A la rescousse de Suna. Mission Super Super motivante !!! ^^

Le pays lui-même... enfin, c'est vite dit vu qu'il s'agit aussi (voire surtout) d'îles.

Modérateur : Urasawa Kenji

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Kibito Mane
Genin, We are Kiri's Champions !
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Message par Kibito Mane »

Contrairement à ses attentes, Wakabayashi n’était pas aussi sociable qu’il n’en avait l’air. La réponse qu’ils reçurent ne permit qu’a faire un rapprochement sur ses habitudes de compagnie. Kibito n’essaya pas de le rattraper ni même de le rappeler, car dans ce garçon il retrouvait ses anciennes lubies sur les autres et en quelques instants calqua son appréhension sur la sienne. Puis comme si rien ne s’était passé, il se retourna et manqua de renverser une tasse fumante qui venait d’être placer sur la table. Il attrapa donc l’objet insolite et de sa seconde main fébrile resserra son étreinte sur la tasse. Le jeune homme était épuisé, il attendait une remarque de Soi Fon lui permettant de reprendre ses appuis, mais n’ut que le silence de la salle pour réconfort.

Remarquant son impolitesse vis-à vis de la vieille dame, Kibito releva la tête et plongea son regard dans les yeux pétillant de bonheur de la gérante. C’est alors que son corps se détendit, toutes les tentions qu’il avait emmagasiné pendant la journée s’en allèrent, il se sentait enfin libre de ne penser à rien. Le visage familier de la vieille dame lui fit penser à sa grand-mère, qui, elle, l’avait aimée et chérie comme ses parents l’aurait due, ressentant une nouvelle onde néfaste lui entravé son bonheur, le jeune homme baissa les yeux et rompit l’enchantement dans lequel il voulait se lover.

Il regarda alors sa tasse en terre et laissa ses yeux suivre les halos de fumée, un sourire se dessina alors sur les joues du jeune homme, qui après quelques secondes de silence remercia le vieille dame qu’il laissa vaquer à ses occupations. Son coeur lui criait de revenir mais le visage impassible du jeune homme ne laissa aucun de ses sentiments sortir. Il savait qu’au fond de lui il n’y avait plus de place pour son passée.

Il regarda tout de même cette femme pleine de bonté partir derrière le comptoir mais un mouvement brusque remit tout ses sens en alerte, il se retourna alors et vit à travers la vitre la silhouette d’une personne, croyant à la même qu’à son arrivé, le jeune se retourna vers Soi Fon, lui tendit une cordelette rouge dans sa main et sans lui laisser le temps de dire “ouf”, lui dit ces quelques mots:

“- Je n’ai pas le temps de t’expliquer pourquoi, mais garde coûte que coûte ce fil sur toi, à l’abris des regards, je sais que ça ne vas pas te plaire, mais nous ne somme pas les seuls à pratiquer le henge.”

Il sortit alors de la pièce, stoppant là la présentation de la belle fille des Osako, de toute façon il n’aimait pas le sucré.

La foule n’était pas grande, mais Kibito sentait une certaines tension en celle-ci, une tension augmenté par les mouvements de chacun et qui par ce cercle vicieux, pouvait faire éclater une bagarre à n’importe quel instants. Le genin ni prêta pas attention, il avait d’autre choses à penser et à trouver par la même occasion. Il stoppa sa course et gravit le pied d’estrade de la statue de la place, sans écouter les jurons étouffés des pêcheurs, il scruta son publique de matelots, mais ni trouva aucun mouvements suspects. Il ne savait toujours pas si son imagination lui jouait des tours, mais il voulait en avoir le coeur net, toutes les pistes étaient bonne à prendre.

Le lune commençait à se lever, et c’est à se moment là que Kibito revint au pas, laissant ainsi le suspect s’évader de cette prison que forme la conscience des gens, il en oublia sa poursuite et se plongea dans le ciel damé par les étoiles qui se déplaçaient avec la grâce de mille feux, puis soudain tout bascula et une voix vint lui faire quitter ses rêves d’enfants lunatiques. Quelqu’un l’avait appelé, il se laissa guidée par le flots de paroles qui étaient déversé et entendit Wakabayashi parler à un inconnu, la personne était de dos, mais se trouvait être une femme. Sans prêter attention à lui, la discussion reprit:

« ...Sensei…il faut me comprendre…je…je ne peux pas…non !! Je ne peux pas…dévoiler ma vie…je suis prêt à défendre mon village au péril de ma vie…mais parler de moi…jamais !! Non, jamais !! Il n’y a…oui, il n’y a que vous qui puissiez comprendre mes sentiments…Ce Kibito…il m’énerve…il se croit…un leader…il se permet de me parler…de m’imposer ses choix…je…je ne vais pas dévoiler ma vie…je ne vais lui dévoiler ma vie…sous prétexte que c’est…que c’est mon coéquipier…en mission…j’agirais en équipe…mais…qu’il ne me demande pas de dévoiler ma vie…je ne sais pas ce qu’il a vécu…et je m’en fou…cela…cela ne sert à rien…Maintenant…si vous voulez me punir…allez-y. Mais…je ne changerais pas d’avis…j’ai besoin de ma tranquillité…j’ai besoin de puiser ma force dans cette lune…cette lune rayonnante… »

Kibito s’empourpra, jamais il n’avait vus ses paroles détourné avec autant de naïveté, il avait jusqu’alors fait de son mieux pour que le groupe s’harmonise et il se prenait une grande claque en remarquant comment un personnage extérieur pouvait voire comment il était. Se laissant à proie de son angoisse, il s’avança à grandes enjambée vers le genin, puis sans prêter attention à son sensei il déversa tout son sac sur le jeune homme:

« -Je crois que tu m’as mal jugée, jamais je n’ai voulu être un leader, jamais je n’ai voulu être cette être lubique que tu te crée, je m’efforçai même de maintenir un niveau neutre entre nous trois et toi tu viens et déforme tout. Je sais pas ce que tu as vécus, ni ce que tu va vivre, ta vie à peut être été plus dure que la mienne mais je m’en moque. Tout ce que je peu te dire c’est que Soi Fon et moi on en a autant bavé que toi et je crois que ton avis arrêté sur les choses t’as un peu masqué nos vraies côtés. Elle et moi on est des sortes d’exceptions qui comme toi parsèment la terre, pour la petite histoire, il y a un ans jours pour jours je me suis dit que je n’aurait jamais d’ami, Soi Fon l’a aussi pensée, je sais rien d’elle, elle sait rien de moi et ça nous suffit, c’est ça la vraie amitié, alors tes conneries sur je ne lui dévoilerais pas ma vis, faut que t’arrête, t’as mal comprit ma question et je veux pas savoir ce que t’as vécu. J’ai peu être des airs de leader, c’est pas attentionné au contraire. »

Sa voie commençait à se faire plus douce et c’est à ce moments là qu’il remarqua sa voisine et revenant au vifs du sujet il fouilla dans sa poche et comme si rien ne s’était passé, il tendit la cordelette à son co-équipier.

« -En tant que membre à part entière de notre équipe je te suggère de prendre ce cordon. Il faut que vous soyez informé d’une nouvelle étrange. »

Il se tourna alors vers son sensei et avec le respect due à son grade il lui fit remarquer:

« - Je m’excuse d’avoir interrompue votre discussion, mais quelque chose m’a mis la puce à l’oreille. Je me dois de vous faire mon compte rendu qui je crois, vas définitivement changé notre ordre de mission, car lorsque nous sommes arrivé, j’ai aperçu une personne qui espionnait la porte de l’auberge. Visiblement il nous attendait, dès que je l’ai regardé il a prit la fuite. Comme il n’y avait personne dans l’auberge à part nous, je suis certain que certaines personnes nous épient. (il se retourna vers le genin) c’est pour cela que je te donne la ficelle, car si cette personne est un ninja il pourra facilement prendre notre apparence, garde la bien. »

Il s’arrêta là et regarda sa sensei comme si elle aurait pus les tirer de la situation présente, mais que pouvait elle y faire si ce n’est les préparer à une confrontation.

Edit de Kenji : Désolé je tape l'incruste dans ton post mais c'est pour demander quelque chose de manière générale, et puis voilà quoi :mrgreen: . Bon que voulais-je dire (tout d'abord que je plussoie l'intervention de Misao datant du 26 avril ^^)... ah oui, pour les parties de texte qui ne sont pas de vous et que vous citez, le minimum c'est de noter à la fin de votre texte la provenance de ce que vous avez recopié. C'est un minimum déontologique à faire et surtout par respect pour l'oeuvre original ^^. En l'occurence ça concerne surtout Genzo mais étant donné que cela s'applique à tous, j'en profite pour le dire :). Voili, voilou, bonne mission avec notre belle Chunin :mrgreen: .
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

Soi Fon se contenta de le regarder partir, elle ne chercha même pas à le retenir. A quoi bon ? C’était comme essayer de retenir de l’eau entre ses doigts. Pourtant, elle trouvait cela stupide de sa part. Leur équipe était toute jeune et comme l’avait souligné Kibito, il était important d’apprendre à se connaître.
Son acolyte donnait l’impression d’être un chef né et peut-être était-ce cela qui avait fait fuir Genzo.

A plus profond d’elle, elle se mit à espérer qu’au moment de leur premier combat elle serait avec Kibito et non avec Genzo. Se battre au côté de quelqu’un que l’on connaît offre toujours un avantage.

Puis comme Kibito l’avait fait, elle se présenta à lui, plus par politesse que par réel besoin. Ces deux là s’étaient compris, les mots étaient presque inutile entre eux. Elle n’excellait dans aucune discipline en particulier mais elle pensait pouvoir protéger le groupe, ce dont elle lui fit part. Elle possédait un atout qu’elle n’avait pas encore dévoilé et qu’elle ne dévoilerait qu’en cas de force majeur.
Ses craintes, elle ne lui en fit pas part, pourtant, elle en avait, au moins une, mais, elle ne voulait en faire part à personne de peur qu’on l’utilise contre elle. Sans doute était-ce une erreur mais, cela seul l’avenir le lui dirait.

Elle n’avait pas grand-chose à dire mais, ces présentations étaient surtout faites pour que Wakabayashi en sache un peu plus sur eux et qu’eux en sachent également un peu plus sur lui.
Elle ferait tout pour protéger ses deux compagnons. La véritable question maintenant était de savoir si elle en serait capable.

Puis vint la gérante. Elle tenait dans ses mains un plateau sur lequel se trouvait trois tasses fumantes. L’odeur lui était du thé.
Son sourire était chaleureux mais, Soi Fon resta méfiante, pouvait-elle faire confiance à cette inconnue ?

A ce moment là, elle se rendit compte que dès le départ elle avait été stupide. Pour la seule raison qu’elle possédait un bandeau du village, elle avait suivi Misao, et si, et si c’était un henge ? Peut-être même voyait-elle aussi bien qu’eux, peut-être était-ce un espion. Et cette Sanae, et si… Et si le thé était drogué ? En qui pouvait-elle avoir confiance ?

Elle se mit à trembler légèrement, ça ne dura qu’un instant mais, elle avait peur. Peur d’être tombée dans un piège. Si c’était bien un traquenard et qu’il arrivait quoi que ce soit à ses camarades, elle aurait fait une bien piètre protectrice. Pourtant, Genzo semblait connaître la chuunin, mais, pouvait-elle lui faire confiance ? Était-ce bien le jeune homme qu’elle avait rencontré lors du premier cours ? Ou bien une illusion ? Mais, qu’est-ce qui était réel ? L’était-elle elle-même ? Et si, et si tout n’était qu’illusion ? Peut-être que rien de tout cela n’était réel, peut-être même que ce n’était qu’un rêve, mais celui de qui ?

Avant qu’elle ne parte, la jeune fille remercia la vieille femme, un sourire, un mot, la moindre des choses. Puis elle s’en fut sortant de la scène et partant en direction des coulisses. Elle avait joué son rôle, à présent, c’était à Kibito de jouer le sien.
Elle suivit des yeux la vieille dame jusqu’à ce que celle-ci retourne dans les cuisines. A ce moment là, son ami l’interpella et lui remit une petite cordelette rouge. Il voulait qu’elle la garde à l’abri des regards. Visiblement, un détail avait échappé à Soi Fon mais Kibito quant à lui l’avait remarqué. Une personne les épiait.

Bien qu’étonnée par l’attitude de Kibito, elle noua autour de son poignet la cordelette et la masqua sous une des manches de son vêtement. En cas de problème, il pourrait ainsi savoir si elle était bien elle-même par un simple contact mais, elle, elle ne pourrait que lui faire confiance ne sachant pas ou il avait mit son cordon à lui ni même si il en avait un.

Pendant ce temps, un autre personnage avait fait son entrée, la belle-fille de la gérante. Elle semblait à peine plus âgée que la genin et pourtant, elle était déjà mariée, à moins que ce titre de belle-fille ne soit pas encore officiel. Néanmoins, qu’importe ? Tous ces titres ne sont-ils pas eux aussi des illusions ?

Elle se présenta à l’équipe du moins à ce qui en restait et s’excusa de les déranger. L’adolescente lui fit un sourire pour lui signifier qu’elle ne les dérangeait nullement. Elle leur tendit à ce moment quelques gâteaux. C’est ce moment que choisit son ami pour s’éclipser.

Avant même qu’elle ne puisse lui poser la moindre question, il parti, mais pour aller où ? Bien qu’étant tous deux amis, il restait libre comme l’air. Mais, c’était en cela qu’il était différent de Mizu qui s’était endormi sur son épaule durant le trajet. Cela l’avait d’ailleurs bien amusée, c’était elle qui marchait et lui qui était fatigué.

Aussi vite qu’elle était apparue, Yumi disparu laissant la jeune fille seule. Aussi seule qu’on peut l’être dans une auberge. Bien que ne l’ayant vu que peu de temps, elle n’avait que pu voir à quel point elle était mignonne, au bien sure, elle ne l’était pas autant qu’Ayane mais, elle devait malgré tout avoir du succès auprès des garçons, ou des filles.

Elle aurait pu aller se promener, attendre les sunites mais, elle les rencontrerait sans doute au moment du repas.
Il lui restait donc bien assez de temps pour prendre une petite douche et faire une petite sieste.

Elle glissa les gâteaux dans la poche qu’elle portait à la ceinture puis vida le contenu de sa tasse sur le terreaux d’une plante verte qui se trouvait près d’elle. Avant de mener son opération, elle s’était assurée que personne ne la verrait faire.
Après cela, elle se leva et se saisissant du plateau, elle alla le déposer sur le comptoir. Ainsi on ne pourrait pas dire qu’elle avait laissée la salle commune dans le désordre.

En posant le plateau, elle interpella Yumi et lui dit que ses camarades ne prendraient pas de thé, elle en profita également pour la remercier pour les gâteau. Mais cela, elle le fit un ton plus bas afin que seule elle puisse l’entendre. Pour finir, elle lui demanda le numéro de la chambre qui leur avait été attribuée à ses deux camarades et à elle-même ainsi que s’il y avait des douches et si oui où.
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Misao Yakusoku
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Message par Misao Yakusoku »

Yumi remercia à son tour Soi Fon. Elle lui donna les clés de la chambre où il y avait trois lits et elle lui indiqua aussi la salle d'eau. Elle lui demanda de patienter quelques instants pour revenir avec serviette, gant et savon qu'elle lui remit. Puis elle reprit la vaisselle pour se diriger vers la cuisine et les laver de suite.

Misao pendant ce temps écouter attentivement Genzo. C'était un jeune garçon qui était vraiment perdu. Cela se sentait à ses paroles, au ton de sa voix et à ses mouvements sur le sol. Comment avait elle pu ne pas comprendre ? Comment avait elle pu croire qu'il serait adulte pour interpréter ses propos ? Malheureusement elle s'était plantée sur toute la ligne. Il devait penser qu'ils se ressemblaient beaucoup alors qu'en fait tant de choses les séparer.

*Il ne faut surtout pas qu'il me prenne pour exemple ! Sinon j'aurais vraiment tout foiré. Mais je ne vais certainement pas me laisser influencer par ces petits merdeux qui depuis le début m'en font baver et ne comprenne rien à rien ! JE NE SUIS PAS LEUR CHEF ET JE NE VEUX PAS L ETRE. Qu'ils se demerdent ces cons ! Ma mission c'était de les amener ici point barre !*

Le visage de Misao restait neutre, pourtant elle avait la tête un peu penché, ce qui aurait pu lui faire comprendre qu'elle s'interrogeait beaucoup et qu'elle ne savait pas vraiment qu'elle attitude adopter face au garçon. Pourtant elle en avait des choses à lui balancer à la tronche à ce petit morveux. Mais contre toute attente ce fut Kibito qui la prit. Elle l'avait entendu arriver et la chance était avec elle, vu qu'une petite brise avait soufflé vers eux, ramenant l'odeur de Kibito à ses narines. Elle le laissa faire et elle se demanda si il était bon de mettre à terre Genzo avec encore un coup bas.

*Je ne suis pas là pour me faire des amis et encore moins pour avoir une équipe de genin sous mes ordres !*

Mais Kibito se tourna vers elle, elle le sentit à ses crissements de pieds sur le sol et il lui exposa une nouvelle qui n'était guère surprenante pour elle. Le silence s'installa et a priori elle devait encore mener la danse. Mais elle n'était pas là pour cela ... Non vraiment pas là pour ça ...

"Je constate que certaines personnes sont capables d'ouvrir grands leurs yeux."

Elle inclina la tête vers Kibito mais elle n'en dirait pas plus.

*Plutôt pas mal pour un genin fraîchement promu. Il essaye de soudé le groupe depuis le début, d'avoir une attitude neutre face à chacun et en plus il est déjà entrain de concocter un plan pour éviter des jutsus futurs ... intéressant ... très intéressant.*

"Mais un simple cordon Kibito ne fera pas tout. Continue de peaufiner cette technique, je suis sûr que tu peux l'améliorer. Car ne pense pas que tes ennemis soient assez bêtes pour ne pas repérer un cordon et comprendre le code. De plus ne trouves tu pas un peu présomptueux de ta part de penser qu'il nous attendait nous ? Qui est un potentiel ennemi ? Nous ou bien ... ? Mhum ?"

Elle ne termina pas sa phrase à eux de chercher et d'être sur leur garde. Mais effectivement, il semblerait que cette mission de pêche ne soit pas si simple.

"Je pense donc qu'il est inutile que je vous dise de rester sur vos gardes et de vous surveiller mutuellement."

Elle resta là les bras croises et elle tourna son visage vers Genzo. Devait elle dire quelque chose de plus au risque de l'embarrassé devant Kibito ?

"Je ne te punirais pas Genzo ... Du moins pas pour le moment ... Tu ne m'as pas manqué de respect alors je ne vois pas pourquoi il y aurait une punition à la clé. Je ne répondrais sur tes insinuations avec tes coéquipiers, tu devras voir cela avec eux et notamment avec Kibito qui est présent devant toi. Tu peux bien sur choisir de fuir. La ville n'est pas très grande et je n'ai aucune envie de courir après un lapin. Tu te crois différents d'eux ? Très bien. Tu dois donc te croire différent de moi. Parfait. Une vie de solitaire c'est ce que tu veux ? Mais alors pourquoi es tu devenu genin ? Tu savais pourtant que tu intégrerais une équipe, non ? Que crois tu faire seul ? De quoi te crois tu capable seul ?"

Elle posa la main sur son fouet, plus précisément sur les maillons de sa chaîne. Cela pouvait paraître être un geste d'attaque, pourtant elle se mit à le caresser.

"L'amitié te conduiras au meilleur de toi même comme au pire de toi même. Le rejeter maintenant feras de toi un paria un exclu et tu n'as pas encore les reins assez solide pour le supporter. Te laisser aimer, ce sera te laisser trahir, mais en même temps, si tu ne fais pas cette expérience, tu n'arriveras jamais à dépasser tes limites. Tu croiras toujours que défendre quelqu'un c'est donner le meilleur de toi même, mais si tu ne le fais pas avec amour, si tu ne le fais pas en ayant vraiment peur de le perdre, crois tu que tu auras vraiment donner le maximum de toi même ?"

Elle secoua la tête et elle posa deux doigts sur son bandeau.

"Laisses tomber Genzo, je racontes que des conneries. Je me contre fou de ce que tu veux ou de ce que tu vas faire. Mais si jamais Kibito ou Soi Fon crève à cause de toi. C'est moi qui me tiendrais face à toi et qui t'enfoncerais le kunai dans le coeur !"

Elle lâcha son fouet et elle baissa sa main sur la longueur de son corps. Elle pencha sa tête et un petit sourire mauvais apparu sur son visage.

"Je pense que j'ai été clair non ?"

Elle fit quelque pas, passa derrière le dos de Kibito et elle lui mit une main sur son épaule.

"C'est du bon boulot Kibito, continue comme ça."

Elle fit de nouveau quelques pas, attendant de savoir si les deux jeunes garçons avaient décidé de rentrer ou si l'un d'eux avait encore quelque chose à lui dire.
Yakusoku Misao Chûnin de Kirigakure no Sato
Wakabayashi
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Message par Wakabayashi »

Wakabayashi dos tourné à la chunnin avait déballé ce qu’il avait sur le cœur, lorsqu’ une personne pour le moins inattendus fit son apparition. Il s’agissait de Kibito, l’un des membres de la team genin. Sans penser à son coéquipier, il déversa toutes ses paroles à la figure de celui-ci :

« -Je crois que tu m’as mal jugée, jamais je n’ai voulu être un leader, jamais je n’ai voulu être cette être lubique que tu te crée, je m’efforçai même de maintenir un niveau neutre entre nous trois et toi tu viens et déforme tout. Je sais pas ce que tu as vécus, ni ce que tu va vivre, ta vie à peut être été plus dure que la mienne mais je m’en moque. Tout ce que je peu te dire c’est que Soi Fon et moi on en a autant bavé que toi et je crois que ton avis arrêté sur les choses t’as un peu masqué nos vraies côtés. Elle et moi on est des sortes d’exceptions qui comme toi parsèment la terre, pour la petite histoire, il y a un ans jours pour jours je me suis dit que je n’aurait jamais d’ami, Soi Fon l’a aussi pensée, je sais rien d’elle, elle sait rien de moi et ça nous suffit, c’est ça la vraie amitié, alors tes conneries sur je ne lui dévoilerais pas ma vis, faut que t’arrête, t’as mal comprit ma question et je veux pas savoir ce que t’as vécu. J’ai peu être des airs de leader, c’est pas attentionné au contraire. »

Genzo écouter le garçon lui faire des réprimandes sans broncher. Il ne bougeait pas, toujours le dos tourné aux deux personnes. Il écoutait simplement. En tant normal, il se serait retourné pour régler le compte de son camarade, pour lui montrer qu’on ne lui adresse pas la parole sur ce ton. Il n’aurait pas laissé faire ceci, il n’aurait pas accepté qu’on le réprimande avec un tel ton. Mais là, il avait certainement prit conscience que ses actes auraient pu mettre la mission en péril. Qu’il avait mal agit. Peut être, les paroles de son sensei juste avant ? Sûrement même.

Puis, le ton du garçon changea brusquement, pour devenir plus calme et posé. C’est alors qu’en tendant la main vers Genzo, il lui glissa :

« -En tant que membre à part entière de notre équipe je te suggère de prendre ce cordon. Il faut que vous soyez informé d’une nouvelle étrange. »

Le jeune solitaire se retourna pour faire face à son coéquipier. Il accepta le cordon, et en même temps, de faire équipe avec lui. Il fit un signe de la tête tout en murmurant :

« Je suis désolé. »

La chunnin voyant le stratagème qu’avait mis en place Kibito, lui expliqua que ceci était bien trop simple encore, et que le code serait assez facile à deviner. C’est alors que Genzo s’approcha de son coéquipier, et lui dit doucement dans l’oreille :

« Je pense que l’on devrais faire exprès de montrer à notre adversaire notre code, afin de lui faire croire qu’il l’a découvert. Et pour nous, il n’y aura plus de code. Si un homme te montre un cordon, ce sera alors un ennemi…Faisons leurs voir sans être flagrant…Il croiront avoir l’avantage sur nous. Alors qu’ils seront dans nos filets. »

Soudain, Misao les bras croisés, se mit à parler à Genzo :

"Je ne te punirais pas Genzo ... Du moins pas pour le moment ... Tu ne m'as pas manqué de respect alors je ne vois pas pourquoi il y aurait une punition à la clé. Je ne répondrais sur tes insinuations avec tes coéquipiers, tu devras voir cela avec eux et notamment avec Kibito qui est présent devant toi. Tu peux bien sur choisir de fuir. La ville n'est pas très grande et je n'ai aucune envie de courir après un lapin. Tu te crois différents d'eux ? Très bien. Tu dois donc te croire différent de moi. Parfait. Une vie de solitaire c'est ce que tu veux ? Mais alors pourquoi es tu devenu genin ? Tu savais pourtant que tu intégrerais une équipe, non ? Que crois tu faire seul ? De quoi te crois tu capable seul ?"

Le genin ne disait rien. Il se sentait gêné vis-à-vis de la Chûnnin. Il avait eu une mauvaise attitude. Il n’avait rien à dire sur celle-ci. Cependant, son idée sur la chose ne changerait pas. Il n’était pas là pour se faire des amis, mais pour bel et bien défendre le village Kiri qu’il aimait. Il considérait simplement Kibito et Soi Fon comme de simple coéquipier, rien de plus.

C’est là que Misao se mit à faire un blabla sur l’amitié. Ahh ! L’amitié, un jolie mot n’est-ce pas ? Un mot devenu si banale, tombé dans le vocabulaire commun. Utilisé à tord et à travers. Les gens de nos jours balance des « amitiés » par-ci et des « amitiés » par là. Alors que l’amitié c'est la déréliction, la contradiction entre le désir et la réalité, entre le raisonnable et le sensible. Mais bon, assez parlé de ce sujet.

Surtout que Misao-sama se rendit assez vite compte que son discours était pour le moins, banale. On aurait dit les paroles d’une série Z. Elle secoua la tête et elle posa deux doigts sur son bandeau puis dit :

"Laisses tomber Genzo, je racontes que des conneries. Je me contre fou de ce que tu veux ou de ce que tu vas faire. Mais si jamais Kibito ou Soi Fon crève à cause de toi. C'est moi qui me tiendrais face à toi et qui t'enfoncerais le kunai dans le coeur !"

Genzo hocha la tête, le marché était conclu. Il ne mettrait pas les collègues en périls, mais il ne comptait pas s’en faire des amis pour autant. . De son côté, Misao ajouta avec un petit sourire malicieux :

"Je pense que j'ai été clair non ?"

Le jeune genin lui répondit illico avec un petit sourire, et un ton cassant et ironique :

« Très clair ! »

Puis avant même qu’elle ne s’en aille, il glissa une dernière phrase :

« Avec votre consentement, j’aimerais quand même dormir à la belle étoile. La lune est si belle se soir… »
Genzo Wakabayashi, genin solitaire de Kiri

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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

La chambre se trouvait à l’étage et la salle d’eau au fond du couloir où se trouvaient les chambres. C’était parfait, ainsi, elle n’aurait pas à se promener partout sa serviette à la main.
Empruntant l’escalier, elle se dirigea directement vers la chambre. Petite mais propre. Au moins pour la taille, ça ne la changerait pas de d’habitude. Dans un coin se trouvait une sorte d’armoire pour ranger les vêtements mais, sans portes. S’il y en avait eu elle se serait sentie obligée de les démonter afin d’éviter que quelqu’un puisse s’y cacher.
Continuant son tour du propriétaire, elle alla fermer le rideau de l’unique fenêtre et testa la dureté du matelas d’un des futon. Les matelas étaient parfaits, elle y dormirait bien et comme les lits étaient des futons, elle n’aurait pas à craindre que quelqu’un se soit caché en dessous.
Elle déposa sur un des lits son sac puis se tourna vers la porte.

Après son petit examen de la chambre, elle se dirigea vers la salle d’eau qu’on lui avait indiqué. Mizu se trouvait toujours sur son épaule mais, en entrant dans la pièce, il se rendit compte de son erreur mais, c’était trop tard pour reculer.
Elle n’était pas seule dans la pièce, mais, que lui importait ? Elle déposa son compagnon ailé dans un coin à l’abri de l’eau et commença à se déshabiller. Son compagnon pourrait au moins surveiller ses affaires s’il ne prenait pas de douche.

L’adolescente se lava rapidement mais soigneusement. Ce n’était pas que l’eau était froide ou que la présence des autres la gênait mais, elle se sentait une cible facile pendant ses ablutions. Elle se sécha en quatrième vitesse. La serviette était une peu rêche, elle prendrait la sienne le lendemain s’ils étaient encore là.

S’ils étaient encore là, mais qui pouvait savoir. La vie d’un ninja est une vaste aventure et il est rare de savoir de quoi sera fait le lendemain. Qui peut prévoir comment vont se dérouler les missions ? Personne n’est à l’abri d’un imprévu.

Lorsqu’elle sorti de la salle d’eau, il lui restait un peu plus d’une heure avant le repas. A présent qu’elle était fraîche et propre, elle allait pouvoir se reposer un peu.
Une fois dans la chambre, elle étendit sa serviette pour la faire sécher après quoi se servant de son oreiller et d’une partie de ses affaires, elle se débrouilla pour donner à la couette vaguement la forme d’un corps. Elle espérait que dans l’obscurité les gens seraient dupe, au moins quelques instants.
Puis après avoir éteint la lumière, elle alla d’adosser à l’armoire de sorte qu’on ne puisse la voir en entrant.

Fermant les yeux, elle se laissa glisser dans une sorte de demi-sommeil. Au moindre bruit, elle se réveillait, contrairement au chaton qui lui dormait comme un bébé. L’heure qu’elle aurait pu passer à dormir dans le lit se transforma bien vite en une série de petites siestes de quelques minutes.
Chaque fois qu’un bruit était un peu trop fort, elle se réveillait, pour se rendre compte que ce n’était qu’un autre client qui rentrait dans sa chambre ou un client et une cliente qui s’amusaient dans la chambre voisine. Elle aurait bien aimé pouvoir les assommer mais, cela aurait été contraire aux règle de la bien séance.

Au bout d’un peu plus d’une heure d’un sommeil discontinu, elle se leva et se saisissant de son sac, elle y prit des vêtements propres et s’en vêtis. Si déjà elle devait rencontrer les sunasiens, autant faire bonne impression et ne pas paraître devant eux dans une tenue indécente.
Les vêtements dont elle s’était parée étaient simple mais lui allaient bien.
Elle portait son manteau blanc sans manche par-dessus une sorte de kimono noir, une large bande de tissu jaune lui ceignait la taille, gardant le manteau fermé. A ses pieds, elle portait des tabis ainsi qu’une paire de patin noir. Pour finir, elle se coiffa non sans mal après cette journée de voyage mais au bout de longues minutes d’intenses efforts, elle réussi à reprendre sa coiffure habituelle, deux tresses autour desquels était enroulé du tissus. Au bout de chacune d’elle pendait un anneau de métal. Le reste de ses cheveux, elle les laissa libre, détachant le bandeau qui les retenait habituellement, après tout, ils n’iraient pas bien loin.

Puis après s’être préparée, elle enfonça une fois encore sa main dans son sac, à la recherche d’un objet bien particulier. Soudain, sa main se referma sur une surface froide et métallique. Son bandeau. Elle resta là à la contempler quelques instants. Un objet si simple mais tant d’efforts pour l’obtenir. Mais avait-elle fait ses efforts pour cet objet ? Ou même les avait-elle fait pour ce grade ?
Toujours est-il qu’à présent, elle était genin et que quoi qu’il arrive, elle ferait de son mieux pour ne pas décevoir ce qui lui avaient fait confiance en lui accordant ce grade. Elle glissa l’objet dans sa veste. Elle avait fait ce geste de manière automatique, comme un officié de police glisse son insigne dans sa veste. Elle ne comptait même pas le porter pendant le repas, ça n’irait pas très bien avec sa tenue actuelle et mine de rien, elle savait, en de rares occasions se montrer coquette.

Etendant le bras au-dessus du lit, elle laissa son compagnon à fourrure lui monter dessus afin qu’il reprenne sa place habituel, sur l’épaule de la jeune fille.
Il restait encore un petit quart d’heure avant le repas et elle allait le passer avec lui dans la salle commune.
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Kibito Mane
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Message par Kibito Mane »

Kibito s’avoua avec surprise que son co-équipier n’était pas la personne froide et distante qu’il avait cru au préalable, car au lieu de le réprimander comme l’aurait fait n’importe quel ninja solitaire, celui-ci s’excusa avec une sincérité dénuée de reproche. Comprenant qu’il y était allé un peu fort, Kibito se rapprocha de lui et voulu s’excusé à son tour, mais fut stopper net par un sentiment amère qui se mêlé entre de la vanité et autre chose, et si il avait eu raison ? Tout ce que je peux vous dire, c’est que ce sentiment n’était pas une bonne chose pour lui et pour son entourage.

Mais alors qu’il voulait quitter son aimable auditorium, Wakabayashi exposa son plan pour contrer le moindre des henge, ce plan quelques peu farfelu était une réelle bénédiction pour Kibito qui l’excepta avec une sincérité étonnante, heureux de pouvoir constater que son co-équipier pouvait lui aussi réfléchir rapidement pour trouver des solutions ambitieuses et ce fut tout d’un coup comme une révélation pour lui. Il comprit enfin que malgré les certains défauts qu’avait leur groupe, il comptait d’excellent éléments, et que contrairement à ses apriorismes ils pourraient se sortirent de l’impasse prévus. Peut être que les critères de recrutement genin menaient quand même leurs fruits ? Il ne s’attarda pas sur la question, mais se sentant tout d’un coup lasse et moite, il passa sa main dans ses cheveux et se rapprocha de son camarade.

« -Ton idée est excellente pour la ficelle, et je crois que je n’aurais pas trouvé mieux, donc dorénavant l’on aura chacun une ficelle et lors de nos rencontre nous nous demanderons notre mots de passe, si un imbécile le montre, on se jette dessus, mais il vas falloir que j’explique cela à Soi Fon sans qu’elle se jette sur moi en pensant que je suis un ennemis, rétorqua t-il. »

Il mit alors son bras en avant et en découvrit le poignet, pour montrer de manière évidente qu’il n’échappait pas à la règle, puis il se mit à farfouiller dans son sac et en sortit deux des kunais que lui avait donné la gestionnaire, il les plaça dans la main de Genzo et lui susurra ces quelques mots :

« - Tu as sûrement de bonnes raisons de vouloir dormir dehors, je te ferais pas la leçon sur ce que tu dois faire et pas faire, t’es assez grands, mais prend quand même soin de toi et avertit nous des moindres changements. On se verra sûrement au repas. »

Il savait qu’il n’y irait pas, mais c’était la seule manière détournée qu’il avait trouvé pour l’inviter à manger. Il se redressa et alla d’un pas pressé vers sa Sensei.

« -Je crois que vous n’échappez pas à la règle sensei »

Il farfouilla dans sa poche et en ressortit un lacet identique aux leurs, puis sans se retourner il s’en alla.

Le parquet grincé horriblement, chose qui pourrait leurs permettre de ne pas se faire surprendre par une équipe adverse. Il avait lui aussi fouillé la maison et en avait repéré les points où il ne fallait pas aller et avait aussi pus constater de la fragilité des murs et des portes. Il continua à escalader la pénible ascension qu’était les marches et finit par arriver au lieu désigné par la vieille dame, il avait prévenu celle-ci qu’il ne viendrai pas manger se soir, il avait d’autre chats à fouetter et il devait être en forme pour la réception de leurs « alliés ».

Il entrebâilla la porte et rentra dans la pièce d’un pas lourd, faisant ainsi comprendre à Soi Fon qu’il ne venait pas l’égorger pendant son sommeil, il lui expliqua les même choses qu’aux autres membres de l’équipe et pus constater des méthodes peu banales qu’avait mis au point celle-ci. Il lui tendit deux kunais et sans cérémonies prit les deux restant, il enleva alors ses habits et fit remarquer qu’il n’y avait aucune pièce en dessous de la leurs, ni d’espace assez grands pour une quelconque agression. Il se coucha enfin, fatigué et vidée de cette journée épuisante, se détendant enfin en la présence d’une personne qu’il savait être de confiance, Soi Fon.
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

Soi Fon attendait patiemment dans la salle commune de l’auberge que le repas soit servi. D’une main distraite, elle caressait son petit compagnon à fourrure.

Même si elle était présente physiquement, son esprit était loin, très loin. Elle repensait à tous ce qui s’était passé en ce premier jour de mission. Elle se demandait à quoi ressemblaient les sunasiens qu’ils allaient rencontrer mais aussi comment ça allait se passer.
Deviendraient-ils amis, collègues pour une mission ou ennemi. De tout son cœur, elle espérait que ce serait la deuxième solution. Des amis et des ennemis, elle n’en avait déjà que trop.
Ce qu’elle voulait, c’est que la mission se passe bien puis qu’il n’y ait pas de suite. A croire qu’elle n’aimait pas se faire des amis. Enfin, qui sait, l’amitié et l’amour sont des choses si étrange qu’il est difficile de les prévoir.

Elle se demandait également s’il y aurait des filles dans leur équipe. Pour le moment, force lui était de constater qu’il y avait une majorité de garçon dans ce si beau métier qu’était celui des shinobi, tour à tour protecteur, assassin, voleur, guerrier… Baby sitter.

Ses pensés étaient également occupés par un petit garçon. Un petit garçon qui était venu la voir pendant son sommeil lu susurrant quelques mots au sujet d’une modification du plan. L’espace d’un instant, elle avait faillit lui sauter à la gorge en pensant que c’était un ennemi. Ce qui l’avait retenu était simple, Mizu. Il était calme face à lui, s’il y avait eu du danger, nul doute qu’il aurait remarqué le changement d’odeur.
Et puis, il y avait eu les deux kunaï qu’il lui avait donné. Kunaï qu’elle avait rangé dans son sac, qu’en aurait-elle fait ? Elle n’avait pas besoin de ces deux bouts de métal qu’on appelait arme mais, elle appréciait cette attention de son compagnon de route.

Ses modifications pour le plan n’étaient pas mauvaises, elles étaient juste stupides. Ce qui la gênait, c’était le fait qu’il n’y ait plus de code et que celui qui s’en servirait serait forcement un ennemi. Une bien belle idée, mais là où ça coinçait, c’était que pour que l’ennemi se serve de ce code, il lui faudrait déjà que eux l’aient utilisé.
L’idée de la jeune fille pour régler ce problème était simple. Elle pensait d’ailleurs que dès le départ, c’était ce que voulait faire Kibito. Les cordons, il faudrait les cacher sur soi de manière à ce que l’ennemi ne le voit pas et lorsqu’ils se retrouveraient à avoir deux Kibito, il suffirait que chacun son tour leur prouve qui il est, le faux ne pouvant le faire puisque même s'il utilisait le henge pour son cordon, ce ne serait pas palpable.

Bien sure, son plan n’était pas parfait, le gros inconvénient était qu’il ne marcherait que lorsqu’il y aurait une paire de shinobi. Encore une fois, la solution à ce problème aurait été simple, se connaître, c’est ce que Kibito avait tenté de faire mais, l’un d’eux avait fuit.

Elle espérait sincèrement que les sunaisiens ne venaient pas pour se battre et qu’ils étaient réellement là pour un poisson, sinon, rester en vie avec un aussi bel esprit d’équipe risquait de poser un problème majeur et elle n’était pas certaine d’être assez forte pour tous les protéger.

De retour dans la pièce, elle constata que rien n’avait changé, si ce n’est que l’aiguille de l’horloge mural s’était déplacée et qu’il était à présent temps d’aller manger. Elle prit Mizu dans ses bras et se levant elle se dirigea vers la salle qui servait de réfectoire. Les ronronements du chatton qui était aux anges à se faire bercer de la sorte attirèrent l'attention sur elle, ce qu'elle n'aimait pas trop, certain, allèrent même jusqu'à oser s'approcher pour voir le petit chat mais, le regard qu'elle leur adressa leur fit bien vite tourner les talons et reprendre leur activité première.

S’installant à une table elle attendit, Mizu en travers de ses genoux, que ses camarades arrivent ou plutôt que son camarade arrive car, elle se faisait bien peu d’illusions quant à la venu de Genzo. Non, ce qu’elle aurait aimé, c’est que l’équipe de genin du pays du vent arrive à cet instant, elle était vraiment impatiente de rencontrer des shinobis d’un autre pays, ce serait sa première fois et comme il n’y en a qu’une, elle espérait que le bilan serait positif.
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Message par Soi Fon »

Soi Fon attendait déjà depuis plusieurs minutes que son camarade arrive. Les autres habitants de l’auberge avaient tous déjà commencé à manger. L’un des clients lui avait même demandé si la place à côté d’elle était libre ce à quoi elle lui avait répondu par l’affirmative en ajoutant que la sienne le serait également s’il s’asseyait. Dieu qu’elle n’aimait pas le contact des inconnus.

En ayant assez d’attendre et surtout en raison de la fin qui lui tiraillait l’estomac elle quitta le coin de pièce où elle s’était réfugiée pour aller se servir.
Ici, point de serveur ou de larbin, chacun se levait et allait se servir. Le thé qu’on leur avait servi un peu plus tôt dans la journée n’était que pure politesse ou bien un signe de bienvenu mais, il ne fallait pas espérer que tout leurs tomberait dans les bras sur un plateau d’argent, dommage, elle aurait pu revendre les plateaux.

C’était un peu le principe du self, aussi, se saisit-elle d’un plateau et de couvert, imitant ceux qu’elle avait vu faire peu avant. Pour elle, ce système était totalement nouveau et elle aurait été bien embêtée si personne ne l’avait précédée. Sans doute n’aurait-elle pas osée se servir.
Son assiette, elle la remplie de nems, de pâté chaud (de la viande et des légumes dans de la pâte, c’est super bon !). En guise de dessert, elle prit également quelques oni-giri. Contemplant son assiette, elle s’en voulut un peu de s’être autant servie mais, un sourire du cuisinier la rassura.

Elle resta la quelques secondes à le contempler, rares étaient les gens qui souriaient à de parfait inconnus de nos jour et elle la dernière. Savait-il quelle fonction elle occupait ? Pourtant elle ne portait pas son bandeau. Pour elle, le respect que certains lui montraient ne cessait de la surprendre. Elle s’était plutôt habituée à être traitée comme une moins que rien, mais après tout, avant d’être promue, n’appartenait-elle pas à une des plus basses classe de notre société ?

Reprenant ses esprit, elle esquissa une sorte de demi sourire dans sa direction, après quoi elle se dirigea vers une des rares places libre qu’il restait. Intérieurement elle songeait qu’elle avait du être ridicule mais, était-ce de sa faute si elle avait si peu de raison de sourire ? Peut-être.

Le repas fût délicieux, la petite sauce qu’elle avait ajoutée aux nems avait agréablement relevé le goût du plat et, c’est repu qu’elle quitta la table.
Etrangement, elle qui était si méfiante d’ordinaire n’avait pas hésité à se régaler. Un observateur un peu plus attentif se serait rendu compte qu’elle avait prit bien soin de voir qui mangeait quoi et d’où provenait cette nourriture afin d’éviter de se faire droguer.
Sans s’en rendre compte, la jeune fille était entrain de devenir encore plus paranoïaque que Naoki et à ce rythme là, qui sait comment cela allait se finir, allait-elle devenir folle ou bien réussirait-elle à se ressaisir à temps ? Mais, cette modification du caractère appelait une autre question, était-elle bien faite pour ce travail ? Elle, elle se trouvait à des années lumières de toutes ces questions et se contentait de se laisser vivre en prenant garde que nul ne tente d’écourter cette vie d’une manière ou d’une autre.

A pas de loups, elle retourna dans sa chambre, Mizu toujours dans ses bras, il dormait comme le bienheureux qu’il était. Soi Fon s’était même demandé ou il avait réussi à cacher tous ce qu’il avait mangé, sans doute y avait-il un vortex à l’intérieur de la créature qui envoyait la nourriture ailleurs car, autrement, comment aurait-il été possible qu’il mange plusieurs fois son volume ?

Une fois face à la porte de la chambre, elle l’entrebâilla légèrement et laissant ses yeux s’habituer à l’obscurité, elle constata que Kibito était toujours entrain de dormir. Ainsi il n’avait pas bougé de là ? Peut-être aurait-elle du lui ramener un partit quelque chose à manger, enfin, parti comme il l’était, il ne se réveillerai pas avant le petit déjeuné.

Elle se brossa les dents puis toujours sans le moindre bruit, elle démêla rapidement ses cheveux, cela pouvait sembler une obsession mais, mieux valait le faire un peu souvent que de devoir coupe si on arrivait plus à défaire les nœuds. Enfin, elle se déshabilla et se glissa dans le lit à côté de Kibito ne pouvant que constater l’absence de Genzo. Quelle belle équipe, trois asociaux dont l’un était un peu paranoïaque et le pire, c’est que cet un n’était pas un mais une.
C’est cette même paranoïa qui l’avait poussée à glisser les deux kunaï, que lui avait donné Kibito, sous son oreiller, juste au cas où.

La nuit se passa comme dans un rêve des plus étranges. Sauf que, de rêve il n’y en avait pas pour la peupler. Au matin, Soi Fon fût réveillée par le chant d’un oiseau ou plutôt fût réveillée une fois de plus puisque sa nuit avait été une succession de sieste de quelques minutes mais, au matin, elle était parfaitement reposée. Elle constata qu’elle n’était pas la seule à être réveillée puisque la petite boule de poil qui se trouvait en bout de lit se mit à bouger et soudain, une paire d’yeux ainsi que deux oreilles et un petit museau en sortirent constituent l’adorable frimousse de son compagnon de route.
Son camarade quant à lui dormait encore et son autre équipier n’était toujours pas rentré. S’il attrapait la mort à dormir dehors comme elle le soupçonnait, ce serait bienfait pour lui.
Profitant du temps qu’elle avait, elle se dépêcha de prendre une douche puis s’habilla rapidement de sa tenue de kunoichi se demandant encore si elle ne devrait pas aller frapper à coup de pelle le couple de la chambre d’à côté dont les manifestations des plus expressive avaient grandement contribué à entrecouper sa nuit.

N’ayant pas trouvé de pelle, elle se contenta, sac au dos, de descendre dans la salle commune. Une fois là-bas, elle se posa dans un coin demandant à Mizu si à présent il allait descendre ou s’il comptait passer la journée sur sa tête, ce à quoi il répondit en se laissant glisser le long du bras de la jeune fille. Elle préférait cette réponse à celle du plantage de griffe pour montrer qu’il restait, cette blague il lui avait déjà faite et on peut dire qu’elle n’avait pas vraiment appréciée, pour faire simple, la boule de peluche ne devait son salue qu’à la paire d’ailes qui ornait son dos.

A présent, il ne lui restait plus qu’à attendre que les autres se lèvent. Elle ne savait pas s’il était utile qu’elle prenne son sac avec elle mais dans le doute, c’est ce qu’elle avait fait. Quelques instants plus tard, le fameux sac prouva son utilité puisqu’elle en sorti une tablette de chocolat qui lui servirait de petit déjeuné.


Image

Elle en donna un peu à Mizu et mangea le reste après quoi elle parti en quête de quelques chose de liquide pour couper la légère soif que le chocolat avait développé en elle. Il ne lui fallut que quelques minutes pour obtenir un verre et un bol de lait. Le verre pour Mizu et le bol pour elle, à moins que ce ne soit l’inverse, oui, c’était plutôt l’inverse, comment aurait fait son ami à fourrure pour tenir le verre avec ses petites pattes ? Et bien la réponse est simple, il n’aurait pas pu. D’un autre côté, ça en aurait fait plus pour elle mais, elle n’était pas de ceux qui ne savent pas partager.

Après avoir ramené les deux récipients, elle commença à cajoler le chaton qui se mit à ronronner, lui était heureux et, c’était un moyen comme un autre de passer le temps.
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Misao Yakusoku
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Message par Misao Yakusoku »

Misao avait prit bon gré mal gré le ruban que lui avait mis dans les mains Kibito. Elle le noua à son poignet sans grande conviction mais elle ne comptait pas de toute façon être d'une quelconque utilité pendant cette mission. Le but premier était la rencontre avec les sunites et un autre gradé pour qu'ils puissent apprendre et pourquoi pas évoluer. Misao fit avec signe de la main à Genzo, si il voulait dormir dehors plutôt que de se rapprocher de ses coéquipiers, grand bien lui fasse. Si ils continuaient tous d'agir de la sorte, il ne dépasserait jamais le stade genin et elle savait que dans la bande, il y en avait de TRES motivé.

Elle partit donc dans la ville pour aller boire un verre au bar de ce hameau. Puis plus tard, une fois sûr qu'aucun genin ne les suivait, elle partie sur une petite falaise qui dominait la mer en contre bas. Elle s'assit là, le vent faisait flotter ses cheveux. Elle respira pour se détendre et elle eut un petit sourire en coin. Une personne s'assit à côté d'elle et elle aussi, elle profita du spectacle.

"C'est une équipe un peu farfelue que tu as là, Misao ..."

"A qui le dis tu ... J'ai hâte de rentrer."

"Ils n'ont pas l'air de te porter beaucoup dans leur coeur."

"Je vois que tu as des yeux et que tu sais t'en servir ! Je ne suis pas là pour qu'ils m'aiment. je suis là pour qu'ils s'acceptent eux, et pour le moment, c'est pas gagné."

"Oh ... Alors c'est de cette manière que tu comptes préserver le souvenir de tes anciens amis ? En ne te laissant plus approcher, ni aimer ? Enfin cela ne me regarde pas ... Oui ils ont l'air tous assez farouche à part peut être la jeune fille avec ce ... Kibito c'est ça ? On pourra peut être faire d'eux quelque chose."

"Tiens tu t'inclues dans le lot maintenant ?"

"Laisses tomber Misao. Tu sais bien que c'est une façon de parler ! Les sunites sont finalement rentrer très tard et à priori bredouille. Je ne sais pas si demain vous les verrez non plus ... Que comptes tu faire d'ailleurs ?"

"Me faire porter pale, moins ils me verront, mieux ils se porteront. Je n'ai aucune envie qu'ils ne "s'amusent" pas à cause de moi. Donc si ils ne me voient peut être que ce sera mieux pour eux. Et puis demain, c'est la vitesses supérieure n'est ce pas ?"

"Oui tout est prêt ... Misao, tu sais ... Non rien laisses tomber ... Bonne nuit."

La personne se leva et elle partit comme elle était venue. Misao quand à elle, elle rentra se coucher dans sa chambre, non sans s'être arrêté un instant sous l'arbre de Genzo et devant la chambre de Kibito et Soi Fon. Tout avait mal commencé, elle ne pouvait plus rien espérait d'eux.








Le lendemain matin se fut Soi Fon qui se leva la première. A croire que les filles étaient beaucoup plus attentives que les garçons. Il y avait déjà quelques personnes dans la salle qui était entrain de prendre leur petit déjeuner. Un homme sortit de la cuisine et il fit un tour de la salle pour tomber sur Soi fon. Il se dirigea vers celle ci avec bienveillance.

Image

"Bonjour Jeune fille, je me présente Ryoushi Oseko. Je suis venu t'informer que ta sensei ne se sentait pas très bien. Elle va donc rester dans sa chambre. De plus, les sunites sont partis très tôt ce matin. Je suis navré de voir que vous ne faites que vous croiser. Ton professeur m'a demandé de te remettre ceci. Je te souhaites une bonne journée. Si tu as des questions n'hésites pas à venir me voir."

Puis il repartit en mettant ses mains dans ses manches en laissant à la jeune fille un petit sac. A l'intérieur se trouve :

- 1000 ryos.

- Un mot.
N'étant pas bien portante aujourd'hui, je vous confie le peu que je connais de cette mission. Vous trouverez dans ce sac de l'argent pour pouvoir acheter le nécessaire pour attraper ce fameux poisson doré. Vous trouverez aussi un poème qui d'après les dires serait un indice ... Je vous laisse aussi un plan de la ville. Je ne serais que trop vous conseiller dans un premier temps de trouver de quoi naviguer et pêcher et peut être d'aller faire aussi un tour sur la mer. Soyez prudents.
- La poème
Pleure pas petite sirène,
la ville dort encore,
ton histoire commence à peine.

Pleure pas petite sirène,
le jour attend dehors,
dans les brumes des fontaines.

Ce matin est si clair,
ce silence est Si doux,
des paroles d'hommes flottent dans l'air,
tout le monde a rendez-vous.

La nuit est passée toute entière,
creusée sur nos joues.
tu déchires tout d'un trait de lumière,
et c'est la vie tout à coup.. La vie tout à coup.

Pleure pas petite sirène,
la ville dort encore,
ton histoire commence à peine.

Pleure pas petite sirène,
le jour attend dehors
dans les brumes des fontaines.

Ca se voit que tu viens de chez les anges
t'es belle comme tout.
Ca se voit que nos manières te dérangent,
et ces lumières partout.

Tous ces fantômes qui te touchent,
ces mains qui te secouent,
cette bouffée d'air froid dans ta bouche
c'est la vie tout à coup .. La vie tout à coup

Pleure pas petite sirène,
la ville dort encore,
ton histoire commence à peine.

Pleure pas petite sirène,
le jour attend dehors,
dans les brumes des fontaines.

Voilà que tu viens comme une reine
juste à la pointe du jour

avec dans son écho de porcelaine
ton appel au secours.

Comme un signal pour que s’égraine,
ce temps qui s'enfuit à son tour
d'abord les heures, les jours, les semaines
et puis les années d'amour
Les années d'amour.

Pleure pas petite sirène,
la ville dort encore,
ton histoire commence à peine.

Pleure pas petite sirène,
le jour attend dehors,
dans les brumes des fontaines.

Pleure pas petite sirène...

Pleure pas petite sirène...

le jour attend dehors,
dans les brumes des fontaines.
- Le plan

Image




HRP : Désolé pour le délai de réponse mais j'attendais qu'au moins un sunite vienne et à priori bah ... Voilà. Donc comme je le disais dans mes rps, c'est Kiri qui va faire le boulot et Suna qui va se taper la gloire ... ^^


Bon alors, dans mon profil se trouve mon msn, si vous avez envie de faire le rp par msn, il n'y a pas de souci. On se trouve un horaire et on le fait. Si vous avez des questions ou autre et bien pareil, n'hésitez pas.

Bon jeu.

Source :Francis Cabrel - Sarbacane - Petite sirène
Yakusoku Misao Chûnin de Kirigakure no Sato
Wakabayashi
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Message par Wakabayashi »

Après une bonne nuit à la belle étoile, le jeune genin de Kiri se sentait revigoré. L'esprit libre et serein, il avait pu faire le vide et méditer sur la condition humaine. La nuit porte conseille, tel est un vieux proverbe qu'on lui avait enseigné dans son clan. Désormais, ce proverbe le guidait dans sa voie ninja.

Lorsqu'il n'était pas bien, seul la déesse lunaire pouvait le sortir de ses démons, le purifier. C'était comme une sorte de confession intime entre lui et l'astre, comme quelqu'un voulant pardonner ses pêchés.

Sans un seul mot, mais tout dans le regard. Finalement, il s'était endormi comme un bébé dans les bras de la lumineuse. Se laissant border par le vent doux qui glissait sur sa peau...

Et, quand le petit matin arriva, que le soleil prit la relève de sa mère lunaire, les yeux du genin s'ouvrèrent. Doucement, il se leva, puis s'étira. Une nouvelle journée démarrait, porteuse de bonnes résolutions. Une nouvelle journée pour le ninja, mais différente de la précédente. Il ne voulait plus commettre les même erreurs.

Son esprit solitaire n'allait pas disparaître du jour au lendemain, mais il ferait des efforts pour souder cette équipe à l'équilibre fragile, pouvant rompre à tout moment. C'était une équipe de cristal. Belle, forte, mais fragile...trop fragile. Il fallait consolider les liens afin qu'elle devienne une équipe lunaire.

Belle, lumineuse, mais aussi puissante et solide. C'était son point de vue. Dans cette perspective, il se dirigea vers l'auberge afin de retrouver ses deux coéquipiers, et de prendre note des ordres pour cette journée.

Lorsqu'il arriva dans le hall de l'auberge, des personnes prenaient déjà leur petit déjeuner. Il était bien matinale! Parmis ceux-ci, il y avait la fille de ses rêves, celle qui l'avait fait fantasmer loin de son retour de la forêt kirienne. Soi Fon. Mais, l'intéressait ne le savait pas. D'ailleurs, Genzo n'avait pas l'intention de lu en parler.

Un homme, dans un habit traditionnel chinois était en train de lui glisser quelques mots, puis, il repartit en mettant ses mains dans ses manches en laissant à la jeune fille un petit sac. Le jeune genin s'avança vers la table.

"Bonjour, Soi Fon. Matinale à ce que je vois. Tout d'abord, avant de commencer la journée, je tenais à m'excuser pour mon comportement de hier soir. Je l'ai déjà fait avec Kibito, il ne manquait plus que toi. Notre équipe est fragile comme le cristal. Je veux qu'elle devienne forte et soudée comme la Lune."

Prenant son souffle, il ne laissa pas le temps à son interlocuteur de répondre:

"Maintenant que ceci est fait, on peux démarrer notre journée. Au fait, qui a-t-il dans ce sac? Et qui était cet homme?"

Ses questions ne tardèrent pas à être résolvées, en effet, la jeune fille ouvrit le sac pour laisser apparaître un tas de chose. De l'argent, un mot de Misao, un poème et un plan.

D'après tout ces éléments, il n'y avait aucun doute que leur tâche aujourd'hui était de trouver du matériel de pêche, et pourquoi pas de pêcher ce fameux poisson que recherchaient les sunites!!

*Les sunites sont-ils si incapable que ça? La prof avait sans doutes raison, ils sont vraiment...nul. Et en plus, c'est eux qui vont récolter la gloire...pff...*

Le genin, ne tarda pas à prendre l'initiative de la journée en proposant quelque chose à la jeune fille:

"On devrait se rendre tout les trois au centre de pêche. Tu ne crois pas??"

Mais avant toute chose, il fallait attendre Kibito. C'était fini le temps d'agir seul. Désormais, l'équipe était primordiale. C'est alors qu'il prit un chaise, et profita de ceci pour commander son petit déjeuner.

"Mademoiselle, je prendrais bien un bol de lait chaud. Merci"

Puis, tournant la tête vers sa coéquipière, il lui glissa:

"Tu la trouves comment la Chûnnin? Moi, je l'ai connu par le plus grand des hasards, juste après la remise de notre bandeau par Kenji."

La question lui trotait depuis que les deux jeunes femmes avaient eu le différent, et que la jeune genin avait dû porter un bandeau sur les yeux...Et puis, c'était aussi histoire de lancer la discussion. Ce qui n'était pas le point fort du jeune garçon du clan Wakabayashi.

Finalement, Kibito ne tarda pas à arriver. Ce qui allait faciliter les choses, et éviter au genin de trop parler, ce qu'il n'aimait guère. Il avait l'air comment dire, soulagé. Oui, c'est bien cela. Il était soulagé de savoir qu'il allait pouvoir baisser le rythme de question.

Après avoir bien déjeuner, les trois jeunes gens prirent la directions du port et de ses alentours...Allaient-ils opter pour le centre de pêche ou pour le port et ses bateaux? Seul l'avenir nous le dira...

Cependant, le genin ne pouvait s'empêcher de plonger son regard dans l'immensité bleu du monde. Il ne pouvait s'empêcher de partir à 20 milles lieux sous les mer...Et, c'est sans mal, qui laissa voguer son esprit vers d'autres lieux, d'autre horizons, l'espace d'un instant.

*La mer est imprevisible et sauvage
Et lorsque vient l'orage
On ne peut l'approcher
Les vagues sont déchainées

La mer est sans limite et fantastique
C'est une enigme magnifique
Le reflet du soleil à la surface m'ebloui
Lorsque je la vois , tout de suite je souris

La mer est une beauté éternel
Elle est magnifique et rebelle
On ne peut la dompter
Tantôt elle est calme,Tantôt agîté !*
Genzo Wakabayashi, genin solitaire de Kiri

Membre Team Misao-samaaaaaa

Soi Fon:Genin nympho
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Soi Fon
Jônin tuluc tuluc
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Message par Soi Fon »

A peine quelques minutes après qu’elle ait ramené les bols, un homme se dirigea vers elle. La jeune fille n’avait pas vu par où il était venu et elle se demandait s’il ne s’agissait pas d’un des membres de l’équipes des sunasiens. Enfin, ils montraient le bout de leur nez. L’heure de la rencontre avait sonné et ce n’était pas pour lui déplaire mais, lorsqu’il se présenta, ses belles illusions se brisèrent. Il s’agissait uniquement de fils de Sanae, c’est en tout cas ce qu’elle conclu de son nom.

Elle se demandait ce qu’il pouvait bien lui vouloir mais, elle obtint immédiatement les réponses n’ayant même pas à en poser les questions. Ainsi, la chuunin ne se sentait pas bien ? Mais, était-ce vrai ? Ou bien, était-ce sa manière à elle de les faire travailler et qu’elle en récupère la gloire ? Peut lui importait, le principal était qu’elle n’aurait pas à la supporter aujourd’hui. La mauvaise nouvelle, c’était que leurs homologues du pays du vent étaient partis de bonne heure ce matin et que ce ne serait pas encore aujourd’hui qu’ils se rencontreraient.
Dommage. A ce rythme, ils ne se rencontreraient jamais, pour eux, ce n’était peut-être pas très grave puisque des shinobi de la brume, il y en avait partout dans le pays mais, pour elle, c’était une occasion en or de rencontrer d’autres personnes que les habitants du pays de l’eau. Enfin, tout n’était pas perdu.

Aussi vite qu’il était venu, il repartit ne lui laissant que peu de choses, un sac et quelques bouts de papier. Elle, elle ne lui laissa qu’un
"merci".
Elle aurait pu faire durer la conversation de par ses questions, mais, demander quelles étaient les chances que Misao meurent de sa "maladie" ne serait peut-être pas des mieux vu. Déjà que Kenji l’avait qualifiée de traître alors si elle se mettait à poser ce genre de question, sa situation risquait de se détériorer ce qui ne lui était pas profitable.

Le mot fût bien vite lu et, elle décida de s’intéresser à ce fameux poème. Quelques passages étaient soulignés et, c’était sans doute pour attirer son attention sur ceux-ci. Le lisant une première fois, elle n’y comprit que bien peu de choses mais, à la seconde lecture, tout s’éclaira, ça en devenait même limpide. Ça lui semblait si facile qu’elle en était incrédule mais finalement, elle pouffa devant le ridicule de cette mission.

Si ses suppositions étaient exactes, pour trouver le fameux poisson, il leur faudrait se lever tôt, quand la ville dort encore. Le second indice concernait les brumes, ça, c’était facile, ça signifiait que c’était dans la région du village du brouillard. La suite parlait de lumière, était-il possible que ce poisson soit attiré par les lumières ? Enfin, le dernier indice laissait supposer que c’est au moment où le jour se levait qu’ils avaient le plus de chance d’attraper cette "reine".

A moins qu’elle ne se soit trompée, il était trop tard aujourd’hui pour aller capturer ce poisson mais, c’était tant mieux ainsi, le trio pourrait profiter de cette journée pour aller acheter ou louer le matériel de pèche, embarcation comprise, puis ils pourraient repérer les lieux et ce grâce au plan qu’elle avait joint au poème. Enfin, le reste de la journée leur permettrait de faire plus ample connaissance.

Avant tout, elle voulait l’avis d’une certaine personne au sujet de ses déductions et bien qu’elle n’aime pas vraiment cette idée, c’était à sa responsable qu’elle devrait en parler. Alors qu’elle s’apprêtait à se lever pour passer à l’acte, une personne vint la sauver.
La sauver ? Ou bien l'importuner ? La suite allait en décider mais, à peine avait ouvert la bouche brisant ainsi le silence qu’elle appuya sur le bumper pour donner sa réponse, la B Jean pierre, c’est mon dernier mot.

Genzo venait avec des excuses, il semblait sincère mais, qu’en avait-elle à faire ? Rien, c’était son coéquipier et pour cette simple raison, elle lui avait déjà pardonné, mieux, elle ne lui en avait pas voulu.
La suite lui plut beaucoup moins, trop de questions, pendant qu’on y était, il voulait également savoir de quelle couleur était sa culotte ?
Aux questions du jeune homme, elle réagit comme elle l’aurait fait avec n’importe qui, c’était son coéquipier mais, il y avait des limites.


"Pour les excuses, je ne les acceptes pas car il n’y a rien à excuser, tu es mon coéquipier et je ne vais pas t’en vouloir pour si peu, ça mettrait en danger toute l'équipe et ça je ne peux le permettre.
Par contre, pour ce qui en est du contenu du sac, il contient ce que Misao m’a confié et tu n’en sauras pas plus, du moins pour le moment. Pour le reste, tu peux bien savoir, il s’agit d’un poème et d’un plan.
Ces quelques vers sont censés nous conduire à la reine et le plan lui est censé nous conduire à travers la ville."


Elle les lui tendit mais garda le sac et le mot de Misao. Déjà comme ça, il en savait trop, elle se doutait que c’était bien Genzo mais, et si ? Peut-être même aurait-elle du l’attaquer directement. Transporter une somme aussi importante l’angoissait un peu et moins de gens le sauraient mieux ce serrait. Et qu’est-ce qui lui prenait de croire les gens sur parole à présent ? Se relâchait-elle ? Sans doûte que non mais, si Mizu n’avait pas détecté de changement d’odeur, sans doute était-ce que c’était l’original.

La jeune fille ne fit même pas attention à la réaction de son camarade et glissa le sac en sûreté dans son propre sac priant pour que ça ne fasse pas trop de bruit. Au mon ici, personne ne le verrait. Puis elle reprit son action de cajoler Mizu qui lui avait réclamé d’autres papouilles à coup de patte.
Puis vint la question, celle qui était de trop, que pensait-elle de la chuunin ? Elle s’était immédiatement arrêtée de jouer avec le chaton, qui ne semblait que moyennement apprécier. Ce qu’elle pensait de cette femme ? Elle devait agir prudemment, choisir soigneusement ses mots et, c’est ce qu’elle fit.


"Pas plus que tu ne nous as donné de renseignement sur toi je ne t’en donnerai sur moi. Ce que je pense d’elle ne regarde que moi et si je devais me confier à quelqu’un, ce ne serait sûrement pas toi. Nous sommes dans la même équipe et pour ça, je me dois de me montrer tolérante envers toi mais, rappelles-toi bien une chose, nous sommes équipiers, pas ami."

Finalement, il se pouvait qu’elle ait un peu de rancune à son égard mais, ce qui était sûr, c’est qu’elle ne laisserait pas cette rancune influencer sur leur travail d’équipe. Il avait choisit de se mettre à l’écart, qu’il en assume les conséquences, du moment que ça ne mettait pas la mission en danger de même que sa promesse.
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Kibito Mane
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Message par Kibito Mane »

Le futon se mis a bouger, visiblement le cycle de sommeil que venait de passer Kibito allait prendre fin. Un second, puis la couette se leva, le jeune homme tendit ses bras en arrière et laissa échapper un bâillement de satisfaction, il avait mieux dormit que dans le placard de la vieille « folle ». Il peina à réajuster son bandeau et après avoir réussit à le décoller, il remarqua une marque significative sur son front bosselé. Faisant abstraction de cette balafre éphémère, il s’en alla faire sa toilette et se tailla sa barbe juvénile.

Il se rinça alors sa frimousse avec un broc d’eau et fit disparaître cette pâteuse salive matinale en avalant quelques gorgée d’eau. Il passa alors de doigts, mis au préalable en éventail, dans ses cheveux, il resserra son bandeau et rentra dans la chambre.

Soi Fon s’était déjà levé depuis un bout de temps, enfin, c’est ce que constata Kibito en passant sa main sur les plis de draps. Il mit alors ses sandales et glissa ses kunais dans sa poche dorsale, rien ne pouvait plus mal se passer pendant cette journée.

Il entrouvrit la porte coulissante et sortit cérémonieusement dans le couloir, il dévala ensuite les marches quatres-à-quatres avec l’impatience qu’avaient les nouveaux nés devant l’essai d’un jouet.

Il arriva alors dans la pièce principale qu’il scruta afin trouver les bandeau du pays du vent. Mais un tableau sans couleurs obscurci son impatience. Visiblement ceux-ci n’étaient pas encor arrivés, sentant un profond mépris s’insurger dans son estime, celui-ci traîna les pattes jusqu’à ses camarades qu’il salua poliment.

Ils devaient avoir fait les premières approches et se n’était pas dans la joie que la journée allait commencé. Il s’assit alors lourdement sur son coussin et attrapa un bol de riz qu’il picora passablement, visiblement, ce n’était pas aujourd’hui qu’ils allaient en avoir pour leurs faims en matière d’action et de suspens.

Il se tourna alors vers son camarade, voulant savoir si il savait quelques choses sur le retard de leurs sensei, lorsque celui-ci remarqua un morceau de papier posé sur la table. Il le prit alors et le glissa sous ses yeux, l’ordre du jour était clair, il devrait chasser du poisson. Mais le charabia qui lui dictait leur journée ne permettait pas de savoir où était le bestiau et comment ils allaient l’attraper.

S’oubliant un peu, le jeune homme troubla la réflexion de certain et psalmodia une conclusion hâtive sur ce qu’il avait pus constaté :

« -Je crois que nos camarades de mission nous ont posé un lapin, et au vus de ce message je crois que nous devrons nous débrouillé tout seul. Je propose alors que puisque Genzo nous à mené à bon port hier, qu’aujourd’hui ce soit Soi Fon qui guide nos pas. Et ainsi à tours de rôle nous pourront montré nos capacités et nos défauts. »


Et avec le même entrain, il glissa ces quelques mots :

« -Je sens qu’aujourd’hui je serai incapable de nous guidée avec tout ces nuages qui se rabatte sur la colline. Sinon, ce message m’a l’air d’être un indice pour notre futur mission, mais je pense que pour aujourd’hui c’est raté et qu’il nous faudra mettre notre esprit compétitif à demain, et profiter de la journée pour nous promener et trouvé des endroits où nous pourrions attraper cette fameuse sardine. Donc désolé de vous presser, mais je pense que nous pourrions y aller. »

Il regarda alors ses deux camarades et après avoir fait un bref coup d’œil circulaire du lieu, se leva et se prépara à suivre la guide du jour.
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

Diriger le groupe ? En voila une drôle d’idée, qui lui disait qu’elle avait envie de les promener dans le village ? En plus, se connaissant, elle était capable de prendre la carte dans le faux sens et ils se retrouveraient tous trois au Québec à rencontrer des Hommes poireaux. Enfin, après tout, c’était à leurs risques et périls et puis, c’est très bon le poireau, surtout en tarte.
En prenant la carte, elle acceptait par la même la mission qu’on venait de lui confier.

Comme l’avait dit Kibito, assez perdu de temps, ou pas. Si ses déductions par rapport au poème étaient justes, ils avaient tout le temps. Mais, d’un autre côté, plus tôt ils se seraient occupés de louer le matériel, plus tôt ils pourraient passer à autre chose. Aussi la jeune fille sortit de l’auberge et commença à suivre les indications du plan.


*Alors, en sortant de l’auberge, je prends à gauche puis la troisième à droite et ensuite, ce sera toujours tout droit jusqu’au magasin qui devrait se situer sur notre droite. Ça va, c’est plutôt facile, finalement, on va peut-être pas se retrouver à Konoha par erreur.*

Ils n’en auraient que pour quelques minutes avant d’atteindre le fameux magasin mais, elle décida de mettre ce temps à contribution pour partager avec eux ses spéculations quant au sens du poème. Le prenant dans la main qui n’était pas occupée par le plan, elle commença à le leur lire commentant les passages qui étaient soulignés ainsi, on ne pourrait pas l’accuser de ne pas penser en équipe. Une fois ses explications données, elle bifurqua à droite et continua tout droit enchaînant avec la suite de ce qu’elle avait à leur dire.

Elle marchait d’un pas rapide et parlait à une vitesse tout aussi grande ne leur laissant même pas le temps de piper mot. Ce qu’elle avait à leur dire à présent n’était pas aussi important que le poème mais, à long terme, ça aurait également son importance. Il s’agissait tout simplement de sa vision de la journée.


"Pour aujourd’hui, ce que je vous propose, c’est d’aller se renseigner pour le matériel puis, nous pourrons profiter du reste de la journée pour apprendre à mieux nous connaître et enfin, ce soir, aller récupérer le bateau, les cannes à pêche et le reste, ainsi, on fera des économies, à condition que ce soit à l’heure et pas à la journée car, s’il faut vraiment se lever tôt, on n’aura pas le temps de s’en occuper demain. L’idéal serait peut-être même d’aller dormir sur la plage."

Quelques instants après son monologue, elle poussa une porte et s’y engouffra, ils étaient arrivés. Elle se dirigea directement vers le fond du magasin ne s’attardant pas sur les nombreux rayons qui ployaient sous le matériel. Matériel auquel elle ne comprenait rien et pour cause, elle n’avait jamais pêché de sa vie.

"Bonjour, moi et mes deux amis sommes en vacance dans ce petit village et, nous avons entendu dire que l’on pouvait pêcher un animal appelé la perche soleil, mais comme, pour ma part, je n’y connaîs pas grand-chose, pourriez-vous me conseiller ?"

Des vacances, pourquoi ce mensonge ? La raison en était simple, moins de gens sauraient pourquoi ils étaient là plus les chances de réussite de la mission étaient grande. Ce n’était pas toujours vrai mais, c’était ainsi que Soi Fon voyait les choses. Elle se rendit compte alors que Kibito portait son bandeau, peut-être aurait-elle du lui demander de le retirer mais, si les ninja ne peuvent même plus être en vacance, où va le monde ?

En entrant, elle avait également eu la confirmation que l’on pouvait louer de matériel et ce grâce à une grande pancarte sur laquelle elle avait lut ces trois mots :
"Achat, vente, location". Toutefois, elle voulait quand même savoir si la location était à la journée ou bien à l’heure. Une question de plus mais, elle en était certaine, à l’idée de gagner quelques ryos, nul doute qu’il lui répondrait. Restait plus qu’à espérer que la réponse conviendrait à l’adolescente.
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Kibito Mane
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Message par Kibito Mane »

Kibito suivit la meneuse de troupe remarquant ainsi que celle-ci n’était pas des plus heureuse à devoir mener ses camarades dans ce petit village. Il entrouvrit la porte et sortit dans la ruelle.

Il n’y avait pas beaucoup de monde, seulement quelques badauds qui s’afférait à leurs taches journalières, laissant par la même occasion leurs identités dans la masse boueuse formée par le sol. Kibito trouvait que quelques choses n’était pas naturel dans ce port, ou plutôt, il ne comprenait pas comment ces gens pouvait de leur propre grès choisir des travaille d’une monotonie affligeante. Peu être est-ce pour cela qu’il avait désiré suivre la voix du shinobiisme ? Il n’y réfléchira sûrement jamais. Il passa donc à côté d’eux en les saluant d’un geste amical, repensant au temps où ses parents l’avaient mené vers ce milieu.

Soi Fon commença à formulé le programme de la journée, au vus de ses dires sur les économie qu’ils pourraient faire, Kibito compris que leurs Sensei avait due faire un tarif de groupe et ne devait pas le moins du monde penser à l’équipement des jeunes gens.

Il ne fit pas la remarque, sentant qu’elle n’aurait fait que comblé le silence pendant quelques secondes pour être aussi vite oublié. Au lieu de ça, il se remémora le poème qu’il avait lu quelques instants plus tôt, il ne savait pas ce qui clochait sur ce que venait de dire sa compagne, mais il avait jusqu’à présent pensé que la perche devait se trouver dans un ruisseau et n’avait jamais envisagé que celle-ci pouvait vivre dans la mer. Lorsqu’il fut certain qu’elle avait finit sa petite discussion, le jeune homme émis une objection et proposa son opinion :

« -Je ne pense pas que le poisson que nous cherchons soit dans la mer, sinon pourquoi le message dirait « la brume ». Je n’aie aucune connaissance maritime, mais je pense que si un poisson se trouvait dans la mer de notre pays, il pourrait facilement s’acclimater avec les autres mers, et ne serait donc pas commun à notre pays. Ce n’est qu’un supposition, mais il devrait plutôt se trouver dans un ruisseau où un étang, l’on ferait mieux de le demander au vendeur. »

Il prit alors la porte que lui tendait sa camarade et laissa passé le jeune Genzo à qui il demanda de rester sur ses gardes. Après avoir jeté un coup d’œil circulaire de la place celui-ci retrouva ses amis.

Contrairement à ses appréhensions, il n’y avait pas d’odeur dérangeante dans le petit magasin et contrairement au port de Kiri, il n’y avait aucune mouche qui virevoltait autour des outils, c’est alors qu’il se rappela que c’était un magasin de pêche et non de poisson. Il salua le vendeur et laissa son amie énoncé le pourquoi du comment. Il allait devoir un nouvelle fois changé de masque et devenir un nouveau personnage. Il écouta calmement Soi Fon et alla dans son sens avec sa voix la plus mielleuse.

« - Effectivement, nous allons bientôt avoir une nouvelle mission et avons besoin de matérielle à louer, de préférence, ainsi que quelques indications sur les lieus où niche habituellement le poisson. Nous vous serions alors très reconnaissant de nous aider. »

Il se tourna alors vers son camarade et lui dit doucement en passant à côté de lui :

« - Si jamais il nous ne le dit pas, j’utiliserais un henge et reviendrai sous l’apparence de l’un de ses amis. S’il te plaît essaye de trouver qui sont les personnes suspectées d’avoir de bonne relation avec lui. »

Il laissa alors son ami et chercha son arme qui lui permettra de capturer le bestiau. Il revint quelques minutes plus tard avec un magnifique épuisette d’un mètre cinquante et tout fière de sa trouvaille la montra à ses camarades.
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Misao Yakusoku
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Message par Misao Yakusoku »

Misao était allongée sur le sol de sa chambre. Elle avait ses mains sous sa tête et elle regardait le plafond. Enfin regarder, était un bien grand mot. Elle avait décidé de laisser carte blanche aux genins pour cette mission. Leur début était difficile et à dire vrai reprendre au vol une équipe n’était finalement pas une bonne idée. Elle ne pouvait pas les appeler ses élèves, ça malheureusement ce n’était pas le cas. Si ça avait été le cas, il y aurait eu au moins une personne qui aurait passé le reste de sa soirée pendue au plafond pour ne pas avoir garder son foulard sur ses yeux. Comment Soi Fon avait elle pensé la duper avec son stratagème ? Il aurait fallu qu’elle sache qu’elle n’était pas aveugle. Car c’était vraiment dur les premières fois ne serait ce que marcher. Elle avait mis plus d’une heure pour rentrer du lac a chez elle, alors que d’habitude, il lui fallait 5 en courant. Enfin c’était une sacrée tête de mule, peut être que cela lui servira plus tard. Mais il était dommage de déjà être si refermé. En fait elle avait hérité du même genre de personne. Ils étaient tous renfermés, repliés sur eux mêmes. Seules les raisons différées mais le reste était le même. Peu de parole, peu d’échange et certainement pas un sourire ni même un geste tendre entre eux ! Comment faisait on pour vivre ainsi à cet âge là ? Elle aurait vraiment était très triste si cela lui était arrivée bien avant …

Elle entendit des coups frappés à la porte et un morceau de papier glissé sous la porte. Elle se releva et elle se dirigea vers la porte pour lire l’ordre de mission. Elle aurait pu, elle aurait froncé les sourcils. Mais à la place ce fut son nez qui se pinça légèrement. Qu’est ce qui se passait ? Elle prit ses affaires et elle sortit de sa chambre pour se diriger vers la chambre des genins. Elle prit les quelques affaires restantes (si il y en a) et elle ressortit. Elle croisa une personne dans le couloir qu’elle reconnu à l’odeur. Elle s’arrêta à son niveau et elle lui murmura quelques mots.

»Les ordres ont changés, nous partons. Annule l’attaque que nous avions prévu. Et continue de surveiller les sunites. »

»Très bien Misao, mais tu sais je sais ce que j’ai à faire ! »

Misao ne dit rien puis elle commença à repartir pour finalement s’arrêter à quelques pas de l’escalier.

»Tu es heureuse dans ta nouvelle vie ? Ca ne te manque pas ? »

»C’est un homme bon et généreux, il est attentionné et c’est un très bon mari. Je suis heureuse ici, Misao. Ne t’inquiètes pas pour moi. »

Misao pencha la tête de côté comme pour la regarder et elle haussa les épaules. Comme si elle était du genre à s’inquiéter pour quelqu’un d’autre que pour elle même ! Elle descendit les quelques marches avec son sac sur l’épaule et elle se dirigea vers la tenancière. Elle s’inclina.

»Je vous remercie Oseko-sama de nous avoir reçu dans votre établissement. Nous devons partir malheureusement. Tenez voici pour les frais occasionnés. »

»Mais vous n’avez même pas mangé mon enfant … Tenez prenez au moins cela pour la route ! «

Misao ne pouvait refuser et elle se retrouva avec des beignets de riz qu’elle glissa dans son sac. Elle fit ses adieux et elle partit directement dans le magasin de pêche. Alors savoir comment elle savait cela ? Elle entra ledit dit établissement et elle entendit les genins en grande conversation avec le gérant qui était entrain d‘expliquer les différents modèles de canne à pêche.

»Bonjour Monsieur. Excusez moi de vous importuner mais je suis venue récupérer ces trois enfants. Désolé pour le dérangement. »

Elle s’inclina et elle ouvrit de nouveau la porte pour laisser les genins sortir du magasin et elle ferma la porte pour commencer à partir et sortir du village de l’autre côté d’où ils étaient arrivés.

Elle attendit d’être un peu plus à l’écart du village pour enfin parler, ne répondant pas aux interrogations des enfants avant d’être sur d’être moins entendu.

»Nous devons rejoindre un autre port. Il a été décidé que finalement les sunites se débrouilleraient très bien sans nous. Nous allons retrouver d’autres personnes que vous connaissez déjà à priori. Ils vous en diront plus quand nous serons arrivé. Mais pour le moment nous allons utiliser tous un Henge. Je vais devenir votre gentille petite grande mère (parole ironique). Et vous, vous serez mes petits enfants. Changez vous aussi, nous devons voyager sans nous faire repérer. Cela sera un très bon exercice pour votre utilisation de votre chakra. Car économisez le vous en aurez besoin le trajet va durer encore trois bonnes heures. Par contre ne faites tous pas des enfants, car voyagez avec une grand mère aveugle … Ca n’aide pas beaucoup … N’est ce pas ? (ironique encore). »

Elle fit quelques signes et elle se mit à rapetisser pour ne plus faire qu’1m37, les cheveux grisonnants en chignons, le dos voûté, une canne pour l’aider à marcher et une robe terne, longue dans les tons gris. Son visage était ridé, le nez crochu et les dents pas fraîches … Ses yeux quant à eux étaient fermés. Elle se mit à marcher en faisant des petits pas et en utilisant sa canne. Une main derrière son dos pour s’aider à garder l’équilibre. Quand les genins eurent posé leurs éventuels questions et qu’il se changèrent en ce qu’ils voulaient, Misao entreprit donc de jouer son rôle.

»Alors mon petit, comment ça se passe à l’école ? Les professeurs sont gentils avec toi ? Tu as fait des beaux dessins ? Tu sais compter jusqu’à combien maintenant ? »

Et oui il faut le savoir, les grands mères sont séniles !

[/b]HRp : Suite de vos posts ici : http://nns.shonencenter.net/viewtopic.php?p=55566#55566

Et oui encore un changement de programme. ^
Yakusoku Misao Chûnin de Kirigakure no Sato
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