Le Voleur de Lune.

Le pays lui-même... C'est là que seront réalisées une partie des missions.

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Mangetsu Kukan
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Re: Le Voleur de Lune.

Message par Mangetsu Kukan »

Ce fut finalement Makoto et non son maître qui lui apporta la délivrance en la déclarant vainqueur. De son côté le voleur souriait légèrement, puis se levant, il s’avança vers Mangetsu afin de la féliciter. Il lui tendait la main mais la jeune fille la refusa, n’y accordant aucune attention. Elle ne lui pardonnerait pas ce qu’il avait fait à Miyu. Pour elle c’était juste un salaud à éliminer, sauf qu’ils avaient besoin de lui.

Le voleur de lune lui confirma alors que ses troupes se tiendraient à leur disposition pour la mission à venir, ce qui signifiait qu’ils avaient réussi la leur, et enfin il ordonna qu’on libère Miyu, au grand soulagement de Mangetsu.
La jeune Kukan manqua se précipiter vers son professeur mais la voix du voleur la retint. Il la félicitait encore de sa réussite. Elle ne dit rien, se contentant de sourire. S’il savait comment ils avaient fait pour gagner, aucun doute qu’ils seraient tous morts.

En silence, elle le suivit puisqu’il l’y invitait. Elle n’avait pas envie de lui parler, alors elle se mura dans le silence, mais elle ne pouvait pas non plus l’envoyer sur les roses et partir à l’opposé. Elle était en odeur de sainteté mais certainement pas en position de force.
Makoto lui fit alors un clin d’œil complice auquel elle répondit par un sourire, sincère cette fois, avant de partir d’un petit rire en le voyant réveiller Chibi.
D’autres personnes se chargaient de Miyu qui était encore bien trop affaiblie pour marcher seule. Qu’ils se dépêchent, elle avait besoin de soins !

La petite troupe déboucha sur une terrasse qui surplombait un vaste terrain d’entraînement, sur lequel ses nouveaux alliés s’entraînaient. Ils étaient si nombreux ! Avec eux, ils avaient une chance de reprendre Suna suite au coup d’état qui avait eut lieu quelques jours plus tôt.
Makoto, qui se trouvait toujours avec eux, hurla à ses hommes de se mettre en formation après s’être lui même placé aux côtés de son maître.
*Allez les enfants, on se met bien sagement en rang.* Espiègle, comme à son habitude, elle n’en était pas moins heureuse de compter cette armée parmi ses alliés.

Tandis que le voleur annonçait à ses hommes qu’ils partaient en guerre, Mangetsu s’était approchée, afin de les voir plus en détail, mais aussi pour que eux la voient. Les vivats suivirent l’annonce, tous hurlant le nom de leur ville adorée. *Non, pas pour Doomeï, pour Suna !*
La jeune fille se rapprocha alors de la chunin, c’est là qu’elle nota que Taï ne l’accompagnait pas pour l’instant. Elle espéra que le petit oiseau n’avait pas été blessé comme sa maîtresse.
« Vous voyez senseï, nous avons réussi à les rallier... mais à quel prix. » La peine se lisait sur son visage lorsqu’elle avait achevé sa phrase. Elle avait de la peine pour Miyu.

Après cela, Makoto raccompagna les étudiants et leur professeur, les menant à des chambres individuelles. Enfin, s’il était encore possible de parler de chambres car celles-ci faisaient davantage figure de petits appartements.
Sur le chemin, Miyu avait craché un peu de sang et Mangetsu avait demandé à Makoto de prévenir un guérisseur afin qu’on s’occupe d’elle. A peine étaient-ils arrivés à destination que des médecins étaient mandés afin de prendre soin de la chunin, au grand soulagement de son élève.

La jeune fille ne gagna sa chambre qu’une fois qu’elle fut certaine qu’on s’occuperait bien de son professeur et encore, elle lui promit de revenir rapidement. « Tout va bien aller maintenant senseï. Je reviendrai bientôt vous voir mais pour le moment j’ai peur de les gêner dans leur travail. »
Sur le pas de la porte, elle s’était adressée à l’une des infirmières, lui demandant de bien s’occuper de leur patiente.

Elle se remémora alors les paroles de Makoto. Ils étaient plus ou moins libres de faire ce qu’ils voulaient, y compris s’entraîner. Si seulement elle avait eu ses armes, elle aurait pu commencer à apprendre à s’en servir mais, malheureusement, elles se trouvaient toujours chez elle. Par chance il était peu probable qu’on l’envoie combattre. Comme l’avait dit Miyu, cette mission était pour eux car elle ne requérait pas de savoir se battre.
Makoto avait également parlé d’un couloir interdit, et la tentation de le visiter était forte mais Mangetsu se fit violence, craignant qu’on en use sur elle si elle passait outre l’interdit.
Leur seule autre contrainte était pour ce soir, afin qu’ils n’arrivent pas en retard pour le dîner.

L’étudiante pénétra alors dans sa chambre et ouvrit des yeux ronds, puis s’étant remise de sa surprise, elle sourit. Elle n’aimait pas leur hôte mais il savait recevoir. Sans doute était-ce parce qu’il avait peu d’invités, alors il les bichonnait.
Retirant ses chaussures sur le pas de la porte, Mangetsu eut alors une envie irrésistible. Elle fonça littéralement vers le lit king size et se mit à sauter dessus, riant toute seule. Suite à la pression résultant de son entrevue du matin, elle avait besoin de décompresser et faire la gamine était un moyen comme un autre.

Lorsqu’elle s’arrêta, elle resta plusieurs minutes sur le lit, couchée sur le dos, le corps parcouru de spasmes liés à ses fous rires incontrôlables. Miyu était sauvée et ils avaient obtenu l’aide des hommes du désert, que demander de plus ?
L’une des infirmières passa alors la tête par l’embrasure de la porte et Mangetsu mit quelque instants avant de reprendre le contrôle, quelques rires fusant encore pendant que la jeune femme lui annonçait que les jours de la chunin n’étaient plus en danger mais qu’ils en auraient encore pour un moment à s’occuper d’elle.

Elle irait donc voir Miyu plus tard. Dans quelques heures lorsqu’elle aurait fini de s’installer. Vraiment, elle ne voulait pas gêner les médecins dans leur travail, ni même sauter sur sa professeur alors que celle-ci sortait à peine d’une terrible épreuve.
La jeune fille déballa alors son sac, qui avait probablement été déposé dans sa chambre pendant qu’ils inspectaient les troupes.
Ses affaires rangées, elle se décida pour prendre une petite douche. La chaleur, les émotions fortes causées par la partie d’échecs et ses petits jeux sur le lit lui avaient donné très chaud et à présent elle voulait se rafraîchir.

La salle de bain était à l’image de la chambre, impressionnante. Lorsque Mangetsu eut fini de se délasser, elle retourna dans sa chambre, enroulée dans une grande serviette toute douce. Elle fouilla alors les armoires à la recherche de vêtements propres. Elle en avait encore mais comme ils étaient invités à dîner ce soir, elle doutait que ses vêtements habituels fassent l’affaire. Lorsqu’elle se fut décidée pour une tenue, elle la déposa sur le lit et mit des vêtements à elle pour la journée. Si elle portait dès maintenant sa tenue de soirée, ça ne serait pas pareil.
Elle alla alors dans la chambre de Miyu et vit avec satisfaction que les médecins en avaient enfin fini avec elle. La chunin était inconsciente, alors Mangetsu ne rentra pas, ne voulant pas la déranger.

Au lieu de ça, elle sortit du palais, partant explorer la ville. Elle se promena dans les rues plusieurs heures, jusqu’à trouver d’autres enfants avec qui jouer, puis manger lorsque l’heure fut venue et qu’ils l’invitèrent. Puis ils entreprirent de lui faire visiter leur ville, tout en la bombardant de questions sur le monde extérieur auxquels elle répondait de bon cœur, posant à son tour des questions sur la vie ici.
Lorsqu’ils se quittèrent, il était 16 heure passée, ce qui laissait à la jeune fille un bon moment encore pour se préparer pour le dîner.

Lorsqu’elle passa devant la chambre de Miyu, elle constata avec joie que sa senseï n’était plus au lit. Elle frappa à la porte afin de s’annoncer et pénétra dans la chambre pour trouver Miyu et Taï quelques instants plus tard.
« Je peux rester un peu ? J’ai vu que vous n’étiez plus dans votre lit et je venais aux nouvelles... pour savoir si vous alliez mieux. »
L’entendant, Miyu se retourna. Sur son visage se lisait de la surprise matinée d’une légère honte. Il est vrai qu’elle n’était pas à son avantage mais l’étudiante n’était pas là pour se moquer d’elle.

La jeune femme était trempée et tenait Taï dans ses bras. Clignant des yeux plusieurs fois, comme si elle était hébétée, elle répondit enfin à son élève.
« C'est gentil... oui tu peux rester. » Un pâle sourire éclaira son visage, c’était un bon début.
Comme on ne la chassait pas, Mangetsu s’approcha encore un peu. Elle allait s’asseoir à côté de la chunin lorsque celle-ci reprit :
« Je suis fière de toi. »
Entendant cela, la jeune fille s’arrêta net. C’était un petit compliment mais venant de Miyu, c’était quelque chose d’exceptionnel. La jeune femme se releva alors, grimaçante mais avant que Mangetsu ne l’ait rejointe pour l’aider, celle-ci s’était relevée.

Miyu tituba jusqu’au son lit et s’y installa, poussant un soupir de soulagement. Quelques pas de plus et elle ne se serait pas installée mais effondrée.
« Je vais mieux. Même si ce n'est pas encore glorieux. Une fois que j'aurai mangé quelque chose je commencerai à reconstituer mes forces. »
Ayant dit cela, elle tira sur l’un des cordons fixés au-dessus de son lit et un serviteur ne tarda pas à arriver pour se voir chargé de revenir avec des fruits et quelques pâtisseries.

« Parle-moi un peu de ce que tu as vécu depuis que l'on s'est quitté. » Demanda t-elle avec un sourire amusé d'avance.
« En fait lorsque nous vous avons entendu crier, on s’est fait attaquer par Makoto et ses hommes. J’ai essayé de fuir mais ils m’ont rattrapée. Puis ils ont voulu me mettre une cagoule, sauf que… » Elle baissa les yeux, comme si elle était honteuse. « Je suis claustrophobe alors ils m’ont juste bandé les yeux. Puis on a marché jusqu’à Doomeï, dormis dans le harem et le lendemain, on vous a retrouvé. Je ne vous demande pas ce qui vous est arrivé, le voleur de lune nous en a un petit peu parlé et c'est le genre de chose qu'on préfère oublier. »
Elle avait choisit de faire succinct, Miyu n’avait certainement pas besoin d’entendre un long monologue.

« Nous avons tous notre faiblesse et celle-là n'est pas la pire dont tu aurais pu être affligée. Je respecte le fait que tu reconnaisses tout de même cette phobie. Peu de gens en sont capables et encore moins en public. » Reprit la chunin avec un petit sourire sans joie.
Miyu avait tord, pour Mangetsu c’était la pire faiblesse mais la chunin ne pouvait savoir ce que ressentait l’étudiante dans ses moments de crise. Elle n’avait aucune idée de l’angoisse qui s’emparait d’elle lorsqu’il n’y avait pas assez de place autour d’elle. S’il n’y avait pas eu de fenêtres dans cette pièce par exemple, elle n’aurait pas pu y rester plus de quelques instants avec de se mettre à paniquer puis s’effondrer par terre.

Miyu s’installa plus confortablement en plaçant dans son dos un polochon et soupira à nouveau, mais d’aise cette fois-ci.
« Pour un résumé c'est un résumé je doute que l'on puisse faire plus concis... » La taquina-t-elle alors que le serviteur était de retour avec les fruits et les pâtisseries demandées. Le tout avait été déposé sur un grand plateau qu’il déposa sur le lit.
« Toujours est-il que nous avons nos hommes. La force de frappe qu'ils apporteront à notre rébellion n'est pas négligeable sans compter leur appui en matière de vivres et de matériel. » Dit-elle en prenant une brioche.
Entre deux bouchées, elle continua :
« Miam... enfin bon si on ajoute à ça les Spadassins que cherche ton oncle nous auront suffisamment d'hommes pour commencer à établir un plan d'attaque. Musashi, Leolio, Sae et les genin sont allés aux renseignements. Bientôt le jeu se dévoilera dans sa totalité et nous serons alors fixés. Nous allons rester quelques jours, je ne sais pas encore combien exactement mais il me faut récupérer totalement et planifier certaines choses avec les généraux... »

Elle poursuivit en faisant un sort à une pêche puis ce fut le choc, de nouveaux compliments… Elle devait avoir quelque chose à lui demander, ça n’était pas possible autrement.
« N'empêche, tu as été propulsée en plein dans des évènements proprement aberrants et tu t'en sors comme une pro. Je savais que les Kukan étaient doués, il n'y a qu'à voir Shiyu et Mai mais j'étais loin de m'imaginer que tu révèles tant de talent si peu de temps après ton affectation au rang d'étudiante. Il n'y en a pas beaucoup qui auraient tenus leurs nerfs dans des situations aussi extrêmes et inattendus. Enfin bon, finis les flatteries. Je vais avoir besoin de toi dans quelques minutes. Je ne compte pas aller au dîner de ce soir en rampant ou soutenue par une canne. Ce serait totalement anti-charismatique et je ne ferai pas ce plaisir à Kira. Je vais devoir soigner mes blessures et les dégâts internes mais je n'ai tout simplement pas assez récupéré pour tout terminer. Je te demande donc si tu acceptes de me donner de ton énergie. Je ne te pomperai pas tout évidemment, sinon tu mourrais mais tu risques de ressentir de la fatigue et accessoirement de la faim... d'où ce splendide plateau repas. Acceptes-tu ? »
Mangetsu avait vu juste, la chunin avait effectivement besoin d’elle. Mais c’était une simple question pour le moment, aucunement une obligation. Le ton était gentil et à condition que ça ne la fasse pas souffrir, Mangetsu ne voyait pas de raison de refuser.

Elle avait souri tristement quand Miyu lui avait dis qu'elle s'est bien débrouillée. En fait elle avait surtout hurlé et s'était laissée faire. Puis elle reprit son visage habituel, à nouveau rayonnante.
« Si je m'en suis bien sortie jusqu'à présent c'est parce que j'ai eu de bon professeurs. J'ai 15 ans, c'est un âge plutôt élevé pour entrer à l'académie mais mes parents ont insistés pour me garder à la maison et donc j'ai appris quelques petites choses avec eux. Je suis une Kukan et je ne dois pas décevoir mon clan. »
*Ni maman, sinon je suis morte.*
Après un léger temps de réflexion elle reprit, répondant à la demande de Miyu :
« Je veux bien vous aider, à condition que ça ne fasse pas trop mal. »
Elle n’avait aucune envie de souffrir et ne connaissant absolument pas cette technique, elle était un peu inquiète mais déjà elle enlevait sa veste, la laissant sur le lit, puis elle s’approcha de sa senseï.

La chunin prit alors la main de son élève avec un sourire rassurant. Elle ne lui avait pas répondu mais Mangetsu était en confiance, Miyu ne la ferait pas souffrir, elle en était certaine. De son autre main Miyu forma un tao et ferma les yeux. Une étrange chaleur se répandit alors à travers son corps. La sensation était étrange mais pas douloureuse du tout. Mangetsu sentit alors une certaine langueur l’envahir et ses paupières papillonnèrent, la fatigue la gagnait à mesure que son énergie la quittait. Secouant la tête, elle chercha à se maintenir éveillée. Miyu stoppa alors sa technique et effectuant d’autres taos, elle se soigna en utilisant une technique de soin sur différentes parties de son corps.
« Excellent ! A présent je pourrai faire bonne figure au dîner de ce soir. La tête qu'ils vont faire à table... qui parle de sexe faible ? » s’exclama-t-elle avec un grand sourire amusé.
*Grâce à qui ?*
« En tout cas merci, sans toi je n'aurai pas pu finaliser le traitement. Les docteurs ont fait un bon boulot mais certaines choses ne s'effacent qu'avec du temps ou du chakra pour accélérer le processus. Au fait tu as déjà regardé la garde robe de ta chambre ? Je suis sûre qu'il y a quelques petits bijoux de couture dedans... enfin tu verras bien. Dans notre profession on a pas tous les jours l'occasion de mettre une robe ou des vêtements de soirée. » Lui affirma-t-elle avec un clin d’œil amusé.
« Vous avez raison. Ma garde-robe était bien remplie et j’ai trouvé une robe ravissante. » Dit-elle d’un ton las, en raison des effets de la technique de Miyu.

Elles parlèrent encore un peu, Mangetsu picorant sur le plateau afin de reprendre des forces puis la chunin lui conseilla de regagner ses appartements afin qu’elle ait le temps de se préparer pour le dîner.

Lorsque Makoto vint les chercher pour le dîner, il trouva une Mangetsu ravissante. Vêtue d’une petite robe blanche sans fioritures qui lui descendait jusqu’à mi-cuisse et de sandales assorties, elle avait fait dans la simplicité mais ça lui allait bien, contrastant magnifiquement avec sa peau foncée et s’accordant parfaitement avec ses yeux bleus. Exceptionnellement ses cheveux étaient lâchés, simplement retenus par un bandeau, blanc lui aussi.
Voyant Miyu, elle eut un arrêt. Où étaient passées toutes ses blessures ? Le travail qu’avaient fait les médecins était incroyable. Une chance pour elle d’ailleurs, sans quoi elle n’aurait pas pu s’habiller comme actuellement, ni même se montrer.
Les vêtements qu’elle s’était choisie étaient beaux mais Mangetsu ne les aurait pas choisis pour elle, préférant garder son aspect de petite fille sage, qu’elle était, enfin jusqu’à ce qu’elle trouve la bonne personne.

Pour le dîner, Mangetsu se plaça là où on le lui dit, c’est à dire face à Makoto (je peeeeeeeeeux ?). Elle mangea avec appétit ce que son régime l’autorisait et se délecta du spectacle. Les artistes surent la charmer et elle se montra bonne public, applaudissant lorsqu’il le fallait.
Le repas se finit tard et la jeune fille gardait difficilement les paupières ouvertes. Elle parvint tout de même à regagner sa chambre, grâce à l’aide d’une domestique, et ayant quitté sa robe, elle se glissa sous les draps. Avant que sa tête ne touche l’oreiller, elle s’était endormie.

Honnêtement, c’était pas facile ton énigme mais lorsque tu as dis que les majuscules avaient été ajoutées sur mon papier, j’ai commencé à comprendre ;D
Dernière modification par Mangetsu Kukan le ven. 18 juil. 2008, 17:39, modifié 3 fois.
Mangetsu Kukan chounin de Suna
Miyu Renraku
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Re: Le Voleur de Lune.

Message par Miyu Renraku »

Le troisième jour, la jeune femme les retrouva au petit déjeuner et les informa des derniers évènements et de la suite des opérations.
« Nous allons retourner à l'oasis pour retrouver Leolio, Musashi, Sae et tous les autres afin de mettre en commun toutes nos informations. Comme vous le savez sûrement le Philosophe nous offre le soutien de ses cinq unités spéciales et de son capitaine. Nous allons encore rester deux jours dans cette ville avant de repartir, le temps pour moi de reprendre des forces et de terminer deux trois choses. A ce sujet j'ai pensé qu'il nous faudrait un symbole pour la résistance et j'ai donc pris l'initiative de faire créer une bannière. Les femmes du harem tenaient absolument à m'aider et leurs talents de tisserandes ne sont pas à démontrer. La question étant quoi. Quelle image ? Quel symbole ? Il peut y en avoir plusieurs mais je n'ai pas encore tout à fait bien défini donc si vous avez des idées elles sont les bienvenues. Prenez aussi le temps d'y réfléchir. A part ça je vous propose de vous montrer mes endroits préféré de cette ville et vous me montrerez les votre. Avez vous déjà mangé de la « glace » ? C'est un met extrêmement froid qu'il me tarde de vous faire goûter si vous ne l'avez jamais fait. Et si par hasard vous connaissiez déjà, il est le meilleur glacier que je connaisse dans le monde entier ! Nous déjeunerons au Reverso. C'est un petit restaurant où j'ai mes habitudes. Ils font les plats épicés les plus rafraîchissant de ma connaissance. Ce matin je dois juste assister à une réunion mais je viendrai vous chercher à onze heure, ça vous convient ? »

C'est ainsi qu'à onze heure elle vint les chercher avec sa tenue habituelle, chapeau et cape inclus. Le Reverso présentait en fait une carte aux plats extrêmement épicés, souvent avec du piment et la première surprise passé cela se révélait en fait plutôt agréable. Bien sur il y avait également des plats normaux mais la chunin leur promit que leur glace n'en serait que meilleure. Pour le dessert elle les mena ensuite à une petite échoppe à laquelle on accédait par un escalier où on s'enfonçait dans le sol. Là, un couple présentait sous verre des bacs remplis de glaces de toutes les couleurs. La chunin prit un cornet cinq boules et ils dégustèrent leur glace sur un banc à l'ombre en observant les passants tout en discutant.
Miyu les entraîna ensuite dans une après midi shopping en passant par divers artisans où Chibi pouvait très bien trouver son compte lui aussi. La jeune femme sortit des présentoirs plusieurs tenues, tantôt fonctionnelles, tantôt purement esthétiques en insistant pour que Mangetsu les essaye avant de demander des conseils pour elle même. Chibi eut lui aussi le droit de faire des essayages de manteaux dix fois trop grands rehaussés d'or et de pierres ou de turbans surdimensionés.
Ils rentrèrent au palais avec leurs achats et retrouvèrent le Voleur de Lune à table comme tout les soirs.

En sortant de table la jeune femme entraîna les étudiants à sa suite et les conduisit en kinobori jusqu'au sommet d'une paroi où ils purent s'asseoir les pieds dans le vide. Consultant sa montre à gousset la jeune femme sourit et dit :
« Cela devrait commencer sous peu... »
Une première fusée se lança à l'assaut du ciel que l'on pouvait voir par trouées loin au dessus de leurs têtes et explosa en une myriade de lueurs dorées avant d'être suivies par une autre et encore une autre qui explosèrent dans des tons et des couleurs différent. Le feu d'artifice se prolongea longtemps et ils rentrèrent tard dans leurs chambres.
Le lendemain Miyu les astreint à une petit entraînement aux armes de lancer comme le shuriken et le kunai en compagnie des hommes du Philosophe qui se prêtaient volontiers au jeu de la course, de la natation et de l'escalade avec les deux adolescents. La jeune femme les avait informés qu'elle ne pouvait se permettre de leur apprendre une nouvelle technique tant qu'ils seraient dans la ville car le savoir shinobi était secret et devait le demeurer. Par contre rien ne les empêchait d'en faire usage en publique, surtout si c'était pour les battre à plate couture à l'escalade ou à la natation.
Les jours passèrent vite et il fut finalement temps de partir. Le Philosophe en personne accompagné de son capitaine les raccompagna jusqu'à la sortie... sans leur bander les yeux.

« Vous êtes désormais des hôtes de Doomeï. Si vous avez besoin d'aide un jour vous pourrez toujours nous le demander. Tapez juste dix sept fois lentement et cinq fois rapidement sur cet endroit de la paroi et hurlez « Doomeï ». Quelqu'un viendra vous chercher. Au revoir et à bientôt. »
La paroi s'ouvrit avec un craquement sourd avant de se refermer lorsqu'ils sortirent. Sous leurs yeux se déroulait à nouveau l'infini désert de sable de Suna.

HRP : Voilà, l'aventure est finie. :) Nous retournons à l'oasis. Vous suivez les indications, n'hésitez pas à improviser, à rajouter des choses sur ce que j'ai mis (surtout niveau shopping) à parler, composer des dialogues... etc.
N'hésitez pas à me mp. Enjoy. :P Chibi tu peux mettre les deux post en un. Ou pas, comme tu veux. :lol:
Vous avez jusqu'à mardi soir. Bon post ! :winkk:
Miyu Renraku, Jonin de Suna .

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Chibi
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Re: Le Voleur de Lune.

Message par Chibi »

Hrp : L'énigme perso, j'avais rien capté ><...

Il rouvrit les yeux au moment même de la victoire de la jeune fille face à son terrible adversaire qu'était le philosophe . Chibi ne savait plus vraiment où il se trouvait, le temps de reprendre petit à petit ses esprits, le temps que ses souvenirs proches remontent à la surface, comme s'ils étaient un verre posé à l'envers au fond d'un évier et qui allait ressurgir dans un grand éclat de liquide bleuâtre . Il se souvenait, de l'attaque en traitre de Mangetsu...qui préférait frapper un co-équipier plutôt que de marchander avec lui . La violence plutôt que la réflexion, c'était bien une méthode de faiblarde...une faible qui avait pourant reçu à l'instant les félicitations du philosophe . Comment était ce possible ? Comment l'étudiante avait-elle pu sauver toute l'équipe ainsi que leur mentor, Miyu Renraku si sauvagement torturée . Chibi n'en croyait pas ses oreilles, et se pinça pour être sur qu'il ne révait pas encore . Lui qui pensait tenir la jeune fille au creux de sa main, elle s'était une nouvelle fois échappée comme un moucheron .

En vérité, bien que réveillé, le bambin n'avait pas mimé un seul geste, cherchant à s'y retrouver parmi les événements qui s'enchainaient...son manque de mouvement voyants lui valant finalement une bonne carafe d'eau sur la tête, qui à défaut de le réveiller (vu qu'il y était déjà) vint rafraichir son crapeau et le bébé, par la même occasion, qui lui, n'en était pas ravi . Il se serait bien levé pour donner un méchant coup de pied au coupable, mais se souvenant du sort auquel sa main venait de réchapper, l'enfant se résigna à un simple grognement sourd . Pour une fois, l'amphibien sur sa tête n'était pas de son avis, satisfait de ce liquide frais qui vint le revigorer...il parut de bonne humeur durant quatre secondes, avant de pester de nouveau contre tout et n'importe quoi, à l'image de son maitre .

Emmené à travers le jardin, Chibi suivit le mouvement, encore légérement titubant de son sommeil forcé et de la douche fraiche qui venait de lui être versée sur la tête . Il commençait à penser qu'une attitude civilisée cherchant à être doux avec les enfants n'était qu'utopie . Lui qui pourtant, était si sage, et si gentil...comment les autres pouvaient-ils être ausi cruels envers lui ? Alors qu'il pensait à cette grande question d'ordre philosophique, la petite troupe parvint sur un balcon dominant une foule de soldats s'entrainant . Tant de gens, c'était incroyable, même pour Chibi, bien qu'il revint bien vite à la réalité en pensant que ce n'était rien, lui plus tard, aurait facilement dix fois plus de soldats à sa botte . Quel amateur que ce voleur de lune, vraiment !

Comment pouvait-il attiser tant de respect et de voix de la part de cette véritable armée qui en vérité, cassait les oreilles à l'enfant qui se força à les boucher avec ses mains en hurlant le nom de leur patrie, ou de leur bande . Depuis son réveil, le bambin était de bien mauvaise humeur, et ce qu'il voyait, ou entendait, ne parvenait pas à le remettre d'aplomb . Il avait reçu diverses humiliations depuis ce matin, et se sentait presque forcé de tenir un cahier à jour pour savoir de qui, et pourquoi, il devait se venger de certaines personnes le jour où il en serait capable .

La démonstration passée, ne laissant dans l'esprit de l'étudiant qu'une impression de frime de la part du philosophe, la petite troupe fut accompagnée envers leurs appartements . Comme si cela ne suffisait pas, le bambin rageait de devoir à nouveau partager sa chambre avec la race inférieure...quand bien même il avait son fauteuil espacé des leurs, le fait de respirer le même air lui donnait des nausées . Et lorsqu'il s'agissait de recevoir leur sang sur le bonnet, c'était pire . Et oui...comble de malheur...le bébé se trouvait pile en dessous de Miyu lorsque celle-ci en vint à cracher du sang .

"Horreur, malheur ! MON PAUVRE...BONNET ! IL EST TOUT SALI AVEC DU SANG (IMPUR QUI PLUS EST) !"

Il n'ota pas son couvre-chef devant tout le monde, préférant tater avec ses petites mains le dessus de la capuche pour s'assurer qu'il était bien sali, tout comme son crapaud qui était passé, du vert, au rouge...il était rouge de colére, au sens propre, et au sens figuré ! Celui-ci pestait, grognait, tapait du pied sur le tissu noir de son maitre, furieux d'avoir ainsi été taché par une substance inconnue . Une seule chose à dire, c'était la débandade des malheurs pour ce pauvre petit Chibi . Heureusement, il y avait un peu de lumiére dans ce grand tableau noir qu'était sa journée . Leur chambre à coucher n'était plus la même, et c'était face à une suite royale que le petit garçon se trouvait . Il y avait probablement mieux, pensa t'il, mais il s'en conteterait pour aujourd'hui . Le seul hic était de savoir que Mangetsu avait une chambre du même acabit que lui, la rendant en quelque sorte, au même niveau d'égalité que la majestueuse personne qu'il pouvait être...peu facile à supporter...mais il ne dit mot...elle les avait tiré d'affaire, l'étudiante méritait bien une petite récompense, tel un susucre pour un gentil toutou .

Il allait être l'heure de les laisser libre de faire ce qu'ils voulaient...le seul interdit pour eux, étant de se promener dans un certain couloir . Chibi n'en avait rien à faire, rien dans ce que pouvait disposer le philosophe ne l'intéressait, jugé par le petit comme un être misérable, bien loin des capacités réelles dont pouvait faire preuve l'enfant de quatre ans qui écouta d'une seule oreille les indications qui leur étaient donnés . Aller voir Miyu ? Et puis quoi encore ? Non seulement, elle lui avait montré qu'elle n'était pas meilleur que les bas humains, mais en plus, elle avait osé salir son magnifique chapeau...qu'elle s'en aille au diable, même si elle décédait, cela ne lui ferait ni chaud, ni froid...rien ni personne n'ayant encore pu trouver une brêche dans le coeur de l'enfant (mis à part son crapaud et son ami Shyu bien évidemment) .

Enfin, ils étaient laissés seuls face à eux même . De suite, Chibi s'installa dans sa chambre, et la ferma au nez de Mangetsu et des autres personnes ici présents . Il voulait être seul...ne pas partager son existence avec eux, et surtout...il devait nettoyer son bonnet, et révéler son vrai visage n'était pas quelque chose qu'il accordait aussi facilement . Traverser la chambre, revenait de l'épreuve olympique pour un être aussi petit que le garçon, qui prit six minutes de marche à atteindre la salle de bain . A force d'escalade et d'efforts, il parvint à dominer la baignoire, qu'il remplit d'eau chaude, tout en balançant son savon dedans . Le crapaud couvert de sang commençant à durcir, sauta dans le liquide à température idéale pour l'amphibien qui commença à se délasser . Le bébé, lui, ôta son bonnet et...

...quelques minutes de savonnage plus tard, il le reposa sur sa tête, propre comme un sou neuf, comme si aucune impureté n'était venue le salir . Tout habillé, il plongea dans l'eau...équipé de son suimen, il n'avait aucune chance de se noyer...heuresement, car quel adulte responsable irait laisser un enfant de son âge seul dans une aussi grande baignoire ? Se décrassant, lui, ainsi que ses vétements, l'enfant se sentit revigoré aprés ce bon bain, tordant ses habits pour éjecter l'eau qui s'y était imbibée, le reste sécherait ensuite bien vite ! La toilette achevée, Chibi s'en alla visiter le garde-manger, s'il voulait reprendre du poil de la bête, il avait besoin de se nourrir efficacement . Deux cordons se trouvaient au niveau du lit qu'il avait escaladé...un lit si grand qu'il avait l'impression de se trouver dans une petite plaine . Attrapant l'un des cordons, le bambin tira de toutes ses forces...avait-il tiré le bon ? Il le saurait bien assez vite .

Un chef cuistôt fit son entrée dans la chambre, curieux de savoir ce qui allait lui être demandé . Ayant fait son menu dans sa tête, le bébé habillé de noir n'attendit même pas qu'on lui demande ce qu'il désirait, les ordres étant donné :

"Alors...je veux un gros steak saignant, avec du poivre et un jaune d'oeuf dessus, accompagné de riz blanc à la crême et au curry, ainsi qu'une assiette de nouilles trempant dans la sauce à la tomate...je veux également, des tranches de melons, "je veux une glace et une pizza au fromage , et encore une au fromage et une pizza à la glace ", je veux un gateau à la crême chantilly avec des framboises dessus, et accompagné d'un chocolat viennois ! Je veux des dizaines de mouches chacune épicées de façon différente pour mon crapaud, ainsi que trois gros frelons au miel ! Comme boisson, je prendra un biberon de lait frais, légérement préchauffé !"

Une longue liste, aussitôt exécuté...le petit prince était servi comme un roi, son lit étant bien vite recouvert de plats en tous genres préparés par de grands cuisiniers expérimentés . Par quoi pouvait-il bien commencer ? Il se demandait d'ailleurs s'il avait bien demandé assez de nourriture ? Hochant les épaules, le bambin attrapa une cuillére, et engouffra les morceaux de melon dans sa petite bouche, machant avec assiduité son entrée, avant d'attraper une part de la pizza au fromage qu'il croqua avec gourmandise . Deux, trois parts de pizzas mangées, il s'attaqua à son steak, avant qu'il ne refroidisse...le découpant avec l'oeuf qui coulait sous la pression des couverts, en deux, trois coups de fourchettes, l'épais morceau de viande se retrouva dans l'estomac du petit étudiant qui effectua un bon rôt aprés une gorgée de lait . Cela fait, il s'attaqua au bol de nouilles qui trempait dans la sauce tomate dont la quantité avait été limitée de façon à ce que le goût ne soit pas trop piquant, ni écoeurant pour le palais de leur hôte . Le bol vidé et reposé sur le plateau, et aprés une nouvelle part de pizza, l'enfant s'attaqua au riz qui attendait patiemment son heure . Les plats de résistance finis, ce fut au tour des glaces, et des gateaux d'être dévorés, dégustés, avalés,gobés...le repas, une fois fini, il ne restait plus qu'un Chibi prêt à éclater et une multitude d'assiettes vidées de leur contenu .

"BUUUUUUUUUUUURP..."

Une fois le repas apprécié, l'enfant s'endormit, ayant encore besoin de repos aprés les derniers jours terriblement éreintants qu'il avait vécu . Cela lui servirait également de digérer tout ce qu'il avait mangé, son crapaud dormant sur un oreille positionné à coté de celui de son maitre . D'épais ronflements vinrent bien vite occuper la piéce, une odeur de bouffe continuant de régner dans les airs . Le temps passa, inexorablement, tandis que Chibi dormait...alors qu'il aurait pu se promener en ville, s'acheter pleins de trucs sans avoir à débourser un seul sou et tout mettre sur le compte du palais, ou encore tenter d'opérer un mauvais coup contre Mangetsu ou ce philosophe . Mais nan, tout cela, il le fit en réve, les choses qu'il ne pouvait encore réaliser, il en révait, tout simplement .

Soudain, quelqu'un vint toquer à la porte . C'était l'heure du repas . A demi-réveillé, le bébé bailla fortement avant de prendre son courage à deux mains, et se lever, son animal de compagnie reprenant sa place habituelle . Usant du drap comme d'une corde pour descendre du lit, le garçon, sans trop se presser, s'approcha de la porte et l'ouvrit . Il devait suivre toute l'équipe pour rejoindre le voleur de Lune à table . L'enfant ne fit guére attention à la présence de Miyu, à priori rétablie, tout comme Mangetsu qui s'était mis sur son 31 . Le bébé zigzaguait en marchant, somnolant encore à moitié de sa sieste qui, bien que longue, ne l'avait pas encore été assez . En vérité, s'en aller à ce repas lui paraissait une véritable corvée, car, aprés le majestueux repas qu'il s'était offert, l'appétit n'était toujours pas revenu, ce qui n'était guére étonnant .

Ainsi, assis sur ses coussins, soigneusement disposé pour qu'il puisse être à la hauteur de tous, l'enfant ne fit guére attention aux plats disposés par ci, par là...il évitait même de les observer, de peur de vomir à l'idée de manger un peu plus . Son crapaud, lui, ne refusa cependant pas un ou deux grains de raisins que l'enfant lui donna, aprés l'avoir posé sur la table, juste à coté de son assiette . Chose rare, la petite bête, trop occupée à se faire nourrir, paraissait...gentille...à se placer sur ses deux pattes arriéres, comme un petit chien faisant le beau, afin de recevoir une nouvelle friandise . Son maitre, lui, bien que n'ayant pas faim, ne refusa cependant pas de boire un peu d'eau, pour faire couler la nourriture qui n'était pas encore digérée parfaitement . Le spectacle qui normalement, aurait laissé l'enfant de marbre, fut la seule distraction de l'étudiant qui attendait impatiemment de pouvoir quitter la table . Ne voulant pas risquer d'être éviscérer pour avoir été impoli, il prenait son mal en patience, observant avec mépris, mais également avec attention, ces gens qui s'efforçaient de danser pour l'amuser lui, et ses partenaires de tablées . Il laissa cependant échapper un baillement, au moment où les applaudissements retentirent afin de les remercier .

Lorsque la fin du repas se fit sentir, et qu'il sentit la permission de pouvoir quitter la table, Chibi n'attendit pas une seconde de plus, sautant de ses coussins, et rejoignit sa chambre pour se recoucher . Hélas, quelque chose le génait, il n'était plus vraiment fatigué à force de se concentrer sur le temps qui avait passé trop lentement . Assis sur son lit, une couverture sur lui, il patientait, les bras croisés, que le sommeil le joigne . Sommeil qui ne vint pas rapidement, voir pas du tout, dormir toute l'aprés-midi n'eut pas été une excellente idée finalement . Ainsi, tout comme l'heure du repas qui fut longue et ennuyante, la nuit en fut de même, Chibi grommela de ne pas pouvoir dormir ...lorsqu'enfin, il s'endormit soudainement, pour deux heures de sommeil, avant d'être réveillé pour le petit déjeuner .

De mauvaise humeur, ne disant qu'à peine bonjour, ou un simple "...our...", il était visible qu'il ne fallait pas embéter le bambin qui, même sans voir ses yeux, montrait qu'il avait passé une trés mauvaise nuit . Attrapant son biberon soigneusement préparé par les cuisiniers qui commençaient à connaitre les goûts du petit monsieur, le bambin avala d'une rasade le lait frais légérement préchauffé...avant d'attraper un petit pain où de la confiture fut étalée, et de le dévorer en plusieurs bouchées .

Hrp : Bon, en fait quand j'ai fini mon post, Miyu a posté avant moi (aurais pas dut aller voir Heroes à la télé)...donc je mets ma premiére partie, et si Mangetsu poste vite, je posterai aprés elle (sinon j'éditerai)...ainsi, si Mangetsu ou quelqu'un d'autre de l'équipe veut faire un peu de free rp jusqu'à mardi, il n'y a pas de problémes (désolé pour le retard, quelques difficultés de motivation derniérement ><) .
Chibi, bambin exilé de Kiri no kuni .

"Tu veux être mon ami ?"
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Mangetsu Kukan
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Re: Le Voleur de Lune.

Message par Mangetsu Kukan »

Quand le lendemain Mangetsu s’éveilla après une paisible nuit peuplée de rêves magiques, elle eut envie de profiter un petit peu de tout ce luxe qui leur était offert. Etendant le bras, elle tira sur le cordon relié aux cuisines. Elle se rendit alors compte qu’elle était encore en sous-vêtements, elle ne les avait pas quittés pour aller dormir la veille tant elle était fatiguée, et elle remonta un peu la couverture. Quelques instants plus tard, une jeune femme fit son apparition pour lui demander ce qu’elle désirait et Mangetsu passa commande pour son petit-déjeuner. Elle ne commanda rien d’extravagant mais elle avait envie de prendre son repas au lit, se donnant l’illusion qu’elle était une princesse.

Lorsqu’elle eut fini, elle repoussa le plateau et sortit enfin de son lit pour s’habiller. Elle commença par changer ses sous-vêtements, puis mue par une inspiration subite, elle alla prendre dans l’armoire des vêtements semblables à ceux que portait Miyu la veille, seule la couleur changeait, un vert pâle pour elle. Se regardant dans un miroir, elle se sentit un peu ridicule ainsi. Elle se faisait l’effet d’une petite fille qui voulait grandir trop vite. Soudain une voix dans son dos la fit sursauter.
« Excusez-moi, avez-vous fini votre petit-déjeuner ou bien désirez-vous encore autre chose ? »
« J’ai terminé, merci. » Lui répondit Mangetsu en se tournant vers elle avec un sourire légèrement gêné. Elle portait toujours ces vêtements qui ne lui allaient pas et elle aurait préféré qu’on ne la voie pas ainsi.
« Ces vêtements vous vont à ravir mademoiselle. » Lui dit la domestique avant de s’incliner légèrement et de partir avec le plateau dans les mains.

En fin de compte, elle n’était peut-être pas si ridicule. Si ça avait réellement été le cas, la jeune femme ne lui aurait tout simplement rien dit, car Mangetsu se doutait qu’elle n’aurait pas osé lui dire une telle chose, plus par crainte du voleur que de la jeune fille.
Elle passa alors quelques instants de plus à s’observer dans le miroir et elle ne se trouva plus si ridicule, c’est juste qu’elle n’était pas habituée à se voir portée pareille tenue.

Dans un couloir, elle croisa Miyu qui lui fit savoir qu’elle ne pourrait pas s’occuper d’eux aujourd’hui et s’en excusa. Mangetsu lui sourit tout en lui répondant que ça n’était pas grave et qu’elle trouverait certainement de quoi s’occuper.
Elle aurait pu sortir et essayer de retrouver les enfants avec lesquels elle avait joué la veille mais une bien meilleure idée lui vint : ne rien faire. Se détendre, ça pouvait aussi vouloir dire farniente. Elle demanda alors au premier domestique qu’elle croisa s’il y avait un endroit où elle pourrait emprunter un livre. On la mena alors à une grande bibliothèque dans laquelle elle trouva plus de livres qu’elle n’aurait pu en lire en toute une vie et lorsqu’elle eut trouvé son bonheur, une histoire romantique, elle regagna sa chambre.

S’installant sur son lit, le dos appuyé contre ses coussins, elle prit son livre et commença à lire, ne s’arrêtant que pour aller manger vers midi et le soir. Au soir, elle avait achevé son roman, se demandant si une si belle histoire lui arriverait un jour. En tout cas ça n’était pas avec Chibi qu’une telle chose lui arriverait, quand bien même ils auraient eu le même âge. Elle ne le supportait vraiment pas ce sale petit morveux.
Le dîner dura moins longtemps cette fois et lorsque la petite princesse alla se coucher, elle veilla encore un peu en ayant une pensée pour ses parents, et aussi pour ses deux cousins espérant qu’ils allaient tous bien et que Suna serait bientôt débarrassée de ceux qui avaient pris le pouvoir par la force. Elle espérait aussi que tout ceci se ferait sans grande effusion de sang, après tout, ils étaient tous membres du même village.


Le jour suivant, Mangetsu avait repris ses vêtements habituels, qui avaient été nettoyé à sa demande et elle descendit prendre son petit-déjeuner avec les autres plutôt que de demander une nouvelle fois à ce qu’on le lui amène au lit. *Ça ne serait plus pareil si je pouvais être une princesse tous les jours.* Elle voulait garder des rêves, de toute façon elle savait que ça n’aurait pas duré, dès qu’ils seraient repartis le luxe disparaîtrait, alors autant ne pas prendre d’habitudes.
Dans la salle à manger, elle retrouva avec plaisir Miyu, et avec moins de joie Chibi. A table leur chunin les informa de la suite des évènements, que ce soit pour aujourd’hui ou un futur proche.

Du discours, Mangetsu retint qu’ils allaient bientôt quitter Doomeï, dans deux jours pour être exacte, qu’une bonne partie de leur matinée serait à nouveau placée sous le signe de la liberté et enfin qu’ils mangeraient de la glace ce midi ! La jeune fille savait ce que c’était mais elle n’avait eu que trop rarement l’occasion d’en manger étant donné que c’était un dessert assez peu commun dans le désert. Alors en trouver ici dans ce lieu loin de tout, c’était tout simplement incroyable.
Miyu leur avait également demandé s’il avaient une idée de symbole pour leur mouvement de résistance et aussitôt diverses images s’étaient associées dans l’esprit de la jeune fille.

« Je vois un oiseau, synonyme de liberté, qui sait, c’est peut-être Taï. Derrière lui, un croissant de lune qui représente nos nouveaux alliés. Et pour nous, peut-être un sablier car nous sommes Suna, contrairement aux traîtres qui ont fait assassiner Kazekage-sama, ainsi que le symbole de Kiri. Ça peut paraître surchargé comme ça mais avec le croissant en fond et les deux symboles de part et d’autre de l’oiseau, je pense que ça pourrait être pas mal. »

Quand tous eurent terminé de manger, Mangetsu se leva et quitta la table pour d’abord regagner sa chambre où elle se changea pour passer des vêtements de sport et récupérer son livre qu’elle alla replacer là où elle l’avait trouvé, afin que quelqu’un d’autre puisse en profiter et, elle l’espérait, prendre autant de plaisir qu’elle à le lire.
Après ça, elle quitta le palais et s’élança dans un tour de la ville en courant. Cela faisait plusieurs jours qu’elle ne s’était pas entraînée et ça lui manquait. Sa course achevée, elle passa à d’autres exercices et rapidement elle se retrouva en nage si bien que lorsqu’elle en eut fini, la douche était vraiment la bienvenue. Elle repassa alors ses vêtements précédents et sortit retrouver Miyu, il était l’heure de leur rendez-vous.

En compagnie de leur chunin, ils gagnèrent un restaurant dont, pour le plus grand bonheur de Mangetsu, la plupart des plats étaient semble-t-il assez épicés. La jeune fille se commanda donc un plat végétarien qui lui brûla délicieusement les papilles et comme l’avait dit Miyu, leur glace n’en serait que meilleure.
Pour le dessert, ils gagnèrent une autre échoppe. Leur professeur semblait bien connaître la ville, mais jusqu’à quel point ? Combien de temps y avait-elle déjà passé ?
Mangetsu fut moins gourmande que son professeur et se contenta de deux boules de glace sur un cornet. Une boule à l’orange et l’autre au citron, un véritable régal ensemble.
« Merci » Dit-elle à l’homme lorsqu’il lui tendit sa commande.

Ils s’installèrent sur un banc où ils discutèrent de différentes choses et Mangetsu ne se sentait pas vraiment l’élève de Miyu en cet instant. Elle se sentait plutôt comme... en fait elle ne savait pas trop. Elle ne considérait pas la chunin comme une sœur ou un quelconque membre de sa famille et dire qu’elles étaient amies aurait été présomptueux, alors elle ne savait pas trop quoi penser.
Quand le dernier morceau de cornet eut été croqué, ils quittèrent le banc pour se livrer à la débauche, sous la forme d’une antique activité nommée shopping.

Mangetsu se livra de bonne grâce aux différents essayages que lui proposa Miyu, en rajoutant même une couche. Elle aimait défiler et se faire admirer, comme la plupart des filles, exception faite des grandes timides ce qui n’était pas son cas. Et à son tour elle tendit différents vêtements à Miyu, prenant du plaisir à la voir défiler. Le plus amusant restant quand même Chibi qui se perdait dans des vêtements beaucoup trop grands pour lui.
En fin d’après-midi, ils retournèrent au palais, leurs achats dans de grands sacs. Manngetsu s’était montrée raisonnable mais elle restait une fille et avait tout de même craqué sur plusieurs ensembles.

Le dîner avec leur hôte fut à l’image de celui de la veille et à la fin, Miyu les entraîna une nouvelle fois à sa suite. « Où allons-nous encore senseï ? » C’était uniquement la curiosité qui l’avait poussée à poser cette question et aucunement l’ennui ou la lassitude. Mais elle était impatiente de découvrir la suite, de merveilleux souvenirs de leur journée encore plein la tête.
Ils gagnèrent le sommet d’une quelconque paroi et s’instalèrent pour attendre quelque chose qui n’allait pas tarder à commencer d’après Miyu. *Que nous réservez-vous encore ?*

Une fusée vint alors exploser au-dessus du dôme de pierre qui dominait la ville, se muant quelques instants plus tard en une pluie d’étincelles multicolores sous le regard émerveillé d’une petite Kukan. Ce fut tout un festival et tout en se régalant du spectacle, la jeune fille s’inquiéta un peu. Doomeï était un lieu censé rester secret, ne craignaient-ils pas d’attirer l’attention sur eux ainsi ?
Beaucoup plus tard, ils retournèrent à leur chambre, la jeune fille mettant encore un moment avant de trouver le sommeil car elle ne cessait de repenser à la merveilleuse journée qui venait de s’achever.

Au matin, elle apprit avec joie que leur professeur allait pouvoir les entraîner un peu. Malheureusement la joie retomba rapidement d’un cran lorsqu’elle apprit que la chunin ne pourrait pas leur faire découvrir une nouvelle technique car celles-ci devaient rester secrètes et réservée aux seuls ninja, et aux aspirants comme Chibi et elle.
A la place elle les initia au lancer de shuriken et de kunaï ce qui au final s’avéra également très amusant. Ils s’amusèrent également avec les gardes à faire la course que ce soit sur terre ou dans l’eau mais Mangetsu, encouragée par son professeur, adapta légèrement les règles si bien que dans l’eau se transforma en sur l’eau pour elle. Ceci ne lui permit pas forcément de gagner à chaque fois mais au moins elle s’amusa beaucoup, s’attirant les regards admiratifs de certains gardes.

Puis il fut temps de quitter Doomeï. En quelques sortes les vacances étaient finies mais quelque part c’était une bonne chose, Suna attendant leur retour accompagné des troupes du voleur de lune. Ces troupes qu’ils avaient réussi à rallier tous les trois et qui, peut-être feraient pencher la balance en leur faveur. Mangetsu espérait juste qu’ils se cantonneraient aux instructions qui leurs seraient données et donc qu’il n’y aurait pas de blessés inutiles et qu’ils sauraient retourner dans leur jolie ville lorsque le temps serait venu. C’est vrai que Suna pouvait être un joyau tendant à ajouter à un trésor visiblement déjà bien fourni d’après ce qu’il lui avait été donné de voir durant les quelques jours que la jeune fille avait passé à Doomeï.

A la grande surprise de Mangetsu, on ne leur banda pas les yeux lorsqu’ils quittèrent la ville. Le voleur de lune et Makoto les avaient raccompagnés jusqu’aux "portes" de la ville et le capitaine leur avait expliqué qu’ils étaient désormais les hôtes de la ville et que s’ils avaient, un jour, besoin d’aide, ici elle leur serait offerte.
S’inclinant en direction de Makoto, Mangetsu le remercia pour tout, par contre elle n’adressa pas même un regard à son maître, ne lui ayant toujours pas pardonné les horreurs qu’il avait fait subir à Miyu.
« Merci pour tout et à bientôt, oui. »

C’est ainsi qu’ils quittèrent la ville de Doomeï, retrouvant l’immensité du désert, mais ils en reverraient bientôt les habitants, ceux-ci ayant promis de leur prêter main forte dans le conflit à venir.

Désolé Chibi mais ma connection internet faisant des siennes, je préfère ne pas me lancer dans quelque chose qui exigerait une cadence trop élevée pour envoyer mes messages :) En plus ton perso il est méchant avec moi :super:
Dernière modification par Mangetsu Kukan le dim. 13 juil. 2008, 21:10, modifié 1 fois.
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Chibi
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Re: Le Voleur de Lune.

Message par Chibi »

Chibi avait finalement passé sa nouvelle journée dans le palais, rattrapant son sommeil en retard, ne se lassant aucunement du gigantesque lit qui était refait tous les jours, ou aprés chacun de ses passages, lorsqu'il s'absentait durant une demi-heure ou plus . Le temps qu'il ne passa pas à dormir, il l'utilisait pour se promener dans les divers coins du palais...mis à part le fameux couloir qui lui avait été interdit...ne craignant trop le sort qui pouvat lui être réservé en cas de désobéissance . Lorsqu'il passait prés des cuisines, l'enfant leur quémandait un nouveau biberon de lait, et quelques mouches, pour se remplir un peu le ventre, ainsi, il était souvent croisé gambadant dans les couloirs tout en buvant son biberon en marchant . Lorsqu'il retournait dans sa chambre, ce n'était autre que pour se délasser, ou jouer à des jeux, tout seul avec son crapaud . Bien entendu, nous ne révélerons pas ces jeux, ayant peur de troubler la sensibilité de nos lecteurs (non,non, rien de zoophile dans ces jeux, je vous rassure...mais un jeu mettant en scêne Mangetsu et Miyu interprétée par deux figurines faites avec du manger passant par une salle de torture, cela n'est guére divertissant) .

La journée n'ayant ainsi eu guére d'événements à relater...le repas, bien que Chibi soit plus à même de manger quelque chose cette fois-ci, n'eut aucun incident sur la vie de l'équipe, et tous s'en allérent se coucher lorsque le moment se fit propice pour chaque . Le bébé, apte au sommeil cette fois-ci, n'attendit que peu de temps avant de rejoindre sa couche et de s'endormir...l'oisivité commençait à être son quotidien . La nuit fut comme la journée, sans incidents...et ce fut dans d'épais ronflements que le temps passa dans l'obscurité de la chambre/appartement . Cependant, le lendemain risquait d'être plus mouvementé . Se réveillant pour le petit déjeuner, tous se retrouvérent à table, Chibi ne regardant pas même Mangetsu, ne lui adressant qu'un simple : "Pfeu !" à son égard, tout en commençant à boire son biberon habituel, à qui une goutte de jus de fraise fut rajoutée .

Premier changement, ce fut l'annonce du futur départ de cet endroit accueillant par Miyu, qui leur annonça qu'il ne leur restait plus que deux jours avant de s'en retourner à l'oasis servant de lieu de rendez-vous pour les différents groupes des combattants pour la liberté de Suna . S'il fallait encore attendre, c'était pour qu'elle reprenne des forces, expliqua t'elle, étant l'une des seules raisons que l'enfant retint, en profitant pour dénigrer sa professeur dans sa tête, ressassant sans cesse à quelle point elle était faible et minable, impure également, et d'autres vilainies dans le genre . Cependant, son intérêt augmenta à l'attrait de la création d'une banniére pour représenter la résistance . Alors que Mangetsu exposait son idée, mettant en scêne un oiseau pouvant être Taï, en profitant ainsi peut-être pour faire sa chouchoute auprés de la professeur, l'enfant , ne laissant pas le temps pour une réponse immédiate, enchaina avec sa propre idée :

"Pour qu'il se fasse une idée de ce qui les attend, je propose un bonne noir, sur fond bleu, avec au centre de l'image, le visage d'une créature avec plein de prestance, de la grace, de l'honneur, de l'amour, de la force, de la dominance ! Non, ce qu'il faut, c'est pas un stupide oiseau, c'est trop commun...mais plutôt une bête plus terre à terre !!! Comme celle d'un crapaud...OH j'ai le modéle sur ma tête...on a qu'à le prendre sur place ! Et s'il reste de la place, on peut mettre en tout petit, sous le bonnet, un petit signe représentant chaque autre membre de la résistance ! Les méchants de Suna risquent de faire pipi dans le froc en voyant ça ! C'est OK ! Bon ben inutile d'écouter les autres et de retenir le charabia de la fille là...on peut aller prévenir tout de suite les couturiéres, elles s'en feront un plaisir de la créer !"

Jusque onze heures, l'heure du rendez-vous, Chibi resta à table, à commander de nouveaux plateaux pour manger différents mets . Il espérait ainsi, pouvoir dire qu'il n'avait pas faim pour éviter la sortie en ville avec l'équipe . Il ne put hélas échapper à la façon qu'avait sa professeur de convaincre les enfants pas sages de les suivre lorsque le moment était venu, et se retrouva donc, bien peu motivé, autour d'une table dans ce fameux restaurant servant des glaces qui selon Miyu, était les meilleures . Mais ça...ce serait à Chibi d'en décider, ne se fixant pas au témoignagne de cette femme peu fameuse . Parmi les plats, il n'en choisit qu'un petit...le petit-déjeuner ayant été un peu trop copieux, il était à nouveau, presque plein à l'heure du repas . Un petit steak de Chameau bien épicé dans son assiette, le bébé crut s'envoler au plafond sous l'effet des piments et autres épices mises ensemble . Néammoins, le goût de cette fameuse viande était exquise au point que même l'enfant se contraint à finir le plat, tout en fixant Mangetsu des yeux à chaque bouchée du plat qui était interdit à la jeune fille...comme pour la narguer du fait que bien qu'étant végétarienne, lui ne se génait pas pour manger de la viande .

La glace se fit suivre...l'instant fatidique si vraiment, ce restaurant valait la peine de ne pas subir le couroux de l'enfant lorsqu'il prendrait le contrôle également de cette organisation . Assis à coté du banc (n'allant pas partager un siêge avec Mangetsu...voyoooons), l'enfant dégusta son petit cornet avec une seule boule à la noix de Coco, n'ayant plus de place pour d'avantage . Le crapaud, lui, dégustant son propre mini-cornet affublé d'une boule verdâtre dont le goût restera mystérieux pour les lecteurs afin qu'ils s'imaginent n'importe quoi . Le goût était...passable...n'égalant pas à son goût le fameux délice de la glace à la pizza du palais...mais étant assez bonne pour qu'il daigne y regouter un autre jour . Cependant, cet avis n'était peut-être que le résultat du pur esprit de contradiction qu'il ne cessait d'exposer à la face de sa sensei et de son équipe . Le repas fut cependant, légérement plaisant, et l'enfant ne regretta pas d'être venu, ayant l'occasion de changer un peu de cuisinier et de changer d'air . Seulement, la suite n'était pas aussi attrayante...ne pouvant échapper au regard supra-perçant de Miyu, il fut contrait à suivre le groupe pour leur partie Shopping, qu'il se refusait à rejoindre, restant dans son coin, de dos, les bras croisés...jugeant que cette activité était réservée aux fillettes de bas âge et non aux grands hommes comme lui .

Mais taratata ! Avant de comprendre ce qu'il venait de lui arriver, attrapé par une Miyu affublée de vétements divers, le bambin fut emmené de force aux cabines, des dizaines de vétements l'attendant sur place . Il pouvait se débattre, il n'avait plus le choix, étant déjà forcé à enfiler plusieurs vestes de luxe dans lequel il ne se retrouvait plus . Par chance, il parvint à retenir son bonnet sur sa tête, n'ayant pas à révéler son visage au public . Tant bien que mal, il tentait de ne pas s'exposer au regard de son ennemie jurée dont je ne citerai pas le nom...mais les vestes étant serrées par Miyu à un point, dans certains cas, qu'effectuer le moindre mouvement lui risquait l'étouffement . Etre balancée nue dans une cuve de ver de terre était moins terrible que cette terrible épreuve . D'ailleurs, le retour se résumant en grognements et pestages de la part du bambin qui ne supportait pas d'avoir ainsi être exposé au public, humilié .

Et comme-ci cela ne suffisait pas...la soirée se passa en compagnie de ce voleur de lune que l'enfant méprisait tant . Refusant d'être sympathique aprés une telle aprés-midi, Chibi passa son temps à bouder à coté de son assiette qui se remplissait pourtant de ses mets préférés par les cuisiniers... quel terrible invité était-il, vraiment . Cependant, lorsque personne ne le regardait, l'enfant chapardait une ou deux cuillerées et les enfilaient dans sa bouche pour combler sa faim . A la fin du repas, enfin, le bébé qui en avait assez de devoir supporter la compagnie de son équipe, espérait rentrer dans sa chambre pour ne plus en sortir...naïveté...car la soirée n'était pas finie...de gré ou de force, il dut suivre le groupe en haut du paroi (l'emmenant ainsi à user du chakra contre sa volonté), pour observer un feu d'artifice . Bien qu'apparement ici à contre coeur...les yeux du bébé s'exultérent du spectacle...à son âge, c'était la premiére fois qu'il voyait un tel événement, et bien que n'applaudissant pas, il ne put s'empécher de penser que finalement, la soirée n'était pas si mauvaise que cela...contrairement à son crapaud que les flashs agaçait, se contentant de se retourner tout en pestant envers et contre tout .

Enfin, l'heure du coucher arriva...bien que ce ne fut pas l'heure qu'avait prévu Chibi, finalement, il ne regrettait pas d'avoir assisté au spectacle, contrairement à son amphibien qui passa deux heures à pester sur l'oreiller (et ouais, c'est pas toujours facile ces bébétes là) . Le réveil, comparable aux autres, présenta un petit bambin d'humeur supportable, bien qu'il était aussi méprisant envers Mangetsu à qui il n'adressait que peu d'attention . Aujourd'hui ,serait un jour de sueur, car réservé à un petit entrainement qui débutait par du lancer d'armes . C'était le moment...où à nouveau, il pouvait afficher sa supériorité face à son ennemie de toujours...attrapant un kunaï qui faisait presque sa taille, le bébé tenta de l'envoyer dans la cible...hélas...sa petite taille et la taille du projectile ne fut pas vraiment dans ses cordes...et se demandait finalement s'il avait bien fait de rester à bouder lorsqu'ils étaient passé la veille dans des magasins d'artisans . S'il ne parvenait pas à pallier le défaut de sa petite taille...cela risquait d'être mauvais pour lui s'il désirait tant conquérir le monde .

Heureusement, l'enfant parvint à se rattraper lors des compétitions d'escalade ou de natation...la course n'étant pas son domaine à cause de ses petites jambes, il figea ses adversaires normaux sur place en usant habilement du kinobori et du suimen pour les dépasser rapidement, et pouvoir ainsi se moquer d'eux, en se vantant d'être supérieur à eux car ils ne pouvaient user des mêmes pouvoirs que lui . Cela lui permet ainsi d'améliorer légérement la maitrise de son chakra et de bouger sur les murs et sur les surfaces liquides de façon de plus en plus naturelles . Hélas, cet entrainement ne fut aucunement l'occasion pour le bébé de nouer des liens, ou de renforcer ceux inexistants entre Mangetsu et lui . En vérité, cette journée permit au contraire de présenter aux yeux de tous son caractére méprisant et hautain, lui valant l'antipathie de certains soldats de Doomeï .

Hélas, ce fut lorsque finalement, ce séjour commençait à en valoir la peine, qu'il fut déjà l'heure de repartir en direction de l'oasis . Par chance, ou plutôt parce qu'il avait dut assez leur en mettre plein la vue, il fut inutile de frapper l'enfant avant de quitter la planque des voleurs . Ainsi, le bébé put assister à l'ouverture de l'entrée de la fameuse cachette, pour retrouver l'étendue vaste et vide du désert . Fini le confort, fini le lit douillet qu'il aurait aimé apporter comme tous les biberons de lait que les cuisiniers lui avaient mis dans son sac...c'était repartir pour une dure quête à la recherche de l'oasis, sous la chaleur infatigable du soleil .
Chibi, bambin exilé de Kiri no kuni .

"Tu veux être mon ami ?"
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