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Modérateurs : Haoru Keitjiwa, Leolio Mimura, Urasawa Kenji
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- Black and Red Hair Genin
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Huhu!J'suis flatté et Kei aussi surement!On a bien déliré pour le faire celui là^^
Pour celui de Grata, faut vraiment connaitre le personnage pour comprendre!Leo!On restera incomprit la dessus!
Pour le reste je mettrais pas de citations tout de suite, ca fait deja trop, Surtout que j'an ai lu que deux!Donc!!
***EDIT***Passage de mot!!Kei est également flatté!lol^^
Pour celui de Grata, faut vraiment connaitre le personnage pour comprendre!Leo!On restera incomprit la dessus!
Pour le reste je mettrais pas de citations tout de suite, ca fait deja trop, Surtout que j'an ai lu que deux!Donc!!
***EDIT***Passage de mot!!Kei est également flatté!lol^^
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- Chûnin ombrageux
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Bon je poste ceci avec l'accord d'Haoru. J'aime ce post, c'est tout (et ce style de RP) . Il s'agissait d'un post de Saïto Yura... ex-Chûnin de Konoha.
Explication du Nouveau style de Saito (et de son retour)
Regard… Qui glisse, indiscret et sauvage comme un anxieux félin. Ou qui se laisse apprivoiser, capturer dans un autre… Lacs sombres qui subsistent entourés de pigments. Vert et Bleu. Comme le ciel et la mer qui se fonde. Regard où se confondent bonheurs et tourments, comme un miroir trouble qu’on ne peut déchiffrer. Prenez garde toutefois à ne pas y tomber, car on atteint par là la porte de votre âme. Et pour en échapper, il nous faut la blesser… Le regard se voile donc de brume et de soie, il se fait carnaval, et s’habille de masques pour mieux se dérober à des assiduités qui lui font découvrir son fragile visage. Et lorsque les paupières nous cachent ces joyaux, les longs cils noirs ébène par leurs ombres dansantes déguisent les pommettes…
Il semble avoir prit de l'âge. Ou diable est passé cette étrange lueur d'innocence abusé ? Que la folie soit maudite. Que cache ce couvre-chef ? Une affre, une blessure peut être ? Nul le sait. Quel choc au retour du village. Après ces mois d'absences, cette ronde infernale, cruelle et manipulatrice chose que le temps. Les Prunelles ocres, ces yeux ambitieux ne sont plus que le reflet etherée des songes désincarnées. Son teint est pâle, la faciès lacteux de ses yeux colorées n'inspire plus qu'une innocence détrompée.
Tout avait commençé à la fête du Malt. Par cette singulière soirée, le soleil, la délicate brise qui soufflait. La candeur et le charme de cette amusante journée de libération. Elle allait changer à jamais la vie du chûnin fou de Konoha. Pourquoi eut il fallut qu'il le rencontre de nouveau là. Ils célèbrent la Mort, vous chantez le Réveil ; Vous marchez en chantant le réveil de mon âme. Astres dont nul soleil ne peut flétrir la flamme ! Une embuscade. Tout alla très vite. Le soleil devint lune, la terre à la terre. Les forçes n'étaient pas égales et le chûnin s'avoua vainçu. Au sol, trophée renversé qu'il était.
J’ai fermé les yeux, et j’ai vu. Je suis devenue atome en suspens au milieu de la bataille. Les rêves emmêlés en fil de soie, toile à pensées. J’ai effleuré l’intouchable, particule d’air à peine éclose. J’ai cueilli l’envie aux creux de tes bras. Tu étais. Et personne d’autre ne serait. Mon idole. Mon petit Christ. L’Ange à barbe de mes songes désincarnés. Mon illumination. Ma foi. Extasiée. Ecume flottante d’un monde sans étoile. Histoire d’une lune qui voulait que le soleil éclaire sa nuit. Des poussières de feu pour gouverner le rien. Défiguré, il fut laissé pour mort durant des jours, il ne doit la vie à présent qu'a peu de choses, peut être encore une nouvelle fois la fatalité, le destin qui voulait encore et toujours faire souffir plus l'être.
Le temps ne pardonne pas, jamais. Il avait fui, dépassé par une suite d'évenement qu'il n'avait pas put prévoir, il avait érrer comme une âme en peine durant des jours. Avant d'être trouvé, ramassé par un homme qui le soigna, cruelle déstinée. Mais la marque cinglante de la défaite baleya à jamais les dernières lueurs candide du garçon. Il était défiguré, son corps à jamais meurtri de cicatrices, marques indélibiles d'une tâche qu'il n'avait put mener. Un de ses yeux était percé, il souffrait de multiples blessures, fort heureusement pour lui l'homme charitable le soigna, il resta plusieurs mois, dans ce havre. Déserteur peut être ?
Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés, Qui font se fondre en pleurs les cœurs ensorcelés, Quand, agités d'un mal inconnu qui les tord,
Les nerfs trop éveillés raillent l'esprit qui dort. Tu ressembles parfois à ces beaux horizons. Qu'allument les soleils des brumeuses saisons...
Comme tu resplendis, paysage mouillé. Qu'enflamment les rayons tombant d'un ciel brouillé.
Il retourna finalement au village. Sous une nouvelle apparence, une cape noire flottant au vent, un chapeau cachant d'atroces blessures, un maquillage tribal renouveau de ses chairs. Peut être plus grand, plus adulte. Moins crédule. Le monde des Ninjas est fait ainsi. Il n'existe de place que pour les forts.
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato
Seul un homme pourvu d'humanité peut vraiment aimer ou haïr. (Confucius)
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Père Mamaki, je suis ta première fan :p
Kyoui > Meuchi ma belle, pour la peine tu auras toute la nouvelle en exclu ^^Kyoui Kan'Son a écrit :Dans une immensité froide et stérile, flottait un corps malade, une enveloppe tangible infestée par milles maux ...
L'âme souillée, il cherchait désespérément, tout au long d'un voyage monotone et sans fin, sans but ni destination, à se débarrasser de cette plaie, et ce quoique il en coûte.
Le transformant, l'abîmant, le pillant, le maltraitant, cette lèpre immonde s'étendait sans vergogne sur toute sa surface, rongée irrémédiablement par ce fléau.
Après un long développement, cette maladie se dota d'une conscience, et devint finalement une forme de vie intelligente; du moins s'en persuada t’elle comme pour justifier le résultat de ses exactions.
Heureusement pour l'astre infortuné, son système immunitaire n'est pas en reste, parvenant, à défaut de pouvoirs l'éradiquer par la force brute de ce que sa pathologie appelle catastrophes naturelles, à contaminer à son tour certains de ses éléments.
En quête d’une légitimité qu'elle ne peut obtenir, l'humanité ne cesse de parasiter sa planète, et attend en retour des remerciements.
Comme seule récompense d’une existence inutile voir plus assimilable à un agent n'apportant que l'agonie de son monde, l'espèce humaine n'eût que le malheur de voir son unité brisée.
A présent armés d'un désir irrépressible d'annihilation de ses prochains, certains de ces microbes se chargent de purifier à leur façon leur environnement.
Leurs congénères les appellent meurtriers, assassins, voir monstres ou ne sais encore; mais au fond que sont-ils, hormis des anticorps ?
Comme tout exterminateurs, leur résistance et leurs facultés sont nettement au-dessus de leurs semblables.
A ce titre, ils sont aussi difficiles à effacer que le problème qui entraîna leur naissance, et comme lui ils sont toujours de retour même quand il est strictement impossible qu'ils aient pus survivre.
Parmi eux, un homme vient se rappeler à leur bon souvenir, un déserteur.
Dans les entrailles de ce qui aurait dût devenir son tombeau, il patienta sans bouger d'un millimètre, attendant sans faillir que son heure advienne.
Près d'un mois plus tard, un caravane passa par là, pour son plus grand malheur.
Du fin fond du sous-sol, il les entendit, il perçut leur joie de vivre, les écouta laisser libre cours et ce sans entrave à cette ultime soirée de liesse collective avant qu'il ne s'occupe de leur cas.
Soudain, le temps se couvrit, et une fine pluie tomba.
D'abord intrigués, les voyageurs levèrent les yeux au ciel, voilé par un sinistre nuage.
Comme avertis par on ne sait qui, les adultes choisirent hâtivement de mettre leur descendance à l'abris dans une caravane, puis s'armèrent du mieux qu'ils purent.
Le phénomène prit de l'ampleur, la saucée devenant plus forte, mais plus important, les lampions qui atténuaient leur vision cessèrent bientôt d'être, dissout comme par un acide.
Sous la pâle lueur de la pleine lune, la véritable couleur de ces macabres précipitations; une teinte chaude au possible, d'un sinistre effrayant.
La panique les gagna, il faut dire que voir du sang fondre sur leur campement était tout sauf rassurant.
Ils tentèrent bien sûr de fuir dans un la première direction venue, un ultime espoir leur donnant la force nécessaire pour résister à la folie qui peu à peu les enveloppait de son linceul.
La boue épaisse tout juste crée sur place se chargea de les en empêcher, les immobilisant au sol.
De leur coté, les futurs orphelins, si tant est qu'ils survivent, scrutaient terroriser leur géniteurs une dernière fois.
Ceux-ci, fascinés par l'incroyable spectacle qui s’offrait à leurs yeux, ne purent réagir en entendant les cris et les pleurs de ces petits êtres emplis de terreur.
Devant eux, à une vingtaine de mètres si peu, un vestige de l'ancien village qui autrefois prospérait dans cette région était en train de s'écrouler, mais si le fait en lui-même n'était pas très impressionnant, le processus lui avait tout pour inquiéter n'importe qui.
En fait d'éboulement, le bâtiment était plus en train de fondre, comme le ferait du savon en contact avec de l'eau.
D'un coup, la pluie cessa, et la nuit redevint normale ou presque.
Des bruits de pas se firent entendre au sein de la dépouille du bâtiment; lentement mais sûrement, quelques chose en sortait.
Le sang répandu sur le sol se mit alors à affluer vers l'inconnu, comme animé d’une volonté propre.
Une grande quantité de vapeur s'échappa alors de là, formant un écran empêchant le gibier de voir autre chose que la seule silhouette de leur prédateur.
Dans l'émanation, celui-ci se mit à sourire de plus belle, puis s'approcha doucement.
Les adultes tentèrent alors en vain de le supprimer, en l'encerclant tous ensemble.
Il se débarrassa d'abord du chef en lui brisant la nuque après l'avoir soulevé sous les yeux médusés des autres, puis enchaîna au moyens de multiples coups tous plus brutaux les uns que les autres mais sans aucun raffinement.
Il ne resta bientôt qu'un unique survivant, qui s'enfuit instantanément.
Entré dans une transe quasi-animale, son adversaire le rattrapa en un éclair et lui brisa sauvagement la nuque d'un puissant coup de mâchoire.
Les enfants eux n'eurent pas le malheur de devoir vivre orphelins; ils furent massacrés dans la foulée.
Il ne resta d'eux qu'un tas de viande lacérée, déchiquetée même; pourrissant dans une des caravanes.
En guise de bouquet final, un sistre ricanement perça la quiétude de la nuit, et raisonna dans le noir jusqu'au Shinobi Kuran.
Au petit matin, l'ombre de l'assassin et son propriétaire passa sans encombre la porte du village caché des déserteurs.
Kyoui Kan'son' était de retour, uniquement pour le pire ...
Karasu Satsubatsu Hana, Déserteuse - Gokan' - Shinobi Kuran.
[Team] - Shirasagi Naju / Furansu Jin
La pitié est un concept que nous n'appliquons plus.
[Team] - Shirasagi Naju / Furansu Jin
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- Urasawa Kenji
- Jônin agité du bocal
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- Inscription : mer. 28 sept. 2005, 1:56
Désolé, je ressors ce topic des catacombes mais il m'était impossible de ne pas faire profiter l'ensemble des joueurs et modos de ce post queje trouve absolument sublime .
Post d'Anshu Kipai à Yuki =) , ses trois Genin dans un cimetière affrontent une invocation d'araignée :
Post d'Anshu Kipai à Yuki =) , ses trois Genin dans un cimetière affrontent une invocation d'araignée :
Edit Anshu: Merci Kenji en sucre ça fait plaisir [/b )]Anshu Kipai a écrit :Ryo devait être l'ami du feu Sephiro. Son cri déchira le voile de ténèbre éthéré puis alla se perdre dans l'infini. Le Monde des ninjas est sans pitié la mort est une quotidien et cette douleur allait faire office d'anesthésie de neurasthénie pour le jeune homme. Le dégoût la peine, la désillusion d’une vie de Kaléidoscope. Les dés bien que pipés étaient jetés, pas de pitié juste de nouvelles vicissitudes pour pimenter le lendemain, une vie sans mort n’est pas une vie, c’est une mort.
Le chant de la damnation se faisait entendre pendant qu’Anshu sortit des gâteaux de son sac qu’il grignota le plus naturellement du monde devant en observant le combat de ses proies. L’intensité de la rage et de la bataille, des cœurs saccadés auxquels pleurs et violences se noyaient dans un tableau surprenant aux courbes magnifiques à la subtilité gracile d’un joyau de la Mort :
Ukru accueillit les clones de Ryo dans son sein sans broncher en effet ceux-ci étaient sans consistance et le seul effet visible fut deux nuages de fumée âpres au moment où les crochets de l’araignée tranchèrent les clones. Puis dans un élan pittoresque de courage, tel le paladin partant à la quête Moloch chargea, fier titan d’opale. Mais il était dis que le courage vertu dans les films pouvait se transformer en vice dans un cimetière, en effet un filet de toile vint recouvrir le garçon dans cette mante visqueuse et le paralysa, couché au sol.
Anshu eu un rire à ce moment là. La situation lui paressait très drôle. Et ce rire semblait vouloir dire : « Je ne vous dirai pas adieu, hideux ami, et ne vous sourirai plus. Mais soyez assurée que, si un jour vous veniez de votre enfer vous éveiller, ma langue viendrait lécher avec avidité la lame fraîchement meurtrie de vos illusions souillées. Pendant ce temps le petit Ryo lui avait eu le temps de se cacher pour commencer l’arbalète. Serait il cependant assez malin pour voir que le mode d’emploi était un faux et que sur celui-ci se trouvait une phrase sibylline : « ? Grandi plus que grandiose »
D'un air placide il les écouta se donner la réplique entre eux pour concevoir une sorte de plan. Se retenant du moindre commentaire bien qu'il trouva leurs paroles la plupart du temps légèrement trop assurées. Puis des oiseaux de glace frappèrent Ukru de plein fouet qui dans un sursaut à faire trembler les plus aguerris alla s’écraser sur une rangée de tombes envoyant au loin les épitaphes éparses.
Tandis qu’avec le sort de Sagara l’araignée fut prise de convulsions, manifestement l’attaque du garçon avait fait effet sur Ukru. Complètement paralysée. Anshu quand à lui ne disait mot. Mais si les protagonistes pensaient vaincre une araignée comme Ukru si rapidement ils se trompaient. Mais il devait également reconnaître que cette équipe soudée dans le sang. Le jûnin se releva, impétueux et dans un sursaut il retira sa veste laissant apparaître un torse terriblement mutilé par des années de tortures.
La brume recouvrait de son manteau glacé le cimetière, poussant de son souffle froid la cape nocturne qui distillait son encre sombre dans les pastels bleus et gris d’un ciel moribond. Dans les allées désertées l’écho régulier de pas légers se répercutait en cadence le long des façades aux fenêtres closes. De nouveau et toujours plus profond dans les entrailles de la haine. Il s’adressa alors d’un ton haut et fort à ses compères :
« Vous êtes vraiment la meilleure équipe de genins que j’ai eu l’occasion de voir. C’est un véritable honneur. Aussi si je vais hausser le niveau. Grandi plutôt que grandiose ? »
Son ton était légèrement interrogateur. En somme, soit il cachait de nouveau quelque chose sous cette façade de douleur, ou bien si pour une fois, le coeur avait gagné le combat qu'il livrait avec la raison depuis longtemps déjà. La réponse ? L’avenir le dira.
Il sauta sur Ukru et il composa de nouveaux sceaux et termina par poser ses mains sur Ukru. Celle-ci explosa dans une gerbe de liquide verdâtre qui vint recouvrir de part en part les membres de la petite équipée ainsi qu’un nuage de fumée. Une fois celle-ci retombée ce fut quatre araignées qui surgirent en fonçant de nouveaux vers… Moloch leur crochets en avant prêt à éventrer l’infortuné jeune homme.
« Ô regardez, le cœur la porte vers la fin du jeu elle est là. »
Lança Anshu sur les trois autres membres d’une voix théâtrale. Et en effet le cœur de Sephiro : Le clé gisait au sol mais très loin de Moloch. Pile ou face ? Vie ou Mort ? Faites le bon choix.
Les dés étaient jetés de nouveaux, Moloch allait sans doute mourir si on ne l’aidait pas, mais de l’autre côté la fin du jeu leur tendait les bras. Ceci dis il leur était complètement impossible de réussir et à sauver Moloch et à prendre le cœur. Il leur fallait faire un choix et vite. Soit l’un soit l’autre. Les araignées étaient trop forte pour qu’on puisse les vaincre seuls.
Moloch ?
Ou
La sortie du jeu ?
Urasawa Kenji , Jônin agité du bocal, Kiri.
Garde tes songes
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous.
(Baudelaire)
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- Urasawa Kenji
- Jônin agité du bocal
- Messages : 2161
- Inscription : mer. 28 sept. 2005, 1:56
Bon je sais qu'il n'y a plus que moi qui alimente ce topic . Mais récemment en parcourant les divers RPs du forums, je suis tombé sur une joueuse que je ne connaissais pas et dont le RP m'a beaucoup plu. Aussi je cite un de ses posts mais l'ensemble, de ce que j'ai pu lire, dénote une qualité d'écriture absolument remarquable.
Il s'agit d'Akeru Inuzuka.
Il s'agit d'Akeru Inuzuka.
Akeru Inuzuka a écrit :"Bonsoir Akeru."
... Gné ? Alors qu'elle se saisissait de sa chienne, agrippée à son cousin, elle se fit apostropher par quelqu'un, et tourna donc la tête. Oh. Le mec, là, qui était avec elle, pendant les cours, et qui avait les côtes un peu... Ecrasées. A cause d'elle, Nahako-san avait dit. Gnagnagna. Il l'avait accusée comme c'était pas permis, et... C'était quoi son nom, déjà ? Pas au sensei, lui, elle ne connaissait que trop bien son blase. Pourri, d'ailleurs. M'enfin. Le prénom de l'autre élève, là, juste à côté. Il lui souriait d'ailleurs en agitant la main, et elle resta perplexe face à cette démonstration peu commune d'amitié. Peu commune pour elle. Après, les autres... Akeru revint à Hara, sans répondre à Ida, pour le moment, et gagna finalement leur petite lutte. Grondant doucement la chienne, qui avait craintivement applati les oreilles, elle se retourna vers le garçon, et déclara, pas très fort:
"Euh, sal..."
...Ut. Sauf qu'elle s'était méchamment faite doublée, par un grand blond obnibulé par un truc, sur la dame qui tenait l'Inuzuka Bis, et que son camarade s'était retourné, ne l'écoutant plus. Dommage. Elle haussa vaguement les épaules, et continua à suivre la scène, qui se révéla aller un peu trop vite par la suite. D'ailleurs, elle émergea au moment où la fille sur le brancard commençait à sangloter. ... Gné ? Qu'est-ce qu'elle avait ? Bouhouhou. Pauvre choute. Quoique. Les bandages qui la couvraient n'étaient sûrement pas là pour la décorer. Quoique ? Non. Et puis, pourquoi ils avaient tous les yeux blanc, d'abord ? Zut, à la fin. Grommelant sans raison particulière, elle n'entendit pas les bruits de pas, derrière elle, et sursauta brutalement lorsqu'une paire de bras l'enlaça tendrement, dans son dos.
"Aiken !"
Oh. Ohoh. Ohohoh. Ohohohoh !
"P... Papa ?", demanda-t-elle avec une joie perceptible par le son de sa voix. Pas besoin de réponse, elle se retourna simplement, et sauta dans les bras de Kirô, où elle se blottit immédiatement. Son père sourit, lui caressa les cheveux, et, lorsqu'elle releva la tête, lui administra un baiser sur le front. Bonheur... Son coeur allait exploser. "Alors, ça fait longtemps, hein ? T'avais pas oublié que je venais, quand même ?" Embarras. Elle n'avait eu aucun détail, sur ce fameux rendez-vous, Fubuki lui ayant juste ordonné d'y être. "T'es contente de me voir, au moins ?" Vif hochement de tête, et alors que son idole de toujours allait rajouter quelque chose, une voix qu'elle détestait plus que tout -même plus que celle de Momo-chan- s'éleva violemment dans les airs. "Kirô, tu la ramollis, avec tes chichis de gosse." Claque. Méga Claque. Akeru leva les yeux vers sa mère, postée à côté de son paternel, tandis qu'une vague de colère s'abattait sur la jeune shinobi. Kirô la lâcha en soupirant, se tourna à demi vers son ex-moitié, et décréta: "Fubuki. Ici, l'enfant, c'est toi." ... Ils n'allaient quand même pas s'engueuler ici ? Leur fille tira sur la manche de son géniteur, l'implorant silencieusement de ne rien dire de plus. Même si, franchement, elle était de son côté, et espérait de tout coeur qu'il lui mettrait la pâté, un jour. Et puis, au moins, là, il n'y avait pas Momo-chan. Le rapport ? Cela lui faisait plaisir, tout simplement. N'empêche qu'il ne valait mieux pas qu'ils se disputent en public, comme la famille qu'elle venait de voir. "Kirô. Elle ne sera jamais douée, si tu la traites comme ça." Jun aboya, approuvant sa maîtresse. Kôsai grogna, et les deux chiens se firent face, les babines retroussées. Hara ? Elle s'était réfugiée aux pieds d'Akeru, et lui labourait d'ailleurs les jambes, suppliant une protection supérieure. "Tu la maltraites purement, Fu-chan. Elle ne tiendra pas le rythme, si ça continue comme ça... Elle se suicidera avant." Rictus, de la part des deux. Mais Fubuki finit par agripper son ex-mari par le col, kunai dans l'autre main, tandis que Kirô se laissa nonchalamment faire, peu surpris par ce genre de réactions. "Tais-toi. Si elle veut devenir ninja, elle doit apprendre à survivre." "Et quand prendra-t-elle le temps de vivre ?", répliqua-t-il aussitôt, les sourcils froncés. "Taisez-vous !!", gronda Akeru, qui jusque là, observait l'échange sans un mot, trop impressionnée, et légèrement appeurée. Les mains sur les oreilles, elle ne tarda pas à s'enfuir dans la foule, sans être suivie par ses parents, et disparut rapidement, on ne sait où...
Urasawa Kenji , Jônin agité du bocal, Kiri.
Garde tes songes
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous.
(Baudelaire)
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- Ryo Hazuki
- Chûnin
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Post D'Anshu sama, un collector^^ Mission genin dans le cimetière avec Sag, Moloch, Ryusai and me
Le Requiem continuait, les notes s'entremêlaient dans un tourbillon de désir, un ouragan de mélodies assassines, les notes se brisaient comme douées de vies elles semblaient hurler. Ces notes comme des parcelles de rêves détachées d'un tout; J’ai fermé les yeux, et j’ai vu. Je suis devenue atome en suspens au milieu de la bataille. Les rêves emmêlés en fil de soie, toile a pensées. J’ai effleuré l’intouchable, particule d’air à peine éclose. J’ai cueilli l’envie aux creux de tes bras. Tu étais. Et personne d’autre ne serait. Mon idole. Mon petit Christ. L’Ange à barbe de mes songes désincarnés. Mon illumination. Ma foi. Extasiée. Ecume flottante d’un monde sans étoile. Histoire d’une lune qui voulait que le soleil éclaire sa nuit. Des poussières de feu pour gouverner le rien.
Anshu se régalait, ses clones telles des ombres diaboliques disparaissaient dans des nuages de fumées acres, se camouflant pour mieux attendre l'équipe. La destinée avait mit quatre âmes encore pure entre les mains d'un démon, et déjà les effets diaboliques des sévices mentales se faisaient entendes. Les fantômes sortent.
J’ai fermé les yeux, et j’ai commencé à compter. Les mots ont défilé, muets. Puis les couleurs. Le temps a frappé trois coups, prémices de la prière. Asphyxie latente. Jouissance d’une mort annoncée. Je voulais juste. Savourer l’effroi de l’instant. Graver ton essence sur mes os. Rompre la corde. Ne plus respirer. Ton. Odeur. Mais surtout, surtout. Garder tes yeux. Ouvert.
Une brise légère se leva, jouant dans sa chevelure ébène, annonciatrice de l'arrivée imminente d'une nuit de plus fraîche. Le vieil homme voulait capturer la lumière rougeoyante qui nimbait les tombes d'un éclat surnaturel. L'heure des fantômes et des sorcières. Il fut tiré de son Requiem par le bruit presque indécent de Moloch, il fit un bond pour voler vers un mausolée. Désolation. Beauté macabre. Il n'en fallait pas plus pour le séduire.
Totalement absorbée dans sa contemplation, il oublia la présence des enfants à ses côtés. Qu'aurait-il pu lui dire de toutes façons? Ces jeunes coqs n'entendaient certainement rien à l'art. Alors il valait mieux se taire plutôt que d'échanger des lieux communs. L'art de la peur, l'art de la souffrance. Crier par peur, ou pour ne plus avoir peur.
C'était beau ce pourpre qui blessait l'horizon. Le sang répandu des dieux... Même aux cieux des combats se livraient... Finalement les hommes aimaient la destruction, alors il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'il se sente au bord du gouffre de ce soleil levant. Moloch venait de regarder son bandeau, excellent derrière celui-ci se trouvait deux inscriptions: "4ème allée, La première pour connaître la vérité" Derrière celui de Ryo se trouvait l'inscription: "7 ème rangée, La seconde pour sombrer dans le sommeil" Derrière celui de Edge: "Numéro 17, La troisième pour fertiliser l’amour" Et derrière celui de Sagara "Cercueil 4, La quatrième pour attiser la folie" Auraient ils la présence d'esprit de regarder leurs bandeaux ?
Enfin les croix du cimetière se profilèrent à l'horizon, se découpant sur le carmin comme pour rappeler à tous que les morts ne rejoignaient jamais les Dieux... Ce cimetière manquait cruellement de couleurs, le véritable Anshu dit d'un ton calme, en composant quelques signes:
" Camouflage dans la brume "
Aussitôt un manteau de brouillard épais au possible encercla le cimetière, une véritable purée de poix plongea nos genins dans le brouillard diabolique, le silence était de plomb. Tandis qu'Anshu fit un bond immense au dessus de Edge, si des clones pouvaient désamorcer des pièges rien ne pouvait déceler Anshu, il se plaça au dessus de Edge lança un dizaine de kunais à pleine puissance vers le jeune homme, kunais où étaient accrochée des notes explosives, un sifflement sourd se fit entendre. Puis il disparut de nouveau et se transforma en Sagara il apostropha Moloch :
« Je crois que je viens de comprendre un truc, on doit trouver une tombe dans le cimetière. » A peine eu il finit qu’il explosa dans un grand bruit sourd. Il y avait eu clonage. Le vrai Anshu lui était à présent près du vrai Sagara
Quelques secondes plus tard Anshu incanta à nouveau et il hurla " Kâryu Endan " Un immense dragon de flammes rouges et jaunes hurla et chargea vers le jeune homme à vive allure, il ne s'était pas modéré, il avait frapper à pleine puissance, qu'esperait-il peut être le blesser ou le tuer ? Avec un peu de chance ils n'en mourrait pas... Peut être trouverait il les trousses de soins cachées dans le cimetière. Si il n’était pas mort. En tout cas le jeune Toshiro devait avoir souffert. Enfin dans un même souffle il apparut derrière Ryo et il murmura :
« Suiton, dragon aqueux »
Après le feu, l’eau, un dragon chargea Ryo à pleine vitesse et éclata dans une gerbe d’eau.
Le jûnin avait décidé de se laisser aller, ne pas penser aux règles et de vivre le moment présent. Non qu'il regrettait, mais trouvait qu'ils étaient allez un peu loin pour les risques que tout ça engendrait. Il ne s’imposait plus que ses propres règles, Yuki n’était plus qu’une organisation éphémère il avait survécu à l’Ordo Dracul, il survivrait à Yuki. La pensée de ramener au village quatre cadavres brûlées au troisième degré le fit rire.
Le démon était sur le point de franchir une barrière qu'il avait gardé close par choix depuis sa tendre enfance. Passer au dessus de cette mince frontière imaginaire qui s'séparait la mort de la vie. Il se prépara à faire des signes. « Azazel no… » Mais il se ravisa. Si il les tuaient maintenant il ne pourrait plus s’amuser à les torturer pendant l’épreuve. Il étouffa un rictus et disparut de nouveau pour se replacer sur un autre mausolée.
Cessons de contempler nos vies se désagréger. Détruisons plutôt l'existence des autres. Avec ce maître et compagnon. Involontaire. Et pourtant? Les mots ne s'étaient pas dressés, assassins, entre eux. Pas de blessures à la pointe d'un L. Pas de pendu sur le T. Rien. Comme si le néant avait réponse à tout. Même son regard ne l'avait pas effleurée. Odieuse indifférence. Sublime. Il jeta son masque au sol, il l’écrasa, la folie prenait le dessus. Il commençait à perdre ton contrôle de lui-même. Son sang bouillonnait dans ses veines, les démons avaient repris le dessus. Il sortit un kunai et il se le planta dans le bras. Un flot de sang coula sur la tombe, était-ce là le prochain indice…
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato
Ryo Anbu :
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- Ryo Hazuki
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Dernier post d'Anshu et nouveau collector. Un post magnifique pour un perso charismatique qui nous quitte
Le titre: Adieu
Le titre: Adieu
Sous la pâle lueur d’une lune moribonde une silhouette fantomatique se dessinait noyant son ombre fugitive derrière la cime d’une forêt des pins argentés rayonnant d’ombres irréelles à peine écloses. Tout était calme, tout était leste et seul le vent chantant les louanges de la nuit perçait l’agonie du silence. C’était un de ces moments, un de ces moments où chacun sait qu’il ne ressortira pas indemne, où chacun sait qu’il devra payer son livre de chair. Le chant du vent hurlait à la mort, il était près à affronter son destin, plus d’excuses plus d’attente l’envol comme seule issue.
Quelques pas grattant la neige, usé, fatigué par le combat le malheur ne se tait pas il pleure, sans cesse à jamais. Pas envie de parler, pas la peine. Observer sans se cacher ces mêmes traits aperçus lorsqu'il croyait encore qu'ici il pourrait exister. Pauvre fou. Un pantin ne peut vivre les fils coupés. Un oiseau sans ailes a besoin d'une cage.
D'un geste machinal, il déboutonna sa veste. La brise s'engouffra sous son pull, frissons plus ou moins désagréables. Sensation d'être vivant. Ca fait du bien, parfois. Pour s'en assurer, au cas où le doute s'immiscerait. Etouffant un bâillement, il porta une nouvelle fois la cigarette à ses lèvres et tira longuement, savourer chaque lambeau de fumée, dans ses poumons, au fond de lui. Fatigué.
Il avait quitté Yuki sans prévenir personne tel une âme en peine. Ce n'était ni un adieu, ni un au revoir. Comment aurait ce pu l'être? Dit on cela à quelqu'un que l'on a pas salué? Son arrivée ici avait été discrète, sous cape. Comme sa personne. Inutile, inaperçue. Sans consistance. Pourquoi l'honneur d'un dernier rendez vous? Il ne méritait rien. Rien d'autre que de se retirer, sans dignité et sans fierté, avec cette même indifférence qu'il nourrissait pour lui et tous ces évènements qui le touchaient.
Un matin, était ce hier, avant hier? Plus tôt encore? Le temps avait effacé ses souvenirs comme un coup de vent malheureux fait s'effondrer un château de carte. Un autre matin il y avait eu un souffle contre sa nuque, et des mains sur sa peau. Et des chaînes sur ses poignets, et des aiguilles dans son coeur. Une souffrance immédiate qu'il avait cru disparue. Des barrières de soie qui s'étaient déchirées.
Il n’était rien, il n’avait jamais existé que par le nombre de mission qu’il avait effectué, que par les cris d’agonies de ses victimes. Un souvenir le frappa, réminiscences soudaines. La fuite comme un souffle de vie. Parce qu'entre ses bras il avait rêvé de l'amour et qu'il avait aimé ce rêve. Parce qu'il n'était pas beau, pas bon, de croire aux illusions des magiciens fous. Parce que l'espoir était le plus doué de tous.
Aucune émotion ne venait cependant briser le stoïcisme d’Anshu. Fujin ma sœur ne pleure pas en me perdant tu gagnes beaucoup…
Esclave, il avait toujours été plus à l’aise avec les morts qu’avec les vivants, ce soir il allait les rejoindre. Il n’avait plus la force de lutter contre le courant de son existence. Il consulta l'heure, se racla la gorge en se disant que c'était le moment. Des bonbons pour le voyage. Ses préférés. Le chocolat qui fond sur les doigts. Et le goût amer qui fait grimacer. Pour les enfants pas sages.
Est-ce qu'on crève de trop vivre?
La nuit, le jour virait or. N'haussant même pas un sourcil, sourire froid, en coin, posé là comme par hasard, il s’assit sur le sol.
Et quand le sol craquera sous mes pas et 4h48 sans plus pouvoir y faire quelque chose et les secondes ne suffiront plus la ligne sera droite sans boucle et le sang et l'amer sans sel et doux alors il faut promettre mais pas ici car tu ne sais pas de quoi sont capables les anges.
Un matin de fin du monde. Autour de lui tout lui disait adieu. Impression d'être abandonné... et délice que de la ressentir. Plus de poids sur ses épaules, une main invisible a ôté le fardeau. Les chaînes sont légères... Des bulles de savon qui décorent et explosent... Existe t il une formule magique pour les faire durer? Les Princesses en font elles des perles?
A quoi bon se retourner vers un présent déjà passé? Le futur et ses mystères enrobés de cyanure promettait d'être riche... en quoi? Inutile d'avoir peur, n'ont peur que ceux qui peuvent perdre quelque chose. Anshu avait déjà perdu. Logique implacable du gagnant malchanceux...
La cigarette était morte, ne restait plus dans l'air que les relents froids de son existence. Les doigts qui s'ouvrent et le pied qui écrase. Machinal. Glisser les mains dans ses poches, tout contre sa peau pour se voler sa propre chaleur.
Cessons de contempler nos vies se désagréger. Détruisons plutôt l'existence des autres. Avec ce maître et compagnon. Involontaire.
Plus le temps. D’un geste nonchalant il tira d’une de ses poches la capsule noire de la Mort, celle qu’on remettait à chaque ninja avec un départ en mission, celle qui devait servir en cas de torture, en cas de capture.
Ma vie appartient à ceux qui me l'ont prise. Ou à ceux à qui je l'ai donné... Sagara, si tu savais... Mes genins, Je n’ai jamais pu vous faire confiance. Je suis le produit d’un cœur cassé, comme tant d’autres avant moi. Je me demande pourquoi tout ceci ne peut pas être faux… J’ai cru vivre dans un songe. Je me suis rendu compte que je vivais réveillé.
Il avala le sachet.
« J’ai fermé les yeux, et j’ai commencé à compter. Les mots ont défilé, muets. Puis les couleurs. Le temps a frappé trois coups, prémices de la prière. Asphyxie latente. Jouissance d’une mort annoncée. Je voulais juste. Savourer l’effroi de l’instant. Graver ton essence sur mes os. Rompre la corde. Ne plus respirer. Mon. Odeur. Mais surtout, surtout. Garder tes yeux. Ouverts. »
Il arrangea ses cheveux, geste machinal, vide de sens, fume ses sentiments et envoie le monde au dixième sous-sol. Sous paradis artificieux, ça ne tourne pas si rond. Elucubrations stériles, 4 :48 a.m, offset, trop mélodramatique, pas assez fantastique. Arrivera t-il pleurer ? Il n’en était pas sûr. La pensée de s’élever –de mourir ?- l’excitait trop. Il ne pourra pas…
J’ai jamais froid moi. Avant de partir il avait scellé sa grotte, mis à l’écart les dangers de son passé. Ca piquait, le monde tournait autours de lui, il ne pouvait plus, il était trop tard, les larmes ne pouvaient plus couler. Tout est perdu ici, autant ne pas s’y attarder. Une sorte d’apocalypse, comme un suicide organisé. Pas de dernière volonté, ce départ est démodé. Ne pas s’encombrer de superflu, d’inutile. Ne pas collectionner. Ca ne sert à rien, on en a pas besoin.
Ses yeux se fermèrent, il se sentait faible, vivant. Puis son cœur cessa de battre. Lentement, doucement il sentit son corps plier sous lui. Et il s’écroula au sol en croix, la tête dans la neige, et à mesure que la vie quittait son corps il se sentait bien, à l’abri de tout près pour affronter le jugement des cieux.
La neige se remit à tomber, pour le saluer ?
Les bords de la nuit commencent à blanchir. Une vie, comme une fête, n'est réussie que si elle a mal commencé. Les fêtes sont comme la vie : elles naissent et meurent comme des êtres humains. Elles connaissent des moments d'apogée et des instants de déchéance. Elles ont des hauts et des bas. Comme nous, elles brillent et s'écroulent dans la poussière. Comme nous, les fêtes sont sans lendemain. Comme moi elles sont terminées.
Bientôt il se sera relevé. Bientôt il aura trouvé un moyen d’oublier. Alcool, putain, drogue… Bientôt il aura oublié que sa vie n’a aucun sens, qu’il n’est rien. Qu’il s’enlise ainsi dans un monde dépravé, qu’il est de trop, qu’il n’a aucun intérêt pour les autres.
Certaines personnes aiment se faire mal. Aiment se torturer. D’autres se torturent parce qu’ils ne s’en rendent pas compte. D’autres parce qu’ils n’ont pas eu le choix… Peut-être que tout un chacun a pour obligation inconsciente de souffrir, peut-être que c’est dans notre nature ?
…
La neige recouvrirait le corps de Anshu, et il serait oublié comme tant d’autres, comme tout un chacun.
[Merci à tous ceux qui m’ont fait vivre de super moments sur NNS je citerai personne, j’ai peur d’oublier des gens, on s’est engueulé aussi mais avec le recul c’est nul. Je vous serre tous contre mon cœur et vous dis à bientôt]
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato
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- Musashi Akaito
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post d'Aoshi aux frontières de Konoha , tout simplement superbe ...
Aoshi salua joyeusement toute l’assemblée, et repartit chez vers le campement de base. Visiblement, il avait mis un petit froid dans l’assemblée, mais ce n’était pas grave, car il avait évité le conflit diplomatique, et que donc, il était plus bon en diplomatie que Musashi. Alors qu’il essayait de rentrer nonchalamment chez lui, il sentit une main poilue et virile se poser sur son épaule. A coup sûr, c’était la petite fille de Iwa qui c’était transformée en SM. Aoshi sentit son sang se glacer au fur et à mesure que la main se refermait sur son épaule, et il serrait les dents en attendant la phrase fatidique : « Vous habitez chez vos parents ? ». Aoshi avait été soulevé à quelques centimètres du sol, et il essayait maintenant tant bien que mal de marcher dans les airs. Des grosses gouttes de sueur coulaient doucement le long de son front, et Aoshi accélérait sa marche dans les airs. Bref, il brassait de l’oxygène avec ses pieds, histoire de gagner quelques centimètres de fuite.
Finalement, au lieu de lui demander si Aoshi aimait le cuir en véritable peau de vache, le SM, qui avait d’ailleurs une voie relativement cristalline, annonça qu’il allait souffrir, et qu’il allait devoir ce battre. Mine de rien, Konoha était un pays barbare, où la discussion raisonnée n’avait pas sa place. Finalement, Aoshi fut lancé dans les airs, et s’écrasa à côté de son amie d’Iwa. Puis, la folle de Konoha, satisfaite de son lancé de genin, s’adressa à la petite fille en hurlant. Visiblement, les rares échanges verbales qui avaient lieux à Konoha étaient dénudés d’utilité. En plus, la momie hurlait. Elle devait être un peu sourde et donc, elle ne s’entendait pas. De toute façon, les problèmes de surdité s’arrangeaient très facilement, on mettait dans les oreilles de sortes de bouchons bizarres, et après, on entendait parfaitement. En plus, c’était quasiment invisible. Si l’impact était moins gros qu’une pièce de deux €uros, on injectait une résine transparente, et le problème était réglé !
Finalement, dès qu’il était bien nettoyé, le sol de Konoha était confortable. En plus, le sol épousait bien sa forme. Tout était paisible autour de lui, Lee criait des Vade Retro Satanas, contre le ninja tout vert, la jounin agitait un katana aussi grand que Aoshi dans les airs, pour essayer de couper Musashi. Elle avait sûrement une tension artérielle ne dépassant pas 2 car le jounin des sables avait disparut depuis longtemps. Peut-être parce qu’il avait eut peur du petit lapin albinos qui avait maqué sa cible. Tout le monde avait des phobies. Aoshi avait peur des terrines de poissons. Allez savoir pourquoi, j’ai beau être le savant fou qui a créé ce monstre, je sais pas vraiment tout ce qu’il a dans la tête.
La petite fille trop chou s’approcha de la limace du sable allongée sur le sol, et lui murmura dans l’oreille des paroles de petit enfant. Aoshi se contenta de sourire. Il était bien, allongé sur le sol. Autour de lui, des gens se battaient, mais lui, il n’en avait rien à faire. Se battre n’était pas sa seule raison de vivre. Aoshi n’avait jamais tué un humain, et il ne souhaitait pas commencer aujourd’hui, surtout parce qu’il était trop fatigué pour se battre.
La petite ninja se leva, et s’éloigna d’Aoshi. Visiblement, elle allait voir ce qui se passait du côté du combat des deux gradés. Aoshi se releva et la rattrapa. Après tout, en temps que gentleman, il n’allait pas laisser une jeune fille s’aventurer dans la forêt toute seule. Lorsqu’elle fut à côté des deux jounin, elle hurla son incompréhension. Aoshi tourna la tête et regarda avec des grands yeux la petite fille. Pourquoi est-ce qu’elle hurlait ? Et puis, la question qu’elle avait posé avait une réponse toute donnée. Musashi se battait pour défendre ses élèves, et la folle de Konoha pour le plaisir. La seule chose qui empêchait Toki de comprendre tout ça était son âge. Elle n’avait même pas dix ans, et elle était déjà confronté à la guerre, et à la mort. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Elle n’avait strictement rien à faire dans cette scène. Cette gamine, puisque c’était le terme qu’il fallait utiliser, ne devrait pas être là. Aoshi venait de réaliser ça en voyant l’air terrifié de la petite fille.
La jounin se tourna et murmura quelque chose. Toki n’avait du sûrement rien entendre, mais pour Aoshi, les deux mots résonnèrent dans sa tête. Il ne savait pas ce que ça signifiait, mais Aoshi savait l’enfer allait commencer.
Ca y est, Aoshi était tombé sous l’emprise du genjutsu. Même s’il n’en avait jamais subit, il savait que c’était dur à subir psychologiquement parlant. Une petite musique, démarra. Gentille, mais oppressante. Elle était douce, mais raisonnait dans son crâne. Puis, une lumière éclaira la scène. C’était dans un champs de coquelicots. C’était beau les coquelicots. Au loin, apparu une belle jeune fille. Aoshi savait au fond de lui qu’il était emprisonné dans les délires du ninja de la feuille, mais il aimait cet endroit. Le vent soufflait sur la plaine et agitait doucement l’herbe et les coquelicots. Aoshi souriait, la jeune fille aussi. Même Musashi souriait dans cette scène. Aoshi n’avait pas envie de sortir de cette scène, elle était agréable. Il s’assit dans l’herbe, cueillit un coquelicot, le mit dans sa bouche, et regarda le ciel. La seule chose qui troublait la scène était la petite musique. Elle faisait mal à la tête.
Puis, l’image se coupa violemment. La musique resta la même. Aoshi ne voyait rien, mais il entendait déjà des bruits. Il entendait des armes qui s’entrechoquaient, des flammes qui crépitaient, des cris, beaucoup de cris : de rage, de désespoir, ect… Il entendait aussi le bruit du sang qui giclait. Aoshi sentit la terreur l’envahir petit à petit. Une lumière sale de Lune éclaira, et Aoshi put mettre un visage sur les sons qu’il entendait. Même s’il était terrifié, même s’il n’arrivait pas à bouger, même si la seule chose qu’il voulait faire était de vomir, Aoshi était en train de tirer sur des fuyards. Aoshi souriait à pleines dents lorsque les flèches qu’il tirait arrivaient à son but. Il se réjouissait d’entendre les derniers cris des gens qu’il tuait, il aimait entendre le sang se répandre sur le sol. Aoshi était terrifié. Il ne voulait pas faire ça. Il refusait de tuer aussi lâchement des gens. Ce qu’il tirait était des paysans, il n’avait pas à les tuer.
Aoshi était au milieu d’un champs de bataille. Le ciel était rouge, les nuages étaient noirs, le sol était couvert de sang. Aoshi était lassé de tirer sur des pécores. Il rangea son arc, et chercha une cible plus… distrayante. Il regarda autour de lui, et il aperçut une ninja de Iwa. Les ninjas étaient beaucoup plus amusants que les pseudos-guerriers. Aoshi ria, s’empara de sa dague, et la planta dans le corps de la petite fille. Il riait, il s’amusait comme un petit fou en lacérant la petite fille. Mais, la partie consciente de Aoshi refusait de faire ça, il hurlait en son fort intérieur, essayait de reprendre le contrôle de son corps, se battait contre cette image. Il avait oublié qu’il était dans un genjutsu. L’illusion l’avait envahit complètement. Aoshi ne savait pas comment en sortir. Même s’il mettait toute sa volonté, il ne pouvait arrêter de sourire en voyant le cadavre de la petite fille baignant dans son propre sang.
La torture s’arrêta. Aoshi était à genoux, il ne pouvait plus bouger. Il se retenait de vomir. Impossible de quitter ses images. Aoshi était encore prisonnier de tout ça. Il voyait encore SES meurtres, SES crimes, puisque c’était LUI qui avait tué la petite fille.
Aoshi n’avait plus de force, c’était à peine s’il arrivait à se tenir sur ses genoux. Il ne ressentait que du dégoût envers la jounin, il venait enfin de comprendre son quotidien. Après tout, c’était elle qui avait dirigé l’illusion, et donc les actions d’Aoshi, donc, ce qu’elle avait fait vivre à sa genin et à celui de Suna n’était que le fruit des pensées malsaines. A écouter ce qu’elle disait, la jounin avait voulu briser le petit monde de la petite fille, et lui montrer la véritable vie d’un ninja.
La jounin ne racontait que pas des bêtises, mais c’était la façon qu’elle avait utilisé pour faire passer ses idées qui était inacceptable. C’était tout bonnement dégelasse, elle n’avait pas le droit de faire ça à une petite fille. Cette malade aurait pu regarder sans ciller ces images, mais pas une petite fille de huit ans.
La petite fille n’avait pas pu soutenir les images envoyées par sa supérieure. Elle était partie en courant et en pleurant. La jounin la regardait fuir, comme contente d’elle même. Nan, elle avait pas à être contente, elle avait tué tout les rêves d’une petite fille pour la rendre comme elle. C’était inadmissible. Aoshi commençait à en avoir marre.
Aoshi était pas content du tout. Même avec un sale mal de crâne, même avec l’envie d’aller vomir derrière un arbre, même avec une grosse fatigue, il allait gueuler très fort, et lui coller une bonne correction à cette folle qui se sentait plus. Il se releva. Tout ses membres picotaient.
Aoshi tendit le bras vers la jounin et lui dit :
"Tu racontes que de la merde, je vais te coller des taquets dans la gueule, c’est tout ce que les gens comme toi méritent."
Aoshi était plutôt flegmatique à l’ordinaire, mais cette fois, il en avait carrément marre. Avant qu’il n’ait pu faire une autre bêtise, la jounin avait disparu et lui avait collé un coup de pied dans le ventre. Aoshi n’avait rien pu faire, il ne l’avait pas vu bouger. Il n’avait pas pu réagir face au coup de pied, et maintenant, il ne pourrait rien faire, et allait s’écraser contre un arbre.
…
Tout c’était passé si vite, Aoshi était allongé contre un arbre. Il arrivait difficilement à respirer, il avait mal, ses tripes allaient jaillir dans quelques instants.
Maintenant, la fin arrivait. La jounin était au dessus de lui, dans les airs, avec un sabre qui allait se planter dans son cœur. Aoshi voulait bouger, fuir, sauver sa peau, mais ça lui était impossible. Il avait encore plus mal à la tête, en effet, il c’était mangé un arbre dans la tempe à toute vitesse. Ses oreilles sifflaient, un sale goût et odeur de sang était dans sa bouche et sa vue était floue et cachée par du sang. Aucun de ses membres répondaient. Il était enfermé dans son corps, impuissant, c’était à peine s’il sentait ce qu’il touchait. Mais tout ces handicaps ne lui empêchaient pas de ressentir la force écrasante de la Jounin. Il la voyait avec son long sabre, prête à l’embrocher dans quelques secondes. Il n’avait donc que quelques secondes à vivre.
La colère monta. Aoshi était irrité par sa faiblesse. Il n’avait rien pu faire. Il avait reçut peu de coups depuis le début du combat, mais était déjà au sol, saignant, et à l’état de légume. Peu importait la force avec laquelle ils avaient été donnés, le résultat était là : Aoshi était au bord de la mort. Il n’avait strictement rien pu faire pour empêcher la petite fille de voir son univers brisé, il n’avait rien pu faire pour lui. A quoi ça lui avait servi d’être resté trois semaines à Kanson Kaze dans le désert en entraiment intensif ? A quoi lui avait servi de se faire tatoué une lyre sur la main, et d’avoir reçut un arc ? Aoshi n’avait pas utilisé un seul de ses talents héréditaire durant ce combat. En y réfléchissant, il n’avait pas utilisé un seul talent de ninja. Alors que Tsune et les autres avaient réussi à maîtriser le Kawarini, lui, il c’était raté lamentablement. S’il avait été un peu plus talentueux, il ne serait pas au bord de la mort, il aurait pu fuir. Mais là, Aoshi était adossé à un arbre, à regarder son adversaire allant lui perforer le corps, et il ne pouvais rien faire. Les secondes étaient trop longues. Pourquoi n’avait il pu rien faire ? Une seule réponse. *Tu es faible… *
La colère se retira, et laissa place au désespoir. *Tu es faible mon petit Aoshi… * Oui, il était faible, il n’avait pu strictement rien faire, et dans quelques secondes, il allait mourir. Son senseï était loin, et la femme ne pourrait arrêter son attaque, elle était lancée, et rien ne pourrait l’arrêter. Aoshi ne contrôlait plus son corps. L’attaque allait le transpercer parfaitement. S’il avait été un peu plus résistant, il aurait pu se bouger un peu sur le côté et éviter que la lame ne perfore ne cœur, mais juste quelque chose de moins fragile comme une épaule. Mais là, Aoshi était enfermé dans son corps. Rien de répondait. Son corps était en sale état. Aoshi était sonné, son corps était meurtris et la seule chose qu’il pouvait faire était penser. Sinon, tout ce qui relevait du domaine corporel était pour l’instant et pour longtemps, HS. Bientôt, son corps allait être envoyé au service des pièces détachées, et son esprit allait aller dans une poubelle recyclable. Depuis tout petit, Aoshi pensait qu’un petit dieu malin veillait sur lui, et lui faisait tomber sur les pires embrouilles. Ou alors, il pensait qu’il avait été un petit lama très méchant dans une autre vie, et que maintenant, on lui faisait payer. Aoshi avait juste un très mauvais karma. Non, il n’avait pas de mauvais karma, Aoshi était juste faible, et dans ce monde, il n’y a pas de places pour les faibles.
Maintenant, ce fut le tour de la résignation. Alors, la fin était proche. Après tout, il ne la méritait pas trop. La seule bêtise qu’il avait faite durant la mission avait d’avoir refusé les ordres d’un jounin ennemi qui lui ordonnait de se battre contre une petite fille. D’accord, il avait aussi insulté ce même jounin, mais bon, ça, ça comptait pas ! En mourrant, il allait vraiment ennuyer des gens, sa mère allait remplir des paperasses, et les gens de son clan allaient partir à la recherche d’un gibier spécial. Mieux valait alors pour la folle de Konoha d’avoir une bonne assurance tout risque, et d’avoir quelques pierres tombales de rechanges. Aoshi savait rester humble, mais il savait que sa mort allait être la cause d’une nouvelle guerre de Shinonbi. Bha, en temps de guerre, les Tsukyo allaient pouvoir venger leur frère plus facilement. Enfin bon, seul soulagement, il allait faire chier le monde jusqu’au bout. En plus, il avait oublié de fermer la fenêtre et la lumière dans sa chambre, elle allait malheureusement être infestée de moustiques et autres insectes très désagréables, et néanmoins tout moches.
La lame était toute proche de son corps, et Aoshi tirait vraiment une tête de déterré pour sa mort. Puisqu’il allait mourir, alors, autant le faire dans le cynisme et la bonne humeur. Aoshi tourna la tête vers la jounin, et la regarda avec un air de défi. Il n’avait plus de forces pour survivre, mais Aoshi avait envie de mourir avec un peu de dignité. Il n’avait que très peu de chances de vivre, alors, autant se consacrer entièrement dans la mort, et en avoir une digne plutôt que d’en avoir une toute pourrie de couard.
Aller, c’est l’heure.
*Je m’appelle Aoshi Tsukyo, j’ai 14 ans, et je suis mort… *
Musashi Akaito, Jounin de Suna
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Re: Ze very Best of NNS !
Je rouvre le topic avec, attention mes amis DEUX posts collector tous récents!! tout simplement énormes, le premier est d'Aoshi Tsukiyo( Suna) et le deuxième de Shinshi shinju (suna aussi)
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Weï-chi Komoku (so-called) chûnin de Yukigakure No Sato
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Re: Ze very Best of NNS !
Moi en ce moment, je suis envieux quand je vois la cadence de post à Suna. Les gens n'attendent pas un mois pour poster...nous à Yuki en un peu plus d'un mois, j'ai pu posté deux fois dans la mission.
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato
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- Wei-chi Komoku
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Re: Ze very Best of NNS !
Oh ça va hein.
Pis c'est chacun son tour. A yuki c'était avant, pis maintenant c'est Suna, pis demain ce sera de nouveau Yuki, stoo >< on leur laissera pas la vedette. Allez les pingouins, postez!
Pis c'est chacun son tour. A yuki c'était avant, pis maintenant c'est Suna, pis demain ce sera de nouveau Yuki, stoo >< on leur laissera pas la vedette. Allez les pingouins, postez!
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Re: Ze very Best of NNS !
Salut,
Pour répondre à Ryo, il arrive parfois qu'on ait pas assez de temps, c'est comme ça. mais personnellement, je ferais de mon mieux pour arranger ça.
Sinon, faut que je trouve de superbes rp, j'ai de la chance d'avoir connu plusieurs rp intéressants grâce à Primu, Tenki, Shousan et Wei chi
Pour répondre à Ryo, il arrive parfois qu'on ait pas assez de temps, c'est comme ça. mais personnellement, je ferais de mon mieux pour arranger ça.
Sinon, faut que je trouve de superbes rp, j'ai de la chance d'avoir connu plusieurs rp intéressants grâce à Primu, Tenki, Shousan et Wei chi
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Team Akikaze
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Re: Ze very Best of NNS !
Wei-chi Komoku a écrit :Oh ça va hein.
Pis c'est chacun son tour. A yuki c'était avant, pis maintenant c'est Suna, pis demain ce sera de nouveau Yuki, stoo >< on leur laissera pas la vedette. Allez les pingouins, postez!
Vouiii on va leur repasser devant, tu peux compter sur moi.
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Re: Ze very Best of NNS !
et maintenant stop le flood à la base les commentaires sont interdits dans ce topic ...
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Re: Ze very Best of NNS !
Un post génial que j'ai retrouvé en re-lisant des anciens topics.
Post de Sagara/ Un retour discret
Membres présent dans le topic: Moloch, Sag, Primura and Me
Post de Sagara/ Un retour discret
Membres présent dans le topic: Moloch, Sag, Primura and Me
Sagara Toshiro a écrit :Sagara écoutait d’une oreille distraite la nouvelle tirade de Primura, décidemment celle-ci devenait de plus en plus bavarde. Non pas qu’elle eut une voix désagréable… mais être aussi naïve et premier degré à 13 ans cela relevait du miracle. Un miracle qui malheureusement pour la jeune fille ne dura pas plus longtemps que ces dîtes années. La mort l’attendait au bout du totem de Moloch.
Enfin cela Sagara ne le savait pas encore. Il fixait la mine… impassible, inexpressive de Moloch, puis à nouveau regardait la jeune fille pleurant toutes les larmes de son corps. Quelle tirade ! Quel sens de la dramaturgie ! Corneille bien qu’étranger de cet univers et encore plus de cette contrée l’aurait forcement intégré à l’une de ses tragédies pour lui faire dire que la valeur des hommes n’attend pas le nombre des années. Et Primura le prouvait par cette virevoltante et volubile vindicte visant ces viles vipères vicieuses et vaines.
Mais là !
Ô totem suspend ton vol ! La masse compacte du bois s’élevait dans ce ciel azuré zébré par ces nuages moutonneux se disloquant au gré du vent. N’est il pas des régions où l’on peut prédire l’avenir grâce à la courbure des nuages au creux de l’horizon macabre d’un soleil couchant ? Quel était donc l’avenir de Primura ? Aurait-elle pu le contempler et le décrypter. En tout cas une chose apparaissait dorénavant certaine, elle partait pour les rejoindre. Oui ! Ce corps si léger s’envolait gracieux et disloqué vers cette voûte céleste, paradis qu’elle rejoignait, noble créature voyageant vers ce monde qu’elle n’aurait jamais dû quitter.
Le corps de la belle jeune fille alla s’écraser plus loin… certes… Mais sa tête ? Sagara mut par une force incontrôlable se mit à hurler dans une langue que lui-même ne comprenait pas… « HOOOOOOME RUUUUUUUUN !!!!!!! » Quel verbiage indécent en un si dramatique moment mais le ridicule ne devait pas s’arrêter là puisque contre son gré, il courait. Il courait vers cette tête et avant que celle-ci ne retombe et s’écrase lamentablement contre le sol laissant éclater une cervelle pourtant si brillante, se jeta pour la rattraper.
Les habits blanchis par la neige, il se relevait, contemplant la tête. Celle-ci le fixa droit dans les yeux et accompagné d’un clin d’œil lui susurra… « Nice catch, darling… ». Notre Genin ne put réprimer un vomissement et quelques larmes. L’émotion et la puissance de ces images le figèrent. Ses pieds ancrés dans deux blocs de béton, les yeux dans le vide, il oscillait entre la vie et la mort.
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Il n’avait pas bougé. Moloch non plus. Primura non plus. Quant à Ryo, il se demandait s’il courait toujours vers lui ou si sa course s’était stoppée. De toute façon si celui-ci avait choisi ce moment pour le frapper, il n’aurait sans doute pas pu esquiver toujours abasourdi par les images qu’il venait de voir. Il ne comprenait pas. Il comprit bien vite. Cet homme toujours aussi maître de ses gestes et de ses paroles dont aucun de ses actes n’apparaît comme vain, aparût devant eux. Le poids de l’expérience sans doute, la légèreté de la sagesse.
Il frissonnait, ne sachant pas lui-même ce qui provoquait pareille réaction, il tenta de trouver une explication. Etait ce la violence du genjutsu utilisée, la vision de la mort de Primura, le fait d’avoir vu Moloch tuer une jeune fille… innocente ? C’était la troisième fois de sa vie qu’il touchait du doigt ce que pouvait représenter la mort. La première fois, c’était il y a bien trop longtemps pour qu’il l’évoquât aujourd’hui… mais la deuxième n’était ce pas ce jour où il avait rencontré Hana ? Où celle-ci avait planté son poignard dans sa jugulaire ? Où il n’avait été sauvé que de justesse subissant un trouble vocale durant près d’une année complète ? Elle devait sans doute toujours être là cette cicatrice, machinalement il porta sa main à son cou, les yeux hagards, désespérés. Pourquoi ces retrouvailles avaient elles prises une tournure si tragique ? Il ne se souvenait même plus des paroles que Ryo lui avait adressées avant cette terrible illusion. Il avait beau chercher… aucune trace dans sa mémoire.
Petite à petit depuis son entrée à l’Académie, Sagara s’était peu à peu renforcé, se cultivant physiquement et intellectuellement, souhaitant atteindre un idéal au sein de Yuki, souhaitant être reconnu comme un « grand » ninja pour que ses parents veillant toujours sur lui, puissent être fier de leur progéniture. Et voilà que l’apparition d’un simple homme l’avait complètement détruit ? Se sentant plus inutile et vain qu’autre chose ? Quel était donc ce personnage qui fut son maître durant quelques temps et capable de décrypter avec une telle justesse les failles de l’esprit humain.
Il se remémorait avoir lu dans un livre que les hommes étaient égaux, non parce que l’humanité les rendaient semblables mais parce que n’importe qui pouvait tuer n’importe qui, que les hommes étaient fragiles face à la mort et qu’en ce sens personne ne pouvait s’estimer supérieur à un autre. Et lui ? Et Shinsei ? Ne semblait-il pas immortel ? O bien sûr, il mourra bien un jour… mais qui pourrait être assez prétentieux pour croire qu’il puisse le tuer ?
Rassemblant ses esprits, Toshiro sortait petit à petit de sa torpeur. Shinsei apparaissait toujours immobile, bloc inaltérable et immuable. Ses yeux tombèrent sur Primura. Il ne savait pas si elle avait subi le genjutsu du grand-père de son ami mais une chose lui apparaissait comme certaine, il devait lui parler.
Oubliant totalement Ryo et le combat qui devait avoir lieu, il se dirigea vers l’étudiante, légèrement perdu, titubant presque, les jambes fragiles et incertaines. Râclant sa gorge, oubliant la présence des trois autres personnes, il s’adressa à la jeune fille, d’abord d’une voix incertaine puis petit à petit sa voix se fit douce et posée.
«Tu ne devrais pas mépriser à ce point la vie. C’est un cadeau immense et magnifique qui nous est fait. Peut-être ne comprends-tu pas les raisons qui m’ont poussé à attaquer ce genin, moi-même en cet instant je n’en sais trop rien, mais ce qui est certain… ce qui est certain… c’est que dans la société dans laquelle nous vivons, il faut savoir se battre, il faut savoir dépasser ses principes pour survivre. Si tu ne t’adaptes pas dans le monde dans lequel tu évolues alors tu périras. Crois moi, j’aimerai vivre de beaux principes, j’aimerai croire que ma condition de ninja ne me poussera pas à ôter une vie, quel qu’elle soit… mais soyons réalistes. Nous sommes les ombres des intrigues de pouvoir, nous sommes les poignards des hommes riches. Nos villages se prostituent au plus offrant et nous envoie pour quelques ryos… tuer. Ô certes, toutes les missions n’ont pas forcement ce but, mais ces missions existent. Peut-être aurons-nous un jour à réprimer une insurrection populaire en allant tuer un de ses leaders, chez lui, alors qu’il dort auprès de sa femme… que son fils nouveau-né dort, assoupi à quelques mètres de lui. Une nuit paisible… pas un bruit… et là ton kunai tranche sa gorge, silencieusement, juste le sang s’écoulant doucement jusqu’à noyer ce lit encore immaculé quelques instants plus tôt. Nous sommes de misérables fantômes, de pathétiques ombres, nous sommes la lie de l’humanité…
Cela ne sert à rien d’avoir des œillères, lorsque je vois un type comme Anshu, j’ai envie de dégueuler, lorsque je vois quelqu’un comme Shinsei, je suis pris d’un immense espoir. Mais au final… quelle différence entre eux ? N’acceptent ils pas tacitement les crimes de leur village ? Ne rien dire, c’est accepter, c’est endosser la responsabilité de toutes ces victimes innocentes qu’au nom de l’argent nous avons faites. Je hais ma naissance, je hais ma condition et pourtant je ne fuirai pas, je ne déserterai pas, car je suis sûr au fond de moi que l’on peut changer les choses, je suis certain que les formes de notre gouvernement peut ne plus être guidé seulement par un intérêt pécuniaire mais par le bonheur de ses sujets. Mais pour en arriver là, si je veux que ce souhait se réalise un jour, je me dois d’être fort, je me dois de subir les épreuves les plus dures, celles que mon âme ne pourraient supporter, je dois me tuer afin de pouvoir renaître encore plus fort. Lorsque tu es faible, tu ne peux aspirer à aucun changement et tu dois te contenter de suivre, à moins de vouloir être pathétiquement écrasé comme un ver de terre apathique. Face à un pouvoir ne concevant que la force, il faut acquérir de la force, c’est la lutte du pot de terre contre le pot de fer, je suis le pot de terre… il ne tient qu’à moi d’inverser les rôles. Considère cela comme ma profession de foi.
S’arrêtant quelques instants, il ne put reprendre son discours, sa tirade. Il n’en avait plus la force, il n’en avait plus l’envie. Pourquoi n’étaient-ils pas autour d’un verre pour fêter leurs retrouvailles ? Tout cela lui apparaissait maintenant comme désolément absurde.
« Merci Shinsei-sama »
Ce furent ses seules paroles à l’encontre de son guide. Son regard tomba sur Moloch, il lui sourit. Voudrait-il le suivre là où il avait l’intention d’aller ? Il n’en savait rien, il n’avait jamais fait part à qui que ce soit de ce qui le minait depuis son retour à la maison, depuis le jour où il avait dû vivre seul chez lui. Il ne restait plus que Ryo…
« Je crois que depuis que je t’ai revu, j’ai eu envie de me battre contre toi. Peut-être ai-je inventé tous ces prétextes, juste pour me mesurer à toi. En réalité, ce n’est pas contre toi que je vais me battre mais c’est pour me prouver à moi-même ma valeur… et pour me la prouver j’ai besoin de t’affronter et de te vaincre. Sache qu’en tant que personne et coéquipier, je te respecte et t'estime mais je ne te ferai aucun cadeau...
Et puis… je crois qu’au fond de moi, j’ai toujours gardé quelque rancœur de ton attitude envers Ryusaï lorsque nous n’étions encore que des étudiants. Tu t’en souviens n’est ce pas ? Peut-être est ce le moment d’exorciser tout ça, plutôt que de le laisser pourrir, de le laisser ronger notre relation. »
Le visage serein, éclairé par un sourire rayonnant de grâce. Il souriait à la vie, jamais il ne s'était senti aussi vivant qu'en ce jour, qu'en cette heure, qu'en cet instant. Merci Shinsei.
Ryo Hazuki Chunin Kita no Arawashi de Yukigakure No Sato
Ryo Anbu :
Ryo Anbu :
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