[Kiri] [Etudiant] Sawada Hakureï

Modérateur : Urasawa Kenji

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Sawada Hakurei
So cute
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Inscription : ven. 20 juil. 2007, 1:37

Message par Sawada Hakurei »

Nom : Sawada
Prénom Hakurei

Age: 16 ans
Taille: 1m75
Poids:: 62 kg
Sexe :

Description physique : A première vue, on pourrait penser à un garçon parfaitement normal, la seule chose qui est un peu particulier, et encore, cela commence à devenir chose courante, ce sont ses longs cheveux châtain clair qu’il n’a jamais coupés. Il a une taille normale mais qui le classe tout de même parmi les grands, il est svelte, et a un visage fin. A seconde vue, on se dit que pour s’habiller comme il le fait il doit tout de même être un peu dérangé. Ses vêtements ressemblent à ceux des films de cape et d’épée. Un pantalon noir attaché à la taille par une ceinture, et une chemise blanche avec un col froufrouté, surmontée d’une capeline, quand ce n'est pas une cravate 18è siècle et une longue veste.. Le pire est sans doute que ça lui va bien. Il agrémente parfois sa tenue d’un étrange et horrible collier, une grosse chaîne d’argent à laquelle est fixée un médaillon d’une tête de mort effrayante. Ses yeux clairs sont
dérangeants lorsqu’ils se posent sur vous, ils semblent vides, dénués de toute forme de lucidité, et pourtant, lorsqu’on l’entend parler on se rend bien compte que malgré une légère folie qui habite le personnage, il est loin d’être un légume. Il sait sourire de telle manière que ça en devient inquiétant, si bien que parfois on préfèrerait qu’il reste sans émotions.

Caractère : Hakurei est quelqu’un à la psychologie … décalée. Il n’est pas fou, du moins, pas encore assez pour qu’on l’envoie en asile, mais disons que à éducation différente, mentalité différente. Si certains blêmissent devant la mort, lui ne cille même pas. Au contraire, il collectionne même les crânes que lui rapporte son maître, au point qu’à présent sa chambre ressemble plus à une crypte qu’à autre chose. La seule chose normale qui s’y trouve, c’est son lit.
Tout le reste est recouvert de choses plus bizarroïdes les unes que les autres. Du papillon épinglé au crâne soi-disant ancestral acheté dans une boutique de souvenirs d’un village du coin. Des cadeaux, ses étagères sont jonchées de cadeaux de la part de l’homme qui l’a … « élevé ». Il est doux, affectueux avec ce et ceux qu’il aime, et plutôt fétichiste peut passer des journées entières à astiquer les objets qui se trouvent dans son antre. En revanche, il est doté d’une certaine cruauté, renforcée par son indifférence à la souffrance – entendons par là, tant que ce n’est pas lui qui souffre. Il n’est pas effrayé par toutes ces choses, et les questions existentielles telles que celle de la vie après la mort l4indiffèrent. On pourrait donc penser qu’il est sans peur, mais là encore ce serait faire une erreur. Car Hakurei est un humain, et comme tous, il a ses faiblesses. Mettez le au bord d’un toit et il sera tétanisé par la hauteur. En fait, le mieux pour comprendre ce personnage, c’est de lire son histoire.

Histoire :

Certaines histoires commencent bien pour mal finir, d’autres commencent de manière tragique pour avoir un dénouement heureux, et d’autres encore sont tristes du début à la fin, tandis que certaines ne sont qu’une suite d’heureux événements. Celle d’Hakurei est… différente. Beaucoup d’enfants voient leurs parents subitement assassinés sous leurs yeux et ne rêvent que de vengeance. D’autres finissent par en avoir tellement marre qu’ils les tuent. C’est beau l’adolescence. C’est un peu con aussi, parce qu’après il n’y a plus personne pour payer les études, vous loger et vous nourrir, et vous chérir avec amour. Le plus, c’est qu’on peut hurler sur tous les toits qu’on est libre et indépendant, ou jouer les asociaux pour se donner un genre, mais au final, on se retrouve aux frais de la société. Hakurei lui n’est rien de tout ça. La disparition soudaine d’un proche, il ne connaît pas.D’aussi loin qu’il se souvienne, il y a toujours eu du sang dans sa vie, beaucoup de sang. Ses parents il ne les connaît pas et il s’en fiche, tellement même qu’il se demande s’il en a vraiment eu. Parce qu’aussi loin qu’il se souvienne, il y a toujours eu un seul homme pour l’élever, un homme grand et fier qu’il appelait maître. Depuis tout petit, c’était comme ça. Un homme bon avec lui, qui lui ramenait des cadeaux dès qu’il se comportait bien. Un homme dont il ne savait tout de même pas grand-chose. Un homme qui exécutait des missions pour son propre compte, et qui l’emmenait avec lui parce que le laisser seul si petit à la maison était dangereux. C’est vrai que c’était beaucoup plus sûr que de le poser dans un coin le temps de tuer une ou deux victimes. Lui il regardait sans broncher, il restait sage et ce qui aurait dû paraître effrayant lui paraissait normal. Non, il faisait comme Il lui demandait. Il restait assis sagement, et ensuite il recevait un cadeau. Souvent le cadeau venait de la maison dans laquelle le meurtre était commis, mais qu’importait ?

En grandissant, vers l’âge de six ou sept ans, le petit Hakurei s’était mis à sortir dans le village, un petit village pas loin de Kiri, le village caché des brumes. Il faisait moche tout le temps, il ne pouvait pas aller très loin parce que l’île était petite, et il commençait à s’ennuyer avec ses cadeaux. C’était joli, c’était gentil de la part de son maître, mais ça ne l’amusait plus autant. Il n’avait plus d’idées, plus d’histoires à se raconter. Et son maître s’occupait bien de lui, mais il manquait tout de même un petit quelque chose : un compagnon de jeu.

Voilà pourquoi après avoir demandé l’autorisation de sortir dans la rue, que son maître lui avait donnée après lui avoir bien rappelé de ne parler à personne de ses « missions », et de tout le reste, en fait, de ne parler de rien, il se mit en quête d’enfants de son âge. Il en trouva, qui jouaient à la balle. Il les regarda sans comprendre ce qu’ils faisaient. C’était totalement stupide, pourquoi se battaient-ils pour un morceau de mousse ? La balle atterrit alors devant ses pieds.

Il la regarda surpris. Ce jouet là il l’avait déjà vu dans plusieurs maisons, il n’avait jamais compris comment s’en servir. Avait-il donc eu tout faux ? Jouer, c’était donc se battre ? Il fronça les sourcils. Non, il y avait sans doute quelque chose qui lui échappait.

« Ben alors, tu la renvoies ? »

Hakurei releva la tête, surpris. Il n’avait pas aimé le ton du petit garçon qui venait de parler. Il avait l’air de le prendre pour un idiot. Alors pour lui montrer qu’il valait mieux ne pas le chercher, Hakurei décida de lui envoyer la balle dessus très fort. Il prit son élan pour tirer dedans avec son pied, parce qu’il n’était pas question de toucher cette chose avec ses doigts si fins. Et il shoota dans la balle de mousse en visant la tête du petit garçon.

« Ouaaah il a marqué un but ! » s’écrièrent en cœur deux jumeaux.

Il les regarda d’un air ahuri. Ouaaah ? Pourtant il avait manqué son objectif. La balle au lieu de venir frapper le gamin était allée se loger au fond d’un filet idiot.

« Il vient dans notre équipe ! » s’exclama alors un autre petit garçon du même âge.

Voilà qu’à présent ils se mettaient tous à parler de lui avec véhémence, le petit Hakurei ne comprenait pas. Alors lorsque les huit gamins qui se trouvaient là avant son arrivée s’avancèrent vers lui en souriant pour lui souhaiter la bienvenue dans leur petit groupe, il prit peur et rentra chez lui en courant. Le voyant arriver tout en sueur et effrayé, son maître craignit d’abord qu’il fût poursuivi par les autorités. Mais lorsqu’il apprit la véritable raison de son état, il se contenta de secouer la tête et de passer sa main dans les cheveux de son petit protégé.

« Ce monde n’est pas fait pour toi… joue-moi donc plutôt quelque chose. »

S’il avait toujours aimé les pianos, Hakurei ne savait pourtant jouer que des morceaux faciles à la flûte à bec, et était tout fier lorsque son maître lui demandait de jouer pour lui. Il aimait les petites attentions de son maître, surtout lorsque celui-ci lui faisait des calins. Il aimait dormir contre lui la nuit, et cette habitude qu’il avait pris petit, il la conserva jusqu’à aujourd’hui. Il avait sa chambre et son lit, mais ce n’était pas là qu’il dormait. Son maître laissait faire, les jours se suivaient les uns après les autres, il s’y était fait et pour lui il était toujours le même.

Quelques jours après son expérience dans le monde extérieur, quelqu’un frappa à la porte de leur modeste maison. Ce fut Hakurei qui alla ouvrir, en parfait petit serviteur. Il se retrouva nez à nez avec l’un des deux jumeaux.
« Salut ! Alors tu viens jouer ? Pourquoi t’es parti l’autre jour ?? »
Le petit Hakurei le regarda sans vraiment comprendre. Pourquoi il était parti ? Parce qu’il avait pris peur, mais ça, il n’était pas question de l’avouer. Son maître vint rompre le silence.
« Hakurei ? Qui est-ce ? »
Puis, s’avançant et voyant le jumeau, il hocha la tête.
« Eh m’sieur, il peut venir jouer avec nous ? »
« Et bien, s’il en a envie oui. Hein Hakurei ? Vas-y si tu veux. »
Hakurei baissa la tête, non il n’avait pas envie. Mais son maître semblait désirer qu’il y allât. Alors il hocha la tête et sortit pour la plus grande joie des petits gamins qui attendaient un peu plus loin et qui n’avaient pas osé rejoindre le jumeau téméraire. Un regard à son maître suffit à lui rappeler toutes ses recommandations. Il ne devait rien dire sur leurs missions, et sur eux.

« Comme il a la classe ton père ! » s’extasia un petit garçon, qui à bien y regarder était en fait une petite fille aux cheveux courts et aux vêtements masculins. Non, ce n’était pas son père. Mais il n’avait le droit de rien dire, alors il se contenta de hausser les épaules. On lui expliqua les règles du foot. Il les assimila, il faut dire que ce n’était pas très compliqué : il suffisait de tirer la balle de mousse dans le filet de l’autre équipe. Equipe, un mot nouveau pour lui. Qu’il eut plus de mal à assimiler. Ils étaient neuf en tout. Deux équipes, une de quatre et une de …quatre, parce qu’on ne peut pas dire que Hakurei en faisait partie : il jouait tout seul comme s’il jouait pour un troisième camp, tirant tantôt dans un but, tantôt dans l’autre, et cela eut le mérite d’agacer ses petits camarades.

« Mais naaaaaaaaan arrête ! Faut que tu joues toujours dans le même but ! Mais dans le même que ton équipe, faut pas que tu changes ! »
« Mais ce n’est pas drôle s’il n’y a qu’un filet c’est mieux s’il faut arriver à marquer dans les deux. »
« PFff tu comprends rien t’es trop bête. »
« Non je suis pas bête. C’est nul comme jeu, c’est tout. »
« C’est toi qui es nul. »
« Non je suis pas nul ! Même que je suis gentil et que je suis sage. »
« Mais tu sais pas jouer. »

Leur dispute dura encore quelques instants, et au final Hakurei rentra chez lui en boudant. Il s’assit au piano en posant ses coudes sur le pan de bois qui recouvrait les touches et resta à fixer la partition qui ne voulait rien dire pour lui sans même vraiment la voir. Son maître finit par arriver et lui poser une main sur la tête.
« Ce monde n’est pas fait pour toi. Va te préparer.»

Hakurei acquiesça. Il savait ce que l’ordre de son maître voulait dire. Ce soir, c’était mission. Mais d’abord ils allaient aller au restaurant, c’était une habitude qu’ils avaient prise. Le visage d’ange du petit faisait craquer les serveuses qui le trouvaient « kawaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ». Lui, il les regardait sans vraiment comprendre, et lorsque son maître lui expliquait qu’elles le trouvaient tout simplement adorable, il répondait en souriant :

« Oui, je suis adorable »

Hakurei avait maintenant huit ans. Il avait fini par retenir les noms des enfants qui venaient souvent le chercher pour jouer avec lui. Il y avait Kaoru et Idoki, les deux jumeaux, Ayane, le garçon manqué, Shigo, Fukuda, Natsuo , Miko et Hikaru. Mais Hakurei n’y allait que parce qu’il ne trouvait jamais d’excuses et parce qu’au moins il ne s’ennuyait pas. Ils ne jouaient heureusement pas qu’au foot. Ils jouaient au chat perché – jeu auquel Hakurei restait le plus bas perché possible la hauteur lui faisait peur, alors que Shigo n’hésitait pas à grimper dans les arbres – et soudain entendirent un cri. C’était Ayane. Elle pleurait : elle était tombée parterre et s’était ouvert le genoux et le bras, et le sang coulait plutôt fort. Les autres se mirent à hurler aussi. Du sang, du sang ! quelle horreur ! Du sang !

Seul Hakurei resta de marbre. Il s’approcha d’elle et l’essuya avec son mouchoir.

« Berk ! Il a touché le sang ! »
« Ben j’ai juste essuyé… »

Hakurei remarqua qu’il en avait un peu sur ses propres doigts. Il les lécha par habitude, comme quand il se mettait du chocolat partout. Cela fit hurler les autres:

« Un vampire, un vampire ! Il a bu le sang, c’est un vampire ! »

Ayane s’était relevée et avait couru jusque chez elle en pleurant tandis que les autres le regardaient d’un air effrayé. Si bien qu’Hakurei eut, une fois de plus, peur, et ce qui n’était qu’un jeu lui valut, une fois de plus, de rentrer chez lui, de se réfugier dans sa chambre, bien en sécurité entouré de crânes et de colliers de dents, et de pleurer. Une fois de plus son maître s’approcha de lui, lui posa la main sur la tête et murmura :

« Ce monde n’est pas fait pour toi. »

Le temps passa et Hakurei n’alla plus jouer avec les autres, la sempiternelle phrase de son maître avait fini par lui rester à l’esprit. Ce monde n’était pas fait pour lui. Alors il restait à la maison, à s’occuper, à jouer de la flûte, et, lorsque son maître lui eut enfin appris à lire, à étudier. Etudier, oui, mais il n’étudiait que les mathématiques et l’histoire. Il n’étudiait rien d’autre, parce qu’il ne savait de toutes façons rien de tout cela, et qu’il n’était pas du genre à se poser des questions. Il était loin de s’imaginer le sens même du mot philosophie. A douze ans, son maître lui dit que s’il voulait, il était assez grand pour rester seul à la maison pendant qu’il partait en « mission ». Mais Hakurei ne voulait pas. Il eut
peur et se demanda pourquoi son maître cherchait à le laisser en plan ainsi. La vérité était que, petit, son maître n’avait aucun mal à le porter sur son dos pendant son travail, et il se déplaçait ainsi aussi silencieusement qu’il le voulait.

Mais Hakurei avait indéniablement grandi, et l’emmener en infiltration devenait difficile. Heureusement cette fois-ci, la mission n’était rien de bien compliqué. Le maître était invité à dîner, et il devait s’arranger pour verser un poison dans le repas. Ce serait rapide. IL décida de prévenir ses hôtes qu’il emmenait quelqu’un avec lui.
« Fais comme si tu étais mon fils, neh. Appelle-moi père au lieu de maître. Et surtout, ne dis rien sur nos missions.
- Il y aura du sang ?
- Neh, non pas ce soir.
– Dommage… »
Le jeune Hakurei se mit à caresser son crâne favori l’air un peu déçu. Son maître commençait tout de même à se poser quelques questions quant à l’avenir de son disciple. IL était tenté d’en faire son second, mais il ne savait pas si cela allait convenir à son petit protégé. Alors il se disait "advienne que pourra".

Le soir venu, ils frappèrent et oh, surprise, ce fut Ayane qui ouvrit. Ses parents lui avaient dit qu’ils recevaient des invités, alors elle s’était faite toute belle pour l’occasion. Elle fut tout aussi étonnée qu’Hakurei, mais s’écarta pour les laisser entrer, sans rien dire. Elle était devenue jolie en grandissant. Le jeune adolescent suivit son maître dans le salon. Il y avait bien assez de fauteuils pour tous, mais Hakurei préféra rester assis au pied de celui qu’il accompagnait, comme un chien obéissant. Ils se mirent à converser de tout et de rien, des histoires de grands que l’enfant ne cherchait pas à comprendre. Il attendait. Pourquoi son maître ne faisait-il rien ? Il n’avait même pas emmené de couteau ou d’épée. Puis vint le repas.

Ayane se mit à crier, elle faisait ça bien. Sa mère venait de tomber, et son père suivit. Un poison rapide, simple et efficace. Mais elle n’avait pas encore touché à sa propre assiette. Elle restait là à hurler sous le regard d’Hakurei qui restait impassible. Son maître se leva et posa une main sur l’épaule de la fillette. L’adolescent fit une moue, il n’aimait pas quand celui qu’il considérait comme un dieu vivant avait des gestes d’affections pour d’autres personnes. Mais lorsqu’il vit que son pouce exercait une pression sur les artères d’Ayane qui commençait à suffoquer toute jalousie disparut. Lorsque la gamine s’effondra, le maître hocha la tête, et le disciple suivit. Une fois dehors, l’homme mit le feu à la maison.

Hakureï aimait le feu. Il allumait souvent des bougies senteur à la maison, et pouvait passer des heures à regarder la mèche se consumer. Cela entrait dans l’une de ses occupations préférées. Ils rentrèrent tous deux, se déshabillèrent et allèrent se coucher l’un contre l’autre.

Leur vie continua ainsi un moment, une routine pas si ordinaire que ça lorsqu’on y réfléchissait bien. Et puis, deux ans plus tard, quelque chose qui déplut grandement à l’adolescent survint. Son maître, le grand, le beau, le divin Sawada se mit à fréquenter une femme. Ce qu’Hakurei ignorait était évidemment que ceci n’était que dans le but d’une infiltration, mais cela vint tout de même bouleverser son train de vie. Misuki. A partir de là, ce fut elle qui dormait avec le maître désormais, et le jeune garçon en était réduit à passer toutes ses nuits dans sa chambre, en compagnie de ses crânes et de ses animaux empaillés. Misuki ci, Misuki ça, il n’y avait plus qu’elle et les deux ne s’appréciaient pas. Au début, la jeune femme avait eu pitié du jeune garçon lorsque Sawada lui avait raconté une histoire d’orphelin recueilli, mais au fil du temps, elle en était venue à le trouver inquiétant. Sa manière bizarre de s’habiller, déjà. Son silence. La façon dont il observait chaque scène, chaque objet, chaque personne. C’était dérangeant.

Un jour une souris vint faire hurler Mizuki. Hakurei qui se trouvait dans la même pièce attrapa le rongeur par la queue et lui tordit le cou, comme si de rien n’était. Puis il tendit la bestiole en souriant « Vous avez faim, Mizuki-sama ? » Mizuki l’avait regardé avec de grands yeux et avait tourné les talons avec une moue dégoûtée. « Ce gamin est répugnant » avait-elle dit à Sawada qui s’était contenté d’un « ça lui passera avec l’âge. »

Et puis le temps passait et Hakureï se sentait de plus en plus oublié. Il n’y avait plus de missions, plus rien ,et il passait son temps dans sa chambre ou bien à faire les courses dans le village. Mais cette Mizuki n’était pas n’importe qui, ce n’était pas pour rien que Sawada cherchait à s’infiltrer dans son gang. Et, elle aussi, avait ses armes. Elle avait des soupçons sur le maître de l’adolescent, et vint un jour à lui dire : « Si tu veux vraiment être des nôtres, tue ton gosse. Notre organisation n’est pas faite pour lui. »

Le maître avait hoché la tête, et était entré dans la chambre du garçon. Bien entendu, il s’ensuivit d’abord une longue conversation. Sawada n’avait nulle intention de tuer Hakurei. « Neh…ce qu’il y a dans cette fiole fera croire que tu es mort. Tu resteras inconscient une bonne semaine, mais lorsque tu te réveilleras ne t’en fais pas, il n’y aura plus de Mizuki et nous pourrons tout reprendre comme avant. »

Le plan fonctionna. Lorsqu’Hakureï rouvrit les yeux, il se trouvait dans une roulotte, tous ses objets entassés dans un carton au fond du véhicule qui s’ébranlait. IL en manquait, c’était certain, la caisse était bien trop petite pour tous les contenir. Il vit également des affaires appartenant à son maître. Il s’assit à côté de lui alors qu’il conduisait les chevaux, et lui demanda :

« Maître, où sommes-nous ? »
« Sur la route de Suna. »
“C’est pour une mission?”
“Non, nous devons nous éloigner de notre village. Je compte t’inscrire à l’académie shinobi de Suna, c’est là-bas que j’ai fait mes classes. Tu y apprendras tout ce que tu dois savoir pour me seconder, et effectuer à ton tour des missions. Entrer à Suna va être difficile, mais j'ai des relations. Nul ne doit savoir. Mais je veux que tu y mettes tout ton sérieux. C’est une voie difficile, neh. Ce n’est pas parce que tu la quitteras à la fin de ta formation pour me suivre que tu dois la négliger. »
« L’académie shinobi de Suna ? Je vais devenir un ninja ? »
« Non, je t’ai dit, tu vas devenir un assassin. »
« Et le sang, il y aura du sang ? »
« Pas tout de suite, neh. Seulement si tu te débrouilles assez bien pour te voir confier ce genre de besognes. Mais d’abord s’ensuivra un long apprentissage. Ce monde n’est pas fait pour toi, alors je vais te faire entrer dans le mien. Mais pour cela il y a d’abord un univers de transition à traverser… »
Le maître posa sa main sur la tête d’Hakurei, puis ajouta :
«Neh, dors mon petit, la route est encore longue… »

Le voyage dura encore trois jours – qui parurent des semaines – et lorsqu’ils arrivèrent enfin – heureusement que Sawada savait déjà où le village caché se trouvait – il leur fallut encore plusieurs heures pour y entrer enfin, car le village était hautement gardé, et ce moins facile d'accès que se l'était imaginé le Maître, malgré ses illégales relations... s’installer et tout ranger. La nouvelle chambre d’Hakurei était un peu plus petite, mais il la trouvait plus confortable. Surtout une fois qu’il y eut rangé les objets auxquels il tenait le plus, car pour ne pas s’encombrer, Sawada avait dû en jeter la moitié, heureusement pour lui il connaissait les goûts du jeune garçon.

« Ne te fais pas de souci, tu as perdu des choses auxquelles tu tenais, mais je t’en offrirai d’autres, mieux encore. Plus adaptées à ton nouveau monde, neh. Dors, et lorsque demain tu te réveilleras tu seras dans un monde nouveau. »

Hakurei hocha la tête et se blottit contre son maître pour dormir. Oui, demain il allait naître dans un monde nouveau. Un monde nouveau qui lui paraissait pourtant étrangement familier… et chaud. terriblement chaud.

Nindô : «Je suis adorable. »[/b]

Ce qu’il aime : Le sang, la mort, son univers, son maître, obéir aux moindres désirs de celui-ci, ses attentions, ses cadeaux, quand il le serre contre lui la nuit pour dormir…avec pour veilleuse la flamme dansante d’une bougie

mourante…

Ce qu’il n’aime pas : Le vide, la hauteur. Il n’y a pas de raison particulière à cela, il a le vertige, c’est tout. Il n’aime pas non plus lorsque l’on s’attaque à son maître, ou lorsque son maître se met à apprécier d’autres personnes.
Miyu Renraku
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Message par Miyu Renraku »

Bienvenue !

Une très bonne bio que j'ai pris plaisir à lire par sa bonne écriture et son originalité mais surtout la forme du récit... oui j'ai aimée .
Il y a très peu de bémol... un code couleur rouge qui se balade , un ou deux 4 qui remplacent une apostrophe et peut être deux trois chtites fautes mais... encore une fois ça reste du domaine du chipotage .
Un perso interessant... avec qui il va être "amusant" d'inter-réagir... surtout pour les élèves . A voir !

Pour moi c'est un oui... ne reste plus que celui d'encore un modo de Suna ou/et de Kiri et ce sera bon . :)
Miyu Renraku, Jonin de Suna .

Incarnation d'une voie du Chaos , je chevauche le Vent du Renouveau .
Haki Tokinoki
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Message par Haki Tokinoki »

L'homme qui avait 40 ans mais qui disait en avoir 16 :super:

Encore un qui veut s'approcher de Toki avec des intentions malsaines :?
» Iwa no Toki

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» Je suis une bombe saiksuelle \o/ Je vais pouvoir me marier avec Hyodo et le Pingouinkage :)
Ashura Kokubyaku
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Message par Ashura Kokubyaku »

Donc euh...
Même si je n'ai aucune affinités avec ce personnage... et c'est peu dire.
Osef en fait!

Allez, accepté.
(Mais va te laver quand même.)
Kokubyaku Ashura, chuunin de Suna
Sukyuri Kisuke
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Message par Sukyuri Kisuke »

Bienvenue à NNS ^^
et félicitation pour ton acceptation, tu verras, tu vas bien t'amuser :)

Quand à la bio, que dire...je l'aime bien, je l'ai lu deux fois, et je peux encore la lire ^^
Sukyuri Kisuke du clan Sukyuri. Genin à Yukigakure No Sato

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Shino Asuki
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Message par Shino Asuki »

Bienvenu à toi, j'aime bien ta bio aussi :D .

C'est cool que tu sois accepté ^^.
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