RP Parano

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Kyoui Kan'son'
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Message par Kyoui Kan'son' »

Noilà venant d'y faire mon entrée j'ai écrit un petit quelque chose pour le RP.

Si d'autres y sont qu'ils postent aussi si ils le souhaitent, çà fera un peu de lecture et puis ce serait sympas de s'y retrouver ^^
Au lieu de travailler en cours, Tytö a écrit :« Une faible lumière, au loin, comme dans un tunnel ; elle est si terne que je peine à la distinguer.

Puis, elle commence à à se ternir, et finalement disparaît.

Une autre prend sa place, furtivement, elle passe du haut vers le bas, puis une autre, et encore une autre.

Les sons reviennent alors, d’un coup ; ils m’explosent littéralement les tympans, je peux presque sentir couler le contenu de mon crâne sur moi.

A vrai dire, il y a bien quelque chose qui coule sur mon corps, humide et poisseux, je sens cette couche répugnante qui bouche mes pores ; puis, le reste suit.

En même temps que mes courbatures, ma vue me revient, les sons se font eux plus doux, mais toujours aussi incompréhensibles.

Des cris, des voies, un écho mécanique et artificiel, des bip stridents et irréguliers ; le tout mêlé dans un brouhaha invraisemblable.

Alors, je tend mon bras en l’air, et regarde ma main, loin d’être immaculée.

Je perd irrésistiblement le contrôle de moi-même : ma main se met à trembler, se crispe, mon corps se tord et s’agite ; je me sens partir.

On me saisit, me cloue littéralement contre mon support, toujours en mouvement, quelque chose est joint à mon visage, de force; puis, plus rien.

Je retourne au néant, dans un état de bien-être absolu; je suis léger, tellement léger !

Une voie désagréable perturbe cette quiétude, cela me frustre: sans trop savoir pourquoi, je sentais avoir enfin trouver la paix que j’avais tant chercher.

Elle est confuse, je n’arrive à discerner que quelques mots; sombres et hideux, qui à chaque fois me renvois à des scènes irréelles … je crois.

L’angoisse, la peur, le désespoir, tous en moi comme si j’avais vécu tous cela.

Je ne sais pas au juste si j’y étais, si c’est vrai ou non, mais je n’ai pas le temps d’y mettre un tant soit peu d’ordre que ce monde me rappelle à lui.

En sueur, fébrile, terrorisé, je me réveille brusquement, une soudaine envie de vomir; ce goût me répugne.

Du sang, oui, j’ai le goût du sang en bouche, constamment.

J’ai beau tout expulser, à m’en nouer l’estomac, rien ne part; alors j’abandonne, et relève la tête.

J’ai d’abord du mal à le reconnaître, à me reconnaître; je l’examine alors attentivement, mais lui ne réagit pas, son regard reste amorphe, fixant droit devant lui.

Soudain, je sens une présence, et là, dans le miroir, deux lueurs rougeâtres apparaissent; malgré ma peur, je me retourne, poussé par une force inconnue.

Mais il est trop tard, tout à disparut, mon appréhension y compris, remplacé par un froid, glacial.

Il me ronge les os et me met dos au mur, qui me paraît bien chaud en comparaison; face à la porte, je lis mes jambes, les embrasses, mais la température ne cesse de descendre.

Presque glacé, un léger courant d’air m’attire par sa chaleur, je le suis, sors de la salle de bain.

Mon regard erre dans la pièce, vagabonde au hasard des objets, puis se fige à ma gauche, en direction de la fenêtre.

Je me place devant celle-ci, à sa recherche; le duo lumineux revient, mais je n’ai plus peur, « elle » me protège.

Soudain, un bruit, tout disparaît; des clés tournent dans la serrure en fer épais de la porte : un tour, deux tours; et un homme entre, me dit bonjour, … »


Le médecin l’interrompt, cessant subitement de prendre des notes.

Le patient lui arrête de se balancer, captivé par son plateau repas qu’il engouffre d’une traite; plus rien d’autre ne compte alors.

Le thérapeute sort de la chambre 13 atterré, et rejoint Mlle Mel, la jeune et jolie infirmière qu’il compte séduire d’ici peu.

Il lui raconte sa séance en détail, n’omettant aucun détail sur celui qui, pendant ce temps, dévore son assiette, se coupant la bouche et le reste du visage; sans émettre le plus petit son de douleur :

« Son mental est très atteint, il n’a aucune notion du temps et ne réalise pas qu’il est là depuis plus d’une semaine.

Son récit est rocambolesque, exagéré au possible, il confond les faits et ses rêves et y incorpore des bribes de son enfance … »


Elle se contente d’écouter, visiblement touchée par le sort de ce jeune homme, orphelin de naissance, retrouvé seul et miraculeusement indemne dans une forêt, voilà bien longtemps.

Il poursuit, pensant parvenir à ses fins par ce biais :

« Dire qu’il vient de perdre sa 23ème famille d’accueil, quelle destin effroyable !

De plus, … »


Une panne subite de courant le coupe dans son analyse, il se rend alors sans tarder, pour la troisième fois cette semaine, au; chargeant sa subalterne agacé de veiller le patient.

Elle entre dans la chambre, la pâle lueur de la pleine lune faisant office d’éclairage de fortune; elle la contemple un petit moment quand une voie lancinante la sort de sa contemplation :

« Encore faim, toujours et encore, plus et toujours, encore faim, toujours et encore, plus et … »

La femme en cherche la provenance dans la pièce, tournant sur elle-même, de plus en plus en proie à la panique qui monte irrésistiblement en elle.

Puis, plus rien, la voie se tait.

Face à l’infirmière, deux lueurs déchirent l’obscurité, accompagnées d’un toute autre voie, forte et rauque :

« Hum, t’as l’air bonne toi ! »

De son coté, le praticien revient , le courant va revenir sous peu; des cris l’alertent.

En panique, il se dirige vers la source, accompagné presque simultanément par l’électricité qui lui emboîte le pas puis le dépasse.

Soudain, à quelques mètres, une pièce reste dans le noir.

Il hésite puis s’en approche; le néon de la chambre clignote, il parvient à peine à indentifier son numéro … 13.

Presque collé à la vitre, il tente de percevoir quelque chose dans celle-ci, mais il fait trop noir.

Le néon se remet à fonctionner, lui dévoilant un spectacle terrifiant.

Figer, il entend un sinistre grognement derrière lui, tandis qu’une ombre impressionnante le recouvre entièrement.

L’entité dans son dos renifle alors, flairant les fluides corporels du pauvre homme en proie à une angoisse mortelle.

Il n’est plus qu’un cris qui se perd dans les couloirs déserts de l’hôpital, comme tant d’autres cette nuit-là …
Edit: Oki Melounette, so:

Tytö-R-O_o 61234
Dernière modification par Kyoui Kan'son' le mer. 28 sept. 2005, 12:15, modifié 1 fois.
Kyoui Kan'son, chounin au Kuran
Karasu Satsubatsu Hana
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Message par Karasu Satsubatsu Hana »

Hu hu hu :') mets ton ID que l'on puisse te retrouver avec ColumBOT ^^

Antje - J - JDR ( ID 44778 )

Le mien, en cours de refaisage (pour fêter les six mois dans dix jours ^^)
" Antje... Antje ? D'où vient votre nom, mademoiselle ? "

Pas de réponse. Il fait beau. Enfin, le ciel est bleu. Vire à l'orange.
Pas de réponse.

Une force qui attire.

Les cheveux emmêlés autour de ses doigts, sa main frôlant le crâne, le crâne qui s'éclate contre le mur avec un bruit mat. Sourd, en quelque sorte.

Inquiétant. Ou pas.

" A qui ressembles-tu ? "

No imagination.

" Personne. "

Wrong.

Projetée contre le mur. Des traces de sang. Qui saigne ? Taillades sur les bras.
Brûlures dans le dos ? Apparemment. Coups de pieds, dans le bassin. Douleur.

Indifférence.

Souvenirs.
Flash-back.

" Tout ce que je pouvais penser... tout ce que je pouvais arriver à penser, c'était - Arrête, maman, je t'en supplie, arrête... Arrête... Arrête, je t'en supplie, je t'en supplie... - Juste ça.
Perdre sa fierté c'est facile au début. Perdre le peu d'amour propre qui nous reste est un déchirement. "


edit Haeru : ho du paranoïa ? Êtes vous heureus citoyens :D ?
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Chiwa
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Message par Chiwa »

( Dommage que je ne peux pas éditer un message pour écrire quelque chose d'aussi cours m'enfin bon ^^ )

Vous êtes vraiment Sadique !!
Chiwakimasu, genin de Suna

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Jisseki
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Message par Jisseki »

Chroniques RP
  • I- Avant Lie
    • La naissance plutôt banale d'un garçon plutôt banal. La
      description physique s'impose car importante vis à vis
      de mes relations. Plutôt frêle, le garçon que je nommerai
      plus tard Lie n'est absolument pas un garçon qui veut se
      mesurer aux autres. Je reste dans l'ombre, et n'en surgit
      qu'en présence de mes supposés amis, qui en fait
      m'utilisent. Facile pour eux d'embrouiller un jeune con
      naïf et fragile. Plus difficile est de me cerner. A la
      fois gentil et méchant, à la fois joyeux et triste, personne
      ne sait comment je vais. Moi-même ne sait pas comment aller.
      Ma conscience-même m'empêche de me dire que je vais mal.
      Pour moi, le monde va bien si je vais bien - si je n'existe
      pas, les autres ne seraient pas heureux. "- Comment ca va ?
      - Super, et toi ?". Mensonges involontaires. Au fur et à
      mesure du temps, je ne fus plus qu'un simple rejeté. De par
      mon physique sombre et plutôt repoussant, premièrement, mais
      aussi par mon caractère, mon mental, et ma double
      personnage mais je suis conscient de m'inventer un futur
      et un moi-même inexistants. C'est simplement inné, je ne
      peux m'en défaire, même avec toute la volonté du monde.
      Prisonnier, je n'essaie même pas de me libérer de mes
      chaines. Impossible et lâcheté son deux mots que j'utilise
      fréquemment.
    II- In-troubles
    • Mais ce garçon que j'ai décrit a un avantage : il est
      croyant. Peut-être est-ce stupide de faire le rapprochement
      au miracle, mais... comment appelleriez-vous le fait de se
      libérer d'un mal incurable ? Et bien évidemment toute
      libération entraine une condition. La mienne fut la perte
      instantanée de mes souvenirs d'enfance, ainsi que de ma
      personnalité, et quelques troubles de la mémoire assez
      conséquents. Je ne vous conterai pas l'incontable et ne
      détaillerai pas la cause de ce désastre - ou chance, selon
      votre avis.
    III- Noir et blanc
    • Tout avantage a ses inconvénients. Je n'ai plus aucun
      souvenir. Je suis Lie, et je ne sais rien d'autre.
      D'ailleurs, suis-je Lie ou ai-je inventé ce nom ? Peu
      n'existez pas, vous n'avez pas de nom, personne ne vous
      appelle, on vous designe du doigt pour vous parler. Mes
      premières actions furent l'adoption de ce nom court et
      simple à retenir, ainsi que la recherche de mon passé.
      Mais bien trop tôt j'ai subi les effets secondaires de ma
      délivrance. Des pertes de la mémoire instantanées.
      Nombreuses questions s'offrent à moi dans des conditions
      très diverses. "Où suis-je ? Qui est-ce ? Comment suis-je
      arrivé ici ?". Si je devais écrire un journal intime je
      laisserais de grandes pages blanches dans l'espoir de
      retrouver la mémoire des heures perdues (au sens propre du
      terme). De quoi me souviens-je alors ? De tout ce que je vis
      après ma libération en enlevant les heures noires.
      Suis-je le plus malheureux du monde sans passé ? Cela aurait
      été différent à 45 ans. J'en ai 17 - je me les suis donnés
      vu mon physique - la vie est devant moi. Ce qui est bizarre
      c'est que je n'ai jamais pu retrouver ma famille. En tout
      cas, ma famille n'a jamais pu me retrouver. Je ne sais même
      pas si j'ai encore une famille, d'ailleurs. Est-ce que
      j'avais une petite amie, des amis sur qui compter, un oncle,
      une grand-mère, un chien ? Le temps de se refaire.
[font=Comic Sans MS]Lie-O-ZEN 58730[/font]

Je viens juste de terminer mon RP XD donc faut encore que je l'améliore et que je m'intègre dans un secteur :D
Hyodo Hyakujuunoou

Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Faudrait que je pense à creer le mien de RP Parano :(
Karasu Satsubatsu Hana
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Message par Karasu Satsubatsu Hana »

Semaine à thème JDR : La Mafia

Présentation des deux gangs
Les Sanguinetti
Ancienne famille napolitaine, après avoir soumis Naples et sa région à leur autorité, ils ont émigré vers le Cratère. Installés depuis peu, les Sanguinetti font déjà beaucoup parler d'eux. Ils ont tenté par deux fois, de se saisir des réserves d'alcool du Cratère. Pour le moment ils ont échoué. Mais ils sont têtus, rusés, ils n'ont peur de rien. Ils sont du genre à vous tirer dessus, avant de vous poser des questions.
Arrogants, prêts à tout et plein d'ambition, voilà comment sont les Sanguinetti.

Les Mogliani
Siciliens pure souche, les Mogliani vivent depuis toujours dans le Cratère. Discrets, ils gèrent leurs affaires dans l'ombre, ils détiennent tous les points de vente d'alcool du Cratère, et ça depuis que le Cratère est Cratère. Si vous vous mettez un Mogliani à dos, il ne va pas vous abattre en public, non ce n'est pas son genre, il vous fera disparaître, un jour vous ne serez plus là et personne ne se souviendra de vous.
Puissants hommes de l'ombre au caractère d'acier, voilà comment sont les Mogliani.

[ en collaboration avec Xso / Hyodo :') ]


[font=Comic Sans MS]La soirée avait mal commencé. J'avais dégueulassé mon costard à cause de ce foutu mauvais payeur - un genou et un peu d'alcool, avec mon Colt... - et voilà que le premier bar qui me tombe sous la main est plus miteux qu'un des bordels de la Côte.

Peu importe... je pris la première chose qui me tombait sous la main et lui fit un sort - cul-sec, comme souvent avec ce genre d'amuse-gueule.
On était à des miles du vin du pays mais au moins mon gosier ne souffrait plus la soif.

Hé... mais qu'est-ce qu'il fait ?

« Putain de merde… Ma dernière bière »

« Hey, toi la palourde en costard tu vas m’expliquer ca de suite… c’est quoi ce bordel ? »


C'est-à-dire que le gosse se retrouva face à mon compagnon de toujours, délicatement posé sur sa tempe, avant que lui-même n'ait eu le temps de me coller le sien dans la gueule.

Là, je remarquais une petite tache.

Minuscule, à vrai dire, une petite trace de sang séché, juste sur le canon.
Puis mon regard remonta sur son visage.

" Pleurniche pas, tu as bien plus à perdre... on est intéressés par des types dans ton genre. "

« Merde… C’est qui On ? C’est quoi mon genre ? Chuis pas à vendre, tout juste à louer, et encore, vu mon espérance de vie actuelle je pense pas que je sois un bon investissement.. »

L'expression de son visage était un régal, moitié surpris, moitié choqué, avec la petite pointe d'intéressement qui excitait ma curiosité...
D'un autre côté, il abandonnait la partie mais ne lâchait pas le morceau sur le second terrain.

C'était bien, peut-être quelque chose de potable après une journée passée à compter les éclopés... chez nous, chez eux. Je rangeais mon arme, m'asseyais sur le tabouret adjacent.

" Si on doit s'occuper de tes petits problèmes à ta place, il faudra que tu nous en sois reconnaissant.
Des petits services, des petites choses qu'on te confiera... pour la famille. Tu comprends ? "

« Ouais… c’est pas comme si j’avais le choix. Allez, je préfère encore bosser avec vous que de nourrir les poissons au fond de la baie.
C’est quand que je signe ? »


Le gosse manquait encore un peu de motivation et d'attachement mais on saurait s'en occuper le moment venu. Pour l'instant j'avais de la chair fraîche à ramener au Parrain, peut-être même de la bonne viande, ce serait déjà ça de pris.
Il avait une bonne gueule, quand on y regardait de plus près, quelque chose d'avenant.

" Disons, quand tu seras libre de tes petites obligations. Un prêté pour un rendu. Un crédit à vie. "

Restait encore à aller passer un coucou à ceux qui lui en voulaient. J'allais peut-être m'en occuper, ça me détendrait. La torture n'a jamais été mon truc, et ma pauvre mère était bien la première à me le reprocher, paix à son âme.[/font]

Karasu Satsubatsu Hana, Déserteuse - Gokan' - Shinobi Kuran.

[Team] - Shirasagi Naju / Furansu Jin

La pitié est un concept que nous n'appliquons plus.
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San'Zoku Hakai
Jûnin-Ne l'attendez pas, il dort encore!
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Localisation : Dans son lit! :O
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Message par San'Zoku Hakai »

[Mode boulet: on]Heuuuuuu en faites, c'est quoi ça Rp parano. Je capte pas tout??? :? [Mode boulet:off]
Sinon j'aime bien.
San'Zoku Hakai, Chunin de Suna
L'arbre de ma famille est mort et mes racines depuis longtemps disparues.
Mieux vaut dormir que courrir
J'ai trop la classe!!!
Hyodo Hyakujuunoou

Message par Hyodo Hyakujuunoou »

V'la ma version à moi : )
Xso-R-JDR 61698


[font=Comic Sans MS]J'ai pas toujours été dans la famille... Enfin, pas à ma connaissance. Dans un passé ancien, très ancien j'étais simplement une petite frappe. J'arpentais les bars, à la recherche d'alcool, de femmes, ou des deux. D’habitude, on ne me trouvait, pas, je vous trouvai. Mais cette fois ci ce fut l’inverse.

Quelques jours auparavant j’avais joué plus que ce que je possédait, dans un bar miteux, à une table où ils avaient tous triché. J’étais jeune, et je n’avais pas saisi la nuance entre compétition et plumage en règle. Le fait est qu’ils n’avaient eu aucun mal à me prendre tout ce que j’avais… et ce que je ne possédais pas non plus. Ils voulaient l’argent, je ne l’avais pas. Le ton monta et après quelque coups de poings je fus dehors, le nez en sang.

« Putain de vie. Va vraiment falloir que je les rembourse… Ce ne sont pas des marrants dans la famille Mogliani… Il n’y a personne qui va pouvoir m’aider… Comme d’hab. »

Cherchant dans mes poches, je dégotai une poignée de pièces. « Pour t’appeler un taxi, crétin » m’avaient-ils lancé à l’intérieur… Des marrants… Au moins j’avais de quoi me payer une bière… Si c’était pas malheureux, une seule bière ce soir, et encore il fallait trouver un bar qui allait me servir. Avec cette foutue prohibition…

J’entrai dans un bar illégal, qui appartenait à je ne sais qui. Lorsque ma bière fut sur la table, je la saisis sans attendre. Pourquoi la savourer, après tout le goût allait être des plus ignobles non ? Ce fut à cet instant qu’elle apparut. Elle attrapa ma bière et la descendit cul sec. Je vous jure, si ce n’avait pas été une femme, je lui aurai cassé le nez directement. Je ne suis pas bien fort, plutôt un rusé même, mais là…

« Putain de merde… Ma seule et unique bière » fis-je en me levant et sortant mon flingue de derrière mon dos. « Hey, toi la palourde en costard tu vas m’expliquer ca de suite… c’est quoi ce bordel ? »

" Pleurniche pas va, tu as bien plus à perdre... On est intéressés par des types dans ton genre. "répondit-elle sans sourciller.

Elle avait réussi à me coller son décalqueur sur ma boite à penser… Rapide la nana. Rapide et intéressante. Je rangeai donc mon arme en me rasseyant. J’étais… comment dire… Interloqué.

« Merde… C’est qui On ? C’est quoi mon genre ? Chuis pas à vendre, tout juste à louer, et encore, vu mon espérance de vie actuelle je pense pas que je sois un bon investissement.. »

" Si on doit s'occuper de tes petits problèmes à ta place, il faudra que tu lui en sois reconnaissant. Des petits services, des petites choses qu'on te confiera... pour la famille. Tu comprends ? "se contenta-t-elle de répondre.

J’étais dans de beaux draps. Il était clair que j’avais affaire à une recruteuse professionnelle, et qu’il ne fallait pas brusquer… Après tout qu’elle importance. J’étais pas italien pour rien quand même. Et puis une famille n’en valait-elle pas une autre ?

« Ouais… c’est pas comme si j’avais le choix. Allez, je préfère encore bosser avec vous que de nourrir les poissons au fond de la baie. C’est quand que je signe ? »

Ils voulaient me descendre… Et bien j’allais me faire défendre… par ma nouvelle famille, les Sanguinettis.

" Disons, quand tu seras libre de tes petites obligations. Un prêté pour un rendu. Un crédit à vie. "

C’était bien parti, p’tet même qu’un jour j’arriverai à devenir quelqu’un de bien … Non franchement c’est une blague… Vous me voyez moi dans le rôle de quelqu’un de bien ?[/font]
Xuan Kaorin
Chûnin Mamie Nova
Messages : 420
Inscription : mar. 11 janv. 2005, 19:43

Message par Xuan Kaorin »

San'Zoku Hakai a écrit :[Mode boulet: on]Heuuuuuu en faites, c'est quoi ça Rp parano. Je capte pas tout??? :? [Mode boulet:off]
Sinon j'aime bien.
on est deux :huh: je n'ai pas compris non plus :|

edithakaiToi t'es un déserteur c'est normal :super:
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