Prénom : Shiki
Age : 12
Sexe : masculin
Description physique :
Cheveux bruns et désordonnés, regard vif et curieux, ce sont les premières caractéristique que l'on remarque quand on le voit pour la première fois. En effet, il coupe ses cheveux lui même, le coiffeur étant une sacré perte de temps et d'argent selon lui, et le matin on voit très bien sur quel côté il a dormi...
Pas spécialement grand, ni petit, il pourrait passer inaperçu dans une foule d'enfant de son âge, si bien sur il ne portait pas en permanence une lunette (appelez ça comme vous voulez) sur son oeil droit, tenant par un bandeaux. Sa consitution n'est elle aussi pas très forte, et son visage de tout les jours ne pourrait effrayer personne même pas un châton. Ses yeux ont de légers cernes, traces de soirée passées à lire des livres et autres manuels.
Description mentale :
Ayant pendant longtemps veillé seul sur sa soeur, il a vite apprit à s'occuper du bien-être autres en premier et à sacrifier son temps libre et sa sueur. Et d'ailleurs, il s'enflamme vite quand on parle des autres et ne mâche pas ses mots. Il n'hésiterait pas à aider ses relations du mieux qu'il le pourrait, sans toutefois avoir recourt à la violence, ou alors seulement si toutes les autres options ont été exploité. Très débrouillard, il sait s'occuper avec n'importe quoi, très curieux aussi, et son principal hobby est la mécanique et inventer toutes sortes de machines plus ou moins utiles (selon les points de vue). Il pense légèrement différemment d'une personne normale, certainement en raison de ses activités, et à la fâcheuse tendance à tout comparer à des machines ou autres objets. C'est peut-être la raison pour laquelle il n'a jamais conclu jusqu'à aujourd'hui...
Son principal but dans la vie est d'ailleurs d'inventer toutes sortes de machines qui pourraient rendre services aux gens et les aider dans la vie.
Sa nature surprotectrice, touchant presque à la jalousie, est un de ses traits principaux et il peut parfois être envahissant, car il a toujours été un peu lent à la détente lorsqu'on parle de chose le concernant personnellement et il a parfois du mal à voir, ou alors à accepter, les répercussions de ses actes sur les autres et dans la plupart des cas, il détourne ses responsabilités. Il peut même paraître très égoïste sur certains aspects.
D'ailleurs, la violence le laisse de marbre, il déteste se battre, et préfèrerait la fuite. Il n'a aucun préjugé de ce côté. Ayant vécu depuis son enfance dans la rue, il sait que la violence n'engendre jamais rien de bon. Vous avez beau abattre les obstacles se trouvant devant vous, il en viendra toujours d'autres, alors pourquoi ne pas simplement les éviter ? Lâcheté ? Pour lui, ce n'est qu'une question de pratique et l'avis des autres ne l'intéresse pas le moins du monde.
Néanmoins, il reste quelqu'un de très sociable, toujours motivé et bon vivant. Se laissait assez facilement convaincre et séduire, il est naïf et insouciant comme la plupart des garçons de son âge.
Farceur invétéré, il adore jouer des tours à tout le monde, toujours avec une assurance extérieure, et a toujours des rêves d'enfant. Il aime aller se rincer l'oeil auprès de la gente féminine. "Profitons de nos yeux", c'est ce qu'il dirait s'il fallait qu'il se justifie auprès de quelqu'un, ne se limitant pas seulement à cela. Tout ce qui est tape-à-l'oeil lui plait, et il aime le grand air.
Histoire :
C'était une grande pièce sombre, des gigantesques portes de bois venait de lui céder le passage dans un grondement faisant trembler le sol. Il se souvenait avoir marcher pendant des mois avant d'avoir atteint cet endroit, à travers de multiples paysages plus différents les uns que les autres. Une allée de torche se dressait devant lui, et il se mit en marche à travers l'obscurité grandissante tandis que la porte se refermait lentement derrière lui. Les flammes devenaient de plus en plus petites, jusqu'à disparaître, le laissant dans l'obscurité totale. Il marchait sans cesse, et finit par s'écrouler de fatigue. Il fut réveillé par une douce châleur, une petite flamme, qui devenait de plus en plus importante et se mouvait gracieusement. Plus sa vue revenait, et plus il pensait que cette forme avec quelque chose d'humain. Un visage famillier, féminin à l'allure douce, qu'il pensait connaître. Mais pourtant, il avait beau cherché au plus profond de sa mémoire, il n'arrivait pas à mettre un nom au ce visage pourtant si familier et à l'allure si douce, et générant chez lui une sensation de bien-être intense. Enfin, il s'abandonna complètement à la sensation pendant longtemps, très longtemps...
"Shiki, réveilles-toi, c'est l'heure du petit déjeuner !"
Un air niais était dessiné sur le visage du même héros de l'histoire précédente, et un fil de salive coulait du coin de sa bouche, avant de finalement ouvrir les yeux. Alors que la lumière commençait à former des images, le jeune garçon se frottait les yeux, en repensant à la fin de son rêve, car tout cela n'avait été que le fruit de son imagination, malheureusement pour lui, mais pourtant c'était un rêve qui revenait souvent éclairer ses nuits, presque tout les mois il faisait ce rêves. Pour lui c'était sa déesse de l'inspiration, mais il ne connaissait pas vraiment la signification de ce rêve.
Encore une journée comme les autres, comme il en avait vu depuis maintenant plus de douze ans, ou peut-être moins, il ne se souvenait bien évidemment plus de son passé en tant que petit homme chauve et sans dents. Son histoire avait commencé un neuf avril, en plein milieu du printemps dans le village caché d'Iwa, ou il avait passé tout le reste de sa vie. Du plus loin qu'il pouvait se le rappeler, lorsqu'il se réveillait, il avait toujours trouver le même plafond blanc, les mêmes arbres à sa fenêtre, et jamais il n'avait vu ce qu'il y avait au delà de ces montagnes au loin.
C'était sa soeur qui venait la réveiller, se tenant immobile devant la porte, fixant un point à travers la fenêtre grand ouverte. Le regard semblant perdu. Avec un soupir de désespoir, il se leva d'un bond, avant de lui aussi admirer la vue. C'était le village d'Iwa, qu'il l'avait vu naître et grandir.
"Le petit-déjeuner est servi, dépêches-toi.
- J'arrive, j'arrive."
Elle se retourna, et disparu dans le couloir, très élégamment, en effleurant le mur du bout des doigts.
Toujours le même paysage rocailleux, les mêmes maisons, les mêmes personnes dans la rue. Pour un étranger, la vue serait magnifique. Pour lui qui voyait ça tous les jours, c'était aussi banal que d'aller aux toilettes, et d'ailleurs il devra y aller bientôt. Le robinet commençait à fuir. Sur ce, il se décida d'y aller avant qu'il ne soit trop tard, et il se dirigea ensuite vers la salle à manger. Comme d'habitude, toute la famille était là, sauf sa mère qui partait tôt le matin pour travailler.
Son père mangeait bruyamment, et parlait d'une voix forte. Sa soeur mangeait lentement, les yeux fermés comme toujours. Sans oublier notre nouveau venu qui vint s'asseoir à sa place.
Comme toujours, il se battait avec son père pour la nourriture, en allant jusqu'aux prises de catch, sous l'air amusé de sa soeur. Mais tout cela en faisait très attention aux plats, en prenant un soin particulier à ne pas les bouger.
Il se leva et alla chercher le riz sur la table, en prenant une bouteille d'eau dans le frigo. La cuisine était très bien rangée, et chaque objet avait sa place dans le frigo, avec des petits panneaux de bois pour indiquer leur emplacement. Il trouva rapidement ce qu'il cherchait et revint à table. Le repas finit dans le calme, et après que Shiki et son père eut finit de faire la vaisselle, tout le monde partit à ses occupations.
Aujourd'hui était l'anniversaire de la mort de son grand-père et il devait aller déposer des fleurs sur sa tombe.
Cela faisait déjà un bon moment qu'il attendait sa soeur, mais il prit son mal en patience.
"Hé, arrêtes ça !"
Sur le chemin, sa grande soeur lui avait attrapé le bras et s'était collé à lui. Elle continua en le tenant par le bout de la manche. Comme toujours sur son chemin, il saluait les diverses personnes qu'il rencontrait, qui lui répondait toujours chaleureusement.
Après une petite marche, il arriva au cimetière et plus précisément devant la tombe de son grand-père. Sa soeur déposa le bouquet de fleur au pied de la stèle, avant de se relever.
Cela faisait maintenant quatre ans qu'il était mort, emportant une grande partie de sa vie. Depuis sa naissance, il avait vu son grand-père tous les jours. C'était lui qui lui avait appris à siffler à l'aide de feuille, c'était toujours lui qui le trouvait et le punissait lorsqu'il avait fait des bêtises, c'était lui qui lui fumait à la figure et l'avait dégoûté à vie du tabac. Son côté farceur et moqueur, c'était autant de lui que de son père qu'il le tenait. Mais c'était surtout sa passion pour l'invention qui avait déteint sur lui, et la chose qu'il venait de poser était sa dernière trouvaille, un objet qu'il avait voulu finir avant la mort de son grand-père, mais n'avait pas réussi à la finir. Elle avait finit dans un placard, oublié de luir. Ce fut il y a quelques jour qu'il l'avait retrouvé et qu'il avait décidé de la finir après toutes ces années.
Depuis sa plus tendre enfance, Shiki avait vécu avec ses proches, sans jamais connaître de gros soucis. Toujours avec des proches sur qui compter, pour parler de ses peines et de ses joies. Une mère attentive, un père sympathique, un grand-père, une soeur travailleuse, des amis fidèles, de bons ennemis et rivaux. Le bien et le mal nécessaire à la vie.
Perdu dans ses pensées, il raccompagna sa soeur, avant de partir voir ses amis, avec un peu d’appréhension. Il était toujours inquiet lorsqu'il la laissait seule, mais il savait que rester auprès d'elle la gênerait encore plus. Elle n'aimait pas être un poids pour les autres. Tous allaient continuer un cursus scolaire ordinaire, sauf lui. Ces personnes, il les connaissait depuis l'enfance, quelques uns avaient été ses rivaux, d'autres on toujours été amis, mais à chacun avait marqué sa vie à sa manière. Shun avait été pendant longtemps un obstacle et avait mener une guerre d'enfant contre Shiki, mais maintenant ils étaient bons amis, chacun connaissant la valeur de l'autre. Aki avait toujours été son ami, et il se souvenait de sa rencontre avec lui dans le jardin d'enfant. Shiro, qui avait été amoureux de la même fille que lui jusqu'il y a très peu de temps, mais ils avait tout deux été rejetés et avait fini par devenir bon amis. Rien de bien excitant, une vie ordinaire comme il y a pu en avoir des multitudes d'autres.
Ils traînèrent dans le village et jouèrent jusqu'à midi, à divers jeux. C'était la fin des vacances et cela se ressentait sur le visage de tout le monde, et chacun voulait profiter au mieux de sa journée. Mais même si Shiki avait passé toutes ses vacances dans le même endroit, il ne le regrettait pas. Chaque année avait son lot de nouveauté, de problème. Cette année par exemple, il avait travaillé dans un petit magasin en compagnie de Shiro pour voir la fille du propriétaire. Depuis leur petit différent, ils s'étaient toujours soutenus dans leur histoire de coeur, même si les bagarres étaient relativement fréquentes. D'ailleurs, Shiki collectionnait autant d'inventions ratées que de rejets amoureux, dont il se remettait tout aussi vite.
Un peu avant midi, il rentra chez lui pour aider sa soeur et mettre la table avant l'arrivée de ses parents. Doremi, le chien de garde, montait paisiblement la garde depuis sa niche devant la maison et ne fit que lever les yeux à l'arrivée de Shiki. Comme toujours, il trouvait sa soeur à la cuisine en train de préparer le repas. Elle maniait habilement les divers instruments. Il était en admiration devant le travail que fournissait Yû, se sentait parfois inutile bien qu'il aidait bien souvent dans les tâches ménagères. C'était elle qui l'avait poussé, à choisir la voie de ninja et cela depuis bien longtemps. Il avait toujours voulu l'aider, mais n'avait rien pu faire jusqu'à maintenant. C'est pour cela que maintenant il allait se lancer et concrétiser ses projets.
Ses parents rentrèrent, son père rentrait comme d'habitude avec cette odeur de bois, qu'il travaillait. Il était menuisier et travaillait dans un petit atelier en ville, que Shiki aimait aller visiter quand il était plus jeune. Mais en grandissant, il devint vite trop encombrant pour ce petit atelier, et d'ailleurs le petit atelier perdit vite de son intérêt à ses yeux. Grand menuisier au cheveu hirsute, c'était probablement de lui que Shiki avait hérité ses cheveux.
Sa mère, il l'avait connu depuis qu'il était tout petit. Elle était très attentionnée, pour les deux enfants. Elle n'avait pas toujours travaillé, cela faisait seulement deux ans, depuis qu'elle avait considéré Shiki et Yû assez grands pour se débrouiller par eux-mêmes. Même en n'étant pas spécialement jolie, elle avait toujours cette impression de douceur et il la considérait vraiment comme une mère à part entière, et personne ne pourrait prendre sa place maintenant.
Depuis qu'il était petit, il n'avait jamais eu à se plaindre de sa famille. C'était une chose précieuse qu'il protégerait de tout son coeur. Même s'il n'était pas spécialement riche, ses parents avaient toujours tout fait pour que sa soeur et lui puissent vivre confortablement.
Comme toujours, pendant le repas, la discussion était très animée. On parlait des diverses choses qui s'étaient passées durant la matinée, de divers autres sujets. On revenait toujours aux cheveux de Shiki que sa mère voulait couper depuis qu'il avait commencé à les laisser pousser il y a trois ans parce que c'était sensé lui donner un air plus "dans le vent". Avant cela, il avait toujours eu les cheveux beaucoup plus courts.
Après la séance de vaisselle familiale, il alla nourrir le gros chien, Fino. Cela faisait maintenant 10 ans qu'il vivait avec eux. Son père avait jugé nécessaire de disposer d'un garde fiable pour la maison, et aussi pour que Yû puisse se promener sûrement. Cette année là, lui avait reçu un appareil photo qu'il possède toujours. Il aimait prendre en photo tout et n'importe quoi, et il y a deux ans il reçu un ordinateur, le cadeau d'adieu de son grand-père. Quand il ne savait pas quoi faire, il trafiquait tout sorte de chose dessus, du plus sain ou plus... malsain, vilain, coquin.
Rien à faire cette après-midi, tout avait déjà été réglé pendant les vacances . Comme à son habitude, il avait aidé tous ses voisins. Il avait d'ailleurs faillit mourir en essayant de réparer un toit, il se souviendrait toute sa vie de cette glissade. Plus de peur que de mal, il n'était ressortit qu'avec quelques égratignures, mais plus jamais il ferait le malin sur un toit. Il avait grandit dans le quartier, et il connaissait les alentours comme sa poche, et ses poches étaient souvent d'ailleurs bien remplies. Il avait toujours diverses friandises qu'on lui donnait par-ci par-là. Aider les gens avait certains avantages, même s'il ne cherchait pas vraiment à ce qu'on le paye de quelque manière que ce fut. Mais les friandises, ça se refuse pas.
Parfois, il allait dans un coin en hauteur, où il pouvait voir tout le village. Depuis tout petit, c'était son antre, son endroit secret, où il aimait laisser son esprit vagabonder. Tellement haut qu'il côtoyait les oiseaux, et qu'il se sentait aussi. Et comme aujourd'hui on l'avait virer de sa maison pour diverses raisons, il passa toute l'après-midi à dormir sur son perchoir, à regarder le ciel et les oiseaux, le village et les arbres, ou peut-être pas. La vie va à son rythme, comme toujours. Dans son enfance il a toujours été un petit curieux excessif. C'est le seul point sur lequel il a vraiment changé. Maintenant, ses centres d'intérêts étaient nettement moins nombreux, surtout depuis la mort de son grand-père.
Seul, il était beaucoup plus difficile de trouver des nouvelles choses. Il se souvenait pas de tellement de choses, et il y avait même une période de vide durant laquelle il ne se rappelait avoir eu aucun souvenir et cela pendant très longtemps. On lui avait dit qu'il eu un accident, et qu'il était resté dans le coma pendant très longtemps. C'était étrange. La sensation de de pas avoir existé pendant quelques semaines...
Mais il se rappellait clairement de quelques évènements qui l'avaient marqué. Comme la fois où il s'était perdu dans les bois avec ses amis, et qu'il avait fallut une équipe de ninja pour les retrouver coincés dans une grotte. Tout était d'ailleurs partis de là. Il voulait aider les gens de cette manière, les sauver et les soigner. C'était un travail noble à ses yeux.
Mais ce n'était pas là sa principale activité de loisirs, et il était déjà à l'endroit même où son quartier général était établi. C'était l'atelier de son grand-père, son héritage le plus précieux, porteur des rêves de son grand père et maintenant des siens. C'etait ici éloigné des gens (pour diverses raisons de commodités, comme le bruit, ou les diverses explosions qui pourrait être produites par uen expériences plus ou moins... ratées), que leur atelier était établi. C'était un giganteste batîment de bois et de pierre de plus de cinquante mètres de long et quelques vingt mètre de haut construit par son grandpèer lui-même dans sa jeunesse. Il était constitué d'une seule gigantesque pièce dans lequel trainait diverses machines, achevées ou non, resté à l'état de projet ou alors ayant prit vie. Shiki aimait l'odeur de poussière qui trainait dans l'air, depuis tout petit il l'avait respiré, c'était l'odeur de métal, de bois, d'huile, de transpiration, et de tant d'efforts qu'ils n'osait même pas l'imaginer. Ca faisait maintenant depuis cinq ans qu'il était rentré dans le business, et avait encore tellement de projets que sa tête bouillait rien qu'à penser à y penser (si, si)!.
Par ici trainait le "super montreur de culotte v3", ou alors la "machine à se cracher", qui devait être la "machine à voler", où tout sortes d'autres gadgets de son invention. Mais son grand-père ne jouait pas dans la même cour. Il avait de fantastiques machines, et d'autres systèmes ingénieux. Il était temps pour Shiki de rentrer et de prendre la relève, c'était une promesse qu'il avait faites il y à longtemps au vieil homme mourrant et même sans cela, il l'aurait fait car s'était dans cette salle poussièreuse qu'il se sentait le mien, et où son esprit pouvait partir dans des horizons totalement différents et, tout aussi infinis. Et le jeune homme avait décidé innocemment qu'il travaillerait pour les ninja, qui aidait les gens.
Quand le soleil commençait à disparaître à l'horizon, il décida de rentrer. Il avait passé l'après-midi à resserrer des boulons, à visser, et à finir une espèce de crayon qui devait être révolutionnaire, puisqu'il devait se tailler tout seul.
Tout le monde était déjà présent, il se sentit gêné d'être arrivé en retard. Mais cela fut vite oublié, comme nombre de fois où il était sorti avec ses camarades de jeux. Demain était un grand jour, et on se moquait déjà de lui en lui disant de ne pas trop se faire honte dans ce milieu de combattant, mais il avait d'or et déjà décidé que c'était pour lui, un parfait inconnu, le meilleur moyen d'aider du mieux qu'il le pouvait le monde. Un bien grand fardeau pour de si petite épaule, c'est ce que parfois il pensait. Mais il ne pouvait pas abandonner, puisqu'il n'avait pas encore commencé. Excité, terrifié, il se traçait déjà un grand avenir, et même s'il n'attendrait pas le but qu'il se fixait, s'il arrivait à ne faire ne serait qu'une étape ou deux, il serait déjà satisfait.
Le repas fut long, plus long encore que celui de midi. Son père aimait manger, et Shiki aussi. Et tout ce bricolage lui avait donné affreusement faim et il avait remarquer que bientôt, il devrait aller chercher des diverses pièces et matériaux qui commençaient à manquer. Tout provenant de diverses brocantes, ou alors de machines que personne ne voulait plus. Tout était du recyclé. Il ne pouvait pas encore payer des pièces neuves par lui même, mais pour le moment c'était suffisant.
En présence de sa mère, le repas était beaucoup plus tranquille. Elle n'éacceptait pas leur enfantillage et cela pouvait se finir par une privation de dîner, la punition suprême pour ces deux gloutons.
Evidemment, on aborda le sujet de l'académie ninja, plusieurs fois on lui avait dit qu'il n'était pas obligé d'être lui-même ninja pour les aider, mais il pensait que pour connaître leur besoin il devait se mettre à leur place. Et qui plus est, il voyagerait peut-être à travers le monde et rencontrerait d'autres gens partageant sa passion, ou peut-être simplement voir de nouvelles machines, ou autres matériaux qu'ils seraient l'un des premiers à voir. La discussion faisait bon train, et c'était presque l'heure d'aller se coucher.
" Quoique tu fasses on te soutiendra !
- Oui ! Une famille ne veut pas forcément dire des liens de sang... N'est-ce pas ?
- Hein ? Mouais...
- Dors en paix mon fils, si tu perds une jambe, je te ferais une jolie jambe de bois !
- Ouais, ouais... Ca me réconforteras dans les moment difficile c'est sûr.
Pis bon de toute façon c'est pas pour tout de suite. Et puis j'en voudrais pas, t'es qu'un amateur."
Sur ce, la discussion finit par partir en vrille. Et ils n'eurent pas de dessert, heureusement pour eux, ils n'avaient commencé que très tard pendant le repas. Sinon, cette nuit, Shiki aurait finit par s'endormir au son des grondements de son estomac.
A partir de demain, sa vie prenait un tournant décisif. Il allait commencer son apprentissage. Il en avait décider ainsi il y avait déjà bien longtemps, mais avait retarder l'échéance à bien des reprises. La principale raison venait du fait qu'il n'aimait pas devoir quitter ses proches. Il aime se sentir utile, et être là quand on a besoin de lui. Mais il fallait bien qu'il le fasse un jour, pour son propre bien. Il devrait quitter son foyer, quitter son père, sa mère, qui est en fait sa belle mère, et sa soeur. Il allait s'envoler de ses propres ailes...
Nindô :
- Hakuna matata
"Ces mots signifient
Que tu vivras ta vie,
Sans aucun souci,
Philosophie"
Pour le fun hein...
- De mes propres mains, je forgerais le monde de demain.
Ce qu'il aime : se sentir utile, rester de long moment à discuter, le citron, mécanique-bricollage-etc..., traficoter des trucs sur son ordinateur, le H
Ce qu'il n'aime pas : toutes les sortes de tabac, que l'on dise que ses inventions sont inutiles, qu'on le dérange quand il travaille
_o_ _o/ \o/ |o| \o/ \o_ _o_
Salut à tous et à toutes !
(plusot delir meme)