Regarde de loin

Le pays lui-même... enfin, c'est vite dit vu qu'il s'agit aussi (voire surtout) d'îles.

Modérateur : Urasawa Kenji

Kakano Usei

Message par Kakano Usei »

Quand Kakano vit Kenji fuir et forcer Nagao, le Ninja au Pantin sentit une haine farouche dans tout son corps...

"Kenjiiii !"

Gueula-t-il...

Mais il se reprena et regarda son adversaire droit dans les yeux...

"Ton sens de l'honneur t'interdit de m'attaquer Nakano... Je te connais bien je sais que tu m'attaqueras pas dans cette état et surtout que je ne suis pas en position de combat n'est-ce pas?"

Il s'asseya...

"Vas-y... Tue-moi..."

Le jônin baissa la tête et attendait... Il semblait sûr de ce qu'il faisait...

"Tu sais aussi que si tu me tues... Ensuite... Il ne tiendra qu'à eux de s'en prendre à toi... Moi je peux les arrêter car je te veux à MOI !"

Il releva la tête et le fixa droit dans les yeux et commença son terrible Genjutsu... Shounetsujigoku...

Des visions de ses cauchemards arrivèrent en masse dans sa tête... Le massacrant de douleur cérébrale...

"Je ne pourrais pas te tuer... Mais je veux un combat à la loyal donc quand je serais rétabli ou... Quand ton cerveau sera en bouilli comme mon corps on sera de force égale... Je te laisse choisir... Mais pense que sans ton cerveau tu ne seras plus en état de m'attaquer... Tellement de visions dans ta tête le rendront entièrement inactif..."

Il tourna ensuite la tête en direction du chakra de Kenji et de Nagao et dit faiblement...

"Nagao..."


Son genjutsu s'était arrêter. Mais néanmoins il attendait, il voulait que Nakano réponde normalement...
Anonymous

Message par Anonymous »

Le jûnin venant du Kuran regarda le ninja de Kiri, le plus jeune certainement, commencer à partir...
Il avait tellement raison... Nakano était retenus par cette rancoeur, par un fil, guidé, manipulé par quelqu'un. Peut-être que chacun de ses mouvements étaient contrôlé par cet être, inconnus aux yeux de tous ?

Ce qu'il voulait le plus, mise à part tuer son rival, c'était de trouver cet homme. Contrôler la vie des autres, éteindre la flamme de la vie d'un simple souffle pour achever ceux qui ont encore des convictions. N'était-ce pas la plus lache des choses qu'un homme pouvait faire ? A moins que ce n'était pas un homme...

Sans sentiments, sans coeur, sans conviction, Kenji était un pantin lui aussi, une marionette... Mais lui, il suivait une voie, certes, incroyable, mais tout à fait juste...


"Kenjiiii !"

"Laisse le, aucun de ces deux là ne sont concerné..."

Kyô relacha tout simplement son sabre, et ce dernier se frotta contre son fourreau, avant de se ranger gentillement à l'intérieur.
Kakano avait raison, le déserteur avait trop le sens de l'honneur pour le combattre dans cet état la.

Ses chances de gagner étaient telles que ce n'était même plus drôle. Gagner sans difficulté n'était pas une chose plaisante.

Un duel à la loyal, il n'y avait que cela de vrai.

Ce qui n'était donc pas le cas... Tuer Usei avant qu'il ne soit guérit n'était rien d'autre qu'un acte de lacheté.
Le laisser en vie n'était peut-être pas un, mais c'était la plus sage des décisions.

Mais Kyô était un idiot. Il ne tuerait jamais quelqu'un dans cet état la... Puis il se décontracté, relachant ses muscles, calmant ses ardeurs, ralentissement le battement de son coeur...

Et il se mit à sourire...


[Ti post ^o^"]
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Nagao Kumiko
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Message par Nagao Kumiko »

"Nagao..."

Elle n’avait pas rêvé, il l’avait bien appelé ? Mais qu’est ce que cela signifiait ? Elle ne chercha pas beaucoup plus loin, il l’avait appelé et donc elle devait répondre à cet appel.

Kakano était assit par terre, il regardait dans sa direction. Kyô venait alors de ranger son sabre, ou plutôt de le laisser reprendre sa place dans son fourreau. Kumiko laissa alors Kenji, lui jetant un dernier regard, un regard soupçonneux, interrogateur, et légèrement embrouillé. Elle se détourna de lui pour rejoindre Kakano d’un bond félin. Elle atterrit à côté de Kakano, accroupie, les mains posé au sol, juste à côté du Jûnin.

En face Kyô souriait, elle lui jetât un regard lointain, elle avait un devoir, Kakano le lui avait rappelé. Elle se penchât doucement sur Kakano,une main sur son épaule, ses lèvres était à quelques centimètres de ses oreilles quand elle souffla ces quelques mots :

« Je ne le laisserais pas te tuer si facilement »

Sur le ton de la confidence, elle l’avait tutoyé ; le referait elle ? Elle n’y pensait pas, peut être que oui … Kyô n’avait pas pu percevoir ces quelques mots que même Kakano devait avoir à peine entendu, se demandant si vraiment elle avait parlé.

Elle se releva alors d’un mouvement plein de grâce, se déroulant pour finir droite à côté de Kakano qui était encore assit par terre.

« Je crois qu’il est temps que cela cesse, vous n’avez visiblement pas l’intention de vous battre. Alors pourquoi gâcher votre temps à vous regarder dans le blanc des yeux à vous provoquer pour voir qui craquera le premier.
Kyô, repart. Kakano, rentrons. Kenji, toi aussi, rentre avec nous. »


Etaient-ce des ordres ? Des conseils ? Ou simplement des souhaits ? En tout cas elle regardait Kyô d’un air morne, lui indiquant qu’elle était lassée, et sa main était ouverte vers Kakano, l’invitant à se relever. Elle espérait qu’ils cèderaient, aujourd’hui n’était pas le jour de l’affrontement, ils le savaient tout deux, alors autant retourner à nos vie attendant ce réel moment. Et Kenji ? La suivrait-il ? Cèderait il aussi ? Un autre mystères, tant d’incertitudes, elle ne connaissait que cette sensation. Ce flot de question qui passe tranquillement dan,s votre esprit, laissant derrière lui une légère traîné indiquant que vous n’avez pas trouvé les bonnes réponses, et qu’il vous faudra attendre pour les connaître.
Nagao Kumiko Chûnin de Kirigakure no Sato

Qu'y a t'il de plus beau que l'amour d'un père?
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Reviens moi ...
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Urasawa Kenji
Jônin agité du bocal
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Message par Urasawa Kenji »

*Kenji ? Kenji ? Euh… ce sont des ninja les charlots qui prennent place sous tes yeux ?*
*Pff, j’en sais rien… ils en ont le nom en tout cas.*
*Dis moi Kenji te rends tu compte à quel point ils sont ridicules ?*
*Oui… je dirai même affligeants plus que ridicules.*
*Et bien Kenji cela faisait longtemps que je n’étais pas d’accord avec toi. Affligeants est bien le terme qui correspond.*
*Cela fait du bien d’être en accord avec soi-même de temps en temps.*

Un grand éclat de rire brisât le pénible silence de cette valée. Shinzo brillait sous l’incandescence du chakra émanant du corps de Kenji. L’appel du sang réclame des sacrifices, Shinzo exultait. Kenji éructait intérieurement. Prenant appui, une multitude de copeaux s’envolèrent, en un souffle il était maintenant entre chacun des trois protagonistes.

Son visage était calme, le paradoxe avec ce qu’il vivait intérieurement était flagrant. Un sourire apocalyptique éclairât d’un feu funeste ce visage torturé. Il s’approchât de Nagao, sa voix était douce, chaleureuse, un miel empoisonné glissait le long de l’oreille de la jeune fille.


« Qui pourrait égaler la bête ? Qui pourrait se mesurer à la bête et batailler avec elle ? S’il te plaît sauve moi. La bête qui est en moi grandit et me ronge un peu plus chaque jour. »

Quelques larmes glissaient le long de sa joue.

« Nagao, je t’en prie n’abandonne pas la main que je te tends. Je suis au bord d’un précipice. Je n’ai plus de force, je vais bientôt lâcher prise. Contemple les abysses qui me sont promises. Ne me rejette pas. S’il te plaît… s’il te plaît... s’il te plaît.”

Sa main gauche saisit son visage, ses doigts se plantèrent dans son crâne, crispés, tendus, ils s’enfonçaient inexorablement. Il était maintenant à genoux devant elle, l’implorant.

« Je l’entends qui s’approche, elle est là… je la sens… elle se réveille… aide moi. Incessante elle martèle mon crâne jusqu’à ce que je craque… onegai Nagao-chan. ONEGAI ! »

Ses mains avaient saisit son pantalon. Il n’avait plus conscience de ce qui l’entourait, le noir s’était emparé de son âme. Un cri terrifiant, glaçant le plus insensible des hommes, résonnât dans la plaine. Un long silence s’en suivit. Puis doucement Kenji se relevât, ricanant, ses yeux avaient changé. Une flamme indescriptible avait naquis, celle de la démence.

« Nagao-chan, une nouvelle fois vous m’avez tourné le dos. Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude. Les sabres sont des armes qui glissent si facilement des mains inexpérimentés. Ku-ku-ku. »

Son regard fixait désormais Kakano. Le prétendu sanguinaire Jônin de Kiri.

« Affligeant… je n’ai pas d’autres termes pour te décrire. Tu croyais quoi en venant ici ? Tu n’es pas remis de tes blessures, et tu viens alors que tu sais qu’il y a Nakanô… un ennemi intime... Tu n’es même pas en état de te battre. Pff ! Ca rime à quoi cette mascarade ? Vous jouez à quoi tous les deux ? Vous pensez que je vais gober votre pathétique petit manège ? »

Sa voix résonnait souffle obscur d’une folie naissante, son âme emporté par le flot incessant des mots frappant son cerveau. Une impression de puissance, de pouvoir tenir entre ses mains la vie de quelques insignifiantes personnes.

« Et toi Nakanô Kyo ? Jônin déserteur de rang S, dont la tête est mise à prix à près de 80 000 ryos, ancien Jônin de Kiri, qu’es-tu venu chercher ici ? Ce n’est quand même pas la nostalgie qui t’a fait revenir… petit scarabée. Je ne pourrais pas croire cela du ninja dont les cimes enneigées des montagnes que tu as traversé sont encore immaculés par tout le sang que tu as versé. Ton âme est plus noir que la suie, tes pensées plus sombres que l’ébène et tu voudrais que l’on croit à une visite de courtoisie ? »

Désormais Kenji ne pouvait plus s’arrêter, une inexorable et implacable machine était en route. Sa voix, ses mots arrivaient incessant comme coule les sources.

« Mais Kakanô que va-t-on dire au Mizukage ? Que va-t-on dire aux Conseil des Sages ? »

A ce moment là, il se met à mimer quelqu’un récitant un discours, exagérant ses gestes et cabotinant comme un mauvais acteur.

« Ecoutez très chers, nous étions face au terrible Nakanô… et impressionné par son charisme, nous avons discuté. On a bu un verre, il m’a promit qu’il me tuerait la prochaine fois qu’il me verrait, et puis on s’est quitté bons amis en souhaitant de se revoir une prochaine fois. »

La main droite de Kenji masquait son visage, un rire étouffé paralysait les membres de l’assistance. Puis… brusquement… les yeux exorbités, fixant Nagao.

« N’EST-CE PAS AFFLIGEANT CHERE COLLEGUE ? »

Son rire lui tirait les entrailles, les mouvements de ses abdos se contractait violemment. Il s’agissait d’un bruit terrible, glaciale, irrémédiable.

« Regarde les ! Oui regarde les ! Ne détourne pas ton regard ! Il parle d’honneur alors qu’ils ont déjà tué des centaines de personnes dans le dos… et aujourd’hui ils parlent d’honneur ! Mais laissez moi rire ! Laissez moi rire ! Vous vous moquez de qui en disant ça ? Vous pensez faire gober cette fumisterie à qui ? Voilà c’est ça, j’ai trouvé le mot… vous êtes des fumistes. Vous parlez d’honneur alors qu’il a déjà été bafoué des centaines de fois. Un Shinobi n’a pas d’honneur ! Un shinobi est une arme mais quand comprendrez-vous ça ? Quand ? »

Un profond dédain apparût sur le visage du Jônin.

« Non mais regardez-vous ! Regardez où vous en êtes ! Vous tentez désespéremment de briser le verrou de la cage où vous êtes retenus mais la seule chose que vous faîtes… c’est de vous briser le bec. Quand à toi Kakano… si je souhaitais vraiment te tuer, cela ne devrait il pas faire un moment que cela aurait dû être fait ? Rigolo… hier tu n’étais qu’une larve… d’un coup de talon j’aurais pu t’écraser. Penses-tu que tuer m’effraies ? Allons Kakano tu me déçois, je ne pensais pas que tu m’estimais si peu. Je n’ai pas vos remords débiles. Tu te prétends insensible alors que tu beugles comme une misérable bête pour que Nagao ou moi te venions en aide. Est-ce ça le grand Jônin dont tout Kiri tremble ? Est l’homme que je vois en face de moi et qui va s’enfuir alors qu’il est en face de son pire ennemi. As-tu si peu d’amour-propre pour bafouer le peu de décence qu’il te reste ? »

Il décida de se tourner vers le déserteur.

« Quand à toi, je t’avais laissé la chance de pouvoir vaincre Kakanô dans un combat seul à seul. Tant pis pour toi, ta trop grande bonté t’a perdu. Il ne te reste plus qu’à m’affronter. Tu ne pensais tout de même pas venir ici, recueillir quelques souvenirs et puis repartir aussi facilement que tu étais venu ? Hé non pas de pot… puisque Kakano se dégonfle lamentablement. Je serai ton adversaire. »

La lame était sorti, et pointait dédaigneusement vers Kyô.
Urasawa Kenji , Jônin agité du bocal, Kiri.

Garde tes songes
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous.
(Baudelaire)
Kakano Usei

Message par Kakano Usei »

Il se releva devant l'annonce de Nagao l'insistant à se relever... Il prit la main de cette dernière et s'y accrocha fermement... Souhaitant ne pas la lâcher pendant qu'il se relevait... Péniblement mais sûrement.

Il regarda Nagao...

Il ne dit rien mais tourna sa tête vers Kyo...

"Il ne veut pas se battre, il est venu que pour moi, pour ma tête... Mais en désertant Kiri, il est devenu plus humain que nous le sommes, il a abandonné nos valeurs de tueurs, sa tête a été purifiés. Il me doit un combat à la loyal et je lui en doit un aussi. On le fera à mon rétablissement et chacun de notre côté on continuera notre entraînement car on sait que là il gagnera, ensuite on sera de force égal et après... On voudra prouver qui sera le gagnant..."

Quand Kenji se mit à parler, Kakano resta calme et le rabaissa par ses paroles...

"Tu es moins impressionnant qu'un de ses clônes aqueux... Tu as même pas un vingtième de sa force... Et tu veux le battre? Ca me fait rire... Du moins si tu t'attaques à lui et que supposons, tu le vaincs... Je te tuerais de mes mains."

Le regard de Kakano changea quand il fixa Kenji, un regard d'haine que Nakano avait déjà vu lors des missions, ses collègues certainement pas sauf peut être Nagao...

"Tu viens à peine de passer Jônin mais tu dois encore garder les bancs d'école et comment espères-tu vaincre un Jônin classé S alors que toi tu viens à peine de passer en rang A? Tu es pitoyables Kenji, tu ne sais même pas évaluer la force de tes adversaires, tu fonces tête baissée à la mort mais tu es tellement idiot que tu t'en rends pas compte. Tu laisses ta rancoeur envers moi envahir ton esprit et te rend aveugle..."

Il reprit son souffle et recommença un monologue de rabaissement...

"Ensuite, il y a que moi qui connait les points forts et faiblesses de Nakano. Tout est stoqué dans mon cerveau, n'est-ce pas le pourquoi que tu voulais me tuer à mon retour de Kuran? Où tu as échoués lamentablement? Comme tu as dit j'étais une larve mais maintenant je suis. bien qu'encore blessé, nettement plus puissant que toi..."


Soudain il disparut et le pantin de Kakano apparut derrière Kenji l'enlaçant très fort... De plus en plus fort lui coupant la respiration...

"Et... Me suffit d'un minimum de chakra pour tuer plus faible que moi rien qu'avec mon pantin qui a l'équivalent de ma force."

Kakano se trouvait maintenant devant lui le sourire aux lèvres.

"Part Nakano, c'est un ordre, je te fairais signe lorsque notre ultime combat aura lieu."

[Si j'ai loué une phrase faites moi signe je viens de me lever et donc pas tout à fait réveillé :p]
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Nagao Kumiko
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Message par Nagao Kumiko »

Kenji les avait rejoint, il s’adressa en premier à la chûnin, elle ne comprenait pas son comportement, un instant d’avant il était sur de lui, maintenant il était tremblant, suppliant. Devant cette scène, Kumiko ne savait pas quoi faire, elle était perdue, il lui demandait de l’aide, mais comment pouvait-elle l’aider ? Elle ne savait pas comment faire, elle ne savait pas ce qu’il attendait réellement.

Il parlait d’une bête, il était à ses pieds, comme prit d’une folie qui l’emplissait peu à peu, au désespoir, les miettes de sa conscience s’exprimaient. Elles imploraient. Elle appelaient Kumiko.

Kakano s’était relevé, prenant sa main, ne la lâchant pas, elle était tiraillé entre le désir d’aider Kakano à se relever, à le soutenir fasse à Nakano, et celui de s’effondrer à terre pour aider Kenji. Elle souhaitait bien faire. Elle voulait les aider tout les deux, Kenji avait exprimé sa volonté à voix haute, elle savait qu’il voulait de l’aide, pourquoi faire, elle le découvrirait sûrement plus tard. Mais Kakano restait secret, se contentant de l’appeler, elle l’écoutait sans de mander son reste. Mais pourtant pourquoi l’avait il appelé ? Trop de questions, trop de choses … trop d’émotions.

Dans sa tête elle était perdue, Kakano ? Kenji ? Elle ne savait comment les aider pourtant son désir était immense, elle restait figée aidant sans mêle s’en rendre compte Kakano. Elle regardait Kenji comme hypnotisé par ses mots et ses gestes. Cette tristesse, ce désespoir qui émanait de lui l’attirait, comme un papillon va vers la flemme. C’était son élément, toujours elle y revenait, se brûlant un peu plus, mais viendrait un jour ou il la consumerait entièrement.

Mais Kenji changeât du tout au tout, il cria, Kumiko eu le souffle court. Comme la mort de ce cris de détresse, la fin … Il était maintenant souriant, ricanant. Elle n’aimait pas cette facette. Et comme une lame, bien qu’il était juste devant elle il venait de creuser un fossé.

« Nagao-chan, une nouvelle fois vous m’avez tourné le dos. »

Vous …Pourquoi ? Tourné le dos … En quoi ? Elle ne pouvait pas encore lui répondre, il continua, provoquant les deux hommes. Il la prenait même pour témoin, elle ne voulait pas qu’il l’utilise ainsi, pas de cette manière, pas avec ce mépris là. Il sortait sa lame près à engager un combat qu’il allait perdre.

Kakano la regarda alors, elle n’avait pas senti son regard aussi elle fut surprise de croiser ses yeux, mais il ne dit rien. Elle aurait aimé qu’il lui dise quelque chose. Il remit Kenji à sa place, lui signifiant qu’il n’était rien . Kumiko aussi ne valait rien face à Kakano ou Nakano, mais elle savait bien que même face à Kenji elle ne pouvait gagner. Elle était en position de faiblesse, mais pas sur tout les plans.

Kakano regardait étrangement Kenji, de la haine, une haine d’une telle simplicité, d’une telle intensité que c’en était beau. Mais le pantin de Kakano était derrière Kenji, il le serrait. Il pouvait le tuer Kakano jouait avec Kenji, puis il ordonna simplement à Nakano de partir.

A ce moment la Chûnin ne pu se contenir plus longtemps… Elle ne regardait personne en particulier, elle regardait au loin, les yeux vide comme souvent, comme toujours…

« Je ne t’ai pas tourné le dos Kenji, et ne prend pas cet air lointain avec moi. Ne me méprise pas. Arrêtez ce petit jeu, vous êtes ridicules tous autant que vous êtes. Kakano, Nakano, vous ne voulez pas vous battre alors pourquoi prolonger cette futile discussion ? Cet échange qui ne mène à rien. Kenji, pourquoi te mêle tu d’un combat qui n’est pas tiens, tu te rend bien compte que tu ne fait pas le poids … Tout comme moi… Nakano tu souhaite un combat en bonne forme comme Kakano, alors repart, et attend le bon moment.
Kakano, Kenji, je vous le redemande, rentrons. »


Elle marqua une courte pause, elle était fatiguée, à nouveau lassée de tout. De ce jeu idiot, de ces choses qu’elle ne comprenait pas, de ses sentiments, de ses impressions qui tournoyaient en elle.

« Certes mes envie n’ont sûrement aucune importance à vos yeux mais qu’importe alors … Nakano, adieu, ou simplement au revoir, le destin nous le dira. »

Elle se retournât lentement, fit quelques pas vers Kiri, et se retourna vers les trois hommes, leur adressant à chacun un regard différent. Elle regardait Nakano d’un air tranquille, comme si tout avait été dit. Elle regarda alors Kakano, d’un air lasse et suppliant, comme pour lui intimer d’arrêter. Et le dernier fut pour Kenji, si il l’avait compris, ce regard était un regard d’excuse pour ne pas avoir pu l’aider cette fois …

Elle attendait espérant que l’un des trois lâche prise, car tant que tout les trois restaient bornés, la scène resterait figée.
Nagao Kumiko Chûnin de Kirigakure no Sato

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Anonymous

Message par Anonymous »

[Rhaa, la flemme de poster... On fait comme si Nakano part ? Enfin, bref, je vais editer ce message dans quelques temps, ou quelques semaines... :P Ou peut-être ce soir, on vera bien, lorsque j'aurais de l'imagination... Et l'envie de pochter ^^]

Marre de tout. Kyô en avait tout simplement marre. D'une simple balade, bien qu'il avait vu des gens intéressents, il a fallut que ca dégenerre rapidement, même si il s'attendait à cela.

Kakano était blessé, et le déserteur ne voulait pas se battre contre une personne mal en point. Gagner aurait pu être possible, certes, mais une victoire facile n'aurait jamais calmer le membre du Kuran.

Puis, Kenji. Lui qui était si calme pendant un long moment sembla complètement changé. Ce n'était plus la même personne.

Il était différent, plus violent, plus... Agressif en somme. Etait-ce un shizophrène ? (ca s'écrit comment ce truc)

Mais Kyô ne répondit même pas à ses paroles. Certes, c'était un jûnin, mais il était trop inexperimenté. Trop faible, si on pouvait le dire. Et bien que prendre sa vie aurait-été drôle, très drôle, cela ne se faisait pas. Il pouvait encore progresser, et peut-être que dans quelques temps, il pourrait être plus fort ?

Un soupire, et il se retourna, près à partir. Pourtant, il avait un sourire étrange dessiné sur son visage, lorsqu'il s'était retourner.


"J'aurais ta tête..."

Et il disparut, comme quand il était venut
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