Kodokuna Teru - Accepté by Tsu&Hyo

Modérateur : Hyodo Hyakujuunoou

Kodokuna Teru
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Inscription : mar. 03 janv. 2006, 3:44

Message par Kodokuna Teru »

Présentation rapide
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Nom :
Le nom qu’il a hérité de ses parents le définissait bien avant qu’il devienne Ninja. Ce nom c’était Hizou, ça signifie raté. Il s’appelait ainsi car c’était le nom de son père, qui était appelé ainsi par ses pairs dans le village.
Dès qu’il est devenu indépendant il décida de changer d’identité, il décida alors de s’appeler Kodokuna, qui signifie seul, solitaire.

Prénom :
Teru.Il s’appelait ainsi car, il n’était pas un enfant désiré. Ses parents pensaient même ne pas le garder. Ils n’avaient donc pas choisi de prénom. A sa naissance, sa mere le tenait dans les bras, les reflets du soleil arrivaient simplement sur lui à travers la fenêtre, et alors son père décida de l’appeler Teru, qui signifie brillant, qui brille.

Surnom :
Il n’a jamais vraiment eu de surnom. Ses parents l’appelaient Teru. Il n’a jamais eu d’ami, et n’est jamais vraiment sorti de chez lui avant l’age de 6 ans. Une fois dehors, il était solitaire ou avec son frère qui l’appelait simplement gamin (Gaki). Personne ne l’a jamais surnomé autrement.
Sur le ring, on l'appelait Kuroihyou, panthère noire, surnom qui lui est resté car il désigne sa manière de se battre.

Date de naissance :
Il est né un 22 Février.

Lieu de naissance:
Dans la maison de ses parents, quartier pauvre de Iwa, sous les rayons du soleil.


Âge :
Aujourd’hui il a 13 ans.


Description Physique et Mentale

Caractère :
Il a toujours été renfermé sur lui-même. Son père était méprisé de tous, lui-même l’était en tant que fils du raté. Il n’a pas trop d’ambition, il vit au jour le jour. Il ne fuit pas le contact des autres, c’est les autres qui ne cherchent pas le contact avec lui. Lui ne le cherche pas non plus, de peur d’être ridiculisé. Il est doté d'un esprit vif, et intelligent, qu'il developpa au cours de ses années d'errance dans la rue. Il sait parfaitement analyser une situation précise, et il remarque souvent quand quelque chose cloche, en un instant.

Description Physique :
Il est grand pour son jeune âge, il mesure un peu plus d’ un mètre soixante pour un poids assez ridicule de 41 kilos. Il n’est pas du tout gras, et modérément musclé. Il faut préciser qu’il ne mange pas vraiment à sa faim… Il a les cheveux bruns, assez foncés, qui paraissent parfois noirs.
Ses yeux étaient d'un vert assez sombre lorsqu'il était jeune et qu'il errait dans les rues, mais depuis, ses yeux ont viré au vert clair.


Histoire

Naissance à Iwa

Cette histoire débute un soir de juillet. Le père de Teru rentre saoul chez lui, et brûlant de désir, saute sur sa femme. Sa femme ne résista pas, ces moments d’intimité étaient si rares…
Hizou et elle firent l’amour, la première fois depuis la naissance de leur premier enfant. Le gosse n’était pas un enfant unique, mais il fut élevé en étant le seul enfant chez lui. Au bout d’un mois et demi la mère de Teru était inquiète, soit elle était victime d’un gros retard de règles, soit elle était victime d’un plus gros mal, incurable… Elle était préoccupée mais elle ne dit rien à Hizou pour le moment. C’est alors un mois après qu’elle lui en parlait, plus de doutes était possible. Elle était enceinte…

« … mais ça n’est pas de ma faute tout de même ! Tu parle de ça comme si j’étais coupable ! Ce soir la, c’est toi qui m’a sauté dessus !

J’étais saoul ! D’ailleurs, sobre, je ne l’aurais jamais fait ! Regarde toi, tu es vilaine ! Même un prisonnier ne voudrait pas de toi ! Je ne sais même pas pourquoi je t’ai épousé ! »


La mère de Teru serra les dents puis gifla violement Hizou.

Si je suis ta femme, c’est parce que tu es un raté ! Et que personne ne voulait de toi ! Tous t’appellent Hizou, c’est à juste titre ! HIZOU ! »

Ce soir là, les langues s’étaient déliées, les paroles avaient été assassines. L’amour, ou ce qui n’en était pas, mais qui passait pour de l’amour, avait été anéanti à jamais. Les deux amants s’étaient dit leur vérités. L’illusion de leur amour était détruite, à jamais.

C’est alors au terme de neuf mois et trois semaines de grossesse que Teru naquit. Ses parents furent heureux lorsqu’il naquit, non pas qu’ils étaient heureux d’avoir un enfant, loin de la, mais ils étaient heureux que la grossesse soit enfin finie. Il était là, tenu dans les bras de sa mère, qui elle, fut heureuse malgré tout que son enfant soit né, elle l’aimait, un peu. Elle le tenait dans ses bras alors que les rayons du soleil traversaient la fenêtre et éclairaient le petit être, qui par malchance, s’était retrouvé dans cette famille.

Enfance à Iwa

Teru n’avait rien de l’enfant désiré. Il grandissait dans un climat malsain. Il n’y avait pas d’amour dans cette famille. Le père ne lui parlait pas, il le considérait comme un fardeau, une bouche à nourrir. Il avait plusieurs fois pensé à l’abandonner, mais sa femme ne voulait pas, elle disait que si il l’abandonnait, elle partirait avec lui. Hizou ne pouvait pas se retrouver seul, même s’il n’aimait plus sa femme, et qu’elle non plus, ils s’appréciait, en tout cas, ils appréciaient la présence de l’autre. La mère, quant à elle, Teru ne connaissait même pas son prénom. Tout comme sa mère appelait son père Hizou, son nom de famille, lui l’appelait femme. Leur relation était tordue. Ils passaient leur temps à se rabaisser l’un l’autre. Enfin, la relation de ce gamin avec sa mère était simple. Elle faisait le ménage et les « repas », en tout cas, quand il y avait à manger. Sa mère l’aimait, mais elle ne pouvait supporter les remarques de Hizou, qui blessaient l’enfant terriblement, alors elle ne manifestait plus son amour. Les parents de Teru étaient deux figures froides, distantes et cruelles.
Il ne vivait pas. Avec ses parents, il survivait, tout comme pas mal de temps durant sa vie. Pour lui, la vie se résumait à des histoires qu’il s’inventait, ou il était quelqu’un. Il se voyait comme un Ninja, sauvant des vies et annihilant des méchants, ou bien comme un riche homme d’affaire, un glouton qui semait le bien autour de lui, mais le plus souvent il s’imaginait seul, survivant dehors. Le gamin se créait son monde afin de se libérer de son quotidien difficile. Il ne ressentait que tristesse et souffrance, mépris et incompréhension. Il ne vivait pas, il survivait. A table, chez lui, il n’y avait pas souvent de nourriture. Son père était un raté. Un raté… Son père n’avait pas de travail, il vivait dans une maison en ruine ou il n’y avait ni eau ni électricité. Il avait une seule et simple activité, il volait dans les champs, ou parfois, il aidait certaines personnes dans des tâches simples pour gagner des Mons ou des Ryos. Lorsqu’il gagnait cet argent, il allait le dépenser en compagnie de son seul ami, un ami d’enfance se prénommant Hikatsu. En sa compagnie il buvait du saké jusqu’à ce qu’il n’ait plus d’argent. L’ami de Hizou se préoccupait de Teru, mais son géniteur ne le laissait pas l’approcher de peur qu’il le lui retire. Non pas qu’il n’eut jamais aimé cet enfant, juste parce qu’il refusait ce genre d’humiliation, ce genre de déshonneur. Hikatsu passait parfois chez son ami d’enfance, il lui apportait de la nourriture, de la viande ou du poisson, jamais d’argent car il saurait qu’il serait dépensé en saké. En parlant de saké… Il n’a pas été rare que Hizou rentre chez lui complètement bourré, et qu’il passait à tabac sa femme, et son fils quand il s’en mêlait.
L’ami de Hizou, cet homme a été plus présent dans la vie de l’enfant comme père, que ne l’a jamais été son géniteur, ne serait-ce car il comblait les besoins de l’enfant. Hizou ne pouvait refuser la nourriture que lui donnait son ami, car lui-même était touché par la faim. Cependant il ne dit jamais à sa femme ou à son fils qu’elle venait de son précieux ami. Mais ils le savaient, tous, mais c’était tabou… Teru le voyait souvent sur le seuil de sa porte apportant des paniers chargés de nourriture, il savait que tout ça venait de lui. Souvent il le voyait arrivé lorsqu’il s’occupait des pouces de soja du jardin de la maison, il le fixait pendant qu’il conversait avec son géniteur, mais dès que Hizou s’en apercevait il détournait le regard, l’air de rien.

L’histoire ? Un drame

Un jour, l’homme frappait à la porte, Teru alla lui ouvrir, il savait que c’était lui, personne d’autre ne venait chez eux. Bref, il ouvrit car Hizou dormait, il était encore une fois ivre. Hikatsu vit le garçonnet de prêt pour la première fois.

« Bonjour Teru ?


Oui monsieur.


Ta mère, est-elle là ? »

Le petit fit un signe de la tête afin de montrer qu’elle n’était pas là.

« Tiens, j’ai amené un panier pour ta famille, porte le à ta mère lorsqu’elle sera rentrée, d’accord ? »

Teru acquiesça.

Hikatsu allait partir lorsqu’il entendit un murmure.

Il avait chuchoté « merci »

Hikatsu se retourna avec un sourire aux lèvres. Soudain il vit Hizou debout derrière Teru se rapprochant de lui le pas haletant.L’homme s’arrêta un moment et regardait la scène de loin.

Hizou : Qu’est-ce que j’ai entendu ?!

J’ai dit merci au monsieur qui nous apporte souvent à manger…


Hizou était en colère, il leva la main et finalement il gifla violement son propre fils, qui tomba à terre, le visage plein de sang.Hizou prit le panier Qu’Hikatsu avait donné et le jetta dehors, juste avant de claquer la porte.

Hikatsu regardait la scène, il en avait les larmes aux yeux. Il se retourna et parti…

Peu de temps après ça, la mère est rentrée, elle a vu le panier éparpillé par terre devant chez elle et s’empressa de le ramener à l’intérieur.

Elle couru vers la maison, enthousiaste et ouvrit la porte en s’écriant : "Hizou ! Regarde ce que j’ai trou… »

Dans sa maison, elle trouva l’enfant allongé sur le sol, pétrifié, son visage couvert de larmes et de sang et Hizou de l’autre côté de la maison, énervé, les yeux chassant l’horizon.

Elle lâcha son panier et s’écria :« Bon sang ! Qu’est ce qu’il s’est passé ici ?! »

Hizou la regardait, les yeux emplis de colère, avant de s’avancer vers elle.

Il lui dit : Jette ce panier dehors.

Mais…

JETTE CE PANIER DEHORS FEMME !


Le geste hésitant, et dirigea le panier vers l’extérieur, mais elle ne pu le jeter.



Hizou la gifla.

La mère de Teru comprit alors… La même scène s’était déroulée avant, mais son fils y était un acteur important. S’en était trop pour elle.
Elle avait sa main posée sur sa joue, puis elle se tourna vers son fils en criant :

« C’est toi qui a déclenché tout ça ?! HEIN C EST TOI ? »

Il était pétrifié, il ne répondit pas.

Sa mère s’approcha alors de lui et le secoua.

« C EST TOI HEIN ? »

Teru répondit péniblement : « O… Ou… Oui… »

La mère répliqua alors : « Sors de chez moi ! Elle le secoua de nouveau ! QUITTE MA MAISON SALE GARNEMENT ! Tu n’apportes que des malheurs et tu coûtes trop cher ! VA T EN ! » dit-elle avant de mettre son propre fils à la porte de chez-elle.

La mère de Teru du faire un terrible sacrifice ce jour là… Son fils était tout pour elle, il embellissait ses journées, elle l’aimait mais ne pouvait l’exprimer. Mais lorsqu’elle comprit que son fils subissait les mêmes tourments qu’elle, elle a décidé de le laisser partir et de le livrer à lui-même.

*Il saura se débrouiller tout seul, il sait cultiver un jardin, il est rapide et habile, il est débrouillard. Une vie de voleur sera mieux que la vie qu’il mène aujourd’hui.*


Hizou regarda la scène, de marbre, sa femme avait enfin cédé à sa pression, relâchant enfin non pas leur fils, mais leur progéniture.


Début de la vraie histoire



Quelques jours après ça, la mère de Teru partait au marché mendier et acheter à manger. Ce jour là, elle prit un mot qu’elle écrivit pour son enfant.
Elle partit donc mendier de la nourriture au marché. Sur place elle allait voir les commerçant en leur demandant de lui donner un peu de nourriture. Certaines le faisaient tandis que d’autres la jetaient comme une mal propre. Pendant qu’elle mendiait nourriture et argent, elle regardait si elle n’apercevait pas son fils. Elle demandait même aux petits voleurs qu’elle voyait d’habitude, et qui parfois, lui donner une partie de leurs larcins. Mais non, personne ne l’avait vu. Elle finit son tour au marché, sans jamais rien découvrir sur son fils, elle était inquiète. Elle rentra finalement, désespérée chez-elle. Sur le chemin elle vit un jeune garçon courir, les bras chargés de pommes, poursuivit par un marchand criant « au voleur, au voleur, revient la vilain garnement ! ».

*Aucun doute, c’est lui, c’est Teru ! * Elle l’avait reconnu… La même démarche, et même si elle ne l’avait qu’aperçu, elle reconnu son visage.

Elle les suivit de loin, l’enfant réussi à semer le marchand, tandis que sa mère, elle ne l’avait pas perdu de vue. Elle le suivit prudemment, sans éveiller les soupçons du vendeur. Finalement elle le rattrapa… Une vielle femme passait le balai sur son palier. Elle lui demanda poliment de bien vouloir remettre son papier au jeune homme la bas, plus loin, qui mangeait une pomme. La vielle dame accepta, la mère de Teru partit.
Alors, la vielle dame interpella alors le garçon …

« Hé garçon ! » Le gosse se retourna, s’interrogeant s’il était ce garçon.

« Oui, toi, viens, une dame m’a donné ce papier pour toi… »

Teru n’était pas méfiant des vielles femmes, il s’approcha alors, et prit le papier.
Il regarda attentivement le papier, mais il ne comprit pas un mot… Et oui, il ne savait pas lire…

« Vous savez lire ?... »


"Très bien, très bien, laisse moi m’asseoir, je vais te le lire…

Alors, il est écrit :

Mon chéri, je suis désolée de t’avoir fichu à la porte, mais c’était le seul moyen pour toi de pouvoir vivre ta vie, sans être menacé jour après jour par ton père… ton géniteur.
Je sais que tu survivras, tu es habile rapide et rusé, et tu es débrouillard. Malgré ton jeune âge, 6 ans, je sais que tu survivras. Si tu n’as pas à manger, demande aux gens, ils donnent à manger aux enfants, et ne vole pas, sauf en si tu ne peux pas faire autrement.

Tu as un frère, il s’appelle Ryu, nous l’avons abandonné à sa naissance. Des gens l’ont recueilli, mais il s’est échappé de chez eux, quand il était encore jeune. Il vit dans la rue maintenant, trouve le, et fonde une famille avec lui.
Je t’embrasse, et surtout, ne perds pas espoir en toi.

Ta maman qui t’aime.
"

A la lecture de ce mot, Teru pleura. Mais, l’avenir était incertain, comment un enfant peut-il survivre seul dans une ville comme Iwa…A partir de ce jour, il renia le nom de Hizou, et adopta comme nom, Kodokuna, signifiant solitaire, seul.

La vielle dame le consola, séchant les larmes sur le visage de l’enfant.
Le jeune homme portant le nom Kodokuna se retourna et disparu dans l’ombre de la rue.

Cette vielle dame s’était attaché à lui, même si elle ne l’avait vu qu’un instant, elle était profondément touchée par sa tristesse. Elle le voyait parfois, vagabondant dans les rues. Il était encore jeune. Alors il n’était pas rare qu’elle l’invitait chez elle, mais il n’acceptait pas toujours, cependant, lorsqu’il acceptait elle lui fournissait à manger, elle l’invitait à casser la croûte chez elle. Cette vielle dame est pour beaucoup dans le fait que Teru soit encore vivant.

L’indépendance et la maturité d’un gamin de six ans

Ca y’est, il était seul à présent. Teru commençait à vivre malgré tout. Il ne survivait plus… Armé de ses six ans, il n’était plus seul. Il rêvait. Oui il rêvait. Il rêvait d’une vie meilleure. D’une vie qu’il ne pourrait s’apporter lui-même. Malgré toutes les souffrances qu’il endura il apprit énormément. Il mûrit. Il compris que la souffrance n’était pas une occasion d’haïr, ce qui engendre plus de souffrance à la souffrance, mais une occasion d’aimer. Une occasion d’aimer ceux qui souffrent, d’aimer ceux qui ne souffrent pas. Aimer. Qu’est-ce qu’aimer ?
Qu’est-ce que l’amour véritable ? L’amitié ? Il ne connaissait pas. Peut-être il connaissait, mais il ne savait que c’était de l’amour. L’amitié. Comment ça se crée ? Ca correspond à quoi ? Autant de questions qui le faisaient stagner, dans sa tête, mais qui le faisaient mûrir, et mieux comprendre la vie. Ce gosse était sensible après tout. Mais il s’était forgé une solide coquille depuis que son père est devenu son géniteur. Après tout, ce sont les épreuves de la vie, ça n’est pas grave. Le plus important, c’est de rêver, de réfléchir, et de manger. Tiens d’ailleurs, c’est l’heure de manger. Teru sorti donc de sa cachette, qu’il a mit au point durant ses quatre premiers mois de vagabondage. Il avait creusé un trou dans le sol, assez large pour accueillir deux adultes. Mais c’était un trou dans de la terre… Il prenait l’eau quand il pleuvait. Alors Teru n’avait d’autre choix que de se réfugier dans la rue, les jours de pluie…

Ce jour là, il pleuvait. L’enfant était dans son trou, il lisait encore une fois le message que sa mère lui avait donné. Et alors il s’était mit à pleuvoir, comme pas possible ! Une sacrée averse qui termina en orage. Le gamin est vite sorti de son trou, il prit toutes ses affaires et les enroula dans son t shirt. Il part alors se réfugier dans la boutique de fruits et légumes la plus proche. C’est alors qu’il fit une rencontre déterminante pour son avenir…

Ryu – Bon V’savez c’que vous devez nous filez non ? On avait un accord, on vous protégeait contre 10 % de la recette… Et vous essayez de nous faire une entourloupe ? Lu, on fait quoi à ceux qui tentent de nous avoir ?
Lu – Bah on leur pète la gueule chef ?
Ryu – Mais t’es trop con… Nan, on augmente à 15 % et on pique la recette d’une journée…


*Ca semble déranger un des gars du gang… C’est un garçon étonnement grand pour son age…*


Kyo – Ryu… Tu sais que j’aime pas trop ça…
Ryu – Je sais mon gars. Mais toi tu veux bien bouffer ce soir. Comme Lu, Shion, et les autres. Donc …
Kyo – J’aime pas ça de toutes façons… Mais s’toi le chef après tout…
Ryu – Voiila, t’as tout compris mon p’tit Kyo…



*Ryu… Comme dans la lettre de maman… En plus il vole pour manger… C’est sûrement lui.*

A ce moment, Teru fixa intensément Ryu. Ryu croisa son regard. Puis le gosse se retourna, prit le plus de nourriture qu’il pouvait en prendre et parti en courant. Ryu envoya un de ses soufifres à sa poursuite. Mais il le sema. Il dégusta alors son repas durement acquis, alors qu’il était trempé jusqu’aux os. Il mangea tout, et ne gâcha rien. Mais le froid l’avait attaqué, il était torse nu sous la pluie, il commençait à éternuer et à tousser. C’est ainsi que Ryu retrouva sa trace. Par hasard, il marchait et il entendit des éternuements dans une rue apparemment peuplée de poubelles et de déchets en tout genre. Il s’approcha pour voir

Ryu – Regarde Kyo c’est le môme qui a chouré du matos à la boutique… Il a été plutôt rapide… Qu’est-ce que tu penses qu’on pourrait en faire ? Dit-il affichant un sourire malsain.

*Ah c’est pas super, ils vont me frapper comme l’a fait Hizou à cause du panier…*

Kyo - Ah laisse le, c’est qu’un môme après tout, on va pas le tabasser…

Ryu – Hey garçon, qu’est-ce que tu fais torse nu comme ça là… ? T’as attrapé froid en plus sous la pluie on dirait…


Ben m’sieur… Heu j’ai pas de maison, j’suis tout seul.

Ryu – Tu sais que tu as volé de la marchandise qui m’appartient non ?

Oui je sais… Je devais manger…

Ryu – Et je dois dire que c’était plutôt un bon vol ! Que dirais-tu de rejoindre mon petit gang ? Tu pourra manger si tu participes avec nous, et tu sera au chaud quand il pleut… Puis on te filera des vêtements aussi…


Je donne quoi en échange ? Teru avait deja compris que dans la vie, rien n’est gratuit…

Ryu – Tu travailles pour moi, tu voles et tu pilles. Ca te va ?

D’accord… *Super, je le connais même pas, mais si c’est lui mon frère, ça va être génial !*


Un choc, une révélation.

Teru volait déjà avec Ryu depuis près de trois ans. Ryu avait prit de l’ampleur, il était devenu un grand chef de gang. Teru, lui était devenu plus rapide, plus habile. Il avait aussi bien grandit. Sa silhouette s’était affinée, il avait grandi d’au moins 40 centimètres durant cette période. Hyodo trouvait qu’il ressemblait de plus en plus à Ryu, sans se l’expliquer. Quand son ami parlait de son frère, Il disait simplement « Tu étais pareil… ». Le jeune chef de gang n’était pas conscient qu’il ressemble à la jeune recrue, mais ça commençait à sérieusement le gonfler, qu’on fasse toujours allusion à lui en parlant de ce mioche. C’est pour ça qu’un jour, après un gros larcin effectué par l’enfant prodige, Ryu saisit l’opportunité de l’engueuller et de le foutre dehors.

Ryu – Qu’est-ce que tu fais avec tout ce matos Teru ?

Comme tu m’as dis, le mec du magasin de quincaillerie il voulait pas payer. Alors j’ai prit ce qu’il nous devait en matos qui no…

Ryu l’interrompit

Ryu – Du matos ?! CA ? C’est un sacré bordel oui ! Tu as pris que de la merde ! Sans valeur ! Tu veux qu’on fasse quoi d’un sac ? D’une lampe ? Ou de ces saloperies ?!

Mais tu m’avais dis…

Ryu – Tais toi ! J’en ai marre de tes conneries !


Je voulais bien faire…

Ryu – Et ben t’as raté ! T’es un raté !

*Un raté… Hizou…* Le môme se mit en colère dès qu’il entendit ces mots…

Un raté ?! Ah oui ? Moosieur le chef de bande ! Si je suis un raté, toi je me demande ce que tu dois être !

Ryu – Ne sois pas un insolent avec moi Teru, j’ai déjà été assez tolérant et patient…


Non écoute moi au moins ! Tu es le roi des ratés ! Tu crois exister en ne faisant que volet, en détruisant les pauvres commerçants ? Tu sers à rien…

Ryu- Et toi alors ? A quoi tu sers ? Petit voleur minable, sans avenir, sans intelligence…

Ben on doit tous les deux tenir ça de notre père, du vieux Hizou ! Tiens regarde ce papier il va t’intéresser, mon chère frère !
Teru à bout de nerfs, tendit le papier que sa mère lui avait donné, des années auparavant.

Ryu – Dégage, tu n’es plus chez toi ici !

Le gosse prit ses affaires, et parti en laissant Ryu fasse à cette lettre.

Ryu lut la lettre attentivement et en parla plus tard à son fidèle ami, Hyodo qui la lut, mais qui n’afficha aucune surprise.
Le chef de gang sollicita alors on avis.


Ryu – Alors, qu’en penses-tu ?

Hyodo/Kyo – Que t’es qu’un con.

Ryu – Quoi ?

Hyodo – C’est ton putain de frère, alors ravale ton orgueil et retrouve le… parce que c’est p’tet la seule personne qui veut de toi, … vraiment.

Ryu – P’tain tu fais chier !

Hyodo – Ouais… Va le chercher merde…

Ryu – P’tain mais .. Merde ! Il est parti par où cette saloperie de gosse ?


Suite...

Ryu sortit de la planque. Il s’avança de quelques pas afin de mieux percevoir Teru s’il était encore là. Mais le chef de bande ne vit rien. Il retournait dans sa planque lorsqu’il entendit un bruit étrange.

*Qu’est-ce que c’est ? On dirait un môme qui pleurniche… Ca doit être l’autre demie portion…*

Ryu revint sur ses pas et alla en direction de l’angle de la rue, d’où provenait le bruit.

*Ah! Les gamins sont si prévisibles...*

Il s’avança jusqu’à l’angle et était maintenant dos au môme. Il dit :
« Je suis désolé Teru... Mais tu sais … »

Il se retourna et celui qu'il avait en face de lui n'était nullement Teru, c'était un gamin paumé, blessé au genou et qui pleurait de douleur.
Et quelle fut la surprise de Ryu lorsqu'il vit ça...

Ryu – Salopard…

En réalité, Teru était déjà loin, il était retourné à l’endroit ou il vagabondait avant de rejoindre le gang de Ryu, l’endroit ou Ryu l’a engagé.

Ryu était rentré bredouille à sa planque. Hyodo lui jeta un regard, un regard l’interrogeant sur la situation.

« Tu vois bien Hyodo, je suis seul, il est parti… Qu’est-ce que je peux faire maintenant ?»

Hyodo ne dit mot et partit sur le champ en jetant un regard méprisant à Ryu.

Le garçon partit à la recherche de Teru. Il parcouru en sautant de toit en toit les rues des quartiers pauvres, mais il ne trouva aucune trace du jeune déserteur. Il allait rentrer lorsqu’il s’interrogea.

*Mais, qu’est-ce que je connais de lui ? Faudrait que j’en sache plus sur lui pour savoir ou il se cache*

Ainsi naquit l’intérêt de Hyodo pour le jeune. Il lui rappelait tant Ryu dans leur jeunesse…

*Ils n’ont pas vraiment le même caractère, enfin si, peut-être… Teru est vraiment comme Ryu l’était lorsqu’il est avec lui ou quand il vole ou s’adonne aux mêmes passe-temps que nous avions. Mais lorsqu’il est seul, on ne peut que s’heurter à un mur, un mur de solitude, qui ne prête même pas attention aux autres. Je dois le retrouver et l’aider à changer, il ne doit pas finir comme son frère…*

Hyodo se souvint alors de l’endroit ou ils avaient trouvé Teru pour la première fois. Sachant cet enfant sentimental, il caressa l’espoir de le trouver sur place…

Il s’y rendit alors, à la hâte. Le garçonnet était là, assis entre deux caisses, le visage boudeur. Il n’avait pas prévu de se faire virer comme un malpropre par son propre frère, encore moins qu’il le ferait aussi vite. Il leva la tête… et remarqua la présence de l’autre garçon.

« Tu veux quoi toi ? Va-t-en avec mon frère, de toutes façons, vous avez pas besoin de moi. Ni moi de vous ! Je vais monter ma propre bande et … je vais… Vous verrez ! »

Hyodo s’approcha doucement, pour ne pas l’effrayer, après tout il mesurait bien plus que la normale. Il n’aimait pas trop que le petit parle sur ce ton, mais il se garda bien de lui dire. Il devait surtout éviter qu’il ne finisse comme Ryu…

« Dit moi petit, c’est quoi ton vrai nom ? » dit-il

« Apelle moi Teru Kodokuna, c’est le seul que je veux porter désormais. » répondit l’autre

« Et dis moi, Teru, pourquoi est-ce que tu ne chercherais pas autre chose que le … grand banditisme … pour t’en sortir » lui demanda Hyodo.

« Ch’ais pas. J’me suis jamais posé la question… Y’a bien un truc, mais tu vas rire. J’aimerais bien… faire autre chose. Quoi que ce soit, mais pas voler. Je sais que c’est pour me nourrir, mais j’aime pas ça… »

« Je capte bien. Bah fait autre chose. Moi j’ai réussi à m’en sortir… Même que je suis ninja. C’est pas un truc qui te plairais ça ? »

« Chépa … »


« Réfléchis y. Si un jour tu décides ou alors tu penses que tu peux réussir… Viens me voir. »


« Mouais… »

Il dit ça légèrement, mais les paroles de Hyodo l’avaient profondément marqué. Quelqu’un pensait à lui, pensait qu’il pouvait ne pas finir comme un déchet polluant les rues de Iwa.
Après ce jour, il décida de ne plus voler. Il ne voyait plus son frère cependant, il redoutait les retrouvailles, et il ne s’est jamais décidé à se jeter à l’eau et aller le retrouver. Pendant les six mois qui suivirent il vit en dépendant des autres : il mendiait, il mangeait dans les poubelles et vivait de ce qu’on lui offrait : il avait vraiment décider de ne plus voler. Mais cette vie était trop dure, parfois il passait plusieurs jours, voire une semaine entière sans nourriture… C’était plus qu’il ne pouvait en supporter.
Mais un jour, il tomba par hasard nez à nez à un colosse, dans la rue. Ce colosse était habillé étrangement, il portait un short brillant, et des protections étranges aux poignets et aux chevilles. Teru était alors âgé d’un peu plus de dix ans. Il se trouvait sur la trajectoire du colosse, ce qui l’irrita particulièrement. Le colosse le fixa tandis que Teru lui, n’avait pas de réaction.

« C’est étrange, d’habitude les fourmis s’écartent quand je veux passer… Pas grave, je vais l’écraser ! »


Sur ces mots le colosse lança sa jambe en direction du jeune garçon. Teru, eut aisément le temps d’esquiver cette pathétique attaque, il était debout, à côté du colosse, toutes les affaires lui appartenant qui étaient auparavant sur le sol étaient entre ses mains. Il était dos à l’homme qui aurait pu le tuer en un coup si ce coup avait été porté, s’apprêtant à partir.
Le gros boxeur le saisit alors à l’épaule et lui dit :

*Qu’est-ce qu’il me veut celui là ? Je lui ai rien fait !*



« Pas si vite petit… Quand on humilie un guerrier de cette façon, on doit se battre avec lui… »

Teru n’en avait vraiment rien à faire, il dégagea son épaule et commença à marcher.

C’est alors que le boxeur, vexé, se mit en travers de son chemin préparant un coup de poing.
Le jeune garçon n’était qu’a moitié surpris.

*Bien, on dirait que cette fois il ne me laissera pas partir. Je n’ai qu’à me décaler pour esquiver sa pitoyable attaque, je pose mes affaires, et je le frapperai à mon tour.*


Le garçon s’exécuta. Tout se passait comme il l’avait planifié dans sa tête. Le gros bonhomme était beaucoup trop lent, il savait encaisser, mais cette fois ci, le garçon lui en faisait voire de toutes les couleurs. Il courait autour du boxeur tout en lui assénant de terribles coups dans le ventre, dans la tête, dans les parties génitales, et à tout autre endroit. L’enfant ne savait pas réellement frapper, mais il courait très vite pour son âge, et il ne subissait aucune attaque, il eut alors le loisir de frapper son adversaire comme bon lui souhaitait. Après un certain moment, le colosse s’était épuisé, tous ces gestes s’étaient avérés inutiles, aucun n’avait touché sa cible. L’enfant les avait tous esquivé et avait frappé quand l’autre était déséquilibré. Teru choisit alors ce moment pour s’arrêter de courir. Il prit un peu d’élan et couru vers sa cible, lorsqu’il était à porté il sauta et envoya son pied dans la figure du boxeur anéanti. Ce dernier tomba sur le sol, inconscient. Ce boxeur n’était en fait qu’un débutant, mais Teru n’en n’a jamais rien su.

Après son exploit, il ramassa ses affaires et s’apprêtai à partir, sous les regards éblouis de la foule. Un homme sorti de l’ombre et l’interpella. Il lui proposa un marcher simple. Il s’agissait de se battre, dans une cage, contre toute sortes de guerriers, en échange de ses victoires il serait logé nourrit et aurait même un peu d’argent pour lui. La fréquence des combats était de un par semaine. Teru réfléchit un instant, puis il accepta cette opportunité de se sortir de la rue.

... Et fin!

Teru était devenu un guerrier à son tour, il se battait déjà depuis près de trois ans. Il était devenu l’idole des spectateurs.Un jeune garçon comme lui se battait généralement contre d’autres enfants, mais aussi parfois contre des adultes. Il faisait environ soixante à soixante-dix combats par an, il en avait gagné pas mal, mais il avait aussi perdu parfois. C’est d’ailleurs durant cette période qu’il commença à apprendre à lire, par nécessité. Il avait besoin de compter l’argent qui lui était donné, il aurait très mal pris de se faire rouler. Il ne savait cependant pas bien lire, il avait appris les bases, l’alphabet. Mais ce n’est pas ça qui fit de lui le jeune homme qu’il est devenu, il s’est forgé lui-même, sur le ring. Ces combats lui ont valu le surnom de Kuroihyou, panthère noire. Les spectateurs l’avaient appelé comme ça en hommage à son habileté et à sa rapidité, et surtout car il portait toujours un équipement noir. Teru était devenu un jeune homme. Il avait maintenant treize ans, mesurait environ un mètre soixante, et ne pesait que quarante et un kilos. Ce soir là, il attendait dans sa loge que son combat débute, il n’était pas anxieux, mais simplement impatient. Il portait encore les stigmates de son précédent combat sur la joue. Il nouait son gant, en attendant assit sur son banc.
Image
Soudain, un vacarme se fit entendre au rez-de-chaussée. C’était la panique, les gens criaient de peur, tandis que d’autres hurlaient simplement

« Kuroihyou ! Viens ici ! Nous savons que tu es là ! »


Teru serra ses poings, se leva puis descendit. Il trouva sa salle déserte. Il n’y avait que trois personnes, en plein milieu de la salle, qui le fixaient tandis qu’il descendait. L’un d’entre eux s’écria Kuroihyou, tu nuis à mon business ! Je vais te mettre hors circuit, tout comme tu l’as fait pour la plupart de mes boxeurs ! Teru était choqué, il desserra les poings, son visage trahissait son abasourdissement. Il avait reconnu celui qui l’interpella. Il s’agissait de son grand frère, Ryu. Il était devenu un grand chef de bande, il envoyait des enfants se battre pour qu’il en tire des bénéfices en pariant sur eux, ou simplement en s’appropriant les clubs où ils gagnaient. Ryu, lui, n’avait pas reconnu son frère. Son visage lui était familier, il lui rappelait vaguement quelqu’un… Mais il ne savait pas qui.

« Ryu… » c’est l’unique mot que prononça le jeune frère avant de s’enfuir par la porte principale.

Ryu, lui était heureux, il savait ce qu’était devenu son frère, il ne serait pas un rival pour lui. Il s’occupa alors des dernières choses qu’il pouvait offrir à son frère : la liberté. Ryu et ses hommes se rendirent à l’étage, dans le bureau du directeur de l’établissement qui s’apprêtait à partir. Ils le torturèrent et le forcèrent à signer les papiers nécessaire au lègue de l’établissement, et ensuite, il l’emmenèrent dehors, avant de l’exécuter.

Teru quant à lui courait, il courait sans but, repassant dans sa mémoire toute sa vie. Il venait de tout perdre, tout ce qu’il avait durement gagné durant ces trois dernières années. Et il se posa une question :

*Qu’est-ce qui reste à un homme lorsqu’il a tout perdu ? Que reste-t'il à un homme, lorsqu'il n'a plus rien?... * Il ne pu répondre de suite. Mais cette question était essentielle pour lui. Il passa la nuit à veiller et à chercher la réponse à cette question, les yeux dans le vague de l’horizon. Puis finalement il se dit.

*Une seule chose est inaltérable. Il ne reste que les rêves. Mes rêves. Mon rêve de devenir un homme bon.*



Puis les mots de Hyodo lui revinrent.

« Réfléchis y. Si un jour tu décides ou alors tu penses que tu peux réussir à être Ninja… Viens me voir. »

*Oui c’est ça ! Un Ninja ! Les shinobis œuvrent pour la population et le village. La population que j’ai déjà tant fait souffrir… Je… C’est le seul moyen de me racheter, c’est ce que je veux faire. Je suis décidé à devenir… Shinobi !*


Sur ces mots il parti à la recherche de Hyodo.

Ce qu'il aime : Secret


Ce qu'il n'aime pas : Secret
Dernière modification par Kodokuna Teru le sam. 07 janv. 2006, 22:28, modifié 13 fois.
Kodokuna Teru étudiant à Iwagakure no Sato

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Hyodo Hyakujuunoou
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Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Damned, fallait mettre les couleurs Bob ;)

Allez fait moi ca, trouve un avatar, fait ta signature ( pour la fin de ta bio je t'ai déjà dit que tu pourras éditer au fur et à mesure ). Sinon attention aux répétitions, mais je te l'ai déjà dit :)

Bienvenue sur nns au fait ;)
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Leolio Mimura
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Message par Leolio Mimura »

Le guguss du dessus m'a demandé de ne pas venir ici, donc comme son avis je m'en tape autant qu'une bonne raclette je suis venu.

Et là sur quoi je tombe une bio sans couleurs...... tu veux ton bannissement immédiat là....

Et pis ça veux dire quoi poster une bio à cette heure là?

Et cette phrase : présentation rapide? C'est pour te moquer de ceux qui croient avoir fait une longue bio alors qu'en fait, ils ont que 30 lignes......

:lol:
(attention tout ce que je viens de dire était pour rire. Faut dire que je suis un marrant moi [spoil]oui pathétique je sais[/spoil] ce post n'avait que pour but d'ennuyer Hyodo......)

Bienvenue sur NNS


Le seul truc que tu dois rectifier c'est la couleur. Après je pense que ça sera parfait.

:P

Hyodo > S'moa le parfait 8)

***Edit de Leolio : mais bien sur....et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu***

T'inquiete de toutes les couleurs elles arrivent, s'pece d'impatient ! et S'toa la marmotte


***Edit de Leolio : Et toi tu es un écureuil....il y en à Konoha qui vont t'exploser à coup de mines.***
Leolio Mimura, Kazekage

Rien n'est impossible, il n'y a que toucher son nez avec sa langue qui est impossible dixit Pinnochio.
Kodokuna Teru
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Message par Kodokuna Teru »

Disons que j'ai commencé, il était pas trop tard, et comme j'ai bien finir ce que je commence... Puis les couleurs elles y sont :blink: , maintenant :D
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Message par Invité »

J'vois pas ce qu'ils retrouvent à redirent, à côtés de la tienne, ma bio dit encore *gaga*... J'ai adoré la lire, bienvenue sur NNS.
Païku & Pika
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Message par Païku & Pika »

Yo Bob !
Bon, c'est ma spécialité depuis quelques temps, je vais jouer mon relou.
(si ça te soule, va direct à la fin du post, et lis que les qualités que j'ai trouvé a ton premier jet ! :P)
-Un gamin de 6 ans, né dans un milieu pauvre ne sait généralement pas lire.
Rien dans l'histoire ne prouve qu'il a reçu déducation, au contraire.
Donc le mot que lui laisse la mère, le lire a 6 ans, en comprenant tout, même des mots comme "géniteur" c'est fort !
A ce propos : c'est un mot, un écrit, pas une conversation.
Je pencherais plutôt pour mettre "ton père géniteur" ou "ton *rature* géniteur" plutôt que de marquer l'hésitation et la reprise du mot =>"pè... géniteur" est en effet bien plus oral.
-"Malgré ton jeune âge de 6 ans"
Malgré ton jeune âge OU malgré tes 6 ans. SAUF si tu considère que la mère n'a pas d'éducation, et dans ce cas là, ça le fait.
(Mais la qualité d'écriture du mot dans son ensemble tend à prouver que la mère est éduquée (valeurs morales malgré sa pauvreté ("ne vole pô mon fils"))
De vagues fautes d'orthographe, mais rien de bien méchant (pas des choses que te trouverait Word quoi.)

Les qualités maintenant :
-Une histoire vraiment fouillée.
-Une psycholgie des personnages très bien sentie.
-Une bonne intégration à Iwa grâce au croisement de la bio de Hyodo.
-Un style sympatoche.
-Le kado bonusk : des noms japonais adaptée aux situations/tempéraments.

Bref, le "Bienvenue à Iwa !" est pour bientôt. :wink:
Les Chunins (d'Iwa) les plus jeunes de l'histoire !
Nintendo : "Ouais, j'voudrais trop en avoir une, mais ma maman elle veut pas !"
Kodokuna Teru
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Message par Kodokuna Teru »

Païku & Pika a écrit : -Un gamin de 6 ans, né dans un milieu pauvre ne sait généralement pas lire.
Rien dans l'histoire ne prouve qu'il a reçu déducation, au contraire.
Donc le mot que lui laisse la mère, le lire a 6 ans, en comprenant tout, même des mots comme "géniteur" c'est fort !
Ah oui, maintenant que j'y pense, j'ai oublié un petit passage de l'histoire, qui explique d'ou vient son attitude de rêveur... Et dans celui ci tu trouvera l'explication :D

edit:finalement, rajouter ce texte serait trop ennuyant, je vais donc utiliser une béquille... Je préciserai dès que ca sera fait dans un nouveau message, pour pas que vous vous tappiez toute la relecture.
Païku & Pika a écrit :A ce propos : c'est un mot, un écrit, pas une conversation.
Je pencherais plutôt pour mettre "ton père géniteur" ou "ton *rature* géniteur" plutôt que de marquer l'hésitation et la reprise du mot =>"pè... géniteur" est en effet bien plus oral.
Tu as tout à fait raison, je vais réctifier :lol:
Païku & Pika a écrit :-"Malgré ton jeune âge de 6 ans"
Malgré ton jeune âge OU malgré tes 6 ans. SAUF si tu considère que la mère n'a pas d'éducation, et dans ce cas là, ça le fait.
(Mais la qualité d'écriture du mot dans son ensemble tend à prouver que la mère est éduquée (valeurs morales malgré sa pauvreté ("ne vole pô mon fils"))
Disons que la mère n'a pas spécialement été éduquée, elle est issue d'une famille assez modeste, et n'a pas reçu une éducation à proprement parler. On lui a appris à lire, à écrire, à compter, puis à faire son "métier de femme au foyer". Cependant, elle sait que voler attire des ennuis, elle croise les enfants voleur au marché et connaît les conséquences de ce type d'action.
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Kodokuna Teru
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Message par Kodokuna Teru »

Voici les dernières modifs.

Caractère :
Il a toujours été renfermé sur lui-même. Son père était méprisé de tous, lui-même l’était en tant que fils du raté. Il n’a pas trop d’ambition, il vit au jour le jour. Il ne fuit pas le contact des autres, c’est les autres qui ne cherchent pas le contact avec lui. Lui ne le cherche pas non plus, de peur d’être ridiculisé. Il est doté d'un esprit vif, et intelligent, qu'il developpa au cours de ses années d'errance dans la rue. Il sait parfaitement analyser une situation précise, et il remarque souvent quand quelque chose cloche, en un instant.

(... extrait du chapitre ou il est en fuite, après un vol, sa mère l'aperçoit, le suit et donne un papier à la vielle dame pour lui)

« Hé garçon ! » Le gosse se retourna, s’interrogeant s’il était ce garçon.

« Oui, toi, viens, une dame m’a donné ce papier pour toi… »

Teru n’était pas méfiant des vielles femmes, il s’approcha alors, et prit le papier.
Il regarda attentivement le papier, mais il ne comprit pas un mot… Et oui, il ne savait pas lire…

« Vous savez lire ?... »


"Très bien, très bien, laisse moi m’asseoir, je vais te le lire…

Alors, il est écrit :

Mon chéri, je suis désolée de t’avoir fichu à la porte, mais c’était le seul moyen pour toi de pouvoir vivre ta vie, sans être menacé jour après jour par ton père… ton géniteur.
Je sais que tu survivras, tu es habile rapide et rusé, et tu es débrouillard. Malgré ton jeune âge, 6 ans, je sais que tu survivras. Si tu n’as pas à manger, demande aux gens, ils donnent à manger aux enfants, et ne vole pas, sauf en si tu ne peux pas faire autrement.

Tu as un frère, il s’appelle Ryu, nous l’avons abandonné à sa naissance. Des gens l’ont recueilli, mais il s’est échappé de chez eux, quand il était encore jeune. Il vit dans la rue maintenant, trouve le, et fonde une famille avec lui.
Je t’embrasse, et surtout, ne perds pas espoir en toi.

Ta maman qui t’aime.
"

A la lecture de ce mot, Teru pleura. Mais, l’avenir était incertain, comment un enfant peut-il survivre seul dans une ville comme Iwa…A partir de ce jour, il renia le nom de Hizou, et adopta comme nom, Kodokuna, signifiant solitaire, seul.

La vielle dame le consola, séchant les larmes sur le visage de l’enfant.
Le jeune homme portant le nom Kodokuna se retourna et disparu dans l’ombre de la rue.

Cette vielle dame s’était attaché à lui, même si elle ne l’avait vu qu’un instant, elle était profondément touchée par sa tristesse. Elle le voyait parfois, vagabondant dans les rues. Il était encore jeune. Alors il n’était pas rare qu’elle l’invitait chez elle, mais il n’acceptait pas toujours, cependant, lorsqu’il acceptait elle lui fournissait à manger, elle l’invitait à casser la croûte chez elle. Cette vielle dame est pour beaucoup dans le fait que Teru soit encore vivant.

(L'histoire reprend normalement sur le chapitre suivant.)


Bientôt, chapitre prochain, rencontre avec Hyodo, et pourquoi il veut rejoindre l'académie. ( Que je posterai après être accépté sur le forum que que la rencontre sera faite en Free RP ici même).
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Message par Païku & Pika »

Suggestion : la vieille peut lui apprendre à lire durant les quelques fois où il lui rend visite. :|
Désormais, ajoute tes modifs en gras directement dans ta présentation.
:wink:
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Kodokuna Teru
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Message par Kodokuna Teru »

Jes les ai rajoutés dans la présentation aussi avant. Cependant, je ne veux pas que la vielle lui aprenne à lire, il s'est (auto)proclamé solitaire, c'est pas pour se coller une vielle dans les pattes.

Il apprendra à lire quand sa crise d'adolescence sera terminée, avec l'aide de Hyodo :lol:

Hey dites: :roll: bon courage... Hyodo comme prof de lecture, ça promet ! ^^
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Mikazuki Emma
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Message par Mikazuki Emma »

Clair, avec ton physique, tu ferais mieux de demander à Tsukiyo, elle pourrait presque faire un effort en ta faveur :o).


(Je sais de source sûre que Tsu adore Takayanagi Masataka, c'tout)
Mikazuki Emma, Medic-Nin de Yukigakure no Sato.

Je te souhaite de rencontrer une personne comme on en rencontre jamais ou presque jamais.
Pour moi, il est difficile que le miracle se reproduise.
Kodokuna Teru
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Inscription : mar. 03 janv. 2006, 3:44

Message par Kodokuna Teru »

Enfin bref... Trève de plaisanteries sinon je lâche Hyodo!

Si vous vouliez bien me noter :P Enfin m'accépter quoi :D
Kodokuna Teru étudiant à Iwagakure no Sato

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Hyodo Hyakujuunoou
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Message par Hyodo Hyakujuunoou »

Meuh non, Hyodo il sait lire et tout et tout... enfin presque. Il a appris pour entrer à l'académie ;)

Il était obligé :|

Bref on avisera :D

Pour moi c'est bon ;)
Nekozaka Tsukiyo
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Message par Nekozaka Tsukiyo »

Accepté, adjugé vendu, et nya nya nya [miamavatar].


Belle bio. :o)
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[Team] - Tokinoki Haki - Asano Kurai - Inuzuka Gzaltan - Shingiri Kaworu - Uchiha Eikô

[Yuki] - Entraînement de la Team Or ~
Kodokuna Teru
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Message par Kodokuna Teru »

Merci
miamavatar
Tout pareil :lol:
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