Suna débarque. Mission super motivante ^^

Le pays lui-même... enfin, c'est vite dit vu qu'il s'agit aussi (voire surtout) d'îles.

Modérateur : Urasawa Kenji

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Leolio Mimura
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Message par Leolio Mimura »

[HRP] Bon nous voilà à Kiri. Je vais pas faire super long, je n'ai pas vraiment le temps. Par contre, j'ai envie de faire un truc loufoque, alors je m'excuse par avance ^^ [HRP]




Chapitre I – La construction du bateau


Les trois genins parlaient à voix basse depuis déjà trop longtemps. Leolio décida de reprendre les choses en main.

« J’avais décidé de vous donner une arme en cadeau au meilleur bateau mais comme ça traîne de trop, je vais le construire moi-même. Vous n’avez qu’à regarder le travail. C’est que je suis un homme pressé, je n’ai pas le temps, je file ma carrière est en jeu… je suis une comète humaine universelle »
[HRP : ©l’homme pressé de Noir Désir….remasterisé par mes soins ^^]

Leolio se concentra quelques instants et malaxa son chakra avant de le libérer tout en hurlant

“Kage Bunshin no jutsu”

50 clones de l’ombre se tenait maintenant devant le jûnin, ils étaient en tout point identiques à l’original.

« Bon, messieurs voilà le plan. Nous devons construire un navire pour aller sur l’une des nombreuses îles de Kiri, vous allez donc vous diviser en plusieurs groupes. On va dire 5 groupes avec chacun 10 membres dedans. Et pour bien vous reconnaître vous porterez chacun un brassard d’une couleur différente.
L’équipe rouge sera chargée de dresser les plans du navire.
L’équipe bleue devra aller couper du bois en grande quantité c’est l’équipe des bûcherons.
L’équipe verte ira dans la ville la plus proche, je vais vous expliquer pourquoi après.
L’équipe jaune taillera les rondins de bois apportés par l’équipe bleu pour faire la coque du navire.
Et enfin l’équipe noire s’occupera de tous les équipements de bords : à savoir compas, la barre… mais aussi de tous les éléments esthétiques comme la proue, les couleurs…

Bon vous pouvez vous répartir, l’équipe bleue, jaune et noire filez à votre poste.
L’équipe rouge commencez-moi de suite les plans, je veux un bateau qui navigue vite et bien, avec tout ce qu’il faut à bord.
L’équipe verte, vous allez me chercher plusieurs trucs en ville : j’ai besoin de clous pour les planches, de cordes, de la nourriture. Mais vous allez aussi essayer de me recruter du monde, il me faudrait un type avec un prénom naze du style d’un justicier masqué et qui sait se servir d’épée, un mec qui hurle fort pour la vigie avec un chapeau de paille ridicule, un cuisinier avec des jambes c’est plus pratique, une ravissante et magnifique jeune navigatrice qui devra rester dans ma cabine tout le trajet et un type totalement inutile mais avec un long nez, il pourrait servir d’appât au cas ou.

Allez dépêchez-vous !! »


Toutes les équipes se répartirent, Leolio allait d’une à l’autre pour voir l’avancement, seul l’équipe verte était en totale liberté. Devant la place de l’équipe noire, l’un des clones interrompit notre jûnin.

« Chef »

« Autorisation de parler force noire »

« Est-ce que nous devons aussi faire des voiles pour le bateau ? »


« Non nous avons là-bas trois genins qui seront content de ramer.
Mais faites en tout de même on ne sait jamais »


« Bien chef »

Les bûcherons avançaient vite et bien, déjà plusieurs arbres avaient été abattus.
Cependant l’équipe jaune ne pouvait pas commencer les travaux tant que les rouges n’avaient pas terminé les plans de la coque.
Leolio alla les presser.

« Force rouge, on s’active. N’oubliez pas que vous êtes les leaders des autres équipes, sans vous plus de bateau. On se dépêche »


« Voici les plans chef !
Alors vous avez là le troisième pont avec la salle pour les rames, ici la cuisine, votre cabine, votre chambre, votre salle de bain perso, la pièce commune des genins, après sur le deuxième pont vous avez la salle des provisions et du matériels, ici c’est la soute et sur le pont principal la barre, avec tout ce dont il y a besoin sur un navire.
Nous avons mis 4 mats c’est plus pratique avec au sommet du plus haut le poste de vigie.

Est-ce que ça vous va chef ? »


« Pas mal force rouge, même si je trouve ma cabine, un peu petite. Allez donner vos plans aux jaunes et aidez-les. »

Tout le monde travaillait bien, déjà les premières planches étaient découpées. La construction irait sans doute plus vite que prévu.

C’est à ce moment qu’arrivèrent l’équipe verte. Cependant ils étaient habillé bizarrement. Ils avaient tous sur la tête des petits casques jaunes, une chemise grande ouverte et une ceinture avec des outils. Ils amenaient avec eux le matériel demandé et 2 personnes.

« Votre rapport force verte »

« Oui chef, nous avons trouvé tout le matériel demandez »

« C’est bien, mais vous pouvez m’expliquer cette tenue »

« Ah ça……on en a ramené pour tout le monde ici. En fait le petit bourg où on est allé, se nomme village people, et il n’y avait que des gens habillés comme ça, ou en policiers, indiens, soldats de la navi….et on a trouvé ça sympa du coup, comme la tenue de charpentier était plus adéquat par rapport à ce qu’on faisait, on en a pris une pour tout le monde. »

« Non mais vous vous foutez de ma gueule. Rhabillez-vous normalement merde, on n’est pas là pour faire un tube disco. »

Leolio désigna du doigt les deux personnes qui se tenaient devant lui. Il les regarda bien intensément. Il y avait un jeune garçon, les cheveux mi-long et en tenue de boulanger

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et à côté un…..

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« Mais c’est un pantin ça !!! »

« Je ne suis pas un pantin mais un petit garçon, mon nom c’est Pinocchio »


« Mais c’est que ça parle cette chose ignoble. C’est le fils de l’enfer….ahhhhh Satan t’habite…… »

« Mais non je suis Pinocchio, un petit garçon »

« Force verte, tu peux m’expliquer ça »


« Oui chef, et bah en fait, on a trouvé que ces deux là qui voulaient bien venir. Déjà c’était les seuls qui n’étaient pas habillés pareil. Boulanger et cuisinier c’est sensiblement pareil et l’autre chose en bois… »

« …je ne suis pas de bois, je suis fais de chair humaine »


« …ouais l’autre truc là, bah il a un grand nez et il est inutile comme vous l’aviez demandé. En plus, à chaque fois qu’il ment son nez grandit. »


« Triple idiot, et un pantin qui parle, tu trouves ça normal toi !!! »

Leolio se concentra pour pouvoir sentir le chakra, il ne faisait nul doute que c’était un ninja du type marionnettiste qui se cachait derrière ce pantin désarticulé de bois. Léo l’aperçut enfin, il était caché dans les bois à proximité. D’un signe de tête il envoya l’un des verts le chercher et le déposer devant lui.

« Alors c’est toi le marionnettiste. Tu m’as fais une peur bleue avec ton pan…. ton machin là. Quel est ton nom ? »

« Je suis Gepetto, et j’aime bien faire des farces »

« Mouais, super hilarant. Dis-moi vieil homme, serais-tu intéressé par un voyage en mer, tu pourrais aller sur la vigie et nous avertir du danger. Ne t’inquiète pas tu seras bien rémunéré. Par contre si tu t’avises de nous faire des coups fourrés, je te tuerais. Et tu laisses Pinocchio dans une malle, je ne veux pas le voir. »


« D’accord monsieur »


« Et toi, le boulanger, pourquoi veux-tu venir ? »

« Mon rêve c’est de faire le meilleur pain, le Ja-pan. Et pour cela je dois trouver des ingrédients superbes et ce n’est pas dans mon village que je peux les trouver. »


« Soit…..bon ok, restez avec mes trois genins là-bas, ils s’occuperont de vous pendant qu’on finit de construire le bateau »

Et toutes les équipes retournèrent à leurs activités, chacun travaillant le mieux possible, venant dresser un rapport de leurs activités toutes les 15 minutes devant Leolio.

Et enfin, un bateau se dressait fièrement devant tous.

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« On n’aurait pas vu un peu trop grand pour ce style de voyage ? Non parce que tout compte fait, on n’a que quelques heures de traversée.

Il ne manque plus que la proue et le nom du bateau »


« Chef, que pensez-vous du : Sunasien »


« Mouais non, j’aime pas. Je crois que je vais l’appeler le Santa Maria, ça sonne plutôt pas mal, je sens que c’est un bateau qui va pouvoir nous amener de grandes découvertes.

Pour le nom c’est ok, maintenant pour la proue. Les 10 membres de l’équipe noire vont chacun tailler une proue et nous voterons pour la meilleure. »


C’est ainsi que chaque Leolio de l’équipe noire sculptèrent avec entrain la proue du navire. Tous choisirent un modèle féminin, et au bout de 30 minutes d’un travail soigné et juste, les 40 autres Léo accompagné du vrai, votèrent pour élire le maillon fort des sculpteurs.

« Bon si vous voulez éliminer n°1, votez 1. Pour éliminer le 2 et ne plus le revoir en deuxième semaine, votez 2….. »

« Le grand vainqueur est le numéro 4, qui nous a fait une magnifique reproduction d’une ancienne déesse Sunasienne. La plus belle femme du monde d’après les légendes. Félicitation à toi numéro 4, tu gagnes le droit de baptiser le navire avec une gourde d’eau, désolé mais nous n’avons que ça. »


C’est ainsi que le vrai Léo, accompagné de Gepetto, d’un boulanger et de ses 3 genins qui allèrent directement sous ordre de Leolio, prendre les rames, partirent en direction d’une des îles de Kiri.

Numéro 4, envoya la gourde contre la coque du navire qui commença à voguer sous les flots. Chaque Leolio faisait du bras sur la plage avant de disparaître dans un nuage de fumée.



Chapitre II – La navigation : en route vers Kiri.



Le bateau naviguait paisiblement sur la cime des vagues, regardant de droite à gauche, enfin de bâbord à tribord, pour admirer la vue qu’offrait la splendeur maritime, là-bas une mouette se saisissant d’une sardine, et ici un banc de baleine jouant avec leurs petits.
La beauté des océans, voilà quelque chose qui était indéfinissable dans ce monde. Par contre ce qui l’était définissable, c’était les maux de cœur que le jeune boulanger avait. Quelle idée de choisir comme cuistot, quelqu’un qui avait le mal de mer.

Les trois genins ramaient au rythme du tambour que tenait en haut de sa vie le vieux Gepetto. Et Léo se tenait debout, fièrement, il était sur le nez du bateau, juste au-dessus de la proue. Les effluves de la mer lui parcouraient les narines et emplissaient son nez de mille senteurs plus agréables les unes aux autres. Les yeux fermés, Leolio écartait les bras pour respirer pleinement et ainsi gonfler ses poumons, l’ivresse de tant de liberté, lui fit pousser une phrase

« Je suis le maître du monde »

Comme quoi l’ivresse des océans rend aussi débile que l’ivresse de l’alcool.

Gepetto hurla alors à la vigie.
« Des Pi pi…. Des pi pi……des pirates !!!! »

« Ah, c’est d’un banal tout ça. Des pirates sur l’eau, franchement il y en a qui font preuve d’un manque tangible d’imagination »

C’est alors qu’un petit bateau, beaucoup plus petit que le santa maria, accosta. Deux garçons montèrent à bord.

Leolio les regarda d’un air dubitatif et scruta l’intérieur de leur bateau. Il ne restait que 3 personnes dedans, dont une jeune fille.

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Le jeune garçon avec le chapeau de paille prit la parole, il semblait être le chef de cette bande.
« Je m’appelle Luffy et lui derrière moi c’est Zoro. Savez-vous où se trouve la route des périls ? »

Léo parla alors en direction de ses genins

« Bah vous voyez, si l’équipe verte avait bien fait son taf, c’est cet équipage là qu’on aurait. Un niais avec un chapeau, un débile avec un long nez, un cuistot, un type avec un prénom de justicier masqué et avec des épées et une charmante jeune navigatrice. Salut mademoiselle ! »

La jeune fille prit la parole.
« C’est 5000 ryos pour entamer la discussion avec moi »

« Non mais elle est pas bien celle là.
Et pis toi, le niais au chapeau de paille, je ne sais pas où est ta mer. Mais bon du péril il y en a partout »


« N’insulte pas mon équipage et d’abord mon chapeau il est superbe, ne le critique plus »

C’est alors que le dénommé Luffy fonça en direction du jûnin. Leolio l’attrapa par le bras et le lança dans l’eau.

« Non je ne sais pas nager »


* M’enfin on aura tout vu, un pirate qui sait pas nager….et pourquoi pas un mec se battant avec une épée entre les dents *


L’autre garçon aux cheveux bleus sauta alors dans l’eau pour repêcher son capitaine. Leolio fit signe de tête à Gepetto qui retapa sur son tambour et les genins ramèrent de nouveau.
Leolio déplia la carte que lui avait confié le conseil des anciens de Suna. Dessus était indiqué l’île exact où ils pourraient trouver des carpes soleil, si elles voulaient bien se montrer. L’île n’était plus très loin mais apparemment la mer était spéciale à son approche. On relate plusieurs navires disparus et des choses bizarre.

Gepetto, en haut de son poste de guet, interpella les pensées du jûnin.

« Un bateau qui coule à bâbord »


Leolio tourna la tête vers la droite mais ne voyait rien

« C’est de l’autre côté bâbord…..imbécile »


«Quoi? Un problème Gepetto?»


« Non non»


Léo tourna alors la tête à gauche et vu un bateau qui semblait sombrer. Le jeune cuistot arriva à son tour pour jouir du spectacle entre deux vomissements.

« Ne devrions nous pas sauver les gens »


« Non mais attend, ils ont tapé dans un iceberg, nous sommes sur une mer chaude ici, c’est sans doute un mirage. Et un bateau aussi grand ça n’existe pas. »

Des gens hurlaient mais une douce musique continuait de percer parmi cet affolement. D’un coup le bateau se scinda en deux et fut attiré inexorablement vers le fond impitoyable de l’océan.

Le navire de Leolio s’approchait de ce géant des mers qui sombrait. Presque à proximité, le titan des mers disparut ne laissant flottant sur l’eau que quelques rescapés et quelques équipements.

En s’approchant de plus près, le junin pu entendre une conversation.

« Rose, tu dois vivre, il faut que l’un de nous deux puisse raconter plus tard ce qui s’est passé »
« Mais je t’aime Jack, toi issu d’un milieu pauvre et moi la petite noble. Notre amour est si fort, comment croire qu’un plouc comme toi ai pu faire chavirer mon cœur à ce point. »
« Il a été écrit que cet amour serait impossible. Jamais ta famille ne m’aurait respecté »
« Sniffffffff »

« Je me gèle les ******** »

« Oh Jack…. »
« …. »



Le cuistot se mit alors à sangloter.
« Qu’est ce qu’il se passe encore »

« Attends…..Léo, il est mort »


« M’enfin t’es débile ou quoi ??? je suis là devant toi, je ne suis pas mort…..

Ils sont tous cinglés ici »


Leolio savait très bien que les mirages étaient fréquent dans le désert, il ne savait pas qu’en mer il pouvait y en avoir aussi. Mais tout ceci n’était qu’un vilain cauchemar, rien de tout cela n’avais une consistance physique.
La Santa maria approchait du Nouveau Monde, bientôt le petit équipage allait toucher terre.

Quand tout d’un coup, le navire vogua à travers un épais brouillard. On y voyait rien devant. Tout le monde s’était arrêté sur le navire, à part les genins qui continuaient à ramer. La vigie était descendu et se tenait à côté du capitaine Leolio.
Dans un choc incommensurable, le bateau frappa un objet. En y regardant de très près, il s’agissait d’un autre bateau, apparut alors un homme qui s’adressa à Léo.

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« Excusez-moi, je me prénomme Ulysse. Je suis perdu depuis des années sur cette mer. Je cherche le moyen de revenir vers le pays dont je suis originaire : Ithaque. Connaissez-vous u moyen d’aller là-bas ?»

« Appelez-moi Leolio. J’aurais aimé vous venir en aide, malheureusement je ne sais pas où se trouve Ithaque.
J’aime bien votre tenue par contre, vous vous êtes mis sur votre 31 Ulysse »

[Hrp : Je sais, je n’avais pas le droit à cette blague mais bon au point où j’en suis]

« Merci Leolio. J’aimerais tant revoir ma femme Pénélope. Je navigue en espérant qu’un jour je la reverrai »

« Oh…tiens, c’est quoi ce truc rouge sur votre épaule »

« Ah ça c’est nono, le petit oiseau. C’est un cadeau pour Télémaque mon fils.
Bonne route Leolio »


« Bonne route Ulysse, et bonne chance pour retrouver ta patrie d’origine »

La Santa Maria continua de naviguer et après quelques heures toucha enfin terre. Le navire était arrivé sur l’île voulue. La mission pouvait commencer.


Tour à tour, l’équipage regagna la terre. Le cuistot allant même jusqu’à embrasser le sol, heureux d’être revenu sur terre.

« Bon Gepetto, tu gardes le navire. Toi le cuistot, tu vas nous chercher de la nourriture dans le village le plus proche.
Quant à nous, vous savez ce qu’on à faire. Pécher la carpe soleil. »


Leolio sortit tout le matériel nécessaire pour la pêche, mais n’ayant jamais pécher, il ne savait pas vraiment se servir du matériel. Oh il savait bien mettre un appât et attendre qu’un poisson y morde mais est ce que c’était tout ce qu’il y avait à faire ? Le junin en doutait.

Cependant, il installa tranquillement un ver au bout de son hameçon puis lança le fil de la canne au loin.
Cela faisait maintenant plus de 20 minutes qu’il péchait et toujours rien n’avait mordu. Ces genins se débrouillaient-ils mieux ?

Il s’adressa alors à eux.

« Vous avez une idée pour être sur de pécher cette saleté de carpe ? Dites le moi, n’hésitez pas. Parce que je n’ai pas l’intention de perdre du temps sur cette mission »




[HRP] A vous de jouer.
Alors vous donner votre avis sur la construction du bateau, l'arrivée du cuistot et du marionnetiste, la navigation, l'arrivée sur la bonne île et le début de la pêche.
Ce qui fait que vous devez me pondre un bon et long post.
Et essayez de faire ça le plus tôt possible.

Pour l'instant, mis à part les modos de Kiri, les étudiants Kiriens ne peuvent pas venir....sous peine de mort ^^[HRP]
Leolio Mimura, Kazekage

Rien n'est impossible, il n'y a que toucher son nez avec sa langue qui est impossible dixit Pinnochio.
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Urasawa Kenji
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Message par Urasawa Kenji »

Cela faisait bien six mois que continuellement, il surveillait ses élèves dans leur évolution. Le temps passait monotone, mais la fraîcheur de certains de ses élèves l’amusait, heureux de les voir s’épanouir, s’entraîner au sein de la verte lande Kirienne. La pluie, le vent, la brise marine sont des éléments du décor, incontournables, et en cette grise journée, il en était ainsi, rajoutant à ces sempiternelles ingrédients un léger brouillard, sorte de brume issue d’un de ces films d’horreur aux clichés éculés.

Aujourd’hui, il volait de branches en branches. Une émotion particulière l’étreignait, devant lui s’étendait le flot houleux et écumant de cette mer aux milles reflets. Ici et là des rochers surgissaient de la mer, semblables aux lances hoplitiques d’une époque antique. Il contemplait ce détroit, où mille ans plus tôt, une terrible bataille s’était tenue.

La victoire qui en découlât avait été à l’origine de la création de l’embryon de société secrète qui amena quelques siècles plus tard, Kirigakure no Sato, village farouche, à la tenue spartiate où l’honneur du combat n’existe que si on meurt durant celui-ci. Bercé dès leur plus tendre enfance par les récits mythiques et mythologiques accompagnant cette lutte sans précédent, sur l’envahisseur continentale, barbare et despotique. Chacun se nourrissait de ces histoires pour y puiser sa propre force.

Kenji y était, l’écume salée portée par le vent fouettait son visage. Les bateaux sortaient des flots, fantômes d’un autre temps, emportés par la fougue d’un souvenir ravivé. Deux cents trières issus de Kiri, face à six cents navires. Les continentaux avaient déjà un pied à terre à Kiri, mais souhaitait une victoire écrasante sur mer pour asseoir leur domination et obligé Kiri à capituler.

Toute la stratégie qui amena cette victoire fut un jeu de dupe, un agent double issu de Kiri informait les continentaux d’informations sur les stratégies des guerriers de l’île. Mais là où la malice est grande est que cette agent double, n’était qu’un espion devant acquérir suffisamment de confiance pour que sa parole ne soit pas remise en cause, et ainsi précipiter les naïfs dans le piège tendue.

A cette époque là pas de techniques de ninja, pas de Suimen, ou de Kage Bunshin no jutsu, juste des hommes face à d’autres hommes, juste une guerre entre idéologique entre la tyrannie colonialiste et un pays défendant ses valeurs et sa civilisation. De quelle droit, en quelle honneur peut on asservir un peuple ? Celui de Kiri s’était érigé fier et indomptable ! Hitler disait un jour à Rausching : " Nous avons raison de spéculer plutôt sur les vices que sur les vertus des hommes. La Révolution française en appelait à la vertu, mieux vaudrait que nous fassions le contraire "1.

C’est en faisait appel à cette vertu du peuple dans son bon droit, du peuple agressé défendant sa liberté qu’ils s’étaient érigés armes à la main boutant l’ennemi en dehors de ses frontières, et partant à la reconquêtes des centaines d’îles hantant cette archipel disloquée.

« Je revois la mer se recouvrir de son manteau écarlate, j’entends encore les cris de ces héros morts pour leur patrie ! Quel est aujourd’hui ce gouvernement de patriarche, sans foi ni loi qui nous gouverne lorsqu’à l’aube de notre naissance s’étend cette mer, mère de notre civilisation. Combattre pour nos droits, sans peur et sans reproche ! Combien de ninja aujourd’hui croit que nous ne sommes que des armes au service du plus offrant mais sommes nous des mercenaires lorsque la tyrannie pointe, ou devons faire en sorte de la renverser ? Seule l’attrait du gain doit il nous guider abandonnant toute distinction entre justice et injustice, tyrannie et démocratie ? Qu’importe que nous vivions cachés, rebus de la société, notre passé nous hante et nous guide. D’un bras vengeur nous devons nous ériger en protecteur de l’idéologie qui a guidé les acteurs de cette bataille. Et non nous offrir au plus offrant comme de vulgaires prostitués de bas-fonds s’offrant aux bourses sonnantes et trébuchantes. Que devons nous protéger, l’argent… ou nos idées ? Qu’importe si celui qui les défend est pauvre, nous serons son sabre, celui qui transpercera le cœur de nos ennemis. »

En haut de la crique, il discourait, tonnant sa diatribe dont les paroles se perdaient entre les flots et les rochers. Dans son esprit, il revivait la bataille, les bateaux, s’écharpaient et se perforaient. Ni poudre, ni canon, les bateaux étaient constitués de trois rangées de rameurs de chaque côté avec en poupe un pointe acérée permettant de perforer les coques afin de faire couler les navires ennemies.

Les Kiriens malins, tirant le meilleur parti de bateaux plus maniables et plus petits profitaient de la crique comme d'un piège empêchant leurs ennemis de s’enfuir. Il se faufilaient entre leurs adversaires, brisant les rames et perforant les coques. Le spectacle pouvait paraître grotesque lorsque une rangée de rames était hors d’état, le bateau tournait en rond, ne pouvant s’en sortir et n’avait plus qu’à attendre d’être déchiré par la lame de l’ennemi.

Au milieu de cette rêverie, un navire inconnu émergeât, les grandes voiles de celui-ci se dressaient arrogantes, souillant un cimetière marin interdit à la navigation. Il continua sa route avant d’accoster quelques miles plus loin.

Notre jônin surpris et énervé par un tel viol des traités de respect des eaux territoriales, se dirigea vers l’arrogante embarcation.

*A mort les étrangers !*
*Ta gueule Shinzo ! Voyons d’abord la raison de leur présence ici.*

Remarquant immédiatement, les bandeaux des ninja de Suna, Kenji se dirigeât vers celui qui paraissait le chef, à l’allure ridicule pour des contrées aussi humides. Surtout qu’il se demandait ce qu’il pourrait bien pêcher si proche du rivage et surtout pourquoi venir de si loin ? Il est vrai que Suna n’est pas réputé pour ses poissonneries mais là le voyage ne devait pas être très rentable.

« Il ne me semble pas que Suna ait fait une demande auprès de Kiri pour accoster sur son territoire. Je pense que vous avez conscience qu’il s’agit d’une violation de tous les traités en vigueur dans la confrérie shinobi. En tant que représentant du Haut Conseil des Shinobi de Kiri, je suis en droit d’attendre des explications de votre part. »

L’accueil était frisquet… comme le temps finalement.


1: Cité dans Marc Bloch, L’étrange défaite, p. 207-208, Ed. Folio Histoire
Urasawa Kenji , Jônin agité du bocal, Kiri.

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Leolio Mimura
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Message par Leolio Mimura »

Le vent virevoltant cinglait les cheveux et les vêtements des Sunasiens. Aux abords des plages, le vent avait toujours été présent avec plus ou moins d'intensité mais il avait toujours les mêmes caractéristiques, cherchant à s'infiltrer dans le moindre trou, à créer des vagues de plus en plus grosses, à amener avec lui les odeurs. Cette senteur d'iode qui parvenait aux narines de nos shinobis. L'effluve qu'apportait l'Océan était inconnu d'un peuple continental n'ayant aucun accès à la mer.

Tout ne pouvait être que découverte pour les genins, jamais sortis en dehors du pays de Suna. Ils devaient pécher mais ne savaient pas comment s'y prendre, aucun d'eux n'avait reçu un entraînement intensif à la pêche en mer, s'ils savaient que pécher aussi près d'un rivage ne permettrait pas le frétillement d'un poisson sur leurs lignes.

Léo venait de demander aux genins, s'ils n'avaient pas la moindre idée pour réussir à prendre la carpe soleil, mais à peine avait-il finit cette phrase qu'un élément l'intrigua.

A 600 mètres environ, dans le bois avoisinant la côte, un groupe d'oiseau, composé d'une quarantaine de membres, venait de s'envoler précipitamment.
L'envol aussi rapide d'un groupe d'oiseau ne pouvait annoncer qu'un arrivant important en approche. Peu de choix s'offrait au jûnin, était-ce un animal tel un ours ou un tigre ou bien était-ce un homme ou plusieurs?

Ne connaissant pas sur le bout des doigts la faune qui peuplait les îles de Kiri, Leolio était dans l'incertitude la plus totale.
D'un geste de la main, il donna l'ordre aux genins de se taire, alors que quelques secondes avant il venait de leur poser une question.

Léo était attentif au moindre bruit qui pourrait trahir la présence de quelqu'un, mais rien n'était perceptible. Un animal aurait certainement fait du bruit, c'était donc un homme ou plusieurs. Des brigands? des ninjas? et dans quel but venait-il?

Toujours avec des signes de la main, il ordonna à ses genins de se tenir prêt à se battre. Mieux valait être prudent.

Un homme aux cheveux châtains sortit des bois, d'un pas nonchalant il s'avançait vers Léolio. Son bandeau porté à la jambe droite indiquait son appartenance aux ninjas de Kiri. Sa veste montrait en plus qu'il occupait la profession de jûnin. Il était relativement élancé, en tout cas plus grand que l'était Leolio, mais ce qui inspira une crainte à notre jûnin, c'était les yeux de l'homme. Des yeux bleus, perçants semblant déjà étudier son interlocuteur.
Ce n'était pas un novice, la personne qui se tenait devant l'homme du sable, bien au contraire.

En le voyant arriver, prêt à se battre au moindre geste des étrangers, Léo se souvint d'une légende que l'on racontait à Suna sur le pays de Kiri.

Sur le continent, une ethnie, réputée pour ses qualités de marins, était souvent au cœur des conflits. Pas d'un plan militaire, mais étant de bons pécheurs, les puissances du continent essayaient d'enrôler de force ces hommes pour mener des actions navales. Seulement cette ethnie avait une particularité, elle était complètement pacifique, et ne voulait jamais s'engager dans le moindre combat.
Les fortes puissances jugèrent cette ethnie inutile s'ils ne pouvaient pas les utiliser et ils décidèrent de tous les tuer. Sentant le danger venir, plusieurs d'entre eux s'enfuirent dans un lieu encore inhabité : les îles se situant à quelques mille des côtes du continent. Jamais les continentaux n'avaient réussi à aller sur ces îles, le brouillard et les particularités magnétiques de cette zone, rendaient la navigation quasi impossible à moins d'être un marin chevronné.
C'est ainsi que cette ethnie pacifique se développa pour devenir le pays de Kiri.
Mais pour se protéger et ne plus être victime des continentaux, ils s'entraînèrent, créèrent une Académie pour former des ninjas.
La petite communauté pacifique était devenu, à l'image des continentaux, une communauté armée qui n'hésiterait plus à se défendre ni à attaquer.


Si cette légende était vrai, quelle triste ironie du destin.

Combien de personnes fuyaient les guerres pour finalement l'imposer dans d'autres pays ?
Tel Enée s'enfuyant de Troie, mise à sac par les grecs, portant son père Anchise, aveugle et paralysé, sur son dos. Avec quelques compagnons, il s'embarqua pour l'Occident. Au cours d'un périple mouvementé, long de nombreuses années, ils s'établirent sur la côte italienne et donnèrent naissance à une petite nation qui allait, l'espace d'un temps, dominer le monde.

La vie nous réserve bien des surprises.

Un élément était commun à tout cela, la peur. Elle était perceptible dans chacun, dans le ninja de Kiri qui avançait vers Leolio, dans Leolio qui ne savait pas qui était cet homme, dans les genins qui sentaient un danger imminent.
Cette peur, qui dans un an, entraînera des moutons effrayé par la liberté, s'en allant voter par millions pour l'ordre et la sécurité 1. Ces hommes prêt à tout perdre, juste parce qu'un nain leur a dit qu'ils n'auraient plus peur.

Mais la peur est partout, à tout moment, et jamais personne ne l'enlèvera. Elle est un instinct de l'espèce animal dont fait partit la gente humaine, et il faut vivre avec.


Le jûnin de Kiri s'approchait de plus en plus de notre petit groupe.
S'immobilisant devant Leolio, il lui tint à peu près ce langage.


« Il ne me semble pas que Suna ait fait une demande auprès de Kiri pour accoster sur son territoire. Je pense que vous avez conscience qu’il s’agit d’une violation de tous les traités en vigueur dans la confrérie shinobi. En tant que représentant du Haut Conseil des Shinobi de Kiri, je suis en droit d’attendre des explications de votre part. »

"Oh carrément un représentant du Haut Conseil. Me voilà bien honorer.
Le conseil des anciens de Suna a pourtant du vous prévenir de notre arrivée.
Nous sommes venus dans l'optique de pécher le poisson que l'on nomme : la carpe soleil.
Mais je suis impoli, permettez moi de me présenter.

Je me nomme Leolio Mimura, jûnin de Suna, voici mes trois genins, Chiwakimasu, Kei et l'autre avec les cheveux étranges c'est Toshimitsu."


Une pluie fine, amenée par le vent et la mer, commençait à tomber. Rendant cette petite scène encore plus morose.

Leolio reprit la parole :
"Au vue de ce regard, je suppose que vous nous soupçonnez d'être des espions ou de venir commettre un méfait à Kiri.
Mais vous vous fourvoyez.

J'ai sur moi un rouleau officiel des anciens de Suna, il se situe dans ma sacoche ici. Je vais vous la lancer et vous pourrez voir par vous-même"


Très lentement, tout en surveillant du coin de l’œil, le jûnin de Kiri, Leolio se saisit de sa sacoche et la passa au-dessus de sa tête. Puis il la lança à quelques pas du Kirien.

"Ouvrez le rouleau qui se trouve, vous ne craignez rien de moi.

Par contre, mon ami, ne tentez rien de stupide, ça serait un triste jour pour mourir"



La première rencontre était frileuse..... comme le froid qu'amenait le vent tout compte fait.



1: Hexagone de Renaud. Chanson sortit en 1975 et malheureusement encore actuelle de nos jours. Ecoutez Renaud!!!



[HRP] Désolé du retard Kenji, mais en plus du boulot j'attendais que mes genins postent mais bon :P ...on va dire que c'est à cause des vacances :lol: .
Citez Bloch, c'est du lourd, si tu aimes vraiment Bloch, je te conseille ce livre :
Olivier Dumoulin, Marc Bloch, Presses de sciences Po, Paris, 2000, 329 pages.[HRP]
Leolio Mimura, Kazekage

Rien n'est impossible, il n'y a que toucher son nez avec sa langue qui est impossible dixit Pinnochio.
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Urasawa Kenji
Jônin agité du bocal
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Message par Urasawa Kenji »

En entendant la dernière phrase le jeune Jônin ne put s'empêcher de rire. Non pas un rire sadique, méchant, démoniaque, non un rire de bon coeur, aimable et courtois. Apparemment ses Genin restaient terrorisées, ou peut-être étaient ils trop feignants pour se bouger, en tout cas ils contemplaient la scène sans réaction.

"Je n'ai nullement l'intention de me battre contre vous. Je vous connais de nom, je connais votre réputation, mais je sais aussi que vous êtes à Kiri et que si vous m'attaquez celui qui mourra ne sera certainement pas moi."

Il lisait le rouleau attentivement, décortiquant le moindre mot afin de ne rien laisser échapper à sa compréhension. Kenji n'aimait pas sentir que quelque chose lui échappait. Perdre le contrôle, lui était insupportable tout comme se retrouver en position de faiblesse. Mais à cet instant, loin de lui toutes ces pensées, sa relation avec Nagao l'avait assagi et partiellement soigné. Il pouvait désormais écouter le chant des oiseaux sans ressentir le besoin d'ausculter leurs viscères.

Chantre des expérimentations aux goûts pervers et sadiques, il n'avait plus touché à sa "table d'opération" depuis près de six mois. Une éternité pour l'ancien lui, mais tout ceci appartenait au passé, et désormais il se tenait souriant devant un des Jônins les plus renommés du monde des ninja.

"Votre réputation vous précède. Kiri sera ravi de vous accueillir mais je regrette de devoir vous confirmer le fait que nous n'avons pas été prévenu de votre visite de courtoisie."

Sa réputation ? Celle d'un pervers sans bornes ? Oui sans doute pensait il à cela en prononçant cette phrase. Il pensait aux jours heureux passés dans les bras de Nagao, à ces jours sans lendemain où le temps s'arrête pour mieux fixer leur amour. Il percevait sur sa peau les lèvres de son amie, il percevait ses doigts caressant son torse nu. Toutes ces sensations s'étaient éveillées en lui, et aujourd'hui cette paix intérieure l'envahissait. Cela agissait comme un baume sur ces plaies trop longtemps exhibées aux indécents dards de la vie.

Il ne souhaitait pas que ce rêve prenne fin, et cette présence le gênait. Après tout, n'existe-t-il pas moultes légendes racontant les exploits de ces Casanova de pacotille, fantôme d'une nuit, vampire d'un soir. Hantant les nuits pour mieux briser les couples afin de satisfaire leur infâme libido. A la pureté des sentiments, ils exhibaient leur sexe turgescent à celle qui envoûtée par les paroles de ce mâle indécent consentait à céder pour un bonheur éphémère un pan entier du coeur de leur ami trompé.

L'inverse paraîtrait tout autant plausible, mais aujourd'hui aucune Kunoichi ne foulait le sol de Kiri, il ne devait s'en montrer que plus méfiant.

"J'espère que vos genin sont plus réactifs que ce qu'il me montre aujourd'hui, car c'est au devant de graves dangers que s'aventurent Suna si leur relève se présente sous cette forme. Mais excusez ma flagornerie..." une certaine malice enrobait ses paroles. Le ton était badin, joyeux, il est possible que ce jour particulier ait eu une influence sur le comportement de Kenji, en tout cas rien ne laissait présager qu'il puisse retomber dans ses travers habituels... " je m'appelle Urasawa Kenji, et je suis Jônin pour le village de Kirigakure no Sato."

Une main s'était tendu vers Léolio, la sienne, prête à être serré.

"Je vois que vous n'avez que peu d'expérience en matière de pêche. Ce qui est tout à fait compréhensible lorsque l'on vit d'un pays aussi aride et désertique que le votre. Les carpes ne se trouvent qu'en eau douce et non dans la mer comme vous paraissez le croire au vu du matériel sorti."
Urasawa Kenji , Jônin agité du bocal, Kiri.

Garde tes songes
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous.
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Toshimitsu Shinju
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Message par Toshimitsu Shinju »

Alors que les 3 genins se concertaient, Lelio les coupa:

« J’avais décidé de vous donner une arme en cadeau au meilleur bateau mais comme ça traîne de trop, je vais le construire moi-même. Vous n’avez qu’à regarder le travail. C’est que je suis un homme pressé, je n’ai pas le temps, je file ma carrière est en jeu… je suis une comète humaine universelle »

*C'était bien la peine qu'on se concerte tiens...En même temps!J'aurais pas à faire un boulot commun avec Chiwakimasu comme ça...*

Toshimitsu décida alors d'aller s'asseoir au pied d'un des arbres présents en attendant la construction...Il s'était un peu perdu dans ses pensées en cherchant une manière de pêcher cette fameuse carpe soleil et faisait plus vraiment attention à ce que les autres disaient

Leolio éxécuta un Kage Bunshin superbement réalisé...50 Leolio identiques à l'original se tenaient debout devant les 4 Ninjas.Leolio expliqua ce qu'il attendait d'eux:

« Bon, messieurs voilà le plan. Nous devons construire un navire pour aller sur l’une des nombreuses îles de Kiri, vous allez donc vous diviser en plusieurs groupes.

...

Allez dépêchez-vous !! »


Les équipes se dispercèrent alors pour commencer la fabrication des plans, la construction du bâteau...Leolio veillait bien à ce que le travail soit fait correctement...Tout ce passa sans problème et se trouvait maintenant devant les yeux de tous un énorme vaisseau digne de porter le nom de Suna...Le navire fût mis à l'eau et flottait majestueusement sous l'attention des genins.

*C'est fou ça!Jamais j'aurais pensé à construire quelque chose d'aussi grand...En même temps il connais le Kage Bunshin...Il est un peu avantagé!MAis bon pas grave!!En tout cas c'est cool!On a un super bâteau, et on a même pas eu à bosser...On a râté une arme, mais bon...C'est pas bien grave!Il nous reste plus qu'à nous laisser porter par les flots!*

Seulement Toshimitsu n'avait pas entendu ce que disait Leolio lorsqu'il était sous son arbre...La traversée serait plus fatigante que ce qu'il ne s'imaginait.
Petite scène pensée a écrit :Le navire voguait en direction de Kiri...La cabine du capitaine était luxuriante, et vraiment grande...L'on pouvait remarquer par la fenêtre de la porte de la cabine, l'espace immense de l'intérieur éclairé par toutes les bougies, rendant la pièce encore plus riche...Une grande table installée avec un festin de roi était entreposée au milieu d'un grand tapis rouge, sur les mûrs toutes sortes de décorations, allant de petites dagues à de grands sabres affûtés...La porte s'entrouvrît alors laissant apparaître le Capitaine du navire...Connu sur les 7 Mers, Dieu de tous les pays, il se faisait respecter par son style unique...Il était en plus un très grand ninja...Il était vêtu d'une tunique beige et d'une longue cape beige également.Il regardait le sol et l'on ne pouvait apercevoir son visage recouvert d'une petite capuche reliée à la cape.Il releva la tête...C'était le Jounin, le Jounin connu sous le nom de Toshimitsu...

"Te''e....Te''e..."

C'était la vigie qui venait de s'écrier...

"Terre??Ou ça?"

"Doua de'ièoue capitaine..."

"Avec une MUJUSCULE à Capitaine merci!Et ce sont les côtes de Suna que nous venons de quitter abruti!!"

"Me'de!Excuser moi Capitaine!"

"Et devant??Tu vois quoi?"

"De la te''e aussi Capitaine...Elle est enco'e loin, mais je peux déjà toué bien la distinguer!!"

"Bien...Alors accélérons le rythme..."

Toshimitsu siffla alors et apparût une personne agenouillée devant lui...

"Tu es là mon brave esclave...Descends donc aidez les ramistes histoire qu'on mette moins de temps..."

Leolio releva alors la tête et acquiessa d'un signe de tête.

"Oui Capitaine...Tout de suite Capitaine...Merci Capitaine..."

*L'est vraiment pas net ce Leolio!Le pauvre, il a perdu la tête depuis que je l'ai battu dans ce combat il à quelques années...J'aurais peut être pas dû y aller aussi fort...Boarf!Tant pis...Toute manière pour ce qu'il faisait, c'est pas bien grave...*

Le bâteau s'avança alors vers le coucher de soleil qui se trouvait juste au dessus de la destination...
Il fût soutiré de ses pensées par Leolio qui lui tendait alors une rame...

"QUOI?????????FAUT QU'ON RAME???VOS VOUS FICHEZ DE NOUS???Z'AVEZ LA TAILLE DE CE BORDELE??"

Il prit la rame en ronchonnant et pénétra alors dans le navire, fît passer la rame par l'emplacement prévu à cet effet...Il attendit les deux autres genins en gromelant...Une fois en place, ils commencèrent à ramer aux rythmes d'un tambour qui venait du pont...

"Pfff!Sérieux les gars, c'est abusé!!Devoir faire avancer un aussi gros navire...On en a pour des mois pour arriver jusqu'à Kiri!En plus...On est que 3, ca fait qu'on va tourner en rond.Il faudrait au moins une 4ème personne..."

Il passa alors la tête par la trappe du ponton et hurla:

"LEO-SENSEI!!!!!!!ENVOYEZ NOUS D'AUTRES HOMMES!!AU MOINS UN? SINON ON AVANCERA PAS?IL FAUT LE MEME NOMBRE DE RAMEUR DE CHAQUE CÔTE..."

Il reprit alors place dans la soute à rameur, et commencèrent leur traversée...Plusiseurs arrêts fûrent demandé par Leolio, mais la raison était inconnue à Toshimitsu, qui était bien trop fatigué pour se lever et aller voir ce qui se passait...Il entendait à peine quelques voix venant du pont, mais sans trop comprendre ce qu'ils disaient.

*Pffff.Dire qu'il doit être tranquilement là dans sa suite immense à s'empiffrer...Quel rât!!!*

Après une loooooooooooongue traversée pour les genins, le navire regagna alors la terre ferme et tout l'équipage remît pied à terre sauf un certain Gepetto, qui devait rester à s'occuper du navire.Une fois au sol, le cuisinier s'agenouilla et se mît à l'embrasser, alors que Toshimitsu se laissa tomber comme une feuille morte.La longue traversée à la rame l'avait complètement épuisé...Leolio sortit du matériel de pêche et dit aux genins de se mettre au boulot...Après quelques 20 minutes ou Leolio restait bredouille, il demanda à ses genins:

« Vous avez une idée pour être sur de pécher cette saleté de carpe ? Dites le moi, n’hésitez pas. Parce que je n’ai pas l’intention de perdre du temps sur cette mission »

"A vrai dire ça mort pas fort chez moi non plus...On doit pas s'y prendre comme il faut..."

Un détail interpella Leolio et fît signe aux Genins de ne plus rien dire et de se préparer à de l'action...Toshimitsu un peu surpris se releva lentement et posa une main sur sa sacoche.Leolio semblait certain que quelque chose approchait, et Toshimitsu croyait en son Jounin...Après tout, même s'il était pervers, il était un ninja de renommée et ne commettait quasiement jamais d'erreurs...Une homme sortit de la fôret...Il avait l'air assez sûr de lui et c'est bien ce qui effrayait les Genins.L'homme se trouvait maintenant devant les ninjas de Suna.

« Il ne me semble pas que Suna ait fait une demande auprès de Kiri pour accoster sur son territoire. Je pense que vous avez conscience qu’il s’agit d’une violation de tous les traités en vigueur dans la confrérie shinobi. En tant que représentant du Haut Conseil des Shinobi de Kiri, je suis en droit d’attendre des explications de votre part. »

"Oh carrément un représentant du Haut Conseil. Me voilà bien honorer.
Le conseil des anciens de Suna a pourtant du vous prévenir de notre arrivée.
Nous sommes venus dans l'optique de pécher le poisson que l'on nomme : la carpe soleil.
Mais je suis impoli, permettez moi de me présenter.

Je me nomme Leolio Mimura, jûnin de Suna, voici mes trois genins, Chiwakimasu, Kei et l'autre avec les cheveux étranges c'est Toshimitsu."



"Mais arretez voir avec mes cheveux!!!!!"

Après une petite duscution entre les deux haut gradés, le Kiriens reprit:

"J'espère que vos genin sont plus réactifs que ce qu'il me montre aujourd'hui, car c'est au devant de graves dangers que s'aventurent Suna si leur relève se présente sous cette forme. Mais excusez ma flagornerie..."

*Réactifs...Mes fesses ouais...Si j'avais le niveau, j'lui aurais bien botté les siennes!!!Il nous prends pour qui?*

" je m'appelle Urasawa Kenji, et je suis Jônin pour le village de Kirigakure no Sato."

Il tendit une main amicale à Leolio et expliqua que les carpes ne se trouvaient que dans de l'eau douce et non dans la mer...Le Genin remarquait que finalement les phrases avant ressemblaient plus à de ls taquinerie qu'à de la provocation.

*Mouais.Il me dit rien qui vaille, mais il m'a pas l'air si débile finalement...Ne portons pas de jugements hâtifs sur les Kiriens...Même si j'ai déjà entendu vaguement parler de certaines choses plus ou moins désagréables!*

Toshimitsu laissait s'expliquer les deux Jounin sur la manière de pêcher la carpe soleil...Il se demandait bien sûr si l'autre Jounin les aiderait ou s'il les laisserais en plan!

*On doit vraiment lui faire confiance??*

"Dîtes Leo-Sensei...Cette Carpe Soleil, elle servira à quoi au juste?On nous a demandé d'en pêcher une, mais je me rapelle pas avoir entendu à quoi elle servirait..."

[HRP]Vraiment désolé du retard...Mais j'avais pas vraiment le temps et surtout, pas vraiment l'envie de RPer^^(J'lavoue)Mais là c'est good...Repartit^^[/HRP]
Toshimitsu Shinju, Genin de Suna

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Nagao Kumiko
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Message par Nagao Kumiko »

L’air humide comme toujours ne dérangeait pas la chuunin qui préférait rester en proie aux intempéries plutôt qu’aux habitants de Kiri. La mission des apprentis étudiants filait bon train. Kumiko ne désemplissait pas de ce mal qui la rongeait, et de la nouvelle tourmente qu’elle s’était infligée à cause de ses idioties. Mais elle ne devait pas y penser.

Comme à son habitude ses promenade solitaire la menait vers la côte. Elle aimait revenir ici, simplement pour se torturer l’esprit. Kyô et Kakano, leur deux visages revenaient la hanter à chaque fois qu’elle s’éloignait du village et que le bruit de la mer parvenait à ses oreilles.

Les pans de son kimono s’emplissaient d’eau, et l’habit se faisait plus lourd. Son pas lent la faisait longer la côte, au loin un bateau, et non loin de là … Kenji. Elle sentait sa présence, comme un animal blessé elle guettait. Bien qu’ils surveillaient l’épreuve des élèves, elle s’était faite plus discrète encore qu’à son habitude, s’arrangeant pour éviter son chemin, non pas sans raisons. Il savait bien qu’elle se trouvait là, mais il savait aussi qu’elle le fuyait, pour une obscure raison.

Pourtant le bateau approchait, et sans se presser elle resta perché en haut de sa falaise pour regarder la scène de haut, le bateau qui accoste, Kenji approchant, la conversation qu’elle n’entendit pas. Elle devait descendre, mais cette agitation ne lui plaisait pas, mais sa présence avait déjà du être décelée par Kenji, depuis ce jour quelque chose les reliaient. Sans même se voir ils savaient ou se trouvaient l’autre. Pourtant, ce lien pouvait s’expliquer.

Elle prit une longue inspiration, sa main glissa sur son ventre et elle descendit à la rencontre des nouveau arrivants. Son visage froid, distant et ses yeux emplis de tristesse furent leur seul accueil dans un premier temps. Elle lança un furtif regard à Kenji, et la tristesse fit place à l’angoisse, avait-il remarqué quelque chose ? Non, du moins elle l’espérait.

Elle étudiait chacune des personnes présentes, sentant qu’à chaque fois son cœur battait plus vite, trop de monde, trop de monde… Elle devait prendre sur elle-même, se détacher de ce sentiment, en contrôlant ses gestes et sa voix tant qu’elle pu, elle s’adressa au Juunin.

« Je vois que même si vous accostez nos terres, vous ne prenez pas la peine de ramener le soleil avec vous.»

Sa désinvolture face aux étrangers ne la quittait jamais, comme si le fait que des étrangers arrivent à Kiri sans autorisation lui était égal.Elle ne doutait pas que Kenji était aux aguets, elle avait vu de loin le parchemin. Mais elle ne s’inquiétait jamais de la présence d’étrangers, ou même de déserteurs sur le territoire de Kiri. Bien étrange pour une chuunin. Mais elle se surpris à sourire intérieurement quand elle pensa à la manière dont elle avait engagé la conversation le plus naturellement du monde avec un déserteur.

Elle évitait soigneusement de croiser le regard de toute personne, concentrant son regard sur l’océan, pour ne pas faiblir, pensant qu’à côté d’elle se trouvait Kenji, elle ne lui avait pas adresser la parole, car si jamais elle le faisait elle avait peur que certains mots lui échappent. Elle espérait seulement que son corps ne la trairait pas…


//HRP// Court, mais je viens juste de rentrer, alors ne m’en demandez pas trop.
Bienvindiou chez nous les d’jeuns.
Dernière modification par Nagao Kumiko le dim. 26 févr. 2006, 22:12, modifié 1 fois.
Nagao Kumiko Chûnin de Kirigakure no Sato

Qu'y a t'il de plus beau que l'amour d'un père?
Celui d'un frère ...
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Kei Kûkan
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Message par Kei Kûkan »

Long, trop long fut l'attente pour Léolio. Alors que les Genins tentaient de se mettre d'accord sur la façon et la répartition des taches pour construire ce bateau/rafiot, leur Sensei s'impatienta et décida donc de prendre les choses en main. C'est ainsi qu'il fit apparaître une cinquantaine de clones.

Il les divisa en 5 groupes qu'il nomma par des couleurs. Celles-ci passaient du rouge, au noir sans oublier le jaune devant, marron derrière. Chaque équipe s'était mise à la tache et, à la vue des Genins, avançait assez rapidement.

Kei était resté fasciné par le travail de groupe qu'ils effectuaient, et, par la même occasion s'était allongé dans le sable en les regardant faire afin "d'admirer le spectacle". Il se la coulait, limite, douce. La plage et ses alentours étaient devenus une vraie fourmilière, avec les ouvriers et la reine (ou plutôt ici le roi) : Léolio. Tout était rythmé par le bruit des scies tranchant le bois, le martèlement des marteaux sur les clous ainsi que les ordres donnés par le maître d’orchestre.

Au bout d'un petit moment le "YMCA Band" (anciennement "équipe verte") revint avec des personnages assez ... atypiques. L'un d’eux était un jeune garçon avec un tablier, l'autre était un vieillard semblant manier les marionnettes. Que venaient-ils faire ici ? Etaient-ils des connaissances de Léolio ? Les réponses allaient arriver rapidement puisqu'ils vinrent prêt des Genins. Kei se releva et les Salua.

" Bonjour je suis Geppetto et j'aime faire des farces ... "

~~ Vent ~~

" Salut moi je suis "le boulanger". Enchanté de faire parti de votre équipage "

" Comment !? Vous venez avec nous ? "

" Bien sûr c'est l'homme avec la serpillière sur la tête qui nous a demandé de participer à l'aventure "
Répondit le jeune homme.

" Mais ... pourquoi faire ? "

" Bah moi je sais faire du pain. "

" Et moi je suis capable de manier les marionnettes. "

Kei mit sa main sur son front et soupira lourdement.

* Et bien ... Un vieillard sénile et un jeune qui sait faire que du pain. On en a de la chance. *

Tandis qu'ils discutaient, la construction du navire avait bien avancé. Pour tout dire, le bateau était déjà fini. Un magnifique, gigantesque, monumental trois mats était apparut comme par magie. Kei resta, la bouche béante, subjugué devant ce monstre des mers. Sans tarder, il montèrent dedans. Et, une place spéciale attendit les Genins. Une place d'honneur. Alors que Léolio s'était assuré d'avoir une cabine spacieuse, là où il pourrait passer le voyage tranquillement, Kei, Toshimitsu et Chiwakimasu devaient se taper les cales du bateau afin de ramer. Quelle joie que d'être sur un magnifique bateau et de se retrouver dans un endroit renfermé avec comme seuls compagnons des rames. Et c'est sous le son d'un tambour que les Genins se mirent à ramer. Les voiles furent sorties et le géant s mit à avancer sur les flots.

Le voyage passa très vite pour les trois "larbins". Ils ne virent que peu de paysage et rien de très passionnant se passa. A part peut être les quelques rencontres insolites qu'ils furent notamment avec un groupe de pirate. Pas méconnu aux yeux du Genin. Mais où les avait-il déjà vu/aperçu ? Peut être à la télé entre deux émissions culturelles et quelques pages de livres. Il y eut aussi le passage d'un homme qui nous rappela une très belle Odyssée où les 24 champs/chants nous faisaient voguer entre les périples du père de Thélémaque, amant de Pénélope (excusez-moi d'avance si j'ai mal orthographié ces deux prénoms.).

En tout cas le voyage fut plus que fatigant pour les trois Genins qui peinaient à ramer. Jusqu'au moment où ils arrivèrent en vue de Kiri. Un pays de gastronomes en culottes courtes qui réservait bien des surprises. Ils accostèrent donc et Kei put enfin profiter du paysage. C'est alors qu'une sensation bizarre vint l'envahir. Quelque chose de frais, de plaisant et enivrant. Sur l'avant du bateau, il se laissait emporter par les effluves marines. Le vent par petites brises soufflait dans ses cheveux et lui donnait en sentiment de légèreté. Le bruit des vagues résonnaient comme un chant séduisant comme les sirènes faisaient pour attirer les hommes. A ce propos, Kei espérait qu'Ulysse avait toujours une corde sur lui. Cela pourrait lui être utile.

Après quelques instants de paix, il fallut décharger le matériel de pêche pour essayer d'avoir cette foutue carpe légendaire. Bien sûr se fut aux Genins de s'en charger.

" Quant à nous, vous savez ce qu’on à faire. Pécher la carpe soleil. "
Leur rappela Léolio.

C'est lui qui ouvrit le bal en lançant le premier appât à l'eau. Le jeune Genin le suivit et prit une canne à pêche. Une fois dans ses mains, il la regarda attentivement et sous toutes ses coutures. Il toucha un peu au moulinet et retourna la canne dans tous les sens. Puis, il regarda Léo, puis sa canne, puis Léo, puis sa canne. Le garçon semblait déboussolé et essayait de faire comprendre qu'il ne savait absolument pas comment manier cet objet.

" Vous avez une idée pour être sur de pécher cette saleté de carpe ? Dites le moi, n’hésitez pas. Parce que je n’ai pas l’intention de perdre du temps sur cette mission. "

"A vrai dire ça mort pas fort chez moi non plus...On doit pas s'y prendre comme il faut..."


" Pour ce qui est de mon cas ... "


A peine eut-il le temps de finir sa phrase que Léolio l'interrompit comme s'il avait senti un danger. Kei regarda tout autour de lui afin de voir ce qu'il se passait. Au bout de quelques secondes une personne sortit d'une crique et se dirigea vers le groupe. Celui-ci marchait tranquillement. Une fois près d'eux il leur demanda la raison de leur venu.

Une certaine tension s'était installée. Le Kirien paraissait sur de lui et ne montrait aucune faiblesse. Très calme, très posé, limite effrayant. D'ailleurs Kei ne pouvait détourner son regard de ce personnage. Un certain charisme émanait de lui et l'on était comme obligé de le regarder.

Leur Jounin prit la parole et répondit donc aux attentes de l'inconnu. En donnant, au passage, le but de leur mission. La réaction de celui-ci fut assez surprenante; il se mit à rigoler lorsque Léolio finit sa phrase par " ne tentez rien de stupide, ça serait un triste jour pour mourir ". L'étranger confortait son statut d' "homme sûr de lui". Il ne semblait par prendre au sérieux les quelques menaces préventives du Sunanien, comme si pour lui ces paroles ne l'atteignaient pas.

Il se présenta finalement sous le nom de Urusawa Kenji, Jounin de Kiri. Mais juste auparavant, il avait montrer un côté moqueur en définissant les trois Genins comme mous/peu "réactifs". Le ton qu'il prit devenait vexant et énervant. Le self-control et les belles paroles de celui-ci le rendaient vil, mesquin et hautin.

Malgré tout, il semblait vouloir aider les ninjas de Suna dans leur quête et leur donna quelques informations. Son ton changea quelque peu mais fallait-il pour autant lui faire confiance ? Kei restait tout de même perplexe à ce niveau. En plus de cela vint l'arrivée d'une autre presonne, une fille plus précisément. Elle semblait connaître Kenji voyant les regards qu'elle lui porta. Elle avait quelque chose de froid en elle. Une sensation de tristesse planait autour d'elle. Un être assez glacial et peu sûr d'elle en soi. Mais la phrase qu'elle prononça fit sourire le Genin et laissa place au sentiment de gène par quelque chose de plus chaleureux.

Les premières sensations étaient mitigés.

[Hors RP] Merci Kumiko et Kenji pour cette acceuil. [Hors RP]
Kawada Asuta
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Message par Kawada Asuta »

A une certaine distance derrière Nagao, Kenji et tout ce petit monde, on peut distinguer une forme, celle d'une personne qui ne prend apparemment pas la peine de se dissimuler aux regards, et sa présence non plus - Mais on ne la remarque pas, parce qu'elle ne cherche ni n'agresse.

Une douce présence semble s'insinuer au fur et à mesure qu'elle se rapproche - on la remarque enfin - dévoilant un corps féminin que l'on peut qualifier de parfait bien qu'en partie dissimulé sous une longue veste dont les pans battent au vent.

Des mitaines, un jean et un simple tee-shirt complètent sa tenue : ... Simple, Kawada Asuta l'est sans aucun doute, mais cela ne l'empêche pas de continuer à attirer, quoi qu'il arrive, comme s'il s'agissait d'une chose innée chez elle - Et c'est sans doute le cas.

Son pas, juste fluide, juste gracieux, s'allonge alors qu'elle se hâte pour rejoindre les personnes présentes.

Un éclat attire l'oeil, celui du bandeau de Kiri accroché autour de son bras, la voilà qui parvient auprès des gens de Suna et de ses collègues. Juste à temps pour entendre la Chûnin croisée il y a longtemps, au retour de Kakano.


« Je vois que même si vous accostez nos terres, vous ne prenez pas la peine de ramener le soleil avec vous. »

" Et je remarque, de mon côté, que vous ne vous départissez pas de ce masque de mélancolie qui vous donne tout votre intérêt, Nagao. " fait-elle, pour s'introduire simplement dans la conversation, parfaitement consciente du fait que ses paroles puissent paraître blessantes ou insultantes pour sa collègue, sans pour autant sembler le remarquer ou simplement s'en soucier.

Des paroles en tout cas pas choisies au hasard...

Un sourire doux, et tranquille à la fois, illumine son visage alors que le vent se lève et que ses longs cheveux noirs se soulèvent dans son dos, semblant jouer avec sa nuque, mince, comme offerte, et que sa main se tend vers le représentant de Suna sans qu'elle soit pour autant sensée le connaître.


" Bonjour et bienvenue à Kiri. Si vous étiez arrivés une demi-journée plus tôt, j'aurais dû faire en sorte que l'on vous emprisonne, mais le messager de Kazekage-sama a finalement fait plus vite que vous, Mimura. " dit simplement la jeune femme, tout en gardant la main de l'homme dans la sienne, alors qu'elle prononce ces mots simples qui semblent prendre une autre portée entre ses lèvres.

" Kawada Asuta, Jônin de Kiri et membre du Haut Conseil, tout comme Kenji. Mizukage-sama m'a demandé de venir à votre rencontre et de faire en sorte que vous soyiez bien accueillis. Ce sont nos ANBU qui m'ont prévenue de votre arrivée, mais je crois avoir été devancée, de peu. " conclut-elle tout en gratifiant Leolio d'un nouveau sourire.
Son regard semble s'adoucir sans pour autant perdre de sa force.

Il a de quoi captiver - Elle s'empresse de le détourner - Mais, pourquoi ? - vers Nagao et Kenji, dans un premier temps, et cette fois, il semble clairement articuler ces mots : Je sais, et on l'entend mieux que si elle l'avait dit à haute voix.
Cependant, ce même regard ne s'attarde pas et vient jusqu'aux Genins de Suna, auxquels elle n'adresse même pas la parole avant de se tourner de nouveau vers les chûnins, jônins présents - ses égaux, ou peu s'en faut.


" Excusez-moi de vous déranger avec cela, mais est-ce que vous auriez de quoi attester de votre identité, s'il vous plaît ? Je n'aimerais pas avoir à vous faire subir des tests pour en... attester, même si vous ne serez pas dans un premier temps, autorisés à prendre pied dans Kiri, même.
Une simple mesure de sécurité. "
complète la Jônin, ne perdant à aucun moment le contrôle d'elle-même, faisant en sorte que son visage reste un masque avenant, voire beau, sans pour autant se départir d'une certaine dureté, qui n'appartient qu'à elle, et que l'on trouve surtout au fond de ses yeux clairs.
Kawada Asuta, Jônin de Kirigakure no Sato.

Did she call my name ?
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When I die
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Leolio Mimura
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Message par Leolio Mimura »

La sacoche de Leolio se trouvait au pied du jûnin de Kiri. Ce dernier, fouilla dans le but de trouver le rouleau de mission expliquant la venue de la team de Suna.

"Je n'ai nullement l'intention de me battre contre vous. Je vous connais de nom, je connais votre réputation, mais je sais aussi que vous êtes à Kiri et que si vous m'attaquez celui qui mourra ne sera certainement pas moi."

Léo adressa un large sourire au kirien "Ah bah alors ça sera qui? Parce que je ne vois pas qui pourrait mourir ici?
Et dans la mesure où vous me connaissez, vous vous doutez que m'attaquer risque d'entraîner un conflit entre nos deux villages et vice-versa. Autant rester calme alors."


Le jûnin de Kiri semblait acquiescer, enfin pour ce qu'on arrivait à percevoir de lui....
"Votre réputation vous précède. Kiri sera ravi de vous accueillir mais je regrette de devoir vous confirmer le fait que nous n'avons pas été prévenu de votre visite de courtoisie."

Leolio se gratta le front, tout cela le laissait perplexe. Pourquoi le conseil l'aurait-il envoyé à Kiri sans avoir d'abord l'accord de ceux-ci? Voilà une situation bien énigmatique. De plus, cette mission n'était vraiment pas faite pour Leolio, il ne connaissait strictement rien à la pêche et aux poissons, d'ailleurs il n'aimait pas ça le poisson. Alors pourquoi lui et ses genins avaient été envoyés là-bas?

"Je dois vous avouez que je suis surpris. Encore que surpris n'est pas ici le bon terme, je suis plutôt intrigué. Je ne comprends pas comment le conseil de Suna a pu oublier de transmettre notre arrivée prochaine."

Et si ce n'était pas un oubli involontaire? Que cherchait alors le conseil de Suna?
Si l'oubli était volontaire, le risque était grand quant à une attaque des kiriens ou de l'équipe de Suna, et ceci ne pouvait déboucher que sur une guerre. Léo doutait que le conseil de Suna avait envie de se relancer dans une guerre. Les catastrophes de la dernière étaient encore bien présente, mais comme les gens ne retiennent pas les leçons du passé... L'histoire de Suna et des guerres devraient être étudiées à l'Académie pour que les générations n'ayant pas connu la guerre ne refassent pas les mêmes erreurs que leurs aînés, mais l'histoire n'était que survolé à l'Académie. Leolio le déplorait.

Le Jûnin de Kiri reprit la parole et fit ainsi sortir Léolio de ses pensées.
"J'espère que vos genin sont plus réactifs que ce qu'il me montre aujourd'hui, car c'est au devant de graves dangers que s'aventurent Suna si leur relève se présente sous cette forme. Mais excusez ma flagornerie... je m'appelle Urasawa Kenji, et je suis Jônin pour le village de Kirigakure no Sato."

La main que Kenji tendit au jûnin du sable, fut serré sans difficulté. Même s'il paraissait garder un grand secret au fond de lui, les propos, qu'il tenait, étaient cohérent.

"Urasawa Kenji.....hum..... j'aimerais pouvoir dire que votre réputation vous précède mais je ne vous connais pas.....ou alors......ces yeux bleus, ce côté digne et sûr de lui.... Je ne connaissais pas le nom, mais une description que l'on m'a faite sur un jûnin de kiri semble vous correspondre..." Leolio se gratta le sommet du crâne et rigola de bon cœur "On m'a parlé de vous comme d'un dingue aux yeux bleus perçants et sur de lui.... N'y voyez aucune offense.
Veuillez excusez mes genins, mais c'est la première fois qu'ils sortent du village et qu'ils ont devant eux une situation aussi délicate devant une personne de votre niveau. Mais je ne m'inquiète pas pour eux, ils deviendront des valeurs sures."


"Je vois que vous n'avez que peu d'expérience en matière de pêche. Ce qui est tout à fait compréhensible lorsque l'on vit d'un pays aussi aride et désertique que le votre. Les carpes ne se trouvent qu'en eau douce et non dans la mer comme vous paraissez le croire au vu du matériel sorti."

"ça se voit tant que ça. Je n'y connais effectivement rien à la pêche. J'ai d'autres domaines de prédilection. Le jûnin de Suna Kira, est un excellent pêcheur, mais malheureusement nous n'avons plus de nouvelles depuis quelques temps. Avez-vous aussi remarquez de votre côté, la disparition de ninja de niveau supérieur? Je trouve cela plutôt inquiétant, je sens que quelque chose se trame, il serait grand temps de consolider les alliances. Enfin je n'ai pas ce pouvoir malheureusement."

Toshimitsu sortit de sa torpeur. Avec la très légère pluie qui s'abattait, les cheveux du genin n'avaient plus l'ampleur qu'ils avaient avant. Ils tombaient et collaient à ses joues, il était vraiment ridicule. :P "Dîtes Leo-Sensei...Cette Carpe Soleil, elle servira à quoi au juste?On nous a demandé d'en pêcher une, mais je ne me rappelle pas avoir entendu à quoi elle servirait..."

"Bah....J'en ai aucune idée. Peut-être pour un cuisinier? Mais je t'avoue que je trouve cette mission bizarre depuis le début.
Il y a quelque chose d'anormal."


C'est à ce moment qu'elle arriva. Une jeune femme des plus ravissantes, mais avec un oeil triste. Les effluves que produisaient son corps, firent tourner la tête de Leolio en sa direction. Elle était féline, elle était la grâce. Mais irradiait d'elle cette tristesse infinie qui se voyait même au-delà de son regard.
Elle s'arrêta à quelques pas de Léo et s'adressa à lui tout en regardant la mer.
« Je vois que même si vous accostez nos terres, vous ne prenez pas la peine de ramener le soleil avec vous.»


"Madame, vous m'en voyez navrer. Mais le soleil que j'aurai pu ramené n'est rien comparé à l'éblouissement et la chaleur que vous nous apportez.
Permettez-moi de me présenter, je me nomme Leolio Mimura, jûnin de Suna, mais appelez moi Léo.
Je présume que vous êtes la chûnin Nagao Kumiko, j'ai déjà entendu parlez de vous."


S'adressant tout bas à Kenji
"Désolé Kenji, mais j'entends plus souvent parler des femmes ninjas des autres villages, ou tout du moins c'est ce que je retiens le plus facilement"

De nouvelles effluves arrivèrent aux narines de Léo, ce parfum était différent de celui de Nagao, il y avait donc ici une deuxième femme. Décidément il était verni le Léo, car se tenait devant lui une magnifique brume dont émanait d'elle une douceur infinie.
Elle s'adressa alors à sa camarade.
" Et je remarque, de mon côté, que vous ne vous départissez pas de ce masque de mélancolie qui vous donne tout votre intérêt, Nagao. "

Tout en se saisissant de la main de Leolio, la nouvelle venue s'adressa à lui d'une voix simple et amicale " Bonjour et bienvenue à Kiri. Si vous étiez arrivés une demi-journée plus tôt, j'aurais dû faire en sorte que l'on vous emprisonne, mais le messager de Kazekage-sama a finalement fait plus vite que vous, Mimura. "

*Donc, le conseil a bien envoyé une lettre pour signaler ma présence. Cependant même s'il a fait plus vite que moi, il est arrivé très tard. Normalement Kiri aurait du être avertit avant même mon départ de Suna. C'est vraiment bizarre*


"Vous m'en voyez ravi. "

La main de la jûnin glissa de celle de Leolio, le contact avait pourtant été si plaisant. Le regard du jûnin, tout amical qu'il était, était fixé sur celui de sa consœur.
" Kawada Asuta, Jônin de Kiri et membre du Haut Conseil, tout comme Kenji. Mizukage-sama m'a demandé de venir à votre rencontre et de faire en sorte que vous soyez bien accueillis. Ce sont nos ANBU qui m'ont prévenue de votre arrivée, mais je crois avoir été devancée, de peu. "

"Apparemment."


" Excusez-moi de vous déranger avec cela, mais est-ce que vous auriez de quoi attester de votre identité, s'il vous plaît ? Je n'aimerais pas avoir à vous faire subir des tests pour en... attester, même si vous ne serez pas dans un premier temps, autorisés à prendre pied dans Kiri, même.
Une simple mesure de sécurité. "


"Mais tout à fait. Vous avez parfaitement raison mademoiselle Kawada. Il vaut mieux être prudent.
Votre confrère Kenji, a dans ses mains mon rouleau de mission, certifié conforme par les hautes instances de Suna."


De son turban, Leolio prit un porte-feuille, il l'ouvrit et en sortit quelques papiers qu'il tendit d'un geste sûr vers Asuta.

"Tenez, ceci est mon certificat d'appartenance à l'élite des ninjas de Suna. Il est infalsifiable. Si vous voulez, il y a ici ma carte de membre de la bibliothèque de Suna avec ma photo. Vous pouvez après toujours interroger mes trois genins. Une petite torture leur ferait le plus grand bien"

Et c'est avec un énorme sourire qu'il se retourna pour voir ses genins. Si jamais ces derniers, refaisaient une blague comme à leur habitude. Par exemple en disant que Léolio n'était pas le vrai, ils risquaient d'entraîner un bain de sang au pire. Au mieux, un emprisonnement difficile pour tous les étrangers.
Les blagues ne sont pas toujours les biens venus.


[HRP] Désole de l'attente, mais j'ai vraiment une tonne de boulot en ce moment. Veuillez agréez mes salutations les plus distinguées ^^ [HRP]
Leolio Mimura, Kazekage

Rien n'est impossible, il n'y a que toucher son nez avec sa langue qui est impossible dixit Pinnochio.
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Chiwa
Genin détesté de tous
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Message par Chiwa »

L’attente d’un plan de la part des trois genins fut trop longue pour ce cher jounin à la serpillière sur la tête. Il décida donc de prendre les choses en mains, car ce n’est que par soi même que les choses sont réellement bien faites, ce qui était chose facile pour celui ci grâce aux diverses techniques shinobitrices qu’il avait acquit pendant des années d’entraînement.

Léolio utilisa donc pour la première fois le kage bunshin.
Cinquante clones de l’ombre fut le nombre que ce sombre jounin réalisa à l’orée de cette forêt ombrophile.

* hum, cinquante clones ? ! ! C’est un beau chiffre sachant qu’il faut utiliser beaucoup de chakra pour faire un bunshin. Est ce vraiment un bunshin normal ? Si c’est le cas, comment ceux ci vont pouvoir lui être utiles ? En même temps, je ne connais que le bunshin, c’est certainement un dérivé de cette technique de base qu’on nous apprend à l’académie, hehe ce que Kei n’a toujours pas apprit ... Mais comment Léolio a-t-il apprit cette technique ? où ? Avec qui ? Avec quel moyen et quelles connaissances de bases ? Il faudrait que je lui demande de m’enseigner cette technique une fois rentrés au village. *

Chiwakimasu resta perplexe sur la façon de réaliser cette technique pendant un certain temps, et beaucoup de questions lui titillait son petit cerveau.

C’est alors qu’il voulut en apprendre plus sur cette technique et il voulait en savoir la consistance en essayant d’en toucher un pendant qu’il préparait leur plan pour construire cette fameuse barque. Il s’approcha de l’un de ces clones pour essayer d’en toucher un, simplement pour regarder si ce n’était qu’une illusion normale comme utilise la technique de base tout en se demandant comment allait réagir le clone.

Chiwakimasu arriva près d’un clone avec une tête d’ahuris pour essayer de le toucher. Le genin réagit comme un animal primitif découvrant pour la première fois une chose étrangement nouvelle, c’est à dire en faisant un bon arrière d’un ou deux mètres en se mettant en garde tout en regardant le clone avec une tête de garnement et des yeux tout ronds. Ils se rapprocha encore une foi du jumeau pour le toucher encore un fois, Chiwakimasu refit un bon en arrière tout en sautillant de joie en balançant ses bras dans tous les sens. Il fit le tour du clone en le scrutant des yeux, puis celui ci se mit à bouger d’un mouvement vif alors que le genin refit la première réaction qu’il avait faite.

Une veine pouvait se voir au niveau du front du clone et était bien décidé à balancer une bonne droite si le genin venait à recommencer.

Bien sur, con comme un pied, Chiwakimasu réessaya de le toucher pour en avoir le cœur net alors qu’il n’avait rien senti de particulier si ce n’est de la chaire humaine... il s’approcha et ...

Il se retrouva contre l’arbre se trouvant à une dizaine de mettre derrière lui à cause de la frappe venant de léolio. C’est alors que Chiwakimasu comprit que ce clone n’avait rien de particulier puisque c’était simplement un être humain, enfin, son senseï quoi.

Chiwakimasu sentit la honte monter en lui et resta à l’écart pendant que Léolio finit la construction du navire.

Il revint quelques minutes après met l’achèvement du bateau était déjà là. Un majestueux bateaux fait en un rien de temps alors que l’équipe avait pris le même temps que pour seulement réaliser un plan même pas terminé.
En plus d’avoir construit un magnifique navire, il avait aussi recruté du monde. Un vieux croûton pouvant servir de gai ( seulement si la route est trop longue XD ( comprendra qui pourra ... ) ) ou d’appât avec son gros nez, ainsi qu’un boulanger... très utile dans un navire.

C’est ainsi que le bateau pris route au fin fond de la mer bordant Kiri avec pour rameur... les trois gen...

""QUOI?????????FAUT QU'ON RAME???VOS VOUS FICHEZ DE NOUS???Z'AVEZ LA TAILLE DE CE BORDELE??"

« Ola, que t’es bruyant... tu penses ne pas arrivé à tenir le coup ? c’est trop dur pour tes petits bras ? pff quel fillette... »

C’est durant ce long périple que l’équipage membré du Boulanger, de GPT, de Leolio et de ses trois subornés, qu’ils purent faire des rencontres assez insolites comme une bande de pirate, les naufragés du titanique ou encore ulysse en costard.

La fatigue commençait à monter chez Chiwakimasu mais il ne voulait pas le montré à Toshi qui devait certainement commencer à ralentir la cadence lui aussi.

« Bon aller tapette, rame plus vite, on dirait que tu es fatigué. » remarqua Chiwakimasu à son compère alors qu’il commençait à avoir des crampes.

Le bateau arriva enfin sur les côtes de kiri avec un shinobi du haut conseil de ce village nous accueillant.

C’est alors que les deux jounin suivit de près par d’autre villageois, entamèrent une discussion trop philosophique et historique que pour laisser le droit à Chiwakimasu de répliquer, tout ce qu’il pensa à faire c’est d’aller faire une petite baignade de pied au bord de la côte, exténué par le voyage se souciant guère du danger qu'il encourait.

Chiwakimasu attendait que les gugusses finissent de taper discute pour pouvoir enfin passer à cette mission qui paraissait vraiment ennuyante à mourir qu’il faudrait parfois espérer mourir plus vite pour s’ennuyer moins longtemps*

* Proviens d’une citation de gelluck ( désolé pour l’orthographe du nom ) disant : J’ai tellement peur de mourir que j’en arrive parfois à espérer mourir plus vite pour avoir peur moins longtemps... m ’enfin bon c’est juste par honnêteté intellectuelle que je met ce petit ps ^^

Hrp:// que dire à part que je suis désolé de vous avoir fait attendre si longtemps ... ça fait plaisir de pouvoir rp avec des gens d'un autre village. Désolé pour ce post assez médiocre ( comme à mon habitude :shock: )... décidément, il faut vraiment que je change ma façon de rp XD enfin bon merci pour cette accueil :)
Chiwakimasu, genin de Suna

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Urasawa Kenji
Jônin agité du bocal
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Message par Urasawa Kenji »

Il regardait Léolio, souriant, sûr de lui, heureux de "posséder" ce que tant de monde devait lui envier. Mais le bonheur est fragile et la corde raide sur laquelle nous marchons ne demande qu'à se rompre face aux dures écueils de la vie. Les larmes qui glissent ne sont que le reflet de ces années écoulées à comtempler le bonheur des autres.

Kawada le dévisageait, tentait elle de leur mettre une quelconque pression ? Qu'importe tant il aimait Nagao, elle lui était aussi indispensable que l'eau pour les humains, le soleil pour les plantes, le sourire majestueux d'un ange égaré. Il la serra contre lui, n'avait il pas le droit de montrer sa joie ?

Ce parfum envoûteur embaumait ses narines, il fermait les yeux, profitant de cette extase, comme l'on profite de l'éphémère. L'administratif n'était pas pour lui. Il cherchait des poissons ? Qu'ils cherchent ! Mais Suna, aux dunes infines, au soleil envoûteur, représentait un sommet dans la structure shinobi et un accueil en bonne et dûe forme ne pouvait que profiter à Kiri.

"Qu'importe si ma réputation n'est pas parvenu à vos oreilles, nous sommes ravis de vous accueillir. Vous et vos genin, je ne peux que vous souhaiter bonne pêche même si je pense qu'obtenir ce que vous êtes venus cherchés relèverait du miracle... mais sont on jamais ! La vie est une suite de surprises qui peuvent parfois se réveler agréable." en finissant cette phrase, il ne pouvait s'empêcher de songer à Nagao. Elle était l'astre autour duquel il gravitait, cet apaisement qui émanait de lui, ne pouvait s'expliquer que par cet amour fou qu'il lui vouait.

Aucune méchanceté, aigreur, rancoeur, n'était visible lorsqu'un quidam le dévisageait.

Il regarda brièvement le certificat, il n'avait aucune raison de ne pas lui faire confiance.

"Veuillez excuser notre jeune Jônin(e) mais à Kiri, nous sommes lègèrement paranoïaque vis à vis des étrangers et il est vrai que nous craignons toujours une attaque du continent. Aussi veuillez excuser notre méfiance mais au vu de ce document, nous n'avons aucune raison de ne pas vous aider dans votre mission, en espérant que cela permettra à nos deux villages de resserer les liens de fraternité qui auraient toujours du les unir."

La voix était étonnament calme, douce, profonde. Son bas autour de Nagao s'était légèrement resserré, laissant percevoir une étreinte plus forte. Dans un instant d'égarement, il glissa un doux baiser au cou de Nagao. Il ne craignait plus de s'afficher en public mais après tout qu'avait il à cacher ? Rien ! Son bonheurétait visible pour qui le connaissait alors autant le montrer.

Au fond de lui, il espérait voir un jour sur le visage de sa tendre, un sourire de bonheur, et non teinté de cette innéfable tristesse qui toujours pose son voile sur son délicat visage.

HRP : Bon je sais ça fait pas trop avancer l'action mais après tout c'est ta mission Léo :winkk: .
Urasawa Kenji , Jônin agité du bocal, Kiri.

Garde tes songes
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous.
(Baudelaire)
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Misao Yakusoku
Chûnin
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Message par Misao Yakusoku »

"Misao tu es prête à partir ? Misao ? MISAO ?"

Misao se tenait au bord du lac, une main à l'intérieur de l'eau qui bougeait en même temps que ces pensées. Elle ne reviendrait pas de suite auprès de ces parents ni auprès de ce lieu. Elle avait une boule au ventre et elle avait longtemps retardé son départ. Mais maintenant elle ne pouvait plus faire marche arrière. Il fallait qu'elle reprenne ses habitudes, et qu'elle refasse ses points de repère en centre ville. Y avait il eu des changements notables ?

"MISAO ?"

C'était sa mère qui pour la énième fois hurler à plein poumon. La jeune femme leva le nez en l'air et elle décida qu'elle ne pouvait plus reculer. Elle se dirigea vers leur ferme.

"Oh Misao ma chérie, où étais tu passée ? on j'ai préparé ton sac, nous ferrons suivre le reste de tes affaires. Tiens ça c'est une note avec les directions et les nombres de pas que tu dois faire pour t'y rendre à chaque fois.Nous te faisons passer par la plage car c'est le chemin le plus direct pour aller au ... Au cimetière. Ensuite il y aura la direction pour te rendre à l'Académie. Nous avons envoyé une lettre pour dire que tu revenais."

Misao prit la feuille et elle effleura les poinceaux, le braille. Elle s'était offerte une nouvelle vie, mais avait elle vraiment bien fait ? Même quand on faisait un choix, on émettait toujours des doutes, surtout qu'elle allait être confronté de nouveau à la population et non plus à ces quelques pas qu'elle connaissait maintenant par coeur. Son père arriva et il lui mit quelque chose à la ceinture. Elle toucha l'objet qui était une bouteille.

"C'est du saké. Tu les salueras de notre part !"

Il parlait de ces trois amis d'enfance et un légère sourira apparu et disparu tout aussi vite. Elle serra fort ses parents en leur promettant de leur envoyer l'argent comme d'habitude, elle prit son sac et elle commença son périple pour revenir à un autre bercail.

*1 ... 2 ... 3 ... 4 ...*

Pendant le trajet, elle se demanda ce qui serait le plus dur. De ne plus rien voir ? De se faire juger par ses ex-camarades ? Ou bien leur pitié à son égard ? Elle ne savait pas non plus ce que sa mère avait bien pu mettre dans cette fameuse lettre. Puis elle se mit à rire.

"Qu'est ce que j'en ai à foutre des autres !"

Rassuré par le son de sa propre voix, tous ses muscles se détendirent et c'est le pas plus ferme et plus rapide, plus déterminé qu'elle avala les kilomètres. Puis après quelques heures de marche, ces pieds s'enfoncèrent dans le sol. Surprise, elle s'arrêta dans son décompte. Elle fronça le nez et elle se mit à respirer pour sentir l'air marin. Elle s'agenouilla pour prendre quelques grains de sable dans ses mains et elle se releva. Elle ouvrit sa main pour le laisser tomber au sol et entendre le silence. C'était agréable d'avoir une autre vision de cette étendue d'eau. Elle ne pouvait plus la voir, ni l'admirer mais ses autres sens, surtout l'ouie et l'odorat, lui permettait de s'en faire une tout autre idée. Et puis il suffisait qu'elle plonge dans ses souvenirs pour la "voir".

Elle reprit son chemin quand quelque chose clocha, elle ralentit son allure pour entendre.

"Veuillez excuser notre jeune Jônin(e) mais à Kiri, nous sommes lègèrement paranoïaque vis à vis des étrangers et il est vrai que nous craignons toujours une attaque du continent. Aussi veuillez excuser notre méfiance mais au vu de ce document, nous n'avons aucune raison de ne pas vous aider dans votre mission, en espérant que cela permettra à nos deux villages de resserer les liens de fraternité qui auraient toujours du les unir."

A combien de mètre était elle d'eux ? Connaissait elle cette voix ? Vaguement mais comment être sûr. A priori ils étaient au moins trois, deux jonins de Kiri et un étranger d'un village extérieur. Elle présenta son oreille pour écouter et elle entendit des coups de pieds dans le sable, un peu comme si cette personne était pressée de faire quelque chose. Certainement un enfant, un adolescent, à cet âge là, on est toujours impulsif. Si il y avait un étranger, et un enfant peut être était il quatre, un sensei et son équipe de genin.

*Putain pourquoi faut il qu'il y ait du monde sur cette plage, il pouvait arriver une heure plus tard ! Avec la chance que j'ai, ils sont sur ma route. Et j'ai pas envie de me décaler car je vais pommer dans les comptes et j'ai un rendez vous très important au cimetière ! Je veux pas le louper et y arriver par mes propres moyens !*

Agacée était le terme approprié. Elle laissa tomber son sac à ses pieds. De toute façon certains d'entre eux avaient du la voir arriver, inutile de se cacher sous un tas de sable ... C'était peut être pas le bon jour pour revenir au bercail.Elle baissa la tête et elle écouta avec attention pour savoir si ses déductions sur le nombre de personnes présentes étaient juste ou si il lui en manquait. Elle n'avait aucunement l'intention de se présenter, de toute façon qu'est ce qu'une aveugle pouvait représenter comme danger pour des shinobis ? Son nez continuait de s'agiter pour essayer de repérer les odeurs et pourquoi pas d'en assimiler à certaines personnes quand elles se seront présentées.
Yakusoku Misao Chûnin de Kirigakure no Sato
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Nagao Kumiko
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Message par Nagao Kumiko »

Avoir entendu parler d’elle ? Chose peu concevable pour la chuunin qui tentait de se rendre invisible le plus possible. Surtout aux yeux de Kenji. Elle inclina la tête à cette phrase pour lui signaler qu’effectivement il l’avait reconnue, et daigna alors le regarder au prix d’un réel effort pour elle. Elle se rendit compte de son cruel manque de politesse. Elle ne s’était même pas présentée, mais Léolio ne s’en était visiblement pas offusqué. Kawada Asuta était arrivée entre temps, sa présence ne lui était avec le temps pas plus supportable, cette douceur en elle, cette aisance, rendait toujours Kumiko nerveuse, inférieur…

Et sa voix retenti alors pour piquer la jeune femme au vif…

« Et je remarque, de mon côté, que vous ne vous départissez pas de ce masque de mélancolie qui vous donne tout votre intérêt, Nagao. »

Elle n’était pas assez forte pour répondre, et bien trop faible pour ne pas se laisser atteindre. Elle tourna la tête vers Kenji, elle osa enfin le regarder en face, et lui lança un regard implorant. Elle avait été blessée, comme une enfant de huit ans qu’on charrie et qui s’en va pleurer dans son coin. Asuta était l’une des personnes qui la mettait le plus mal à l’aise, peut être car elle enviait son aisance…

Mais elle se ressaisit avant que les larmes ne coulent, car elle savait bien qu’Asuta avait sentie sa détresse, elle ne devait pas flancher, quelle image de Kiri donnerait-elle ?

Kenji la serra alors contre lui, elle ne savait pas comment réagir devant tout ce monde, comment Asuta le prendrait-elle ? Et Kenji, si seulement il savait … Le regard qu’Asuta leur avait lancé avait semé le doute dans l’esprit de la chuunin… Savait-elle quelque chose ?

Tout ces élans d’amour qu’il avait la mettait de pus en plus mal à l’aise, comment ne pouvait-il pas comprendre ? Elle écoutait tant bien que mal la conversation, son regard les fuyaient, et il vint se poser sur Misao qui ne semblait pas décider à approcher.

Elle saisit l’opportunité de fuir : d’un côté Misao, de l’autre tout le petit groupe et surtout Asuta… Elle glissa hors de l’étreinte de Kenji aussi rapidement que possible ne lui laissant aucun moyen de la rattraper, elle évita soigneusement la Jônin, et d’un pas préssé elle rejoignit Misao.

Misao ne voyant rien cela lui enlevait un poids, elle ne savait pas pourquoi mais elle se sentait plus à l’aise. Peut être parce que Misao ne pouvait pas voir sa mélancolie, elle ne voyait pas non plus ses larmes quand elle pleurait… Elle ne la connaissait pas, mais elle l’avait aperçu deux trois fois, elles s’étaient échangés quelques mots, les rares mots qui sortaient de la ouche de Kumiko. Elle devait se forcer à parler, elle devait les fuir, elle parlerait à Kenji plus tard… Sa voix tremblait légèrement quand elle arriva en face de Misao

« Bonjour Misao, comment te portes tu ? Ici c’est un peu agité. Pour t’expliquer Suna est en mission. Il y a donc Léolio, Jônin et responsable de trois genin. Ils sont venu chercher un poisson. Sinon les chefs sont là aussi… »

Les derniers mots avaient été dit avec une pointe de terreur. Elle faillit demander à Misao si elle ne souhaitait pas prendre la poudre d’escampette avec elle, mais elle se ravisa, Asuta devait veiller derrière elle. Cette simple image de la Jônin si calme la regardant lui donna des frissons.


//HRP// Encore bienvenue, j'ai évité le rp de 15 pages :wink:
Poutoux!^^

Edit Misao : Chuteuhhhh fallait pas le dire. C'était dans le questionnaire pour devenir chunin et j'ai répondu un grand OUI ^^ que j'adorais lire 20 pages word par élève/personne ^^(poutoux)
Nagao Kumiko Chûnin de Kirigakure no Sato

Qu'y a t'il de plus beau que l'amour d'un père?
Celui d'un frère ...
Reviens moi ...
Kawada Asuta
Douce Jônin
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Message par Kawada Asuta »

La jeune femme eut un regard espiègle pour le Jônin de Suna alors qu'elle se saisissait du certificat qu'il lui présentait. Infalsifiable ? Peut-être, peut-être pas pour elle, en tout cas. Surtout quand on sait que c'est grâce au Fuuin Jutsu qu'on les protège, et qu'il s'agit là de sa spécialité.

Sans attendre, Asuta forma un sceau très simple avant de faire glisser le papier entre l'annulaire et le majeur de sa main droite, produisant le même son cristallin que celui de deux verres qui s'entrechoquent.
Un instant plus tard, elle le lui tendait de nouveau, sans se départir de son sourire tranquille, avant de laisser échapper un rire venu du fond de sa gorge, léger et caressant à l'oreille.


" Il ne faut pas croire tout ce que l'on raconte, même si Kenji a raison en ce qui concerne la méfiance qu'entretiennent les autorités et les gens du pays vis-à-vis du continent. " laissa échapper la jeune femme, tout en se contentant d'observer le petit manège de son collègue avec Nagao, qui semblait plus au comble de la honte que sur un petit nuage.

" Après tout, pourquoi torturer des enfants alors qu'il existe une proie au moins dix fois mieux informée et intéressante ? " compléta-t-elle quelques instants plus tard, sur un ton qui aurait été badin si une once de douceur n'était pas venue s'y poser, comme une hésitation.

Un sourire tranquille parvint jusqu'à Nagao qui s'était empressée, dans ce laps de temps, de rejoindre l'aveugle dont Asuta avait bien entendu parler, et pour cause ; Cette dernière devait se joindre à l'équipe éducative dont le Mizukage lui avait donné la responsabilité.

D'ailleurs, le cours devait se terminer bientôt, selon toute vraisemblance... ceci dit, la mélancolique chûnin ne se trompait pas en sentant le regard de sa supérieure hiérarchique dans son dos.

Celle-ci avait ignoré la présence des Sunites l'espace d'un instant, juste le temps d'un petit mouvement de tête, comme une négation, qui voulait tout dire sans rien dévoiler. Le couple formé par ces deux " cas " était-il si amusant pour elle qu'elle ne parvenait pas à se départir de sa plaisante mimique ?

Toujours est-il qu'elle reprit enfin la parole.


" Je ne serai pas aussi catégorique qu'Urasawa sur l'aide que les gens de Kiri voudront, et pourront vous apporter. Mais tant que possible, il sera fait en sorte que rien ne vienne se mettre en travers de votre route. "


Une pause, tranquille.

" En attendant, je pense que vous comprendrez qu'il ne vous soit pas encore possible de pénétrer dans le village, ou de trop vous en approcher. "

" Mais il y a une bourgade à quelques kilomètres, en suivant la côte de ce côté
(en désignant l'ouest, après s'être retournée pour être dos au Jôn de Suna), vous y serez tantôt et pourrez certainement y trouver gîte, couvert, voire informations sur cette fameuse Carpe. " fit-elle, manifestement moqueuse et un brin amusée par la teneur de leur mission... même si la carpe-soleil est rare (surtout ?), envoyer des shinobis, qui n'y connaissent pas grand-chose en matière de pêche, a des côtés assez... paradoxaux, et amusants.

Sans même attendre une réaction de Leolio ou de ses élèves, se contentant de leur jeter un regard doux, la Jônin se retourna vers l'endroit où se tenaient ces deux collègues, murmurant : " Une vraie petite réunion entre collègues... " avant d'adopter une voix plus ferme pour éviter d'avoir à crier, mais pour captiver l'attention : " Yakusoku ? Ca faisait longtemps. "
Kawada Asuta, Jônin de Kirigakure no Sato.

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Leolio Mimura
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Message par Leolio Mimura »

Le vent venait maintenant se mêler à la pluie fine qui trempait la scène.

Au centre de cet acte, le jûnin Leolio avec à ses côtés ses confrères Kiriens : Urasawa Kenji et Kawada Asuta. Kenji tenant dans ses bras, la chûnin Nagao Kumiko.
Un peu en retrait derrière le jûnin au turban étincelant, se tenait 3 genins, semble-t-il un peu interloqué de l'accueil. Mais il y avait de quoi.

Les Kiriens s'étaient montrés méfiants, mais quoi de plus normale. La paix était actuelle, mais la guerre restait présente dans la tête des gens, d'autant plus que le monde n'était pas en paix. Les déserteurs faisaient régner la terreur partout où ils passaient. Leurs aventures servaient souvent aux parents pour faire peur aux enfants.

"Attention Haoru, si tu ne fais pas tes devoirs, Hana va venir te torturer puis te manger lentement de façon à ce que tu la voies engloutir ton corps"
"Pika² si vous continuez vos bêtises, Kyoui va vous couper les membres, en se délectant de la peur qu'il vous inspirera"
"Sales gosses, si vous n'arrêtez pas de me piquer mes pommes, Mizaki viendra vous enlever"


Bizarrement, cette dernière tirade faisait plus rire qu'autre chose....comme quoi ^^

Et si les déserteurs étaient les seuls à rôder dans la nuit, à hanter les rêves des habitants.....Mais non, car d'autres organisations secrètes se tenaient là, tapis dans l'ombre, prêtes à se montrer au grand jour dès qu'elles seront sûres de vaincre.

Dans ces circonstances, comment ne pas être méfiant.

Alors que Léo avait fournit la preuve de son identité, en tendant ses papiers à celle qui semblait la plus haute placée, Kenji prit la parole.
"Veuillez excuser notre jeune Jônin(e) mais à Kiri, nous sommes lègèrement paranoïaque vis à vis des étrangers et il est vrai que nous craignons toujours une attaque du continent. Aussi veuillez excuser notre méfiance mais au vu de ce document, nous n'avons aucune raison de ne pas vous aider dans votre mission, en espérant que cela permettra à nos deux villages de resserer les liens de fraternité qui auraient toujours du les unir."

Ce à quoi Kawada ajouta " Il ne faut pas croire tout ce que l'on raconte, même si Kenji a raison en ce qui concerne la méfiance qu'entretiennent les autorités et les gens du pays vis-à-vis du continent. "


"Ceci n'est pas un problème. Je comprends tout à fait le besoin de cette méfiance. Les dangers sont grands et effectivement vous avez raison Kenji, des liens de fraternité devraient être plus importants entre nos deux villages. Mais voyez-vous, je n'ai pas le pouvoir de décider pour mon village. Je dois passer par le conseil de Suna, si vous nous proposez une alliance ou un quelque autre traité. Est-ce le cas Kenji? Vous nous proposez un traité?"

D'un geste de la tête, Leolio indiqua à son interlocuteur Kirien, un point à l'orée de la forêt.
"Il semblerait que l'on épie notre conversation. Est-ce l'un des votre?"

Avant même que Kenji ne réponde, sa compagne se détacha de son étreinte pour aller à la rencontre de la voyeuse.
« Bonjour Misao, comment te portes tu ? Ici c’est un peu agité. Pour t’expliquer Suna est en mission. Il y a donc Léolio, Jônin et responsable de trois genin. Ils sont venu chercher un poisson. Sinon les chefs sont là aussi… »

*Encore une femme.... Mais c'est un pays de rêve ici. Une population féminine majoritaire chez les ninjas de rang supérieur... C'est clair qu'une alliance serait la bienvenue, et je pourrais être ambassadeur à Kiri. J'ai toujours rêvé d'être ambassadeur car leurs soirées sont toujours un succès, notamment grâce à ces petites boules de chocolat enveloppées dans un papier doré.*

La nouvelle venue était une ninja de Kiri avec un bandeau devant les yeux. Etait-elle aveugle? Léo n'en avait aucune idée. Toujours est-il qu'elle était ravissante avec ses longs cheveux qui flottaient au vent malgré le fait qu'ils étaient légèrement trempé par cette bruine qui s'abattait depuis maintenant un petit moment sur les shinobis.

" Je ne serai pas aussi catégorique qu'Urasawa sur l'aide que les gens de Kiri voudront, et pourront vous apporter. Mais tant que possible, il sera fait en sorte que rien ne vienne se mettre en travers de votre route. "

Une pause, tranquille.

" En attendant, je pense que vous comprendrez qu'il ne vous soit pas encore possible de pénétrer dans le village, ou de trop vous en approcher.
Mais il y a une bourgade à quelques kilomètres, en suivant la côte de ce côté, vous y serez tantôt et pourrez certainement y trouver gîte, couvert, voire informations sur cette fameuse Carpe. "

Kawada avait extirpé Leolio de ses pensées.

"Soit, je suivrais votre conseil alors. Cependant je suis surpris que vous laissez y aller sans que l'un de vous nous surveille. Quoiqu'il en soit je vous remercie de votre accueil. J'avoue qu'être accueillit par tant de ninjas de niveau supérieur est un grand hommage que vous me faites, sachez que s'il ne se passe rien de grave d'ici notre départ de Kiri, vous pourrez comptez sur mon soutien pour un quelconque traité.
D'ailleurs à ce propos, je reste libre à vous écoutez avant mon retour à Suna, si vous avez des conditions pour une alliance, j'en aviserai dès mon arrivée, les instances de Suna."


Le jûnin de Suna, se retourna vers ses genins. Au même moment, il entendit la douce voix d'Asuta Kawada qui nommait la nouvelle venue.
*Yakusoku.... sympa comme nom.*

"Bon Toshimitsu, Chiwakimasu et Kei, rassemblez nos paquetages. Nous allons longer la côte pour arriver à la prochaine bourgade. Là, nous essaierons d'obtenir des informations sur ce saleté de poisson.

Dès que vos sacs sont prêts, vous pouvez commencer à longer la côté, je dis au revoir aux ninjas de Kiri, vous devriez faire de même, le respect est également important pour devenir un ninja de qualité.

Avez vous des questions? une objection à formuler?"


Léo pivota et regarda alors tour à tour les ninjas de Kiri.

Ses genins étaient en train de dire au revoir aux ninjas de Kiri. Puis ils commencèrent à partir en longeant la côte, marchant sur le sable, avec ce vent qui commençait à redoubler d'intensité.

"Encore merci de vos informations. Nous allons de ce pas chercher des informations sur cette carpe.
Si l'un de vous veut nous accompagner, j'en serais ravis. La compagnie d'une charmante demoiselle serait un pur bonheur.

Vous me trouverez à la prochaine bourgade, si vous voulez me communiquer n'importe quelle information.

Monsieur, Mesdemoiselles, se fut un plaisir."



[HRP] Mes petits genins : votre avis sur la discussion, votre sac à faire, votre au revoir à tous ces valeureux ninjas qui vont rester là à se peler à cause du froid ^^, puis le début de votre départ sur la plage, avec si vous voulez un entraînement.
Quant à vous mes compatriotes Kiriens, je laisse libre court à votre imagination.[HRP]
Leolio Mimura, Kazekage

Rien n'est impossible, il n'y a que toucher son nez avec sa langue qui est impossible dixit Pinnochio.
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