[Chûnin] Nagao Kumiko

Modérateur : Urasawa Kenji

Avatar de l’utilisateur
Nagao Kumiko
Jônin de Kumo
Messages : 254
Inscription : ven. 30 sept. 2005, 13:11
Localisation : Mizu no Kuni

Message par Nagao Kumiko »

Nom
Nagao

Prénom
Kumiko

Age
19 ans

Taille
1m69

Poids
56kg

Nindo
Si ceux du même sang que toi te rejettent, aime-les, car il deviendront ta force.

Description physique
Kumiko est forte malgré le fait qu’elle ne soit pas imposante.
Ses jambes sont élancées, sa peau est mate.
Ses cheveux mi-longs sont blancs comme la neige de Yuki.
Elle a les yeux bruns, un nez fin et son visage est harmonieux.
[spoil]Image[/spoil]

Description morale
Kumiko est une personne difficile à cerner, elle est en règle générale très pensive et secrète.
Elle restera des heures à regarder dans le vide pour réfléchir à ceci ou cela, gardant un visage fermé et des yeux vides. Parfois elle rit, mais jamais pour bien longtemps, elle semble constamment fatiguée, comme abattue par un poids qui finirait par la faire plier à un moment ou à un autre.

Elle est hyper sensible, et cache cette faiblesse en restant distante, mais dans ses mauvais jours elle pourra faire une crise de nerf simplement parce qu’on l’aura regardé de travers, ou fondre en larme parce que quelque chose vient de lui échapper des mains.

Elle peut être douce comme elle peut être une vraie furie selon l’humeur du moment, son comportement est très changeant, une parole qui pourrait paraître anodine peut la faire changer de comportement pendant plusieurs jours. Pourtant elle sait se maîtriser dans les situation périlleuses, qui sait les effets que peut produire l’adrénaline sur elle…

Histoire

C’était il y a dix-neuf ans, dans le village caché de Kiri. Une fraîche soirée embrumée comme à l’habitude. Dirigeons nous maintenant vers la maison des Nagao, les lumières brûlent, l’effervescence est de mise: plus le temps d’aller à l’hôpital. C’est le cœur déchiré que Taneo est contraint de laisser sa femme le temps d’aller chercher un médecin, elle lui prend la main, lui signifiant que tout va bien, mais une nouvelle contraction la saisie et elle serre la main de son mari. Il dépose un baisé sur son front et part chercher un médecin pour aider sa femme à mettre au monde leur enfant.

Quelques temps tard, Fumie met au monde une petite fille, ils la nommerons Kumiko. La nuit se termine aux son d’une berceuse entonnée par la mère et par le doux gargouillis que produit la petite Kumiko alors qu’elle tète.

C’est dans le village caché du brouillard que Kumiko a grandit, elle atteint maintenant ses deux ans, et sa mère est à nouveau enceinte.

« Ce sera un garçon » lui avait-on dit.

Elle ne s’en était pas souciée, trop jeune pour comprendre elle continuait de vivre dans son petit monde en couleur. Elle était gentille, affectueuse, allait vers tout le monde. Puis vint la naissance de son petit frère, Yuji. La petite Kumiko, dès qu’elle aperçu son frère, ne le lâcha plus. Elle allait doucement dans sa chambre, s’approchait du berceau et regardait le nourrisson dormir, jouant près de lui avec ses jouets, gardant un œil attentif sur lui. Dans ses jeux elle se prenait pour la grande sœur qui veille sur son petit frère, comme si elle avait vingt ans, mais elle était toute petite, elle approchait des 3 ans.

Fumie et Taneo regardaient du coin de l’œil Kumiko qui s’intéressait de plus en plus à son frère. Fumie était une mère poule, protectrice et aimante autant que possible. Taneo, lui, était fier de ses enfants, voyant dans le petit Yuji le fils prodige qu’il attendait tant, mais il était encore tout jeune.

Yuji eut très tôt un goût prononcé pour les idioties alors que Kumiko, elle, faisait tout pour être bien vue. Cette différence de caractère valu une guerre ouverte entre Yuji et sa grande sœur.

Les deux enfant avaient leur terrain et chacun essayait d’attaquer l’autre par divers moyens, l’un faisait une bêtise pour faire porter le chapeau à l’autre, insultes … Mais ne nous attardons pas sur leur diverses techniques de torture. Le point important était que Kumiko était la plus forte, mais Yuji compensait cela par autre chose… Aussi quand Kumiko usait de la force, Yuji étant le plus petit allait se plaindre, même quand celui-ci n’avait pas mal, le plaisir de voir sa sœur condamné alors qu’il l’avait ennuyé le satisfaisait.

Pendant de longues années les enfants ne purent s’entendre, en apparence, car quand il le fallait les deux garnements savaient s’allier. Pour soutirer quelque chose à leur parents il pouvaient faire une trêve. C’est ainsi que se déroulait l’enfance de Kumiko.

Taneo était un Jounin de Kiri, il voyait en son fils l’un des futurs Anbu du village, et prévoyait pour sa fille un avenir tout autre, celui d’une fille correcte, bien élevée, qui aurait un travail dans une boutique ou un autre commerce. Mais Kumiko n’entendait pas les choses de cette manière, elle souhaitait suivre la voix des ninja, elle voulait devenir comme son père.

Cette confiance que Taneo plaçait en Yuji l’horripilait et lui donnait une raison de plus de détester son petit frère. Lui, le petit dernier, choyé malgré ses âneries, lui qui faisait rire tout le monde, alors qu’elle, elle suivait les règles à la lettre.

Fumie restait à la maison pour s’occuper des enfants, ne voulant pas confier ses petits protégés à une nourrice, elle les couvrait d’amour et de soin, elle ne faisait aucune différence entre sa fille et son fils. Elle était posée, calme et compréhensive, alors que son mari était borné et impulsif.

Arrivé à l’âge de huit ans, Kumiko demanda à ses parents de l’inscrire à l’académie, au bout de quelques temps Taneo céda au « caprice » de sa fille, comme il le disait. Mais il l’avait avertie qu’elle devrait faire ses preuves, aussi elle s’y acharna autant que possible.

Yuji n’avait encore que six ans et comme tout les enfants de cet âge il jouait au ninja, avec ses camarades, clamant que son père était le plus fort, et qu’il serait comme son père. Taneo gonflé par l’orgueil voyait en cela une réelle envie de devenir ninja, et non pas des jeux enfantins.

Kumiko s’entraînait régulièrement, son père suivait d’un œil distrait ses progrès alors que Fumie, qui comprenait combien devenir un Shinobi était important pour sa fille, l’encourageait tout en cherchant à excuser Taneo.

Mais Kumiko qui elle aussi admirait son père soufrait de cette situation. Taneo et Fumie eurent de nombreuse disputes en privé, cachant toujours à leur enfant leur sujet de discorde. Fumie reprochait constamment à son mari de laisser sa fille de côté et de pousser son fils vers une voix qui n’était pas forcément la sienne. Le père de famille revendiquait le droit d’éduquer son fils comme il l’entendait. Toute ces disputent finirent par briser le couple…

A l’âge de dix ans Kumiko devint Genin et Yuji entrait à l’académie, plus parce qu’on le lui demandait que par réelle envie. C’est dans cette année que le couple finit par éclater : Fumie reprocha une fois de trop à son mari de délaisser sa fille. Et après maintes insultes, Fumie parti avec sa fille. Elles s’installèrent à l’autre bout de la ville chez la sœur de Fumie : Kira.

La jeune Kumiko ne comprenait pas pourquoi elle devait partir, n’ayant jamais vu une dispute entre ses parents. Elle ne souriait plus, elle allait toujours à l’académie montrant une préférence pour le ninjutsu, tout en restant excellente dans les deux autres disciplines que sont le taijutsu et le Genjutsu, continuant ses entraînements réguliers. Elle devint chuunin à l’âge de seize ans, se considérant trop jeune pour enseigner elle préférât faire des missions pour se perfectionner et apprendre des notions de stratégie.

Le fait d’être éloigné de son frère lui fit prendre conscience à quel point elle l’aimait, elle le croise par moment dans le bâtiment de l’académie, mais le petit Yuji élevé par son père ne prêtait pas une grande attention à sa sœur. Taneo apparemment avait mal prit le départ de Fumie, blessé dans son amour propre il avait monté son fils contre les deux filles et il avait à priori réussit.

Kumiko grandissait, seule avec sa mère et sa tante, son visage se fermant de plus en plus, privée de son père qu’elle admirait malgré tout et de son frère qu’elle aimait malgré sa froideur. Fumie quant à elle ne montrait pas souvent ses émotions, aussi Kumiko se sentait bien seule face à sa mère qui ne montrait pas sa douleur.

Alors Kumiko passait son temps à partir en mission, se vengeant de ses problèmes personnel sur les ennemis de son village, pensant que si elle réussissait ses missions son père aurait l’écho de son succès et qu’il penserait à elle. Mais jamais Taneo ne se manifestait, ne voulant pas s’abaisser à venir ramper devant sa femme, il préférait rester seul avec son fils, se convainquant qu’ainsi elle ne l’empêcherait pas d’éduquer son fils comme bon lui semblait.

Encore deux ans s’écoulèrent ainsi, elle croisait toujours son petit frère dans l’académie, celui-ci ne lui adressait que quelques mots, et après chacune de ses rencontres Kumiko s’assombrissait un peu plus.

Elle venait d’atteindre ses dix-neuf ans quand elle reçu une lettre lui annonçant qu’elle serait à partir de maintenant tenue de faire des cours. Cette optique l’arrangeait un peu, cela faisait plusieurs années qu’elle s’épuisait dans des missions, la tranquillité de l’académie apaiserait-elle son cœur ? Elle se dit finalement que non, l’immobilité la rendait encore plus à fleur de peau, mais on ne discute pas les ordres. Aussi elle se dirige d’un pas résolu vers l’académie, jetant un coup d’œil rempli de tristesse à la demeure de son père qui était autre fois la sienne, à la fenêtre Yuji la regarde d’un air morne, une larme roule, elle détourne le regard et passe la porte de l’académie.

Ce qu’elle aime
Sa famille
La solitude

Ce qu’elle n’aime pas
Les gens trop joyeux
Le bruit

Image
Son petit frère Yuji
Dernière modification par Nagao Kumiko le jeu. 08 déc. 2005, 14:18, modifié 1 fois.
Nagao Kumiko Chûnin de Kirigakure no Sato

Qu'y a t'il de plus beau que l'amour d'un père?
Celui d'un frère ...
Reviens moi ...
Avatar de l’utilisateur
Leolio Mimura
Kazekage Attrape Poussière
Messages : 2673
Inscription : ven. 24 déc. 2004, 16:51
Question obligatoire : NNS
Contact :

Message par Leolio Mimura »

Trop beau l'avatar....... :P :P

Fais bien souffrir tes élèves.......

(Plus ça va, moins j'ai d'imagination.......ça fait peur :? )
Leolio Mimura, Kazekage

Rien n'est impossible, il n'y a que toucher son nez avec sa langue qui est impossible dixit Pinnochio.
Avatar de l’utilisateur
Chiwa
Genin détesté de tous
Messages : 234
Inscription : mar. 15 févr. 2005, 20:04
Question obligatoire : NNS
Localisation : Belgique

Message par Chiwa »

Hey leolio ( pas mal l'avatar :lol: ) ce n'est pas Shinobi Kuran ici :?

Bienvenue aux nouveaux de ce village ^^
Chiwakimasu, genin de Suna

Image
Kakano Usei

Message par Kakano Usei »

Ouais mais à Kirigakure c'est la survie du plus fort. 8)
Xuan Kaorin
Chûnin Mamie Nova
Messages : 420
Inscription : mar. 11 janv. 2005, 19:43

Message par Xuan Kaorin »

bio tres agreable a lire et bien faite ^^

bienvenu sur nns :wink:

comme les paroles d'un certain sage?( :mrgreen: )fais bien souffrir tes eleves *siffle*
Avatar de l’utilisateur
Soi Fon
Jônin tuluc tuluc
Messages : 1147
Inscription : sam. 24 sept. 2005, 16:59
Localisation : Sunagakure no sato

Message par Soi Fon »

Mais que voila un autre personnage sympathique! En plus elle n'a pas l'air trop sadique et comme ce sera surement elle qui donnera les cours à l'académie, c'est bon pour nous! ^^
Par contre, j'ai l'impression d'avoir déjà vu ce style, se serait-on déjà croisé sur un forum?

Edit Kumiko : Possible ^^ ... Ou pas :lol:
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
Bonne. Mauvaise. Je suis la fille avec l'hiroi ken.
Seirô-Mirumoto Akira
Genin Cauchemar des Portes
Messages : 381
Inscription : jeu. 12 mai 2005, 21:01

Message par Seirô-Mirumoto Akira »

Très sympa madame. Un style direct et dépouillé.
Kenji aurait pu être ton frère que ça ne m'aurait pas surpris !
Puisses-tu retrouver bonheur et joie de vivre à Kiri ! ^^
Pour ça j'attend un post ^^

Moloch - Comment vaut-il mieux perdre sa famille ? :| :huh:
Moloch - Etudiant Yukien
L'ours de Yuki ! (merci Tytö)^^
Image
Avatar de l’utilisateur
Nagao Kumiko
Jônin de Kumo
Messages : 254
Inscription : ven. 30 sept. 2005, 13:11
Localisation : Mizu no Kuni

Message par Nagao Kumiko »

Journal de Kumiko

Mauvaise journée, mauvaise nuit, mauvaise vie …

Mère c’est encore affichée avec un grand sourire … On était en ville, j’ai du l’accompagner pour faire quelques courses, je n’aime pas ça, sortir, dehors, tout est noir, tout est moche. Je n’ai pas vraiment eu le choix.

Nous avons croisé père, et Yuji … Il a beaucoup grandit, cela faisait un moment que je ne l’avait pas vu, comme toujours, pas un regard, pas un sourire, mère a passé son chemin, le sourire au lèvre, comme si le garçon de l’autre côté de la rue était un inconnu …

Pourquoi ne montre t-elle pas de sentiment, pas de peine, lorsqu’elle croise son propre enfant, son fils. Celui qu’elle a mis au monde, je ne peut renier de cette façon ma famille … Yuji a tourné la tête, je lui ai fait un signe de la main il m’a ignoré, père n’a pas prit la peine de nous regarder.

Je ne comprend pas pourquoi il m’ignore, je ne lui ai rien fait, je l’aime moi. En retour je n’ai que de l’ignorance. Peut on vraiment aimer à sens unique toute sa vie ? Mais qu’est ce que l’amour … Je ne sais pas… Un mot, un sentiment, j’ai du mal à définir les choses.

Encore une fois je suis rentrée, ayant contenue ma peine durant la journée. Le soir à nouveau dans le noir j’ai pleuré, si je n’écrit que maintenant c’est simplement que j’en avait pas la force. Et pourtant je n’ai pas le choix, je dois être forte, je vais faire honte à mon village sinon.

J’ai déjà été cruelle, il le fallait parfois, j’ai déjà été gentille … je crois. Mais je suis toujours triste, sans arrêt. Personne ne m’a dit de ne pas pleurer, alors je le fait, je pensais me vider de cette façon, mais plus je pleure, plus j’en ai envie, je ne parvient à m’arrêter que lorsque que je tombe de sommeil.

Etant petit je fuyait les ombres, m’imaginant qu’une fois dans l’ombre je ne pourrait en sortir, que je suffoquerais dans ce noir. Aujourd’hui je m’y réfugie, c’est mon berceau, mon cocon. Car c’est dans l’ombre qu’enfin on peut être seul.

Dormir, voilà une autre chose que me fait peur. Quand je parvient enfin à m’endormir, je pleurs dans mon sommeil. Le matin je suis encore plus fatiguée que la veille. Des images m’embrouillent, des rêves invraisemblables, sans queue ni tête. Parfois il sont concrets, et encore plus terrible que la fiction. Car au réveil on peut se dire « non c’est faux, c’est mon imagination » Mais quand ils paraissent réel , parfois au réveil je continu à pleurer pensant que tout cela est vrai ou que ça pourrait se produire.

La vie est noire, les gens qui la voie en couleur se voilent la face. Le monde est noir, la lumière n’est qu’illusion, les couleurs ne sont que des idioties. La seule vrai chaleur c’est celle du froid. J’ai rarement froid, les gens ne savent pas comment le combattre. Car il ne faut pas le combattre. Le seul moyen d’y résister et de l’inviter. De se détendre, de le laisser vous envahir, le froid de l’air comme le froid de l’âme. Il ne faut pas lutter face aux larmes, il faut les laisser vous emplir, être l’éponge qui absorbe tout. Par moment il faut se vider, pour à nouveau s’en gorger.
Parfois on est tellement plein qu’on pense qu’il faut en finir, j’ai déjà essayé il me semble. Je ne me souvient plus trop, se laisser allez n’est il pas une façon d’en finir ? D’en finir avec les sentiments et les sensations.

Je réfléchis trop, je n’ai pas un moment ou ma tête est vide, je suis fatiguée et lassée de pensé à tout. A moi , aux autres, à la vie, à la mort, à ma famille aux cours. Tout va trop vite, je voudrais tant tout stopper, rien qu’un moment. Stopper ma vie, rien qu’une seconde, le temps de me laisser respirer.

J’étouffe, je suffoque, je me noie dans cette vie, petit à petit telle une vague elle me submerge, ces obligations, ces gens, cette foule. Tout va bientôt m’engloutir.

Une fois de plus je pleure, je penserais sûrement à Yuji pour me forcer à pleurer un peu plus, pourquoi est ce que je cherche à me faire du mal ? Il est temps de poser ma plume… Pourtant j’aurais tellement de choses à écrire. Mais une question reste à mon esprit : Quand tout va-t-il enfin finir ?
HRP: Voici le journal de Kumiko, une petite nouveauté ^^
Entrez dans le monde d’une dépressive … Si vous avez l’envie, les commentaires sont bienvenu^^
Nagao Kumiko Chûnin de Kirigakure no Sato

Qu'y a t'il de plus beau que l'amour d'un père?
Celui d'un frère ...
Reviens moi ...
Sagara Toshiro
Chûnin ombrageux
Messages : 716
Inscription : sam. 09 avr. 2005, 12:27
Localisation : En mission... far far away.
Contact :

Message par Sagara Toshiro »

:super: :super: :super:

Alors là bravo, c'est vraiment excellent, je n'avais pas encore posté de commentaires pour ta bio (qui est magnifique), mais le journal, c'est vraiment une très bonne idée ce que tu as fait là, en plus une nouvelle fois c'est superbement écrit :) .

Un seul mot : Bravo ^^ .
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

Seul un homme pourvu d'humanité peut vraiment aimer ou haïr. (Confucius)
Avatar de l’utilisateur
Soi Fon
Jônin tuluc tuluc
Messages : 1147
Inscription : sam. 24 sept. 2005, 16:59
Localisation : Sunagakure no sato

Message par Soi Fon »

Ouais, bonne idée pour le journal XD (dommage que tu ne sois pas la première).

N'empèche comme le mien il n'y a que les kiriens qui peuvent le voir, ça va passer inaperçu et c'est elle qui va avoir toutes les félicitations (non non je suis pas jaloux :P )

Kumiko: Pour être honete je n'avais même pas vue que tu en avait fait un :oops:

C'est pas grave mais je suis un peu à cran en ce moment et je me suis sentit copié(non pas que les autres n'aient pas le droit de faire un journal, loin de moi cette idée).
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
Bonne. Mauvaise. Je suis la fille avec l'hiroi ken.
Sagara Toshiro
Chûnin ombrageux
Messages : 716
Inscription : sam. 09 avr. 2005, 12:27
Localisation : En mission... far far away.
Contact :

Message par Sagara Toshiro »

Bah si on va par là, le Bg de Kenji est un journal donc c'est lui qui a eu l'idée en premier etc etc. C'est un peu débile comme débat, moi j'ai écrit une lettre en RP à Hana qui peut aussi être assimilé à une sorte de journal puisque Sagara y raconte ces états d'âmes du moment, c'est pas pour autant qu'ensuite on copie ou quoi que ce soit :roll: .

Et puis il y a la manière de l'écrire etc etc. Enfin c'est un peu débile c'est un peu comme si on reprochait aux personnes qui ont un blog de copier sur celle qui a créé ce mode de communication :roll: .

Nagao j'aime ton journal :oops: .

Kumiko: Merci Sag :oops: /me se jette au coup de sagara et lui fait un bizouX craquant sur la joue
Ben quoi ? :blink: z'êtes jaloux^^
Sagara Toshiro ; Chunin à Yukigakure no Sato

Seul un homme pourvu d'humanité peut vraiment aimer ou haïr. (Confucius)
Avatar de l’utilisateur
Nagao Kumiko
Jônin de Kumo
Messages : 254
Inscription : ven. 30 sept. 2005, 13:11
Localisation : Mizu no Kuni

Message par Nagao Kumiko »

Trop de responsabilités

Trop de choses, trop de mots, trop de demandes …trop …
Tellement de choses à supporter, le regard des autres, leur jugement, leur murmure qui me percent et me transpercent à nouveau l’esprit. Je me fait de marbre, mais ce n’est qu’une fine pellicule, qui trop souvent se brise quand je suis seule.

Cette petite fille apeurée qui reste en moi, le jour je dois avoir la force de la retenir, de la contenir, pour sauver la face. La nuit, plus rien n’a d’importance, je peut la laisser se dévoiler, la laisser pleurer et se cacher. Elle peut enfin prendre le dessus, et me délivrer d’un poids, un poids qui le lendemain à nouveau pèse sur moi. Le poids des responsabilités, je ne dois pas plier, je ne dois pas faillir. Non pas pour moi , car cela m’importe peu, mais pour ma famille, ne serait-ce que pour avoir un sourire de Yuji, avoir la considération de mon père, et les vraies émotions de ma mère. Pour ne pas salir l’honneur de mon village, pour ne pas que le monde sache que je suis faible.

Je suis hantée par cette petite fille, au fond de moi je la sent pleurer, je la sent implorer, supplier qu’on la laisser pleurer pour qu’enfin quelqu’un vienne la consoler. Mon esprit est vide et plein à la fois, je ne sais plus si c’est vrai ou faux ce que vois, ce que je ressent. Mais peut être est-ce moi l’intrus, si la petite fille pleure peut être est ce parce que j’ai prit le contrôle, peut être est-ce à moi de me taire. Alors je garde un certain équilibre, malgré moi.

Tellement de choses qu’on attend de moi, et si peut de cran pour le faire, mais je dois sans cesse puiser dans mes réserves pour continuer.

Trop de bruit

Dans ma tête, on pourrais croire que c’est vide, mais je lutte sans cesse pour oublier ces mots, ces paroles, ces souvenirs qui me hantent, et ces pleures toujours ces pleurs. Je sais que je ne suis pas folle. Mais c’est le seul moyen que cette partie de moi a trouvé pour s’exprimer, une lente et désespérante sérénade de sanglots. Elle me glace l’esprit, bientôt le corps, et mon comportement s’en ressent.

On me crois froide, sans émotions, incapable de sourire ou de dire quelque chose sur un ton gentil. C’est faux, c’est simplement que mon esprit est trop occupée à faire le tri dans ma tête que je ne peut pas exprimer autre chose que ce son monocorde, plat et sans vie. Des gens ont souvent essayé de lire dans mon esprit, c’est chose vaine, ce n’est qu’un mélange d’émotions incomprises.

Trop de vie

Tout est en perpétuel mouvement, rien ne s’arrête, pas même une seconde, pour me laisser respirer. Les gens sont heureux, du moins en apparence, ils se montrent joyeux, courtois. Mais je suis sûre que les trois quarts sont rongés par quelque chose, une peur secrète. Et pourtant, ils s’entêtent à se montrer heureux, comme si c’était la seule manière de vivre.

Mais est ce que je vis ? Je ne sais pas, je ne sais pas quelle est la définition juste de la vie, je respire, mon cœur bat, je le sens, parfois trop fort, je ne sais pas pourquoi. Mais je en susi pas heureuse, le serais-je un jour ?

Question idiote : NON. La réponse est tellement évidente qu’il faudrait être fou pour ne pas la voir !

Seule, si seule, dans mon monde, dans ma bulle. J’aimerais aussi connaître le contact, la vrai sensation du touché, et pas cette impression d’intense chaleur au bout de mes doigts gelés.

Je ne me souvient plus de la sensation, je ne me souviens plus de l’odeur de la peau de Yuji, je ne me souviens plus du parfum de mon père. J’ai oublié trop de moment, comme si c’était trop dur de les garder en mémoire.

Je me demande si je l’ai fait volontairement ou non… Peut être oui, ou peut être est-ce cette petite fille ? Pourquoi est ce que je rejette constamment la faute sur elle ? Je ne suis pas assez forte pour reconnaître mes propres erreurs…

Je ne sus jamais allez frapper à la porte de mon père maintenant que j’y pense, bercée par la certitude qu’il me rejetterais, mais si il m’avait accueillit à bras ouvert ? Je serais passé à côté de tout ces bon moments, cette haine dans les yeux de Yuji ? Est-ce le fait de ne pas être allez le voir durant tout ce temps ?

Je doute encore, j’ai peur de m’être trompée. Encore une fois j’en reviens à mes peurs, comme si tout tournait autour de ça. Elles régissent ma vie… Alors je dois être forte, je vais allez voir mon père ! Je vais l’affronter, lui dire que je l’aime, que je veux compter à ses yeux. Que je suis toujours sa petite Kumiko, qu’au fond je n’ai pas grandie, que c’est simplement mon corps qui a grandit.

Mais si je me trompe ?

J’irais demain … Sûrement pour repousser quelque chose que je sais impossible… Alors à quoi bon le repousser ? Simplement pour me forcer à continuer de vivre, car si je vais demain frapper à sa porte, cette nuit ne sera pas la dernière…
Et hop, une page de plus dans le journal ^^
Nagao Kumiko Chûnin de Kirigakure no Sato

Qu'y a t'il de plus beau que l'amour d'un père?
Celui d'un frère ...
Reviens moi ...
Avatar de l’utilisateur
Nagao Kumiko
Jônin de Kumo
Messages : 254
Inscription : ven. 30 sept. 2005, 13:11
Localisation : Mizu no Kuni

Message par Nagao Kumiko »

Vivre est insignifiant … Mourir ne représente rien …

Le Ying, le Yang …
Le bien, et le mal …
La lumière, l’obscurité …

Tout semble reposer sur ce fragile équilibre. Tellement de choses seraient due à des choses si immatérielles ? Je n’y crois pas, la seule chose qui soit vraie, c’est la souffrance humaine.

Choisir entre le bien et le mal, c’est un choix que tout le monde est obligé de faire dans sa vie, mais que choisir ? Les deux forces sont censés être égale, parfaitement contraires, pour s’équilibrer dans la grande balance de l’univers. Mais alors à quoi cela sert il de choisir, l’équilibre est toujours rétabli, alors pourquoi punir ceux qui choisissent le mal ? Tout ça est trop subjectif, qui a décidé un jour que faire souffrir était mal ?

Voilà à quoi je pense en ce moment, idiot non ? Idiot, mais pourquoi ?

Machine conditionnée …

J’ai peur ces temps ci, de quoi ? Je ne sais pas. Quelque chose se trame, quelque chose rode, à moins que mon esprit divague. Je ne sais pas. Je veux dormir. Je me répète encore et encore, comme une vieille ritournelle qui vous trotte dans la tête, comment la sortir de là ?

Paroles confuses, les plantes font effet … Leur nom ? Aucune idée, on m’a promis que tout serait terminé une fois cela absorbé. Tout tourne autour de moi, je me sens lourde, j’ai envie de vomir.

Yuji ? Es-tu là ? Il tend sa main vers moi, je le vois, il disparaît, il m’abandonne…
A nouveau seule … Je ne comprend pas …

Mots non contrôlés …

J’ai la bouche pâteuse, je suis par terre, je cherche la force d’écrire, je me fatigue …
Je sombre …
Le sol se rapproche, je m’effondre lentement, le bruit est sourd, le sol est froid, la fin est proche.

Mon esprit s’embrouille, je pense à ma mère, va-t-elle me sortir de là ?
Je ne veux pas mourir maintenant !
Pourquoi ai-je prit ces fichues plantes ? Parce que je veux en finir avec cette vie, il faut mourir, c’est la seule solution !
Cette femme … Son visage s’estompe … Mes souvenirs se brouillent, ma vue se trouble, je vomis, et je suis là par terre, étalée, comme un cadavre… Pourtant la substance agit déjà ... Trop tard...

La fin est proche, pourtant gisant à terre j’entend des bruits de pas, tout est noir, je ne vois rien, j’entend… Le son est différent… Ma mère … Elle crie… Kira , ma tante, elle crie aussi. Tout est trouble, je ne peut pas parler, je perçois seulement, comme emprisonnée dans une bulle, personne ne m’entend appeler.

Quelqu’un bouge mon corps, je sens des mains, ma mère. Elle crie, elle appelle, Kira court dans les escaliers.

« Maman est là … Maman ne te laissera pas … Elle ne t’abandonnera pas, Kumiko, je t’aime, ne me laisse pas … »

Je sens ses larmes chaudes couler sur mon front, elle me tiens dans ses bras, elle essuie mon visage souillé avec sa manche.

Elle me berce, elle parle, sans s’arrêter, elle me murmure des choses, j’ai les yeux entrouverts, je ne vois qu’un brouillis, je ne distingue pas son visage, soudain … plus rien.

Quelques images encore, des hommes, des uniformes… On me parle, on m’appelle, je ne peux pas bouger … Je sombre encore.

Je refait surface une deuxième fois, je vomis encore, ma gorge est irritée, elle me brûle. Je veux parler, mais rien ne se produit, des gens s’agitent autour de moi, je perçois les pleurs de ma mère.

Encore une fois je sombre…

Du temps à passé, je suis dans une salle blanche, ma mère dors sur une chaise, je suis étendue, dans des draps blancs, je bouge, elle se réveille.

Je suis vivante …

Une seule pensée :

* Pardon Maman, la dose n’était pas assez forte, je n’échouerais pas la prochaine fois*



Pourquoi je me rappelle de mes 15 ans ? Je ne sais pas, mais aujourd’hui ce souvenir est remonté, je l’avais même oublié …
Les commentaires sont toujours les bienvenues ^^

Hey dites : Première fois que je dis a quelqu'un que sa TS m'a fait plaisir... à lire ! :roll:
Dernière modification par Nagao Kumiko le dim. 20 nov. 2005, 18:04, modifié 1 fois.
Nagao Kumiko Chûnin de Kirigakure no Sato

Qu'y a t'il de plus beau que l'amour d'un père?
Celui d'un frère ...
Reviens moi ...
Avatar de l’utilisateur
Urasawa Kenji
Jônin agité du bocal
Messages : 2161
Inscription : mer. 28 sept. 2005, 1:56

Message par Urasawa Kenji »

Que dire ^^ ?
Sinon que j'apprécie toujours autant l'univers (et le tien :) ) de la Chunin tristounette(uh).

Bref, c'est toujours aussi beau et bien écrit :) .
Urasawa Kenji , Jônin agité du bocal, Kiri.

Garde tes songes
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous.
(Baudelaire)
Avatar de l’utilisateur
Hyodo Hyakujuunoou
Jônin Girouette Unleashed
Messages : 1723
Inscription : jeu. 20 oct. 2005, 9:53

Message par Hyodo Hyakujuunoou »

J'avais zappé la partie journal, et ... c'est une très bonne idée :).

Bravo encore ;)

Kumiko > c'est la luxure qui t'a donné envie de passer? :lol:
Répondre

Revenir à « Disparus / Abandons »