Raion Shinzô - étudiant de Kiri

Modérateur : Urasawa Kenji

Invité

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Nom(s) : Raion

Prénom(s) : Shinzô

Âge : 15 ans

Sexe : Masculin

Description physique : On ne peut pas vraiment dire que Shinzô soit un adolescent qui cherche à soigner son image : il a laissé ses fins cheveux roux croître en une touffe sauvage qui se balance au gré du vent, se gardant bien de les coiffer, et un début de barbe poussant timidement sur ses joues. Il possède également de longs sourcils et des yeux noirs très pénétrant, qui laissent transparaître son arrogance. Aussi, étant parfaitement confiant dans tout ce qu’il fait, un sourire malin ne quitte presque jamais son visage.
Cependant, Shinzô a horreur d’une chose : les gens plus grands que lui. En effet, il ne mesure pas plus d’un mètre soixante-cinq, ce qui est tout de même petit pour un jeune adulte. De plus, il possède toujours un visage un peu rond, restes de son enfance, et c’est donc avec beaucoup de facilité que les gens le confondent avec un gamin. Cette façade de lui-même contraste avec son corps dont la musculature s’est ficelée au fur et à mesure qu’il grandissait. Ces muscles endurants lui ont permis maintes fois d’effectuer de durs labeurs. Il porte alors des habits aux nuances claires, souvent sans manches, pour mettre en avant sa carrure de jeune homme. Il arbore également un collier, paré de nombreuses perles au noir ténébreux, dernier vestige de son clan.


Histoire :

Chapitre Un : Au Revoir Suna

Comme toutes les histoires, celle-ci commence par la naissance d’un homme, ou plutôt d’un enfant. Cependant, comme pour tout Raion qui se respecte, cette histoire est bien loin d’une vie paisible à la campagne, bien loin du petit paysan cultivant son champs avant de rentrer à son foyer pour rejoindre sa femme, épuisé par un dur labeur. Ce n’est pas une histoire comme cela. Les Raion possédaient un code strict, qu’ils ne devaient point enfreindre.

Son père se prénommait Torû, et faisait partit des forces du pays de la brume. Comme tout Raion, il possédait cette chevelure d’un rouge vif. Sa mère, Tsubame, était une jeune fille de Suna, appartenant à une humble famille de ninjas. Tout deux s’étaient rencontrés dans les forêts bordant la frontière entre le pays du vent et celui du feu. Lui était un grand chuunin en mission d’assassinat à Suna, elle était une simple genin découvrant le monde. Ils se sont aimés, sans savoir qu’ils étaient ennemis, et alors qu’ils consumaient leur amour de plein feu, un évènement inattendu arriva : Tsubame tomba enceinte à l’âge de dix-neuf ans. Ne pouvant se débrouiller d’eux-mêmes, le couple s’installa dans la maison familiale du clan Haru, la famille de Tsubame, à Suna. En temps de guerre entre les nations ninjas, le shinobi de Kiri se fit passer pour simple commerçant itinérant, ce qui évidemment ne plu pas aux beaux-parents. Ces derniers auraient souhaités un puissant guerrier comme gendre, s’en suit alors les querelles de famille habituelles.
Plus tard naquit Shinzô, fils légitime du clan Raion. Le couple, comblé, continua de vivre en paix durant autant de temps qu’ils le purent, se retirant du métier de shinobi, avant que la guerre ne puisse les rattraper.

L’enfant avait maintenant quatre ans et la seule chose qui le différenciait des enfants de Suna était sa grande chevelure rouge et ses yeux noirs. Son visage affichait déjà des airs malicieux et il était assez turbulent avec les autres gosses de son âge, au grand dam de sa mère. Ce garçon impétueux ne perdait pas une occasion pour se bagarrer ou pour écraser quelqu’un. En gros : c’était un sale garnement. Non pas que l’éducation que lui avaient donné ses parents n’était pas bonne, Shinzô était gentil et poli quand il était en présence de ses parents, même que la différence de comportement était parfois effrayante, mais tous les jeunes descendants du clan Raion possédaient un instinct de combat très développé.

Comme à son habitude, alors qu’il approchait de ses cinq printemps, Shinzô, après quelques bagarres avec les gamins du quartier, se reposait tranquillement à l’ombre d’un mur. Il était couvert de bleus et un léger filet de sang coulait encore de son nez.

*Héhéhé ! J’ai encore donné une bonne leçon à ce Ryô ! Se réjouit-il intérieurement. Je suis le plus fort !* Il renifla brièvement pour refaire monter le sang dans son nez. Ca faisait mal tout de même ! Il s’essuya rapidement la truffe avant de voir une gamine, au teint de peau mat, aux yeux et courts cheveux foncés et qui semblait avoir le même âge, s’asseoir à côté de lui. Cette dernière pleurait à chaude larme.

’’D-Dis, Shinzô, pourquoi tu as encore taper mon grand frère aujourd’hui !?’’

Le gamin considéra la fille un instant, avant de croiser les bras derrière sa tête et de s’appuyer contre le haut mur de terre. Il se sentait triste qu’elle pleure, mais...
’’Je sais pas, je devais le taper, c’est tout. Affirma-t-il d’un ton plat, comme si lui non plus ne savait pas pourquoi. Mais il a ennuyer Geromichi, je ne voulait pas le laisser faire !’’
’’Mais grand frère est à l’hôpital parce qu’il a un bras cassé maintenant !’’ Cria d’une traite la petite fille, avant de pleurer de plus belle.
’’A-allez, pleure pas ! Yume ! Les bras, ça se répare ! Je... Ryô... ’’ Shinzô ne savait plus trop quoi dire pour tenter de la consoler.
’’Sniff. Tu...niff.... Tu es méchant, c’est tout !’’ Avait dit Yume du plus fort que ses petits poumons le lui permettaient, avant de le fuir du plus vite qu’elle le pouvait.

*Je suis... méchant ?* Le garçon fut atterré. Il ne comprit pas réellement ce qu’elle lui reprochait. Il n’avait jamais rien fait de mal, ou ce qu’il lui semblait mal. Il a toujours fait ce qu’il aimait faire, il ne s’est jamais laissé marcher sur les pieds. Il ne comprenait pas. Il se releva brusquement et se mit à courir en direction de sa maison. Une fois arrivé, il trouva sa mère. Tsubame remarqua bien la confusion de son fils, à l’expression de son visage accablé, et elle le prit dans ses bras.

’’Dit, Maman, est-ce que c’est mal de frapper les autres ?’’ Demanda Shinzô, la voix tremblante. La mère fut étonnée par la question, avant de sourire et de caresser la touffe de son petit garçon.
’’Tant que tu le fait pour protéger ceux que tu aimes, ce n’est pas mal. Elle lui baisa le front. Alors bats-toi par amour, et non pas par plaisir.’’
Shinzô, à cet instant, ne comprit pas réellement le sens de cette phrase, mais il acquiesça avec un grand sourire.

Mais, à l’aube de son cinquième anniversaire, une vieille femme vint sonner à la porte de la famille Raion. Cette femme, couverte des pieds à la tête par une longue cape, possédait une longue chevelure rouge sang et portait un long collier à perles noires, qui semblait aspirées quiconque les regardait. On ne pouvait déceler le moindre trait de son visage derrière sa capuche, mais elle semblait souffrir du chaud. Elle toqua plusieurs fois à la porte de la modeste maison, mais personne ne répondit. Elle laissa alors s’échapper un soupir rauque.

’’C’est bien ma veine ! Arrivée lorsqu’il n’y a plus personne !’’

Elle redressa son dos malade et s’apprêtait à faire demi-tour, lorsque la porte s’ouvrit finalement. Lorsqu’elle se retourna, elle faisait face à Shinzô qui avait les bras couvert de bleus et un gros pansement sur la joue gauche.

Reconnaissant à la chevelure rousse son arrière-petit-fils, la vieille dame sourit.
’’Qu’est-ce que tu veux, grand-mère ?’’ Avait-il à moitié prononcé, la mâchoire encore engourdie par le sommeil.
’’Tu me connais ?’’ Demanda-t-elle, surprise qu’il l’appelle grand-mère.
’’Nan ! C’est juste que t’as l’air d’une grand-mère !’’ Répondit-il, toujours amorphe.
*Sale morveux ! Comment est-ce que mon petit-fils t’a élevé ?!*
’’Qu’est-ce que tu veux, la vieille ?!’’ Cette fois-ci, il l’avait dit avec un air plus enjoué et un grand sourire innocent, ce qui était trop dur à supporter pour la vieille dame.
’’AH ! ARRETE DE M’APPELER LA VIEILLE, SALE GOSSE !’’ Hurla-t-elle, en agitant ses bras en l’air.

Résultat, il la regarda, indifférent, pendant quelques secondes, avant de lui claquer la porte au nez. La vieille, qui s’était réellement pris une porte dans le nez, se mit à marmonner dans sa barbe, préparant sa vengeance.

’’Mamie ??? Qu’est-ce que tu fais ici ?’’ La femme âgée se retourna pour faire face à Torû et Tsubame. En voyant la matriarche du clan Raion, il ne put s’empêcher de trembler.
’’Je suis venue rendre une petite visite !’’ Répondit la vieille avec un sourire malin.

Ils la firent entrer dans leur demeure, avant de s’installer au salon. A genoux autour d’une table, la grand-mère et le petit-fils se faisaient face, tandis que Tsubame servait du thé. La jeune femme semblait détendue, tandis que son mari lançait des regards inquiets, par la fenêtre, en direction de son fils qui jouait dans l’arrière cour de la maison. Personne ne parlait, et Torû évitait désespérément de croiser le regard de la vieille femme, comme un enfant attendant sa punition.
Finalement, c’est Tsubame qui prit la parole.
’’Alors, vous êtes la grand-mère de Torû, enchantée. Elle se courba en signe de politesse. Peut-être n’en serez-vous pas fière, mais mon mari ne m’a jamais parlé de vous.’’
’’Chérie, s’il te plaît, ne jette pas de l’eau sur le feu...’’
’’Silence, idiot ! La matriarche venait de parler, et tout le monde se tut. Tsubame prit alors un regard sérieux face à cette femme qui imposait le respect. Je me nomme Nodoka, je suis l’arrière-grand-mère de votre fils, et je suis également à la tête du clan Raion. Elle marqua un temps, voulant savoir si tout deux l’écoutait. Toi, mon abruti de petit-fils, a abandonner ton village pour une femme si faible ! Tu devrais avoir honte de toi ! De plus, tu as déserté et tu es partit vivre chez l’ennemi ! Tu sais ce que le clan ordonne vis-à-vis des déserteurs !?''

Le silence revint, aussi lourd de tension que jamais. Il fut brisé par Torû dont la voix était tremblante.
’’Comment nous avez-vous retrouvez, grand-mère ?’’
’’Je ne vous ai pas retrouvé. Officiellement, pour Kiri no kuni, vous deux êtes morts, puisque c’était à l’origine ma mission. Elle but une gorgée de son thé, marquant un blanc insupportable pour son petit-fils. Mais comme je ne suis pas sans cœur, je ferais fi des règles pour cette fois !’’

Non loin de rassuré l’âme de Raion qui sommeillait en Torû, ce dernier demanda à sa femme de sortir de la pièce et d’aller s’occuper de Shinzô.

L’homme regarda la vieille femme d’un air menaçant.
’’Pourquoi es-tu venu alors ?!’’ Grogna-t-il.
’’Tu le sais très bien, n’est-ce pas ? Quand les jeunes de notre clan commencent à avoir du tempérament et des envies de combats, ils doivent partir avec la matriarche de la famille et subir l’entraînement du clan. De plus, Shinzô doit retourner dans son vrai village, jamais il ne se sentira accepté autrement.’’
’’... je pense que je n’ai pas le choix.’’ Soupira-t-il, dépité.
’’Tout à fait ! Tu sais ce qui t’attends si tu désobéis aux règles du clan et cette fois je ne pourrais rien faire. S’enjoua-t-elle, en buvant une gorgée de son thé. Je veux que ton fils soit en-dehors du village, ce soir, et il devra venir tout seul. Je serai là pour l’accueillir.’’

Le père acquiesça sans regarder la vieille femme. Cette dernière sortit de la maison aussi rapidement qu’elle était venu. Une fois loin de la maison, deux ombres l’entourèrent.
’’A minuit, allez tuer Torû, c’est tout ce qu’il mérite après avoir salit le nom du clan.’’ Nodoka se mit alors à glousser d’amusement. *Mon abruti de petit-fils ! Tu aurais dû exterminer notre clan rival, le clan Haru. Au lieu de cela, tu a pris l’héritière pour épouse et t’ais enfui. Jamais ton fils ne fera pareil erreur, sois-en sûr !*

Le soir même, comme son père le lui ordonna, Shinzô sortit par l’entrée principale et se trouva nez à nez avec la matriarche. Il parut un instant étonné, avant de prendre un air ennuyé.
’’Te revoilà, Mamie ? Qu’est-ce que tu fais là ?’’ La vieillarde lui donna un coup sec sur le crâne.
’’Un peu de respect pour ton arrière-grand-mère, morveux !’’ S’indigna-t-elle.
’’A-Arrière-grand-mère ? Comment c’est possible, je ne te connais même pas...’’ S’exclama-t-il.
*La logique enfantine m’étonnera toujours.* Soupira mentalement la vieille Shinobi.

Après diverses remontrances, le garçon fut forcé de voyager avec Nodoka. C’est ainsi que commença une nouvelle vie pour Shinzô.

Chapitre Deux : Faire Partie du Clan.

’’Hé ! Grand-mère ! Quand est-ce qu’on arrive ? J’ai mal aux pieds...’’ Se plaignit Shinzô.
’’Ferme-la ! Je t’ai déjà dit de ne plus m’appeler Grand-mère ! J’ai quatre-vingt-six ans à peine !’’
’’Mais t’es bien ma grand-mère, non ?’’ Sourit le gamin d’un air malicieux.
*Rira bien qui rira la dernière, morveux ! Cinq ans à peine et il me fait tourner en bourrique !*

Les deux voyageurs arpentaient une des plaines ensoleillées du pays du feu. Pour les atteindre, ils avaient dû passer la frontière sud entre Konoha et Suna. Bien que les deux pays étaient en guerre, il fut aisé pour l’ancêtre de passer avec son descendant sous le bras. Ils progressaient un peu plus profondément dans les terres depuis deux semaines et étaient presque arrivés à la frontière maritime, à l’Est du pays des ninjas de la feuille. D’ailleurs, la vieille fut étonnée que le gamin ait pu suivre une telle allure sur une si longue traversée. Il n’avait que cinq ans, mais qu’elle endurance ! *Ca me rappelle ma jeunesse !* Elle soupira, rêveuse.

Soudain, le petit garçon, qui marchait derrière elle depuis un bon petit train de chemin, la devança et, ayant au préalable remarqué d’énormes blocs de roc polis par le cours d’une rivière en amont, Shinzô sauta dessus avant de s’asseoir d’une traite. De là où il se trouvait, il devait bien y avoir une demi-douzaine de mètres entre sa position et le sol.

’’J’en ai marre ! Hurla le garçon, pour bien se faire entendre de la vieille qui se trouvait à une bonne distance des rochers. Je marche plus ! J’ai mal aux pieds !’’ Il fronça les sourcils pour se donner un air méchant et méprisant.

Il avait décidé de la suivre parce que son père le lui avait demandé, père qui d’ailleurs avait l’air triste en le voyant partir. Mais cette vieille était vraiment ennuyeuse ! Elle ne le laissait pas s’asseoir et l’obligeait à marcher vite ! Et puis, d’abords, pourquoi est-ce qu’il devait la suivre, et jusqu’où ? C’était les seules choses qui l’intéressaient. Non pas que le fait de découvrir un lointain parent ne l’amusait pas, mais...

’’Dis, Mamie. Pourquoi est-ce que je dois te suivre ?’’
*Je voulais pas fâché Papa, mais ça m’embête de la suivre.* Garda-t-il pour lui.

Une veine apparut sur la tempe de la grand-mère. Combien de fois lui avait-elle répété de ne pas l’appeler Mamie, la vieille, grand-mère... Bref.
Néanmoins, la vieille le regarda sérieusement, tandis qu’il faisait toujours la moue. Puis elle laissa s’échapper un petit rire amusé. Elle se rapprocha du perchoir du petit moineau et s’assit dos contre roche. Elle leva la tête pour regarder le ciel et les rares nuages blancs transpercés par le bain de lumière solaire.

’’Profitons de cette pause pour parler.’’ Expira la vieille, comme si cet arrêt lui faisait un bien fou. Il fallait dire, cela faisait des années qu’elle n’avait pas voyagé autant. L’allé ne fut pas un soucis, mais le retour était plus dur que prévu.
’’Parler de quoi ?’’ La shinobi sentit une once d’intérêt dans la voix du gamin, bien qu’il s’obstinait à paraître énervé.
Elle pouffa de rire, malgré tous ces efforts. ’’Aimes-tu te battre, mon petit Shinzô ?’’
Ce dernier regarda sa grand-mère de travers. Jamais elle n’avait parlé avec lui sur un ton aussi enjoué. Mais il n’y prêta pas plus attention et, s’asseyant en tailleur, il frappa de son poing droit sa poitrine. ’’J’adore !’’ Affirma-t-il, un grand sourire aux lèvres.
Nodoka sourit à son tour. ’’Tu vois, Shinzô, nous rentrons chez nous ! Nous rentrons dans notre famille !’’ Lui expliqua-t-elle, en faisant des mouvements amples de ses bras pour montrer l’importance de l’évènement.
’’Je comprend pas, répondit le gamin, sceptique, ma famille c’est Papa et Maman. Puis y’a aussi pépé, mémé, mon chat...’’
’’Non, non, tu n’y est pas ! Le garçon était de plus en plus confus. Nous allons vers notre clan, la famille Raion, dans notre vrai pays, le pays du Brouillard !''

L’enfant la regarda, ne comprenant toujours rien.

’’Vois-tu, Shinzô, est-ce que tu te sentais accepté par les autres ? Est-ce que tu étais quelqu’un de gentil aux yeux de tout le monde, parce que tu te bagarrais ?’’

C’est alors que Shinzô se souvint de la petite Yume, pleurant sur son épaule. ’’Nan...’’ Jamais il ne s’était vraiment remis de ce jour.
’’Tu vois ! Là où je t’emmène, dans ta vraie famille, on a le droit de se battre ! Non, l’on doit se battre, et si tu es assez fort, tu pourras devenir un ninja, comme les autres membres de ta famille !’’ S’emporta encore la vieille, qui parlait toujours en gesticulant.
’’...c’est quoi un ninja ?’’ Demanda-t-il, en penchant la tête sur le côté, l’air incrédule.
’’Oh et puis Zut ! Ton père ne t’a jamais éduqué ou quoi ! S’énerva Nodoka. Dépêches-toi de te relever, on repart.’’ A peine avait-elle prononcé ces mots qu’elle était partit loin devant. Le garçon descendit d’un bond de son rocher, en suppliant son aïeule de l’attendre. Aussi ne savait-il toujours pas ce qu’était un ninja.

Alors, durant le trajet jusqu’à la pointe de la péninsule Est du continent, la vieille Nodoka expliqua ce qu’était l’art du ninja à son garnement de petit-fils. Il était en extase à chaque fois qu’elle lui montrait une simple technique, comme marcher sur l’eau ou sur le tronc des arbres. Parfois même employait-elle un sort d’eau pour remplir leurs gourdes, ou pour pêcher un poisson ou deux. Elle lui parla peu du chakkra, lui disant simplement qu’un pouvoir spirituel parcourait chaque être humain, leur permettant d’employer les Arts ninjas. Mais, selon elle, un shinobi devait se battre avec son corps et non avec son esprit. Chose que Shinzô ne comprit évidemment pas.
Arrivés au bout des terres, ils naviguèrent sur un modeste bateau de pêche, qui rendait parfois service à la famille Raion en échange de protection, et la traversée ne se fit sans aucun ennui.

Une fois que le bateau eut accosté, dans le petit port d’un petit patelin, l’enfant s’étonna du changement d’atmosphère. Bien qu’il avait vu le temps de voir le paysage changer au cours de trois semaines et demi de voyage, il fut d’abord quelque peu troublé par la brume épaisse qui assombrissait les cieux, un air empli d’humidité, difficile à respirer, et le grand nombre de maisons bâtit sur pilotis. Apercevoir la mer l’avait comblé d’étonnement, mais jamais il n’aurait imaginé un tel endroit, avec autant d’eau, chose qui était si rare à Suna. Et, il ne sut jamais pourquoi, si c’était parce qu’il était légèrement vêtu ou parce qu’il était excité, mais le gamin se mit à trembler et a avoir la chair de poule. Seul ses yeux, enflammés, affichaient clairement ses sentiments. Il était bien ici. Mieux qu’ailleurs. Et quand bien même les lieux pouvaient paraître sinistres, ils ne faisaient que raviver son engouement pour Kiri.
La vieille Nodoka comprit immédiatement les pensées de Shinzô. C’était un Raion, après tout, et tout un chacun appartenant à ce clan aimait, plus que n’importe quel endroit, le pays de la Brume. A croire que son abrutit de petit-fils, Tôru, ne fut pas l’un des leurs. Mais il n’y avait pas de temps à la réflexion. Parler des morts et du passé n’était qu’une chose futile.

Et ils continuèrent leur route, jusqu’au domaine de leur famille. Ce n’était pas un domaine bien grand, à peine de quoi accueillir quatre familles, mais tout de même assez riche en apparence. Il se composait principalement d’un grand carré d’habitations et de couloirs, au centre duquel se trouvait une cour. Cette dite cour était l’entrée principale du manoir, et les deux voyageurs y furent accueillit à leur arrivée par une jeune servante, âgée de vingt ans, tout au plus, et de l’actuel chef de clan. C’était un homme farouche, à l’expression dur et à la taille imposante, ayant certainement atteint la trentaine. Et, tandis que la servante se penchait devant la matriarche, l’homme ne fit pas tel signe de respect. D’ailleurs, ce dernier s’intéressa plus à Shinzô qu’à la grand-mère. Il se mit à parler d’une voix grave tout en se grattant le menton.
’’C’est donc lui, le fils de mon frère ? Il m’a l’air bien fétiche... pour un membre de notre famille.’’
’’Oui ! Répondit la matriarche. Peut-être même prendra-t-il ta place en tant que chef, mon cher Tsubasa.’’ Elle appuya ses dires d’un sourire méprisant.
’’Jôzu l’écrasera d’ici là.’’ L’homme lança un regard noir à Shinzô, mais loin d’être impressionné du haut de son mètre quinze, il soutint le regard de l’adulte derrière son espèce touffe rouge.

Ce dernier tourna alors le dos aux deux arrivant, et d’un claquement de doigt, la servante mit un collier de perles noires, du même noir que celui du collier de Nodoka, autour du coup de l’enfant.
’’Bienvenu dans votre clan, petit maître.’’ Ajouta, le visage souriant, la demoiselle.
Shinzô ne fit même pas attention au collier et fixait Yukino, cette jeune femme au service des Raion. Elle ressemblait comme deux gouttes d’eau à la mère du petit garçon et, bien que les traits y étaient bien plus fins, son visage était tout aussi rassurant et maternel que celui de Tsubame. Le garçon, tout de suite mis en confiance par la voix reposante de la domestique, et ce malgré un air froid et l’atmosphère effrayante qui traînait dans la cour, pris la main que lui offrait cette dernière afin d’aller vers ses nouveau appartements.

Chapitre Trois : Compréhension.

Shinzô était couché sur le côté, sa tête surélevée et soutenue par la paume de sa main, il tournait les pages d’un air morne et ennuyé. Les portes de sa chambres grandes ouvertes, il regardait l’intérieur de la cour en baillant et en râlant. Il avait douze ans maintenant, et chaque année qui s’étaient écoulées depuis son arrivée furent pleines d’éducation. Education qu’il n’aimait pas forcément suivre, puisqu’il fut surtout obligé de lire et relire les règles et histoires du clan. Ainsi il avait appris comment, selon les institutions Raion, devait se comporter un jeune homme fier, un futur chef de clan. Le garnement appris aussi l’histoire de sa famille : depuis combien de génération se passait, de père en fils, l’amour du combat, les différents chefs successifs et bien sûr, l’histoire de leur famille parmi les ninja. C’était d’ailleurs un des passages que Shinzô préférait.

Peu de temps après qu’il fut reconnu Raion, la vieille Nodoka lui expliqua que son père fut un ninja également, et qu’il fut l’un des plus puissants du clan. Mais Tôru était trop irresponsable, et il ne voulait pas se charger du devoir de diriger le manoir. C’est pourquoi ce fut son frère cadet, Raion Tsubasa, qui obtint les rennes du pouvoir. Malheureusement, puisque ce n’était qu’un relais du à la désinvolture de son frère, l’actuel chef de clan se couvrit de honte.
En effet, la famille possède une façon particulière de choisir ses dirigeants : à chaque génération et depuis leur plus tendre enfance, les Raion, déjà amoureux des combats, doivent combattre entre eux. En même temps que de forger la puissance et l’expérience des affrontements, ceci permettait aux patriarches de reconnaître le plus puissant descendant comme héritier et, lorsque ce dernier fut en âge de gouverner, comme chef de clan. Il avait l’exclusivité d’avoir des enfants, tandis que les plus faibles en étaient privés. Tout ce procédé offrit à la famille la conservation des caractères sauvages et des plus violents de certaines de leurs progénitures.

Shinzô bailla. Son seul compagnon de combat, son grand cousin, s’entraînait avec le maître des lieux, ce vieux bougon de Tsubasa. Puisque Jôzu et lui étaient les seuls de leur génération, ils se devaient de se battre pour le titre d’héritier, comme le souhaitait les règles de la famille. Et ils s’étaient battus, tels deux lions pour la domination de leur clan, se combattant jours après jours. Mais jamais son aîné ne l’avait vaincu. Bien qu’il fût le plus jeune, et que leurs affrontements fussent toujours très violents, la volonté de Shinzô surpassait toujours celle de son cousin. Lui-même sentait que le plaisir de se battre ne lui suffisait plus. Shinzô sentait que quelque chose d’autre le poussait à vaincre. Peut-être était-ce l’ambition de ressembler à son père, ou bien de revoir sa famille. Depuis qu’il avait appris que cette dernière était une famille de ninja, quels efforts il n’avait pas produit pour devenir la fierté de la vieille Nodoka

Quoiqu’il en fût, l’adolescent patientait tranquillement le retour de Yukino. Cette dernière était partit chercher quelques commissions. Lui, il n’avait jamais eut le droit de sortir, soit disant que c’était dangereux à l’extérieur. Mais c’était ce qui l’intéressait le plus, le danger ! Il n’attendait que ça ! Pouvoir se battre, frapper autant d’adversaire qu’il en avait envie, et leur montrer sa supériorité. Et puis, c’était bien pour ça que son arrière-grand-mère l’avait emmené ici ! C’était, à par sa domestique, la seule personne qui s’occupait de lui ici. Enfin, la vieille se préoccupait surtout de son futur d’héritier, convaincu que cet imbécile de Jôzu n’aurait jamais fait l’affaire. Shinzô pensait de même.

Il avait envie de bouger. Rester statique le rendait nerveux, et l’air embrumée qui l’entourait n’arrangeait pas les choses. Six années qu’il avait vécu au pays de la brume, et il n’avait toujours pas pu faire un pas en dehors de son futur domaine. Voyager, voilà, voyager ! Rencontrer des gens forts, les affronter et, bien sûr, gagner. C’est tout ce qu’il voulait. La matriarche lui avait parlé maintes fois de l’académie ninja, pourquoi ne l’emmenait-elle pas ? Là-bas il aurait pu voir des gens forts. Des pions à battre.

Le garçon joua un instant avec son collier.

’’Eh ! Shinzô !’’ S’écria un adolescent plus âgé que lui. Shinzô leva la tête pour apercevoir son cousin se diriger vers lui avant de retourner à son activité ‘’ludique’’. Jôzu atteint rapidement la pièce, le domaine n’était pas gigantesque.

’’Ne m’ignore pas, crétin ! Je suis ton aîné, tu me dois le respect !’’
’’Les perdants ne méritent pas que je m’occupe d’eux plus que je ne m’occupe des insectes. Répondit alors, et ce le plus calmement du monde, le plus jeune des deux. Retourne donc t’entraîner, crétin !’’

Shinzô se leva brusquement et, bien qu’il fut le plus petit des deux, regarda de haut son cousin. Il se plaça face à face avec Jôzu. S’il n’y avait pas eut cette différence de taille, on aurait cru que le petit Raion était face à un miroir. Et bien sûr, ce fut le reflet de lui-même qui ploya sous la pression qu’exerçait le seul regard impulsif et belliqueux de Shinzô. Jôzu recula.

’’Alors même ton vieux de père t’a laissé en plan ! Il a enfin vu que tu ne valait rien !’’
’’Que... ! Je vais te... !
’’Jôzu, Il suffit !’’ Nodoka venait de rentrer au domaine, et se tenait la cour principale. La vieille avait les traits tirés par la fatigue, mais le regard qu’elle lança à Jôzu le dissuadait de répondre. Pour tout dire, à cet instant, elle fut aussi effrayante que la mort elle-même.
’’Ce n’est pas l’heure des combats ! De plus, un perdant n’a pas son mot à dire dans le clan. Baisse la tête et file !’’ Il s’exécuta. La matriarche soupira.
’’Il était temps que tu rentres, Mamie ! Enfin, tu me diras, à ton âge, c’est normal de prendre son temps !’’

Nodoka lança un regard noir à son arrière-petit-fils. Ce dernier n’y fit guère attention.

*Il ressemble de plus en plus à son père, petit insolent va !* Remarqua alors la vieillarde, la fumée lui sortant véritablement des oreilles.
’’Au lieu de me critiquer, tu devrais me remercier ! Aujourd’hui, j’ai décidé de t’inscrire à l’académie ninja ! Tu t’y rendra dès demain matin pour tes premiers cours !’’

Shinzô la regarda avec un grand sourire aux lèvres.
’’Plutôt crever que de te remercier !’’
’’Un peu de respect pour ton aînée, tu veux !’’ S’excita la grand-mère, lui portant un gros coup de canne sur la tête.

Shinzô se mit à rire. Certes, ces quelques échanges affectueux étaient douloureux, mais il adorait Nodoka. Il se frotta le dessus de la tête un court instant, puis se redressa avec un sourire encore plus grand. La vieille ne pouvait que répondre à ce sourire, et elle en profita pour lui donner les papiers qui avaient servit à son inscription.
Mais une fois les papiers en mains, le garçon pris un air sérieux. Un air qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps sur son visage.
’’Dis, Mamie, est-ce que je peux revoir papa et maman ?’’ Demanda-t-il d’une voix basse.
Nodoka écarquilla les yeux. Il ne s’était jamais adressé à elle avec une voix si hésitante auparavant. Peut-être était-ce vraiment important.
Demander un service était une chose qu’il ne faisait jamais. C’était une occasion à ne pas manquer. Et si... non, non. Peut-être n’allait-il pas se révéler ? Ou peut-être que si ? Le choix n’était pas facile. Lui dire, se taire ? Après tout, s’il avait tant progressé, c’était en partie pour retourner les voir... Mais... Tant pis, elle devait lui dire, et peut-être pourra-t-il alors... tout comme son père.
’’Non, tu ne pourra pas !’’ Affirma-t-elle d’un ton catégorique.
’’Et pourquoi la vieille !? S’exclama-t-il sur un ton insolent, ce qui lui ressemblait plus. Si je veux, j’y vais !’’
’’Tu ne m’as pas comprise, Shinzô.’’ Soupira Nodoka.

Le gamin lança un regard inconsistant en direction de sa grand-mère. En effet, il ne comprenait pas et cela n’en fut alors que plus rude lorsque l’annonce tomba.
’’Tes parents étaient faibles. Ils n’accordaient aucune importance aux Raion, et ils ne se souciaient pas d’avoir un fils fort. Ils ne valaient rien pour la famille. Autant il fallait les éliminer !’’ Sourit-elle, parlant d’une voix faussement attristée.

Il fut stupéfait. L’information fit plusieurs fois le tour de son cerveau sans qu’il puisse réagir. Ses parents, mort ? Mamie les a tué ? Pourquoi ? Parce qu’ils étaient faibles ? Comment ? Et avant même qu’il n’eut repris toute sa conscience, il se jeta sur la matriarche, cherchant à asséner une droite. Mais la vieille l’esquiva sans problème et, d’un coup de genou surpuissant dans les côtes, envoya valser son petit-fils sur une demi-douzaine de mètres. Il s’aplatit alors au sol, se tordant de douleur. Nodoka le regarda de haut. ’’N’oubli pas d’aller à l’académie, demain.’’
Elle se retourna pour faire dos à Shinzô. Ce dernier en profita pour se relever, certes difficilement, et s’enfuir du domaine.

Elle l’avait remarqué, mais ne le poursuivit pas. Elle rentra dans une des pièces du manoir, où s’y trouvait Tsubasa. Ce dernier la regarda avec mépris.
’’Tu sais ce qu’il te reste à faire, non ?’’ Demanda la vieille.
’’Oui, maîtresse.’’
L’homme sortit à son tour du domaine, et prit la direction du village caché de la brume.

*Bientôt, mon petit. Bientôt, tu reviendra.* Toute la mesquinerie dont faisait preuve Nodoka se dévoila alors.

...

Shinzô se trouvait dans les forêts humides de Kiri, et c’était souvent qu’il se prenait les pieds dans quelques branchages, ou bien qu’il glissait sur de la mousse, tombant ainsi de nombreuses fois. Des hématomes apparaissaient déjà sur ses bras, avec tout autant d’égratignures, montrant qu’il courait depuis de longues heures. Il ne faisait pas attention à ces blessures, trop superficielles, certes, mais surtout réfléchissait-il trop pour savoir où il se trouvait. Son esprit l’avait guidé inconsciemment dans les bois, lieux qui étaient aussi rassurant à ses yeux qu’ils étaient lugubres pour une tierce personne. Aucun bruit ne parvenait à ses oreilles. D’ailleurs, il se sentait mieux comme ça.

Le gamin trébucha et, même si pour sa taille la chute ne pouvait pas être terrible, il s’étala de tout son long sur le sol, couvert de feuilles mortes et autres bryophytes qui amortirent en partie le choc. Il était en nage et l’air chaud et humide n’arrangeait pas les choses. Il voulait réfléchir, il voulait penser. Il n’y arrivait tout bonnement pas. Respirant à grandes bouffées d’air, Shinzô décida de fermer les yeux et de reposer sa tête par terre. Une fois cela fait, l’image de la vieillarde lui dictant les quatre vérités lui tournait en boucle dans la tête. Il voulait s’en débarrasser, mais cela ne quittait pas ses rétines, et les paroles ne sortaient pas de ses oreilles. Il n’avait plus de point de repère. Tout ce qu’il avait fait jusqu’à aujourd’hui, tout ce qu’il avait vécu au domaine, tout ce qu’il avait fait pour se fortifier, tout ça n’avait plus de sens.

Il se sentait vide. Comme un coquillage retrouvé sur la plage. Son corps ne contenait plus que l’écho de ses pensées, aussi inconsistantes que la marée. Il s’était accroché tant d’année pour revoir ceux qu’il avait toujours considéré comme sa famille. Il s’était battu, autant par plaisir que par désir de retrouver ceux qu’il aimait. Maintenant, rien que de penser qu’il se battait pour le fierté de son clan, pour la fierté de sa grand-mère, tout cela le dégoûtait. Son estomac effectua tout à coup des contractions dangereuses, et le Raion recracha autant de bile que son ventre le lui permettait. Il lui resta assez de volonté pour éviter de se répandre dans son vomit et s’allongea à côté de la flaque verdâtre.

En y réfléchissant, il n’avait fait que des choses sans aucun sens. Il avait rabaissé son cousin, il avait défié son oncle, ou il avait tout simplement écouté Nodoka. Il rouvrit les yeux. Une douce illusion, un doux souvenir, lui revint en mémoire.
* ‘’Dis, maman, est-ce que c’est mal de taper les autres ?
- Non, si tu te bats pour défendre ceux que tu aimes !’’ *

Et le joli sourire qu’elle lui avait accordé ce jour là. Il n’avait pas compris, mais maintenant...

Il avait toujours espéré retourner à Suna. Même se ce n’était qu’un moment éphémère dans sa vie, même un simple visite, même quelques minutes, quelques secondes, il aurait voulu les revoir. De tout cet âge d’or, il ne se souvenait que d’eux. Sa mère, si douce, et son père, si joyeux.
Puisqu’il aimait l’atmosphère Kirienne, il avait désiré de tout son cœur que sa famille aurait pu y venir. Qu’ils auraient pu être tous ensemble. Cela aurait été merveilleux pour lui, et rien que d’y penser, des larmes de joie glissaient jusqu’à ses tempes. Mais leurs morts le rattrapaient sans cesse, et c’était des torrents de tristesse qui s’écoulaient ensuite de ses yeux.

Finalement, la vieille avait bien réussit son coup. Elle avait réussi à le manipuler. Et lui s’était laissé berner, comme un nigaud. Nodoka n’avait pensé qu’à défendre les intérêts du clan. Après tout, s’il n’avait jamais été aussi arrogant, jamais elle ne l’aurait couvé. Lui qui pensait aimé sa grand-mère, dorénavant, il la détestait. Seul un sentiment de haine lui réchappait. Il voulait la voir se plier de douleur sous ses coups. Lorsqu’il fermait ses yeux, il la voyait, mourante, blessée par ses mains. Shinzô se laissa totalement submergé ce flot de rage.

Il entendit des pas se rapprocher. Apparemment, ils étaient plusieurs personnes. Il les entendit parler.
’’Mobiliser toute une équipe de genin pour ça, ils nous prennent vraiment pour des nazes. On aurait préféré aller à la guerre !’’ Celui qui venait de parler devait à peine être plus âgé que Shinzô.
’’C’est bon, le maître est resté au village, on finit le boulot et on se casse ! J’te jure, faire des fugues... ça pète les... !’’
’’Attends !’’ S’exclama un troisième. Shinzô venait de se relever et, sous sa touffe de cheveux, son collier noir, symbole de son clan, apparaissait clairement aux yeux des trois ninjas qui se tenaient devant lui. Il leur lança un regard noir.
’’Regardez-moi ça, les gars ! J’ai déjà vu ce collier quelque part et Ces cheveux roux ! Ce microbe fait partit du clan Raion !’’
’’Hein ? Et alors ?’’
’’Ce clan est connu pour ses techniques héréditaires de …’’
’’On s’en fout de ce qu’il est, butons-le !’’
’’Héhé, le village sera fier de nous si nous le tuons !’’

Shinzô était à genoux, son visage dirigé vers le sol. Maintenant qu’il avait tout perdu, pourquoi ne pas continuer comme cela ? Tout ceux qu’ils aimaient n’existaient plus. Juste se battre. Désormais, il aimait juste se battre. Il aimait juste vaincre. Il voulait les tuer. Les tuer, pour l’avoir déranger. Tous les tuer pour l’avoir trompé. Tuer, tuer, tuer...

Les apprentis ninjas firent un pas à reculons en voyant le collier du gamin devenir blanc.
’’C’... C’est quoi ce mec ? Il fout les glandes !’’
’’Réfléchis pas ! Bute-le !’’
’’Ramenez-vous bande de sous-merde !’’ Rugit Shinzô, tel un lion. Il fonça bille en tête sur les trois adversaires. Il tenta d’en frapper un, mais il l’esquiva sans problème. Il continua sa course vers un deuxième et tenta un coup de genou que l’autre évita. Il bondit sur le troisième qui l’évita et le genin lui donna un coup de poing dans la mâchoire. Le coup était si violent que Shinzô vola. Sa mâchoire était cassée.

Sonné, il était de nouveau au sol. Ses membres ne répondaient plus. Il ne pouvait plus se lever. Ses assaillants approchaient lentement de lui, comme s’ils savouraient ce moment.
Le Raion ferma les yeux. Il avait mal, mais il se sentait apaisé. Tout cela allait finir. *C’est pas plus mal. Papa, Maman...Papi, mami, je vais bientôt vous revoir ! Le gamin afficha un sourire bienheureux. Les genins se mirent à rirent.

’’Regardez-le ! Résigné à mourir ! Si c’est pas mignon ça !’’

*Oui, et alors ?*

’’Après tout, t’es faible ! C’est toi la sous-merde.’’
Le gamin fut blessé dans son ego. Mais, de toutes manières, s’il survivait, il n’avait personne...

’’SHINZÔ !!!’’ Cette voix aigue résonna dans sa tête. Shinzô ouvrit subitement les yeux. Il aperçu sa Yukino courir vers lui.

*Qu’est-ce que tu fais là, Yukino ? T’es conne ou quoi ? Viens pas ! Viens pas ! N’approche pas !*

’’Tiens, on a du bol, après le maître, la servante. Je sens qu’on va se faire une petite réputation.’’

*Ne la touchez pas ! Non, c’est ma conne de servante, pas la votre !*

Le Raion aperçu l’un des ninja le délaissant pour se tourner vers la domestique, couteau en main. Shinzô était perdu. Il ne voulait pas la voir souffrir. Il ne voulait pas la voir mourir. Sa mère était déjà morte, mais pas elle. Il ne voulait pas voir sa seconde mère mourir.
Il comprit qu’il lui restait quelqu’un de cher à ses yeux et, puisant dans ses dernières forces pour se relever, il sauta et s’agrippa au dos du genin au kunai. Tout ce qui s’en suit après ne fut que les ténèbres de l’inconscience.

Chapitre Quatre : Se Réveiller, Une Nouvelle Journée.

Lorsqu’il repris conscience, ce fut dans un appartement. Dans une pièce aux murs immaculés qui faisait office de chambre. Il était allongé sur un simple futon. Il reprenait peu à peu ses esprits. Il se souvint alors de la forêt, des ninjas, de... ’’Yukino !’’

Il tenta de se relever, mais une main le retenu. Une main agile et douce qui exerça une faible pression sur le torse du gamin, pour le forcer à se coucher. ’’Je suis là, petit maître.’’ Shinzô tourna la tête et regarda Yukino lui faire un grand sourire. Il fut tellement rassuré de la voir ainsi, en bonne santé, qu’il ne put retenir ses larmes.

’’Que s’est-il passé ? Demanda le rouquin, d’un ton calme. ‘’Tout ce que je me souviens, c’est que tu courrais comme une débile dans ma direction.’’ Se rattrapa-t-il alors, voulant garder un minimum de fierté.

La domestique sourit. Son maître était bien de retour.

Elle lui expliqua que, lorsque Shinzô avait agrippé le genin, ce dernier lui avait asséné un coup de kunai dans le ventre, et qu’il était tombé inconscient. Et alors qu’ils s’apprêtait à le tuer, la matriarche arriva et balaya la petite troupe, pour ne pas dire qu’elle les avait massacré. Elle avait récupéré Shinzô et l’avait emmené chez Yukino pour qu’il puisse être soigné et être en sécurité. Cela faisait plus d’un an qu’il ne s’était pas réveillé.
’’Où se trouve Nodoka ? Demanda-t-il, encore rancunier.
’’L’endroit était devenu trop dangereux pour que le clan y demeure. Ils sont partis se réfugier dans les montagnes enneigées, au plus profond de l’île. Mais madame avait laissé ça pour toi.’’ Elle lui tendit un parchemin. Il le pris doucement, et lu ce qu’il y avait marqué dessus.
Surtout, n’ouvre pas ce parchemin avant d’être devenu le digne héritier du clan Raion !
Il regarda un instant le document puis se pressa de l’ouvrir. *Va chier, la vieille ! Je m’en vais te l’ouvrir ton truc !
A sa surprise, tout le début du document était blanc. Il continua de dérouler le tube jusqu’à la moitié, où se situait une petite inscription.
Espèce de sale gosse ! Je savais que tu allais l’ouvrir tout de suite ! N’espère pas obtenir quelque chose de Moi ! Oubli-moi !
’’Rah ! Elle se fout de ma gueule !’’
’’Shinzô !’’ S’écria Yukino, outrée.

Le garcon lança le rouleau qui se déroula alors complètement. S’il l’avait lu jusqu’au bout, il aurait pu y lire.
Ne songe pas à te venger. Vis ta vie selon tes désirs. Mamie.
Chapitre Cinq : Ninja !

Cela faisait maintenant une année entière que Shinzô s’était remis de ses blessures. Il habitait à présent chez son ancienne domestique et son mari, Oyaji. Ce dernier était un petit restaurateur ambulant, originaire de Kumo, qui s’était arrêté pour vivre et faire découvrir à la peuplade Kirienne les spécialités du pays des nuages. Shinzô fut donc mis à contribution, voire carrément exploité dans certains cas, pour aider à tenir les caisses du restaurant, lequel se trouvait en dessous de l’appartement où ils vivaient. Le couple qui l’accueillait avait également un enfant qui était en bas âge. Il eut donc pendant longtemps le merveilleux rôle de jouer les baby-sitters, après s’être occupé des clients. Lui, s’occuper d’un gosse ? C’était pas triste à voir.

Mais cette année de repos lui fit énormément de bien et il avait beaucoup réfléchis à sa condition. La guerre entre les pays ninjas était finie, il avait une famille aimante et joyeuse. Il aurait pu rester ainsi toute sa vie. Cependant, son omniprésente envie de combattre revenait toujours au galop et c’était avec plaisir qu’il jouait le rôle de videur du restaurant.
Il avait décidé. Une vie statique, monotone et joyeuse n’était pas faite pour lui. Il devait bouger, devait se dépenser. Il décida, à quatorze ans et des brouettes, d’aller à l’académie ninja. Tout recommençait pour le mieux.

Malheureusement, une rumeur circulait en ville, comme quoi le gouvernement de Kiri n’était plus que l’ombre de lui-même et allait être détrôné par une organisation aux objectifs douteux. Ces dires se confirmèrent quelques semaines plus tard. Alors, comme bon nombre de citoyens, Shinzô et sa nouvelle famille avaient fuit le pays pour éviter d’être impliqués dans une guerre civile dont ils n’avaient pas envie. Ils sortirent du pays sur un petit bateau de pêche qui accueillait trois autres familles à son bord. Une fois arrivé sur la péninsule Est du continent, ils se mirent en marche en direction de Suna. La sœur d’Oyaji vivait au village du sable. Il apprit d’ailleurs à Shinzô qu’elle avait une fille du même âge que lui. ’’Elle s’appelle Yume ? Bizarre, ce nom me dis quelques chose...’’

Lorsqu’ils atteignirent le pays du vent, la progression devint très difficile, puisqu’ils avaient l’habitude de marcher sur un sol boueux et non sablonneux et que la différence de température était gigantesque. Ils s’étaient même perdus. Heureusement, ils furent retrouvés par une patrouille de Sunatien. Ces derniers avaient prévu que, dans l’afflux d’immigrants Kirien, bon nombre ne trouveraient pas le chemin, et avaient décidés de les chercher et les guider. Au final, ils furent reconduis à Sunagakure, où ils retrouvèrent la famille de la sœur d’Oyaji.
Le jeune rouquin pu alors s’inscrire à l’académie ninja, dans l’espoir de devenir le plus bagarreur de tout les shinobis.

Chapitre Annexe : Papa, Maman...

L’adolescent se baladait dans les rues du village caché du sable, attirant parfois le regard de quelques sunatiens qui n’avaient que rarement vu des enfants avec une telle chevelure rousse. La chaleur était telle que Shinzô n’arrivait pas à marcher correctement, sans avoir quelques vertiges. Au bout d’une semaine, il ne s’était toujours pas réhabitué à ce climat désertique. Il en avait même parfois des vertiges. Mais il ne pouvait pas tomber. Aujourd’hui était un jour spécial. Il allait à l’académie pour la première fois, certes, mais il devait aussi rendre visite à quelqu’un.

Il continua de tituber jusqu’à arriver à destination. C’était le cimetière du village. Shinzô respira une grande bouffée d’air sec et lourd, avant de pénétrer dans l’enceinte du lieu. Cela faisait une dizaine d’année qu’il n’avait pas vu ses parents. Qu’allait-il leur dire ? Il ne chercha pas plus à réfléchir. Ce n’était pas son truc, après tout. Et, tandis qu’il observait les grandes stèles de héros morts aux combats ou celles de grand chefs de familles ninjas, il aperçu, dans le coin le plus reculé du cimetière, deux petite stèles. Par intuition, il s’en approcha lentement.

Ces deux stèles étaient tout ce qu’il y avait de plus sobre. Deux blocs de roche simplement apposés sur une faible dénivellation, avec le nom des défunts gravés dessus. Le rouquin se mit à genoux devant ces deux pierres, devant ce qu’il restait de ses parents. Aucune tristesse ne lui vint. Aucune rancune envers sa grand-mère ou son clan. Aucune joie. Il était juste apaisé. Apaisé de revoir ses parents après tant d’années, même s’il avait espéré le faire dans de meilleures conditions. Lorsqu'ils furent assassinés, on en avait beaucoup parlé dans le voisinage de Suna. Il paraîssait que c'étaient deux ninja de Kiri qui les avaient tués. Yume avait aussi dit à Shinzô que ces deux hommes avaient été rattrapé et capturé par la milice du village. Pour ce qu'ils étaient devenus, sans doute avaient-ils été torturé à mort.

L'adolescent scruta les pierres un moment : un quart d’heure ? Une demi-heure ? Une heure ? Lui-même ne le savait pas. Mais il décida enfin à faire quelque chose.

’’Salut, Papa, Maman...’’

Bien évidemment, il n’attendait aucune réponse. Mais un souffle chaud parvint à sa nuque. Il sourit.

’’J’ai quinze ans maintenant. Je suis devenu un grand garçon. Il en profita pour marquer une pause. Je vis avec des gens qui me sont cher, maintenant, et je vais aller à l’académie pour les protéger, comme tu me l’a dit maman. Sa voix pris un ton mélancolique. Papa, je sais pas pourquoi tu es parti de Kiri, moi j’adore ce pays. Mais je te remercie pour l’avoir fait. Même si vous n’êtes plus là, j’ai une nouvelle famille, et je suis heureux.’’
Il serra son collier de toutes ses forces.
’’Ne m’en voulez pas. Maintenant que j’ai une nouvelle famille, je me consacre totalement à eux. Je sais que vous auriez préférés ne pas me voir devenir un shinobi. Mais ils souhaitent retourner là-bas, et moi aussi ! Je me sens plus Kirien que je ne souhaite vivre tranquillement ici. Alors je deviendrais fort, et je retournerais là-bas, et je botterais le cul à ces enfoirés. Il marqua un temps de réflexion. Et celui de Mamie par la même occasion !’’

Il pleurait, mais souriait également. Il ne savait pas trop comment définir cette sensation. Il s’était sentit soulagé et également triste.
’’Je suis désolé d’être partit. Dorénavant, je ne vis plus que pour cette famille, Yukino, Oyaji, et tous autant qu’ils sont, je les protégerais. Il essuya ses larmes avec son T-shirt et se releva d’un bon. Un sourire malin qui lui allait si bien étirait alors sa bouche. Je reviendrais vous voir ! En attendant, je serais devenu le plus estimé de tous les shinobi de Kiri. Vous serez fier de moi !’’

Il se retourna et sortit du cimetière. Une nouvelle aventure s’ouvrait à lui. Il n’allait certainement pas la laisser filer !

Nindô : ’’M’éclater ! Et protéger (un peu) les autres...’’

Caractère : Shinzô est un jeune homme orgueilleux, certes pas au point d’être vaniteux ou égocentrique, mais il est vrai qu’il ne cherche pas à faire preuve de sympathie. Il est surtout arrogant avec ceux qui se disent honnêtes ou aimables, ou avec ceux qui sont des ‘’moins que rien’’. Il n’empêche, il garde tout de même une once de gentillesse, bien que minime, du à l’attachement qu’il vouait à sa mère et voue à sa ‘’deuxième mère’’, Yukino.
Ceci mis à part, il est impulsif. Il possède la fâcheuse manie de ne pas réfléchir, ce qui peut s’avérer bien dans certains cas et catastrophique dans d’autres. Il aime aussi énormément l’action et serait prêt à tout, même à provoquer un esclandre, pour pouvoir s’amuser. Il n’y a pas à dire, sur ce point là, il est aussi irresponsable que son père.
Cependant, et malgré tout ce qui fait de lui un bûcheron complet, Shinzô ne peut s’empêcher de s’inquiéter continuellement pour les personnes qui lui sont proches. Famille, amis, il ne vous l’avouera pas, mais une fois qu’il s’est attaché à vous, il ne vous lâche plus.

Qualités :
- Protecteur ;
- La force qui lui permet de suivre ses convictions.

Défauts :
- Arrogant ;
- Curieux ;
- Frénétique ;
- Ne cherche pas à réfléchir quand il le faut.

Ce qu'il aime :
- Sa nouvelle famille ;
- Se battre, l’action ;
- Ses amis ;
- L’air brumeux de Kiri ;
- Son collier ;
- Rendre visite à ses parents (pour ceux qui ont pas suivit, ils sont au cimetière :p) ;
- Yukino (encore plus quand elle porte des tenues sexy) ;
- Yukino (encore plus quand elle fait bien la cuisine)
- Yukino...
- etc.

Ce qu'il déteste :
- Les prétentieux ;
- Les impertinents ;
- Les petits garnements ;
- Sa grand-mère ;
- L’organisation secrète qui a pris d’assaut SON pays (non mais j’te jure ! Les vilains !) ;
- Ceux qui sont plus grands que lui (c’est-à-dire pas mal de monde en fait) ;
- Les chasseurs de dons héréditaires ;
- etc.
Le Clan Raion.

Actuel Chef de Clan :

Raion Tsubasa

La Doyenne :

Raion Nodoka

Localisation :

Quelque part dans Kiri no Kuni, échappant aux chasseurs de dons héréditaires.

Histoire du clan :
L’histoire de la famille Raion remonte jusqu’à l’origine des temps, comme n’importe qu’elle famille.
L’histoire de son clan, quant à elle, peut se définir sur de nombreuses générations.

Cela datait de l’époque où les guerres, les alliances et les trahisons déchiraient la terre. Un jeune ninja de Kiri, prénommé Kuroi, ce fit connaître aussi par son extrême violence et sa cruauté lors des combats que par la discipline quasi-draconienne qu’il faisait subir à ses subordonnés. Pourtant, c’était un petit homme, qui pouvait aisément être pris pour un gamin. Mais ce qui était surtout impressionnant chez lui était cette gigantesque chevelure rouge feu. Il est dit dans les écrits du clan Raion que, lorsque cet homme se retrouvait sur un champ de bataille, il libérait une telle sauvagerie que ses cheveux flottant dans le vent apparaissaient telle une couronne embrasée. On sentait sa volonté de domination en chaque chose qu’il faisait, tel un lion dominant sa tribu. Ses amis, sa famille, ses soldats, ses supérieurs, pour lui, tous étaient bien inférieurs à sa personne.

L’héritage qu’il céda au clan fut énorme : sa combativité, sa rage, son instinct. Tout avait transparu dans les générations qui suivirent. D’ailleurs, le collier aux perles d’un noir ténébreux, symbole représentant la violence du fondateur du clan, n’était pas un hasard : c’était l’arme qu’employait Kuroi pour se battre. Bien curieuse, en effet. Mais une rumeur courait, et circule encore dans le village du brouillard, comme quoi ce bijou avait un rôle clef dans les capacités héréditaires de la famille Raion. Mais ces techniques restent extrêmement bien cachées au commun du moindre mortel n’étant pas descendant directe du Lion (C’est ainsi que le clan aimait parler de leur vénérable ancêtre). Ainsi, personne aujourd’hui ne sait exactement à quel style combat se rapprochait celui de Kuroi. Etait-il expert en Ninjutsu, pour avoir refroidi ses ennemis ? Ou bien en Genjutsu, pour lui donner une aura si effrayante ? Ou tout simplement un expert du Taijutsu, pour avoir éviscéré un grand nombre de victime ? Personne, de nos jours, n’en a la moindre idée.

Cependant, malgré un tel ascendant, le clan Raion ne devint pas très connu de part le monde et ce pour deux raison : la première est qu’aucun ninja ayant affronté un Raion n’en est revenu vivant ou sain d’esprit ; la seconde est que cette famille possédait des règles drastiques pour le développement et la conservation des gènes du Lion dans le clan.

En effet, le clan ne possède qu’une lignée directe. Dès que des frères ou garçons d’une même génération commence à éprouver l’envie frénétique de se battre, les membres du clan les font se combattre, allant même jusqu’à les laisser s’entretuer, pour obtenir le titre d’héritier. Ceci est fait de telle manière à permettre au patriarche ou à la matriarche, la personne la plus âgée de la famille, à juger quel sera celui qui mérite le plus le titre de chef. Le seul de tous les enfants qui attirait les faveurs de ses aînés est le plus sauvage, le plus fort, le plus habile et le plus arrogant d’entre tous. Alors accède-t-il au rang de chef de clan. Ce dernier est un immense privilège puisqu’il accordait le droit au Raion qui le porte d’avoir des enfants. Quant aux autres, les perdants, ils se doivent de se soumettre au vainqueur et se retirent, la queue entre les jambes. Eux n’ont en aucun droit l’autorisation de prolonger leur lignée.
Tout ce procédé offrit à la famille la conservation des caractères sauvages et des plus violents de certaines de leurs progénitures.

Ceci obligea également le clan de garder ses effectifs à un nombre considérablement réduis. De plus, avec les actuelles remontés de phobies et de haines Kirienne envers les familles possédant des capacités héréditaires, ils ont dû se cacher, et plus personne n’en entendit parler. Mais, sachez bien que ce n’est pas parce que l’on ne prend pas conscience de l’existence de quelque chose que ce dernier n’existe pas.

Physique : En général, les Raions ne sont pas très grands, mais possède tout de même un corps vif et solide, leur permettant de nombreuses cascades. Et ce qui confirme en tout point leur appartenance au clan est cette chevelure rousse, héritée de leur ancêtre, Kuroi.

Le Collier Du Clan Raion : Le collier d’un noir ténébreux est l’emblème de la famille Raion et se transmet de génération en génération, de père en fils, au sein du clan et ce pour deux raisons : cet ornement était l’arme du Lion, à partir de laquelle il avait développé toutes ses techniques, et il permet la pleine exploitation du potentiel héréditaire des Raion.

A l’origine, Kuroi était un ninja comme tant d’autres qui le furent avant lui. Mais il avait tout de même une singularité : il utilisait un collier à perles pour se battre. C’était un collier noir qui avait été fabriqué en même temps que le Lion naquit et dont les perles avaient été taillées dans une roche spéciale, rare et très difficile à polir. Il était dit, dans des histoires comme tant d’autres qu’aimait conter la famille Raion, que quiconque naissait et grandissait en présence de ce type de minéral développerait des capacités hors normes. Comme la famille Raion n’était pas encore totalement destinée au sombre monde des shinobis, les aînés avait espérés que Kuroi devienne le premier d’une longue lignée de ninjas puissants et belliqueux en lui faisant porter le collier. Et c’est ce qu’il se produisit.
En effet, la roche qui composait le collier possédait un fort magnétisme qui influençait tout être vivant et, si on y était exposé de façon trop prononcée, provoquait des troubles dans l’enchevêtrement des méridiens de chakkra. Puisque Kuroi portait le collier en permanence, il était constamment sous l’emprise du magnétisme que dégageaient les roches. Son chakkra entrait en résonance avec le mystérieux minéral qui prenait une couleur blanche, presque nacrée, lorsqu’il l’utilisait.

Dans l’espoir d’obtenir des mutations encore plus radicales, et ainsi des capacités plus grandes, les descendants du Lion ont fragmenté son collier pour pouvoir en fabriqué d’autres. Le clan possède donc un nombre limité de colliers, ce qui fait qu’ils sont très anciens et très précieux. Cependant, ne possédant pas une concentration élevée du minéral magnétique, les colliers n’ont plus aucun effet sur leurs porteurs, à part la résonance qui se produit lors de l’utilisation du chakkra.
Cette résonance modifie le caractère habituel du Raion : son arrogance tout comme sa combativité sont accentuées. Plus la résonance entre le chakkra et le collier de l’utilisateur est élevée, plus il est apte à l’apprentissage des techniques héréditaires. Cependant, cet apprentissage requiert la permission des aïeuls ou du chef du clan Raion, car eux seuls connaissent les mécanismes qui permettent de déclencher les capacités du jeune Raion.
Dernière modification par Invité le sam. 21 avr. 2007, 22:38, modifié 12 fois.
Miyu Renraku
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Message par Miyu Renraku »

Bienvenu !

Une bonne bio au niveau de l'écriture et du personnage . Un récit interessant et bien ficelé . Le clan ne me dérange pas plus que sa , mais j'en parlerai quand même aux autres modos .
Voici quelques petites choses en vracs . ^^

_J'aimerais que tu me fasse une petite partie pour ton clan comme dans le règlement (tu y verras plusieurs topics avec les clans , j'aimerai que tu te base dessus pour décrire le clan Raion .) même si j'ai bien compris le principe , c'est pour un souci de clarté car j'ai horreur des malentendus et autres quiproquos . :)

_Je veux juste que ce soit clair entre nous : Tu commences au même niveau que les autres étudiants . J'entend par là que tes aptitudes au combat qui transparaissent par moment dans ta bio... sa n'a plus de sens "in rp" . Sinon se serait trop facile de se faire un perso gb :P . Mais je ne doute pas un instant que tu en avais conscience , c'est juste que si je ne te le disais pas je l'aurai regretté . :)

_Une ou deux petites fautes et "inversion" entre il et elle parfois mais rien de bien méchant , c'est vraiment pour chipoter que je dis sa et faire une petit trois dans mes points (parsque jamais deux sans trois ! :wink: )

A part sa j'aime beaucoup et je trouve le récit bien écrit et bien ficelé , j'ai pris beaucoup de plaisir à la lire .
Fournis moi un tout petit paragraphe sur ton clan du style "règlement des clans" et c oki pour moi à priori ! :wink:
Miyu Renraku, Jonin de Suna .

Incarnation d'une voie du Chaos , je chevauche le Vent du Renouveau .
Invité

Message par Invité »

Merci de m'accueillir !

Ayant été le premier candidat à répondre à ce topic, tu as l'immense privilège d'avoir contribué à écrire... mon deuxième message ! :P

Je suis content que ça plaise ! Pour dire vrai, j'étais tellement pris par la bio :blink: que lorsque j'ai fini, j'ai cru avoir fait trop long :shock:

Sinon, pour répondre aux quelques points que tu as souligné :

-Je viens d'écrire un descriptif de mon clan. A l'origine, je pensais pas m'attarder sur quelconque propriété héréditaire, mais bon comme tu me l'a demandé :D Aussi j'éditerais lorsque tu te sera mis d'accord avec les modo (je t'envoie tout ça par mp) ;)

- T'en fais pas, je sais bien que je commence étudiant : c'est pas pour rien qu'il s'est fait laminer par une vieille et un simple genin, quand même :lol:

- Pour fair un 3eme poin, j'ai relu et corigé lé kelke faut ke tu a vu :super:

Bah, à part ça merci d'avoir apprécier la lecture ! J'ai hâte de connaître l'avis des autres grands, superbes et parfaits modos :super: (ça, c'est pour vous encourager à lire au plus vite, croyez pas que je le pense vraiment :P )

Ps: Tu pourrais me dire de quel manga viens ton avatar, c'est plaisant du point de vu graphique ^^
Dernière modification par Invité le dim. 15 avr. 2007, 22:29, modifié 1 fois.
Haki Tokinoki
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Message par Haki Tokinoki »

Je suis content que ça plaise ! Pour dire vrai, j'étais tellement pris par la bio Blink que lorsque j'ai fini, j'ai cru avoir fait trop long Shocked
Wai, bah t'as fait trop long, et par ta faute, je ne lirai pas ta bio.

(oui, je n'ai lu que très peu de bio dans ma vie, et puis ?)


Bienvenue, et sincèrement, ça m'a l'air complte au premier coup d'oeil. Donc pas de souchis, tu devrais bientôt pouvoir rejoindre Kiri Goûter

On va voir les vaches ? :super:
» Iwa no Toki

RP:
» Je suis une bombe saiksuelle \o/ Je vais pouvoir me marier avec Hyodo et le Pingouinkage :)
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Message par Invité »

:lol: merci de ta proposition, mais je pense avoir manger assez de produit lactique pour la journée
Wai, bah t'as fait trop long, et par ta faute, je ne lirai pas ta bio.
Aussi, pitié, me fait pas des peur comme ça ::x: c'est vraiment sadique pour une gamine de huit ans :P

PS: non je sais très bien que mon histoire est trop longue, mais bon, tu devrais quand même la lire :P
Dernière modification par Invité le lun. 16 avr. 2007, 8:56, modifié 1 fois.
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Haeru Mikomi
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Message par Haeru Mikomi »

Juste, en survollant, moi je trouve ça super désagréable de suater une ligne dès que quelqu'un parle. Aller à la ligne, ok, mais en sauter une à chaque fois... du coup après on voit pas immédiatement les paragraphes, et ça fait pas logique dans la continuité. Y'a déjà les couleurs, et ça met assez en valeur.
Sauter une ligne marque une "coupure", prévions qu'on passe plus ou moins à autre chose. Du coup, là, les scène font justements trop coupées...

Du moins, c'est mon avis.
Haeru Mikomi , Jounin Terreur de Konowa :p.
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Message par Invité »

ben... :cry:

je m'attendait à ce qu'on me dise que mon histoire soit trop longue, mais pas à ça :lol: enfin dans un sens, c'est tant mieux !

sans chercher à me justifier, j'ai l'habitude d'écrire en sautant des lignes à chaque dialogue parce que j'aime bien détailler chaque partie d'une discussion. J'aime bien prendre mon temps et m'attarder sur tout :P Aussi j'ai pensé mettre des scènes détaillées, séquence après séquence, et donc les grands paragraphes ne servent que de transitions à la mise en place d'une situation :wink: Je voulais découpé un peu ça comme on effectue des plans de cadrages différents dans un film


Après, avec la longueur de l'histoire, j'ai pas fais gaffe et c'est devenu un réflexe ^^ J'essayerai de faire quelque chose pour que ça paraisse moins découpé ...

Du moins, ton avis m'est très important :lol: plus on critique, plus je m'améliore :P
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Message par Haki Tokinoki »

J'utilise aussi ce style (sauter une ligne à chaque parole ou pensée)... Donc ça m'a pas trop dérangé :?
» Iwa no Toki

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Message par Invité »

Ben en fait, p't'être que le rythme lui paraît trop saccadé ? :roll:
mais j'ai tout de même changé deux trois sautage de ligne qu'étaient pas nécessaires :| mais après c'est comme Houkitouki, je peux pas m'empêcher laisser des espaces entres les paroles
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Haeru Mikomi
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Message par Haeru Mikomi »

Pour moi ce n'est absoluement pas un problème que tu détailles, mais vraiment les lignes sautés à tout bout de champs... ça à tendance à me stopper net dans mon élan.

Sinon :
-Pourquoi il a les sourcils noirs et les cheveux roux ? Ils se les teints ?

-
frontière entre le pays du vent et celui du feu
Plutôt entre la frontière du pays de la brume et du vent. Le seul problème est qu'elle n'existe pas.
Ou alors le père est en mission au pays du feu ? Précisions. (Je sais que tu dis en mission d'espionnage, mais il peut très bien espionner dans un coin de son propre pays...)

Je suis pas allé plus loin que le milieu du voyage avec la grand mère, vraiment le sautage de ligne intempestive me tape trop sur les nerfs XD.

Comme les gens on déjà dit, y'a quelques petites fautes, nottament de terminaison en "é"

Ça serait sympas de détailler un brin le meurtre, juste pour dire que quand même les autorités de Suna elles laissent pas non plus faire ce genre de choses sans punir... Genre n'importe qui peut tuer n'importe qui n'importe où.
Haeru Mikomi , Jounin Terreur de Konowa :p.
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Message par Invité »

Dommage que le sautage de ligne te stoppe dans ton envie de lire :P

J'ai corrigé en partie les fautes de grammaires que tu avais soulignées

Ensuite, pour ce qui est des cheveux roux, lorsque je parle du père dans la bio, je fais remarquer :
Comme tout Raion, il possédait cette chevelure d'un rouge vif.
A mon avis, ça laisse clairement voir que c'est une caractéristique héréditaire au sein de la famille ^^

Quant à l'histoire de la frontière, je trouve que dire :
Tout deux s’étaient rencontrés dans les forêts bordant la frontière entre le pays du vent et celui du feu.
laisse aisément transparaître le fait qu'ils se trouvaient tout dans ces zones là lors de leur rencontre. Par soucis de plaire, j'ajouterais une petite précision.
J'avoue, je me suis trompé en disant qu'il était en mission d'espionnage : en fait il était partit en mission d'assassinat ! :blink: Sûr ça change légèrement. Donc j'ai vite fais de le changé lorsque tu l'as fais remarqué. Quant au fait que le père est en mission, j'avais déjà laissé, outre la mission d'assassinat, un petit indice dans l'histoire. Mais, ça, je te laisse le plaisir de le découvrir :wink:

Quant au détail du meurtre, ben j'ai déjà lu quelques bio où on se passait bien de détail, autre qu'il s'agissait de mission d'assassinat réussit. Je veux bien croire que le pays du sable laisse pas un crime impunie, mais en tant de guerre, où les soldats sont légèrement mobilisés, si un ou deux petits shinobis pas trop mauvais arrivent à se faufiler chez quelqu'un, j'vois pas pourquoi il ne le tuerai pas en silence ^^
Bon, après, par soucis de plaire, je détaillerai.
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Haeru Mikomi
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Message par Haeru Mikomi »

Pour les sourcils, je taquinais quant au fait qu'il ai les sourcils noir et les cheveux roux :p. Généralement, c'est quand même plutôt de la même couleur :p.

Pour ladite mission : trois mots de précision et c'est reglé, je demande pas un fromage. J'ai quand même relu plusieurs fois en me demandant si c'était volontaire ou pas, le fait que ça se passe à cet endroit ou bien si c'était une faute. Dire que le père est en mission au pays du feu, donc en dehors du pays d'origine... ça coute rien ^-^.
* est revenu en arrière style : non attend, il est de Kiri. Pourquoi est-ce qu'il parle du pays du feu ?

Détails, pas énormes, mais genre dire qu'au moins les autorités ont eu une légère réactions après. Style les deux "ombres" sont jamais revenues à Kiri ^-^.

Non, comme dit, je pense pas aller plus loin, ça me coupe rvaiment trop à chaque fois que y'a sautage de ligne. Genre c'est un nouveau paragraphe, mais en fait c'est censé être rattaché au truc d'avant. Du coup, quand c'est vraiment un nouveau paragraphe, ça passe limite inaperçu. Ça donne une impression très décousue à mon sens, surtout qu'il y a beaucoup de dialogue/pensées.
Haeru Mikomi , Jounin Terreur de Konowa :p.
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Message par Invité »

Bah on a qu'à dire que les sourcils sont BEAUCOUP plus foncés que les cheveux ! :super: je tiens aussi à préciser que j'ai jamais dis que les sourcils étaient noirs :P

Pour les mots de précisions, j'en ai pas rajouté trois, mais deux ^^

Pour l'avenir des ombres, j'ai rajoutés quelques détails dans le Chapitre Annexe : je te laisse donc le plaisir de tout lire pour découvrir ce qui leurs arrive :lol:
J'ai encore enlevé des espaces ! J'espère que tu pourra prendre du plaisir à lire comme ça ! Parce que tes conseils me son vraiments utiles, ce serait vraiment bien si tu pouvais me taquiner sur toute l'histoire ! :wink: même si j'ai l'impression que mes nouveaux découpages font brouillons, j'ai essayé de faire plus de paragraphes et moins de sautages de lignes
Bon, après, je te force pas à lire ^^
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Haeru Mikomi
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Message par Haeru Mikomi »

Bon * mode en quête de chose à rectifier/à une réputation à tenir XD **

Pour les paragraphes, ça tient au fait que desfois on dirait que tu saites des lignes quand "tu prends ton inspiration" (enfin, genre petite pause dans l'écriture. Genre là
. Et quand bien même les lieux pouvaient paraître sinistres, ils ne faisaient que raviver son engouement pour Kiri.

La vieille Nodoka comprit immédiatement les pensées de Shinzô
et là :
D’ailleurs, ce dernier s’intéressa plus à Shinzô qu’à la grand-mère.

Il se mit à parler d’une voix grave tout en se grattant le menton.
Tu sautes des lignes alors que pourtant c'est en totale continuité avec ce qui se dit plus haut, je pense que c'est pour ça que tu trouves ça "brouillon". À l'inverse, d'autres sont très bien placés (du moins à mon goùt), mais noyés dans les autres, c'est un peu dommage.
son espèce touffe rouge.
manque un mot là je crois.

C'est volontaire que Tsubasa appelle la mamie maître et pas maîtresse ?

C'est quoi cette histoire de collier ?

La ptite Yume, elle avait un frère aussi. On lui en parle volontairement pas ?

edit : haha, ouai, pour les sourcils j'avais lu trop vite, et comme y'avait noir pour les yeux après ^-^.
Haeru Mikomi , Jounin Terreur de Konowa :p.
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Message par Invité »

Maître ? Nan, en effet, c'est pas normal :P et c'est rectifié ^^

Quant à Ryô, le grand-frère de Yume, ben... :oops:
En fait, il jouait juste le rôle de faire-valoir dans l'histoire, et comme je l'ai à peine cité (j'ai quand même réfléchis pendant une semaine à la bio) je l'ai complètement zapé :blink: et comme j'avais plus fait plus paraître le perso de Yume que celui de Ryô :roll:
Bon, après, je pense que mon perso s'intéresserait plus à Yume qu'à Ryô :wink:

Pour le collier : A l'origine, j'avais pas trop réfléchis à des capacités héréditaires (à la base, le clan Raion était juste censé être des ninjas comme les autres, sisi !) mais bon, je me suis un peu laissé à la fantaisie ! :oops: En fait, le collier à un rapport avec (d'éventuelle) des techniques héréditaires que je voudrais créer.
Alors comme l'a demandé Miyu, j'ai fait une petite fiche de clan pour parler un peu de tout ça que je lui ait envoyé par Mp : il a d'ailleurs écrit dans son mess qu'il en parlerait avec le staff'.
Alors j'attends de savoir si c'est ok pour le clan avant de le mettre, ou s'il faut que je change tout :shock:
si tu le veux je te l'envoie par mp :P
Dernière modification par Invité le lun. 16 avr. 2007, 23:02, modifié 1 fois.
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