Haoru (que nous appèleront désormais sou le nom de code de "Jojo") avait joué les organisateurs.
Arrivant de ses Pyréenées (non, pas les chocolats mon p'tit Ani) il nous avait demandé, Tsuka et Moi (l'homme derrière les grums) si nous étions disponibles. Haoru s'avérant être aussi bon organisateur que sobre; j'ai du affronter une Tsuka en manque de Yaoïs, me demandant si c'était bien la bonne heure et le bon endroit du rendez-vous. Bien entendu, nous avions convenu de tout autre chose avec Jojo ! J'eu la chance de l'avoir au téléphone, et j'endossais la veste du Gentil Organisateur. Après avoir fixé un rendez-vous qui convienne au deux, a une heure plus raisonnable, et dans un endroit qu'ils visualisaient tous les deux (si, je précise, pasque c'était assez galère); nous pouvions enfin se faire le resto japonais que j'avais proposé. Bon, je n'avais proposé que ça, et Jojo n'avait pas mieux. Tsuka suivait, elle s'en foutait un peu. Mais elle avait quand même décommandé son copain pour nous... (il s'agirait en fait d'une sombre histoire de dentiste, et non d'une réelle décomandation. En gros, elle n'avait rien a foutre vu qu'elle s'était faite plaquée, donc elle se joignait à nous.)
Un restaurant bon, pas cher, classe et copieux, ça existe. Bah les gens, ils savent pas apprécier. Ils abandonnent vite devant une misérable demi-douzaine de brochettes, en disant qu'en fait, ils avaient mal jaugé leur faim ! (Oui, Jojo mange peu et pas très proprement, mais comme Tsu, il a demandé une fourchette ! La honte !)
Nous appellerons désormais Tsu « Alex ». Non pas parce qu'elle joue un autre perso, mais parce que c'est son petit nom.
Après le restau, nous n'avions rien de prévu. En bon G.O, je décidais de traîner les deux boulets derrière moi pour aller faire les courses. Il me fallait des T-shirts. Je les ai donc fait passer par les Halles, au lieu du commerce non-équitable, pour aller squatter le Go sport de là-bas. Je vois les deux grandes blondes qui se marrent là-bas. Non, aucun rapport entre « Gentil Organisateur » et « GO sport », mais oui, il y a en partie les mêmes lettres. (Je vous mets 12/20 pour l'avoir remarqué.)
Comme c'était
(la ménagère de moins de 50 ans acquiesce : bonne affaire)
On reprend les transports, et on marche jusqu'à Bastille pour aller faire imprimer ces putain de T-Shirts. Après avoir fait un détour, presque perdus, Alex sort sa carte, Tel McGyver son canif, et nous la tend. Nous avons fini par trouver. En chemin, un clochard aborde Jojo. Nous n'analyserons pas cette scène à la lumière de la psycho-morphologie.
Après avoir donné mes récentes acquisitions et décrit avec précision ce que je souhaitais y faire apposer à une très jolie jeune femme, blonde au demeurant, quoique sans doute anorexique malheureusement (et blonde, dois-je le rappeler) nous partîmes vers le coeur de Paris : l'hôtel de ville. (= la Mairie)
La patinoire dressait son imposant igloo comme un doigt blanc boudiné tendu vers le ciel. Des touristes en mal de sensations fortes avaient eu la riche idée de venir dépenser là un temps précieux qu'ils auraient pu consacrer au visites culturelles... mais cela nous aurait privé du spectacle de jolies filles (dont une blonde très mignonne, où Jojo ne met pas son veto) évoluant gracieusement sur la glaces, tels des chasses-neiges miniatures.
Après cette interlude, je dirigeais Jojo vers la boutique de souvenir. Il lui fallait trouver le bonheur de ses amis à la capitale, car tous ses présents noëlistiques n'avaient pas encore été faits.
C'est donc heureux, qu'il acheta ses 5 porte-clés tour Eiffel pour 2€, qui feront bientôt le bonheur de ses collègues de travail. Précisons toutefois que le marchand, immédiatement imité par moi-même, osa demander s'il pourrait encaisser cette ruineuse dépense avant la fin du mois, ou s'il fallait le faire en plusieurs fois.
Après être repassé devant la patinoire (mon amie blonde avait disparu, au grand dam de... bah de moi) nous continuâmes notre route à pied vers le centre Pompidou, non sans que Jojo ne se fasse arrêter à nouveau par un personnage imbibé, à l'haleine fétide et aux paroles aussi éthylisées que lui.
Après une pause au Ed, pour prendre quelques dragibus et des viennoises au chocolat dont personne ne voulut, et qui feront mon pitit dèj demain) nous continuâmes sur quelques mètres pour nous réchauffer dans un bar. Il faut savoir que le roquet, attaché à l'entrée du magasin, avait bizarrement aboyé en direction du Jojo lors de sa sortie du magasin...
Le bar. Quelques habitués, petit, mais accueillant. Sans plus. Un bar de base, sans options quoi.
C'est après une connerie dite par le jojo (la Alex parlant assez peu) que je sors un ticket de caisse vierge : j'y note l'ensemble des choses à raconter et qui figurent dans ce post (long hein !?)
Après avoir pris le métro une nouvelle fois (Jojo apprenant l'existence d'un ticket valable pour la journée, après avoir dépensé en transport l'équivalent du prix de deux de ces tickets), marché longtemps, sauté « 10 marches » (d'après Alex (après vérification, 7)) pour avoir le métro et s'être fait mal au talon (avec en prime une jolie gamelle), nous retournions voir où en étaient mes T-shirts.
Ils étaient tous beaux, tous prêts. Après de multiples coup de fil avec un portable prêt à rendre l'âme, Jojo, ayant repris les rênes de l'organisation, parvint à taxer 20€ à son frère, et a rameuter plein de monde en même temps. C'est ainsi que deux vieux de la vieille du fofo (Shinfei et Taion shigeru) nous rejoignent, suivis de très près par Anshu et une amie à lui, ainsi que Kenji.
Tous les 8, après avoir fait les présentations de base, restons stoïquement devant le Go sport de République. (Oui, Jojo était G.O, ça ne bougeait pas).
Il nous propose au bout de plusieurs « bon, on bouge » de migrer vers un bar de sa connaissance, pas cher, et sympa. Après de longue minutes de route sur le canal saint martin, des rues mal éclairées, vraiment glauques, nous aboutissons à ... un bar. Bondé. Il ne reconnaît pas le bar en question, mais nous affirme que cela doit être celui-là, car il se souvient de la route, et du cadre...
Après avoir soupiré, puis travers la rue et un pont sans rien dire (suivi massivement par tous, sauf Jojo et Shinfei) je tombe sur un bar a peine moins glauque, mais bien plus petit. Les deux nous rejoignent, et c'est l'illumination : « c'est çui-là » ! Nous rentrons tous. Nous sortons. Il n'y a pas assez de place.
Après avoir marché encre un peu, nous jetons notre dévolu sur un bar-pizzeria. Personne n'a faim, et nous sommes deux a vouloir commander une pizza en plus de vouloir boire un verre. Après de longs palabres inutiles devant le restau, au grand étonnement du patron, Jojo entre, croyant être suivi. Ce qui n'est pas le cas. Il se repli stratégiquement, pour rentrer à nouveau, a peine une minute plus tard, accompagné de l'équipe. Nous nous installons. Le nombre de commande s'élève maintenant à 4. Les pizzas, appétissantes, arrivent très vite. Les conversations NNSiennes se stoppent, juste un instant pour que trois autres changent d'avis, pour finalement commander aussi (« Le McDo, ça calle pas » dixit Anshu et Kenji). Après une bonne tranche de rigolade et de savants calculs à même la nappe pour savoir qui doit quoi, le résultat n'est pas bon, et Jojo doit payer un peu plus. Tout le monde se meut ensuite jusqu'au métro le plus proche, avec force palabres. La séparation est un déchirement (ou pas!) et se fait petit à petit, certains ayant décidé de continuer la soirée et, pourquoi pas, de boire un verre ! Je n'était plus avec Jojo a ce moment, là...
Ca s'passe comme ça, sur Nns !