Le choix...

Le pays lui-même... C'est là que seront réalisées une partie des missions.

Modérateurs : Leolio Mimura, Musashi Akaito, Miyu Renraku

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Leolio Mimura
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Le choix...

Message par Leolio Mimura »

[HRP] Vu la longueur du post, nous avons dû le scinder en deux parties. N'oubliez pas de lire les deux ^^.
Fais avec Musashi, Miyu et Sae :mrgreen: [HRP]


Leolio

Ils s'étaient tous les 4 éloignés du groupe des étudiants et des genins. Ce que Leolio avait à dire devait d'abord être étudié, analysé par des ninjas supérieurs. Les autres l'apprendront bien assez tôt. Sae, Musashi, Miyu et Leolio étaient assez loin pour ne pas être entendu, et ce même par des petits malins qui tenteraient à leurs risques et périls d'écouter cette discussion. Mais ils étaient assez près pour intervenir en cas d'attaque. Il valait mieux être préparé car depuis quelques temps ils étaient constamment attaqués.

Tous assis, les regards se tournèrent vers Leolio. C'était le plus haut gradé mais c'était aussi le seul à connaître les évènements de cette nuit. Le silence devenait pesant et gênant. Leolio réfléchissait à comment amener la chose mais Sae n'en pouvait plus d'attendre
"Tu vas nous raconter ce qui s'est passé oui ou non?!!!"

Cette tirade eut pour mérite de faire sortir Leolio de sa rêverie.
"Oui, oui... Je ne sais pas trop comment vous présenter ça.
Il y a eu un coup d'état à Suna de la part d'une partie des membres du conseil menée par la famille Kinran. Ils ont envoyé des ninjas d'élite pour tuer tous les autres membres du conseil. Vers 2 heures du matin, 2 ninjas d'élite se sont introduits chez moi pour essayer de me tuer. Ce qu'il ne savait pas c'est que je n'étais pas seul. Cette donnée manquante leur coûta la vie. Par contre, des groupes identiques tuèrent Jootai Shinrai, Mikai Ozuhira et Shiroshuzen Resshin. Et ils essayèrent de te tuer Sae."


Leolio marqua une pause, aussi bien pour les laisser encaisser ces premières informations que pour marquer la prochaine annonce qu'il allait faire.

"Lorsque j'ai tué les ninjas d'élite venus m'assassiner et que je me suis aperçu de leur identité, je me suis rendu chez Kinran Fusaaki pour avoir des explications. Comme il n'était pas là, j'ai décidé de me rendre chez le Kazekage. Et dans son dojo...dans son dojo... j'ai retrouvé son corps sans vie.
Kinran Fusaaki a tué le Kazekage sous l'ordre de sa femme Kinran Akane..."


Leolio s'arrêta là. Pour lui revivre ses évènements étaient un véritable calvaire. Durant tout son discours, il avait garder la tête basse et les yeux rivés sur le sol. A l'annonce de la terrible nouvelle, il n'osa pas relever la tête mais ferma de toutes ses forces son poing.
Il ne savait pas comment allait réagir les autres à cette nouvelle. Il n'en avait pas terminé avec les récits de cette nuit là mais il ne pouvait continuer pour l'instant.

Miyu

Miyu s'assit en tailleur à côté de Musashi, son chapeau sagement posé sur ses genoux feignant à la perfection le calme effronté que l'on se plaisait à lui attribuer. En réalité elle bouillonnait littéralement et se retenait de ne pas assaillir Leolio de questions.

Le junin ne semblant pas vouloir se décider à parler... réfléchir avant d'agir, vraiment pas le truc de la Renraku. Ah les hommes il fallait toujours qu'on les bouscule un peu pour qu'ils crachent le morceau. Évidemment qui est ce qui étaient généralement cet élement déclencheur ? Les femmes bien sur ! C'est donc Sae qui ouvrit le bal avec une tirade que n'aurait pas reniée la chunin. Elle dut d'ailleurs retenir un sourire d'approbation destiné à sa supérieure.
Miyu encaissa les première informations sans broncher. Ainsi donc son pressentiment s'était confirmé... d'une manière qu'elle n'avait pourtant pas osé imaginer. Un coup d'état rien que ça...

Son esprit releva pourtant la zone d'ombre sur laquelle Leolio passa rapidement, à savoir : la personne qui l'accompagnait au moment des faits et qui a vraisemblablement fait pencher la balance en sa faveur.
Lorsqu'il arriva au kazekage, Miyu se pencha légèrement en avant, attentive. Si le Kage pouvait les rejoindre alors... le regard brillant, la chunin attendait la suite.
Son regard pâlît violemment alors qu'elle se mordait la lèvre, accusant le choc. Le Kage... la figure de proue du village, l'une des seules personnes pour qui elle manifestait ce qui s'approchait le plus du mot respect... mort. Assassiné. Par des membres du Conseil... ces même membres qu'elle haïssait et qui le lui rendait bien.
Elle sentit son coeur se serrer mais aucune larme ne vint mouiller ses yeux. Pas maintenant. Ce n'était ni le lieu ni le moment.

La chunin se frotta consciencieusement les tempes avant de s'adresser à Leolio de sa voix habituelle.
« Il y a plusieurs points que je souhaiterai éclaircir et noter afin d'y voir plus clair et de pouvoir me rendre compte des pièces déjà avancées sur l'échiquier.
Tu étais avec une personne ce soir là. Une personne qui a vraisemblablement suffisamment de pouvoir pour faire pencher la balance dans un combat dépassant de loin mes capacités. Qui est elle ? Peut on la contacter ?
Ensuite, au Conseil, j'aimerai savoir qui est vivant et de ce fait contre nous et qui est mort et de ce fait aurait pu être avec nous. Enfin as tu des précisions quand aux différents protagonistes du jeu ? J'aime bien connaître le nom et le visage de mes adversaires avant de débuter une partie... »

Elle avait retrouvé son air et ses manières espiègles mais tout le monde pouvait sentir sous ses propos d'apparence léger, une sourde menace transparaître. Une menace de violence et de sang, une sentence, une vengeance.
* Enfin... Enfin !*

Pire que tout. Elle exultait.

Leolio

Il s'en doutait, son annonce les avait fait défaillir. Mais n'osant pas les regarder, il ne pouvait voir les réactions des 3 autres ninjas. Le silence qui s'était installé donnait l'ampleur du traumatisme pour eux. Un reniflement se fit entendre, une personne pleurait. A l'intonation, Leolio en conclut que c'était l'une des deux femmes.
Miyu fut la première à rompre le silence. Le jûnin sut à cet instant que Miyu n'était pas le femme qui pleurait, c'était donc Sae. Bien loin des sanglots, la voix de Miyu semblait remplit d'animosité et de haine. Si elle avait croisé l'un des putchistes elle l'aurait torturé de longues heures avant de le laisser, agonisant, aux vautours.
Les trous volontaires laissés par Leolio avaient donné une brèche dans laquelle s'était engouffrée Miyu.

"Pour l'instant, et je dis bien pour l'instant, je ne vois pas l'intérêt de vous donner le nom de la personne qui était avec moi. Quant à savoir si je peux la contacter, je pense que oui, mais je ne sais pas si elle accepterait de répondre.

Pour les membres du conseil, je pense que tous ceux qui n'ont pas été tués sont les putschistes. Le clan Kinran est sans conteste la base de ce mouvement. Donc il est légitime de penser que maintenant Shizuka et Akane dirige Suna, quant à Fusaaki il agit en bon petit chien vis à vis de sa femme. Kiyofusa Nakahira est toujours d'accord avec la partie dominante, il a dû prêté allégeance aux Kinran. Doba Mikuya, Kibo Satsuroba et Tsunekuni Kinmori sont eux aussi dans le coup d'état. Maintenant..."


Leolio fut coupé dans son monologue par les cris de Sae.
"Menteur !!! Comment tu peux dire que Tsunekuni Kinmori est un traître. C'était mon maître, je lui dois tout, ma place au conseil, mes aptitudes de ninja, la passion des livres et de l'histoire. Comment peux-tu prétendre, ne serait-ce qu'un seul instant, qu'il est dans le coup? Jamais il n'aurait décidé ma mort, il m'a toujours considéré comme sa fille?"

"Je te dis ce que je sais Sae. Tsunekuni Kinmori n'a pas été tué, j'en suis sûr et certain. S'il n'a pas été tué c'est qu'il ne représentait pas un danger pour les putschistes. Or, dans la mesure où il était influent et que ça restait un grand ninja, je crois que ça laisse peu de doute sur ses actions dans le coup d'état."

"Tu mens. Tu n'es qu'un menteur. Un sale..."

"La ferme...
ça suffit maintenant Sae. Si tu ne me crois pas retourne à Suna tout de suite, mais tu auras à peine franchit les portes de la ville que tu seras arrêtée et condamnée à mort. Tu es un danger pour la légitimité de ce nouveau régime, voilà pourquoi ils ont ciblé avec autant de minutie les membres à exécuter. Quant à Tsunekuni Kinmori, tu le connais mieux que moi, tu dois donc savoir qu'un truc l'obsédait. Il pouvait t'aimer, il n'en reste pas moins qu'il préférait ses recherches à toi. Et si les Kinran lui ont proposé un accès à des livres que le Kazekage ne pouvait lui donner alors il a accepté. Il aurait vendu père et mère pour ça, alors un substitut de fille, ça n'aurait pas pesé lourd dans le choix."


Les mots avaient été prononcés avec dureté. Sae serra ses poings de toutes ses forces. Elle ne pouvait croire ce que disait Leolio, pourtant, au fond d'elle, elle savait qu'il avait raison. Cette colère à l'égard de Leolio lui avait au moins permis d'arrêter de pleurer à propos de la mort de Kazekage.

La voix de Leolio se fit plus neutre quelques instants d'après lorsqu'il reprit la parole. La tête levé, il regardait les 3 autres ninjas. Pour l'instant, Musashi semblait inerte, nul doute que dans peu de temps, son ton grave allait rajouter un semblant de gravité à la situation.
"Ils doivent déjà être au courant qu'ils n'ont pas tué Sae. Pour mon cas, ils sont dans le doute mais Akane sait que tant qu'on n'a pas retrouvé mon corps il vaut mieux faire comme si j'étais vivant. Je pense, non je suis sûr, qu'ils ont fais de moi l'assassin du Kazekage. Même si certains villageois auront du mal à l'accepter, beaucoup seront d'accord avec cette accusation. En clair, je suis l'homme le plus recherché par Suna en ce moment. Me retrouver, serait pour eux une preuve pour stabiliser leur coup d'état, idem pour Sae..."

Musashi

Musashi écouta le mots de Leolio en étant aux côtés de Miyu, pour changer … Leur supérieur n’avait pas perdu de temps en blabla inutiles et était entré directement dans le vif du sujet en parlant directement de « coup d’état » … Cependant, ce ne fut qu’une demie surprise, pour que Leolio et Sae aient été pris pour cibles, deux membres du Haut Conseil de Suna, c’est qu’une personne cherchait à atteindre les hautes sphères du village.

Lorsque le nom Kinran fut prononcé en revanche la surprise fut plus grande, ainsi il s’agissait d’une trahison vraiment au sein du Haut Conseil. La liste des morts dans le Haut Conseil montrait bien la séparation qu’il y avait eu, et à la vue des noms cités quelque chose commençait dors et déjà à inquiéter Musashi : tous ceux qui avaient fait l’objet d’une tentative d’assassinat étaient des partisans actifs du Kazekage …

Le doute fut rapidement levé, le Kazekage était mort … Cette nouvelle abasourdit Musashi, il était de ceux qui avaient une admiration sans fin pour cet homme, Musashi avait un respect profond pour la hiérarchie déjà à la base, mais cet homme avait un réel pouvoir sur Musashi qui pouvait accepter et exécuter n’importe lequel de ses dires sans rechigner, et surtout sans même chercher à se demander si cette personne avait tort ou raison. La mort du kage n’affectait pas simplement Musashi, cela se voyait aisément aux visages à ses côtés et au silence pesant qui venait de s’installer.

Miyu rompit le silence en posant quelques questions, la première fut plutôt inattendu mais interpela Musashi au plus haut point, qui était cette personne qui avait réussi à éviter l’assassinat de Leolio, mais également était-ce cette même personne qui avait amené Leolio dans le désert avant que Musashi ne le trouve ?? Cette aura puissante et néfaste … Leolio disait lui-même qu’il était allé au dojo sur Kage, même s’il était puissant il n’aurait pas pu s’en sortir et fuir dans le désert face à une personne comme Fusaaki avec qui il avait un niveau équivalent, qui plus est accompagné de sa femme … Leolio n’était pas arrivé seul dans le désert, il n’était pas celui qui avait transmis cette aura pour qu’on retrouve son corps, il ne se serait pas sorti d’un affrontement face à Fusaaki et Akane, cette personne dont Miyu cherchait à avoir l’identité avait une très grande importance dans cette affaire …
Seulement, Leolio n’avait pas l’air de penser la même chosele visage de Musashi s’assombrit à cet instant, il cachait lui aussi quelque chose c’était sur et certain. Il préféra répondre à la deuxième question qu’avait posé Miyu, question qu’elle avait posé non sans un sentiment d’excitation, *Vu comme elle aime les membres du Haut Conseil faut pas chercher bien loin les raisons de cette excitation …*

Leolio, après sa scène de ménage avec Sae, termina avec ce qu’était certainement la situation actuelle à Suna, ce qui amena la première réflexion de Musashi.

« Si la situation est telle que vous l’avez décris à Suna alors ça veut dire que nous ne pouvons pas y retourner sans faire à notre tour un coup d’état, les membres du Haut Conseil qui ont pris le pouvoir la bas filtreront les personnes qui chercheront à rentrer et surtout auront monté les villageois contre vous et Sae.
Comme vous venez de dire certains villageois n’accepteront pas les propos de Fusaaki et Akane dans un premier temps, mais en ne vous voyant pas revenir nul doute qu’ils commenceront à douter et à acquiescer ces calomnies. Si nous devons agir c’est rapidement, avant que le doute ne soit trop présent à l’esprit des villageois, si nous attendons trop alors nous nous retrouverons avec un village entier acquis à leur cause, même si lutter contre les villageois ne nous poserait pas de problèmes physiquement, nul doute que nos actions perdraient en crédibilité et nous n’aurions clairement plus le village derrière nous. Si nous voulons éviter cela, alors nous n’avons pas vraiment le choix sur le fait d’agir vite… »


Musashi marqua une courte pause et regarda chacun de ses interlocuteurs avant de fixer plus précisément Leolio.

« Seulement ce ne sont pas deux anciens membres du Haut Conseil alliés à un jounin, une chounin, et des genin et étudiants qui risqueraient de reprendre un village entier gardé par les forces spéciales et une bonne partie du Haut Conseil, que du ninja d’élite … Seuls nous ne pouvons pas nous en sortir, il va nous falloir une aide extérieure. Tous ceux qui ont été assassinés étaient favorables a l’alliance avec Kiri, et ceux qui sont à la tête de Suna aujourd’hui étaient contre, une alliance avec Kiri aurait pu être envisageable s’il n’y avait eu la Mayoi … S’allier avec la Mayoi reviendrait à dire à tout le village que nous nous allions a ceux que nous avons tant décrié et montré comme étant les ennemis de Suna, l’alliance avec Kiri est donc impossible puisqu’il s’agit de la Mayoi aujourd’hui … Pour ce qui est des autres villages je ne sais pas s’ils nous aideraient justement à cause de l’alliance que nous avions fait en secret avec Kiri il y a quelques temps, nous sommes coincés de ce point de vu la, nous n’avons pas d’alliés, et sans ça nous n’avons que trop peu de chances …

C’est pourquoi je reviens sur la question de Miyu à laquelle vous n’avez pas répondu Leolio-sempai. Qui était cette personne capable de vous sortir d’une attaque surprise de nuit de deux ninja d’élite, et qui vous a probablement amené inerte aux abords de mon campement en réussissant à échapper à la fois à Fusaaki, homme capable de tuer un Kage, et Akane, femme suffisament puissante pour appartenir au Haut Conseil de Suna ??
Pourquoi vouloir garder son identité secrète ?? Ne pourrait-elle pas être notre alliée dans cette affaire étant donné la puissance qu’elle semble avoir ?? Qui plus est ces événements auraient plutôt tendance à montrer qu’elle serait de notre côté, nous n’aurions même pas vraiment à la convaincre, et peut être elle-même arriverait à nous apporter de nouveaux alliés, elle fait forcément parti d’un pays, et une personne aussi puissante se trouve forcément dans les hautes sphères de ce pays, nous pourrions ralier un pays entier pour nous aider simplement grâce à cette personne non ??
Qui est cette personne et à quel pays appartient-elle ?? C’est certainement la meilleure option que nous possédons si nous voulons avoir une chance de faire à notre tour un coup d’état au sein de Suna. »


Le ton de Musashi n'était clairement pas sévère, il était simplement sérieux, il voyait là une opportunité pour trouver des alliés, il n'était pas question selon lui de laisser passer une telle chance.

Leolio

L'homme au masque de rat avait parlé avec son timbre habituel. Le ton se voulait sérieux, mais à bien y regarder Leolio ne vit pas un changement de ton vis-à-vis de d'habitude. C'est le personnage qui veut ça.
A mesure que Musashi parlait, Leolio relevait la tête pour regarder le jûnin. Reprendre le village rapidement. Voilà une idée qu'elle est bonne. Super facile en plus, après tout ils étaient 4 ninjas d'élite plus une ribambelle de gosses tous plus débiles les uns que les autres. On n'a qu'à envoyer Aoshi et Shinshi, ça ne serait pas une grosse perte et avec un peu de chance ils pourraient tuer un ou deux badauds traînant dans le coin.
Et Musashi qui ne s'arrêtait pas de parler, exposant ses théories pour reprendre la ville, puis s'intéressant de près à la personne qui partage la couche de Leolio. Pourquoi ça les intéressait tant que ça? Aucun d'entre-eux n'avait pensé une seule seconde que ça pouvait être une prostitué qui, par ses talents aguicheurs, avait destabilisé pendant quelques secondes les deux ninjas.
Non, il fallait qu'ils mettent tout de suite le doigt sur cette personne...

Enfin Musashi reprit son souffle, permettant à Leolio de lui répondre.

"Comme tu l'as fais remarquer, nous ne sommes pas nombreux et nous ne pèserons pas lourd face au nouveau conseil de Suna. Quant à trouver une alliance, cela me semble bien compromis. Aucun village ne va nous aider, ils vont tenter de consolider leurs liens avec le nouveau conseil pour éviter une guerre. Et dans l'optique où on nous aide et où on gagne, nous serons dépendant de notre nouvel allié.

Ecoute Musashi et ça s'adresse aussi à toi Miyu, vous n'êtes pas menacés dans cette histoire. Si vous rentrez à Suna maintenant, vous ne craignez pas grand chose. Ils savent que vous n'êtes pas d'accord avec eux, mais ils ne sont pas au courant que vous êtes avec nous en ce moment et en leur disant que vous nous avez vu, vous pourriez même rentrer dans leurs bonnes grâces. "


Leolio indiqua d'un geste de la tête le groupe des étudiants et des genins.

"Regardez les. S'il reste avec moi, ils vont être traqués, certains se feront tuer, voire tous. Je ne peux pas les emmener avec moi et je ne peux pas vous demander de nous suivre. Je pense que le mieux pour vous tous, et pour nous tous, c'est que Sae et moi nous quittions la région. Le conseil n'en a qu'après nous."


Leolio avait parlé d'un ton las. Il n'était pas persuadé que reprendre Suna soit le meilleur moyen car pour se faire, il savait ce qu'il allait devoir mettre en gage et cela ne l'enchantait absolument pas. Leolio connaissait Miyu et Musashi et savait pertinemment qu'ils n'allaient pas l'écouter. Cependant, il se devait de leur donner le choix. Et comme ça, ça repoussait le moment où il allait devoir leur parler de sa compagne.

Miyu

La jeune femme se fit violence pour ne pas se formaliser des larmes de Sae et la réconforter à sa manière. Elle savait que la junin était au moins aussi fière qu'elle et de ce fait elle conserva le silence alors que Leolio répondait à sa tirade. Pour sa part, les larmes viendraient bientôt, en privé, seule. En un endroit où elle pourrait laisser sa tristesse l'emporter sans craindre le regard des autres.

Le doute et le mystère continuaient de planer sur la mystérieuse personne qui partageait la couche de Leolio ce fameux soir mais apparemment tout les espoirs quant à sa participation étaient possibles.
Miyu nota mentalement les noms de ses futurs proies, mettant au fur et à mesure des visages et des bribes de fiche qu'elle avait constitué sur ces appellations. Elle les consulterait lorsqu'elle aurait un moment.
Miyu grimaça lorsque le nom du maître de Sae fit son apparition sur la liste. Nul doute qu'elle voudrait le tuer elle même. Dommage...
En tout cas l'éclat de la junin la laissa de marbre. S'insurger contre cette information était tout à fait légitime au premier abord. Le plus important c'était que Leolio soit diplomate, conciliant, aimable, compréhensif... c'était moins drôle mais bon comme ça ils pourraient avancer plus vite.
Évidemment le junin ne fit rien pour correspondre au profil et Miyu soupira en souriant discrètement. Ils allaient bien ensemble et ils étaient mignons tout plein quant ils se crêpaient le chignon mais ils avaient autre chose à faire. L'espace d'un instant elle s'imagina en train de taper dans ses mains pour rétablir l'ordre dans une garderie où bébé Sae et bébé Leolio se tapaient dessus. Elle les séparerait puis les réconcilieraient et leur demanderait d'échanger un bisou pour sceller l'incident.
Finalement elle choisit de s'abstenir... notamment parce que la paire de bébé qu'elle avait sous les yeux avaient un rang de plus qu'elle dans la hiérarchie et une puissance largement supérieure à la sienne.
Elle fronça tout de même les sourcils lorsque Leolio entama une diatribe cinglante qui laisserait certainement Sae K.O pendant quelques secondes... mais elle ne fit rien pour l'arrêter. Aux grands maux les grands remèdes.
La junin finit par se taire et Leolio termina ses explications. Miyu ne put s'empêcher d'éclater de rire malgré la gravité de la situation.
« Déjà que la plupart des hommes de Suna ne demandent qu'un prétexte mineur pour te faire la peau... tu as maintenant tout le village aux fesses... Je ne pensais pas que ton popotin susciterait tant d'engouement un jour ! » termina t-elle hilare.
Elle se calma pourtant instantanément lorsque Musashi prit la parole. Nul doute que son amant d'un soir allait poser de nouvelles pièces sur le puzzle complexe qu'ils étaient en train d'élaborer.

Miyu hocha la tête à plusieurs reprises, appréciative. Agir vite, voilà qui lui convenait à merveille. Qu'on lui donne jusqu'au lendemain et elle serait d'attaque pour toutes les missions possibles et imaginables.
Le junin souligna également la maigreur de leurs effectifs par rapport à ceux que leurs adversaires étaient en mesure de soulever. Ils allaient avoir besoin d'alliés et une idée commença à germer dans l'esprit chaotique de la chunin.
Leolio répondit à Musashi et Miyu approuva silencieusement ce qu'il dit. Elle n'aimait pas l'idée de demander de l'aide à un autre village. D'après elle, Konoha lancerait sous peu des émissaires pour consolider l'alliance, Kiri était en crise ou allait bientôt l'être, Iwa l'était tout autant... le seul qui aurait put les aider était le lointain pays des neiges éternelles mais ils n'avaient pas les moyens financiers ou matériels pour seulement imaginer l'aide du Korikage. Non ils allaient devoir faire avec ce qu'ils avaient et elle avait sa petite idée sur la marche à suivre... elle sortit de ses pensées lorsque Leolio attira son attention au même titre que celle de Musashi. A mesure que le junin prononçait ses paroles, l'aura meurtrière de Miyu augmentait en flèche. Son chakra se mit à bouillonner en elle, finissant par exploser en une violente aura blanche lorsque Leolio en eut finit avec sa tirade. Tai prit sa première forme de combat, se changeant en un aigle à l'aspect menaçant. Le chaos présentait bien des visages et les réactions immédiates et violentes faisaient partie de son Tout.
La voix chargée de fiel, Miyu s'adressa alors au junin. Toute notion de hiérarchie et de puissance oubliée.

« En temps normal je t'aurai coupé la langue avant de t'éviscérer lentement pour ces paroles. Le Kage était mon chef, pas seulement par le grade mais aussi parce que en moi même je le considérais comme tel. Je hais le Conseil, ce n'est pas vraiment un secret mais cela aurait pu être n'importe qui d'autre ma volonté aurait été la même. Alors maintenant écoute moi bien Leolio et en silence...
Je ne rentrerai pas à Suna pour me mettre sous les ordres d'une bande d'assassins que je respecte moins que la poussière qui traîne dans les rues de notre village bien aimé. Je ne laisserai pas le village où je suis né sous l'emprise de cette détestable engeance qui va jusqu'à tuer des gens respectables et dont je partage les idéaux. Et tu veux que je te dise ? Je n'ai pas non plus l'intention de laisser un abruti de junin du conseil et sa consœur fuir comme des chiens la queue entre les jambes pour mon soi disant bien et celui de mes élèves.
Vous dénoncer au Conseil pour entrer dans leurs bonnes grâces ? Par le Chaos tu me prends pour qui ?
Nous ne sommes pas menacés par cette histoire ? Mais depuis quand les ninjas ne pensent qu'à eux même et pour eux même ?

Ces enfants que tu vois au dehors sont ou ont été mes élèves ! Il y a trois kiriens parmi eux... tu penses vraiment que le Conseil va leur faire un bon accueil ? A l'heure qu'il est ça ne m'étonnerait pas que le Conseil planifie la destruction des quartiers Kirien.
Je les regarde Leolio et tu veux savoir ce que je vois ? Le futur de Suna. Pour certains, des élèves que j'ai formé et que j'aime énormément. Pour d'autres des élèves à former et à aimer.
Tu veux quitter la région avec Sae ? Pour faire quoi ? Fuir ? Vivre heureux et avoir beaucoup d'enfants loin très loin d'ici là où le Conseil ne pourra vous trouver ? Fuir toute ta vie en craignant à chaque instant de te faire attaquer ? Manger et boire en te demandant si ce n'est pas empoisonné ? Dormir en te demandant si tu te réveilleras vraiment le lendemain ?
Alors oui je vais laisser le choix aux genins et aux étudiants dehors. Je laisserai même partir ceux qui le veulent après leur avoir effacé la mémoire sur les derniers évènements. Tu vois ? Je ne les tuerai même pas... mais moi je te le dis, je ne pense pas qu'il y en ai beaucoup qui voudront retourner à Suna pour s'opposer à nous. Non, ils voudront retourner à Suna pour libérer leur village, revoir leurs familles... et protéger leurs idéaux.
Tu penses que nous n'avons pas d'alliés car la femme que tu nous caches ne voudra pas forcément nous aider...
Sache que Kuroki Kukan a été chargé par son clan de rassembler des hommes à eux dans les tribus du désert. Mais tu veux savoir ce qui me fait penser que nous avons toutes les chances de vaincre ? Parce que nous avons des représentants de tous les clans de Suna dans les jeunes gens que tu as au dehors. Oui ils sont jeunes, oui ils n'ont que peu d'influence sur les Anciens. Mais si nous nous y prenons rapidement, le Conseil ne pourra pas imposer l'idée que tu es le meurtrier du Kage suffisamment rapidement pour qu'ils ne soient pas écoutés par leurs Ainés. Si nous avons les clans, nous avons aussi une bonne partie de la population.
Tu défendais les Kiriens au Conseil et ça, pas mal de monde le sait. Tu penses que ces exilés ne se doutent pas qu'ils sont en danger ? Toi aussi tu es apprécié et pas que par la gente féminine et les barmen.
Le Kage était aimé et respecté de tous pratiquement sans exceptions. Sa mort va ébranler beaucoup de monde mais tu n'es certainement pas le coupable idéal. Si nous répandons la vérité suffisamment vite nous pouvons gagner du monde à notre cause. Comme je l'ai dit précédemment nous avons même toutes les chances de rallier les clans. Les Renraku m'écouteront et en plus j'ai Kendra... nous avons Mai, Shiyu et Mangetsu pour les Kukan... Shinshi pour les Shinju... Aoshi pour les Tsukyo... Kat pour les Sakyuu...

Par le Vent ! Que te faut il de plus ? Tu as survécu au poison et on a récupéré Sae. Plutôt que de tourner le dos au danger et à ton village, plutôt que de ne pas venger ton Kage... ne veux tu pas conduire la rébellion ? Tu es certainement le plus puissant d'entre nous et l'un des deux plus haut placés. Tu as survécu à tes assassins, Suna t'aime et je suis certaine que du plus profond de toi tu peux l'entendre t'appeler. Prouve moi que tes couilles ne servent pas qu'à remplir les femmes de Suna ! Dis moi que tu veux vaincre ! Dis moi que tu veux être notre chef ! Dis moi que tu es prêt à déclarer la guerre au Conseil ! »

Elle ne savait pas à partir de quel moment elle s'était levée. Toujours est il qu'à présent elle était debout face au junin, hurlant ses trois dernières phrases d'une voix passionnée, ses prunelles rubis embrasées par les flammes de la rébellion.

Musashi

Leolio esquivait à nouveau, ce qui n’était clairement pas pour rassurer Musashi qui commençait même à douter de Leolio … Même un ninja comme Leolio n’aurait pas pu sortir de la ville et émettre une onde pareille lorsqu’il était dans le désert, pas après avoir tué deux ninja d’élite envoyés pour le tuer tout en connaissant son niveau, et surtout pas après avoir eu affaire à Akane et Fusaaki, homme capable de tuer un Kage à lui tout seul.
Si Leolio esquivait cela, c’était parce qu’il cachait quelque chose de très important sur l’histoire, Musashi commençait même à douter de certains points de l’histoire de Leolio …

Même s’il insistait il voyait bien que Leolio ne répondrait pas, il ne poserait donc pas plus de questions, mais il garderait ses distance avec son sempai, il n’avait plus réellement confiance en lui suite à cette version de l’histoire trop édulcorée, ce point là était trop important pour comprendre ce qui s’était réellement passé …

Leolio poursuivit sur ses propos, disant que ni Miyu ni Musashi ne seraient inquiétés en revenant à Suna. Musashi n’aimait pas du tout ces propos là même venant de son supérieur, encore une fois il les écartait, il connaissait pourtant la dévotion de ses deux interlocuteurs au Kage, qui plus est qui venait de parler à l’instant d’agir rapidement tout en faisant un bilan des alliances possibles … Musashi pour la première fois aurait pu répondre avec un certain énervement, cela se voyait sur son visage, entre son silence sur certains points, cette tentative d’écartement alors que les choses étaient claires, il y avait de quoi être énervé et de rétorquer assez violemment, mais il fut devancé par Miyu.

La chounin parla d’une manière certainement plus habile que l’aurait fait Musashi qui n’avait clairement pas l’art de faire pour parler sans mâcher ses mots, il aurait été beaucoup plus maladroit que la chounin a ce niveau là et il était relativement content désormais que ce soit elle qui ait pris la parole en premier.

Lorsque Miyu fut debout, Musashi toujours assis la rappela à sa place en la tirant doucement par la main pour lui signifier de s’asseoir, de se calmer un petit peu, il allait parler à son tour. Sa voix était plus grave, profonde et surtout glaciale, chose qui était assez peu commune chez Musashi. Miyu avait beaucoup parlé et chacun de ses points avait été juste, Musashi n’en pensait pas moins sur chacun d’entre eux, son humeur n’était pas vraiment habituel et nul doute que Leolio voyait pour la première fois ce visage de Musashi, il en était de même sûrement pour Miyu …

« Nous mépriserais-tu ?? »

Musashi tutoyait Leolio, chose rare, mais la froideur et le calme de sa voix laissait comprendre qu’il n’appréciait guère ce qui se passait sous cette tente.

« Tu nous demandes de choisir si on veut retourner la bas alors qu’ils ont tué le Kage ?? Je pensais très sérieusement que tu nous connaissais mieux que ça, c’en est presque une insulte … Ne venons nous pas de parler d’alliances possibles, d’urgence au niveau de l’intervention, d’une rébellion ?? As tu fait abstraction de tout ce que nous venons de dire pour simplement en rester sur ton idée ?? As-tu ce point aussi peu confiance en nous qui venons de te soigner sans même être au courant de la situation à l’origine ??

Tu es celui qui me semble le moins enclin à une rébellion de nous tous … Tu nous cache des aspects de l’histoire qui laissent trainer des vagues beaucoup trop sombres sur ce qui s’est réellement passé, tu es celui qui nous demande presque de fuir ou de rejoindre un camp qui n’est pas le notre, tu es celui qui ne cherche pas de solutions en te cachant derrière un pessimisme exacerbé pour trouver une alliance pourtant indispensable pour que notre rébellion ne soit pas condamnée à l’échec, tu es celui qui propose des solutions qui au final ferons que tu seras seul, en fuite, et donc sans aucune possibilité de réussite … La rébellion te tient donc si peu à cœur que cela pour que tu la laisses tomber avant même qu’elle ne soit entamée ?? Alors que Miyu et moi-même cherchons déjà comment procéder pour celle-ci ??

Ne dis pas que veux nous préserver, l’insulte serait alors réelle, nous venons de te retirer un poison que certainement personne d’autre n’aurait pu t’enlever, tu nous sous estime et tu n’as pas confiance en nous, sinon tu nous dévoilerais ce qui s’est réellement passé et tu ne nous proposerai pas une fuite alors que tu sais très bien de quel bord nous sommes … Sache que tes propos me font me méfier de toi, ce que tu dis n’a rien à voir avec de l’attention, si je ne te connaissais pas je dirai même qu’il s’agirait d’une tentative pour nous écarter et pour ne pas nous dévoiler tout ce qui s’est passé réellement … Si tu n’as pas confiance en nous pour nous dire de venir avec toi ou pour nous dire ce qui s’est passé, alors c’est que tu ne veux pas mener de rébellion … »


Pas un mot n’était monté plus haut que l’autre, pas même sur les questions, la voix était restée monocorde, son faciès n’avait pas changé, Leolio se devait d’être plus rassurant sur lui-même et sur la confiance qu’il accordait à ses interlocuteurs, sans ça Musashi ne pourrait s’empêcher de rester méfiant envers son sempai.

Leolio

Et bah c'est qu'ils étaient énervés Miyu et Musashi. Mais qu'est ce qui avait bien pu les mettre dans cet état? Ce n'était quand même pas le moment où Leolio avait dit qu'il serait mieux pour eux qu'ils rentrent à Suna? Et pourtant, il semblerait bien que ce soit ça. Cette petite phrase les avait insulté très durement d'après leurs réactions. Miyu s'était emportée, elle faisait même peur. Voilà une histoire à raconter aux enfants pas sage : "si tu continues, nous t'enverrons dans la classe de Miyu", là pas de doute que les enfants écoutaient. Pire que le croque-mitaine. Quant à Musashi, il avait eu des mots durs à l'égard du jûnin, sans pour autant hausser la voix mais son air et le choix des mots ne faisaient aucun doute, il n'était pas content non plus.

Leolio soupira
"Est ce que je veux mener une rébellion? Voilà une bonne question. Savez-vous contre qui nous allons lutter? Nous allons nous battre contre des personnes avec qui nous avons un vécu commun. Si pour certains, nous n'aurons pas de remords, vous êtes conscient que nous allons certainement croiser les armes avec des personnes que nous considérons comme des amis, comme des frères... Alors est ce que j'ai envie de tuer des amis, la réponse est non. Si nous menons une rébellion, les étudiants et genins ici présents ne s'en tireront pas tous. Alors est ce que j'ai envie de les envoyer à la mort, la réponse est encore non.
Vous savez, c'est facile de me faire reposer le poids des responsabilités sur les épaules. Mais qui suis-je ici? Je ne suis plus votre supérieur, nous ne sommes plus rien, des bannis, des déserteurs. Pourquoi ça ne serait pas toi qui commanderait Musashi, ou encore toi Miyu? Le choix de faire la rébellion est-il toujours aussi simple lorsque vous devenez responsable de la mort de ceux qui vous soutiennent. Les gens qui choisiront de se battre à mes côtés, le feront de bon cœur et pour défendre des valeurs auxquelles ils croient, j'en suis bien conscient. Mais est ce que ça va m'enlever ma culpabilité lorsque certains se feront tuer? Je pense que la réponse est encore non.
Jusqu'à présent, je n'étais pas celui qui dirigeait et d'un coup me voilà passé au statut de chef. Excusez-moi de ne pas remplir mon rôle de suite et de douter. Il y a encore un mois je recevais les ordres du Kazekage. Vous savez que je suis comme vous, un fidèle du Kazekage, vous ressentez de la peine face à l'annonce de sa mort, que pensez-vous que j'ai ressenti lorsque j'ai trouve son corps sans vie dans son dojo? Et lorsque j'ai découvert que son assassin était Fusaaki?
Vous ne voyez peut-être pas le paradoxe de la situation alors je vais vous l'expliquer. Fusaaki était, non seulement le chef de la garde du Kazekage, mais aussi son plus grand admirateur. Je n'ai jamais vu quelqu'un aimer autant le Kazekage et pourtant... Éperdument amoureux de sa femme, il a sans doute accomplit les désirs de cette dernière et il a tué l'une des personnes qu'il aimait le plus. Quand j'ai découvert le Kazekage, Fusaaki est rentré dans le dojo, il pleurait toutes les larmes de son corps."


Leolio marqua une pause dans son monologue, aussi bien pour reprendre son souffle que pour laisser le temps aux autres d'assimiler les données et de comprendre où il voulait en venir. Deux minutes passèrent avant qu'ils ne reprennent.

"Les choses ne paraissent pas toujours aussi simple. Enfin..."


Encore une pause, beaucoup plus courte cette fois-ci. Leolio regarda Sae qui souriait depuis quelques minutes déjà. De tous, elle était celle qui le connaissait le mieux. Il est vrai qu'ils avaient fait leurs classes ensemble.

"Et toi Sae, tu en penses quoi? On les laisse venir avec nous ou on s'enfuit tous les deux?"
"M'enfuir avec toi. Hum... je crois que je préfère encore rencontrer une armée à moi toute seule."
"Oh, allez. Moi je t'offrirai des perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas. Je creuserai la terre jusqu'après ma mort pour couvrir ton corps d'or et de lumière. Je ferai un domaine où l'amour sera roi où l'amour sera loi où tu seras reine. Ne me quitte pas" (HRP : Jacques Brel, ne me quitte pas)
"Non non, je confirme, je ne préfère pas m'enfuir avec toi."
"Et dire que j'avais fais tout ça pour partir au loin avec toi et conquérir ton cœur. Mais bon je pense qu'à la place mon destin m'amène à diriger une rébellion.
Eh, si c'est moi le chef, on peut réintroduire le droit de cuissage?"

"Imbécile"

Leolio rigola, Sae également. Il ne savait pas si les deux autres rigolaient, enfin il se doutait qu'en tout cas Musashi non.
Le jûnin au turban, toujours assis, mis ses bras derrière lui pour se maintenir et regarder le ciel. S'étirant au passage, une vive douleur se fit ressentir au niveau de son abdomen. Revenant dans une position plus adéquate, il reprit la parole.

"Et merde, ça fait super mal.
Vous auriez pu faire en sorte que je ne sente plus rien du tout quand même. Enfin, je pense que je peux m'estimer tout de même heureux d'être encore dans le monde des vivants.

Miyu et Musashi, je mènerais cette rébellion et j'attends beaucoup de vous et pas seulement des belles paroles. Pour les genins et les étudiants ici présents, nous leur donnerons le choix. Je ne reviendrais pas là dessus, ceux qui veulent retourner à Suna y retourneront. Je pense même que le mieux c'est qu'ils y retournent et qu'ils disent aux autorités que c'est moi qui mène la rébellion, je veux qu'Akane me redoute car maintenant elle sait qui je connais.
Bien entendu, pour les Kiriens, il n'y aura pas de choix, ils nous accompagneront ou ils mourront.

Nous devons consolider nos forces. Il va falloir récupérer tous les habitants de Suna qui ne croient pas dans les versions de la famille Kinran. De même, il va falloir demander de l'aide à Kenji et aux chûnins qui l'accompagnent.
Enfin, il est temps que je vous en dévoile un petit peu plus sur la personne qui partage mon lit.

Il s'agit de.... Mishima Ren"

(HRP : pour bien vous mettre dans l'ambiance de cette révélation, imaginez la musique de fin d'un des épisodes des feux de l'amour quand on apprend un truc crucial pour la suite)

Leolio ne savait pas si ce nom allait dire quelque chose à Musashi et à Miyu mais maintenant ils étaient au courant.

Musashi

Le discours de Leolio qui suivit était plus sage que ceux de ses interlocuteurs, mais surtout il expliquait pour il ne pouvait prendre aussi vite une telle décision, il était vrai que Miyu et Musashi ne lui avaient pas laissé vraiment le temps de se retourner, mais au moins ainsi ils lui avaient montré leur loyauté s’il se décidait à mener la rébellion.
Musashi ou Miyu ne pouvaient faire cela, la raison était simple, ils n’avaient tout simplement pas de nom … Pour mener des personnes il fallait un nom qui amènerait à suivre, Leolio et Sae possédaient des noms comme cela, une rébellion menée par Musashi ou Miyu ne pourrait avoir le même poids …

Tuer un ami ou simplement avec qui on a évolué n’a rien de simple, mais quand ces personnes la renversent un pays entier, qui plus est par la force en faisant éliminer les opposants, eux-mêmes des amis, alors il faut réagir également.

Musashi ne rétorqua pas, il savait qu’il n’y avait pas besoin parce qu’aucun mot quel qu’il soit ne pourrait apaiser une telle pensée dans l’esprit de son sempai.

Suite au nouveau dialogue entre Leolio et Sae, le jounin a la serpillère sur la tête donna sa réponse, il acceptait. Musashi se détendit pour la première fois, un ouf de soulagement même s’échappa de sa bouche. Il posa une condition que Musashi ne chercherait en aucun cas à réfuter, les élèves auraient le choix, à l’exception des kiriens qui eux évidemment se trouvaient dans une situation où ce choix ne se posait pas vraiment à eux … Musashi acquiesça de la tête à ces mots, il était d’accord et n’irait pas contre ces conditions posées par Leolio.

Le jounin parla ensuite de Kenji et de ses chounin, Musashi avait une certaine retenue vis-à-vis d’eux mais cela était plus lié au statut précédent de ces chounin, mais qu’importe, il s’agissait effectivement d’une bonne possibilité d’aide, même si Musashi se rendait compte à quel point celle-ci était désuète étant donné que ceux-ci ne possédaient même plus de pays derrière eux près à se soulever pour Suna …

Musashi releva la tête, Leolio avait accédé à sa requête en prononçant le nom de cette personne qui avait partagé son lit et qui visiblement l’avait sorti de ce pétrin la nuit précédente. Mishima Ren … Ce nom ne disait rien à Musashi, et en un sens c’était bien ce qui l’inquiétait … Comment une personne aussi puissante pouvait être totalement inconnue des pays étrangers ?? Une personne agissant pour le compte des services secrets d’un village ?? C’était fort possible, mais Musashi voulait en avoir le cœur net.

Son visage se détendit, le ton était redevenu celui de tous les jours, le vouvoiement était de retour …

« J’ai peur que Kenji et ses chounin ne soient pas de taille pour nous aider, aussi fort soient-ils individuellement ils ne sont clairement pas suffisant pour pouvoir lutter contre les forces spéciales de Suna et le Haut Conseil même si nous combattons à leurs cotés …
Ils n’ont plus leur pays derrière eux depuis que la Mayoi les a envahi et par conséquent ils ne peuvent obtenir plus d’aide supplémentaire.

Cette Mishima Ren, pourrait-elle nous aider ?? Et à quel pays ou organisation appartient-elle ?? En elle-même elle semble vraiment puissante étant donné qu’elle vous a sorti de cette situation vraiment difficile, qui plus est j’ai pu ressentir ses ondes quand elle vous a déposé dans le désert, même si elle n’était surement pas a son maximum ce n’est clairement pas le style de force qu’on rencontre n’importe où …
Pourrait-elle nous aider et nous fournir une aide supplémentaire par rapport à son appartenance ??
Pouvez vous nous en dire plus sur elle, j’ignore tout de cette personne malgré la puissance que celle-ci semble avoir …»


Miyu


Le contact frais de la main de Musashi sur son poignet calma un peu la hargne de la chunin qui accepta de se laisser entraîner vers l'arrière et s'assit, non sans fulminer.
Le ton de Musashi la doucha instantanément bien qu'il ne s'adressa pas à elle. C'était bien la première fois qu'elle l'entendait s'adresser ainsi à quelqu'un... qui plus est à un supérieur... qui était Leolio par dessus le marché. La jeune femme ne put empêcher son visage d'afficher un sourire surpris et un peu intrigué... jusqu'à ce que son habituel air espiègle reprenne le dessus.
Si elle était un volcan brûlant et explosif, Musashi était plutôt comparable à un des pics glacés de Yuki, le lointain pays des neige. A croire qu'ils étaient fait l'un pour l'autre... ou pas. Au choix.
Toujours est il que les propos du junin allaient dans son sens et pointaient même des problèmes plus précis.
La jeune femme se tourna alors vers Leolio, curieuse de savoir comment il allait répondre à cette tirade.
Miyu haussa un sourcil, à nouveau surprise. Cela faisait deux fois en à peine quelques instants... le Chaos lui réservait bien des cadeaux. Leolio n'était donc pas qu'un buveur-coureur-de-jupons-à-l'humour-abyssal-qui-avait-de-quoi-envoyer
-toto-au-rang-de-dieu-de-la-blague-intelligente ? C'était presque aussi choquant que la mort du Kage... presque.
En tout cas cette touche sentimentale et légèrement vulnérable n'était pas pour déplaire à Miyu. Ainsi donc le junin n'était pas si fort qu'il n'y paraissait... intéressant.

Pour sa part il semblait que le junin ne la connaissait que peu... faire du sentiment pour ce qui est de tuer d'ancien camarades ce n'était pas vraiment pour elle. Des amis elle n'en avait tout simplement pas. Elle n'avait que des esclaves, des gens qu'elle contrôlait, qu'elle manipulait.
Il n'y avait guère que Musashi qu'elle aimait vraiment. Ces sentiments étaient sincères... un peu trop au goût de la jeune femme d'ailleurs qui se sentait du coup plus faible. Leolio l'amusait beaucoup mais il n'était pas vraiment un ami... plutôt un compagnon agréable et quelqu'un d'intéressant à observer.
Elle leva les yeux au ciel quand celui-ci relança un petit dialogue avec Sae tout ce qu'il y avait de plus fleur bleu... enfin non pas trop c'était Leolio mais...
* Il y a des fois où on a un peu l'impression de tenir la chandelle entre les deux... bon on les marie quand ces deux là ?* pensa t-elle un brin moqueuse.
Si ils continuaient comme ça elle allait sauter sur Musashi et lui rouler une pelle juste pour le principe... et un peu pour le plaisir... ou le contraire ? Sûrement le contraire en fait...
L'essentiel c'était que Leolio était revenu à son état normal. Tout du moins celui que préférait Miyu chez lui.
Enfin il se mit à parler comme un vrai chef. La chunin sentit l'adrénaline pulser dans ses veines alors que l'enthousiasme la prenait aux tripes. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer.
Il finit d'ailleurs par mentionner le nom de son amante. Mishima Ren...
* Bizarre... ça me dit quelque chose... une rivale pour Sae ? Remarque connaissant Leolio il va plutôt tenté de mettre les deux dans son lit et pas forcément en différé... *
Bizarre tout de même que ce nom ne fasse que lui évoquer quelque chose. Habituellement son carnet d'information recelait de nombreux détails mais là... pourtant vu la puissance supposée de la demoiselle il y avait à priori de quoi faire quelques pages.

Elle écouta attentivement la tirade de Musashi, prête à soulever les points qu'il aurait peut être oublié.
Un frisson glacé lui parcourut l'échine lorsque son junin favori parla de la Mayoi. Mishima Ren... Mayoi... oui elle avait lue ça dans un rapport fait au conseil par l'intermédiaire de Tai qui s'était faufilé dans le bureau personnel d'un membre du Conseil... cela expliquerait la réticence de Leolio à leur dévoiler l'identité de cette femme.
La chunin scruta intensément le junin tout en parlant à son tour.
« Je ne pense pas non plus que les Kiriens peuvent nous être d'une grande aide... ils ont leur propre conflit et le temps nous manque.
En suivant le plan approximatif que nous avons commencé à établir précédemment je pensais faire la chose suivante :
Musashi et ses genin rentreront à Suna. Pendant que les genin parlent à leur clan, Musashi s'occupera des Kiriens encore présent au village. J'enverrai Tai porter un message à mon propre clan. Pour ma part je pense emmener mes étudiants pour demander l'aide d'un clan de pillards du désert avec qui j'ai déjà été en relation.
J'ai juste un avertissement à formuler avant que tu ne répondes à tout ce que l'on vient de te dire Leolio... ne mens pas quant à l'organisation à laquelle appartient Mishima Ren. »


Les pupilles de Miyu se dilatèrent de manière surnaturelle alors qu'elle mettait son esprit en relation avec Tai. A présent elle voyait par les yeux de son compagnon et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il avait une bonne vue. Leolio aurait du mal à mentir sans qu'elle ne le voie.

Sae

Mishima Ren. Lorsque le nom fut donné, Sae ne pouvait y croire. Quel imbécile c'était, qu'est ce qu'il lui était encore passé par la tête. Elle connaissait Leolio depuis de nombreuses années maintenant, et elle savait que dès qu'il pouvait faire une connerie il la faisait mais de là à faire ça. Accroupie, ses poings se crispèrent sur ses genoux. Dans ses yeux on pouvait y lire à la fois la peur et l'incrédulité. Qu'est ce qu'il avait bien pu faire? Si ça se trouve tout ce qui arrivait était à cause de lui. Les Kinran avaient eu vent de son aventure, ils en avaient parlé au Kazekage, qui comme d'habitude laissait tout passer dès qu'il s'agissait de Leolio, de ce fait croyant à une tentative de prise de pouvoir de la Mayoi, ils n'avaient eu d'autres choix que de prendre le village.
Non ça ne pouvait être ça. Elle se mettait des choses en tête. Leolio n'aurait jamais pactisé avec l'ennemi de son plein grès. Il n'était pas sous un genjutsu donc il avait encore une fois succombé à la tentation du corps féminin. C'était le plus probable. Des photos de certains membres de la Mayoi avait circulé au sein du conseil. Ren en faisait parti. Apparemment, elle ne cachait pas son visage, pourquoi en aurait-elle besoin, on la disait aussi forte qu'une dizaine de ninjas d'élite. La première chose qu'elle avait remarqué c'était l'incroyable beauté de la demoiselle. Si Sae la trouvait désirable, comment ne pas penser une seule seconde qu'il n'en était pas de même pour Leolio.
Trop d'évènements la bouleversaient. Ces derniers temps avaient été incroyablement pénibles pour tout le monde ici présent. Cette dernière révélation ne fut qu'une goutte d'eau supplémentaire à un vase déjà trop plein.

Lorsque Musashi et Miyu cessèrent de parler, elle prit la parole. Sa voix se fit fébrile, tendant vers les aigus. La colère venait se mêler à l'irritation et à la surprise.
"Comment... Comment... Comment as-tu pu faire une absurdité comme celle là? Tu sais le danger qu'elle représente. Si ça se trouve, elle est la cause du coup d'état, mais ça tu n'y as pas pensé une seule seconde. Non monsieur préfère réfléchir avec son attribut masculin plutôt qu'avec son cerveau. Regarde un peu dans quelle situation tu nous mets.
Et là, nonchalamment, tu nous dis que nous allons devoir pactiser avec la Mayoi. T'es complètement barré. Depuis combien de temps tu pactises avec la Mayoi?"


Elle n'avait pas voulu présenter Leolio comme un traître, les mots étaient sortis d'eux-mêmes. Cette franchise inconsidérée avait toujours été son défaut principal. Elle ne pouvait s'empêcher de dire ce qui lui passait par la tête.
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Re: Le choix...

Message par Leolio Mimura »


Leolio

C'était déconcertant. Ni Miyu, ni Musashi ne connaissaient réellement Ren. Alors à quoi ça servait de sortir avec une célébrité comme elle si lorsqu'il en parlait personne ne réagissait. Il y avait de quoi être vexé. Enfin dans le même temps, seuls les membres du conseil étaient au courant du rôle et du poids de ces personnes. Leolio regarda en direction de Sae, elle, elle savait qui était Ren. Elle était crispée, ses poings serrés sur ses genoux et, comme il s'en doutait elle l'engueulait. Elle avait toujours été prompt à dire ce qui lui venait par la tête, Leolio avait toujours pris ça pour une qualité et encore maintenant, alors qu'elle venait grosso modo de le qualifier de traître.
Beaucoup de questions avaient été posées, Leolio allait faire un tir groupé pour répondre à toutes. Espérant n'en oubliée aucune. Il regarda tour à tour les différents protagonistes. Ils lui rendaient son regard, d'ailleurs il remarqua que celui de Miyu et de son piaf était particulier.

"Eh, Miyu, pourquoi ton volatile me regarde avec autant d'insistance? Il essaye de lire dans mes pensées?

Par où commencer...hum... Sae vous a plus ou moins répondu quant à l'identité de Ren. Il s'agit effectivement d'un membre de la Mayoi. Pour tout vous dire, elle doit être en deuxième ou troisième position dans l'ordre. Je pencherai pour le troisième. C'est le bras droit du boss et elle s'occupe du recrutement de ninjas d'élite. Son but était de me recruter pour que j'adhère à la Mayoi. Même si, d'après elle, je n'avais pas encore le niveau requis. Je vous laisse donc imaginer le niveau des autres membres.

La première fois que je l'ai rencontré c'était dans les dunes aux alentours de Suna. Des membres de la Mayoi étaient venus exterminer les réfugiés kiriens. Avec mon équipe, nous en avons intercepté et on a engagé le combat. Le plus haut gradé de ces membres a fini par fuir lorsque mon équipa a vaincu ses collègues. Je me suis donc lancé seul à sa poursuite. Une fois rattrapé, je l'ai immobilisé. Il allait me livrer des informations mais il fut tuer par une jeune femme, Ren. C'était la première fois que je la voyais, quelques temps après nous avons reçu une photo d'elle au conseil. Elle m'a demandé de les rejoindre, j'ai refusé, elle est partie. C'était ma première rencontre avec elle. La deuxième eut lieu lorsque je fus envoyé en mission à Kiri avec Kenji, les deux déserteurs et le petit qui parle pas et dont j'ai oublié le nom, Wak quelque chose. Alors que nous avions terminé la mission et que nous quittions les terres de Kiri, elle est arrivée de nul part. J'ai ordonné aux autres de partir et j'ai livré combat dans un port contre elle. Je ne suis pas mécontent de vous dire que j'ai réussi à la faire saigner, ce qui était, d'après ses dires la première fois, alors pour se venger elle m'a étranglé assez pour que je m'évanouisse. Elle aurait pu me tuer à n'importe quel moment, mais elle ne l'a pas fait, eu lieu de ça elle m'a emmené chez elle. Elle considère les hommes comme ses objets à plaisir. Apparemment, je lui plais, je dois avouer que c'est réciproque et on a commencé à se voir de plus en plus souvent.

Pour couper court à toutes accusations de traîtrise, je n'ai jamais rejoint l'organisme de la Mayoi et je n'ai jamais livré d'informations sur Suna. Personnes ne savaient qu'elle était à Suna avant le soir où elle est venue me sauver.

Maintenant pour répondre aux questions sur la Mayoi, je dois bien avouer mon ignorance. Je sais juste que c'est une organisation regroupant certainement une dizaine de ninjas d'un niveau remarquable comme Ren, après ils ont une nuée de ninjas communs. De même, ils semblent avoir des sympathisants dans chaque village, Suna ne fait pas exception. Quels sont leurs motivations, leurs buts, leurs volontés? Aucune idée.
Kenji est actuellement en mission à Kiri où il travaille avec la Mayoi. Je pense qu'il a pour but de les étudier de l'intérieur. C'est l'une des raisons qui me poussent à demander l'aide de Kenji, l'autre étant que si je semble être légitime pour regrouper des habitants de Suna, Kenji l'est tout autant pour ceux de Kiri qui sont dispatchés dans tout le monde connu. Troisième élément important, les trois ninjas qui l'accompagnent seront des alliés de poids, notamment pour des missions d'assassinat.

Voilà je pense avoir répondu à toutes vos interrogations sur Mishima Ren. Musashi peut confirmer qu'elle n'est pas une ninja comme les autres et ton piaf Miyu, je pense qu'il peut savoir quand je mens. Il se fie à quoi? Aux rythmes de mon coeur, à ma façon d'avaler ma salive?
Quant à toi Sae, tu n'as que ma parole mais tu sais que je ne suis pas un traître sinon tu m'aurais déjà tranché la gorge. Et toi, tu sais que si nous les avons comme allié, nous aurons un espoir de reprendre le village."


Leolio fit une pause. Il n'avait pas terminé de parler mais il avait la bouche sèche. Il prit quelques gorgées d'eau. Le liquide était rafraichissant et lui procura satisfaction. Réhydraté, il reprit la parole.

"Miyu, à partir de maintenant, nous rompons tous contacts avec Suna. Il est hors de question d'y envoyer Musashi. Dans quelques instants, nous donnerons le choix aux gamins, et nous laisserons ceux qui le veulent rentrer à Suna. Mais ils iront seuls là-bas. Musashi ne serait peut être pas inquiété s'il rentrait, mais il serait constamment surveillé. Il ne pourrait pas faire sortir les Kiriens, ni même contacter les clans. Le nouveau régime va appliquer une main de fer pour diriger Suna. Il ne fait aucun doute qu'un couvre-feu a déjà été instauré. Si Musashi y va, il ne pourra rien faire d'autre que d'attendre notre venu. Je préfère l'avoir à mes côtés. De même, ton piaf restera ici. Les Kinran sont assez malins pour surveiller le ciel. J'ai bien peur qu'aucun messager aérien ne parvienne à s'infiltrer. Idem pour les messagers souterrains.
Il faut dès à présent se faire à quelques idées. N'importe qui peut être avec le nouveau gouvernement. C'est pour ça, que je n'ai pas spécialement confiance en tous ses nouveaux venus dont tu me parles Miyu. Tous les clans ne partageaient pas les dires du Kazekage et ça, au sein même du tien Miyu. Nous ne pouvons plus faire confiance à personne. Il est important que nous mettions au point des signes pour nous distinguer car il ne serait pas impossible que certains utilisent un henge pour nous tromper. Deuxième chose, aujourd'hui, nous ne pouvons plus rien faire pour les Kiriens à l'intérieur de Suna. Ils ne pourront pas quitter Suna d'eux-mêmes, ils ont certainement été accusés d'être à l'origine du complot. Aller les aider maintenant serait la dernière chose à faire. Idem pour les Sunasiens qui partagent notre cause. A moi non plus ça ne me plait pas, mais c'est la meilleur chose à faire. J'en suis navré.

Nous avons donc besoin d'un système de code bien spécifique avant toute chose. Miyu, ton oiseau semble assez doué pour déterminer la véracité des propos et tu as les capacités requises pour savoir si un individu est victime ou non d'un genjutsu. Tu t'occuperas d'aller récupérer tous les groupes éparpillés et tu jugeras si oui ou non ils mentent. Tu devras te débarrasser de tous ceux qui travailleront pour les Kinran et crois moi, ils seront nombreux. Tu n'iras pas seul, des genins et des étudiants t'accompagneront. Tu pourras garder quelques bonnes recrues également mais tu nous enverras le reste.

Sae, nous devons absolument trouver un moyen de rentrer en contact avec Suna. Je suis quasiment certain, qu'une résistance s'est mise en place mais ils vont être traqués sans relâche. Il nous faut toutes les informations possibles sur les actions des putschistes. Aucun moyen de communication habituel ne va marcher, je te fais confiance pour en trouver un. Tu seras seule pour cette mission.

Musashi, nous devons trouver un camp de base. Un lieu qu'ils ne pourront pas trouver et qui nous servira de Q.G. Je pense qu'il est essentiel d'avoir une base pour diriger les opérations. J'ai peur que nos forces ne soient pas assez importantes en adoptant le nomadisme. Je te donne cette tâche. Tu prendras sous ton aile la moitié restante des genins et des étudiants. Une fois le lieu trouvé, vous devrez établir tous les éléments nécessaire pour y vivre. Tu donneras aussi les indications de sa localisation à Sae et à Miyu. Nous devrons être les seuls à connaître sa localisation précise, seulement nous 4.
Nous déciderons d'un lieu où envoyer les ninjas que tu nous envois Miyu, et Musashi ira les chercher à se lieu et, tout en les empêchant de savoir où ils vont, il devra les ramener au Q.G.

Quant à moi, je vais essayer de rentrer en contact avec Ren. J'en profiterai pour faire parvenir une missive à Kenji au sujet de notre situation. Nous verrons s'il pourra nous aider. Mais je ne sais pas encore comment la contacter, c'est toujours elle qui vient vers moi. Donc en attendant, je me joindrai à toi Musashi.

Pensez-vous qu'il y a d'autres choses à rajouter? Je n'ai pas l'habitude de mener une rébellion dont toutes les bonnes idées sont bonnes à prendre."


Musashi

Après avoir parlé, le jounin écouta sa chounin, elle proposait à Musashi de retourner à Suna pour aller s’occuper des kiriens. Musashi n’eut pas le temps de réagir que déjà Miyu réagissait au nom Mishima Ren … Musashi regarda Miyu pour tenter de comprendre ce qu’elle savait sur cette personne mais elle-même semblait encore en quête d’une confirmation de la part de Leolio.
Sae prit la parole juste derrière, le ton était encore un peu plus haut, visiblement Sae connaissait très bien de qui il s’agissait. Ce n’est qu’à la fin du discours que Musashi compris : la Mayoi … La surprise put se lire dans les yeux de Musashi, il n’en revenait pas, une des plus hautes éminences de Suna, quelqu’un qu’il considérait comme son sempai, avec des relations avec une des personnes de ce groupuscule qui a envahi un pays entier, qui plus est un pays allié … Atterré, c’était là le mot exact, jamais Musashi n’aurait soupçonné Leolio d’une telle chose, tout le monde connaissait son attirance pour les personnes du sexe opposé, mais de là à aller les chercher dans le camp adverse …

Leolio parla ensuite, cette Mishima Ren en plus de ça faisait parti des hautes sphères de la Mayoi, on nageait en plein délire pour un Musashi qui n’avait connu que droiture et Suna dans sa vie … Leolio rassura quelque peu Musashi en disant qu’il ne faisait malgré tout pas parti de cette organisation, mais ce qui était encore moins rassurant était la raison : il n’était pas assez puissant pour pouvoir entrer dans les hautes sphères … *A la vue des moments où il dit qu’ils se sont rencontrés ça veut dire que cette mascarade dure depuis un bon petit moment, avant même que l’examen chounin n’ait débuté …*.
De mieux en mieux, Kenji et ses chounin dont mieux avait parlé comme aide potentielle étaient maintenant du côté de ceux qui avaient envahi leur pays, Kenji, Soi Fon, Mizaki et Xuan avaient donc intégré la Mayoi ?? Ca paraissait totalement insensé, surtout après que leur pays ait été envahi par cette même organisation … *S’ils ont rejoints ce groupe alors c’est qu’il y a une très bonne raison, on ne rejoint pas une organisation qui a envahi son propre pays comme cela … Il y a une truc plus important encore qui se trame la bas …*.
Ces paroles de Leolio sur Kenji et son équipe n’avaient clairement rien de rassurant, ils étaient maintenant du coté de cette organisation que même Leolio côtoyait sans pour autant se trouver dedans … Même si visiblement Kenji et son équipe ont pour but d’étudier la Mayoi de prêt, il n’en resait pas moins qu’ils étaient de leur coté maintenant, et qu’ils rempliraient des missions pour eux …

Le jounin marqua une pause dans son discours avant de reprendre sur les événements à suivre. Lui pensait que Musashi ne devait pas retourner à Suna, le principal intéressé était un peu trop perturbé pour pouvoir réagir, il fallait bien dire que les dernières phrases de Leolio étaient lourdes de conséquences …

Il termina son discours en ditribuant les rôles, il prenait le commandement, mais dans ces rôles deux noms furent cités, celui de Ren et celui de Kenji … *Il compte demander de l’aide à la Mayoi …*
Musashi se frotta le visage avec ses mains à la fin du discours, la situation n’était clairement pas comme il l’avait imaginer, ils étaient sur le point de pactiser avec ceux qu’ils décriaient si ardemment lors de l’examen chounin, et même dès la conquête de Kiri … Il prit la parole, d’une voix posée, il voulait une dernière précision, ensuite il se mettrait au travail, conscient qu’ils avaient la un allié de choix, mais cela ne plaisait réellement pas à Musashi, lui qui avait toujours suivi le droit chemin sans jamais s’écarter des idéaux de son village et de son kage, le voila qui s’apprêtait à affronter un gouvernement qu’il ne veut pas à la tête de Suna, tout en étant aidé d’une organisation qu’il considérait encore et toujours comme un ennemi de Suna …

« Depuis … Depuis combien de temps saviez vous que Kenji et les siens allaient rejoindre la Mayoi … ? Pourquoi ne les avez-vous pas empêché … ? A l’époque pourtant Suna était toujours dirigé par notre kage et il n’y avait pas encore à penser à chercher une aide du coté de la Mayoi, rien que l'idée qu'ils puissent les rejoindre devait faire d'eux des traitres à Suna … Pourquoi avoir caché tout cela ...?»

Miyu

Miyu sourit en entendant la question de Leolio. Il n'était pas si loin de la vérité. Mais c'était tellement plus drôle de le laisser douter.
Affichant son éternel air polissonne elle écouta Leolio de bout en bout sans rien dire, appréciant les qualités de chef de guerre du junin. Nul doute qu'ils avaient fait le bon choix.
En plus il fricotait avec ceux qu'on leur dépeignait jusqu'à présent comme étant des ennemis... tout du moins c'était la version offerte à tout Suna. Pour Miyu, amis ou ennemis il n'y avait pas beaucoup de différence une fois disséqués.
C'est pourquoi elle fut moins choquée que surprise et dans le bon sens du terme. Pour un peu elle se serait levée pour serrer la main au junin kawai en le félicitant d'emprunter la voie du Chaos même si ce n'était pas forcément volontaire. Voilà que les choses devenaient d'un coup cent fois plus intéressantes. Elle jeta un coup d'oeil à Musashi qui même s'il n'était pas particulièrement expressif, présentait tout de même des signes de choc. Sur le coup la jeune femme n'eut qu'une envie : lui sauter au cou pour le réconforter à sa façon. Mais bon, le junin était pudique et cela risquait de le bloquer voir de le gêner, ainsi elle n'en fit rien.
* Plus tard... bientôt...*

Leolio ne mentait pas. Un grand sourire s'épanouit sur le visage de la chunin. Quel magnifique imbroglio de sentiments, d'alliances, de vengeance... et de mille autre chose. Quel doux parfum que celui du Chaos.
La chunin écouta les détails de sa future mission et hocha silencieusement la tête. Il était temps pour elle de reprendre sa classe en main... surtout vu le nombre de nouvelles têtes. Une petite visite chez Le Philosophe leur ferait le plus grand bien. Elle sourit intérieurement.
* Les pauvres...*
« J'emmènerai mes étudiants avec moi. Il vaut mieux que les genin s'occupent de tâches plus utiles. Permet moi de suggérer une mission d'infiltration de Suna dont le but serait d'informer les clans de la vérité. Nous avons besoin de l'appui des Sunite pour vaincre et on ne peut se permettre d'attendre qu'ils sortent tous du village... surtout que comme tu l'as souligné la sécurité sera renforcé... et à mon avis ce ne sera pas que pour rentrer.
Ce genre de débats je te laisse en discuter avec Musashi, j'ai des cartes dans le paquetage des chameaux qui vous seront sûrement utiles d'une façon ou d'une autre.
Je propose également de clore le débat dans la prochaine demi heure... le festin nous attend mais la patience pour ce qui est de réjouir les papilles et l'estomac n'est pas une des caractéristiques communes à tout les adolescents... »
termina t-elle avec un sourire amusé.

Ils avaient un plan, ils avaient des objectifs, ils avaient un chef. Miyu inspira profondément. Le doux parfum qui montait à ses narines avait un goût de promesse. La promesse du Chaos le plus grand qu'elle n'est jamais vue.
* Il me tarde d'y être *

Leolio

Mais ça n'en finissait pas cette petite réunion. Encore plus longue que celle du Conseil et pourtant Leolio sait comment elles durent une éternité. A peine avait-il laissé la parole aux autres qu'ils l'abreuvaient de questions. Ils voulaient tout savoir, dès qu'on leur disait quelque chose ils étaient surpris et voulaient de nouveau savoir les raisons de ces choix et patati et patata.
Maintenant c'était au tour de Musashi de savoir pourquoi il n'était pas au courant du départ de Kenji à Kiri. Leolio allait donner une réponse, réponse qui allait amener de nouvelles interrogations. A chaque nouvelle scène, une nouvelle énigme, pire que Lost, voici le dialogue des 4 sous une tente à Suna.

"Ecoute Musashi, le conseil ne dit pas tout pour éviter l'affolement. J'ai mis au courant le conseil lorsque j'ai su ce qu'allait faire Kenji, et le conseil a décidé de le surveiller de loin, tout en le laissant faire ce qu'il voulait. Je crois que le Kazekage voyait là un bon moyen d'en savoir plus sur la Mayoi et de combler les zones d'ombre énorme qui obscurcissent notre jugement.
Comme j'ai dit tout à l'heure, je ne sais pas quels sont les buts de la Mayoi et quelles sont leurs motivations. J'avoue qu'un organisme comme celui là ne présume rien de bon mais je me trompe peut être. Quoiqu'il en soit, au jour d'aujourd'hui, sans leur soutien, nous ne sommes rien. Nous allons dans un premier temps tenter de prendre contact avec Ren, une fois cela fait, nous exposerons notre demande d'aide et nous verrons s'ils acceptent. S'ils nous aident, ils demanderont à leur tour des contreparties, nous pourrons les refuser si elles nous semblent intenables. Nous verrons le moment venu.
Pour l'instant, le plus important est de quitter cet endroit le plus rapidement possible. Mais je ne vais pas de nouveau contredire Miyu, nous allons manger avant.
Avant toute chose, je vais exposer les faits à tous les genins et étudiants. Nous mangerons rapidement avec ceux qui restent à nos côtés, puis nous nous séparerons en deux groupes, celui de Miyu et ses élèves et celui de Musashi, ses genins et moi. Quant à toi Sae, si tu pouvais partir le plus rapidement possible pour accomplir ta tâche. D'ailleurs si tu pouvais faire savoir à tes contacts que je cherche la personne qui m'a sauvé au dojo, peut être que Ren en aura connaissance, mais dis le bien en ces termes "Leolio recherche la personne qui l'a sauvé au dojo".

Bon rien d'autre à rajouter. Allons tout leur raconter maintenant."


Ils se levèrent en même temps, Leolio fit passer la main sur son abdomen, preuve qu'il ressentait encore la blessure. A peine était-il sortit de la tente que Sae prit un sac, des provisions et quitta le lieu sans aucun mot. Leolio sourit et glissa à l'oreille de Musashi et Miyu qu'elle était associable et qu'elle détestait les réunions.

Marchant jusqu'aux élèves et genins, Leolio les héla pour qu'ils se regroupent devant lui. En y regardant de plus près, il y avait dans le lot des visages qu'il n'avait jamais vu, et d'autres qu'il aurait préféré ne jamais revoir ou ne jamais avoir vu, au choix. Il remarqua même dans l'assistance une espèce de bébé se tenant sur ses 2 jambes comme un bipède normal.

Les regardant à tour de rôle, il prit la parole d'un ton grave, ne laissant peu de doutes quant aux problèmes qu'il avait affronté et ceux qu'ils allaient affronter.
"Avant de manger j'ai quelque chose à vous dire.
Tout d'abord pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Leolio Mimura, jûnin et membre du haut conseil de Suna.
Si vous m'avez retrouvé à l'article de la mort c'est parce que Suna a été attaqué. Non pas par un autre pays mais par un groupe dissident au sein du Conseil, la famille Kinran. Cette famille, influente et occupant des postes de haut rang a attaqué et tué tous les membres du conseil qui pouvait s'opposer à elle si elle prenait le pouvoir. 3 membres du Haut Conseil sont morts, j'ai faillit également y passer tout comme Sae. Et j'ai dans le regret de vous annoncer qu'ils ont aussi tué le Kazekage."


Tout comme il l'avait fait pour les 3 ninjas supérieurs, il laissa un creux dans son explication pour laisser le temps aux personnes devant lui d'assimiler les évènements. Puis il reprit la parole.

"Connaissant la famille Kinran, et dans la mesure où il ne m'ont pas retrouvé, je peux d'ores et déjà vous dire que j'ai certainement été accusé de l'assassinat du Kazekage. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, il est probable que les Kiriens ont été accusés de m'avoir aidé lors de mon soit disant méfait. Bien entendu tout ça n'est que pur mensonge mais pour établir leur pouvoir, ils ne pouvaient pas mieux inventer. Ainsi, il est impossible pour moi de rentrer à Suna, tout comme il m'est impossible de laisser le pouvoir aux assassins du Kazekage, voilà pourquoi je vais mener une rébellion pour tenter de reprendre mon village.

Toutes les forces sont bonnes à prendre, voilà pourquoi je vous demande de vous rallier à nous. Musashi et Miyu m'ont déjà apporté leur aide dans cette entreprise, j'aimerai avoir la votre. Je ne vais pas vous cacher que tout ceci est excessivement dangereux et que vous risquerez votre vie à chaque seconde. De plus, beaucoup d'entre-vous font parti de clan. Je peux vous dire que des clans, peut-être tous, se rallieront aux putschistes soit par intérêt, soit par soutien au nouveau gouvernement, soit pour d'autres raisons. Vous devez donc être conscient que si vous vous ralliez de notre côté, vous serez certainement considérés comme des traîtres à votre clan. Bien entendu, si vous venez avec nous, tout contact avec Suna est formellement interdit, il faut bien se rendre contre que nous serons isoler, que nous ne verrons plus nos proches et cela pour un certain temps, j'en ai bien peur.

Le choix vous revient donc, êtes-vous avec nous ou contre nous? Ai-je besoin de préciser que pour les Kiriens, le choix ne se pose pas réellement car si vous retournez à Suna soit vous allez être enfermés, soit vous allez être exécutés. Après à vous de voir.

Ce choix est réel et il implique de lourdes responsabilités. Cependant, si vous choisissez de repartir à Suna, vous ne subirez aucun grief de notre part. Nous vous laisserons retourner libre à Suna et en parfaite santé à Suna. Pesez bien les pour et les contre, ne prenez pas votre décision seulement dans le but de faire plaisir à vos professeurs ou par honte de devoir rentrer à Suna sous le regard d'incompréhension de vos anciens camarades. Réfléchissez.

Maintenant allons manger, je vous laisse le temps du repas pour vous décider. Une fois le repas terminé, ceux qui voudront repartir à Suna, le feront. Les autres repartiront avec nous."


C'était maintenant à eux de réfléchir. La gravité des dires de Leolio avaient sans doute plombé la fête qu'ils préparaient. Tant pis...

[HRP]Le choix est bien réel. Si vous choisissez de rentrer à Suna vous serez pris en charge par quelqu'un là bas. Vous aurez des missions et autres évènements pour vous faire avancer dans votre RP. Idem si vous restez avec nous. Si vous retournez à Suna, vous ne serez pas laissé à l'abandon et vous aurez un rythme RP habituel (j'insiste mais c'est pour bien vous faire comprendre que là, c'est vraiment à vous de choisir).
A noter que pour les Kiriens, on ne vous laisse pas le choix par contre. Sauf si vous voulez vous faire tuer ^^

Dans votre prochain post, vous devrez donc mettre en avant le fait que Miyu, Musashi, Leolio et Sae se sont éloignés loin de vous pour discuter (attention aucun petit malin ne peut nous entendre :mrgreen: , à la limite vous pouvez entendre des éclats de voix lorsque l'on crie mais sans comprendre les mots). Bien entendu vous combler l'instant assez long, qui va de notre entrée dans la tente à notre sortie, comme vous le voulez du moment que ça reste logique.
Ensuite, impression sur le discours de Leolio, vous partez manger et vous réfléchissez sur vos 2 options. Puis fin du repas (rapide le repas), et vous venez nous dire votre choix. Ceux qui rentrent à Suna quittent de suite la zone sans se faire attaquer. Les autres attendent les nouvelles instructions.

Ceux ne pouvant poster rapidement doivent nous donner tout de même leur choix rapidement que l'on soit au courant. Dans ce cas, vous postez juste pour mettre votre choix.
Vous avez jusqu'à jeudi fin de journée grand maximum pour poster[HRP]
Leolio Mimura, Kazekage

Rien n'est impossible, il n'y a que toucher son nez avec sa langue qui est impossible dixit Pinnochio.
Miyu Renraku
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Re: Le choix...

Message par Miyu Renraku »

Maintenant que pratiquement tout le monde a posté dans le topic précédent on va préciser la date limite que le junin kawai a laissé assez vague... ^^
En tenant compte du fait que c'est les vacances pour la plupart... Vous avez jusqu'à jeudi fin de journée grand maximum pour poster. :)
Miyu Renraku, Jonin de Suna .

Incarnation d'une voie du Chaos , je chevauche le Vent du Renouveau .
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Chibi
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Re: Le choix...

Message par Chibi »

Bien que les sons n'étaient pas trés audibles étant donné que le baby se trouvait sous l'eau et les autres au dessus, il n'était point trés facile d'entendre tout ce qui se passait . Bien qu'à moitié inconscient, le petit garçon entendit une voix féminine parler de Volley-ball, une masculine évoquant le mot "enfant"...que pouvaient-ils bien vouloir dire ? Rien ne put venir à l'esprit de Chibi, qui commençait à voir les portes du paradis s'ouvrir à lui...oui, une intense lumiére était en train de l'éblouir...il voyait les nuages dans le ciel...et cette lumiére...ce n'était autre que celle...du soleil . Le môme venait de se faire sortir de l'eau par une main héroïque qui était à présent en train de le déplacer . L'enfant avait l'impression de voler...mais cette fois, ce n'était pas un vol plané comme il venait de faire l'expérience aprés sa premiére rencontre avec Miyu Renraku...mais un vol doux, paisible...relaxant jusqu'au moment où il sentit le sol dur se poser contre ses fesses . Le garçon qui l'avait sauvé avait une dominante bleue...yeux bleus, et cape bleu...Chibi trouvait cela pitoyable de s'habiller en privilégiant une couleur ...bien entendu, il ne pensait même pas que lui même se promenait avec des habits noirs et qu'il s'insultait ainsi d'être pitoyable également .

« Aoshi a raison, on ne fait pas de volley avec un enfant »

Dit-il en réponse aux autres personnes ... mais pouvait-on définir en tant que gens, des personnes désirant jouer au volley avec le premier enfant qu'ils pouvaient croiser ? Quels méthodes laches...cela dégouta le petit garçon qui ne répondit même pas au « Ca va petit ? Qu’est ce que tu fais là ? » de son sauveur, probablement inquiet par le peu de réaction de son nouveau protégé . D'ailleurs, ne sachant probablement pas s'y prendre avec les enfants, "monsieur je voudrais être un schtroumpf et c'est pourquoi je m'habille en bleu" n'hésita pas à baffer de gauche à droite le pauvre enfant qui n'avait rien demandé de tel et qui, immédiatement, repoussa du mieux qu'il put la main de son bourreau pour lui balancer méchament :

"S'péce de félé, tu veux que j'te fasse un procés pour maltraitance envers les enfants ?"...

Le crapaud sur la tête de Chibi regardait également le garçon méchament, n'importe qui aurait pu penser qu'il allait bondir sur le chevalier genin pour lui arracher les yeux férocement afin de protéger son petit maitre . Cependant, il n'en fit rien...se contenta de pousser des grognements fachés pour lui faire comprendre qu'il était interdit de lever la main sur le bambin de Kiri . Lorsqu'il reprit son calme, l'enfant détourna la tête avec mépris, et répondit à la question qui lui avait été posé :

"Pourquoi je te répondrai ? Apporte moi à manger, et tu sauras (peut-être) !"

Comment réagir face à tel chantage ? Qui plus est avait été balancé d'une voix certes, méprisante, mais sur le ton angélique qui appartenait aux cordes vocales de Chibi . La réaction de Shiyû fut instantané...aprés l'avoir écouté d'un air blasé...il prit dans ses bras l'enfant et le replongea dans l'eau durant une dizaine de secondes ...néammoins, cela fit paniquer légérement l'enfant qui se demandait combien de temps il allait ainsi rester sous l'eau...peut-être même ce monstre allait-il le noyer sous la colére ? Cela ne l'aurait que peu étonné, depuis qu'il était arrivé ici, tout ceux qu'il avait croisé, ou entendu, semblaient faire parti d'une famille de démons sans scrupules . Il était même possible que Chibi ait été sauvé, non pas pour qu'il reste en vie, mais pour le torturer un peu plus, en lui faisant croire qu'il s'en sortirait ...de quoi obtenir un plaisir sadique de la part de son bourreau . La vie du petit garçon ainsi que son rêgne qui n'aurait jamais commencé n'aura été que de courte durée ... du moins, c'est ce qu'il pensait jusqu'au moment où il ressortit de l'eau ...un faux nouvel espoir ? Ou un véritable espoir ? Seul l'avenir le lui dirait . Récupérant sa place sur le bord, le garçon peut-être schyzophréne (?) lui expliqua tout simplement :

"Tu sais petit, ici le droit des gosses ..."

A ce qu'il fallait comprendre, c'est que les gosses en ces lieux, étaient loin d'être de ceux que l'on protégeait et chouchoutait...mais que l'on s'amusait plutôt à torturer pour combler l'ennui...où était tombé Chibi ? Celui-ci, lorsque Shyu s'éloigna, plaqua ses mains contre ses joues...paniquant intérieurement au sujet du lieu où il avait atteri...avait-il été victime d'une conspiration de la Renraku ainsi que de la secrétaire chargé des inscriptions de l'académie pour le punir de son mauvais comportement envers elles ? Quel coup bas ! Se mettre à deux contre un enfant innocent comme lui ! Et l'envoyer sans scrupule dans une crique remplie de monstres bourreaux d'enfants ! C'était dit...il sortirait vivant de cette premiére épreuve, et punirait un jour ces deux femmes en les envoyant dans un lieu où elles seraient sauvagement violées et torturées ! Cela ne serait que le juste retour des choses .

Alors qu'il pensait à toutes ses punitions futures qu'il administrerait, Shiyu revint des vestiaires où il venait de prendre quelque chose d'un des sacs . Lui tendant une barre chocolatée, le garçon se mit à sourire au gamin, et lui dit d'une voix qui voulait dire "on fait ami-ami ?" :

"Tiens, qu'est ce que tu fais là alors ? Si t'es gentil je te ferais une tartine de Nutella, c'est bien meilleur que ça"

Que se cachait-donc derriére ce sourire amical ? Etait ce une ruse pour mieux piéger le petit et en prendre encore plus de plaisir ? Chibi attrapa la friandise...et se demandait s'il ne devait pas ordonner au garçon en face de lui de gouter en premier . Cependant, le fait de devoir retourner à l'eau ne l'enchanta point...et préféra donc faire gouter un premier morçeau à son crapaud...s'il mourait, Chibi saurait qu'il y avait danger (Hrp : bon, je pense pas qu'il soit empoisonné donc je me permets de faire survivre mon petit animal de compagnie(sinon je serai vraiment trop triste qu'il meurt)) . Une minute aprés que l'animal ait dégusté le petit morceau de chocolat, celui-ci tenait toujours sur ses quatres pattes...ce qui rassura assez le petit garçon pour qu'il daigne mettre la friandise dans sa bouche . Observant Shiyu...il lui balança un :

"T'en auras pas, c'est mon mien ! Mais je veux quand même la tartine de Nutella ! Et pour te prouver que je ne suis pas rancunier...je vais te dire la raison de ma visite ! En fait, je suis un shinobi de premiére classe...chargé d'amener un message à Miyu Renraku...c'est une mission de trés haute importance, et seul quelqu'un comme moi pouvait faire en sorte de s'infiltrer dans vos rangs pour faire parvenir ce message ! J'fais parti des services secrets tu sais ! C'est pour ça que je cache mon visage ! Et si tu me touches encore, bah mon crapaud, il va se transformer en alligator et te dévorer entiérement pour ensuite chier tes entrailles dans le lac !"

Il aurait put dire qu'il n'était qu'un simple nouveau, et qu'on lui avait chargé au passage de délivrer un message à Miyu...message qui d'ailleurs ne devait plus être en trés bon état aprés son double-séjour à l'eau (au moins, il aurait un bon bouc-émissaire...) . Mais nan, afin d'imposer son respect et ainsi pouvoir échapper aux boureaux mangeurs d'enfants, il s'était permis de s'inventer son propre rang, et de menacer le garçon s'il se permettait de s'en prendre encore à lui .

"Si tu me montres Miyu Renraku, tu auras peut-être une prime pour m'avoir permis de réussir ma mission à bien !"

Le garçon parlait maintenant, avec une voix d'ange, mais moins aggressive...il pouvait être comparé à un mauvais génie qui proposait à Shiyu un pacte avec le mal pour obtenir de nouveaux priviléges . La voie de la tentation...il n'y avait que ça de vrai !

Hrp : Bien entendu, je me suis mis d'accord avec Shiyu pour les paroles qu'il prononçait !
Chibi, bambin exilé de Kiri no kuni .

"Tu veux être mon ami ?"
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Shiyu Kûkan
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Re: Le choix...

Message par Shiyu Kûkan »

Le gamin semblant inconscient, Shiyu lui prescrit quelques baffes qui eurent l’effet escompté. L’enfant était toujours vivant.

"S'péce de félé, tu veux que j'te fasse un procés pour maltraitance envers les enfants ?"...

Ayant du mal à avaler la phrase, celui qui avait sorti le nouveau de l’eau et lui avait évité le sort du volley infernal le regardait maintenant d’un air blasé

"Pourquoi je te répondrai ? Apporte moi à manger, et tu sauras (peut-être) !"

Ouais, ben en fait il était peut être un peu trop vivant celui là. Le reprenant il le plongea une seconde fois dans l’eau, pas longtemps, seulement une dizaine de seconde. Le temps de faire comprendre au gamin que le genin avait eu sa dose pour la journée. Puis il le ressorti pour lui faire comprendre ce principe.

"Tu sais petit, ici le droit des gosses ..."

Celle qui se rapprochait le plus du môme était certainement Kat, qui s’était fait à moitié ouvrir le bide par Miyu-senseï. Mais bon, n’étant pas quelqu’un de foncièrement méchant, mais plutôt conciliant, le chevalier alla vers le tas d’affaires qui était le dernier vestige des vestiaires et fouilla rapidement sa sacoche. En sortant une barre chocolatée (sur laquelle il versa une goutte d’arsenic :lol: Naaaan, je déconne ^^) il retourna vers l’enfant et la lui tendit.

"Tiens, qu'est ce que tu fais là alors ? Si t'es gentil je te ferais une tartine de Nutella, c'est bien meilleur que ça"

Le nouveau semblait se méfier du genin, s’il trouvait Shiyu indigne de confiance il allait s’amuser avec les autres membres de l’équipe. La barre ayant passé le test du crapaud finit dans le ventre du môme qui se remit à parler.

« Mais je veux quand même la tartine de Nutella ! »

Cette phrase fit sourire le Kûkan, en même temps, qui pourrait refuser une tartine de Nutella ?
La suite réaccrocha l’air las au visage du genin qui poussa un soupir, hésitant même à replonger le bambin dans l’eau.

*Tu n’es pas le premier envoyé ici avec une lettre pour Miyu-senseï*

"Si tu me montres Miyu Renraku, tu auras peut-être une prime pour m'avoir permis de réussir ma mission à bien !"

Louchant sur son épée un peu plus loin, Shiyu voyait déjà la scène. Déjà couper un doigt pour apprendre le respect, c’est efficace, le problème c’est que ça repousse pas mais ça c'est qu'un détail. Ensuite peut être un pied qu’il pourrait envoyer à la famille.
AAAH NONN, Miyu, sort de ce corps :lol:

Humhum, un peu de sérieux, dans sa grande bonté ( :mrgreen: ), le Kûkan préféra oublier la remarque du gamin. S’asseyant sur le bord à côté de son nouvel "ami" il s'allongea là.
Tiens d'ailleurs elle était passée où Miyu ? Tous les gradés en fait. Ils avaient déserté en laissant leurs élèves là ? Des ombres dans une des tentes lui prouvèrent le contraire. Pourquoi s'étaient ils isolés ?


"Je sais pas trop pourquoi Miyu-senseï est partie, par contre je peux te dire que tu n'as pas intérêt à la déranger. Mais après tu fais ce que tu veux"

En parlant de faire ce que l'on veut, Shiyu avait une petite faim, et puis il avait promis quelque chose.

"Dis au fait, ça te tente toujours une tartine de Nutella ?"

La voie de la tentation...il n'y avait que ça de vrai ;) :lol:
Sans attendre de réponse le Kûkan se releva et retourna à sa sacoche qu'il prit ainsi que sa lame. S'asseyant (une fois de plus) près du môme, il sortit du pain, le Nutella, et un kunaï. Tartinant à l'aide du kunaï (on fait avec ce qu'on a ^^), il tendit le cadeau du ciel au petit.

"Tiens, goûtes ça. Tu parleras avec Miyu-senseï plus tard. Je suis persuadé que ta mission spéciale est de la plus haute importance, mais rien n'est plus important qu'une tartine de Nutella, surtout pour un agent tel que toi"

La dernière phrase avait été prononcée d'une voix aussi ironique que possible, montrant au môme que son histoire ne tenait pas debout.
Se tournant ensuite vers ses camarades dispersés un peu partout, certains boudant, d'autres non, le genin toujours un mayot de bain bleu forma un Tao et effectua son jutsu.

"Bunshin"

Un clone apparu devant chaque membre du groupe et parlèrent d'une voix très commerciale.

"Distribution de Nutella offerte, offre gratuite en série limitée et sans obligation d'achat. Cette offre est à compter de maintenant et ce jusqu'à pas longtemps. Voir votre revendeur particulier.
Pour plus d'information sur le comment manger du Nutella sans s'en foutre partout, consultez nos expert à vos points de vente habituelle."


Puis tous disparurent dans un léger nuage blanc, qui resterait à faire la boude ? Aucune idée, en tout cas Shiyu était en train de tartiner généreusement un autre morceau de pain.



C'est devant cette scène que le groupe des chuunin/juunins revinrent. Qu’avaient ils pu se dire dans leur tente, ils s’étaient fait un G8 à quatre ?
Toujours est il que le Kûkan s’exécuta en prenant sa lame lorsque sonna l’heure du rassemblement, d’ailleurs l’ancien macabé avait un air très grave, trop au gout du genin toujours en mayot.

*Ben c’est pas encore aujourd’hui qu’on nous apporte une bonne nouvelle*

Devant l’annonce de l’attaque du village et de la mort de celui qui en était le symbole, la mâchoire de Shiyu faillit en tomber. Suna attaqué ? naaaaaaaaaaaan. Le Kazekage mort ? NAAAAAN.
Ils étaient partis depuis à peine quelques jours et déjà tout partait en vrille. Mais ce fut l’image de son parrain qui heurta son esprit. Pourvu que Shekil aye bien, ainsi que le clan. Dans Suna ils étaient quasiment les seuls que Shiyu connaissait, les autres étaient ici, avec lui.

"Je peux vous dire que des clans, peut-être tous, se rallieront aux putschistes soit par intérêt, soit par soutien au nouveau gouvernement, soit pour d'autres raisons."

Devant cette phrase le Kûkan serra dents et poings.

*C'est une insulte ! Aucun clan ne se rangera derrière les assassins de celui qui représentait si bien Suna.*

En plus de cela, rien que le clan Kûkan avait vu 3 de ses plus jeunes membres partir en mission, dont deux sous les ordres d'un juunin proche de Leolio. Ne feraient ils pas le rapprochement ? Aux yeux de Shiyu les clans remettraient rapidement en cause ce nouveau conseil.

"Maintenant allons manger, je vous laisse le temps du repas pour vous décider. Une fois le repas terminé, ceux qui voudront repartir à Suna, le feront. Les autres repartiront avec nous."

Dégainant son épée, le Kûkan la planta profondément dans le sable, parlant à son tour d'une voix grave qui contenait mal sa hargne.

"Il y a peu nous avons hébergé nos alliés kiriens qui avaient été trahis par leur gouvernement corrompus, et aujourd'hui c'est notre tour ?
Ces parodies de ninja et d'être humain ont assassiné notre Kage, exterminé une grande partie de notre conseil, et ne vont pas tarder à s'en prendre à nos clans qui ne se feront certainement pas berner si facilement"


Ayant de la peine à prononcer la phrase suivante, il cracha les mots plus qu'il ne les articula.

"Et vous nous demandez si on veut tranquillement retourner leur dire bonjour comme des gentils toutous ? Allait lécher les mains de notre soit disant nouveau conseil, encore recouverte du sang de notre Kage ?"

Saisissant sa lame qu'il libéra du sol il continua de libérer sa colère.

"Moi j'ai pu faim, j'ai un entrainement à continuer. Et bon appétit"

Et il s'écarta du groupe d'une dizaine de mètre, où il s'assit en silence, tenant toujours son épée entre ses mains. S'il devait partir en guerre contre les murs de son propre village, il ne fallait pas rechigner à l'entrainement.
Tentant de maitriser la colère qui le submergeait toujours il fit une nouvelle tentative du Zantetsu. Mais il savait déjà que ça ne servirait à rien, il était bien trop énervé pour se concentrer. Pourtant il essaya, faisant le vide et oubliant un temps ce qu'il prenait pour un affront. Ramenant son chakra dans ses paumes, imprégnant la garde de la lame à la frontière de sa peau. Puis augmentant encore la quantité, ouvrant l'épée au chakra, essayant d'infuser ce chakra à l'acier Kûkan.
Se relevant il rengaina la lame. Non, il n'y arriverait pas. Faire s'accorder le chakra et l'acier était quelque chose qu'il fallait travailler sereinement, pas l'esprit bouillant. Il connaissait une technique bien plus approprié à son état actuel.

Formant le Tao de la chèvre par habitude, il ne connaissait toujours pas la Tao adapté à cette technique, il tenta une nouvelle fois la technique Katon. Si ça n'avait tenu qu'à la flamme qui parcourait son corps en ce moment, c'est tout l'oasis qui aurait été réduit en cendre. Mais il ne se faisait pas de fausse inquiétude, il ne connaissait quasiment rien de la technique. Ramenant autant de chakra que possible dans ses poumons, il souffla le tout et essayant d'y ajouter l'étincelle qui y mettrait le feu.
Shiyu, chevalier du Chaos, membre du clan Kûkan

Pour faire la gueule il nous faut utiliser 65 muscles, contre seulement 10 pour un sourire. Pourquoi vous surmener?
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Mangetsu Kukan
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Re: Le choix...

Message par Mangetsu Kukan »

Lorsque Miyu revint, elle n'était pas seule. Trois autres personnes l'accompagnaient mais l'une d'elles quitta rapidement le camp. Un autre encore se dirigea vers les adolescents et les rassembla afin de pouvoir leur parler. Pour l'instant, tout allait parfaitement, pour l'instant seulement.
Après les avoir regardé un à un, Leolio, prit la parole. Le ton était grave et ça n'était pas pour rassurer Mangetsu qui s'était déjà demandé ce qu'il pouvait bien se passer et qui à présent qu'elle était sur le point de le savoir aurait bien aimé reculer encore un peu l'échéance. *Ah, j'aime pas quand ils prennent ce ton, à chaque fois c'est pour nous annoncer des trucs graves.*

Et effectivement, la jeune fille avait vu juste puisque, après s'être présenté, Leolio leur annonça d'entrée de jeu qu'il y avait eu un putsch à Suna et que plusieurs membres du conseil, ainsi que le kazekage, avaient été assassinés. Tact devait être le second prénom du junin à voir comme il venait de leur annoncer les choses.
S'en fut trop pour Mangetsu qui sentit ses jambes céder et qui tomba à genoux dans le sable, des larmes roulant le long de ses joues. Ça n'était pas qu'elle connaissait des membres du conseil, hormis Sae, avec qui elle n'avait échangé que quelques mots, mais ces histoires de tuerie, elle trouvait cela tout simplement horrible. Elle n'était pas végétarienne pour rien. *N'ont-ils donc aucune pitié ? N'y avait-il aucune autre solution que cette nuit des longs couteaux ?*

Puis le junin leur annonça qu'il comptait mener une rébellion puisqu'il ne pouvait actuellement pas rentrer au village mais qu'il refusait de laisser impunis ceux qui avaient organisé tout ça, à savoir la famille Kinran. Il voulait reprendre son village, et eux dans tout ça ? N'était-ce pas également le leur de village ? Leolio se voyait-il déjà en remplaçant du kage pour parler ainsi de Suna ? Il ne les laissa tout de même pas en plan, à trois ils ne seraient de toute façon pas allés bien loin, mais Mangetsu craignait que leur aide ne pèse pas bien lourd face aux forces en présence. Même le plus puissant des genin ici présent ne tiendrait pas bien longtemps face à la puissance des ninjas du village du sable. Ça n'était pas un jeu, ils risquaient de rencontrer le danger plus d'une fois et ici, la mort serait très certainement la récompense du vaincu. Un sursis celle du vainqueur.

Il y avait aussi le problème du clan, puisque si les Kukan se rangeaient du côté des putschistes, Mangetsu serait considérée comme une traîtresse et qui sait quelles représailles s'abattraient sur ses parents. Mais à présent elle comprenait pourquoi ils l'avaient éloignée du village. Ça n'était pas pour qu'elle acquière une quelconque expérience aux côtés d'une ninja de haut-rang. Ils voulaient juste qu'elle soit loin du village, en sécurité. Devait-elle comprendre que les Kukan avaient déjà choisit leur camp ? Au moins sa famille.
S'allier au junin pouvait donc sembler être la meilleure chose à faire, mais ça n'empêchait pas la jeune fille de s'inquiéter pour ses parents. Certes elle ne connaissait presque rien du monde des ninjas, contrairement à sa mère, mais elle ne voulait pas les abandonner. Si elle devait mourir, elle préférait que ce soit aux côtés de ses parents plutôt qu'à ceux d'inconnus qui seraient frappés du sceau des traîtres.

Shiyu, lui, semblait avoir choisit quel serait son camp. Quelque part, Mangetsu lui enviait la facilité avec laquelle il avait visiblement prit sa décision. Et à sa place, qu'aurait-elle fait, elle ? Non pas si elle avait été Shiyu, mais si elle avait été genin et aussi expérimentée que lui ? Probablement qu'elle aurait douté de la même façon.
Alors, que faire, que dire ? En vérité, elle n'arrivait pas à se décider entre ses peurs, ce que ses parents auraient voulu et ce qui était le mieux pour le village, son village.

Elle se sentait perdue et ne savait que décider. La cause du junin lui semblait juste mais à côté de ça, elle ne voulait pas décevoir son clan. Leolio leur avait également dit qu'en restant avec lui, ils risquaient leur vie. Pour le moment, on ne lui demandait pas encore de prendre une décision, mais à voir comment évoluaient les choses, ça ne saurait tarder, et c'était bien ce qui l'inquiétait car pour le moment elle était tout ce qu'il y avait de plus indécise, la peine qu'elle éprouvait pour la mort du kazekage et des membres du conseil ne l'aidant pas à se concentrer.
S'ils choisissaient de rentrer à Suna, Leolio avait dit qu'il ne leur arriverait rien et était-ce bien la place d'une étudiante qui n'avait même pas encore commencé sa formation que cet endroit ? Il était certain qu'elle serait bien plus en sécurité à Suna, que c'était la meilleure des choses à faire. Alors pourquoi hésitait-elle ? Peut-être parce que ses parents l'avaient envoyée loin du village pour sa propre sécurité, mais justement, elle avait peur pour eux. Peur qu'il leur arrive quelque chose, comme si elle pouvait leur être d'une quelconque aide.

Cela dit, le junin les invita à manger. Mangetsu s'installa donc à table mais le cœur n'y était pas. Elle mangea, sans grand appétit ni plaisir. La fin du repas, ce festin qui aurait dû être si joyeux, arrivant bien trop vite à son goût. Dire qu'elle se réjouissait pour cette fête, l'occasion de se faire de nouveaux amis, mais voila qu'on l'embarquait dans une histoire de guerre. A la fin du repas, elle resta assise, se penchant légèrement d'avant en arrière. Elle ne savait toujours pas qu'elle décision prendre. Suivre Leolio lui semblait le plus juste, mais rentrer au village était le plus sûr. Qu'aurait fait Tsuki à sa place ? Elle, elle n'aurait probablement pas hésité à rejoindre Leolio, mais elle devait être si forte. Sa fille lui enviait un peu son courage ou plutôt sa puissance. Sa puissance, car c'est elle qui donne du courage, il est bien plus facile de se dresser face à l'ennemi quand on sait qu'on a une chance de gagner, que lorsqu'on sait qu'on ne tiendrait pas deux, non une minute face à lui.

Quelqu'un vint alors la voir, la prenant par le bras et la forçant ainsi à se relever. Pourtant, ce fut tout en douceur que cette personne opéra mais de toute façon Mangetsu était dans son petit monde et Miyu aurait tout aussi bien pu la gifler qu'elle n'aurait pas fait la différence. Elle suivit donc la chunin, docilement, tandis qu'elle la conduisait un peu à l'écart des autres. Etait-il déjà temps de sacrifier les brebis les plus faibles ? Celles qui risquaient de quitter le troupeau pour rentrer à la bergerie, c'est à dire à Suna.
« Ecoute moi bien Mangetsu ! Si le vieux crouton t'a amené à Sae ça n'est certainement pas pour des prunes. Si en plus il a été chargé par le clan de réunir les Spadassins c'est qu'il y a vraiment quelque chose qui cloche. Ton clan n'est certainement pas dupe, il a beau être jeune par rapport au mien il n'en est pas plus bête. Je suis certaine qu'ils n'attendent qu'un signe pour mettre à nue la vérité. Ils sont dévoués au Kage, plus que la plupart des ninjas, non seulement parce qu'ils sont un clan mais aussi parce qu'ils sont formés à devenir les épéistes de la garde rapprochée des plus haut gradés. Ils connaissent les membres du Conseil et savent à quoi s'en tenir. Tu as entendu ton cousin ? Il pense comme moi. Tu penses peut être que t'opposer à ton clan est passible de traîtrise. Et alors ? Fais ce en quoi tu crois ! Fais ce que tu veux ! Les shinobi sont soi disant les êtres les plus emprisonnés qui soient... moi je te montrerai qu'un shinobi peut être aussi libre qu'il le souhaite ! Maintenant je te laisse méditer et décider en ton âme et conscience de ce que je dis... le Malin contre lequel ton oncle t'as mis en garde n'est pas forcément moi... enfin pas forcément QUE moi. »
Elle avait prononcé ses derniers mots avec un clin d'œil, puis elle était retournée auprès du groupe, laissant Mangetsu seule avec ses pensées.

Miyu avait peut-être raison, on ne l'avait pas envoyée ici pour rien et si comme elle le disait, et comme Mangetsu l'avait supposé, le clan Kukan allait faire opposition, alors elle serait bien plus en sécurité ici qu'au village où elle risquait de toute façon de traîner dans les pattes de ses parents. Elle espérait qu'il ne leur arriverait rien, c'était tout, et si Miyu parlait de lui montrer certaines choses, c'était qu'elle lu accordait un minimum de considération et de confiance, sans quoi elle l'aurait tout simplement laissée se morfondre dans son coin. Sa décision était prise. Jusqu'à maintenant elle hésitait et un rien aurait pu faire pencher la balance dans un sens ou dans l'autre, ce rien Miyu le lui avait apporté.
Ayant rejoint la chunin, elle s'adressa à elle. A elle plutôt qu'à Leolio, parce qu'il lui avait gâché le plaisir de sa fête. A elle plutôt qu'à tout le groupe, parce qu'au fond, ils s'en fichaient probablement, pour la plupart, de ce qu'une étudiante sans pratique pouvait bien décider car que ce soit pour un camp ou pour l'autre, elle n'était rien pour le moment, si ce n'est un espoir pour le futur, à condition qu'elle survive aussi loin.
Mangetsu Kukan chounin de Suna
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Mai Kukan
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Re: Le choix...

Message par Mai Kukan »

Prise d’une impulsion subite, Mai utilisa le kinobori et grimpa au sommet de l’arbre contre lequel elle était adossée. De là-haut, elle n’avait pas seulement une vue magnifique, elle pouvait aussi entendre des choses intéressantes. Des voix s’élevaient à une courte distance de là et lui montaient aux oreilles. La genin tendit l’oreille pour saisir des bribes de cette discussion.

« … Miyu … mission … shinobis … » c’était un sujet intéressante … et qui était cette personne dont elle ne reconnaissait pas la voix ? Les gradés auraient-ils amenés un invité surprise ?
Baissant les yeux, Mai chercha à savoir qui était cette énigmatique personne qui discutait avec Shiyu… Shiyu parlait tout seul ? Son interlocuteur était invisible ? C’était un super shinobi alors ! … ah non … il parlait à un ballon de volley parlant … la fatigue lui faisait entendre des voix … cette journée l’avait vraiment épuisée … mais, en regardant un peu mieux, Mai s’aperçut que le ballon était en réalité … un nain ! En moins barbu … cet espèce de nabot prétendait être un agent secret.
*Et moi je suis 007 ?*
Encore un crétin … heureusement Shiyu s’occupait de ce cas désespéré … il n’y aurait donc jamais personne pour remonter le niveau mental de la troupe ? …
Cette conversation n’avait finalement aucun intérêt … Mai se laissa glisser au bas de l’arbre et s’en éloigna de quelque pas.
Curieusement, elle en avait un peu marre. La fatigue de la journée retombait sur ses épaules comme une chape de plomb. Voir Kat l’avait revigorée, mais l’incident « Shinshi » avait de nouveau tendu ses nerfs.
Maintenant, elle aspirait à une certaine paix. Elle ne pourrait pas se reposer avant la fin de la fête et elle devait trouver un nouveau moyen de se détendre. Vu l’heure, il n’était plus question d’aller piquer une tête dans la rivière. Il ne restait plus que sa méthode préférée : jouer avec son sabre.

Dans un léger chuintement, la Kukan fit glisser la lame en dehors de son fourreau. C’était dommage de ne pas pouvoir s’en servir simplement parce qu’elle n’avait pas l’expérience nécessaire. Elle aurait tant aimé maitriser les techniques de son clan pour devenir à l’image de sa tante.
Le souvenir de cette déesse du sabre s’entrainant imprégnait toujours l’esprit de Mai. Un jour, elle lui ressemblerait.
Un jour …
Pour l’instant, elle devait travailler pour atteindre ce niveau.

Tenant la garde de l’arme à deux mains, la jeune fille ferma les yeux et tenta de se rappeler les mouvements qu’on lui avait enseigné. La garde était une chose fondamentale : une position qui permettait une défense autant qu’une attaque rapide. Bien calé sur ses deux pieds, la pointe était tournée vers le haut, en direction de la gorge d’un hypothétique adversaire. Un pas, et un seul, était normalement suffisant pour pouvoir frapper.

Mai répéta l’enchainement garde-attaque deux fois, puis elle s’arrêta. Elle ne se sentait pas bien. Il y avait quelque chose qui ne lui plaisait pas dans cette façon de se battre. Elle se sentait gauche et pas en harmonie avec son sabre. Tous deux n’étaient pas sur la même longueur d’onde, chose la plus mauvais pour un Kukan et son arme : il fallait qu’ils s’accordent, ce qui était tout à fait possible vu que Mai se souvenait d’une fois où elle n’avait fait qu’un avec Hadalfang. Il suffisait de retrouver les mêmes perceptions, mais ce n’était pas tache facile, car on ne commandait pas à un sabre Kukan d’être en accord avec son possesseur. Non. Entre un bretteur du clan et sa lame, il y avait quelque chose de semblable à la magie ou à l’amour entre deux êtres vivants.
Une épée Kukan possédait sa propre vie, indépendante de celle de son maitre, et celui-ci devait faire un effort permanent pour communier avec son arme. Ce n’était pas qu’un objet contrairement à ce que disaient les mauvaises langues. C’était bien plus. La majorité de la vie d’un Kukan se passe à chercher l’équilibre avec sa lame, et c’est après maintes années passées ensemble à se chercher et à se connaître, que les deux devenaient définitivement soudés.

Mai n’était donc pas au bout de ses peines, mais le chemin à parcourir était un défi journalier qu’elle prenait plaisir à relever. Plus qu’une contrainte, c’était une détente.
Comme cette nuit où son sabre était devenu fugitivement le prolongement de son bras, Mai enleva sa main gauche du sabre et raffermit sa prise avec la droite.
L’effet fut instantané : elle se sentit de nouveau calme et détendu. Le gêne avait miraculeusement disparu.
Mugen no Kensen … c’était un art propre aux Kukans, et le sang de ce clan coulant dans ses veines, Mai avait du mal à supporter la contrainte de tenir sa lame à deux mains.

Dans cette nouvelle position, la genin tenta de retrouver ses marques en modifiant sa technique de garde. Son bras libre lui donnait un nouvel équilibre, et elle se sentait plus libre. Une esquive sur le coté, par exemple, lui semblait tout à coup plus simple que quelque chose de lourd comme un pivotement avec les deux maisn coincées sur un manche.
Mais trouver une nouvelle garde n’était pas simple : tous ses repères se trouvaient ébranlés si ce n’est détruits. Son ancien équilibre la rendait désormais instable et sa nouvelle position devenait inconfortable.
Naturellement, son pied droit s’avança et son buste pivota légèrement afin que sa lame puisse se trouver mieux centrée par rapport au centre de son adversaire.
L’inclinaison de la lame devenait aussi inconfortable et Mai la pencha légèrement vers l’intérieur. A ses yeux, un coup oblique partirait ainsi mieux, et elle pouvait toujours pivoter son fer pour parer un éventuel coup.

Contente d’avoir posé de nouvelles bases nécessaires au Mugen no Tensen, Mai ne put s’empêcher d’esquisser quelques mouvements. Elle n’avait jamais appris la danse, mais dans ces moments là, elle avait l’impression fugace d’être une étoile. Elle n’executait pas encore une danse endiablée et mortelle comme les vrais bretteurs, mais elle s’amusait.
Un sourire illumina son visage jusque là toujours un peu tendu par la fatigue et les évènements récents. Elle se sentait bien. Tellement bien que le reste ne comptait plus. La guerre ? Loin ! Les pervers ? En enfer ! Et les autres ? Ils se passaient bien d’elle.
Seul le plaisir d’évoluer seule au milieu de la nuit tombante comptait. Déjà, elle oubliait qu’elle était partie pour s’entrainer au Mugen no Tensen. Cette technique attendrait bien …



La voix unique du grand et magnifique Leolio tira Mai de son entrainement et de sa torpeur. La voix du jounin était grave, un peu lasse et ne laissait rien présager de bon, mais la miss se sentait de nouveau assez détendue pour assimiler les infos qui allaient leur être données. Et puis on ne discutait pas les ordres de ses supérieurs, surtout quand ils étaient beaux et bien placés dans la hiérarchie.
La genin rangea son sabre et se dirigea vers le lieu où les quatres gradés attendaient que tout le monde fut réuni. Après un passage en revue de ses troupes, le chef reprit la parole.
Il n’aurait peut-être pas du.
Comment faire toucher le fond au moral des gens ? Facile : suivez la méthode Leolio Mimura, gratuite, économique et tout et tout : racontez leur que le big boss de leur village vient de se faire assassiner par des types Sunais assoiffés de pouvoir, et qu’en gros, ils sont dans la merde jusqu’au cou à cause de ce changement de pouvoir. Cool non ?
Mai se croyait prête à encaisser tout ce que son idole pourrait leur dire, mais elle n’avait pas vraiment prévu un truc aussi fou. D’accord qu’on veuille tuer des junins du conseil … à la limite : le Kage aurait peut-être voulu faire le ménage dans ses conseillers incapables. Mais que ce grand chef se fasse liquider … couic … le type le (soit disant) plus puissant de Suna rayé de la carte par son propre camp ? Une guerre civile … le programme en perspective s’annonçait joyeux ! Du sang, des tripes, des morts ! Réjouissant ! Le site archéologique n’avait été qu’un vague avant-goût de ce qui les attendaient dans le futur. Il allait falloir devenir comme Miyu pour supporter tout ça …

La suite du discours de Leolio était encore plus géniale que la première partie : lui, l’intouchable jounin, allait se faire injustement accuser de meurtre.
Bon ça on s’en fiche un peu, ce n’était qu’un détail aux yeux de Mai.
Sauf que, vu la suite, ça devint autre chose qu’un détail : ce fou allait mener une rébellion. « Leo au pouvoir ! » Qu’il rêve s’il voulait qu’on scande ça dans les rues de Suna …

Puis monsieur Serpillière demanda aux jeunes de se rallier à lui. Eux les fondations de sa rébellion ? Il n’était pas près de virez les vilains Kinran … ces gosses n’étaient que des poids plumes face aux forces de Suna qui iraient forcément dans le camp des nouveaux dirigeants du village.
Leolio ne cacha pas que ce choix, qui était de le rejoindre, serait périlleux et suicidaire. Mais alors ? La vie d’un vrai shinobi en temps de guerre n’était-elle pas par définition faite de risques ? A bien y réfléchir, cette définition ne plaisait pas à la demoiselle qui aurait préféré un métier marrant et plaisant, mais vient toujours un moment où nous devons arrêter de nous leurrer sur notre sort. Erreur que ce choix qu’elle avait fait ? Non. Etre fleuriste dans un village et se retrouver inutile face à la guerre civile planant sur son village, ce n’est pas une vie. Ce qui plaisait, envers et contre tout, c’était cet aspect protecteur et utile de ce métier de ninja. Quels que soient les traumatismes qui résulteraient des horreurs qu’on voyait à travers ses missions, on pouvait toujours se racrocher à la fierté des actes accomplis.

Leolio enchaina sur les clans. Sujet dangereux sur lequel il semblait ne pas voir les risques. Accuser de trahison les familles de la majorité des jeunes, c’était la meilleure façon de se les mettre à dos. Il énonçait des vérités, mais il n’atteignit pas le but voulu. Ce qu’il disait, vrai ou faux, c’était une insulte à la dignité des membres des clans, de quoi en énerver certains.
Ce fut le cas de Mai.
Ce fut le cas de Shiyu.
Un volcan assoupi se serait violemment réveillé aurait fait le même effet que le Kukan s’énervant. Bien que blessé dans sa fierté de Kukan et bien qu’agacée par les propos de son junin préféré, Mai n’avait pas envie de lui répliquer avec violence pour défendre les clans. Si elle le faisait, elle se ferait automatiquement remballer par Serpillière-man.
Pourtant Shiyu n’hésita pas un seul instant. A peine Leolio avait-il fini de parler que le genin prenait le relais, avec une fureur mal contenue.
A la différence de sa cousine, il n’avait rien apprécié du discours du jounin, et pas seulement la partie « clan ». Comment pouvait-on faire un choix quand on n’en avait pas vraiment ? C’était surtout contre cette deuxième option que se révoltait le garçon. Pour lui, il était inconcevable d’aller se ranger du coté de ceux qu’avait dépeint Leolio comme étant des traitres.
Mais étaient-ils réellement des traitres ? C’était la question qui titillait Mai. Comment savoir ? Le Kage n’était-il pas un « vendu » qui défendait les intérets des autres pays au dépend du sien ? Les Kinrans n’avaient-ils pas fait quelque chose de bien en effectuant une purge auprès des membres haut-placés du conseil ? Leolio n’était-il pas réellement un traitre qui tentait de se défendre en profitant de la naïveté de gamins à peine sortis de l’enfance ? … tant de choses qui détenaient la clé du choix de Mai. Leolio ou les Kinrans ? Elle avait le choix … mais quel choix … c’était difficile quand on n’était pas sur de posséder toutes les bonnes cartes en main.

Moins violente que son cousin, Mai s’écarta du groupe avec un petit « j’ai besoin de réfléchir un peu … ». Le diner passerait à la trappe … tant pis … cette histoire lui avait coupé l’appétit.
Pourtant, elle attrapa une fruit trônant au sommet d’un tapis, avant de retourner près de l’arbre où elle s’était tenue avant le discours.
Là, à distance du banquet et des autres, elle pourrait réfléchir au calme.
Dans sa tête, elle se fit un inventaire du pour et du contre aller avec Leolio.
Contre : il était peut-être un traitre … sa vie serait bien moins dangereuse là-bas … elle serait auprès de sa famille et pourrait progresser en sécurité au sein de son clan… … rien d’autre … c’était bien maigres comme arguments … et puis elle pouvait les mettre tous en doute facilement : si Leolio était bien un traitre, alors pourquoi trois gradés le suivaient dans sa rébellion ? Sae ça se comprenait : elle pensait comme monsieur Serpillière. Mais les choix de Miyu et Mu étaient moins simple. La première était excentrique mais faisait généralement de bon choix, quand à Mu, il avait la réputation d’être un jounin sérieux… mais Leolio aussi avait une bonne réputation (en dehors de sa mauvaise habitude d’essayer toutes les femmes de la ville pour trouver la bonne). Ce n’était donc pas un argument satisfaisant.
Sa vie serait moins dangereuse à Suna ? La bonne blague ! A coup sur, on l’enverrait sur les traces des genins alliés à Leolio, ou on lui trouverait des missions suicidaires. Un jour ou l’autre, elle se retrouverait confrontée à ses anciens amis et coéquipiers … la simple idée de devoir affronter Shiyu lui donnait envie de vomir … jamais elle ne pourrait croiser le fer avec lui. C’était son cousin préféré, celui avec qui elle avait partagé la formation d’étudiants et avec qui elle avait fait sa première mission. Un tel soutien, on n’en trouvait pas deux pareils … même si il restait en vie, passer dans un autre camp que lui serait une perte que Mai ne pourrait supporter.

« ne prenez pas votre décision seulement dans le but de faire plaisir à vos professeurs ou par honte de devoir rentrer à Suna sous le regard d'incompréhension de vos anciens camarades » avait dit Leolio … pourtant c’était ce qu’allait faire Mai : suivre son cousin. Après son discours enflammé, le genin avait clairement montré qu’il suivrait le jounin, il fallait désormais espérer qu’il était dans le vrai …

La genin fit demi-tour, grignotant au passage le fruit qu’elle avait chipé, et revint vers le groupe, attablé autour d’un menu qui aurait du être festif.
Là c’était plutôt déprimant. Rien qui donna envie de rester.

« Je vous suit Mimura-sama. »
glissa-t-elle en passant à son supérieur, donnant ainsi sa réponse. Oui elle était décidée à se suicider avec tout ceux qui le suivrait.
Mai Wang/Kukan étudiante à Suna
Membre d'un team composée : d'un psychopathe, de deux pervers, d'une marchande de fruits (moi ><) (melons, pastèques ...), d'une adorable gamine, d'un bouclier anti-pervers et d'un sensei pas chanceux (devinez pourquoi ^^)
Heikukiji Midonna
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Re: Le choix...

Message par Heikukiji Midonna »

Après un bon bain où Midonna avait été récupérée par un charmant garçon, après une scène d'émotions dont elle avait découvert l'existence possible avec un garçon, elle avait besoin de repos. Le diner semblait près, Miyu avait bien travaillé, et les autres étudiants semblaient tous occupés. Midonna se décida à aller se reposer à l'ombre.
Elle s'assit au coin d'ombre où elle avait l'habitude de s'entrainer. Inconsciemment elle eut envie de reprendre l'entrainement, ce devait surement être l'habitude de ce lieu. Mais elle sentait bien qu'elle était fatiguée, qu'aucun entrainement n'était possible. D'autant que si elle voulait faire la fête ce soir il allait lui falloir des forces. Elle s'allongea donc sur le sable qui était frais de par sa position constamment à l'ombre.

*Hum enfin un moment de répits. Pas simple d'être un Ninja, je me demande si tout s'enchainera toujours de cette façon... Comment font-ils tous pour ne pas être fatigués? Même moi qui ne dors pas souvent je le suis. Je suis tellement bien la...*

Et c'est ainsi que Midonna s'endormit paisiblement.
Un bout de temps passa, Midonna ne savait pas combien mais lorsqu'elle se réveilla la plupart des gens étaient regroupés et leurs 2 Senseïs ainsi que Leolio marchait dans leur direction. Midonna se hâta de les rejoindre afin de prendre part au festin. Une fois qu'elle eut rejoint le groupe elle se plaça dans le fond, dissimulée par un grand garçon. Et c'est ainsi que la voix de Leolio lui parvint. Elle ne l'avait jamais entendu auparavant, sa voix avait quelque chose... d'envoutant.
Il se présenta dans un premier temps, Midonna pu ainsi comprendre en quoi cet homme était si important. Les autres étudiants étant uniquement capable de lui dire son nom et dire qu'il était un Ninja important. Et c'est ensuite qu'il leur dévoila qu'une Guerre avait éclatée. Gros choc pour Midonna qui se rappela ainsi tous les moments de l'ancienne Guerre. Mais le choc n'en fut que plus intense lorsque celui-ci leur révéla que Suna avait non pas été attaquée par l'exterieure, mais qu'elle était en fait victime d'un coup Etat montée par la Famille Kinran. Famille dont Midonna n'avait jamais entendu le nom.

*Plus il parle et plus je me rend compte à quel point ma culture du Monde Ninja est faible. Je me demande si tous les autres étudiants savent de qui il parle. Hormis qu'il s'est fait avoir en beauté je vois pas vraiment de qui il parle.*

Il leur expliqua ensuite sa vision des choses, il servait apparemment de bouc émissaire pour cette Famille. Midonna comprenait plus ou moins la stratégie de la famille. Ils avaient fait un coup d'Etat en le faisant passer pour une défense du VIllage. Comme si Leolio était lui même le responsable du coup d'Etat, et eux les gentils.

*Je me demande bien si on peut avoir confiance en cet homme. Après tout il nous raconte tout ça mais qu'est-ce qui peut nous prouver qu'il ne ment pas? Peut-être que c'est la vérité en fait, peut être qu'il est le méchant?*

Midonna était perdue, il parlait à présent d'un choix. Mais elle ne savait pas qui croire. C'est ainsi qu'elle comprit. Miyu, Miyu qui lui avait donné ses premiers sourires suivait Leolio. Midonna se devait de parler à Miyu pour prendre sa décision. Si celle-ci lui disait qu'elle pouvait croire en Leolio alors elle le ferait, elle croirait aveuglement en Miyu. Elle ne voulait pas se séparer de la seule personne capable de lui donner un sourire.
Leolio les invita ainsi à manger, mais avant de commencer Midonna se dirigea vers Miyu et engagea rapidement la conversation. Elle voulait être fixée.

"Hum Sensei, je ne doute pas de la puissance, l'intégrité et la bonté de Leolio mais je me demandais si on pouvait vraiment lui faire confiance. Je veux dire, ce ne serait pas lui qui en fait aurait tué le Kage et ce serait vraiment fait chasser de Suna?"

*J'espère avoir choisi les bons mots. Je ne veux pas qu'elle me prenne pour une personne qui ne croit pas ses supérieurs mais le doute est plus fort que moi, je ne peux faire confiance à quelqu'un les yeux fermés. C'est impossible pour moi.*

"Faire confiance à Leolio ?" Miyu éclate de rire en se tenant les côtes. Une fois un peu calmée elle reprend.
"On ne peut pas faire confiance à Leolio. Tout ce qui l'intéresse dans la vie c'est manger, boire et forniquer avec tout ce que ce monde compte d'individu féminin. Non on ne peut pas faire confiance à Leolio. Par contre tu peux me faire confiance à moi." dit elle avec un grand sourire.
"Et je peux t'assurer que non seulement le contenu de ses paroles est plus que plausible, mais qu'en plus il n'a pas menti un seul instant sur ce coup là. En outre en admettant qu'il ait tué le Kage... pourquoi le Conseil aurait il éliminé les autres membres à l'exception de Sae qui a bien failli y passer ? Pourquoi auraient ils également tuer les pauvres enfants qui l'accompagnait ? Ils étaient bien assez puissant pour la tuer juste elle sans toucher aux enfants. Ils auraient aussi bien pu simplement l'arrêter officiellement. Mais non ils sont directement passés à la phase tuerie... secrète, discrète, invisible. Non c'est trop louche et le timing est trop parfait par rapport à différents évènements. En outre Leolio respectait le Kage. Vraiment. Et tu veux savoir ? Même si il avait vraiment voulu il n'aurait pas pu le tuer. Le Kage était pourvu d'une puissante terrifiante. Crois moi je suis douée pour détecter ce genre de choses et il n'y a qu'une seule personne dans tout Suna qui était capable de l'égaler. Une personne qui l'aimait énormément. Mais qui hélas aimait sa femme plus encore. C'est cette femme qui a gagné dans son esprit.
Voilà, faire confiance à Leolio non. Faire confiance à sa puissance peut être. Faire confiance à son intégrité certainement pas. Mais lui faire confiance sur cette histoire et sur ses capacités à mener la rébellion oui."


Miyu avait dit ça sincèrement avec un aplomb presque déconcertant, disant des choses sur un supérieur qui en d'autres circonstances pourraient très bien lui valoir la cour martiale. Mais elle était une disciple du Chaos. L'opposé de l'ordre. Comme le Vent elle était aussi vive que cinglante quand elle le voulait. Elle fixa Midonna sans ciller, de ses grand yeux rubis.

"Alors jeune fille ? Me suivras tu dans cette aventure ?"

Midonna tremblait de tous ses membres. La réponse qu'elle avait eut lui faisait froid dans le dos. Et encore une fois, elle se rendit compte que Miyu avait été capable de lui donner des émotions. Elle prit donc son courage à deux mains et se lança.

"Je suis de la partie."

Après ces brefs mots elle se dirigea vers la foule, se saisit une assiette à manger et s'écarta un peu pour manger tout en réfléchissant au futur qui arrivait... Quand reverrait-elle ses parents? Y aura-t-il un moyen de leur transmettre un message?
Heikukiji Midonna, Etudiante de Suna.
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Aoshi Tsukyo
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Re: Le choix...

Message par Aoshi Tsukyo »

Il n’y avait vraiment rien à faire au milieu du désert. Cela faisait au moins une dizaine de minutes que Aoshi était allongé dans le sable, et qu’il attendait.
Du côté des adultes, de gros éclats de voix se faisaient entendre de temps en temps, mais Aoshi ne cherchait pas à savoir de quoi ils parlaient. C’était sûrement la meilleure chose qu’il y avait à faire.

La nuit commençait à tomber et le mercure fit de même. * Hola, je crois qu’il commence à faire froid… * Aoshi se releva, et alla chercher son sac qui était resté à côté de l’oasis. Dommage pour lui, il n’y avait plus de sac, mais par contre, Maï Kukan avait son super T-Shirt Pikachu sur les épaules. Comme il était beaucoup trop large pour elle, Aoshi proposa gentiment :
« Kuukan-chaaaan ! Ya encore de la place dans mon T-Shirt, tu veux que je vienne avec toi ?! :super: »

Le Tsukyo regarda pensivement la masse noire informe qui se trouvait au fond de l’eau. C’était sans doute une sorte de requin ou un calmar géant. En tout cas, ça faisait très peur, et Aoshi n’avait pas envi de se battre avec.

Une pantoufle Titou le Lapinou flottaient malheureusement à la surface. * IL A MANGE MON SAC ! :o * Il attrapa un Kunai, arracha sa chemise, lança son pantalon, et se jeta à l’eau. Il plongea tout au fond de l’eau, regarda tristement les vêtements blessés qui remontaient. Le Tsukyo regarda autour de lui à la recherche du monstre des mers de l’oasis, mais ne trouva rien. Il avait dû se cacher…

Aoshi prit le sac et revint rapidement à l’air libre. Il n’avait plus beaucoup d’oxygène dans les poumons pour se battre convenablement. Après avoir posé sur le bord toutes les affaires qui flottaient mollement, il entama un massage cardiaque au sac en lui criant de temps en temps « T’inquiètes pas ! Tu vas t’en sortir ! RESPIRE ! »

Lorsque le sac fut hors de danger, le genin fit sécher ses affaires sur des rochers et attendit la suite. Ce crime affreux ne restera pas impuni…

Léolio-sama sortit de la tente, et appela tous les gens présents au campement. Il se présenta d’abord pour les personnes qui ne le connaissaient pas et commença les révélations.
"Et j'ai dans le regret de vous annoncer qu'ils ont aussi tué le Kazekage."
Ce fut comme un gros coup de point dans le torse. Aoshi resta sonné pendant quelques secondes. Le Kazekage, un des hommes qu’il respectait le plus à Suna, avait été assassiné par des shinobis de Suna.
Le choc fut remplacé rapidement par une immense tristesse, puis par la colère. Le sang appelait le sang, et Aoshi réclamait déjà vengeance.

Le jounin reprit la parole, et expliqua la suite des évènements. Il proposait à tous les shinobi présents ici de soit rentrer à Suna, soit le suivre.
Le choix ne se faisait même pas pour Aoshi. Il allait suivre son senseï et les trois autres gradés, quelque en soit les conséquences.
Peu importe s’il était considéré comme un traître aux yeux de Suna. Au fond de lui, Aoshi savait qu’il faisait le bon choix.
Le clan Tsukyo était trop fier pour se rallier à gouvernement fait dans le sang de son ancien chef. Sa famille avait défendu Suna pendant la guerre pour que le désert soit toujours libre. Le même scénario se reproduisait une dizaine d’années plus tard, alors, Aoshi allait se battre en Tsukyo, pour ne pas faire en sorte que tout le sang versé par sa famille ne soit pas vain.
Il regarda Leolio et d’un air plus posé que celui de Shiyu, il exprima le fond de sa pensée.

« Si Musashi-senseï vous suit, alors je n’ai presque rien à craindre. J’emmerde la famille Kinran, et je me joins à vous. »


[HRP] Holalala, je suis vraiment désoléééé, ce que je viens de rédiger est trèèès court et surement mal écris, mais j'ai pas beaucoup plus de temps, et je risque pas d'en avoir plus pour les semaines à venir !... -__-' [/HRP]
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Chibi
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Re: Le choix...

Message par Chibi »

Etait-il normal que le bébé n'ait aucune réaction ? Lorsque les adultes, qui s'étaient rassemblés dans la tente, avaient délaissés leurs étudiants, Chibi n'avait déjà eu aucune réaction . Pas même lorsqu'il comprit que Shiyu ne le croyait pas lorsque le bambin affirmait être un shinobi en mission spéciale . Et si cela avait été vrai ? Si lorsqu'il allait rencontrer les adultes, ceux-là l'auraient reconnus et présenté en tant que ninja des forces spéciales, qu'auraient pu dire tous les médisants qui ne l'avaient pas crus ? Ils se trouveraient tellement bêtes qu'ils craindraient ainsi une punition divine de la part de Chibi . Pensée réjouissante qui germa dans l'esprit du bambin, tandis qu'il dévorait la tartine de nutella que lui avait confectionné cet oiseau de mauvaise augure . Le petit garçon, tandis que le temps passait tranquillement...en restant assis, observait . Qu'observait-il ? Les gens, tout simplement . Il fixait les filles, et les garçons, leurs agissements, leurs paroles, les émotions sur leur visage...et il tentait d'associer un caractére à chacun . En l'observant, il aurait été facile de succomber au charme de ce bambin mignon comme tout...sans se douter des idées perverses qui alimentaient son esprit . Il les voyait déjà, tous à ses pieds, lui obéissant au doigt, et à l'oeil !

Il patientait encore...Shiyu lui avait conseillé de ne pas oser interrompre Miyu pendant sa discution sous la tente . Dans un élan de sagesse, le garçon avait choisi de suivre le conseil . En attendant, la lettre avait le temps de sécher et de redevenir légérement potable...du moins, assez pour que la professeur n'aille tuer le nouvel arrivant . Du moins ce qu'il espérait . Son premier frottement n'eut pas été trés brillant, la femme n'ayant pas hésité à le balancer à l'eau comme un ballon vide de conscience . Il devait trouver un moyen pour ne pas avoir à finir vide de conscience pour de bon à cause d'une lettre trempée . Finalement, sa concertation fut interrompue par l'arrivée des professeurs...qui venaient de sortir de la tente pour faire part de ce qui avait été dit à leurs éléves . L'un d'eux, héla les shinobis en herbe qui se trouvait de ci de là pour qu'ils se rapprochent de lui . Curieux de savoir ce qui allait être dit, l'enfant se leva, et fit comme tout le monde, se rapprocha pour savoir les derniers potins en date .

Dés les premiers mots, ou plutôt les premiéres phrases, l'assemblée comprit que le théme abordé était grave...d'autant plus lorsqu'ils apprirent qu'un homme, surnommé le KazeKage avait été tué . La colére, la tristesse, vint prendre part dans l'esprit de la majorité des éléves, cependant, Chibi, probablement parce qu'il n'était qu'une jeune recrue, ne fut que guére atteint par la nouvelle . Ni tristesse, ni colére n'apparut en lui . Mais plutôt, un certain mépris envers ce Kazekage...un homme aussi respecté, et aussi fort que les rumeurs sur les chefs de village que lui, se faire tuer comme cela ? Pitoyable ! Mi-na-ble même !!!! Si Chibi prenait un jour le contrôle de Kiri, ou de Suna, voir des deux, il ne se laisserait pas prendre ainsi par surprise . Il ferait en sorte que tous le craignent assez pour que personne n'ose s'en prendre à lui . Personne n'oseraient prendre son village de peur qu'il ne leur tombe dessus, et ne les chatie !

Bien qu'il ne le montra pas...il se dit que dans un certain cas, cela n'était pas plus mal . Le Kazekage avait été faible, et s'était fait tuer . Il n'avait que ce qu'il méritait...et c'était donc à cause de lui que le village de Suna se retrouvait affaibli . Et de cet affaiblissement, Chibi ferait en sorte de s'y introduire pour prendre le controle . Un jour lointain certes, mais un jour .

Ecoutant la suite des explications, Chibi comprit qu'il n'avait d'autre choix que de faire parti de la rébellion dont parlait ce Léolio Mimura . Cela l'enchantait...si la rébellion réussissait, cela permettrait à Chibi d'atteindre un certain stade au sein du village . Il faisait parti du groupe qui détruirait les nouveaux dirigeants, et qui finalement, rendrait le village de Suna encore plus vulnérable . Les hauts dirigeants avaient pris les Kiriens comme boucs émissaires...mais s'ils savaient qu'un jour, ce serait Kiri qui serait la source de leur défaite ? Chibi frisonnait à l'intérieur de lui...il émit un grelottement...

"Brrrr"

qui serait sans doute perçu par un tremblement de peur...et non d'excitation . L'idée d'être présent, au début de la chute lointaine de Suna, l'excitait terriblement . La seule chose qu'il devait faire, était de ne pas perdre ces alliés de poids qu'étaient Léolio Mimura et Miyu Renraku . Miyu Renraku, dés qu'il en aurait l'occasion, il lui donnerait la lettre qui lui était destiné . Les explications étaient finies...et les voix s'éhaussérent . Il était normal que beaucoup, sentaient leur avenir devenir incertain aprés de telles révélations . Quel allait être leur choix ? Rentrer dans leur cocon bien douillet ? Ou devenir des rébuts de la société selon leur propre famille ? Chibi ne s'en occupa point . Il resta attentif aux agissements de Miyu Renraku...celle-ci fut approchée par ceux qui ne savaient à qui faire confiance et qui ne pouvaient faire de choix seul .

Lorsque la femme parut libre de toute approche, Chibi tenta sa chance de l'aborder . Avançant timidement, désirant offrir une impression de vulnérabilité, l'enfant tendit la lettre encore humide à la femme .

"On m'a dit de vous donner ça...j'aurai aimé vous la donner intact, d'ailleurs, j'avais réussi à la garder à sec, mais le garçon aux yeux bleus, m'a jeté à l'eau une nouvelle fois et a abimé votre courrier . C'est trés vilain ce qu'il a fait...moi je voulais remplir ma mission à bien...et...et...Snif...et pour le punir, j'ai voulu lui faire peur pour qu'il me laisse tranquille, j'ai voulu lui faire croire que j'étais un grand grand ninja...et...et...il s'est moqué de moâ !!!"

Alors qu'il expliquait l'histoire à Miyu, l'enfant s'était mis à chouiner...cela se voyait qu'il n'avait pas passé de bons moments ces derniéres minutes . Il avait été malmené...du moins, c'est ce qu'il voulait faire croire . Miyu rentrerait-elle dans son jeu en le croyant comme n'importe qui le ferait devant un tel don de comédien . Ou, dotée d'un sixiéme sens, détecterait la supercherie et punirait immédiatement le dit coupable qui se trouvait devant elle ?
Chibi, bambin exilé de Kiri no kuni .

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Sakyuu Katsuryoku
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Re: Le choix...

Message par Sakyuu Katsuryoku »

Même après s’être calmée, Kat resta derrière son arbre. Elle fixait le sable, à ses pieds, et ne montrait aucune espèce d’envie de bouger. Mais il fallu bien lorsque toute la troupe fut appelée pour le repas. Là, la Sakyuu eut la surprise de voir le type à moitié mort, mais en vie cette fois. Si c’était la plante qui avait fait ça, elle devait être sacrément puissante !
Bref. Kat s’installa - logiquement va-t-on dire - aussi près de Mai qu’elle put, mais n’osa pas lui adresser un seul mot. Elle ne savait pas si le moment était bien choisit, et on le lui laissa de toute façon pas le loisir de se poser la question puisque le type-presque-mort se lança dans un discours digne d’un cours d’histoire de l’académie, le tout pour raconter des choses que la petite Genin ne comprit pas. En même temps, la politique, ça l’intéressait tellement qu’elle ne connaissait même pas le nom des gens du conseil du village. Déjà qu’elle ne connaissait pas ceux du conseil de son propre clan…

La fin en revanche lui fut limpide. La partie sur la mort du Kage. La demoiselle ne savait pas vraiment comment prendre la nouvelle, entre le fait qu’elle ne le connaissait pas franchement et ce qu’on lui avait apprit et enfoncé dans le crâne depuis sa plus tendre enfance. En tout cas, la nouvelle ne la laissa pas indifférente. Elle était consciente que c’était une perte énorme pour le village, et avait à peu près comprit que Suna était, en gros, dans une sale galère.
Ce qui la secoua vraiment en revanche, ce fut qu’on lui impose un choix, choix qu’elle se savait incapable de faire, du moins seule. Le type-presque-mort laissa les jeunes gens manger, et Mai se leva directement. Kat comprit qu’elle ne devait pas avoir très faim, et se rangea de son avis après avoir grappillé à peine assez de nourriture pour servir de goûter à un oisillon.

La Sakyuu se leva à son tour et s’éloigna jusqu’au bord de l’eau, dans laquelle elle planta son regard. Choisir entre sa famille ou le « bon camp » supposé, la « justice » dirons-nous. Après tout, la Genin n’était encore qu’une enfant, psychologiquement, et restait très voir trop dépendante de ses parents. Lui annoncer que, si elle choisissait de se dresser contre les « méchants », elle serait totalement coupée des siens pour une durée indéterminée avait le don de la chambouler.
Pendant que les autres mangeaient ou réfléchissait, Kat se perdait et s’empêtrait dans son propre choix, incapable de se décider. Ses parents l’avaient toujours élevée dans l’idéal d’en faire une fille aimant « le bien », en gros. Une telle éducation ne lui permettait pas vraiment de se jeter dans les bras de quelconques envahisseurs et traîtres et de finir à leur solde. Mais d’un autre côté, elle ne se sentait pas capable de rester indéfiniment sans contact avec sa famille…
Derrière, certains exposaient déjà leur décision, mais cela n’aidait pas Kat à prendre la sienne.

« Tu as du mal à choisir ? »

La Genin se retourna. Cette voix douce, c’était celle de Mai, qui s’était approchée tandis que la petite blonde était perdue dans ses pensées. Loin de s’étonner qu’elle vienne d’elle-même la voir, Kat se remit à fixer l’eau sans vraiment la regarder.

« Oui. Je sais pas quoi faire. Je sais pas si j’arriverais à rester sans contact avec mes parents, sans savoir s’il est pas arrivé quelque chose. C’est pas que j’ai peur que mon clan pense que j’ai fuit avec le type là qui passe pour le traître de l’histoire, parce que je sais que mes parents sauront la vérité, mais ce qui m’inquiète c’est de pas savoir si à cause de ça ils ont des ennuis.
- Tu préfèrerais retourner avec eux, au village ?
- Nan. Ils m’ont pas élevée pour que je sois capable d’aider des envahisseurs ou des traîtres. Donc si le type au turban dit vrai, je pense pas qu’y retourner soit une bonne chose…
- En gros, les deux choix sont aussi difficiles pour toi.
- Oui…
- Tu sais, même si tu es séparée de ta famille si tu viens avec nous, ça veut pas dire que tu seras toute seul. »

La Sakyuu se retourna et posa sur la Kukan des yeux où brillaient incompréhension et curiosité.

« Je m’explique. Il y a Musashi que tu connais déjà il me semble. Ensuite, et même si c’est pas sur eux qu’il vaut mieux le plus compter, il y a Aoshi et Shinshi, ainsi que d’autres. Et puis il y a moi, non ? »

Mai sourit, et la fillette blonde resta un moment à la dévisager. Elle n’avait pas tord, elle ne serait pas toute seule même si elle était loin de ses parents. Certes, des coéquipiers et une sœur en titre ne remplaçaient pas une famille biologique, mais la petite Genin aurait tout de même un soutien.
Et puis, elle avait un moyen de faire passer ne serait-ce qu’un message à son père, au moins pour que ce dernier sache que tout allait bien…

Rassurée, détendue et calmée, Kat se retourna sans prévenir, se colla à Mai et lui fit un gros câlin. Cette dernière lui avait permit de prendre une décision et lui avait fait comprendre que, même si le choix était dur, elle aurait quelqu’un pour l’épauler et la soutenir. Elle avait balayé ses doutes et ses interrogations.

« Merci, Mai-nee-chan. »

Lâchant la Kukan, la petite blonde retourna vers la troupe ou presque tout le monde semblait avoir déjà fait part de sa décision. Est-ce qu’elle était la dernière ? Qu’importait. Peut-être avait-elle mit du temps à se décider, mais le choix avait probablement été plus dur pour elle que d’autres.
Il était temps pour elle aussi d’annoncer son choix.

« Je rentre pas à Suna, je vous suis. »

Kat ne semblait pas franchement assurée, voir un peu hésitante, mais elle avait tout de même clairement tenté de donner à sa voix un air aussi sûr, ferme et déterminé qu’elle le pouvait. Au moins, il était sûr qu’elle ne reviendrait pas sur sa décision. Normalement.

[HRP : Fiou pile dans les temps x.x
Merci à Mai pour son autorisation pour la participation, ce qui m'aura permit d'arrêter une décision (je dois avouer que, dans la logique rp de Kat, le choix n'aurait pas été possible sans aide :P ). /HRP]
Sakyuu Katsuryoku Kogata, Genin Pile Energizer, Sunagakure.

~ Team 7
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Shinshi Shinjû
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Re: Le choix...

Message par Shinshi Shinjû »

Il partait en direction du coin éloigné pour pouvoir se changer lorsqu’il entendit son nom, se retournant il vit alors la petite naine reloud qui venait droit sur lui pour faire je ne sais quoi… Il était en caleçon Bob l’éponge encore humide, son sac dans une main et son cristal dans l’autre lorsqu’il comprit ce qu’elle voulut faire… Il allait prendre un coup, cela allait surement l’énerver et finir mal mais quelqu’un avait décidé de sauver la vie de la gamine, Shinshi se sentit happé vers l’endroit ou se trouvait Aoshi quelques secondes plus tôt et le vit alors prendre le coup à sa place…

*Je ne comprends vraiment pas les gens de cette équipe… Va vraiment falloir que je fasse attention aux gens moi, surtout de cette petite, j’ai déjà pas aimé l’entendre chialer pendant la mission mais si en plus elle s’amuse à taper les gens…*

Il se releva alors essaya d’enlever le sable collé sur le caleçon et se dirigea de nouveau vers l’endroit voulut, sur son passage il tapota l’épaule de son coéquipier pour le remercier et s’en alla loin des regards pour pouvoir se changer. Il avait eu de la chance, son sac n’était 20 000 lieux sous les mers et ses affaires étaient donc encore bien sèches et propre, il sortit alors son pantalon classe, sa chemise uber classe, sa veste roxxxante et sa casquette des 7 lieux. Enlevant le caleçon douteux de son ami il remit un de ses bon vieux boxer sans motif =D et enfila le reste de ses affaires d’une traite. Il revint alors vers le reste du groupe et les vit éparpillés les un des autres… En plus de cela les gradés avec tous disparus aussi de leurs cotés, papotant et se levant de temps à autres en faisant de grands gestes inutiles *Doivent jouer a un jeu*.

Ne cherchant alors pas à comprendre ce qu’il se passait dans la tête de chacun et ayant remarqué un autre Pokémon arrivé au sien de l’équipe il parut l’air dépité et retourna la ou il se trouvait précédemment, il reposa alors son sac et déboutonna quelque peu sa chemise pour laisse un peu de place à son cristal, ils avaient tous du temps à perdre alors lui allait tuer le temps vu qu’il ne pouvait pas tuer des enfants… Il essaya alors de se remémorer ses deux échecs, il n’avait pas réussit une seule fois donner ne serait qu’un petit bout de forme à son cristal, le fil de chakra était pourtant bien présent à ce moment bien solide mais le cristal lui n’avait pas voulut changer de forme…

*On fait simple, tu m’aides, j’y arrive et tout va bien, tu ne m’aides pas, je te lance au fond de l’eau et… Naaaan je ne pourrais pas te faire ça *_* mais je sais que tu peux m’aider ! Alors fais-le ! Steuplait ?*

Voila qu’il parlait avec son cristal maintenant, il enleva très vite les pensées qui lui venaient de chaque cotés, même si celle ou il courrait dans un pré couvert de flaurette (Pour Mai ca =p) main dans la main avec son cristal en forme de Mai avait été très belle en elle-même =o. Il revint alors à sa technique, il y avait forcément quelque chose à faire en premier, il connaissait la forme de l’arme qu’il voulait, il avait réussit à créer le lien entre lui et son cristal via la fil de chakra, maintenant il devait donner le forme voulu à celui-ci… Il ferma alors les yeux, malaxa son chakra quelques instants puis produisit son fil, une fois ceci fait il se concentra alors sur la forme voulut et insuffla le chakra dans le cristal, ouvrant les yeux pour ne pas voir exploser le bijou il ne le vit pas changer de forme, il envoya alors un peu plus de chakra et en oublia la forme de l’arme… Le cristal prit alors la forme d’une bulle… Il était dépité mais au moins il avait réussit à donner ne serait ce qu’un petit bout de forme au cristal.

Il posa alors son fessier sur la sable, jambes croisée il se remit à malaxer son chakra regardant fixement son bijoux sans sourciller, il pouvait le faire mais il était sur qu’il fallait plus qu’une poussée de chakra et d’un peu d’imagination pour créer l’arme ! Il le prit alors dans sa main comme un manche, se remémorant ce qu’il avait lut dans les bouquins sur son clan, fait d’un sable particulier, spécialement pour les shinju… Il fallait qu’il entre en symbiose avec celui-ci le temps qu’il prenne la forme de la faux, il recommença alors à envoyer son chakra dans l’objet, insufflant de plus en plus de chakra il garda tout de même la forme voulut et le cristal se décida à s’allonger quelques peu, il continua alors encore un peu plus, il pouvait y arriver ! Mais non ce fut de nouveau un échec, le cristal ressemblait maintenant à un bâton, un bâton d’une vingtaine de centimètres mais un bâton tout de même.

*Je dois insuffler la bonne dose de chakra dès le départ, ensuite dès qu’elle est à l’intérieur du cristal je lui donne la forme voulut et je pourrais m’en servir…*

Il se remit alors au travail, il avait dosé à peu près ce qu’il fallait selon lui mais trop lentement, il recommença tout depuis le départ mais insuffla la dose voulut directement cette fois ci, il essaya alors de lui donner la forme voulut et il y arriva ! Oui son arme faisait la taille d’un porte clef mais elle était la ! Heureux il commença alors à le lancer en l’air pour que celui-ci reprenne sa forme après avoir briser le lien avec son fil de chakra… Il recommença de nouveau enfin content de voir qu’il comprenait une technique de son clan sans aide d’aucun de ses congénères, il envoya cette fois ci deux fois plus de chakra et réussit enfin à avoir l’arme qu’il voulait, il n’essaya alors pas de la lancer pour voir si le reste de la technique allait marcher ou non, il se limita à rendre à son cristal sa forme originelle avant de recommencer de la même manière, le fil de chakra, la dose insuffler dans le cristal et la mise en forme de celui… Cela marcha alors de nouveau comme il l’avait voulut ! Il se releva alors et regarda un endroit pas trop éloigné, la il prit bien en main son arme et la lança… Il vit alors le fil de chakra se tendre puis se casser, le cristal reprendre sa forme et disparaître quelques mètres plus loin…

« Non d’un pipette en plastique ! Fallait qu’il se casse le bordel >_<, petit cristal *sifflote* l’ou y’es tu petit cristal ? »

Il partit alors à la recherche de celui-ci, à quatre pattes il le trouva quelques minutes plus tard, il n’essaya même pas de recommencer une nouvelle fois la technique, le désert c’est fourbe !

Il se retourna alors et Vit que Mu et les autres étaient revenus de leurs pictionnary party, il les rejoignit après l’appel donné en remettant son cristal autour de son cou.

[HRP] ce n'est pas finit mais ca va arriver ce soir comme promis, ne sachant pas à quelle heures post déjà ça ^^, au cas ou vous voulez poster avant je vous suis bien sur, Suna c'est bien mais je préfère voir Léolio mourir c'est plus fun =p[/HRP]
Shinju Shinshi, Genin de Suna et membre du Clan Shinju.

Team 7 De Sunagakure no Sato :
* Musashi Akaito (Leader)
* Hitashiro Kitaka (Co Leader)
* Shinshi Shinjû
* Aoshi Tsukyo
* Sakyuu Katsuryoku
* Shiyu Kûkan
* Mai Kûkan
* Hoshi Somei
* Sawada Hakurei
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Sawada Hakurei
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Re: Le choix...

Message par Sawada Hakurei »

[Mission du jour : insertion dans la société]

Il s'était perdu. Il comatait dans le sable, bien, allongé,tranquillement, rêvant selon les formes que les différents nuages adoptaient. Il était stone, le Soleil réchauffait sa peau, l'ennivrait, sa chaleur s'insinuait dans les veines du garçon comme un venin mortel et l'animait d'une douce torpeur. Son corps lui paraissait lourd.

Et puis il y eut l'oiseau. Il le connaissait bien, l'oiseau. C'était un énorme oiseau, celui d'un des amis du Maître. Il portait des lettres à la patte, mais cela ne l'empêcha pas d'interrompre sa course en voyant Hakurei. « Hey gamin, ton Maître n'est pas avec toi ? J'ai quelque courrier à lui remettre.
-Je suis pas un gamin. Et il est à la maison. Moi je suis en mission.
-En mission....Là, comme ça, tout seul?
-Non, y a des gens. Mais je m'ennuyais. Alors je suis parti faire un tour.
- ... je n'ai vu personne... tu t'es perdu ?
-Non. Je me suis éloigné, en marchant. Je sais ou je suis. Il suffit de continuer à aller par là.
-Par là...j'en viens de par là. Bon. C'est vraiment parce que c'est toi... ça te dit une promenade sur mon dos?
-Ooooooh...t'es le meilleur oiseau du monde!
-Si seulement.. »

L'oiseau, qui répondait au charmant nom de Wan-peïng-mais ce ne sont là que détails – s'arrangea donc pour laisser Hakurei monter sur son dos. Non pas qu'il appréciait particulièrement le garçon, mais il savait que si quelque chose lui arrivait, cela affecterait le patron de son propre maître, voire le contrarierait -or il n'aimait pas être contrarié – et son propre maître invocateur et ami finirait par en subir les répercussions. Et puis, il était curieux de voir si les projets du petit groupe étaient viables, et Hakurei était, malgré toutes les apparences, le plus abouti de tous... au moins, le Maître n'avait pas eu à repartir de zéro. L'adolescent survola ainsi le désert, réclama un ou deux tours gratuits, eut droit à un looping et finalement, l'oiseau aperçut le groupe.

« C'est ça, tes équipiers ?
– Oui. Mais je veux faire encore un tour.
- Pas maintenant. Je me suis déjà mis assez en retard. Je vais finir par épuiser Akeraï... Au revoir.
- ...pfff »

L'oiseau arriva au-dessus des gens. S'ils n'avaient pas remarqué son absence, au moins, ils ne povuaient pas rater son retour. Hakurei sauta/fut projeté/ et atterrit comme une fleur au milieu des gens. « Au revoir Wan-Peïng! »

Il jeta un regard condescendant à Miyu, genre « tu vois mon piaf, il est mieux que le tien. » puis s'assit, comme une fleur. « J'ai faim. Vous savez, vous auriez dû m'attendre pour manger. Mais je vous pardonne... Vous êtes tous si...donne moi une assiette. » Il parlait à Miyu, il en avait atterri le plus près.

« Quand on est adorable, on dit s'il te plait. Comme tu es adorable tu vas me dire s'il te plait et le plus tôt sera le mieux sinon tu n'auras rien." dit tranquillement Miyu avec un sourire qui n'annonçait rien de bon si le genin n'obéissait pas à cet ordre. L'assiette dans sa main avait des airs d'armes de destruction massive et après reflexion ce n'était pas forcément qu'une impression.

Mais il en fallait malheureusement plus que ça pour impressionner le jeune Hakurei qui se contenta de hausser un sourcil. Lui, dire s'il te plaît ? « Non. Ce sont les gens qui doivent me demander s'il te plaît, à moi, parce que je suis adorable. Et ils doivent faire ce que je leur demande, tu comprends ? Parce que comme ça quand je serai dieu ils auront déjà l'habitude. »
Miyu leva les yeux au ciel en souriant. Cet effronté impertinent au visage d'ange la faisait complètement craquer.
"Non seulement tu arrives en retard, tu ne dis pas s'il te plait mais en plus tu as raté d'importantes nouvelles... tu as de la chance comme je t'aime bien je vais être exceptionnellement gentille et répéter..." Elle lui raconta alors succintement les évènements passés, consciente que cela n'aurait que peu d'impact sur le jeune homme, elle alla à l'essentiel pour en venir au plus important. Son choix.
"Alors que souhaites tu ? Repartir à Suna chez ton maitre ou rester avec nous pour organiser la rébellion ?"

Effectivement, les événements passés n'eurent pas beaucoup d'impact sur le jeune garçon. « De toutes façons, tu sais, c'est bien qu'ils l'aient tué. Il faut continuer comme ça. Les tuer tous. Un sac de sang puissant est un danger pour l'équilibre du monde. Moins il y en a et mieux c'est. Vous vous prenez pour des dieux que vous n'êtes pas. Vous usurpez notre place réelle. Tu comprends ? Les sacs de sang doivent commencer par admettre leur faiblesse. Alors s'il est mort, tant mieux.»

Il ne répondit pas à la question. Comme si elle avait échappé à son esprit. Ou comme si son esprit l'avait écartée volontairement, pour le protéger de quelque chose qui risquait de le perturber. On lui demandait de choisir. Chose qu'Hakurei n'avait jamais fait avant.

En d'autres circonstances et sur la mort d'une autre personne, Miyu aurait rit du discours du genin. Sincèrement. A ce moment exact le jeune homme ne savait pas qu'il était en danger de mort. Vraiment. Heureusement, Miyu se reprit juste à temps pour esquisser un sourire et se détendre. Celui là il valait mieux l'avoir ici. Si il retournait au village il serait un danger pour eux. Quoiqu'en disent Leolio Musashi et Sae sur la liberté d'opinion et de choix que les adolescentes devaient avoir, Miyu décida de faire une exception pour celui ci.
"A côté de ça les ordres sont les ordres. Tu devrai rester sous la responsabilité de Musashi jusqu'à la fin de la mission. La mission n'étant pas terminée tu dois donc rester avec nous." Elle s'exprimait simplement, suivant un conducteur logique enfantin afin d'être certaine que le genin suive le chemin qu'elle voulait lui faire emprunter.

Je le sais ça que je dois faire la mission. Donne-moi à manger. »

Miyu sourit plus largement. Elle lui aurait servie Chibi sur un plateau avec un tomate entre les dents et du persil dans les oreilles si il lui avait demandé. Surtout avec une bouille pareille. Elle découpa un morceau de lapin et le lui servit avec une cuillérée de salade et un morceau de pain.
Hakurei goûta et soupira. « Et vous savez même pas cuisiner correctement.... vivement que vous aussi vous mourriez tous. Ca évitera de polluer mon estomac. Mais tu sais, le poison ça me fait rien. C'est juste pas bon. »


[Mission: Failed]
Sawada Hakurei, étudiant de Sunagakure No Sato/ Kirigakure no Sato

"There's a hole in the world like a great black pit
And it's filled with people who are filled with shit
And the vermin of the world inhabit it.
But not for long...

They all deserve to die."
Miyu Renraku
Jônin PiouPiou
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Re: Le choix...

Message par Miyu Renraku »

La suite ici ! :P
Celui là on le garde pour que les nouveaux puissent voir et se tenir au courant en ce qui concerne les évènements où ils mettent les pieds.

http://www.nindo-no-shinobi.com/viewtop ... f=9&t=4834
Miyu Renraku, Jonin de Suna .

Incarnation d'une voie du Chaos , je chevauche le Vent du Renouveau .
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