A la rescousse de Suna. Mission Super Super motivante !!! ^^

Le pays lui-même... enfin, c'est vite dit vu qu'il s'agit aussi (voire surtout) d'îles.

Modérateur : Urasawa Kenji

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Misao Yakusoku
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Message par Misao Yakusoku »

HRP : Je vous dirais un peu plus tard quand se situe ce topic, une fois que je le serais moi même ^^. Mais en gros après votre bandeau, bien sûr, après l'arrivée des Sunites bien sûr et Genzo et moi nous connaissons déjà un peu (lol). Le point d'interrogation c'est depuis quand les sunites sont là mais je vous le dirais en tant voulu. Bon jeu !

Misao était entrain de faire les cent pas sur la plage. Et elle était en rogne. Kenji était venue la voir le matin et il lui avait confié les mioches. Super ! Elle était ravie ! Le problème avec Kenji c'est qu'il valait mieux pas l'ouvrir. Et elle se l'était donc fermé à force de grand coup de dent dans la langue. Sinon pour sûr, il lui aurait fait sauter sa langue en plus de ses yeux ! Pourtant il lui avait semblé plus assagi. Mais peut être étais ce son imagination qui lui jouait des tours. Toujours est il qu'elle héritait de la nouvelle équipe genin pour un "temps indéterminé". C'est surtout qu'on savait pas quoi foutre d'eux et d'elle et donc, ils allaient se retrouver comme des cons ensembles ! Elle grinçait des dents et elle avait envie de tout pêter. Peut être que c'était aussi à cause d'un nom que Kenji lui avait donné : Genzo Wakabayashi. La haine ! Bref c'était pas une super journée et la mission l'était encore moins ! "Allez porter assistance à l'équipe de Suna." Non mais sincèrement ils pouvaient pas se demmerder seul ? Sûrs qu'au final se serait les Kiriens qui feraient le job en entier et que ce serait les Sunites qui en récupéraient le mérite ! Ca c'était hors de question.

En sortant de l'Académie, elle avait demandé à la secrétaire de prévenir chaque genin de faire son sac pour une durée indéterminée et de rejoindre la chuunin sur la plage. Elle avait ensuite était dans la bibliothèque de Kiri pour prendre une carte et se faire expliquer le chemin. Elle avait pris une feuille où elle avait écrit avec des poinçons pour se souvenir de certains détails pour rejoindre le petit village où les Sunites devaient être déjà arrivé. Après cela elle s'était dirigée vers le QG pour avoir des nouvelles sur la surveillance des Sunites. Et à priori il n'y avait rien d'anormal et enfin elle avait été faire son propre sac. Elle s'assit d'ailleurs dessus. Il était 13h. Si les gamins étaient à l'heure, et si ils ne perdaient pas de temps en route, ils seraient au village à 18H. Qu'est ce qu'elle se faisait chier ... Elle soupira et elle mit son menton dans sa main en regardant la mer qu’elle ne pouvait bien sûr pas voir.

Elle repensa à son arrivé sur cette plage et à tous les gradés qu'elle avait rencontrés d'un coup. Elle avait attendu encore un peu qu'il soit éloigné pour ensuite se diriger vers le cimetière. Son père ne s'était pas trompé dans les pas et elle s'était retrouvée devant la pierre tombale. Elle avait laissé tomber son sac à ses pieds et elle avait avancé une main fébrile vers la pierre en marbre froide. Elle avait lu le premier nom qui était gravé dessus. Tant de souvenir revenait à elle, si présent en son coeur et elle sentit les larmes couler sous son bandeau. Elle était ensuite descendu d'un cran et cette fois ci mêlé aux larmes un sourire apparu. Elle avait fait des pieds et des mains pour que les trois garçons soient enterrés ensemble et c'était ce qu'il s'était passé. Jamais il ne serait séparé. Elle continua pour lire le dernier nom et elle se rappela encore et toujours de souvenir heureux à quatre. "Shiraha, Sakkaku, Makura".

"Vous me manquez"

Elle repensa subitement à son père qui lui avait dit qu'elle aurait une surprise et elle repensa à ce qu'elle avait demandé à ses parents. Se pourrait il que ? C'est la main tremblante qu'elle poursuivit l'exploration de la pierre tombale et elle y découvrit son nom, prénom, son année de naissance et une place vide pour son année de mort. Elle posa sa tête sur cette stèle et elle laissa libre cours à son chagrin. Elle était malheureuse, triste, seule et en même temps si heureuse. Ils avaient tous accepté de lui laissé une place dans ce caveau. C'était ce qu'il y avait de plus important pour elle. Elle avait un chez elle, auprès d'eux. Puis après une bonne heure de silence, elle avait pris sa bouteille de saké, elle avait arrosé généreusement la tombe et ensuite elle s'était saoulée.

Elle revint à la réalité en entendant des pas sur le sable. Elle pencha sa tête de côté et elle se mit à renifler.

HRP : Les nominés sont : Soi Fon Shinshun, Kibito Mane, Wakabayashi. Si vous êtes motivés, je le suis. Si vous êtes pas motivé, je le suis quand même ! Bref tout ça pour vous dire que mon perso est une gueularde et que la personne derrière son écran, bah ... C'est pas forcément un ange non plus ^^. Donc Je ne suis pas du genre à dire ce que vous devez poster. Mais peut être que de temps en temps je le ferais. Pour le moment nous allons rejoindre tranquillement les Sunites vers leur petit village d'adoption (ça leur donnera peut être des motivations supplémentaires pour poster). Et ensuite ce sera une grande et belle rencontre qui vous marquera, j'en suis sûr, à vie ! (ouais on peut rêver ^^). Bref, ma cadence de post sera environ tous les 2/3 jours. Alors à vos posts et l’on pourra vite avancer et s'amuser ! Sinon bah j'avancerais toute seule (Elle fait des bébés toute seule !!!) Bon courage les d'jeuns.
Yakusoku Misao Chûnin de Kirigakure no Sato
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

Le lendemain de sa petite fête, Soi Fon fût réveillée par un bruit à sa fenêtre. Croyant d’abord que c’était des gamins qui s’amusaient, elle mit sa tête sous son oreiller mais le bruit ne cessa pas. Bien au contraire, il augmenta.
S’extirpant de ses draps, elle se rendit compte que le fauteur de trouble était une sorte de faucon. L’oiseau lui faisait un peu peur et elle recula. Voyant qu’il avait un message à la patte, elle comprit enfin que ce devait être un messager.

Lui ouvrant, le volatile s’engouffra par la fenêtre pour aller se poser sur un meuble et tendit la patte à la jeune fille. La kunoichi détacha le petit message puis après avoir flatté l’animal, elle ne s’occupa plus de lui pour se consacrer à son courrier.
Le déroulant, elle se rendit compte qu’il s’agissait d’une convocation pour sa première mission. Kenji avait eut raison, le repos était de courte durée. On lui demandait d’aller à la plage mais, il n’était pas précisé à laquelle. Si elle voulait être à l’heure, elle allait devoir se dépêcher. Un claquement de bec lui rappela l’oiseau, le prenant dans ses bras, elle le déposa sur le rebord de fenêtre et d’une pichenette l’aida à partir.

Une fois l’animal hors de vue, elle alla prendre une douche qui acheva de la réveiller puis elle s’habilla en quatrième vitesse, préférant sa tenu de shinobi à ses beau vêtements, qui sait ce qui l’attendait. On lui avait également précisé qu’elle devait préparer ses affaires pour plusieurs jours. Prenant son sac à dos, elle le rempli en conséquence. Dedans, elle avait glissé tout ce qui était nécessaire selon elle. Son journal ne faisait bien entendu pas exception. Puis se tournant vers sa commode, elle l’ouvrit et y prit son bandeau de ninja qu’elle glissa respectueusement dans son sac.
Mizu de son côté était réveillé depuis longtemps et se demandait pourquoi sa compagne était aussi pressée. La voyant prendre son ombrelle et partir sac au dos, il voleta jusqu’à elle et se percha, comme à son habitude, sur son épaule.

Elle traversa sans bruit la maison préférant éviter de se faire remarquer des clients qui à chaque fois voulaient savoir combien coûtait la petite. Arrivée dans le réfectoire, elle constata qu’on ne l’avait pas attendu et que la table était débarrassée depuis longtemps. Elle allait devoir se débrouiller toute seule pour son petit déjeuner.
Entrant dans le saint des saints, la cuisine, elle prit de quoi se restaurer à-peu-près convenablement et n’oublia pas l’écuelle de lait pour son ami volant.

Le repas fût expédié en quatrième vitesse et après avoir griffonné une petite lettre expliquant les raisons de son absence, elle prit la poudre d’escampette.
Il n’y avait que peu de monde dans les rues, sans doutes les gens mangeait-ils encore. Ses amies quant à elles, avaient déjà du finir leur repas depuis un certain temps et s’étaient déjà remise au travail.

Usant du kinobori, elle se hissa jusqu’à la rue du monte-en-l’air et commença à bondir d’un toit à l’autre. En temps normal, elle grimpait sur les toits pour éviter d’avoir à slalomer entre les habitants du village mais aussi plus simplement pour éviter de les croiser. Aujourd’hui, les rues étaient désertes et elle se trouvait sur les toits simplement par habitude.
Arrivée aux portes du village, elle se laissa glisser le long d’un poteau électrique et reprit sa course folle saluant au passage les deux chuunins qui étaient de faction devant la porte.

L’homme et la femme qui gardaient la porte la saluèrent eux aussi mais, elle était déjà trop loin pour les entendre. On lui avait dit de se rendre sur la plage mais, le message n’était pas plus précis et elle allait devoir les visiter les unes après les autres jusqu’à trouver la bonne.
Elle commença donc à courir se tenant dans la forêt où il était plus facile de courir que sur le sable. Une chance que la forêt jouxtait la plupart des plages.

Au bout d’un bon quart d’heure de recherche, elle vit enfin la plage du rendez-vous. Elle y vit une jeune femme qui semblait contempler la mer. Peut-être était-ce la fameuse Asuta dont Kenji avait cité le nom la veille.
S’approchant à pas feutrés, elle tenta de voir ce que la jeune femme regardait mais ne vit rien de spécial sur l’eau. Tournant la tête pour voir plus en détail à quoi ressemblait Misao, elle se rendit compte qu’elle ne devait rien fixer du tout. Ses yeux étaient recouverts par le bandeau du village.

Ainsi, ce serait une aveugle qui serait le chef de son équipe ? Ou bien était-ce elle qui allait compléter le duo qu’elle formait avec Kibito. Une chose était sûre, l’endroit était le bon, il ne devait pas un avoir des dizaines de plages avec des shinobi du village du brouillard.

Soi Fon se demandait si la femme qui se trouvait non loin d’elle ne serait pas un boulet pour l’équipe. Avec son handicap, ne risquait-elle pas de poser problème ? A moins que ce ne soit une sorte d’entraînement.
Ne voulant pas déranger l’aveugle et surtout ne voulant pas lui parler, Soi Fon s’assise non loin d’elle tentant de faire le moins de bruit possible en espérant que l’autre ne l’avait pas entendue. Puis fermant les yeux, elle fit glisser son bandeau
(celui qu’elle a dans les cheveux, pas celui du village) sur ceux-ci pour pouvoir se reposer encore un peu et ne pas être gênée par le soleil. Son sac et son ombrelle posés à côté d'elle. Elle aurait pû s'en servir pour se protéger du soleil et avoir un oreiller mais elle avait ses raisons de ne pas le faire.

Elle n’avait plus qu’à attendre que les autres arrivent. Mizu pendant ce temps s’était lové sur son ventre et montait au grès des respirations de l’adolescente. L’attente ne serait sans doute pas très longue, Kibito s’il avait reçu le message serait là rapidement quand à leur jônin ou, si la jeune femme était effectivement la responsable du groupe, le genin manquant. Elle espérait simplement que, si c’était Genzo, il ne serait pas en retard.
Soi Fon Shinshun junin de Kirigakure no sato, le plus mauvais caractère du pays de l'eau
Bonne. Mauvaise. Je suis la fille avec l'hiroi ken.
Wakabayashi
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Message par Wakabayashi »

Après avoir reçu son bandeau genin de la main de son sensei, le garçon avait prit quelques jours de repos dans le village de Kiri. Pas d’entraînements, plus de cours, rien. Simplement des journées paisibles à roupiller, à rêvasser parmi la foule. D’ailleurs, c’est en rêvassant qu’il avait fait la connaissance d’une ninja aveugle, assez froide.

Quelques temps plus tard, après avoir reçu un petit message, il se rendit sur les lieux de sa première mission. Le garçon était assez anxieux, car il ne savait pas qui serait son professeur. Ce ne pouvait pas être Kenji, ni non plus Nagao qui avait disparu.

Toutes ses questions qui passaient dans sa tête le rendaient nerveux. Cependant, il avait hâte d'arriver à destination et de faire équipe avec des genins prestigieux. Il connaissait déjà Soi Fon, la jeune femme qui représentait l’esprit féminin à l'état brut. D’ailleurs, l’illusion de son sensei l’avait marqué, il savait qu’il ne regarderait plus la genin avec les yeux d’avant… Pour Kibito, il le connaissait simplement de vue, mais il en avait déduit que la sagesse le dominait.

Genzo se retrouva finalement au lieu que lui avait indiqué le message. L’air qu'il respirait était rempli de voyage, de monde merveilleux. La richesse de l'air pur fut l'accident le repaire qui l'éclaira le plus vivement sur sa position. Le garçon comprit que là ou il était, l'air ne faisait qu’un avec l’eau. Oui, j’ai bien dit l’eau. Cette mer tout aussi pure. C'était bien ici...la plage (pas le film, :lol: ).

La mer
Qu'on voit danser le long des golfes clairs
A des reflets d'argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie


Le jeune adolescent marchait lentement, le sable caressait ses pieds à chacun de ses pas. Le vent vient du large, la mer claque sur le sable chaud. Le soleil culminant dans le ciel, rayonne sur l’eau translucide. Que d’émotion dans un simple mouvement de houle.

La mer
Au ciel d'été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer bergère d'azur
Infinie


Genzo craignait de s'aventurer dans le ténébreux chemin de la vie ninja, mais il lui était bien impossible de l'éviter, c’était sa voie. Après s'y être enfoncé, il ne pu s'empêcher de repenser à ses débuts, à sa vie avant ce bandeau.

La mer
Les a bercés
Le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour
La mer
A bercé mon cœur pour la vie


Finalement, il aperçu deux silhouettes au loin. Une debout face à la mer, et l’autre un peu plus loin, assise. C’est alors qu’il continua d’avancer afin de mieux distinguer ses ombres masquées par le soleil qui tapait fort.

Soudain, il fit la connaissance de son nouveau sensei, Misao Yakusoku. Cette jeune aveugle froide, fait partit de ces étranges et fantastiques personnages qui changent à jamais le destin des gens qu’elle rencontre. C’est une véritable personne arrogante, solitaire et ne se laissant pas apprivoiser facilement. Mais ceci, vous le comprendrez dans la suite...

*C’est elle ?!! J’aurais jamais imaginé la revoir dans de telle circonstance.*

L’autre personne, un peu plus à l’écart, se trouvait être la nymphomane de ses rêves, Soi Fon. La première fille qui lui avait fait découvrir les plaisirs de l’amour. Oui, ce n’était qu’une illusion, mais elle était si bien réelle !! Il avait eu l’impression d’avoir fusionné avec elle…Il le savait, son regard avait changé envers elle.

Il se dirigea vers eux, l'esprit un peu gêné et d'une voix basse, il murmura:

« C’est pas bien de s’éclipser sans dire au revoir… »

Il voulait lui faire remarquer qu’elle aurait pu ne pas se sauver tel un voleur. C’était leur retrouvaille. Il se tenait droit, face à elle, attendant qu’elle fasse un geste, un regard…
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Kibito Mane
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Message par Kibito Mane »

Des gouttelettes de pluies laissèrent place aux rafales de vents qui comme sur un océan de détresse, balançaient des bourrasques gelées en ne faisaient pas de répit. La nuit tombait peu à peu, les badauds rangeaient leurs attirails pour le lendemain et les honnêtes gens laissaient place à l’une des ramifications de la société.

Kibito ne se souciait plus des inconforts des intempéries, le jeune homme avait perdu toute sensation, il marchait comme un pantin animé et longeait les murs des ruelles à la façon d’un mort vivant cherchant le but de sa pseudo vie, comme ci cette mince protection pouvait le protéger de la fureur du ciel. Une nouvelle vague de vent gelé vint coagulé ses cheveux contre sa face. Il ne fit rien. Le nouveau genin s’était visiblement résilié à se désister de la moindre once de confort. Sûrement l’échec de l’après midi. Lors de ses recherches pour un nouveau logement, le jeune homme s’était vite rendu compte de son incapacité à faire face à des dialogues, et le peu d’information qu’il pu donner aux locataires ne lui permis de recevoir que raillerie et immondice de la part de la médisance humaine.

Il ne s’en voulait bizarrement pas, au contraire sous ses cheveux mouillés, un rictus formait un contraste sur son masque implacable, d’autres facettes de son contentement étaient fichées sur son corps. Etait il heureux de souffrir, heureux de se faire cinglé la peau par des rafales constantes de chevrotine, non, il était fier et ravie de ne pas à avoir à partager sa couche avec autrui, il était fière de vivre à ses dépends et de ne devoir de compte à personne.

Soudain, sous son voile d’épis qui couvraient ses globes olfactifs, le jeune homme perçu un éclat bleuté, puis un second, l’action se perpétua dans tout l’allée jusqu’en son bout. Kibito releva lentement la tête et d’un revers de pogne, souleva la masse informe de cheveux qui lui pendait au crâne, il replaça l’effigie de son village sur son front et pu constater que les lumières de la ville venaient d’être activé. Il scruta un peu la pénombre, puis pour ne pas être éblouis, fixa quelques instant la lampe. Après quelques secondes de miroitement perpétuelle, le jeune ninja quitta son point d’observation et s’engouffra dans la brume informe d’une ruelle.

Quelques grattements suivis d’une plainte mélancolique effrayèrent la vieille dame. Elle releva la tête et de son doigt dodu pointa la porte de sa pièce. Après avoir, avec effort, déglutit quelques caillots de salive, la vieille dame s’évertua à balbutier une phrase vide de sens. Silence. Elle se rassit et s’affaira à relire les feuilles d’inscriptions dont elle avait la charge. Deuxième plaintes, cette fois-ci plus prononcé suivie de quelques coups sec. Le sorcière prit peur, elle se gratta la joue, puis essuyant le pus de ses furoncle sur son tablier demanda si c’était les restes de son mari qui venaient hanté la salle. Elle n’ut qu’un bruit étouffé comme réponse. Après avoir perpétuer la question plusieurs fois, la pauvre dame décela l’objet de ses tourments. Elle fit quelques pas vers le lieu dit et se retourna pour s’armer d’un ballet qui avait vus la fin de plusieurs nuisible. Puis avec une agilité déconcertante pour son grand age, elle entrouvrit le loquet du placard d’un coup de pied furtif.

Ses yeux s’habituèrent rapidement à la lumière, prenant un peu conscience du lieu où il se trouvait et se recalant au fuseau horaire, le jeune homme pu identifier les drôle de patte qu’il avait face à lui. Soudain une voix de crécelle coupa le silence ;

« - Drôle de rats que voilà, tu t’es perdu mon mignon ? »

Répondant à l’affirmative, le jeune homme se releva avec déconcertions et se mit en quête de trouver le lieu où il avait atterri. Il ne lui fut pas plus de quelques secondes pour se rappeler de la salle d’inscription de l’académie, lieu qu’il avait quitté depuis une petite année. Ne prenant pas part au monologue désobligeant de la mégère, Kibito quitta la salle et se retrouva dans les couloires du ténébreux établissement. Encore plongé dans l’obscurité, le batiment ressemblait à un lieu ou un mauvais cinéaste aurait pus monté un film d’horreur. Laissant à part ses sentiments contradictoires, Kibito s’enfonça dans la pénombre et suivi le plus laborieux des chemins.

Après quelques rebroussements de chemin et péripéties peu attirantes, le jeune homme arriva à la réception où une jeune femme s’évertua à lui faire la morale. Que faisait il dans l’établissement, qui il était, où habitait il, quel était son projet d’avenir, le numéro de sa carte de crédit, tout y passa. Ne s’attardant pas sur les détails, Kibito fixa la demoiselle sur ses intentions, et sans grands récits lui démontra son point de vue sur cet accueil des plus glacial. Comprenant la classe sociale du schinobi, la gestionnaire saisit l’une de ses notes et lui décrivit son ordre de mission pour le jour. Si le jeune homme en fut étonné, il n’en montra rien. Constatant avec malheur le pitoyable attirail qu’il avait en sa possession, le jeune homme ne pus que se plaindre sur son sort. Et après quelques complaintes bien placé, il pu soutiré un nouvelle uniforme à la jeune femme.

Il avait désormais en sa possession une magnifique trousse de toilette, un habits des plus attractif, une panoplie de ninja, quelques armes de jets et un bento quelques peu avarié. Visant plus sur la quantité que sur la qualité, le jeune homme se mit en marche pour sa nouvelle existence.

Le soleil était maintenant haut dans le ciel, comprenant qu’il avait un peu de retard, Kibito accéléra le pas et sortit de cette mer de broussaille. Ecartant quelques arbres de son passage, il pu voir des silhouettes se découper au soleil. Il sortit alors de la clairière, tout content de pouvoir revoir son amie, le jeune homme laissa la joie envahir son corps. Il fit quelques pas et reconnue le corps de Soi Fon, il marcha encore un peu pour rejoindre sa connaissance lorsqu’un troisième personnage fit son apparition et contre toute attente vint vers l’amie du jeune homme. Kibito se rembruni, il ne savait pas encore pourquoi, mais un sentiment de contradiction se propagea dans son corps et un question plaqua toute ses pensées :

*Qui c’est lui ?*

Il avait cru jusqu’alors qu’il était le seul ami de Soi Fon et tiraillé par cette jalousie nouvelle il s’approcha d’un pas pressé vers la jeune fille. S’interposant dans leur discussion, Kibito salua la kunoichi :

« -Comment allez vous, Shinchun-chan ? »

Visiblement, leur mission n’allait pas être de tout repos.
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Misao Yakusoku
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Message par Misao Yakusoku »

Une odeur particulière, une odeur de femme ? Peut être. Elle avait encore du chemin à faire au niveau de ses autres sens et elle se fiait à eux que dans des moments d'extrême tension. Mais elle savait que l'autre personne était là. Elle en conclu que ce ne devait pas être Genzo. D'une part car elle n'avait pas reconnu l'odeur, bon certes elle était un peu loin, et d'autre part car elle ne pensait pas que c'était le style à ne pas venir dire bonjour. Elle remit son visage face à la mer. Si cette personne quelqu'elle soit ne voulait pas venir vers elle tant mieux ! Moins on la ferait chier mieux elle se porterait. En tout cas si c'était bien un des genins, elle était à l'heure ce qui était donc un bon point pour elle.

Puis elle entendit encore des pas, elle pencha de nouveau la tête sur le côté pour écouter et sentir. Cette fois ci elle le reconnu. C'était bien lui, elle en était persuadée. Elle ne se sentait pas mieux de savoir qu'une personne l'avait entraperçu, surtout que leur première rencontre était un peu particulière. Mais pourquoi Kenji lui avait confié ces morveux ! Le problème avec les jounins de Kiri c'est qu'on sentait bien qu’on n’avait pas intérêt à l'ouvrir ! Est ce que c'était la même chose dans les autres villages ? Ce jounin de Suna avait l'air si différent d'eux. Au fond d'elle, elle espérait sincèrement que les enfants aillent vers les sunites pour comprendre, apprendre et évaluer. Mais pour le moment, elle revint au moment présent quand Genzo lui parla.

"C’est pas bien de s’éclipser sans dire au revoir…"

Elle leva le nez pour le "regarder" et elle haussa les épaules.

"Si tu voulais que je te cause, il fallait peut être bouger pour me faire comprendre que tu étais toujours là, non ? Et puis des pleurnichards, j'en ai rien à foutre ..."

*Tu n'y vas pas un peu fort là ? Oh rien à foutre. Le monde des ninjas ce n’est pas le monde de Candy ! Si ils veulent des glaces, des mots doux et des courbettes, il vaut mieux qu'ils changent de métier.*

Elle se leva lentement et elle s'épousseta les fesses pour enlever un minimum le sable. Elle évalua la distance qui la sépara de la première personne et de Genzo. C'est alors qu'elle entendit derrière eux une troisième personne. Elle s'était arrêté un instant, puis s'est d'un pas plutôt pressé, qu'elle arriva près d'eux trois.

"-Comment allez vous, Shinchun-chan ?"

*Bon lui c'est un mec, donc c'est Kibito. Et l'autre donc comme il vient de le dire c'est Shinshun. Bon maintenant j'ai les noms et leur emplacement. Par contre ce n’est pas la politesse qui l'étouffe celui là ! Le genre de gars que j'ai envie de bastonner ! Va peut être falloir AUSSI que je m'occupe de leur éducation pendant qu'on y est !*

Elle ferma son poing. Ils n'étaient même pas partis qu'elle était déjà énervée. Enfin elle l'était souvent. Mais quelque chose la percuta de plein fouet. Quelque chose qu'elle n'avait pas encore compris. Et c'est un OH muet qui apparu sur son visage.

*Dites les gars je peux être chef ? Dans tes rêves Misao .. Dans tes rêves ...*

Et pourtant elle se tenait là avec trois genins. Et elle était leur chef pour cette mission. Son coeur se serra, elle avait toujours voulu être le chef de ses trois copains pour qu'ils se marrent bien. Mais là c'était ... Elle n'arrivait pas à contrôler ces sentiments et elle se mit à trembler un peu. Pour se donner le change et reprendre ses esprits, elle s'agenouilla pour sortir une carte de son sac et elle se releva.

"Bien vous êtes tous là et à l'heure. Parfait ! J'ai horreur des retardataires. Ensuite la politesse exige que l'on se présente et que l'on dise bonjour à toute l'assistance et notamment aux aînées avant de saluer sa petite amie !"

Elle regarda vers Kibito, sachant pertinemment où il était et la taille qu'il avait. Elle avait regardé les fiches avant de partir, enfin on les lui avait lu et elle les avait enregistré.

"Bref je suis pas votre mère, ni votre baby sitter ! Je me nomme Misao Yakusoku, chuunin de ce village. Je vais donc être votre ch ... Votre supérieur pour votre premier mission de rang D. Elle s'intitule "Sauvez les fesses de *ces abrutis de * Sunites.". Vous n'êtes peut être pas au courant, mais hier a débarqué sur cette même plage un groupe de Sunites. 3 genins et leur Jounin. A priori ils cherchent un poisson. Oui allez savoir pourquoi des gens du sable vienne pêcher un poisson. Mais ça, ça ne nous regarde pas. On va donc leur filer un coup de mains et si tous se passe bien, ce soir on sera avec eux. *Super quel pied !*. Donc avant de partir vous allez vous foutre devant moi pour que j'examine vos visages et vous allez me dire vos noms et qui vous êtes. Quand à toi Genzo, pas la peine, prends cette carte et débrouille toi pour nous faire arriver en entier à destination.

Elle tendit la carte à Genzo à hauteur de ses mains à lui.

Image

Puis elle les engloba tous les trois, attendant toujours que l'un des deux autres viennent se faire inspecter ou non.

"Si vous avez des questions c'est maintenant."


HRP : Si vous vous laissez toucher le visage par Misao et que vous voulez qu'il y ai des choses particulières qui ressortent dites le moi. Par exemple votre odeur, ou bien votre grain de peau ou votre tonalité de voix, et bien n'hésitez pas sinon c'est moi qui vais broder ^^
Yakusoku Misao Chûnin de Kirigakure no Sato
Wakabayashi
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Message par Wakabayashi »

Nous sommes tous seuls à des degrés différents. Cette solitude sera associée au plaisir ou à la souffrance selon le sens qu'on lui donne,selon nos attentes ainsi que selon la richesse des liens que nous établissons avec les gens. Notre capacité de nous relier à l'autre n'est pas une question de distance physique ou de sexe. Il s'agit de notre capacité de comprendre et de toucher le coeur et l'esprit de l'autre et de nous laisser toucher par lui.

"Si tu voulais que je te cause, il fallait peut être bouger pour me faire comprendre que tu étais toujours là, non ? Et puis des pleurnichards, j'en ai rien à foutre ..."

*Sur ce point là, elle n’a pas tort. Je suis resté immobile tel un piquet.*

Le jeune genin se mit à sourire, non à rire. En effet, un petit son sortit de sa bouche, car la chûnnin n’avait pas tord. Il était resté immobile comme un poteau de corner sans rien dire, normal que notre Gilbert Montagné national se soit barré…

« Désolé, Misao-san. J’aurais du être plus polie avec vous… »

Elle se leva lentement et elle s'épousseta les fesses pour enlever un minimum le sable. Elle évalua la distance qui la sépara de la première personne et de Genzo.

"Bien vous êtes tous là et à l'heure. Parfait ! J'ai horreur des retardataires. Ensuite la politesse exige que l'on se présente et que l'on dise bonjour à toute l'assistance et notamment aux aînées avant de saluer sa petite amie !"

*Sur ces points elle n’a pas tort. Pour qui se prend-t-il l’autre ? Il croit que parce qu’il a une bandeau il peu se permettre de l’arrogance envers un supérieur…*

Elle regarda vers Kibito, sachant pertinemment où il était et la taille qu'il avait. Elle avait regardé les fiches avant de partir, enfin on les lui avait lu et elle les avait enregistré.

"Bref je suis pas votre mère, ni votre baby sitter ! Je me nomme Misao Yakusoku, chuunin de ce village. Je vais donc être votre ch ... Votre supérieur pour votre premier mission de rang D. Elle s'intitule "Sauvez les fesses de Sunites.". Vous n'êtes peut être pas au courant, mais hier a débarqué sur cette même plage un groupe de Sunites. 3 genins et leur Jounin. A priori ils cherchent un poisson. Oui allez savoir pourquoi des gens du sable vienne pêcher un poisson. Mais ça, ça ne nous regarde pas. On va donc leur filer un coup de mains et si tous se passe bien, ce soir on sera avec eux. Donc avant de partir vous allez vous foutre devant moi pour que j'examine vos visages et vous allez me dire vos noms et qui vous êtes. Quand à toi Genzo, pas la peine, prends cette carte et débrouille toi pour nous faire arriver en entier à destination. »

Elle tendit la carte à Genzo à hauteur de ses mains à lui. Il était donc un peu le leader ! Non, loin de là, l’idée de vouloir diriger les autres. Il allait simplement écouter les ordres de son sensei et les amener à bon port. Mais avant de commencer à partir, il attendit que son sensei puisse faire la connaissance avec les deux autres…

C’est alors qu’il glissa :

« Misao-san. Vous m’avez apprit quelque chose. Je vous en remercie. Désormais, c’est fini, je ne pleurnicherais plus sur mon sort ! Je vais cultiver ma différence. C’est un don du ciel… »

Puis, il se plongea sur la carte. On aurait dit une sorte de carte pour aveugle, une carte en braille. Mais en fait non !! C’était un peu comme les jeu pour enfants. Trouver le bon chemin !!

*Que c’est amusant…on s’éclate chez les ninjas !!*

En moins de deux, il avait trouvé la solution…


Image

Il resta donc immobile attendant que les deux genins se fassent inspecter...

HRP: Finalement, je peu pas dire grand chose après les deux post de mes collègues^^.
Dernière modification par Wakabayashi le jeu. 13 avr. 2006, 13:16, modifié 3 fois.
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

Du bruit, une voix. Cette voix, elle la connaît, il s’agit de celle de Wakabayashi. Ainsi, ça allait être lui le troisième genin de l’équipe ? Ça s’annonçait bien. Elle n’avait aucune envie de travailler avec lui mais, si on lui disait de le faire, alors elle le ferait.

Ils étaient à présent trois sur la plage, trois et un chat. Soi Fon se demandait ce que faisait Kibito, bien sûr, il restait encore un peu de temps au jeune homme pour arriver à l’heure mais, être seule avec l’aveugle et Genzo ne lui plaisait que très moyennement. D’eux deux, elle ne savait rien, c’est tout juste si elle arrivait à se rappeler du nom de son camarade.

Le jeune homme murmura quelque chose mais la jeune fille ne comprit pas quoi mais, lui était-ce destiné ? Sans doute que non et quand bien même s’eût été le cas, en quoi ça l’intéressait ? Elle n’aimait pas les inconnus et pour elle, il en faisait encore parti. Vivement que Kibito arrive.

Comme répondant à sa prière, une autre présence se manifesta et peu de temps après, elle entendit quelqu’un la saluer. Se redressant, elle se tourna vers l’origine de la voix. Ouvrant les yeux, elle ne vit rien. L’espace d’un instant, elle craint que le soleil ne lui ait brûlé la rétine puis elle se rappela qu’elle avait baissé son bandeau sur ses yeux pour éviter d’être éblouie.
Dénouant son bandeau et le replaçant dans ses cheveux, elle sourit à son camarade puis elle répondit à la question de son ami.


"À merveille, je me porte à merveille Kibito-kun."

Le jeune homme avait écorché son nom en l’interpellant mais, elle ne lui en tint pas rigueur tant elle était heureuse de voir un visage familier à ses côtés. A son tour elle lui demanda comment il allait. Si on lui avait demandé son avis au sujet du jeune homme, elle aurait répondu qu’il avait triste mine mais, personne ne le lui demanda.

A présent qu’ils étaient quatre, c’était presque certain, ce serait la jeune aveugle qui allait s’occuper de diriger leur groupe, à moins bien sûr qu’il ne s’agisse d’une équipe de cinq ce qui s’était déjà vu auparavant.
L’inconnue ne s’était toujours pas identifiée mais, peut-être était-elle muette en plus d’être aveugle, en quel cas, ça allait être pratique pour communiquer.

Les trois gays nains étaient réunis et la mission n’allait sans doute plus trop tarder à débuter mais, qu’allaient-ils donc devoir faire ? Capturer un déserteur ? Voler un parchemin secret, conquérir le monde, devenir calife à la place du… Non, je m’égard. Soi Fon ne s’attendait pas à quelque chose de vraiment palpitant, s’ils n’avaient pas à faire du baby-sitting pour le mizukage, elle pourrait déjà s’estimer heureuse. Dans son esprit, il y avait au moins une chose de certaine, ils n’allaient pas rencontrer de ninja d’autres pays.

Misao n’avait que peu bougé et dont les seules paroles avaient été envers Genzo et n’étaient pas des plus amicales. Mais, en un sens, la jeune femme avait raison, le monde des shinobi n’était pas tendre, elle en avait déjà fait l’expérience, les ninja ne se faisaient pas de cadeaux entre eux.
Mais lorsqu’ils furent au grand complet, elle sembla revenir à la vie et une des premières choses qu’elle fit fût de réprimander le plus jeune du groupe. Pourquoi ? Parce qu’il ne l’avait pas saluée. Là Soi Fon n’était pas d’accord, personne ne la connaissait et, si on devait saluer tous les inconnus portant le bandeau des ninja du brouillard, il valait mieux se lever de bon heure.
Elle ne pu s'empêcher de pouffer lorsque Misao parla de petite amie, la pauvre n'y était pas du tous, Kibito était un ami, rien de plus, rien de moins.

Peu après sa réprimande, elle se présenta et leur expliqua rapidement l’ordre du jour, ils allaient devoir aider des sunasiens, deux bonnes nouvelles pour l’adolescente, la première, ils allaient rencontrer des ninja d’autres pays et n’allaient pas se battre contre eux. La seconde bonne nouvelle était que Misao s’étaient présentée, en cela, elle se montrait différente de ses deux homologues auquels l'adolescente avait déjà eût à faire. Peut-être était-ce un bon signe, mais peut-être pas non plus, seul l'avenir le lui dirait.
Mais, il y avait malgré tout une mauvaise nouvelle, leur mission était d’aider les sunasiens à pêcher un poisson, une bien étrange tâche que cela et la jeune fille s’étonnait de cela, qu’allaient-ils faire de ce poisson une fois qu’ils l’auraient ? Elle commençait déjà à s’interroger sur les véritables raisons qui avaient poussés les habitants du désert à venir jusqu’ici. Peut-être étaient-ils là pour repérer le terrain afin d’envahir le pays plus tard. Elle se mettait à réfléchir comme Naoki, voila qui était on ne peut plus inquiétant.
Mais la suite de son discours lui fit changer d’avis, certes sa manière de parler était dure mais, ce n’était pas cela le plus dérangeant. Elle semblait vouloir commander par la tyrannie et que chacun se plie à sa volonté, le rôle d’un chef, mais là où elle s’écartait du rôle du chef, c’était quant elle voulait toucher leur visage.

La jeune fille détestait qu’on la touche et à part quelques rares privilégiés, personne n’avaient ce droit. La jeune femme s’était présentée à eux, il aurait était impoli de ne pas en faire de même, aussi la jeune fille se présenta à son tour :


"Je me nomme Soi Fon Shinshun"

Elle aurait aimer dire qu’elle venait d’une grande famille de ninja mais, ça aurait été mentir. Pour conclure sa présentation, elle prévint la chuunin qu’elle refusait qu’on la touche, la kunoichi avait horreur du contact avec les gens et ce n’était pas parce que Misao était la chef de leur groupe qu’elle allait se laisser faire. Peut-être allait-elle crier, l’attaquer, la frapper, qu’est-ce qu’elle en avait à faire ? Simplement, si elle tentait l’expérience, il n’était pas impossible que la jeune fille réplique mais, si la kirienne était capable de connecter deux neurones ensemble ce qui semblait logique, elle la laisserait tranquille, au moins pour cette fois.
Puis n’y tenant plus, elle décida de faire part de ses inquiétudes au reste du groupe.


"Hem, je ne sais pas pour vous mais, cette histoire de pêche me semble un peu étrange, pourquoi aller jusqu’ici pour un poisson ? Il doit bien y avoir des rivières et des mers plus près de chez eux ? Je ne suis pas très douée en géographie mais, il me semble que Konoha serait plus approprié pour ça ou plus simplement, les côtes de leur pays.
Au risque de passer pour la paranoïaque du groupe, je pense qu’il vaudrait mieux que nous restions sur nos gardes et que nous gardions un œil sur yeux, qui sait, peut-être sont-ils là pour repérer le terrain afin de nous envahir."


[HJ] : Genzo, si au lieu d’éditer ton post tu pouvais poster à la suite du mien, ce serait sympa, ça éviterait qu’il y ait des incohérences dans le mien et t’inquiète, on sait que tu vas poster alors, je ne pense pas qu’il soit utile que tu te réserve des posts pour ça. Ce n’est pas un reproche, juste une constatation, en plus, on voit quand tu as posté alors qu'avec l'edit, on ne le voit pas (et non, je ne me prends pas pour un modo (mais, vous avez le droit de me vénérer comme la déesse au brownies XD quoique, je comprends votre admiration qui est parfaitement justifiée mais, je ne veux pas qu'on m'adore XD)).
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edit de 23 heure 18 , Waka, crois-tu réellement que je doutais que tu puisse réussir ce labyrinthe? Si je l'ai mit ici, c'est simplement parce que je m'ennuyais cet aprem et que l'ayant fait (ce qui ne m'a pas empêcher de m’ennuyer) je l'ai posté et ce n'était même pas à ton intention, ni à celle de qui que ce soit.
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Kibito Mane
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Message par Kibito Mane »

La réponse fut des plus satisfaisante, le simple fait que la jeune fille excite ses lèvres, emplie de joie le cœur de Kibito. Ces quelques mots suffirent à changer le jeune homme, qui après s’être replacé le bandeau, lui décrivit quelque peu sa rencontre matinal. Après quoi il sentit un animosité se propager sur sa gauche.

Il fit la moue puis tourna légèrement la tête, il n’avait pas tout de suite vu cet personne, et dans tout les cas, celle-ci aussi. Il se décala un peu, en faisant crissé le sable sous ses chausses et décrypta la personne, qui allait assurément s’occuper d’eux. Après une rapide constatation de cette personne, Kibito en arriva à une conclusion ; la jeune fille était plutôt jeune pour être Jônin et devait être donc soit une surdoué, ou un grade en dessous. Si les ressources de schinobis avaient étonné Kibito, celui-ci n’en montra rien. Il se rapprocha un peu de la jeune schinobi et ouvrit sa bouche pour la saluer, mais celle-ci le coupa. Ne faisant pas attention au manque de tact de la jeune fille, il écouta son discours désobligeant sur sa présentation. Il fut courroucé de la façon dont cette personne pouvait parler des gens qu’elle ne connaissait pas, mais ne voulant commencé la mission sur de bonne base, Kibito se tue et écouta le discoure rétrospectif de son aînée.

La mission n’était pas des plus emballant. Kibito la trouvait même ennuyeuse à mourir. Il n’aimait pas se fondre dans un groupe de personne et n’aimait en aucun cas aider les autres personnes. Soi Fon était un cas à part, il sentait que elle aussi éprouvait quelques crainte sur le monde extérieur, et en son fort intérieur savait qu’il pouvait compter sur elle et qu’elle pouvait compter sur lui. Il détourna alors la tête et déchiffra les sentiments qui paraissait sur le visage de sa comparse, oubliant un peu le discours auquel il avait le droit. Oubliant l’échec futur qu’il se promettait, Kibito réfléchit au cause de la mission, comment se faisait-il que des Sunnites viennent au pays de la brume. Le mensonge était trop gros pour que des ninja y viennent pour un stupide poisson. Il était obligé que ceux-ci avaient d’autres motivations, une infiltration en terrain ennemi, poser des explosif, un examen chunin, un nouveau village, des alliance, ou plutôt une imagination débordante de la part d’un nouveau ninja ?
Kibito stoppa net sa réflexion intérieure sur leurs motivations et se mit à mémoriser les phrases de la chunin.

Le soleil commençait à taper, Kibito se frotta ses cheveux d’une blondeur étonnante et faisant crissé ses pieds sur le sable et changea de point d’appui, depuis quelques temps, le jeune homme ne pouvait plus tenir en place, et les moindres instants d’immobilité pouvait l’énerver. Ignorant la remarque de son camarade, Kibito balaya l’horizon du regard, et laissant loin de lui les discussions plates sur l’ordre du jour, celui-ci se plongea dans le décor. Il se sentait entraîné par le large et ne pouvait rien faire pour se retenir prisonnier, il avait trop de tension dans son corps et pouvant enfin palpé un moment de décontractement, il ne voulu pas le gâcher. Il se rappela alors tout ce qui faisait qu’il était ici aujourd’hui ; le fugue de chez ses parents, le périple jusqu’à Kiri, ses rencontres et découvertes, sa nouvelle amie et son nouveau but, se remémorant le visage de ses parents lorsqu’ils étaient attentifs à ses demande, Kibito laissa s’échappé un « ouf » de regret, mais une main l’agrippa. Il rouvrit les yeux et laissa le soleil l’éblouir, puis vit deux grandes mains se rapprocher, il avait oublié que c’était à son tour de se laisser palper le visage, mais après quelques contestations, il laissa la chunin s’approcher, il mit ses épis en arrière et approcha son visage. Il était quelque peu rugueux à cause de son manque d’hygiène durant les dernier mois passé en forêt. Sa peau était sèche et laissé quelques bouton sortir à certains endroits, ses cheveux aussi avaient besoin d’un bon coup de peigne, ils étaient minable et tombaient sur son dos en s’enroulant ensemble. Prenant soudain compte de son apparence, Kibito laissa s’échapper quelques jurons de sa bouche, puis il laissa partir les douces mains de la chunin et se présenta avec sa voix trop aiguë à son goût, qu’il réprimandait sans cesse. Il se tourna alors vers Soi Fon et adopta une posture plus convenable.
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Misao Yakusoku
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Message par Misao Yakusoku »

HRP : Bon je vais être très clair les edit et HRP des élèves sont interdits. Si vous avez quelque chose à dire, la boîte à MP est votre ami ! De plus Wakabayashi j'attendais un post de ta part et je ne viens de voir que maintenant ton edit ... Et oui je n’ai pas l'habitude qu'on se parle par coup d'edit, donc je ne vois pas. Heureusement que Soi Fon était en vacances, je pense donc que de toute façon cela ne change pas grand chose ... Bref plus d'edit et plus de HRP. Merci


Genzo semblait avoir reprit du poil de la bête. Le seul mouvement qu'elle fit vers lui fut de tendre son oreille pour l'écouter, mais son visage reste neutre. Elle l'entendit déplié la carte et commençait à travailler dessus. Bien au moins elle aurait des yeux provisoires pour arriver à bon port. Puis ce fut autour de la jeune fille de se présenter et de lui faire comprendre qu'elle ne se laisserait pas toucher.

"OH ? Mademoiselle fait sa midinette ? Tu trouves donc normal d'avoir un avantage sur moi car tu peux me voir mais moi non ?"

Elle n'en avait pas finit avec elle et des nanas dans son genre c'était exaspérant. Puis la petite embraya sur des questions et cette fois ci Misao se mit à rire, un rire moqueur.

"Oui tu as raison, nous allons les surveiller avec nos deux yeux."

Elle montra avec deux de ses doigts, ses yeux cachés par le bandeau.

"Le poisson qu'il cherche ne se trouve pas chez eux, ni à Konoha. Nos supérieurs ont déjà vérifié cela. Alors pour le moment leur mission parait des plus sérieuse, vu que ce mystérieux n'est que sur nos côtes. De plus depuis leur arrivé, ils sont bien évidement suivis. Mais quand vous rencontrez les sunites, je compte sur vous pour être en alerte et me faire un rapport chaque soir sur la journée que vous aurez passé avec eux. Peut être qu'ils en savent plus que ce qu'ils ne veulent nous ne dire. mais en même temps c'est l'occasion rêver pour vous, d'apprendre à connaître d'autres genins et d'un autre village en plus."

Puis Kibito se laissa "regarder" par Misao. Elle prit son temps pour se faire une idée de son visage. Elle était au courant de la mission de Nagao et de Kenji et cela se sentait sur le visage du jeune homme. Mais ce groupe paraissait très silencieux. Bien au moins ils ne l'énerveraient pas. Mais en fait cela l'alertait plutôt qu'autre chose. Dans son groupe de genin, il n'arrêtait pas de parler et de rire et de s'amuser, eux c'était tout l'inverse. A croire qu'ils avaient déjà tous souffert mille morts. Elle fouilla dans son sac et elle en sortit une écharpe qu'elle balança à Soi Fon.

"Tiens c'est pour toi. Vu que tu ne veux pas me montrer ton visage, tu vas mettre ce bandeau sur tes yeux et tu vas faire tout le trajet avec. Oh et essaye de ne pas faire ce que je te dis et ça ira très mal pour ton matricule. Au cas où vous ne l'auriez pas compris, à partir de maintenant vous êtes noté. Je suis votre sensei que cela vous plais ou non et il va falloir me supporter. Soyez cool et je le serais, ne le soyez pas et vous me ferez vraiment plaisir ! Genzo en route."

Elle attrapa son sac et elle attendit que tout le monde se branle pour les suivre à une distance raisonnable. Elle sortit un papier de sa poche et elle le suivit avec son doigt tout le long du trajet. Ils quittèrent tout d'abord la plage pour suivre la route côtière. De temps en temps il rencontrait des marchands ambulants ou des villageois qui revenaient de leur travail. Puis au bout d'une heure de marche, la population se fit plus rare, les champs moins présent. Misao restait muette, elle n'avait pas grand chose à leur dire et surtout elle préférait les écouter. Genzo se débrouillait plutôt bien pour le trajet. Et c'est à la fin de la journée vers 18 heures qu'ils arrivèrent dans un petit village de pêcheur. Ils saluèrent quelques habitants et ils se rendirent dans la salle auberge du coin. "Yadoya tsumibito". A partir de ce moment là Misao entra la première.

"Kon'ban'ha Okusan. La délégation des sunites est ici je suppose ?"

"Oui Neesan, ils ne sont pas encore rentrés. Vous les trouverez dans la salle commune vers 20h pour le repas."

"Très bien je vais prendre une chambre pour moi et je vous laisse voir avec ces jeunes gens pour leur organisation."

Elle se retourna vers les trois jeunes gens, pendant que la femme lui tendait sa clé et lui donnait les indications pour rejoindre sa chambre.

"Bien on se retrouve d'ici deux heures pour le souper. Soi Fon tu peux enlever ton bandeau maintenant. A tout a l'heure."

Misao partit donc à l'étage et s'enferma dans sa chambre.
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Soi Fon
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Message par Soi Fon »

[HJ] : Alors, bien qu’étant d’accord avec toi pour l’edit de Genzo qui avait déjà causé un petit retard une autre fois, ça s’arrête là. Pour la suite, je ne suis absolument pas en accord avec toi.
Je ne vois pas en quoi le fait d’éditer ses posts pour les améliorer ou pour enlever des fautes d’orthographe est un mal, bien au contraire c’est une bonne chose. Ensuite pour les hj, ça permet de passer l’info au groupe ainsi qu’aux joueurs qui pourraient nous rejoindre par la suite et comme dirait une copine, trop la flemme d’envoyer des mp.

Pour finir, j’ai toujours marché comme ça et je pense pouvoir dire que tous les trois nous avons une certaine ancienneté sur nns (plus d’un an pour ma part) et que ça a toujours très bien fonctionné comme ça alors pourquoi changer un système qui marche ? Tous ça pour dire que non, je ne bouleverserai pas mes petites habitudes pour si peu surtout que ça ne pose pas de réel problème et que ce n’est pas interdit contrairement à ce que tu as décrété ( <== oui je n’ais pas mis la terminaison ée et c’est volontaire).


La chuunin ne se fit pas prier pour réagir à la déclaration de Soi Fon. Selon elle, il n’était pas normal que l’une ait un avantage parce qu’elle pouvais voir, ce à quoi la jeune fille lui répondit que ce n’était pas elle qui avait un handicap et qu’elle ne voyait absolument pas pourquoi elle devait combattre sa répulsion pour une inconnue. Une belle amitié était en train de naître.

Puis cessant de dire des idioties, la jeune femme lui donna quelques explications quand à la raison qui poussait les sunasiens à venir jusque chez eux mais, cela ne convainc pas l’adolescente. Une mission pour aller chercher un poisson, qu’elle ineptie. D’un autre côté, peut-être était-ce dans le but de préparer un remède ou quelque chose dans ce goût là, elle n’en savait rien.
La jeune femme voulait également que ses genins lui fassent un rapport sur les activités de leurs hôtes quand ils seraient réunis. Ne pouvait-elle donc rien faire par elle-même ? Elle possédait des oreilles, un nez, le toucher, fallait-il réellement des yeux pour surveiller quelqu’un ? Tout comme pour la carte, ne connaissait-elle pas le chemin ? Si c’était le cas, la kunoichi avait hâte d’être débarrassée de l’inutile qu’on leur avait collé.

Elle aurait préféré être avec Kenji ou Naoki, peut-être même la Kawada était-elle plus sympathique mais pour le moment elle devrait faire avec la mégère. Il fallait simplement espérer que la mission serait courte et que les sunasiens ne seraient pas comme elle. En plus, pourquoi une moyenne classe supervisait-elle la première mission d’un groupe de genin ? Un jounin pour professeur et à présent une chuunin pour chef d’équipe. La manière de faire des kiriens était décidément bien étrange.

Puis, en ayant fini avec son petit discours, elle se dirigea vers Kibito et lui palpa le visage. Bien vite, une moue de dégoût se forma sur son visage, comment pouvait-on se laisser toucher ainsi par une inconnue ? Sa mère pouvait la toucher ainsi que ses amis mais cette femme, non décidément, c’était hors de question.

Soudain, elle se rendit compte d’un détail, depuis que Misao avait prit la parole, c’était affreusement calme, plus personne ne pipait mot. Elle devait avoir un don pour gâter l’ambiance. Enfin, il ne faudrait pas qu’elle s’en étonne après. Et puis, le calme n’est pas une mauvaise chose et cette situation contentait Soi Fon, pour elle, c’était parfait, ou presque. Pour que ce soit parfait, il aurait fallu qu’une personne disparaisse, ou deux, ainsi elle aurait été seule avec son ami mais, d’un autre côté, Genzo ne lui avait rien fait, il suffirait que l’éclopée aille voir ailleurs et ce serait le paradis.

Quand on pense au loup, celui-ci ne tarde pas à montrer le bout de sa queue et c’est ce qu’il fit en lançant une écharpe à la jeune fille. La bande de tissus trop légère dévia de sa trajectoire et la jeune fille du aller la ramasser.
La consigne était simple, elle devrait la porter durant le trajet, avait-on peur qu’elle attrape un rhume ? Non, il lui faudrait s’en masquer les yeux et ainsi avancer à l’aveuglette. Une séance de torture avec Kenji, des œillères, était le village du brouillard ou bien Sadomasoland ? Quoi qu’il en soit, elle ne se retint qu’aux prix de gros effort de se jeter sur la supérieur pour lui exprimer sa pensée.


*Crève raclure*

Si elle croyait qu’elle allait obéir à un ordre aussi stupide, elle se fourrait le doigt dans le bandeau et ce jusqu’au coude. Cette écharpe, elle la porterait mais plutôt que de s’entraîner en avançant masquée, elle la porterait au cou. L’écharpe en elle-même était belle, longue d’un peu plus d’un mètre, elle était faîte de soie et teinte en jaune. Un beau cadeau qu’elle aurait pu apprécier à sa juste valeur si on ne l’avait pas menacée juste après le lui avoir donné.

En cet instant, Kenji et Nagao lui manquaient. Peut-être se serait-elle prit une gifle de leur part s’ils avaient été là mais, venant d’eux ça aurait été différend.

Après ce qui sembla une éternité, le groupe se mit en marche, La jeune fille laissa les autres avancer et se plaça en bout de file. Plus elle serait loin de l’autre folle mieux ce serait.
Ils marchèrent des heures durant, le paysage changeait, aux routes la plage fit place puis ce furent de petits hameaux qui apparurent, en plissant les yeux, elle pu même deviner la célèbre stèle des héros tombés au combat pour le village. Leur équipe ne croisa que peu de monde, enfin, peu de monde en comparaison des rues kiriennes.
De temps en temps, Soi Fon tapait dans une pierre puis lâchait un petit cri pour faire croire à face de miroir
(effet miroir du bandeau) qu’elle avait suivi sa consigne.
Peut-être n’aurait-elle pas du, un combat aurait pu être amusant, la seule question était pour qui cela aurait-il été amusant ? Pour une jeune genin à peine promu ou bien pour une jeune aveugle elle aussi promu il y a peu au rang d’éclopée mais ça, personne ne pouvait le deviner.

Alors que le soleil était déjà bas sur l’horizon, ils traversèrent un village de plus mais à la différence des précédents, ils s’y arrêtèrent. Ça et là, on voyait quelques embarcations ainsi que des filets et surtout, il y avait cette odeur si caractéristique de la mer, sans doute l’air marin. Toutes ces choses firent comprendre à la jeune fille qu’ils étaient arrivés dans un village de pécheur.
Là où ils stoppèrent leur lente marche, si lente que l’on aurait pu croire à une procession funéraire, se trouvait une porte de bois. Un bois grossier, mais pas plus que les barques qui se trouvaient éparpillés dans le village. L'amblyope entra la première.

De deux choses, l’une, soit le plan était très précis soit, elle était déjà venue. Une fois à l’intérieur, elle salua la gérante, une petite femme replète d’une certain âge mais à l’air sympathique. Puis après s’être attribuée une chambre elle laissa ses subordonnés non sans avoir dit à Soi Fon qu’elle pouvait retirer son écharpe.


*Compte la dessus ma vieille :x *

Puis elle alla s’installer dans un coin laissant aux autres le soin de s’occuper des chambres, elle se fichait éperdument de dormir dans la même chambre que ses camarades, elle avait déjà vécu ça avec Kibito et surtout, ils étaient une équipe et cette situation risquait de se reproduire à chaque mission.

[HJ] : Kibito, si tu postes avant qu’on passe à autre chose, libre à toi de venir discuter avec Soi Fon. Genzo, je pense que tu seras un peu trop occupé à nous guider mais si tu le souhaites, tu es le bienvenu. Pour le moment je laisse mon post comme ça et si c’est le cas, je rajouterai soit un bout soit je me débrouillerai pour que ça colle avec mon post suivant, par exemple en faisant se remémorer la conversation à mon perso.
C'est pas mon meilleur post mais, faut que ça revienne, ce qui ne sera pas long XD et puis, j'ai du mal à laisser Soi Fon se faire enguirlander mais je pouvais pas trop réagir étant donné que tout le voyage s'est déroulé en un post (soit dit en passant, il aurait fallu nous laisser un eu plus de liberté plutot que de dire que le groupe part et qu'on arrive en deux secondes :x .
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Kibito Mane
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Message par Kibito Mane »

Kibito retira son visage avec dégoût, il se rendait enfin compte que sa réponse futile aurait due être plus réfléchit. S’excusant de son écart de comportement, le jeune homme quitta la chunin et vint s’asseoir sur une pierre près de sa comparse.

Certains détailles de la mission le chiffonnait. Ce n’était pas le fait qu’ils doivent aider un autre village, ni de devoir faire des salamaleques à de proches envahisseurs. Mais c’était ces rumeurs qu’il avait entendu le soir de son ascension au rang de genin. Lorsqu’il avait arpenté les rues et rencontré le gradé quelques peu fou, et qu’il avait entendu ses révélation troublantes. Était-ce donc vrai que le village allait être démantelé? Les faisait-t-on quitter le navire pour empêcher les plus jeunes éléments de mourir? Comment ce faisait-il que des genin s’improvisent pécheur? Sans parler qu’ils n’avaient pas un Sensei de haut-rang ( j’arrête là les jeux de mots). Tant de mystère à élucidé, trop d’information à décrypter. Il savait bien que le village allait devoir faire face à un nouvelle essors, c’était sûrement cela qui le poussait à avoir une confiance aveugle envers son maître, comme si celle-ci pouvait les sauvé.

Après avoir passablement réfléchit sur le sujet, Kibito rejoignit ses camarades et sans remarquer le nouveau postiche de Soi Fon, il emboîta le pas.

Le soleil venait d’accéder à la marche la plus haute de son trône, faisant ainsi miroiter les gouttelettes de pluies qui parsemaient les allées de champs. La petite troupe n’avait émis aucun son depuis le début de leur mission, comprenant l’urgence qui les oppressaient, Kibito argumenta un petit monologue:

“-Je crois que notre groupe est partit sur de mauvaises bases, non seulement au niveau de lien d’amitié, mais aussi de nos compétences. Il me semble je crois que tu n’as pas réussi à assimiler toutes les techniques ( affirma-t-il avec son air des plus sérieux), je n’ai quand à moi pas su maîtriser la dernière et je crois que c’est aussi le cas de Soi Fon. Ne nous connaissant que très peu et avec les informations que j’ai emmagasiné, je pense que nos chances de réussite sont très basses, et j’ai bien peur que notre mission se solde par un échec.”

Il prit un longue inspiration et admira les quelques champs peuplé de gens s’afférant à en extraire les ressources. Le fait de voir ces paysans lui fit l’effet des madeleines de Proust et il se remémora le temps où il n’avait pas à se soucier de ce qu’il allait faire le lendemain, mais ce temps était révolu. Il écarquilla un oeil et revint à la réalité. Sentant qu’il avait capté l’attention de son audimat il reprit sa petite discussion:

“-Je crois que nous avons tous compris de quoi en retournait notre mission. Il ne nous faut pas pêcher un bête poisson pour les beau yeux du Kage, mais récupérer un maximum d’informations. Je peu aussi affirmer que les Sunites ne viennent pas pour pêcher et que leur couverture est beaucoup trop grosse pour qu’il aient eux même conscience de leur mission. Je crois plutôt que cette mission n’est que le début d’une invasion à grande échelle, il est fort probable qu’ils n’en savent encore rien, et c’est là que notre mission perd tout son attrait, car nous ne pouvons rien apprendre. Me basant sur ces spéculation, je dirais aussi qu’ils se connaissent, ce qui fait qu’ils sont beaucoup plus fort mentalement que nous car il peuvent comblé mutuellement leurs défauts, c’est pour ça que je vous propose une petite discussion sur nos motivations se soir, non pas que ça m’enchante mais notre petit trio à vraiment besoin de toutes les pistes possible pour se créer un mentale d’acier.”

Il arrêta donc ici la discussion réservant ses quelques autres ambitions à leur fin de soirée. Ne trouvant rien de mieux à ajouté, Kibito tourna légèrement la tête et se replongea dans son enfance capricieuse qui lui avait forgé sa voie.

Le village était petit et changeai des bains de foules quotidiens de la cité. Bien que pressé de rentrer s’affaler sur le premier canapé venu, Kibito scruta les points stratégiques de des lieux, puis en les enregistrant dans sa mémoire rentra dans sa nouvelle demeure.

La masure n’était pas des plus accueillante, mais la convivialité qu’offrait les lieux ne déplus pas au jeune homme. Défaisant les bandoulières de son sac et replaçant sa tunique sur ses épaules, Kibito balaya la pièce des yeux et les stoppa sur la bonne femme qui faisait office d’aubergiste, la saluant passablement, il put voir ses manières peu aguicheuse qui faisaient tout le charmes des femmes de pécheurs.

Il laissa les deux femmes dans leurs discussion et passa à côté d’une Soi Fon occupé à enlevé son bandeau, et sans la regardé lui fit une remarque ponctué d’une pointe d’humour:

“-Jolie châle.”

Il alla donc s’asseoir à l’une des tables vides et attendit ses camarades pour ouvrir la discussion:

“-J’espère que nous pourrons répondre à toutes nos questions et surtout que nous réussirons à créer de solide lien entre nous. Je propose pour cela de faire un tour de table sur nos motivation, nos défauts, nos spécialités et nos habitude, je vous propose aussi que lors de cette entrevue nous établissions nos grades au sains du groupe, lorsque je dis grade, je ne veux pas dire chef, mais plutôt fonctions, j’espère que vous savez aussi bien que moi que le temps presse et que celui dont nous disposons est bien insuffisant, c’est pour cela que je vais commencé. Je m’appelle Kibito, mes motivation sont la survie du village, mes défauts sont ma faible constitution qui m’empêche d’avoir l’avantage en combat rapproché et d’avoir une certaine phobie pour le monde extérieur (il avait dit c’est mots très bas, de peur qu’on ne les entendent), j’excelle par contre dans le ninjutsu et peu rapidement analyser une situation.”

Faisant comprendre qu’il avait fini, il se tourna vers Wakabayashi en attendant le début e son récits. Il était rare qu’il se confie, mais il avait sentit le danger oppressant qui les menacé, il devait maintenant garder la tête froide et faire abstraction de ses stupides sentiments.
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Message par Wakabayashi »

Genzo tourna la tête vers Misao, et un petit rictus facial lui vînt. Etait-ce l’excitation ? Ou la confiance ? Il n’en était rien. C’était simplement un petit sourire en guise de départ de la mission. Et sans même attendre que son sensei ouvre la bouche à nouveau, le genin déplia la carte et commença alors à l’étudier.

Pendant ce temps là, une petite dispute éclata entre Soi Fon et la Chûnnin. Le jeune garçon n’avait que faire des autres, il ne calcula pas la discussion, et resta concentré sur le tracé du parcourt afin de se rendre au village, le plus rapidement possible. Il n’avait pas l’intention de trainailler…

Puis,après avoir palpé Kibito comme elle l’avait déjà fait avec Genzo lors de leur première rencontre, le sensei lacha un : « Genzo en route ». Sans plus attendre, il prit le chemin en direction l’entrée du village de pêcheur, comme s’il avait vécu ici depuis d’illustres années…

Le ton était donné, la mission était lancée. Il fallait être concentré, et non dispersé un peu partout ça et là ! Cette femme était forte, très forte. Et, malgré sa cécité, elle pouvait apprendre beaucoup au jeune genin solitaire. Genzo la fixait, avec un regard qui en disait long sur ses envies, ou devrais-je dire, ses sentiments. Avec son regard remplis d’enthousiasme sur la vie ! Sa nouvelle vie !

Ils quittèrent tout d'abord la plage pour suivre la route côtière. De temps en temps il rencontrait des marchands ambulants ou des villageois qui revenaient de leur travail. Puis au bout d'une heure de marche, la population se fit plus rare, les champs moins présent. Le genin, tout comme la chûnin, restait muet, il préférait écouter les deux autres. Quelques paroles retinrent son attention, même s’il n’y prit pas la peine d’y répondre :

“-Je crois que notre groupe est partit sur de mauvaises bases, non seulement au niveau de lien d’amitié, mais aussi de nos compétences. Il me semble je crois que tu n’as pas réussi à assimiler toutes les techniques ( affirma-t-il avec son air des plus sérieux), je n’ai quand à moi pas su maîtriser la dernière et je crois que c’est aussi le cas de Soi Fon. Ne nous connaissant que très peu et avec les informations que j’ai emmagasiné, je pense que nos chances de réussite sont très basses, et j’ai bien peur que notre mission se solde par un échec.”

Le genin esquissa un léger sourire, puis paru un instant perdu dans ses pensées, comme submergé par les souvenirs. Puis, reprenant son sérieux, il reprit un rythme de marche soutenue. C’est là qu’une phrase dite à nouveau par l’autre genin, lui traversa l’esprit :

« …Je vous propose une petite discussion sur nos motivations se soir, non pas que ça m’enchante mais notre petit trio à vraiment besoin de toutes les pistes possible pour se créer un mentale d’acier. »

Malgré cela, Genzo restait impassible, comme si les paroles de son coéquipier paraissaient normal. Quoique ! Dans ce monde de désolation où vivent les hommes, un homme de sa trempe doit être habitué de côtoyer le sang, et tout les aspects négatifs de la vie.

Finalement, le garçon se débrouillait plutôt bien pour le trajet. Et c'est à la fin de la journée vers 18 heures qu'ils arrivèrent dans un petit village de pêcheur. Une fois à quelques mètres des portes du village, le genin se stoppa net. Il tourna la tête vers Misao, et hocha la tête en guise de confirmation. Il était prêt !

"Come on!"

C’est là, que la chûnnin prit les choses en mains. Elle les amena tout les trois en direction d’une auberge du coin, du nom de : "Yadoya tsumibito". Elle se dirigea vers la gérante de celle-ci, puis discuta un instant. Genzo lui, ne parlait pas. Il n’avait que faire des sarcasmes des deux autres genins…Il avait fait son boulot, il les avait conduis à bon port, maintenant comme disait la chanson : « Chacun sa route, chacun son chemin… ». Au moment, ou il allait réserver lui aussi une petite chambre, Misao revînt dire deux, trois mots à sa troupe :

"Bien on se retrouve d'ici deux heures pour le souper. Soi Fon tu peux enlever ton bandeau maintenant. A tout a l'heure."

Tout de suite après, Kibito alla s’asseoir à l’une des tables vides afin d’ouvrir la discussion. Le jeune genin solitaire, se dirigea vers l’aubergiste afin de lui réclamer une chambre, lorsqu’il se résolu à changer son option. Il voulait opter pour l’extérieur, et profiter de la lune. Ce qu’il aimait, dormir à la belle étoile…Lorsqu’il tourna la tête vers Kibito, il eu un sentiment inexplicable, qui le poussa à aller se joindre à lui. Il s’approcha de la table, sans s’y asseoir. Restant debout, adossé à un pilonne en bois, les bras croisés. Il écouta attentivement le petit speach de son compatriote, car ce n’était rien de plus qu’un collègue de travail pour Genzo.

“-J’espère que nous pourrons répondre à toutes nos questions et surtout que nous réussirons à créer de solide lien entre nous. Je propose pour cela de faire un tour de table sur nos motivation, nos défauts, nos spécialités et nos habitude, je vous propose aussi que lors de cette entrevue nous établissions nos grades au sains du groupe, lorsque je dis grade, je ne veux pas dire chef, mais plutôt fonctions, j’espère que vous savez aussi bien que moi que le temps presse et que celui dont nous disposons est bien insuffisant, c’est pour cela que je vais commencé. Je m’appelle Kibito, mes motivation sont la survie du village, mes défauts sont ma faible constitution qui m’empêche d’avoir l’avantage en combat rapproché et d’avoir une certaine phobie pour le monde extérieur (il avait dit c’est mots très bas, de peur qu’on ne les entendent), j’excelle par contre dans le ninjutsu et peu rapidement analyser une situation.”

Rapidement, celui-ci fixa le genin, lui faisant comprendre que c’était à lui de raconter son récit. Genzo ne se confiait jamais, mis à part à sa sœur chérie décédée. Et, ce n’était encore moins à un simple ninja bossant avec lui qu’il allait le faire. Il le regarda un instant dans les yeux avant de dire :
« Quand vos paroles oublient la vérité
Seul, engranger par le bruit du silence
Je ris de ma souffrance
En écoutant vos mots muets
Seul, j'écoute vos gestes
Qui proviennent de votre supériorité
A mieux souffrir de la peste
Que de la vérité. »
Puis, il se retira afin d'aller méditer au pied d'un bel arbre au calme...attendant sa chère lune adorée.
Genzo Wakabayashi, genin solitaire de Kiri

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Misao Yakusoku
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Message par Misao Yakusoku »

HRP :

Tout d'abord veuillez m'excusez de vous faire une fausse joie mais je répondrais avant la fin du week end promis. Pour le moment je vais revenir sur certaines choses pour que nous partions sur de bonnes bases. A priori tout le monde a compris ou du moins mis de l'eau dans son vin sauf ... bref je vais donc répondre et dire le pourquoi du comment. Je ne reviendrais pas sur les accusations d'ancienneté, de sexe et j'en passe ...

Les EDITS :

- En ce qui concerne le fait d'éditer son post pour corriger les fautes d'orthographes je n'y vois aucun mal.

LES HRPS :

- Je suis contre. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons bien sûr.

1/ La première, en tant que modo je ne fait pas de HRP car je pense que tous et chacun vous êtes capable de comprendre vers où votre sensei veut vous amener. Et si vous ne comprenez pas e bien cela ne feras que des situations plus cocasses.

Pour ex. : Si votre sensei est entrain de vous apprendre une technique dois je faire un HRP pour dire : Expliquez ce que vous faites, ce que vous ressentez et ainsi de suite ... Je pense que vous savez tous comment faire votre réponse.

2/ Ensuite je n'aime pas cela pour la simple raison que cela coupe le jeu. C'est pas beau, c'est laid et ça me coupe dans le rp.

Pour ex : Un très joli post romantique où à la fin nous attendons la réponse du deuxième protagoniste qui doit embrasser son partenaire et là Un gros HRP qui dit : OUBLIE PAS J'AI UN CHEWING GUM ! Lol bah ça me coupe tous les effets.

3/ Des HRPS pour dire des choses aux autres joueurs surtout quand cela ne concerne qu'une seule personne et de plus pour pas être sympa, bah personnellement je m'en fou et non. Donc les MPS sont vos amis.


Un moment donné on s'était posé la question pour les italiques, il avait été décidé de faire comme on veut. Et bien moi j'aime pas les HRP donc merci de ne PLUS en faire.





Ensuite j'aimerais revenir sur une autre chose concernant votre RP en général. J'aimerais que quand vous vous adressiez à moi ou à un autre joueur, vous ne le fassiez pas de manière racontée.

EX : "Selon elle, il n’était pas normal que l’une ait un avantage parce qu’elle pouvais voir, ce à quoi la jeune fille lui répondit que ce n’était pas elle qui avait un handicap et qu’elle ne voyait absolument pas pourquoi elle devait combattre sa répulsion pour une inconnue"

Désolé mais avec ce genre de post, je ne cerne pas votre personnage et cette réponse est facile car de ce fait l'autre partie ne peut pas réagir. Donc merci de le faire en parole, de vous exprimer pour les prochaines fois. Car sinon effectivement nous aurons toujours l'impression de faire un dialogue de sourd alors que Misao est aveugle pas sourde.



Et enfin : Vous pouvez ne pas être d'accord avec moi. C'est tout à fait votre droit et je le comprendrais très bien. Mais dans ce cas là voyait avec un autre modo du forum, notamment Kenji pour ne citer que lui, pour aller voir ailleurs qu'avec moi. Je ne le prendrais pas mal et je le comprendrais tout à fait.


Sur ce bon jeu et à vos boites à MP pour tout commentaire.



Merci.


Réponse au topic avant dimanche soir ^^
Yakusoku Misao Chûnin de Kirigakure no Sato
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Misao Yakusoku
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Message par Misao Yakusoku »

Misao était parie dans sa chambre sans prêter attention aux genins. Avait elle compris que Soi fon n'avait pas respecté la "punition" et qu'elle avait donc encore une fois manqué de respect ou bien n'avait elle rien vu ? Toujours est il qu'aucun mot ou aboiement ne fut donner à la jeune fille. Kibito prit l'initiative d'installer le groupe autour d'une table pour pouvoir discuter tranquillement et peut être même parler stratégie. Cependant Genzo décida vite de mettre un terme à cela.

La gérante de l'établissement se trouvait devant un dilemme. Aucun des enfants ne lui avaient dit pour la chambre et il y a avait une jeune femme dans le groupe. Elle paraissait jeune mais son corps devait être entrain de changer, et quand les filles arrivaient à la puberté, elles aimaient avoir leur propre intimité. Mais avec l'arrivé des sunites, cela ne se passait pas forcément comme prévu. Elle demanda donc à sa belle fille de monter préparer la grande chambre pour trois personnes comme elle l'avait fait pour l'équipe de genin de Suna. Elle partit dans la cuisine et elle revint avec un plateau. Il y avait trois tasses et une théière. Elle s'approcha lentement de la table de Kibito et Soi Fon.

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"Bonjour jeune gens. Je me nomme Sanae Oseko. Je suis la patronne de cet établissement, mon défunt mari, paix à son âme, m'a légué ce modeste hameau et j'essaye maintenant de le faire vivre et de le rendre chaleureux pour mes hôtes. Soyez les bienvenues au "Jaa Ibachi". Tenez voici un peu de thé pour vous faire patienter jusqu'au repas. Il sera servit d'ici deux petites heures. D'ailleurs si vous avez des envie particulière ou des questions n'hésitez pas je suis là pour vous. Je vous laisse tranquille."

Elle regarda Kibito et Soi fon puis elle se mit à sourire en serrant ses deux mains contre sa poitrine. Le genre de regard qu'une grand mère fait généralement pour dire "Oui je sais vous êtes ensemble et vous faites un très jolie couple. " Elle les regarda de temps en temps en souriant puis elle repartit dans la cuisine pour terminer son travail en revenant de temps en temps derrière le comptoir. 'Si vous avez des questions à lui poser, faites lui signe et elle viendra vers vous. Ensuite je répondrais à vos questions.).

Pendant ce temps une jeune femme descendit les escaliers. Elle se dirigea dans la cuisine parla avec Sanae, puis elle se dirigea derrière le comptoir. Elle prit un pot qu'elle ouvrit et elle en sortit quatre biscuits. Elle se dirigea à son tour vers la table des jeunes gens.

Image

"Veuillez me pardonner de vous déranger. Je me présente je suis Yumi Oseko, la belle fille de Sanae Osako."

Elle regarda si sa belle mère était en vue et elle fit un signe pour faire chut aux enfants puis elle leur donna les gâteaux. Et elle se mit à leur parler tout bas.

"Elle a horreur que l'on mange avant les repas. Mais vous avez peut être un petit creux. Votre sensei vous fait savoir qu'elle mangera dans sa chambre. Vous avez donc quartier libre jusqu'à demain matin 6h. Je viendrais frapper à votre porte pour vous réveiller. Si vous avez besoin de moi n'hésitez pas."(Comme pour Sanae, pour l'interaction.)

Elle repartit derrière le comptoir, puis dans la cuisine. Des bruits de casseroles et de poeles, ainsi qu'une bonne odeur de légume commençait à se répandre. Pour le moment il n'y avait pas de client à part les deux genins.


----------------


Pendant ce temps à l'extérieur Genzo avait trouvé son arbre et le soleil commençait lentement à se coucher. Enfin disons que la lumière baissée vu qu'il y avait eu toute la journée une couche épaisse de nuage. Genzo était encore entrain de se demander si il allait grimper à cet arbre ou bien rester sous ses feuilles quand il entendit un bruit derrière celui ci. Misao en sortit et elle le regarda droit dans les yeux. Du moins si elle en avait eu. Elle avait les bars croisés sur son torse et au vu de sa moue, elle allait encore piquer une colère. A priori elle ne savait pas s'exprimer autrement.

"Alors Genzo, tout va comme tu veux ?"

La question pouvait paraître banale mais le ton, lui, était très ironique et elle ne le cachait pas.

"Tu sais Genzo, je pense que je dois être très bête mais qu'est ce que tu fais là ? Il faut que tu m'éclaires car Kibito a été très clair, il faut que vous formiez une équipe. Il a d'ailleurs commencé à entamer la conversation à ce sujet et toi tu fais quoi ? Tu le snob ? Il est trop bien pour toi ? Il t'a posé une question simple et tu joues au grand poète en lui répondant des vers qui n'ont ni queue ni tête ? Comprends tu ce que le mot genin signifie ? Si l'équipe de Suna devait vous affronter, il était évident qu'avant même de commencer ils auraient déjà gagné. Je suis extrêmement déçue par ton comportement, tout comme par celui de Soi Fon. Le seul qui semble avoir la tête sur les épaules dans ce groupe pour le moment est Kibito ! Alors dis moi Genzo, que vas tu faire maintenant ?"

Au vu de la question, si Genzo lui répondait à côté de plaque, ça irait très mal pour son matricule !

HRP : Comme dit au dessus vous avez jusqu'à demain 6 heures. Vous pouvez discuter autant que vous voulez ensemble, me faire 20 posts jusqu'à demain matin, ce n'est pas un souci. Vous pouvez vous servir des pnjs présents, j'interagirais avec eux. Le matin se fera quand vous l'aurez décidé tous les trois. Bonne continuation. Et pour vous orientez un peu, bien que je n’aime pas trop ça, Kibito a obtenu un avantage (Mp envoyé) car il a fait attention à son entourage. La mission est réellement commencée, alors à vos méninges et si vous ne comprenez pas, les MPs sont là. Merci.
Yakusoku Misao Chûnin de Kirigakure no Sato
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Message par Wakabayashi »

Luna quieres ser madre
Y no encuentras querer
Que te haga mujer
Dime Luna de plata
Que pretendes hacer
Con un niño de piel
Hijo de la Luna


*Toujours la même pensée, j’ai hâte d’être à ce soir, de te voir, car t’es la seule à qui je me confie et qui peut me comprendre, mon ange gardienne, à qui je fais la bise, qui vieille sur moi lorsque je flanche comme la tour de Pise. J’ai envie de te serrer fort dans mes bras, car dans mon corps c’est le bordel. C’est le cortège des enfants seul, des gamins comme Corneille. Lune, tu veux être mère, tu ne trouves pas l’amour qui exauce ta prière. Dis moi, Lune d’argent, toi qui n’a pas de bras, comment bercer l’enfant ? *

Luna quieres ser madre
Y no encuentras querer
Que te haga mujer
Dime Luna de plata
Que pretendes hacer
Con un niño de piel
Hijo de la Luna


Soudain, une voix familière vint troubler se calme paisible, cette beauté du monde. Mais, c’était même plus que ça pour Genzo. La lune était plus qu’un simple astre du ciel, plus qu’une vulgaire étoile éclairant la nuit de son habit dorée. C’était la réincarnation de sa défunte mère. Si pure, si rayonnante. Eclairant les démons de la nuits de toute sa splendeur…

"Alors Genzo, tout va comme tu veux ?"

La question pouvait paraître banale mais le ton était donné. Plutôt sec, pour sortir quelqu’un de sa méditation. Le jeune genin leva la tête. La voix ne l’avait pas trompée. Il s’agissait bien de son sensei Misao-sama. D’ailleurs, dans cette atmosphère si sereine, qui pouvait rester droite à lancer un pic comme celui-ci, si ce n’était pas Misao. A part la Chûnnin, qui en était capable ? Puis, ne laissant pas son élève répondre, elle ajouta sur un ton un peu plus explicite, mais toujours aussi moralistique :

"Tu sais Genzo, je pense que je dois être très bête mais qu'est ce que tu fais là ? Il faut que tu m'éclaires car Kibito a été très clair, il faut que vous formiez une équipe. Il a d'ailleurs commencé à entamer la conversation à ce sujet et toi tu fais quoi ? Tu le snob ? Il est trop bien pour toi ? Il t'a posé une question simple et tu joues au grand poète en lui répondant des vers qui n'ont ni queue ni tête ? Comprends tu ce que le mot genin signifie ? Si l'équipe de Suna devait vous affronter, il était évident qu'avant même de commencer ils auraient déjà gagné. Je suis extrêmement déçue par ton comportement, tout comme par celui de Soi Fon. Le seul qui semble avoir la tête sur les épaules dans ce groupe pour le moment est Kibito ! Alors dis moi Genzo, que vas tu faire maintenant ?"

Il lui prit la folle envie d’aller s’étendre vers le ciel étoilé. D’y laisser ses pensées les plus frivoles se balader lentement, errer. Qu’une merveille lui apparaisse devant les yeux. Oui, une belle. Habillé d’une longue robe blanche, le vent glissant dans ses cheveux, une sorte d’Ange. Une femme fragile et si jolie. Son regard d’enfant venant se poser sur lui. Il la regarderait lui aussi battre des cils, étant envoûté et restant sans voix. La douceur de ses yeux, la blancheur de sa peau, devrait lui paraître un tissu de soie, une étoffe de roi. Il désirait cependant garder sa vision pour lui…ne pas en toucher un mot à la personne bien réelle qui lui faisait face.

Puis, revenant sur la planète Terre, le jeune genin rêveur, prit la parole d’une voix douce. Oui, il était zen. La méditation était quelque chose de bonne pour l’esprit. Elle apaisait le cœur meurtri de Genzo. Et chaque fois qu’il se sentait perdu dans l’immensité incommensurable du monde, il allait se perdre dans ses rêveries, ses univers qu’il inventait.

« Que faites-vous ici en pleine nuit ? »

La question était directe et brève. Il n’attendait pas la réponse, il la connaissait. Si Misao était venu, c’était pour lui faire encore la morale. Si être Chûnnin c’était être assistante sociale, alors cette scène était typique de l’académie. Un sensei faisant la morale à un élève. C’était d’un ridicule…Existait-il pas dans le monde, un proverbe qui disait : « L’hopital qui se fout de la charité ». Oui. Bah cette scène en était vraiment la parodie.

Une femme étant comme Genzo, et voulant le faire changer. C’est alors qu’il reprit avec toujours le même calme, la voix afin de continuer son explication. Oui, car il respecté Misao, il la considérait comme lui. Chaque jour, elle le faisait grandir un peu plus, chaque jour, elle le faisait s’ouvrir un peu plus. Le sortir de la solitude, essayer de l’extravertire. Cependant, le chemin ne serait pas si facile, il n’y avait pas de raccourcie. Et, ce n’était pas du jour au lendemain, que le genin allait devenir comme ceci…

« Vous n’y êtes vraiment pas. Comprenez-le : je suis différent de ses deux genin. Je suis né pour m’engager dans une voie incompatible avec la leurs. On a été formé ensemble, oui…et j’ai longtemps essayé de me convaincre que c’était ça mon chemin. Mais en fin de compte, mon cœur est trop meurtri. Il a choisi la solitude. C’est la solitude qui m’a donné la force de vivre toutes ses années. Je ne pourrai jamais leurs ressembler, à Kibito et à Soi Fon. »

Il regardait la jeune Chûnnin et ajouta :

« Cela ne me dérange pas de m’enfoncer dans la solitude la plus noire. Même, si elle est amère. Misao-sama, vous m’aviez appris que même si je n’avais plus de famille, pas d’amis, je n’étais pas seul au monde. Les êtres chères que j’aimes, sont à jamais dans mon cœur. » dit-il en se tenant la poitrine.

Se tournant sans regarder la jeune aveugle, il s’avança jusqu’au tronc d’arbre. S’appuyant sur celui-ci. Des larmes perlèrent sur son visage. Il était tout à coup triste. Pourquoi, il ne le savait pas. Et, avec une voix tremblante, et un peu moins sereine, il continua son monologue :

« Sensei…il faut me comprendre…je…je ne peux pas…non !! Je ne peux pas…dévoiler ma vie…je suis prêt à défendre mon village au péril de ma vie…mais parler de moi…jamais !! Non, jamais !! Il n’y a…oui, il n’y a que vous qui puissiez comprendre mes sentiments…Ce Kibito…il m’énerve…il se croit…un leader…il se permet de me parler…de m’imposer ses choix…je…je ne vais pas dévoiler ma vie…je ne vais lui dévoiler ma vie…sous prétexte que c’est…que c’est mon coéquipier…en mission…j’agirais en équipe…mais…qu’il ne me demande pas de dévoiler ma vie…je ne sais pas ce qu’il a vécu…et je m’en fou…cela…cela ne sert à rien…Maintenant…si vous voulez me punir…allez-y. Mais…je ne changerais pas d’avis…j’ai besoin de ma tranquillité…j’ai besoin de puiser ma force dans cette lune…cette lune rayonnante… »

Luna quieres ser madre
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