Seul face à l'immensité du monde...

[Ryo Hazuki]

Il était là debout dans la fraicheur mâtinale, il avançait automatiquement, perdu dans ses pensées. Le vieil homme l'avait prévenu la veille, que les cours à l'Académie reprendraient bientôt, il ne savait absolument pas à qui il aurait affaire, et surtout s'il ferait parti des genin choisi par le village.

*Qui sera mon nouveau sensei...?*

De toute façon, cela ne revêtait que peu d'importance à ses yeux, il voulait maitriser des techniques ninjas, devenir encore plus fort pour pouvoir regarder droit dans les yeux le meurtrier de son père...

Ne pluis fuir comme un lapin apeuré, comme une souris face au chat jouant avec elle. Il avait haït ce sentiment, désormais sa raison de vivre : LE TUER!!

En le faisant souffrir le plus possible, comme lui avait souffert. A ses yeux le tuer ne suffisait pas, il voulait voir ses viscères nourrirent les vers de terre, ses yeux rongés par les cafards, sa douce et délicate peau mutilée, lacérée.

Il n'avait plus comme but, que celui-là. Il le haïssait, il le maudissait, et il survivrait même piteusement pour pouvoir l'affronter. Et lui faire payer son enfance ainsi que la mort de son père dont il n'avais pu protéger...

Planté dans les méandres de la ville, seul face à cette immensité, le jeune Ryo ne savait que faire. Il avait l'impression de n'être qu'un pion parmis toutes ces âmes qui vivaient et déambulaient dans les rues de la ville.

Soudain, une voix l'interpella. Il avait sursauté en entendant la voix, il était heureux, imaginer le corps mutilé de l'homme l'avait rendu d'humeur guillerette, et malgré son masque, on put apercevoir un large sourire.

Pour en revenir à la voix, lorsque le jeune garçon leva la tête, il aperçu une silhouette, il ne la voyait pas bien gêné par les rayons du soleil. Tout en fermant un peu les yeux, il la contempla. Cette ombre, là, au milieu de la foule. Cette ombre qui l'avait repéré, lui, le jeune apprenti...

[Ouvert au sensei.]

[Itosugi Aniki]

Aniki se rendait chez lui après être allé porter un papier à l'Académie, et avait pour se décrasser un peu, décidé de passer par la rue du monte-en-l'air. C'est ainsi qu'il désignait les toits de Yuki, ce boulevard pour les ninja... et les voleurs.

Ainsi donc il déambulait, sautant de toit en toît jusqu'à arriver près du petit parc du centre de Yuki, à mi-chemin entre son appartement et l'Académie.

Jetant un coup d'oeil comme à son habitude, il aperçut les habituelles vieilles dames qui donnaient à manger aux écureils blanc typiques de Yuki, et les jeunes enfants qui faisaient du patin sur le lac gelé.
Mais alors que tout ce beau monde était plein de vie, il vit sur un banc à l'écart une silhouette qui semblait perdue, les yeux dans le vague...

Il s'approcha discrètement et vit alors que le jeune garçon qui était assis était bien un ninja de yuki, sans doute un des nouveaux genin récemment promus.

En l'observant depuis un arbre, il vit que le genin avait un petit sourire mesquin et cruel, le genre de sourire qu'on a lorsqu'on se réjouit à l'avance d'une vengeance ou d'un mauvais coup.
Mais ce qui fit tiquer Aniki fut l'aura de tristesse qui se dégageait du garçon malgré son sourire...


"Bonjour! J'espère que je ne te dérange pas... tu m'as l'air bien pensif. Inquiet pour tes futures missions?

Aniki descendit ensuite de l'arbre dans un maaaagnifique saut [HRP: ben qwa? faut bien se dorer la pillule et en mettre plein les yeux aux nouveaux nan? /HRP] et atterrit deux mètres devant le genin.
Il avait l'air calme et serein, un léger sourire était posé sur ses lèvres pour ne pas effrayer le jeune.

[Ryo Hazuki]

"Bonjour! J'espère que je ne te dérange pas... tu m'as l'air bien pensif. Inquiet pour tes futures missions?"

Tel était les paroles du sensei. Sensei? En réalité Ryo n'en était pas sûr. Mais en tout cas, l'allure d'un ninja il avait (phrase emprunté à Yoda ). Le jeune homme ne pouvait toujours pas le voir, mais, lors d'un saut magistral (afin de cirer un peu les pompe des admins, ), il arriva face au jeune garçon amer. Que seul la solitude avait pour habitude de cotoyer. Oui,il avait des amis ou devrais-je dire, des camarades. Mais de réel ami, en avait-il réellement? Il n'en était moins sûr, qu'il savait qu'il était vivant.

C'est alors, qu'après un long et profond silence, il décida de répondre à son interlocuteur. Pourquoi? Il ne le savait pas. Peut être l'envie de briser cette solitude. Ou peut être simplement par curiosité.

"Bonjours..."dit-il

Il leva la tête afin de détailler la personne qu'il avait en face, et, de pouvoir peut être en cerner les bords. On ne sait jamais, peut être un pervers tel Marc Dutr (un pédophile sévissant dans la forêt Yukienne). Mieux valait être donc prudent.

Entre temps, tout en l'analysant, l'apprenti ninja continua de parler afin de ne pas trop laisser de blanc s'installer:

"Non...Vous ne me dérangez pas. Je me nomme Ryo Hazuki, dernier descendant de la lignée Hazuki. A qui ais-je l'honneur?"

L'homme porte une ample cape de laine sur des vêtements de ninja classiques, à première vue, ce n'est pas un pervers se disait le garçon dans sa tête. Il continua alors à répondre à la première question posé par cet homme.

"Non...Je ne suis pas inquiet pour ma futur mission. Mais je viens d'apprendre de la part d'un ami, que j'ai échoué à mon examen genin. Je n'y aurais jamais cru. J'avais pourtant réussi l'écrit que je trouvais des plus simple et basique. Même la dernière question sur les mathématique avec le triangle de Pascal, je l'avais réussi. Au niveau de la pratique, mon équipe et moi avons eu du mal à trouver notre sensei, mais, je n'ai pas non plus était en reste. J'y ai constamment proposé des plans pour pouvoir avancer. Et mes deux compères eux, sont passés, alors que moi je suis resté sur la touche..."

Le garçon s'arrêta un instant puis reprit:

"Je ne sais même pas pourquoi je vous racontes tout ceci, alors que je ne vous connez même pas. Peut être la déception qui m'a envahie. Peut être l'écoeurement d'être ninja. Je ne sais pas, je ne sais plus...Je suis perdu (parole de M. Fugain)."

Le garçon eu alors les larmes aux yeux.

*Pourquoi je pleurs?!*

Ayant tout de même beaucoup d'estime de soi même et d'honneur, il tourna la tête vers un autre endroit afin que l'homme ne remarque pas ces larmes, qui venait de se déssiner sur son visage déprimé.

*Pourquoi, je ne peux cesser ces larmes de couler? Suis-je si faible? La vie est-elle réellement faite pour moi?*

[Itosugi Aniki]

Malgré sa tentative de mise en confiance, Aniki eut l'impression que le jeune garçon se referma encore un peu plus à ses paroles et à l'aide qu'il lui proposait.

Il répondit cependant.

"Bonjour..."

Il y eut un long silence, secondes interminables durant lesquelles ANiki eut l'impression d'avoir gâché sa seule chance de conversation avec l'être amer et blessé qui se trouvait devant lui.

"Non...Vous ne me dérangez pas. Je me nomme Ryo Hazuki, dernier descendant de la lignée Hazuki. A qui ai-je l'honneur?
- Je me nomme Itosugi Aniki... un ninja, tout comme toi. Je suis prof à l'Acadmie.
- Non...Je ne suis pas inquiet pour ma future mission. Mais je viens d'apprendre de la part d'un ami, que j'ai échoué à mon examen genin. Je n'y aurais jamais cru. J'avais pourtant réussi l'écrit que je trouvais des plus simple et basique. Même la dernière question sur les mathématique avec le triangle de Pascal, je l'avais réussi. Au niveau de la pratique, mon équipe et moi avons eu du mal à trouver notre sensei, mais, je n'ai pas non plus été en reste. J'y ai constamment proposé des plans pour pouvoir avancer. Et mes deux compères eux, sont passés, alors que moi je suis resté sur la touche...

Aniki sentait au long de ses mots, sa voix passer de la déception à la colère... mais il reprit bien vite la parole.

"Je ne sais même pas pourquoi je vous raconte tout ceci, alors que je ne vous connais même pas. Peut être la déception qui m'a envahi. Peut être l'écoeurement d'être ninja. Je ne sais pas, je ne sais plus... je suis perdu.
- Ah, je crois savoir de quoi tu veux parler... le sentiment que rien ne va comme tu l'entends, la pensée que quoi que tu entreprennes, c'est automatiquement voué à l'échec... ces sentiments, je les ai vécus aussi. Un grand nombre de fois. Mais vois-tu, ce sont ces sentiments précis qui font de nous ce que nous devenons. Parce que je suis passé par des moments de détresse moi aussi, et que ce sont ces moments précis qui m'ont rendus plus fort, plus à même de vivre et d'affronter la vie. La vie est un combat, et vivre passe par la souffrance. Mais si je dis qu'elle y passe, ça ne veut pas dire qu'elle doit nécéssairement n'être faite que de souffrance. Il existe dans la vie des plaisirs qui supplantent la plus grande des souffrance, et qui persistent dans l'esprit en occultant ces souffrances."

Aniki s'arrêta un instant, le temps que Ryo reprenne ses esprits, s'essuie les yeux et assimile le flot de paroles qui venaient de lui être soumis.

"Un de mes meilleurs souvenirs est le jour où j'ai réussi à développer mon akumigan... ce n'était pas grand-chose, vu que tous les autres membres du clan l'avaient déjà, mais pour moi il avait une valeur toute particulière: ce ne fut qu'à ce moment que je me sentis capable de devenir un vrai ninja. Parce que ce don ne se développait que chez les adeptes des arts ninja, posséder cet "oeil rouge", comme l'appellent souvent les gens ignorant son vrai nom, signifiait pour moi la capacité de pouvoir les utiliser. Oh, bien sûr, j'en étais déjà capable avant, mais je ne pris confiance en moi qu'à partir de ce moment-là.
Et, plus que tout, ce fut pour moi un immense honneur que de combler mes parents de la joie d'avoir un futur ninja à la maison. Et aujourd'hui, même après plusieures années de bons et loyaux services envers mon village et mon Kage, j'ai eu peu d'autres moments aussi intenses...
Tout cela pour te dire de profiter de ta vie tant que tu le peux, car viendra un jour où tu la trouveras trop courte.

Le chuunin se leva alors, et fit quelques pas. Aniki se sentait mieux après avoir parlé, mais il se posait toujours la question de savoir si le garçon allait mieux ou non...

[Ryo Hazuki]

Au parole de Ryo suivirent une réponse qui paraissait très réelle, mais surtout très bien cerné. La personne d'Aniki était d'après ses dires, la mieux placé pour comprendre les sentiments qui envahissaient le corps, mais surtout l'esprit du jeune adolescent.

"Ah, je crois savoir de quoi tu veux parler... le sentiment que rien ne va comme tu l'entends, la pensée que quoi que tu entreprennes, c'est automatiquement voué à l'échec... ces sentiments, je les ai vécus aussi. Un grand nombre de fois. Mais vois-tu, ce sont ces sentiments précis qui font de nous ce que nous devenons. Parce que je suis passé par des moments de détresse moi aussi, et que ce sont ces moments précis qui m'ont rendus plus fort, plus à même de vivre et d'affronter la vie. La vie est un combat, et vivre passe par la souffrance. Mais si je dis qu'elle y passe, ça ne veut pas dire qu'elle doit nécéssairement n'être faite que de souffrance. Il existe dans la vie des plaisirs qui supplantent la plus grande des souffrance, et qui persistent dans l'esprit en occultant ces souffrances."

Puis, après lui avoir expliqué et fait comprendre la dure réalitée de la vie, il se tût un instant. En effet, malgré que Ryo avait la tête tourné, le sensei avait litéralement compris que des larmes avait noyées sont visage. Il lui laissa donc le temps de refaire surface à la surface avant d'entamer à nouveau la discussion.

"Un de mes meilleurs souvenirs est le jour où j'ai réussi à développer mon akumigan... ce n'était pas grand-chose, vu que tous les autres membres du clan l'avaient déjà, mais pour moi il avait une valeur toute particulière: ce ne fut qu'à ce moment que je me sentis capable de devenir un vrai ninja. Parce que ce don ne se développait que chez les adeptes des arts ninja, posséder cet "oeil rouge", comme l'appellent souvent les gens ignorant son vrai nom, signifiait pour moi la capacité de pouvoir les utiliser. Oh, bien sûr, j'en étais déjà capable avant, mais je ne pris confiance en moi qu'à partir de ce moment-là.
Et, plus que tout, ce fut pour moi un immense honneur que de combler mes parents de la joie d'avoir un futur ninja à la maison. Et aujourd'hui, même après plusieures années de bons et loyaux services envers mon village et mon Kage, j'ai eu peu d'autres moments aussi intenses...
Tout cela pour te dire de profiter de ta vie tant que tu le peux, car viendra un jour où tu la trouveras trop courte."

C'estr alors que le chûnnin se mit à marcher un peu sur place, avec des mouvement un peu nerveux. Il voulait savoir si c'est mots avait réussi à redonner un peu confiance à cette âme égaré qui se trouvait face à lui. Mais, il est vrai qu'un échec comme celui-ci est très dur à encaisser pour tout être humain! Le fait d'être mis hors-jeu, alors que l'on a commis aucune infraction, aucune erreur de placement, et totalement frustrant. Car le jeune apoprenti le savait, il aurait accepté sans daigner son échec, si les conditions et les paramètres de l'épreuve auraient été contre lui. Il aurait accepté de retourné à la case départ (sans passer par la case chance...), si son épreuve écrite mais aussi pratique avait été une catastrophe. Or, comparé à ses petits camarades, il n'était pas le moins doué, mais, c'est lui qui allait retourné à l'académie. Et c'est encore lui, qui allait se retrouver avec des novices, refaire les cours des techniques de bases, qu'il connaissait!!

"Comment voulez-vous que je ne déprime pas...je vais me retrouver à refaire les cours que je connais par coeur!! Avec des mômes qui vont eux, les découvrirs!! Super motivant et génial de pratiquer le Henge!! Encore plus excitant le Kinobori...Moué...pfff...pendant ce temps mes autres camarades seront avec leur sensei respectifs pour des missions..."

Il se leva alors du banc, s'avança de deux, trois pas. Et, soudain, la colère l'ayant envahi, il se mit à hurler:

"Satané village!!"

Ne laissant pas le temps au chûnnin de le reprendre, il ajouta:

"Il s'oppose à mon évolution...il ne veux pas me voir grandir..."

Soudain, il se tourna, les poing serré, les yeux allumés de violence, et d’une espèce d’espoir…mais qu’espérait-il au juste… ?Il semblait comme crispé et resta figé pendant un petit moment, sentant cette frénésie monter en lui et tentant de se contrôler un minimum. Ce sentiment rongeait son esprit, mais il n'était pas dupe, il reprit le contrôle et chassa ces pensées troublantes pour ce reconcentré sur l'instant présent et les instant précédent le présent donnant un fraction d'avance sur tout évènement autour de lui...Trop de question étaient présentes, trop en demandaient réponse, trop étaient alléchantes et si peu étaient innopérente.

[Itosugi Aniki]

"Comment voulez-vous que je ne déprime pas...je vais me retrouver à refaire les cours que je connais par coeur!! Avec des mômes qui vont eux, les découvrirs!! Super motivant et génial de pratiquer le Henge!! Encore plus excitant le Kinobori...Moué...pfff...pendant ce temps mes autres camarades seront avec leur sensei respectifs pour des missions... Satané village!! Il s'oppose à mon évolution...il ne veux pas me voir grandir...
- Mais peut-être qu'il faut prendre cet échec comme un apprentissage, et non comme la volonté d'un village à t'empêcher d'atteindre ton but..."

Aniki se sentait... désemparé. Faible. Une des premières fois de sa vie qu'il ne savait véritablement pas quoi faire pour tirer le garçon hors des ténèbres et de la colère qui l'envahissaientt. De tout son coeur, il aurait aimé aider Ryo, lui montrer qu'il n'était pas seul, qu'il ne le serait jamais tant qu'il habiterai à Yuki: tous les habitants du village formaient une grande famille, et presonne ne laisserait jamais un membre de cette grande communauté vivre dans le désespoir, Aniki le premier.

Cherchant quoi dire, il passa quelques secondes à chercher ses mots, posément, et à tourner sa phrase de la manière la plus amicale possible.
Mais au moment où il ouvrit la bouche, son esprit réagit plus vite que ses actes: il identifia un bruit bien connu des chuunin, un bruit qui passerait inaperçu pour des oreilles non entraînées.

C'était un cri, un simple cri. Le roucoulement d'un pigeon. Un pigeon messager.
Levant la tête, Aniki vit que le pigeon qui s'aprochait portait la bague du Kage, et lorsque l'animal se posa sur son bras il put enfin confirmer son observation.

Il prit délicatement le papier passé dans la bague, et le lit.
Un sourire se dessina alors sur son visage inquiet, et il exécuta quelques signes doucement afin de ne pas déranger l'oiseau.

*Kuchiyose, Nutella no jutsu!*

Un pot de Nutella, taille XXl, apparut à ses pieds. Il l'ouvrit, y plongea un doigt et le tendit à l'oiseau qui le lècha gouluement.
Puis Aniki ramassa le pot, et prit un paquet qui était enveloppé et accroché dans le couvercledu pot. Puis il le referma et se tourna vers Ryo.

Et à la grande surprise de Ryo il colla pêle-mêle dans les bras de l'étudiant le pot de Nutella et le bandeau du village qui était caché dans le couvercle dudit pot, avec un grand sourire.

"Ryo... je crois que le moment est venu de te l'offrir. Mais avant, j'ai un présent pour toi. de la part de notre Kage, de tous les professeurs de l'Académie et... oh, et puis u diable les grands discours! Moi-même je ne peux plus attendre! Il faut que tu files en vitesse au Cimetière, tu es déjà en retard pour le rendez-vous avec ton sensei. Tu es nommé genin."

[Ryo Hazuki]

Les organismes vivants cherchent à maintenir l'équilibre nécessaire pour conserver un degré optimal de vitalité et de croissance. Leur processus d'adaptation fonctionne continuellement pour veiller à cet équilibre. Chez l'homme, les émotions jouent, au plan psychique, un rôle d'informateur spécifiquement sur le degré de satisfaction des besoins.

La colère surgit lorsque l'équilibre est rompu dans un aspect de la vie. Le déséquilibre prend la forme générale d'une insatisfaction. Celle-ci peut signifier qu'un besoin est insatisfait, qu'un désir n'est pas comblé, qu'une attente est sans réponse ou peut-être même qu'un caprice n'est pas satisfait.

C'est sur cet aspect, que l'on peut comprendre à ce moment que le jeune garçon éprouve bien de la colère envers son village, et non de la tristesse. Cette colère qui envahissait l'adolescence est vécue à l'égard de ce qu'il avait identifié, à tort ou à raison, comme étant "responsable" de sa frustration, être recalé à l'examen genin...

Cette colère qui montait en lui, était en train d'être canalisée. Car, contrairement à une opinion populaire, la colère intense ne conduit pas nécessairement à la violence. C'est seulement chez les personnes déjà prédisposées à la violence qu'une forte colère débouche ainsi, et ce n'est pas le cas du jeune apprenti. C'est alors, qu'il se souvînt d'une phrase que son père lui avait dit, il y a quelques années de cela.

*Tu sais mon fils, quelqu'un qui décide d'opter pour la vengeance devrait creuser deux tombes. Il n'y a rien de bon dans la vengeance. Même si tu passes toute ta vie à tuer tes ennemis, tu ne viendras pas à bout de tous tes ennemis. Mais si tu étouffes ta propre colère, ton vrai ennemi sera mis à mort.*

Sa main se rouvrit lentement, signe d'une attitude qui se tournait doucement, mais sûrement vers le calme. L'atmosphère avait l'air de redevenir sereine dans les alentours, l'air n'était plus pesant, on pouvait sentir un petit air frai reviguorant...Etait-ce le signe du destin? En tout cas, on avait évité la tempête, c'était déjà ceci. Ryo, voulait se tourner afin de présenter ses excuses à Aniki pour avoir injuré auprès des autorités du village, mais il n'en eût pas le temps. C'était, le chûnin, qui lui sauta dessus un pot de nutella à la main; mais surtout un objet sacré: le bandeau genin!!

"Ryo... je crois que le moment est venu de te l'offrir. Mais avant, j'ai un présent pour toi. de la part de notre Kage, de tous les professeurs de l'Académie et... oh, et puis u diable les grands discours! Moi-même je ne peux plus attendre! Il faut que tu files en vitesse au Cimetière, tu es déjà en retard pour le rendez-vous avec ton sensei. Tu es nommé genin."

Ryo ne savait que dire. Il avait comme perdu la voix, tant il était heureux. La vie est vraiment très drôle. Il y a quelques secondes, la colère était en lui, et, maintenent c'était la joie qui frappait à sa porte. Quel beauté de la vie!! Connaître autant de sentiments. Il regardait Aniki avec un air bête, mais qui en disait long, son regard était à nouveau émerveillé, et, on peu dire que le ninja avait rallumé la flamme qui sommeillé en ce garçon.

Toujours sans rien dire, il quitta Aniki. Il se précipita vers le lieux du rendez-vous. Mais, c'était maintenant une des personnes qui comptait le plus pour lui. Il le considérait un peu comme un frère...Et, il voulait vraiment que cet homme soit fier de lui à l'avenir. Il ne voudrait pas le décevoir. Et pour ceci, il était prêt à tout les sacrifices...Au revoir Aniki! A bientôt peu être. Non, sûrement...

[Itosugi Aniki]

Aniki avait à peine eut le temps de donner son pot de nutella et son bandeau à Ryo que celui-ci était déjà en route pour le cimetière, courant comme un fou pour rattrapper son retard. Il disparut derrière un coin de rue.

Aniki se prit à sourire tout seul.

"Ah, ces jeunes..."

Puis il fit demi-tour et se dirigea en marchant calmement vers une des sorties du parc et commença à rentrer chez lui à pied.

*Dire que j'étais comme lui il y a à peine quelques années... aussi impatient, aussi pressé... et toujours plein d'espoir. Comme le temps passe vite...*

Et après environ un petit quart d'heure,...



[Suite là]