[biographies] Divers persos sur divers fofos

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Hyûga Hayate
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Message par Hyûga Hayate »

Personnage : Karuhira Sentoho

Forum Naruto biiiiiiiiiiiiiiiip (nom sensuré comme ça on ne pourra rien me reprocher), Yuki no sato
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Nom : Sentoho

Prénom : Karuhira

Surnom : Yuki no hime (princesse de Yuki)

Âge : 12 ans

Sexe : femme (/fille)

Portrait :
Image
Histoire :
Chapitre I : la naissance
Rando Sentoho vivait seul, dans le village perdu de la neige. Il avait les yeux bleu clair et les cheveux blancs, comme tous les Sentohos depuis des générations. Sa maison était un peu en bordure du village et les gens lui rendaient trop peu souvent visite. Pourtant, un soir, quelqu’un vint frapper à sa porte. Suspicieux, l'homme demanda qui était là. Il n'eut d'autre réponse que le bruit d'un corps qui tombe dans la neige. Il ouvrit enfin la porte et découvrit une jeune femme. Les cheveux noirs comme l'ébène, les yeux de la même couleur et la peau basanée de cette personne éveillèrent la curiosité de Rando. Il offrit un thé à sa convive puis lui demanda de lui raconter son histoire. La jeune femme plongea son regard dans les yeux du Yukien et articula d'abord avec difficulté puis avec de plus en plus d'aisance :

" Je me nomme Niaiu Dogotu. Je viens des déserts. Je me suis enfuie de chez moi le jour de mes 20 ans et j'ère depuis quatre ans dans le monde. Je vais à droite à gauche et je visite les pays que je ne connaissaient pas : le pays du feu, de la pierre, des oiseaux ... et bien d'autres. Après avoir tourné pendant un bout de temps aux portes de Yuki, je me suis enfin décidée à rentrer. Mais j'ai été surprise par la tempête de neige ! Je me demande quand même combien de jours elle va durée ! "

Rando écouta avec attention le récit puis sortit dehors, dans le froid, pour regarder les nuages. Il revint voir la jeune Niaiu avec une mauvaise nouvelle : la tempête durerait encore une à deux semaines. La jeune femme le regarda et hocha la tête. Elle lui demanda alors de parler de lui.

" Mon nom est Rando Sentoho, je vis ici depuis ma naissance, il y a 25 ans. Mes parents m'ont toujours élevés dans le bonheur et j'ai beaucoup étudié. Je suis maintenant vendeur d'objets en bois dans le centre ville de Yuki. Je ne connais les pays voisins que l'on m'a enseignés à l'académie grâce à la géographie. Cette maison est celle de ma famille depuis près de 150 ans. Ce n'est pas un palace mais je m'y plais énormément ! Même si la distance par rapport à la ville dissuade trop de monde de venir me voir. " Expliqua-t-il avec un petit rire. " Malgré le manque de passage, je veux bien sortir de mon ermitage pour vous héberger le temps que la tempête se calme. Si vous êtes d'accord bien entendu. "

Niaiu le regarda sourire puis le dévisagea. Elle l'observait tellement en détail que ses pupilles se rétrécirent et lorsqu'elle annonça qu'elle acceptait avec plaisir on aurait dit qu'elle n'en avait plus au milieu de l'iris noir. Ils se vouèrent un respect mutuel dès ce moment là. Il firent souvent la fête ensemble pour ne pas trop s'ennuyer.

Ce qui devait arriver arriva : un soir où il avait assez bu pour la séduire et elle aussi pour rentrer dans le jeu, ils tombèrent amoureux. La nuit dura un bon bout de temps pour les deux jeunes gens. Le lendemain, avec un mal de crâne, ils se réveillèrent l'un à côté de l'autre sans se souvenir de rien. Ils se levèrent normalement, comme tous les matins mais ce jour-ci, il faisait beau car la tempête s'était arrêtée. Niaiu s'en alla donc le sourire aux lèvres de chez son ami. Elle s'installa pour quelques temps à Yuki. Au bout de trois mois elle comprit ce qui c'était passé et retourna voire Rando.

" Qui est là ? " Demanda-t-il à son habitude quand elle frappa à la porte.

" C'est moi... " Répondit-elle.

Rando ouvrit la porte et la serra amicalement contre lui. Il n'avait pas remarqué le ventre légèrement gonflé de son amie. Elle agit sous une impulsion soudaine. Elle posa ses lèvres sur celles du Yukien et ferma les yeux. Surprit, le jeune homme se laissa faire. Après ces retrouvailles sentimentales, elle lui parla de l'enfant qu'elle portait. Rando dit tout de suite qu'il avait le droit à un foyer et qu'il voulait que Niaiu et le bébé viennent habiter chez lui.

Six mois plus tard, une jeune fille très pâle sortait du ventre de sa mère en hurlant et en secouant frénétiquement les mains comme si elle anticipait le mouvement avec le hochet.

" Bonjours, Karuhira ! Bienvenue chez toi. " Dit Rando en déposant en baiser sur le front de son enfant.

Il mit délicatement le bébé dans les bras de sa mère endormie et il sortit de l'hôpital, le sourire aux lèvres et en entendant des oiseaux chanter (une aberration à Yuki :D ).

Chapitre II : la petite enfance
Le bébé était dodu et souriant. Ses yeux étaient plus clairs que ceux de sa mère mais ils en gardaient les teintes. Les cheveux aussi de l'enfant étaient noirs et légèrement frisés. Elle avait un joli petit double menton et ses petites mains potelées attrapaient ses pieds rondouillards pour jouer. La peau de l'enfant et ses mimiques étaient typiquement de la famille Sentoho. L'enfant ne pleurait jamais et au moindre cri de mécontentement, ses parents lui donnaient le biberon. Tout le monde jouait avec elle et on entendait partout :

" Oh ! Le joli bébé ! C'est le votre ? "

Ce qui avait le don d'énerver sa mère :

" Pourquoi ? On est si laid que ça ? " Demanda-t-elle un jour à son mari (façon de parler car ils n'étaient pas vraiment mariés).

" Mais non voyons ! C'est une formule de politesse. Ils ne nous féliciteraient pas sinon ! " Déclara celui-ci avec un grand éclat de rire. " En plus ! Tu es la femme la plus belle que je connaisse ! Sans rire !" Compléta-t-il pour calmer son ange.

La fois suivante, alors que Niaiu se baladait dans les rues de Yuki avec sa fille dans ses bras, une femme âgée vint la voir et lui posa la question qui mettait la mère tellement en colère. Le bébé regarda la "vieille" et grimaça de déplaisir. Il tendit la main et la posa sur les lèvres de la femme. Karuhira remonta, caressant les rides 'une main hasardeuse, jusqu'au nez. Elle mit les doigts dans les narines, les ferma en crochets et tira le plus fort possible vers elle. L'action n'avait durée que quelques secondes et la pauvre dame ne put réagir à temps. Elle tomba par terre en se tenant le nez. Niaiu explosa de rire et s'excusa au près de la dame tout en caressant sa fille pour la félicité.

La vie du jeune couple tournait autour de leur "Yuki no hime" comme ils l'appelaient. Le lundi, il fallait aller faire les courses pour la semaine, le mardi était intégralement occupé par la jeune fille, comme le jeudi et le samedi. Les autres jours étaient des jours normaux (travail et promenades en amoureux avec la petite). Le dimanche était une libération pour Rando et un déchirement pour Niaiu : les parents du Yukien s'occupaient de la petite pour laisser les parents seuls.

" J'aime énormément tes parents et tu le sais mais ... ta pauvre mère avec ses yeux ne peut rien faire ! Et ton père ne pourra pas lui offrir une présence féminine ... " Lui disait-elle en chemin, en caressant la tête de sa fille avec un air inquiet. " N’oubliez pas que les doses de biberon sont mauvaises : il faut diminuer le matin et augmenter le soir ! " Dit-elle aux parents une fois sur le point de partir.

" Ne vous en faites pas, on a aussi eu des enfants. Même trois ! " Dit le père de Rando en riant et en agitant sa cane pour faire mime de rattraper un enfant qui courait.

Les parents s'en allaient alors, Niaiu n'étant pas du tout rassurée. Le soir, quand ils revenaient chercher leur fille, elle était en un seul morceau et ravis de sa journée.

Le premier mot de Karuhira ne fut ni maman, ni papa mais grand-mère. Elle prononçait son mot tous les jours sur un ton grave et avec une voix rauque qui n'était pas la même que celle qu'elle utilisait pour pousser des petits cris. Elle prononça ce mot à l'âge de 15 mois alors qu'elle ne marchait pas encore, le besoin du déplacement étant comblé par sa mère. Les mots s'enchaînèrent alors dans un ordre logique : " grand-mère, assiette, lit, doudou, flocon, ninjutsu, kinobori, papa, balai éponge, bain, maman ... " au grand effrois de sa mère qui se sentait trahie par sa propre fille.

La princesse des neiges s'abaissa à se déplacer comme une simple mortelle à l'âge de deux ans. Mais elle ne marchait pas, elle cavalait. Toute la maison était connu d'elle : du paillasson, à l'intérieur du sèche linge. Ses parents n'en pouvaient plus et la confiaient le plus souvent possible à ses grands-parents qui étaient ravis de voir leur petite fille.

Chapitre III : l'enfance
Karuhira n'avait aucun ami à cause de sa situation géographique. Ses parents comblaient ce vide du mieux qu'ils le pouvaient mais c'était impossible de remplacer les compagnons de l'âge de la jeune fille. Cette dernière cumula les amis imaginaires : des souris danseuses aux garçons doux et bienveillants.

Cela commença à ses quatre ans : le stade ou elle a abandonnée son doudou pour prendre un chat parlant. C'était Skit. Le chat la suivait partout et il ne voulait pas qu'elle soit avec lui si elle ne portât pas un chapeau de paille rose. Dès que les parents la voyaient mettre son chapeau, ils étaient forcés d'installer un nouveau couvert à table, un panier au pied du lit, une bassine à côté de la baignoire ... Karuhira était transportée de joie dès qu'elle jouait avec son ami. Un soir, après trois mois de folle complicité avec le félin, alors qu'elle se promenait seule aux alentours de la maison, un coup de vent emporta son chapeau. Elle rentra chez elle en pleurant et en courant.

" Le chapeau est partit ! Le chapeau est partit ! Skit ne voudra plus de moi maintenant ! " Expliqua-t-elle une fois dans les bras de son père.

" Ce n'est pas grave ! Si il ne t'aime qu'avec ce chapeau, ce n'est pas un vrai ami ! Si ? " Demanda Niaiu en l'embrassant.

La jeune fille regarda ses parents avec des grands yeux larmoyants. Elle les fixa tour à tour en se disant :

* Si il ne m'aimait pas sans le chapeau, le prochain m'aimera sans rien ou sinon c'est moi qui ne l'aimerais pas ! *

Karuhira se lia alors d'amitié avec un géant venant des pays chauds (" Comme maman ! "). Celui-ci se nommait Crug. Crug fut le pire ennemi des pauvres Rando et Niaiu : il était totalement invisible pour eux. L'aspect de l'ami fidèle était complet chez le géant. Il suivait Karuhira partout sans empiéter sur sa vie privée : il dormait dehors, il ne mangeait pas à table (sauf quand la jeune fille demandait l'autorisation à ses parents) ... Le problème était qu'il passait le plus clair de la journée avec son amie et celle-ci ne supportait pas que ses parents ne saluent pas ce dernier. Le géant s'enfuit par malheur le jour de l'anniversaire de la pauvre jeune fille, sans laisser aucunes expliquations.

Après plusieurs autres connaissances imaginaires, les parents de la jeune fille commencèrent à en avoir marre et ils lui offrirent un chien pour son anniversaire. Ils lui garantirent la fidélité de l'animal.

" Lui il restera ? Vous en êtes sûrs ? Et bien ce sera ... Nindaillou ! " Dit la jeune fille en pleurant de joie.

Le chien fêta ces belles paroles d'une léchouille sur la joue. Il était petit et gris. Ses yeux étaient bleu et il avait une longue queue touffu en arc derrière lui. Ses oreilles étaient tombantes et ses yeux tristes. Nindaillou grandit très vite et fit bientôt un mètre de haut. Ses poils gris devinrent d'un blanc éclatant (un blanc neige c'est le cas de le dire), ses yeux prirent une forme espiègle et il ne quittait que très rarement sa maîtresse, ce dont cette dernière ne se plaignait pas.

Chapitre IV : le mariage
Le jour de ses sept ans, les parents de Karuhira lui annoncèrent la Grande Nouvelle. Cela faisait des mois qu'ils y pensaient sérieusement et ils caressaient l'idée depuis la naissance de leur bébé. Le temps était venu pour eux d'être encore plus parents et pour elle encore plus fille. Le temps où les fleurs des neiges s'ouvraient. Le printemps de la vie du couple. Ils allaient se marier.

La jeune fille les regarda avec un air de princesse voyant arriver son prince. Ses parents allaient déclarés leur union de manière définitive. Niaiu était très stressée car elle avait invitée ses parents. Cela faisait maintenant douze ans qu’elle ne les avait pas revus. Des amis de Suna et de divers villages qu'elle avait visitée furent conviés à la célébration de l'hymen. Yuki tout entier allait aussi assister à l'évènement vu qu'ils avaient décidés de faire ça sur une des places les plus importante de la ville.

La cérémonie fut organisée dans les moindres détails par Karuhira et Niaiu. Rando s'occupait des formalités et des invitations. Elles organisèrent ainsi des raids matinaux entre filles pour aller choisir une robe adéquat, faire la quête des recettes au près des commerçants du marché ... Deux semaines avant le 21 Mars, jour de l'évènement, tout était prêt :
  • 07h30 : réveil de la famille.

    07h45 : tout le monde se prépare.

    08h00 : on va préparer la place à accueillir les quelques cent vingt deux convives : une estrade, des chaises dans un coin, un patio pour les époux, les décorations (rouges et blanches) ...

    10h30 : on rentre à la maison et on s'occupe des vêtements (Rando va chez ses parents et les deux autres chez elles).

    11h00 : Rando, premier prêt, accueil les premiers convives.

    11h30 : Tout le monde va dans les rues de Yuki et on s'installe selon le plan dessiné par Karuhira.

    11h45 : tous les convives sont présents (tant pis pour les retardataires) et installés.

    11h55 : Rando se place sous le patio et attend sa dulcinée.

    12h00 : Entré en scène de Niaiu escortée par Karuhira.

    12h01 : début de la cérémonie.

    13h00 : tout le monde passe à table.

    16h00 : on commence le déssert.

    18h00 (dernier délai) : tout le monde à finit de manger, on replie les tables et les chaises.

    18h30 : on porte un nouveau toast aux époux.

    19h00 : on danse.

    Le reste de la soirée se déroule comme les gens le sentent : il y a un buffet et des chaises.
Rando ne s'entendait pas avec ce timing mais Niaiu voulait que tout soit respecté à la seconde près. Les invitations revinrent petit à petit, tout le monde venait. Les seules invitation qui ne revinrent pas furent celles de Suna, ce qui rendit la mariée très triste. Tout le décors était prêt : des fleurs des neiges ouvertes, des roses d'un rouge éclatant étaient posées sur le patio.

La veille du mariage, le 23 mars, dernier jour d'hivers, fut une journée de cuisine. Des gâteaux, des petits fours, des plats étrangers et succulents furent préparés par Niaiu et sa fille.

Le matin du mariage, ils n'avaient toujours pas de nouvelles de la ville natale de Niaiu. Ils se préparèrent donc. A 11h45, toutes personnes étaient là. Le mariage était sur point de commencer quand un bruit de roue se fit entendre dans les rues de Yuki. Des charrettes tirées par des gazelles aux cornes noirs et longues s'avancèrent. Sur les véhicules, des gens à la peau aussi foncée que celle de la mariée s'avançaient. Ils avaient des bouts de tissus sur la tête et des fourrures tape à l'oeil autour de la taille. Une femme assez forte avec les cheveux rouges s'élança vers la place en sautant de son chariot.

" Personne ne sait où se trouve ma fille ? "

La femme portait une robe bleue. On pouvait voir une toile émeraude sous son chignon. Elle dégageait du respect et en imposait. On pouvait cependant reconnaître l'air charmant qui était toujours sur le visage de Niaiu. On lui indiqua une maison à la porte ouverte. La Sunanienne se dirigea avec une grâce que l'on ne lui aurait pas devinée vers la porte. Elle s'engouffra par la porte pendant que les autres s'installaient avec les convives. On entendit des cris de joie venant de la maison.

Cinq minutes plus tard Rando se tenait à sa place. Il était enveloppé dans un vêtement noir. Des touches d'un bleu saphir luisaient sur toute la tenue. Sa veste était en queue de pie et il portait des bottes fines. Il avait une cape rouge avec un col en fourrure. Un homme de Suna s'avança vers lui et lui sera la main. Il lui parla quelques instants puis lui donna une toque rouge. Rando, qui avait un peu de goûtquand même, mit la toque un peu de travers et jeta une pincée de paillette blues sur le couvre chef pour l'allier au reste de la tenue.

A midi pile, la Sunanienne qui était entrée tout à l'heure ressortit en larme, un grand sourire sur ses lèvres. Elle tendit le bras à l'intérieur et il en sortit une femme que personne ne reconnu tout d'abord. Niaiu portait un fourreau d'une seule pièce qui enserrait tout son corps en suivant la moindre ligne de celui-ci. Des lignes de fourrure blanche coupaient tout du long cette tenue et un grand col remontait le long de son cou et derrière sa tête. Elle portait des chaussures transparentes et il y avait un voile quasiment invisible qui réfléchissait la lumière alentour. Ses cheveux s'attachaient dans le col, qui était troué à cet effet, pour ressortir en cascade derrière. Un nœud du même rouge que celui de la toque de Rando était enroulée autour de son front.

Il y avait derrière les deux femmes une petite fille, dans une robe bleue. La taille était sertie d'une fourrure blanche et elle portait une barrette en forme de grande étoile argentée dans les cheveux. Ces derniers étaient brossés avec attention et il y avait des mèches qui partaient sur l'avant, enserrées dans des gaines de métal (HRP : comme Kuchiki Byukuya dans bleach ^^ ). La robe était recouverte de petites étoiles blanches, délicatement brodées. Elle portait des mitaines en laine blanche et des bottes en fourrure épaisse. Une fausse tête d'ours blanc pendait sur sa nuque.

La fête se déroula sans incidents, tout le monde avait bien mangé, c'était bien amusé ...
Chapitre V : l'académie ninja
Les amis de Suna restèrent une semaine de plus que prévue. Ils s'installèrent en ville et passèrent leurs journées chez les Sentohos. Ce qui permit à Karuhira de connaître ses grands-parents et elle les apprécia beaucoup. Ce fut un déchirement pour tout le monde lorsque ces derniers partirent mais entre temps la "princesse des neiges" rencontra un de ses cousins qui avait connut une carrière spéciale : la carrière de ninja.

" Avant de partir, je vais te montrer quelques petits tours et te faire un cadeau, Hime ! " Dit-il la veille du départ.

Il lui montra des techniques dans lesquelles il se dédoublait, il marchait à l'envers, il changeait d'apparence ... avant de partir il lui confia un shuriken travaillé rouge, pour ne pas qu'elle ne le perde. La jeune fille fut émerveillée par cet objet d'art. Son cousin le lança et il émit un petit sifflement que Nindaillou appréciât tout de suite. Il courut voir la petite étoile là où elle avait atterrie. Il la prit avec délicatesse dans la gueule, comme si il avait comprit qu'elle pouvait le blesser. Il la ramena à la jeune fille qui essaya à son tour de la lancer mais l'étoile tomba dans la neige à, à peine, deux mètre.

" Entraînes toi et tu me montrera ça la prochaine fois ! " Lui dit-il en rigolant.

Les Sunaniens s'en allèrent et la vie reprit son cours. Niaiu était maintenant Niaiu Sentoho et elle en tirait une grande fiereté. Trois années passèrent sans incidents notables. Karuhira lançait toujours le shuriken avec détermination et elle parvenait maintenant à ce qu'il frappe une souris à 300 mètres. Elle entendit alors des enfants de son âge du village caché qui parlaient d'académie ninja. Karuhira alla voir ses parents et croisa les bras. Elle fit apparaître une moue de boudeuse sur son visage et leur lança.

" Je veux aller m'inscrire à l'académie ninja dès demain ! "

" Tu ne préférerais pas y réfléchir un peu plus avant ? " Demanda sa mère avec une pointe d'inquiétude dans la voix.

" Mais c'est tout réfléchit maman ! " Répondit sa fille sans changer de pose et en gardant un ton neutre.

Les Sentohos se regardèrent puis obtempérèrent. Ils allèrent en famille à Yuki le lendemain et ils se posèrent devant l'académie. Karuhira entra d'un pas déterminé dans le bâtiment.

* C'est maintenant que ça commence ! *


Nindo : " L'entraînement ya qu'ça d'vrai ! "

Description :

Le jour qui précédait son entrée à l'académie, Karuhira rendit visite à sa grand-mère. Cette dernière, comme elle est aveugle, lui demanda de lui écrire sur un bout de papier sa propre description physique. Karuhira la regarda un instant puis elle prit le papier que lui tendait son aïeule. Elle se pencha sur la feuille et ramena sa longue mèche de cheveux par dessus son oreille, suçota un instant son crayon et le posa enfin sur la feuille. Elle appliqua son écriture penchée et fine sur le bout de papier en se remémorant avec difficulté l'écriture de braille que sa grand-mère lui avait apprit.
Je suis devant le miroir du salon et je m'imagine que c'est la première fois que je m'aperçoit.

Je vois bien évidement ma tête : des cheveux noirs comme des ailes de corbeau qui entourent mon visage. J'ai enroulée une de mes mèches de cheveux dans un fil rouge je ne l'ai jamais coupée. J'ai la peau assez pâle, je pense que c'est parce que je ne sors pas assez souvent de la maison mais surtout à cause de l'absence de soleil à la hauteur de la maison, sous les grands sapins de la forêt. Mon nez est très fin et en trompette. Mes yeux sont gris, noirs par endroits (surtout sur les bords), on peut facilement y lire de l'ambition, de l'entêtement. Je suis petite pour mon âge et fine mais je suis quand même rapide et agile.

Pour les vêtements maintenant : e porte un grand kimono blanc avec des dessins dessus (il me semble que ce sont des dragons mais ça ressemble surtout à un test psychologique d'étude du carractère). Les bords, les doublures et l'intérieur sont dorés. Les manches sont tellement amples que je peux les lever jusqu'à l'horizontal sans qu'elles ne se déplient entièrement. Le bas de l'habit touche le sol quand je ne porte pas mes chaussures (qui sont des sandales surélevées par des bout de bois). Les deux jambes du kimono sont distinguées car j'ai déchiré l'arrière et j'ai fait le tour de mes mollets avec des bandages en lin. Je porte en dessous tee-shirt rouge à col roulé qui enserre mon cou.
La jeune fille, satisfaite d'elle même, tendit la feuille à sa grand-mère. Cette dernière la lut avec un petit sourire aux lèvre. Elle leva ses yeux blancs vers sa petite fille et lui dit :

" Cela ressemble fort à la définition de ta mère. Je la lui avait demandée quand j'ai perdu la vue, pour savoir à quoi ressembleraient mes petits enfants plus tard. Maintenant je suis fixée : tu dois être son portrait craché, sauf pour ce qui est de la peau bien sûr ! "

Taille : 1m35

Poids : 35kg

Caractère :

La jeune fille est calme et elle prend son temps pour faire les choses. Elle aime bien avoir le contrôle de la situation. Karuhira est polie et gentille avec la plupart des gens. Elle n'est désagréable que si elle ne ressent pas de "feeling" avec la personne où que celle-ci commence par lui faire un reproche ou par la juger du regard.

"Yuki no Hime" est un surnom qui lui est donné non seulement par ses parents car c'est la plus jolie des petites filles de la ville à leurs yeux, mais aussi par les habitants du village car la jeune fille s'approprie vite les objets et les lieux. Son maintient droit et son visage fier et un peu froid ne jouent pas en sa faveur.

Elle est assez attentive en cour et elle prend consciencieusement des notes. Elle est plus pratique que théorique.

Aime : Les garçon (surtout quand ils sont beaux), la neige, les fleurs et sa famille tout entière. Sans oublier bien évidement Nindaillou, son chien.

Aime pas : Les pimbêches, les oiseaux (sa fait du bruit !) et les chats.
Forum Bleach (BU), Shinigami :
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Nom : Sentoho

Prénom : Karuhira

Âge : 90 ans

Sexe : femme

Description :

Karuhira est assez petite (1m55), fine et légère (45 kg). Elle a développé ses muscles mais cela ne parait pas sur son corps frêle. Elle a de longs cheveux noirs qu'elle laisse libres dans le vent. Dans cette crinière, il y a des tresses enroulées dans du fil rouge et une frange bien coupée cache une cicatrice sur le front délicat. Ses grands yeux gris se posent toujours partout avec un air de naïveté et de curiosité, ce qui a le don d'agacer et de gêner pas mal de gens. Sous un nez fin et plat, sa bouche est toujours pincée. Le visage de Karuhira est fin lui aussi et son teint est assez pâle.
Image
Histoire :
Une vie trop courte : l'humanité est monstrueuse.
Le soleil venait à peine de se lever et les oiseaux commençaient à chanter. Dans le village paisible de cette campagne perdue, il y avait une agitation inhabituelle : un homme avait disparut depuis maintenant une semaine. La femme se plaignait d'un manque de secours et, finalement, tout le village se mit à la recherche du disparu. La femme partit seule à l'est en coupant à travers la forêt. Elle marcha en appelant son mari durant trois heures puis se posa sur un tronc renversé. Elle se mit à pleurer et à avoir faim. Elle entendit soudain un bruit de pas derrière elle. La femme se retourna avec espoir mais l'homme qui venait de sortir du bosquet ne faisait pas partit du village.

" Salut ma jolie ! Qu'est ce que tu fais là, dis moi ? " Dit-il avec un sourire répugnant.

" Je cherche mon mari mais rien de cela ne vous regarde il me semble ! " Répondit-elle sur la défensive.

Elle connaissait bien, lui semblait-il, ce type d'hommes : des ivrognes, des bandits de bas étages, en un seul mot, des lâches.

" Calmes toi ma belle ! Je ne te veux aucun mal pour le moment ! Mais si tu m’énerves, je sens que je ne pourrais pas résister à une petite douceur ! " Continua l'homme avec un sourire de plus en plus large.

" Sale porc ! Comment osez vous ?! Je ne vais même pas rester avec vous ! Je m'en vais. " Enchaîna-t-elle un peu décontenancée.

L'homme bondit alors en avant et l'attrapa par ses longs cheveux noirs. Elle la plaqua à terre et lui murmura à l'oreille :

" Sa va être très plaisant de faire ça ici non ? Moi je suis déjà prêt pour toi ! "

La femme se mordit les lèvres pour résister à la douleur que l'homme lui infligeait en la maintenant à terre. Elle entendit un craquement de tissus et le vent lui effleura la peau d'une douce caresse. Elle se mit à pleurer.

Le soir, tout le village était rassemblé autour d'un brasier. La poussière d'un cadavre s'envolait avec la brise : on avait retrouvé l'homme disparu, mort, à moitié dévoré par les loups. Le deuil s'était abattu sur tout le monde d'autant plus qu'ils étaient sans nouvelles de la veuve. Alors que tout le monde allait se coucher, ils virent une ombre s'avancer vers le feu. Des sanglots de femme déchirèrent les oreilles de toute l'assemblée. L'ombre rejoignit le cercle lumineux. Tout le monde fut choqué par l'apparition : la femme était debout, devant eux, sa robe était déchirée de partout et elle la maintenait en place avec ses mains, son visage était plein de terre, ses yeux étaient rouges et ses cheveux ... ces cheveux qui faisaient envies à toutes les autres femmes, ces cheveux qui donnaient un charme incontestable, ... ils étaient coupés ras.

Neuf mois après le drame, une jeune fille naquit. Sa mère lui donna le nom de Karuhira au bord du berceau et prit un couteau à côté d'elle. Au lieu de couper le cordon ombilical avec, elle le planta dans le crâne de sa fille dans un geste de désespoir. Lorsque les villageois se rendirent compte le soir même de l'acte horrible de cette femme, ils la chassèrent du village. La mère se laissa alors mourir. Elle fut emportée par le manque d'eau en trois jours.

Une mort trop longue : aidez cet enfant !
L'âme de la mère ne pouvait partir, sa vie avait été constituée d'horreurs et de drames, ses actes avaient été trop immondes pour que la mort soit un repos pour elle. Elle déambula donc dans la forêt, s'éloignant de son corps sans y faire attention. Elle entendit, en se rapprochant de son village, les pleurs d'un bébé. Elle se rapprocha et découvrit, dans sa maison, son enfant. La fille avait une horrible cicatrice sur le front et pleurait, comme tous les enfants.

" Comment as-tu pu rester là ? Sans nourriture, sans eau ?! Serais-tu un spectre ? " Demanda la mère en prenant sa fille dans ses bras.

Elle sentit alors un poids trop grand pour un enfant normal. Une chaîne reliait sa fille au sol, là où elle avait enterré le corps. La mère prit alors sa propre chaîne et la cassa. Elle serra sa fille contre elle et s'assit par terre, sentant pour la première fois de l'amour pour elle.

Petit à petit, la faim commença à tenailler le ventre de la mère. Elle ne comprenait pas : elle n'avait pas soif mais faim, et même quand elle mangeait des feuilles où autre, elle avait toujours faim. Au bout de trois jours, une terrible douleur s'empara d'elle, ses os se cassaient dans tout son corps, sa vue se brouillait, elle ne pouvait bouger que difficilement ... Elle s'enfuit alors en courant, laissant sa fille allongée par terre, endormie. Elle courut au prix d'efforts intenses dans les bois. Après cinq minutes, elle tomba par terre et ne se souvint plus de rien. Elle était devenu un hollow.

Elle commença à avoir encore plus faim que lorsqu'elle était encore une âme. Elle se dirigea lentement vers la source d'énergie spirituelle la plus proche. D'horribles tentacules lui avaient poussées sur tout le visage mais cela ne la dérangeait pas : elle sentait un pouvoir en elle, un pouvoir jamais connu jusque là, la puissance. Elle arrivait à l'orée de la forêt, à la bordure du village, quand elle aperçut une sombre silhouette devant elle. La lumière du soleil l'aveuglait et elle ne pouvait distinguer les contours de la personne. Elle s'écria alors :

" FAIM !!! J'AI FAIM !!! "

Elle fonça vers la silhouette mais n'aperçut que trop tard la katana qui venait juste d'être tiré du foureau. Elle se fit couper en deux. Le shinigami qui était là ne sentit pas le bébé, il ne s’aperçut même pas de sa présence. Il s'en alla, laissant Karuhira seule, sans mère, sans famille, sans aide.

Durant 10 ans, la jeune fille resta sur Terre, attachée au sol, sans jamais rompre sa chaîne. Elle ne fut pas éduquée, elle ne savait pas parler. Plusieurs fois, elle reçut la visite d'un membre décédé du village, mais ils ne restaient jamais longtemps. Ils avaient une chaîne brisée, pas comme elle qui en avait une plantée dans la terre. Ils avaient faim, contrairement à elle. Au bout d'un où deux jours en sa présence, ils s'enfuyaient et ne revenaient jamais. Ces quelques visites avaient données à la jeune fille une sorte d'humanité, un savoir vivre, une courte éducation. Elle pouvait maintenant dire qui elle était car toutes las âmes donnaient son nom : Karuhira, la fille de la veuve.

Un jour, après que la jeune fille ai reçu la visite d'une vieille dame, elle sortit de sa maison et se promena dans la forêt, se rendant compte pour la première fois que sa chaîne était extensible. Elle entendit un hurlement de douleur qui se transforma en rire. Un monstre sortit d'un bosquet et se jeta sur elle. La créature possédait un masque avec une grande bouche et un corps de scarabée. Karuhira s'enfuit vers sa maison mais la chaîne, si elle s'agrandissait, ne rétrécissait pas. Le monstre marcha donc dessus et força la pauvre fille à s'arrêter brutalement. Il s'approcha d'elle, ouvrit grand la bouche et ... il se figea dans cette position puis se désagrégea. Un homme se pencha sur Karuhira et l'observa.

" Moi ... fille ... veuve. Moi ... nom ... Karu ... hira. " Annonça-t-elle avec difficulté.

L'homme sourit et appliqua le manche de son épée sur le front de la fille. Celle-ci disparut avec un air heureux sur le visage.

Une liberté acquise : l'éducation et la civilisation.
Karuhira se sentit libérée, elle éprouva une sensation de légèreté, comme si son corps s'envolait. Sa vue se troubla devant la lumière qui venait de l'englober. Pour la première fois de sa vie, elle ressentait la chaleur qui lui picotait la peau. Une femme s'approcha d'elle et lui demanda :

" Bonjours ! Comment t'appelles-tu ? "

" Moi ... Ka ... ruhi ... ra " Articula lentement Karuhira.

" Alors bienvenue à Soul Society Karuhira ! Veux-tu faire partit de ma famille ? Nous sommes un couple qui vient juste d'arriver ici et ... " Continua la dame avec un sourire charmant en laissant sa phrase en suspens.

La jeune fille la regarda avec un air de parfaite incompréhension. Elle se retourna et observa autour d'elle.

" Fa ... mille ? ... Cou ... ple ? ... A ... rri ... vé ? " Demanda Karuhira d'une manière tellement significative que la femme comprit qu'elle ne savait pas parler.

Elle lui prit la main et l'emmena chez elle. Karuhira n'opposa aucune résistance, elle suivit sans même prononcer un seul des mots qu'elle connaissait (oui, non ...) ni même une exclamation. Le mari comprit très bien la réaction de sa femme et dit :

" Bienvenue chez toi Karuhira ! Tu es maintenant Karuhira Sentoho ! Je suis ravi de t'accueillir ici et je te souhaite de t'y plaire. "

Tout se passa très bien chez les Sentohos et Karuhira fut aimée pour la première fois de sa vie, elle vivait en communauté. Ses nouveaux parents lui apprirent à parler, à lire, à écrire et à bien se comporter. Cela ne posa d'ailleurs aucun problème car la jeune fille était futée. Elle découvrait le monde avec bonheur et appétit.

En 80 ans, elle se fit des centaines d'amis et tout le monde l'appréciait. Elle eut de l'admiration pour les Shinigamis : ces anges de la mort. Un jour, un de ses amis rentra à l'académie. Cela créa une envie grandissante en elle d'y rentrer à son tour. Un an plus tard, elle postulait pour y rentrer.


Carractère :

Karuhira est curieuse et ouverte. Elle aime tout ce qu'elle découvre et fouille en permanence pour essayer de tout savoir. Les connaissances de la jeune fille sont justement limitées car elle ne voit presque rien du monde humain. Elle demande sans aucune honte la signification de tous les mots nouveaux et l'utilité de tous les objets. Elle aime écouter les histoires, les légendes ...

Aime : Tout ce qu'elle ne connaît pas et tout ce qu'elle connaît lui semble bien et agréable.

Aime pas : Elle n'aime pas ne pas savoir.

Zenpakuto :

Image

Le zenpakuto de Karuhira est composé d'une lame moyenne (85 cm) polie et sans aucune particularité et d'une longue garde en forme de dragon doré faite en terre cuite. La lame sort de la gueule grande ouverte du dragon. Cette lame s'appelle Tsushiryu.
Dernière modification par Hyûga Hayate le mer. 19 avr. 2006, 20:13, modifié 1 fois.
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Message par Hyûga Hayate »

Personnage : Will Sturk (abandonné)

Forum Harry Potter mort d'ennui HPU, Poufsouffle :
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Nom : Sturk

Prénom : William

Âge : 11 ans

Sexe : homme

Description :

Will est assez grand (1m50) mais légers et fin (35kg). Ses yeux sont dorés et reflètent très bien ses sentiments, il a donc prit l'habitude de les plisser dès qu'il y a de la lumière pour ne pas se dévoiler aux autres. Il a les cheveux blonds, il les a laissés pousser pour pouvoir se cacher derrière et aussi car il pensait que sa lui donnerait un air plus âgé. Sa peau est très matte, sa bouche est souvent ouverte comme si il voulait parler mais n'osait rien dire. Il a un nez assez plat, comme cassé.
Il marche toujours voûté et regarde ses pieds car cela lui permet de se mettre les cheveux devant le visage sans avoir besoin de les écarter des yeux pour éclairer sa vision.
Image
Caractère :

Lorsqu'il est seul, Will reste souvent de nombreuses heures à regarder le plafond ou par la fenêtre. Il aime la présence d'animaux et se passionne pour la nature. Il suit toujours les cours d'une oreille et participe le moins possible mais ne discute que très rarement avec ses voisins, il a néanmoins de bonnes notes et est, dans l'ensemble, apprécié par les professeurs.

Il marche lentement dans les couloirs en se balançant pour se donner un style avec ses cheveux. Gardant toujours un air distrait sur le visage, il fait semblant de ne rien écouter même si tout ce qu'on lui dit est enregistré et analysé. Il aime s'amuser et se trouve toujours avec une bande d'amis même si, encore une fois, il ne parle pas souvent.
D'un naturel discret, il ne fait jamais de reproche aux autres car il craint des représailles. Mais si quelqun se moque de lui, il n'hésitera jamais à lui rentrer dedans.

Histoire :

Né dans une famille modeste, La vie de Will se passât (presque) comme il l'aurait voulut.

Chapitre I : naissance.

Dans une avenue très claire de New Addington, on vit un couple sortir en courant de chez eux, la femme se tenait le ventre et l'homme avait une tache de graisse sur la chemise, leur voiture démarra en trombe et tout le monde comprit que les Sturk allaient enfin accueillir leur premier enfant.

Le couple arriva donc au service de maternité de N.A. en s'écriant :

"Dépêchez-vous ! Dépêchez-vous ! Nous perdons les eaux !"

Les infirmières rirent de l'attitude du père qui se confondait à sa femme et appelèrent l'obstétricien pour commencer le travail. Le médecin arriva et emmena Mrs Sturk avec lui. Il demanda au mari si il voulait assister à l'accouchement mais, au grand désarroi du médecin, celui-ci refusa net. Le mari resta donc avec les infirmières dans le hall de la clinique. Une sage femme lui proposa de l'emmener dans la chambre dans laquelle sa femme se reposerait après la naissance et celui-ci accepta avec plaisir.

"Vous devez être ravis j'imagine ?!" dit-elle quand ils furent arrivés.

"Ravi est encore un mot trop faible pour décrire mon état ! Je suis aux anges !" annonça le mari en relevant son visage, ce qui envoya la lumière directement dans ses yeux qui s'avérèrent d'un doré très purs. Ses cheveux étaient blonds et ils donnaient l'impression de jouer avec les rayons du soleil.

La sage femme n'arrivait pas à détacher ses yeux du visage enchanteur du père. Quand d'un seul coup l'homme se retourna et fixa la porte.

"Elle a commencé ! C'est merveilleux non ? Elle est en train d'accoucher !"

La jeune femme sourit intérieurement et prit congé de l'homme.

*Ah ! Ces jeunes père, c'est tous les mêmes : ils ressentent les contractions avant leur femme ! Si l'enfant lui ressemble, ils auront de quoi être fiers : quelle beauté, quelle noblesse dans le visage !*

Deux heures plus tard, l'obstétricien entra dans la chambre avec des yeux grands ouverts. Derrière lui se tenait Mrs Sturk, debout et en pleine forme, qui tenant une serviette dans les bras.

*Comment cette femme peut-elle tenir debout après un accouchement ? On dirait qu'elle a n'a rien fait ! Que se passe-t-il ici ?* Pensait le médecin durant tout le trajet.

"C'est bon ma chérie ? demanda le père. On peut rentrer maintenant ? J'ai besoin d'être au calme pour admirer notre enfant !

- Mais... monsieur ! Votre femme doit rester ici quelques jours pour se reposer et pour que nous nous occupions un peu de l'enfant !"
Balbutia le médecin.

"Baliverne ! Ma femme rentrera à la maison un point c'est tout !" S'enflamma le père.

"Tu as vu mon chéri ? Il te ressemble comme deux gouttes d'eau ! Je pense qu'on l'appellera William, comme toi !" Annonça la femme avec un sourire fendu jusqu'aux oreilles.

Le coule rentra chez lui en laissant le médecin seul dans la chambre.


Chapitre II : enfance.

William grandit dans une grande maison, trop grande pour lui. Le coin dans lequel il a grandit était très lumineux et ses parents étaient très gentils. Il ne voyait jamais personne d'autre qu'eux, il n'avait ni famille, ni amis. Lorsqu'il eut 4 ans, son père lui annonça, comme si cela ne représentait rien :

"Tu es un sorcier, comme moi et ta mère. Tu es capable de faire des choses que les aures petits garçons de ton âge ne peuvent pas faire."

Will ne comprit pas et demanda ce que son père voulait dire mais celui-ci refusa de lui en expliquer plus. " Pas tant qu'il sera aussi jeune ! " Will oubliât bien vite les paroles de son père.

Le jour de ses 6 ans, William entendit un grand
!!! CRACK !!!
dans le salon. Il courut s'informer de ce qui se passait et vit, pour la première fois, une personne de sa famille. Il n'y en avait pas qu'une d'ailleurs : ils étaient des dizaines. Will prit peur et s'enfuit dans la cuisine mais
!!! CRACK !!!
il y trouva d'autres personnes encore.
Sa mère était entrain de discuter avec eux et semblait heureuse de les voire.

"Bonjours William ! Comment vas-tu ?" Demanda une vielle femme derrière lui.

Will fit un bond de 5 mètres en arrière et atterrit, comme par magie, dans les bras de son père qui se trouvait au milieu du salon. Tout le monde se tut.

"Je souhait la bienvenu à tous dans notre maison. Je remercie tous les membres des deux familles qui se sont déplacés pour le 6ème anniversaire de notre fils William !" Annonça celui-ci à la foule.

Tous le monde approuva ces paroles et une grande table apparut, pleine de nourriture très appétissante.

"C'est sa que l'on appelle la magie William ! lui glissât sa mère en le prenant dans ses bras. Prends donc un peu de soupe pour faire plaisir à ta grand-mère Diane !

- Qui sa ? De qui parles tu donc maman ? La magie c'est parce que je suis sorcier ?

- C'est exactement ça mon chéri ! Et ta grand-mère c'est la dame là-bas, de l'aute coté de la table !" Dit sa mère en lui montrant, de l'autre côté de la table, une vieille dame habillée en rose qui était toute petite.

* Mais c'est qui cette vieille ? Ma grand-mère ! C'est quoi ce cirque ? Quesqu'ils font chez moi tous ces gens ? C'est mon anniversaire, pas un spectacle ! Et puis c'est quoi une grand-mère * Pensa Will en regardant l'autre avec un joli sourire forcé.

Le reste de la journée se passa de la même manière : "Dis bonjours à la cousine Sue ! Goûtes donc le cake de ta tante Cunégonde ! Etcetera ! Etcetera !"

* C'est long ! Très long ! Moi je ne veux qu'aller dormir !* Pensa William quand il fût très tard.

Mais la soirée ne faisait hélas que commencer car, à minuit, William ferait pour la première fois preuve de ses pouvoirs lors d'une manifestation magique non-maîtrisée, comme tous les Sturk. Une fois qu'il fût onze heures et demi, toute la famille se coagulât dans le salon, Will au centre, un cercle vide autour de lui.

* Quesqu'ils veulent de moi encore ? Que je m'envole ?* Se demanda-t-il mal luné.

Et à minuit précise, Will sentit ses pieds se décoller du sol ! Prenant peur, celui-ci se lança en avant et se retrouva allongé à un mètre du sol.

"A l'aide ! Aidez moi !" Hurla le pauvre enfant, paniqué.

Mais les "spectateurs" applaudirent l'exploit s'en se soucier quasiment de lui. Ils le laissèrent suspendu dans les airs en le regardant. William pleura et se mit à détester de toutes ses forces cette famille qui se moquait de lui.

* Quelle bande d'imbéciles ! Ils vont me laisser crever là ? J'en ai mare !*

" Je veux aller me coucher ! Laissez moi tranquille !" Hurla le garçon.

Sa mère parut alors retrouver ses esprits et l'emmenât dans sa chambre, le couchât et lui dit :

" Tu t'es très bien débrouiller aujourd'hui ! "

Elle l'embrassât et redescendit.
Le lendemain matin, tout le monde était partit au grand bonheur de William. Plus jamais il ne revit toutes ces personnes, il finit par se demander si il n'avait pas rêvé.


Chapitre III : convocation.

Vers la fin de l'été, alors que Wiliam venait tout juste d'avoir 11 ans, il vit arriver en se levant un hibou gris qui tenait une lettre.

* C'est quoi sa encore ? * Ne pût s'empêcher de penser Will.

Le hibou s'engoufrât par la fenêtre de sa chambre et lui lachât la lettre sur les draps. Il sortit sans demander son reste quand il vit le regard de William.

Ce dernier ouvrit la lettre et lut : "Poudlard"

" Poudlard ? " s'intérogea-t-il à voix haute.

!!! CRACK !!!
Son père venait d'aparaître dans la chambre, un grand sourire sur les lèvres. Il prit son fils dans ses bras et annonça :

" Tu a enfin été convoqué à l'école de sorcelerie mon fils ! Tu as été reconnus comme sorcier ! "

* Encore cette fichue magie ??! Mais apprendre à la maîtriser, ça, ça m'intéresse ! *

" C'est vrai que c'est chouette ça mais sa se passe comment ? " Demanda-t-il avide d'en savoir plus.

" Hein ? Mais tu n'iras pas là-bas ! " Annonça le père qui l'écoutait à peine.

Will sentit son lit l'aspirer : * Ce n'est pas possible ! Pourquoi être aussi heureux si je ne peux même pas y aller ? *

" Mais ?! Pourquoi ?! "

" Parce que ton père les détestes mon petit ! " Déclara la mère qui venait juste d'entrer dans la pièce.

" Pou ... Pourquoi ??!!! " Demanda William qui n'y comprenait décidément rien.

" Ils ne m'ont jamais accepté mais ce n'est pas grave : il m'a suffit d'aller en France, à Beaux Bâtons. Là où tu ira. " Dit le père d'un ton qui indiquait qu'il n'y avait pas à discuter.

" Mais ... Mais si moi je veux aller là bas ? " Demanda l'enfant sur un ton de défi.

Le père et la mère se retournèrent et le fixèrent droit dans les yeux. Ils partirent sans rien ajouter, laissant Will dans un dilemme intérieur :

* Je n'aurais jamais dus dire sa à papa ! Il ne va pas comprendre. Je vais me faire punir très sévèrement ! Mais en même temps, si ils n'ont pas acceptés papa et m'ont acceptés moi, il doit y avoir une raison ! *

Ses parents se livraient la même bataille à l'étage inférieur. La mère demandait des comptes au père sur le pourquoi de son refus à Poudard pendant que lui cherchait comment punir son fils pour son impertinence. La femme finit par calmer William Sturk père et réussit à lui faire enfin entendre raison.

Will débarqua donc à Londres pour prendre le train. Il y retrouva plein de personnes d'origine magique. Il grimpa dans le train et se pencha à la fenêtre pour dire au revoir à ses parents. Il chercha en vain une cabine et s'apprêtait à faire demi-tour quand une jeune fille passa la tête par une porte et lui demanda :

" Tu cherches une cabine ? Je suis seule dans la mienne, sa m'arrangerais bien si tu pouvais venir! " Elle éclata d'un rire cristallin et laissa rentrer Will dans la cabine. Il passa un trajet très animé mais jamais la fille ne lui dit son nom malgré le flot de parole qu'elle débitait.

* Quesqu'elle cause celle là ! Tu m'étonnes qu'il n'y avait personne avec elle. * Pensait-il au début du trajet mais au fur et à mesure, la jeune fille parla de plus en plus calmement et finit par marquer un silence.

Décontenancé, Will, la regarda droit dans les yeux et lui demanda :

" Quelque chose ne va pas ? "

" Si tout va bien : je ne suis pas seule, promet moi de ne jamais me laisser seule William ! " Annonça-t-elle avec un sourire triste.

Cette remarque fit fondre le cœur de Will : il ne lui avait pas dit son nom et elle ne s'était pas présentée non plus mais un prénom lui apparût très clairement : Laura. Il comprit alors que la fille ne parlait pas seulement pour causer : il la connaissait par cœur !

" Je te le promet Laura ! "

Ils sortirent ensemble du train, restèrent ensembles durant le trajet et se mirent l'un à côté de l'autre lors de la cérémonie de répartition. Ils se mirent à discuter à voix basse quand soudain :

Sturk William !

Confiant, il s'avança et enfonça le chapeau sur sa tête, il attendit et ...
Personnage : Ashnar

Mon forum, MagicWorld, bio en cours d'écriture mais j'en suis déjà très fier :
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Nom : Stormquest

Prénom : Ashnar

Surnom : Le découvreur magique

Âge : 70 ans

Sexe : mâle

Description physique :

Ashnar est un démon de grande taille. Avoisinant les deux mètres trente, il peut sans problèmes voir plus loin que la majorité des gens. Pesant cent kilos, il est doté d'une musculature très développée et sa forme massive fait généralement fuir pas mal de monde, même chez les démons. Comme une bonne partit de ses concitoyens, il ne possède pas de peau sur la majeur partit des zones de son corps. Il est en effet recouvert d'écailles d'un rouge inquiétant au niveau du visage. Ses bras et son torse sont recouverts d'une fourrure courte et sombre. Etant un démon d'une caste "supérieur", celle des démons majeurs, il s'est laissé pousser les cornes. Ces appendices sont d'une forme légèrement courbe et se terminent en pointe. Ils sont d'une couleur noire et se mêlent à la perfection avec sa crinière de cheveux blancs.

Quand on le voit arriver de loin, une des choses que l'on remarque en premier est son bec. En effet, il fait partit des rares démons à posséder une bizarrerie aussi extravagante. Ce bout de cartilage est recourbé sur le bout, comme le bec d'un aigle, lui donnant un air cruel et vicieux. Une pointe est apparut à ses trente ans sur le dessus du bec. Cette nouvelle manière de se démarquer fait encore plus plaisir au démon qui en joue en gardant sa tête la plus droite possible pour faire ressortir cette troisième corne. Quand il ouvre sa "bouche", on peut aussi voir des dents acérées qui sont faites pour déchiqueter la viande, une langue en pointe sort de temps en temps humecter les bords du bec pour lui donner un petit aspect luisant.

Au dessus de ce bec, il y a les yeux. Ces yeux sont en tout point comparables à ceux des humains. Les pupilles sont peut-être légèrement plus dilatées mais ce n'est dût qu'à un penchant naturel (mais rare chez la plus part des démons) pour la lecture. Son iris est d'un vert très clair mais on l'aperçoit rarement derrière ses pupilles noires. Le reste des yeux est blanc et réfléchit la lumière, ce qui est dérangeant à regarder car les yeux comportent naturellement des vaisseaux qui ressortent sur les bords. Le démon s'amuse à poser son regard sur le plus d'endroits possibles, pour marquer les alentours d'une aura qui lui serait personnelle. Il marque en quelque sorte son territoire avec ses yeux.

Le nez est inexistant pour le démon mais le bec est pourvut de deux petites fentes sur leurs côtés. Cet organe sensoriel sous-développé est un plus pour Ashnar car il lui permet de respirer sans bruits. Les oreilles du démon sont des oreilles de cheval. Ces petites gouttes poilus tombent sur le côté de la tête de manière désinvolte et naturelle. Ces orifices sont un problème gênant pour le démon car elles le rendent quasiment sourd. Les cheveux d'Ashnar sont de grandes mèches blanches, folles et rêches. Elles partent dans tous les sens et poussent un peu partout. Le démon a en effet une chevelure semblable à la crinière d'un lion. Elles retombent, bien évidement, n'importe où d’une manière complètement naturelle, ce qui énerve le démon qui aimerais avoir un contrôle total de son physique.

Le démon est un maximum droit au niveau du buste, mais ses jambes, trop grandes par rapport à celle de tout le monde, sont continuellement fléchies pour le ramener à une taille relativement normale. Ses pieds sont grands et possèdent des griffes impressionnantes mais les jambes d'Ashnar sont trop maladroites pour lui permettre de les utiliser. Ses mains sont aussi grandes et lui permettent de prendre beaucoup de choses à la fois. Ses doigts, longs et minces, sont très utiles pour utiliser les sorts faisant appel aux signes.

Pour tout vêtement, Ashnar porte une toge blanche, retenue à la taille par une ceinture tout aussi blanche avec une boucle en or. Les pants sont froissés et donnent un effet de flou sur la silhouette. La toge s'arrête à hauteur des genoux, faisant apparaître deux cônes pointus, dressés en avant, donnant naissance aux jambes.
Image
Histoire :
Chapitre un : avant moi
Un soir où le ciel grondait, une démone supérieure sortit de sa maison en courant. Elle portait sous son bras une miche de pain. La femme était très grande on voyait deux grandes ailes qui pendaient sur son dos. Ses cornes étaient d’un rouge sang, comme les écailles qui enveloppaient tout son corps. Une simple serviette autour de la taille lui tenait lieu de vêtement. Elle passa donc dans la rue en courant. Ses ailes étaient tendues derrière elle, comme si elle ne pouvait contrôler les mouvements de ces grands bouts de chair. Un médaillon pendait à son cou. L’or de celui-ci jouait avec les reflets de la lune et on pouvait voir, gravé dessus, une grande main noire possédant des ailes sur le dos et des griffes au bout de doigts. La femme tourna au coin de la rue et s’engouffra dans un passage encore plus sombre que le tunnel de la herse du palais de la ville.

« Personne ne t’a vu au moins ? Tu aurais des ennuis sinon ! Je ne veux pas que tu ai des ennuis à cause de moi ! » Souffla une petite voie pincée et nasale, dans un coin.

« Je fais ce que je veux pour qui je veux ! Je suis la fille de l’Alpha, on ne m’ordonne rien ! Je suis une supérieure après tout. Tient, manges le pain tant qu’il est encore un peu chaud, je l’ai préparé pour toi. » Dit la démone avec un air énervé. Ses yeux rouges luisaient d’une lueur malfaisante et douce en même temps.

Un reflet vert passa dans l’ombre et on entendit le bruit d’une langue qui humecte le bord d’une surface lisse et dure qui ne pouvait être des lèvres. Une main humaine se tendit et prit le pain. Mais cette main n’était pas vraiment humaine : des ongles longs et noirs, une fourrure noire … c’était bien un démon qui se tenait dans l’ombre. Une fois le pain avalé, l’homme commença à sortir de l’ombre. Il mesurait un mètre soixante-dix et quelques et avait forme humaine. Il était presque complètement dans la lumière mais sa tête restait bien cachée dans l’ombre.

« Traîner avec un démon de fer quand même … surtout un spécial comme moi ! Mais merci pour le pain, il était très bon. » Dit le démon de fer en tendant une des ses longues mains vers la femme.

« Plus on me met d’interdit, plus je les brises ! Donc inutile d’essayer de me dissuader, Belekiel, sa m’attire d’autant plus vers toi ! »S’écria l’autre, passant une langue fine et pointue sur les écailles qui entourent sa bouche.

Elle repoussa la main de l’autre et commença à tourner les talons. L’homme poussa une plainte et murmura des excuses. Il sortit intégralement de l’ombre, dévoilant un visage balafré et surtout, il n’avait pas de bouche … mais un bec. Ses yeux, d’un vert très sombre étaient fendus dans le sens de la hauteur, comme ceux d’un serpent. Ses cheveux étaient blancs et hirsutes. Il n’avait pas de cornes sur le haut du crâne, ce qui confirmait, malgré la spécificité du visage, que c’était bien un démon de fer.

« Reviens, Dotra ! Je m’excuse, je sais bien que tu fais ce que tu veux, je … je t’aime ! Reviens, je t’en supplie. » Prononça Belekiel sur un ton entre la supplication et l’ordre, il avait crié en murmurant ce qui donnait un aspect bizarre à cette annonce.

La femme s’arrêta et tourna lentement la tête. Ses cheveux tombèrent sur son épaule et elle sourit.

« Pas la peine de le crier, je le sais ! Tu en aura mis, du temps, avant de me rattraper ! Tu as les appendices nécessaires pour me plaire on dirait ! » Dit-elle en faisant un clin d’œil.

Elle s’avança vers lui, lui caressa le torse et lui prit enfin la main qu’il tendait toujours. Elle le poussa dans l’ombre et ne ressortit de la rue qu’une heure plus tard, satisfaite d’elle-même. Il y avait une traînée de sang derrière elle. Elle s’éloigna en courant et retourna vers le palais de son père. On découvrit, le lendemain matin, un démon de fer, nu, allongé par terre. Il avait un trou dans la ventre et sa tête était quelques centimètres plus loin.
Ashnar venait d’être créé.


Chapitre deux : naissance
Dotra vivait tranquillement dans le Bastion de la Cité des Grandeurs. Son ventre grossissait peu à peu et elle se promit de prendre soin de la crevette qui en sortirait. La démone avait bien évidement cachée son aventure avec Belekiel à son père et au reste du peuple. Elle était très réputée grâce à sa grande beauté dans toutes les Terres de Stratail et des centaines de soupirants tentaient d’obtenir sa main. Rien n’y faisait, aimant l’aventure et surtout désobéir aux ordres et aux lois, elle ne voyait que des démons de caste inférieure ou de milieux sociaux plus faibles. Elle aimait particulièrement les démons de fer car elle avait l’impression de souiller la race mage. Elle ne connaissait d’ailleurs cette drôle de race bipède (les mages) que grâce à l’aide que lui avait apporté son instructeur durant son enfance. Bien peu de démons étaient au courant du passé des Terres, seuls les « gosses de riches » pouvaient s’offrir une bonne éducation.

* C’est impossible que ces « hommes » aient existés, seuls les démons sont des races assez puissantes pour créer des édifices, assez intelligentes pour savoir communiquer ! * Ces pensées traversaient souvent son esprit.

Les mages étaient d’ailleurs devenus les « extraterrestres » de la démone. Elle ne croyait que ce qu’elle voyait, et là, elle ne les voyait pas. La vie de tous les jours, au Bastion, se résumait à une réunion d’état, trois repas, une cérémonie de court pour satisfaire la dame et lui trouver un époux et, enfin et surtout, rien. Rien n’était passionnant dans la petite vie tranquille de la démone, rien d’important, rien de négligeable. Mais à ce rien s’opposait malgré tout un tout. En effet, tout était dans la moyenne. Aux yeux de la femme, c’était irritant, elle qui vivait pour l’aventure, la voilà forcée à rester sans bouger dans un luxe époustouflant et étouffant.

« C’en est assez, père ! Je ne veux plus être la princesse, plus être le centre d’intérêt de ta politique monarchiste, plus être l’allégorie de ton pouvoir et de ta puissance. » Lui dit-elle un jour.

L’Alpha, ne possédant pas un vocabulaire très développé et cédant facilement tout à sa fille resta coi un moment. Il se tourna vers son conseillé, le grand Sinolyte, qui était aussi l’instructeur de la fille. Ce dernier fit non de la tête.

« je suis vraiment désolé de ne rien pouvoir changer à ton malheur mais … tu m’ennui fortement ! Je ne peux supporter les suppliques qu’elles viennent du démon inférieur ou de me propre fille, la princesse de ce royaume. Tu ne peux rien faire à ta condition. J’ai dit ! » Fit le père.

Cette manie de toujours terminer ses phrases par « j’ai dit » énervait fortement Dotra. Le fait de demander l’avis du conseillé l’énervait encore plus. Voyant que la fille commençait à s’énerver, Sinolyte s’avança devant l’Alpha et prit la parole à son tour.

« Princesse … si votre condition ne vous plaît pas, quel devrait être votre rang pour que vous soyez satisfaite ? Voudriez vous par hasard être Alpha à la place de votre père ? » Demanda-t-il en penchant la tête sur le côté.

« Quel malheur énonces-tu là Sinolyte ? Le ver voudrait donc m’évincer de mon rang actuel pour dire des horreurs pareilles ? Vous savez bien que je respecte mon père, seul sa politique et la vie au Bastion me dérange ! » Dit Dotra outrée par les paroles du conseillé.

Elle avait prit l’habitude de l’appeler « le ver » car il avait une tête écrasée et un corps frêle et tout en longueur. Il possédait aussi un bec, comme Belekiel, c’est d’ailleurs sûrement ce qui l’avait attiré chez ce dernier : la ressemblance avec le démon qu’elle détestait le plus l’excitait. Quand elle s’en alla elle entendit le conseillé prononcer : « Elle devrait se marier, ça calme les esprits et sa change la vie … elle devrait aussi engendrer … ». Fermant les points de fureur Dotra alla s’enfermer dans sa chambre. Elle n’en sortit pas pendant six mois. On lui glissait les repas sous la porte pour qu’elle ne meurt pas.
Six mois plus tard, un hurlement déchira la nuit, Ashnar était né.
Rôle-playement votre :
Hyûga Seishiro Hayate, étudiant de konoha

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