte pas non plus que n'importe qui le dérange pendant sa lecture, sauf quelques rares personnes.
Qualités:
Kenren est de nature calme et écoute toujours les propositions des autres si elles sont bien exposées.
Il est doux et attentionné avec celle qu'il aime et la protègera quoi qu'il arrive.
Si est également bon diplomate à ses heures et peut faire preuve d'une grande discrétion, digne de n'importe quel félin.
Il est protecteur et défendra toujours ardemment l'élue de son cœur et ne reculera devant rien pour elle. Cependant son amour est aussi sa plus grande faiblesse.
Défauts:
Kenren est cependant prompt est s'énerver facilement si on le titille sur certains points sensibles.
Il est aussi relativement jaloux, bien que très confiant, et ne permettra pas a n'importe qui de regarder n'importe comment celle qu'il aime.
Il est également dangereux de le déranger s'il s'isole de lui-même sans explication. Dans un tel cas, seul sa compagne ne risque absolument rien.
Sa plus grande faiblesse est peut-être cette même compagne mais il est également dangereux de s'y attaquer.